diff --git a/README.html b/README.html index 1662d7d6fbf1d7834f543177dfbcad66853d12e0..ec8cce71b9e38cf93c578bf0ed346dbad04efa62 100644 --- a/README.html +++ b/README.html @@ -1,14 +1,32 @@ -<h1 id="dépôt-quantilille-2021">Dépôt Quantilille 2021</h1> +<!DOCTYPE html> +<html xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" lang="" xml:lang=""> +<head> + <meta charset="utf-8" /> + <meta name="generator" content="pandoc" /> + <meta name="viewport" content="width=device-width, initial-scale=1.0, user-scalable=yes" /> + <title>README</title> + <style type="text/css"> + code{white-space: pre-wrap;} + span.smallcaps{font-variant: small-caps;} + span.underline{text-decoration: underline;} + div.column{display: inline-block; vertical-align: top; width: 50%;} + </style> +</head> +<body> +<h1 id="dépôt-de-lécole-dété-quantilille-2021">Dépôt de l’école d’été Quantilille 2021</h1> <p>Ce dépôt rassemble les supports, scripts, données et autres ressources utilisées lors de <a href="https://ceraps.univ-lille.fr/quantilille/">l’École d’été méthodes quantitatives en sciences sociales</a> 2021.</p> <p>Nous remercions les intervenantes et intervenants de nous avoir permis de mettre leurs supports en ligne.</p> -<p>Les contenus des cours sont diffusés sous licence Creative Commons <a href="https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/">Attribution-ShareAlike</a> (by-sa) sauf mentions contraires (*). Vous êtes libre d’utiliser ces contenus et de les modifier à la seule condition d’en accréditer la provenance et de les rediffuser selon les mêmes termes.</p> -<p>(*) <em>Les données IGN sont diffusées selon les termes de <a href="https://www.etalab.gouv.fr/licence-ouverte-open-licence">la licence ouverte Etalab 2.0</a>. Les données OpenStreetMap sont diffusées <a href="https://www.openstreetmap.org/copyright/fr">Open Data Commons Open Database License</a>. Les données Airbnb sont diffusées selon les termes de <a href="https://creativecommons.org/publicdomain/zero/1.0/">Creative Commons CC0 1.0</a>.</em></p> +<h2 id="licences">Licences</h2> +<p>Les contenus des cours sont diffusés sous licence Creative Commons <a href="https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/">Attribution-ShareAlike</a> (BY-SA) sauf mentions contraires dans les sous–répertoires. Vous êtes libre d’utiliser ces contenus et de les modifier à la seule condition d’en accréditer la provenance et de les rediffuser selon les mêmes termes.</p> +<p>D’autres part, pour le module Analyse textuelle, les données issues de wikipedia.org sont diffusées selon les termes de la licence <a href="https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/">CC-BY-SA</a>.</p> +<p>Pour le module Caratographie, les données IGN ainsi que la Base de données annuelles des accidents corporels de la circulation routière sont diffusées selon les termes de <a href="https://www.etalab.gouv.fr/licence-ouverte-open-licence">la licence ouverte Etalab 2.0</a>. Les données OpenStreetMap sont diffusées <a href="https://www.openstreetmap.org/copyright/fr">Open Data Commons Open Database License</a>. Les données Airbnb sont diffusées selon les termes de <a href="https://creativecommons.org/publicdomain/zero/1.0/">Creative Commons CC0 1.0</a>.</p> <h2 id="module-nᵒ-1-traitement-quantitatif-de-données-textuelles-nettoyage-exploration-analyse">Module nᵒ 1 : Traitement quantitatif de données textuelles — nettoyage, exploration, analyse</h2> <p>Module organisé par <a href="https://pro.univ-lille.fr/julien-boelaert">Julien Boelaert</a> et <a href="https://www.centre-max-weber.fr/Samuel-Coavoux">Samuel Coavoux</a></p> -<p><strong>Note :</strong> les données utilisées se trouvent dans le répertoire <a href="analyse-textuelle/données/">données</a></p> +<p><strong>Note :</strong> les données utilisées se trouvent dans le répertoire <a href="analyse-textuelle/données/">données</a>, à l’exception du fichier populisme.csv (veuillez prendre contact avec J. Boelaert pour plus d’informations).</p> <h3 id="lundi-28-juin">Lundi 28 juin</h3> <p><strong>Présentation de Progedo et de la PUDL (9h-12h)</strong><br /> -PUDL</p> +<a href="https://pudl.meshs.fr/">PUDL</a><br /> +<a href="pudl/">présentations</a></p> <p><strong>Introduction à R, importation de données (14h-17h)</strong><br /> Julien Boelaert<br /> <a href="analyse-textuelle/jboelaert/TD/TD1-Intro.R">script R</a></p> @@ -45,10 +63,11 @@ Julien Boelaert</p> <p>Module organisé par <a href="https://pro.univ-lille.fr/thomas-soubiran/">Thomas Soubiran</a> (<a href="https://github.com/tsoubiran">github</a>) et <a href="https://pro.univ-lille.fr/cecile-rodrigues/">Cécile Rodrigues</a> (<a href="https://github.com/grisoudre">github</a>)</p> <h3 id="lundi-28-juin-1">Lundi 28 juin</h3> <p><strong>Présentation de PROGEDO et de la PUDL (9h-12h)</strong><br /> -PUDL</p> +<a href="https://pudl.meshs.fr/">PUDL</a><br /> +<a href="pudl/">présentations</a></p> <p><strong>Sources de données géographiques (14h-17h)</strong></p> <p><em>Avanies et organisation administrative française</em> Thomas Soubiran<br /> -<a href="cartographie/table-ronde/qtll2021--orga-fr.pdf">présentation</a></p> +<a href="cartographie/table-ronde/qtll2021--orga-fr.pdf">présentation</a> <a href="cartographie/postgis/R/scripts.md">scripts</a></p> <p><em>La Base adresse nationale</em> <a href="https://www.etalab.gouv.fr/author/jerome-desboeufs">Jérôme Desboeufs</a> (etalab)<br /> <a href="cartographie/table-ronde/ban.pdf">présentation</a></p> <p><em>API Géo</em><br /> @@ -80,3 +99,5 @@ Thomas Soubiran<br /> <p><strong>Visualisation dynamique de données spatiales(14h-17h)</strong><br /> <a href="https://perso.univ-rennes2.fr/boris.mericskay">Boris Mericskay</a> <a href="https://github.com/bmericskay/">github</a><br /> <a href="cartographie/geoviz/">présentation</a></p> +</body> +</html> diff --git a/README.md b/README.md index a53f8fcea858a3f95558312b1ebe713be2d0f39b..58b6c9019cc7b27084b60895819b8023ed6989f8 100644 --- a/README.md +++ b/README.md @@ -5,23 +5,28 @@ Ce dépôt rassemble les supports, scripts, données et autres ressources utilis Nous remercions les intervenantes et intervenants de nous avoir permis de mettre leurs supports en ligne. -Les contenus des cours sont diffusés sous licence Creative Commons [Attribution-ShareAlike](https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/) (by-sa) sauf mentions contraires (*). Vous êtes libre d'utiliser ces contenus et de les modifier à la seule condition d'en accréditer la provenance et de les rediffuser selon les mêmes termes. +## Licences -(*) _Les données IGN sont diffusées selon les termes de [la licence ouverte Etalab 2.0](https://www.etalab.gouv.fr/licence-ouverte-open-licence). +Les contenus des cours sont diffusés sous licence Creative Commons [Attribution-ShareAlike](https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/) (BY-SA) sauf mentions contraires dans les sous–répertoires. Vous êtes libre d'utiliser ces contenus et de les modifier à la seule condition d'en accréditer la provenance et de les rediffuser selon les mêmes termes. + +D'autres part, pour le module Analyse textuelle, les données issues de wikipedia.org sont diffusées selon les termes de la licence [CC-BY-SA](https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/). + +Pour le module Caratographie, les données IGN ainsi que la Base de données annuelles des accidents corporels de la circulation routière sont diffusées selon les termes de [la licence ouverte Etalab 2.0](https://www.etalab.gouv.fr/licence-ouverte-open-licence). Les données OpenStreetMap sont diffusées [Open Data Commons Open Database License](https://www.openstreetmap.org/copyright/fr). -Les données Airbnb sont diffusées selon les termes de [Creative Commons CC0 1.0](https://creativecommons.org/publicdomain/zero/1.0/)._ +Les données Airbnb sont diffusées selon les termes de [Creative Commons CC0 1.0](https://creativecommons.org/publicdomain/zero/1.0/). ## Module nᵒ 1 : Traitement quantitatif de données textuelles — nettoyage, exploration, analyse Module organisé par [Julien Boelaert](https://pro.univ-lille.fr/julien-boelaert) et [Samuel Coavoux](https://www.centre-max-weber.fr/Samuel-Coavoux) -**Note :** les données utilisées se trouvent dans le répertoire [données](analyse-textuelle/données/) +**Note :** les données utilisées se trouvent dans le répertoire [données](analyse-textuelle/données/), à l'exception du fichier populisme.csv (veuillez prendre contact avec J. Boelaert pour plus d'informations). ### Lundi 28 juin **Présentation de Progedo et de la PUDL (9h-12h)** -PUDL +[PUDL](https://pudl.meshs.fr/) +[présentations](pudl/) **Introduction à R, importation de données (14h-17h)** Julien Boelaert @@ -76,12 +81,13 @@ Module organisé par [Thomas Soubiran](https://pro.univ-lille.fr/thomas-soubiran ### Lundi 28 juin **Présentation de PROGEDO et de la PUDL (9h-12h)** -PUDL +[PUDL](https://pudl.meshs.fr/) +[présentations](pudl/) **Sources de données géographiques (14h-17h)** _Avanies et organisation administrative française_ Thomas Soubiran -[présentation](cartographie/table-ronde/qtll2021--orga-fr.pdf) +[présentation](cartographie/table-ronde/qtll2021--orga-fr.pdf) [scripts](cartographie/postgis/R/scripts.md) _La Base adresse nationale_ [Jérôme Desboeufs](https://www.etalab.gouv.fr/author/jerome-desboeufs) (etalab) [présentation](cartographie/table-ronde/ban.pdf) diff --git "a/analyse-textuelle/donn\303\251es/lemonde.csv" "b/analyse-textuelle/donn\303\251es/lemonde.csv" new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..630b801e433be8a3b038a65b5b210b77e8cb6e09 --- /dev/null +++ "b/analyse-textuelle/donn\303\251es/lemonde.csv" @@ -0,0 +1,258 @@ +"titre","url" +" Économie Anne Roumanoff n’est pas renouvelée à Europe 1 ","https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/06/03/anne-roumanoff-n-est-pas-renouvelee-a-europe-1_6082711_3234.html" +" Économie Article réservé à nos abonnés En difficulté, Huawei dévoile HarmonyOS, sa riposte à Android ","https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/06/03/en-difficulte-huawei-devoile-harmonyos-sa-riposte-a-android_6082637_3234.html" +" Chronique Article réservé à nos abonnés « L’aventure boursière est au coin du clic, et l’hallucination collective fréquente les salles obscures » Philippe Escande ","https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/06/03/l-aventure-boursiere-est-au-coin-du-clic-et-l-hallucination-collective-frequente-les-salles-obscures_6082639_3234.html" +" Tribune Article réservé à nos abonnés Damien + Carême et Eva Joly : « Le gouvernement a sabordé l’ambition +d’imposer la transparence fiscale aux multinationales » Damien Carême Eurodéputé EELV ","https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/06/03/damien-careme-et-eva-joly-le-gouvernement-a-saborde-l-ambition-d-imposer-la-transparence-fiscale-aux-multinationales_6082608_3232.html" +" 11:18 Enquête Vidéo : comment la police a grièvement blessé un « gilet jaune » le 16 novembre à Paris ","https://www.lemonde.fr/police-justice/video/2019/12/11/notre-enquete-video-comment-la-police-a-grievement-blesse-un-gilet-jaune-le-16-novembre-sur-la-place-d-italie-a-paris_6022448_1653578.html" +" 24:59 Enquête Enquête vidéo : comment une opération de police a viré au chaos en Seine-Saint-Denis ","https://www.lemonde.fr/police-justice/video/2021/06/02/enquete-video-en-seine-saint-denis-comment-une-operation-de-police-a-vire-au-chaos_6082504_1653578.html" +" 12:05 Afrique Génocide au Rwanda : quel rôle la France a-t-elle joué ? 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En contrepartie ils se doivent d'être exemplaires .Ceux qui contreviennent à la loi ou qui la détournent à leur profit doivent être impitoyablement poursuivis et privés de tout mandat électif. +ils votent moins car ne croient plus en les politiques,le maire parce qu'il est le plus prêt +"L'écoute, l'arrêt des promesses qui ne sont que pour appâter le vote, montrer une vue globale de la vie, des vies, l'arrêt des privilèges des élus. Avoir une vue globale de la ville, de la nation, de l'Europe et du monde Plus d'égalité, de liberté, de fraternité ! La fracture dure depuis des décennies. Revenir à la construction de la personnalité et de ses difficultés traumatissantes",Les associations humanistes +"Comment insuffler un sentiment fort d’appartenance à une nation à un peuple qui à perdu toute confiance en ses dirigeants ? C’est le défit qui se pose à vous aujourd’hui ! Il faut que les citoyens soient plus impliqués dans les décisions, mais aussi dans les actions et également respectés. L’idée de service citoyen écologique à l’avantage de fédérer les énergies autour d’un projet louable : remettre en état la Terre et la vie sur le territoire français, ouvrir la possibilité d’une nouvelle économie saine, respectueuse de la nature et des hommes. Il est possible d’impliquer plus les citoyens dans les décisions nationales à travers une participation aux votes de l’assemblée nationale (participation pondérée) Le RIC est une idée séduisante, mais on ne peut remettre en question toutes les décisions à chaque fois. Il faut certes une stabilité dans la prise de décision mais également une participation citoyen minimum. c’est pourquoi un système de référendum moderne devrait être mis en place (via un portail informatique sécurisé, nous déclarons bien nos impôts sur internet !. Il est primordial que la consultation du peuple soit régulière et systématique sur des thèmes importants. Et surtout pas question d’orienter les avis donnés par les citoyens comme tendent à le faire les exemples de comptes rendus des fiches thèmes du grand débat.fr. Les questions des référendums devront probablement être la synthèse du questionnement citoyen et non le produit d’un organe politique. Il me semble important de former les citoyens pour une meilleure efficacité du dispositif. En effet peu de citoyens s’intéressent réellement aux enjeux de la politique en France. Lassitude, perte de confiance, ou tout simplement désintérêt de la chose politique, il y a beaucoup d’explications possibles. Cependant, nous ne pouvons continuer ainsi. L’obligation de vote me paraît déplacée et un outrage pour cette nation désabusée. Il faut que les citoyens retrouvent la volonté de participer aux décisions collectives. Comment ? 1/ Par la création de structures locales de débat et de décisions effectives (ou recyclage de structures existantes mais dont les résultats sur le terrain sont devenus INVISIBLES) Les conseils municipaux pourraient par exemple impliquer les citoyens par une participation par tirage au sort sur une durée courte (pour ne pas impacter la vie professionnelle ) 2/ par une consultation plus régulière. Les élections à suffrage universel direct ne sont plus suffisantes pour refléter sincèrement la volonté des Français. Nous réalisons bien aujourd’hui que les promesses de campagnes et autres programmes ne sont que des manipulations marketing pour permettre l’accès à une fonction convoitée, que souvent les Français choisissent un candidat pour un projet qui ne sera jamais mis en œuvre. Le peuple français doit avoir la possibilité de rappeler aux élus leurs devoirs et leurs promesses, par la création d’un organe de contrôle formé de citoyen. 3/ modifier profondément notre système démocratique. (point développé dans le paragraphe l’organisation de l’État et des collectivités publiques. Et un peu dans impôts et dépenses et action publique) Il faut un système qui redonne confiance aux Français par sa transparence, efficacité et honnêteté.",conseil citoyen +OBLIGATOIRE si on instaure le vote blanc et sans proportionnelle,personne à ce jour car toutes les élections sont biaisées par le système de vote proportionnel utilisé. NB je vote systématiquement ! +"vous avez la réponse dans la question. obligation de voter. il faut un permis pour conduire. un citoyen doit voter mais attention , déjà trop d'obligation en FRANCE donc cela doit s'accompagner d'une réforme global ou vous prenez en en compte les votes blanc. etc","aujourd'hui je n'ai plus confiance en mes représentant politique local et plus . un député doit être proche du peuple, donc pour moi il doit être également maire. les loi sont faite par des parisiens ." +"Elle est insuffisante parce que les gens sont dégoutés de la politique dont ils ont l'impression qu'elle leur ment en permanence. Cela parce que depuis 40 ans on ne dit pas le vérité aux Français. Par exemple, que les retraites ne sont payées que parce que la France emprunte pour le faire et qu'à défaut de rembourser le capital ce qu'aucun pays ne fera jamais, on paye les intérêts (60 milliards) qui seraient mieux utilisés si on pouvait en disposer. On pourrait multiplier les exemples mais la dette reste quelque chose d'abstrait parce personne n'explique pourquoi elle se creuse. la aussi, il faut de la pédagogie mais c'est ce qui manque le plus au gouvernement",Les élus à condition qu'ils tiennent les paroles de la campagne ce qui est rare +"Le vote obligatoire en contre partie de leur les électeurs voient certaines aides sociales maintenues, sinon elles diminuent.","Le député, s'il est élu à la proportionnelle réelle et à condition que leur nombre soit moins important. Le maire, mais le nombre de communes en France est aberrant, avoir des communes de quelques dizaines d'habitants est absurde. Aujourd'hui il y a des communautés de communes, des économies d'échelle doivent être possible pour certaines dépenses." +EN LEUR LAISSANT UNE CERTAINE PLACE,MOI MEME +vote obligatoire,les élus +"Pour certains, c'est le manque d'honnêteté des politiques qui les éloignent des urnes. Pour d'autres, c'est le manque de culture : ils n'ont certainement pas pris connaissance des témoignages sur l'horreur du nazisme, du communisme et de bien d'autres mouvements totalitaires. La montée des mouvements populistes est la 1ère étape vers le totalitarisme.","Personne. Je vote contre les mouvements populistes mais pas pour un homme ou un parti. Du maire au président, les hommes politiques sont rarement crédibles..." +"Voter est un devoir, dans le monde, tout le monde, n'a pas cette chance, c'est dommage de ne pas le reconnaitre en ne votant pas. Peut etre il faudrait faciliter les moyens pour voter ? Genre voter au distributeur de billet ? Avec sa cb ? Et elargir la plage de vote a plusieurs jours.","Personnes les représentants, ne savent rien" +"Sortir des généralités et prendre en compte les circonstances de leur vie, y compris au niveau local","Elus , corps intermédiaires, associations. Par ce qu'il n'y a pas d'autres alternatives." +sénat au suffrage universel direct,députés car élus au s ffrage universel et maire si pas plus de 2 mandats +en rendant le vote obligatoire,aux députés car ils sont les représentants du peuple +"Rendre le vote obligatoire sous peine d'amende . Les jeunes actifs ne peuvent pas ne rien décider ou laisser faire des décisions qui sont votées en majorité par des aînés. La non présentation au vote serait passible d'une amende prélevée à la source comme l'impôt sur le revenu. Cela enlèverait la petite musique malsaine ""celui qui ne pense pas comme moi n'est pas légitime parce que...."" .",Personne en particulier plus qu'un autre. Chaque échelon a ses vertus et ses défauts propres. Il est illusoire de croire à la représentation parfaite. On choisit un représentant pour ce que l'on croit bon pour la collectivité et pas pour soi. Plus de référendum au niveau local jusqu'au niveau régional sur des sujets quotidiens permettrait d'associer tout le monde aux décisions qui les concernent de près. +Soyez,J’ai du mal à faire confiance au vu du nombre de corruption et de l’opacite De l’etat Et vu de l’ignorance politique face aux réclamations du public +Petit crédit d‘impot pour ceux qui votent.,Députés +Rendre le vote obligatoire; Reconnaitre le vote blanc : 30% = re vote / 50% = on change les candidats. Pénaliser le non-vote par une amende d'au moins 500 euros et de travail d'intérêt général.,"Le Maire, plus proche." +"Les messages des différents partis sont tous plus ou moins les mêmes, loin des préoccupations des citoyens qui ne se sentent pas intéressés t ne se reconnaissent pas dans des personnes déconnectées de la vie réelle. Les élus doivent connaître leur territoire, et y être présents afin d’etre connus.",Auparavant les députés mais depuis les dernières élections ils ne jouent plus suffisamment leur rôle de représentation et de remontée des préoccupations des citoyens. +Rendre le vote obligatoire (comme en Belgique) ; et prendre en compte le vote blanc,aux bénévoles et responsables associatifs investis +le niveau de participation est affligeant. Avoir des candidats non professionnels de la politique avec de réelles compétences et de réelles convictions pourraient inciter à aller aux urnes.,La société civile qui travaille par conviction et non par intérêt. On ne devrait pas faire carrière dans la politique. On devrait pouvoir faire une parenthèse dans sa carrière pour se consacrer à la collectivité +"La participation des citoyens est vitale, si non où est la démocratie ? Pour pouvoir occuper une place il faut que celle ci soit libre et actuellement ce n'est pas possible avec le système électoral actuel.","Aux associations parce que l’accès à la parole est plus facile, et celle-ci a moins de risques d'être modifiée. De plus elle reflète une image de notre société plus authentique que les partis politiques qui ne représentent qu'une petite partie de la population, située en haut de l'échelle économique et du pouvoir." +Vote obligatoire,Le député parce qu'il est au centre de décision qu'est l'Assemblée Nationale +"Il faudrait créer/redévelopper une plateforme (un peu comme celle-ci) où les citoyens pourraient déposer leurs idées. Les autres citoyens pourraient approuver une proposition. A partir d'un certain nombre de signatures, la proposition pourrait faire l'objet d'un référendum local/régional/national (le nombre de signatures requises serait différent du fait de la différence d'échelle).","Le maire de la commune. Il est le chef de l'échelon territorial le plus proche des citoyens, et est donc le plus à même de recueillir les demandes des citoyens. Dans bon nombre de communes, le maire est un citoyen comme un autre, n'ayant pas d'étiquette politique, et faisant de la politique dans l'intérêt général, et non dans un intérêt personnel ou lié à un parti." +C'est un grand débat,Je ne sais pas ! Je ne suis qu'un pion ! On ne m'a pas demandé mon avis pour : - Les retraites doivent être revalorisées en fonction du coût de la vie ! Pas de pénalisation ! Pas de magouille ! Depuis 2009 concrètement perte de 10 % ! Pénalisation avec la CSG en + ! Pouquoi pas une CSG silver et gold ! +Education civique,Elus choisis par le vote +ma réponse est bien difficile,les élus +"elle est proportionnelle à la capacité des élus à obtenir des résultats, donc avoir des élus plus compétents et écarter les incompétents (à condition que ce ne soit pas eux qui le détermine bien sûr)",nous n'avons que des politiques donc personne. Certains en seraient pourtant capables mais sont trop intéressés par eux même +"Comptabiliser le vote blanc. Savoir que voter pour un candidat ou un autre aura un réel impact sur la politique et notre quotidien, ce qui n'est pas le cas pour les élections européennes par exemple.",Des politiques issues de la société civile. +une bonne chose,"notre président Macron. C'est le meilleur président depuis de nombreuses années. Il maîtrise tous les sujets, représente enfin très bien la France à l'étranger. Fait ce qu'il a promis de faire. Il est contesté car il hérite d'une situation largement antérieure à lui, Il doit continuer et sortir si possible le pays du marasme . Laissons lui le temps de réussir car il aime son pays." +Vote obligatoire à condition d'avoir la proportionnelle et reconnaître le vote blanc.,En premier le Maire et ensuite les députés +Elle est trop faible. Peut-on tenter d'ajouter la possibilité d'un vote électronique? Pouvoir donner procuration dans une commune voisine ou un membre de sa famille au niveau national.,Les maires +Vote par internet ou par simplifié correspondance (en renvoyant jusque 7 jours avant une fiche de vote nominative fournie avec les bulletins par la poste) Vote sur plusieurs jours (et pas seulement le dimanche) Vote obligatoire avec amende,Les députés : je les ai choisis +"Pour que les citoyens participent aux élections, il faut mettre en place au moins au niveau national et régional la proportionnelle intégrale; de la même façon, il faut leur donner ( au niveau local, départementales , régional et national les moyens d’être acteurs entre deux scrutins : jurys citoyens tirés au sort pour suivre et évaluer les actions mises en place avec droit d’interpellation","Le Maire, les syndicats et les associations" +Les citoyens ne votent plus car ils n'ont plus confiance dans les politiques.,Les maires et les citoyens +chacun est responsable de son comportement. Inutile de trouver des artifices pour augmenter la participation,le président de la république car il détient le plus de pouvoirs +Il faut rendre le vote obligatoire.,"Je fais confiance aux élus et aux ministres qui ont un casier judiciaire vierge, qui ne défendent aucun lobby (et ne peuvent donc être soupçonnés d'aucun conflit d'intérêt), qui œuvrent pour l'intérêt général et non pour mener une carrière politique" +ce sont les élus qui par leurs comportements ont chassé les électeurs des bureaux de votes,"moi-même car la représentativité de certains de nos élus laisse à désirer, manque d'implication et d'écoute." +"Je pense que si le vote des citoyens était + pris en compte, cela donnerais aux gens envies de voter !!. Le vote devrais être obligatoire et sanctionné (pécuniairement), si la personne ne va pas voter, puis la deuxième fois ci cela ce reproduit malgré la sanction, suppression de la carte électorale pour quelques temps, et diminution des aides sociales dont elle aurait profité jusqu'à lors!!","En premier, moi même, mon épouse, et mon Maire !!" +revoir le systeme de vote du suffrage universelle et rendre le vote obligatoire prise en compte du vote blanc et annulation election si trop important,personne +"en regard des taux d’abstention, on peut s'interroger sur l'évolution d'une démocratie dont le fonctionnement est d'un autre age... Le citoyen qui ne vote pas s'exprime néanmoins d'une manière ou d'une autre.",en la personne qui reflète et discerne le mieux les besoins des citoyens en la personne pour laquelle je peux me fier en toute confiance et qui sera en capacité de représenter et défendre notamment la cause des plus démunis. +"Ré-impliquer les citoyens démotivés : - faire un grand débat régulièrement - reconnaître le vote blanc - accorder le droit de vote à 16 ans : : les jeunes sont impactés le plus longtemps par les décisions politiques, leur voix doit être prépondérante (cf la GB où les plus âgés ont choisi un Brexit, subi par les plus jeunes). Certains sont certes immatures, mais c'est le cas de nombreux adultes aussi.","Les élus. Ils ont/acquièrent l'expertise de la chose publique et de la technicité de la loi. La condition étant que les élus ne soient plus des professionnels de la politique, mais issus (en partie du moins) de la société civile." +"Des ""points"" permettant des avantages, comme l'accès à des sites de débat national, à ceux qui votent.","A ceux qui n'exercent qu'un mandat, qu'il soit local ou national." +"en réduisant le nombre d élus, et en clarifiant les revenus les frais, et leurs états de travail","un maire, car il est accessible, je ne connais même pas mon député." +Prise en compte du vote blanc et véritable engagement des politiciens,En personne +"utile et essentiel , que les élus étatisent des débat régulier",le maire ( l élus le plus proche des citoyens) +Je pense que l'information est suffisante actuellement. Si quelqu'un ne va pas voter c'est qu'il ne le veut pas. Personne ne peut dire qu'il ne savait pas.,Les élus. Parce qu'ils sont obligés de s'intéresser à la chose publique +Les citoyens sont tellement déçus depuis trop d'années. ils nous faut retrouver de la confiance.,Personne .La confiance envers les élus est rompue depuis longtemps +le vote doit être obligatoire.....comme payer ses amendes.....,"les institutions en place sont bonnes mais pas suffisantes, il faut rajouter en sus du Sénat et de l'assemblée générale, une troisième chambre: le peuple. Certaines décisions ne doivent plus être prises que pas le seul votre des chambres ou du 49.3 mais il doit être inscrit dans la loi et la constitution les thématiques sur lesquelles aucune décision ne peut être prise et exécutée sans le vote du peuple. Par exemple, vente de tout ou partie notre patrimoine à des tiers : les richesses du peuple ou encore remise en cause des droits acquis par le peuple: indexation des retraite.... Tout gouvernement doit pouvoir justifier devant le peuple pourquoi il entend faire par exemple cette réforme, vente ou évolution.... Cela aurait par exemple expliqué et peut-être évité le scandale, le vol même on peut dire à ce jour, de la vente de nos autoroutes au privé......Ces groupes financiers qui ne vivent que sur le cadavre des autres avec une règle de base simple et nauséabonde: minimum d'investissement et maximum de profit quoiqu'il en coûte, tout le reste ne les intéresse pas. Ce même gouvernement doit également être capable de communiquer et bien faire comprendre au peuple le bien fondé de ces propositions. Et le peuple Français qui au final n'est pas si bête que cela doit être en mesure de dire oui ou non. Car même si individuellement on peut parfois avoir quelques doutes, les dernières élections présidentielles et le fondement même du récent mouvement gilet jaune, semble indiquer que ce même peuple jouit bien d'une intelligence collective sans faille si les critères de référence sont bien liberté, égalité et fraternité, les fondements même de notre démocratie et de nos institutions. Pour conclure, le référendum populaire devrait faire partie systématiquement des institutions exécutables en cours de mandat au même titre que le Sénat et l'assemblée générale existent et travaillent, le référendum devrait donc être systématiquement activé dès que les thématiques inscrites dans la loi le concernait sont abordées. Un peu dans le principe d’exécution des votations Suisses." +rendre le vote obligatoire,au maire parce que proche des gens largement sollicité amors qu’il a des moyens d’action de plus en plus limites +"Trop faible, il faut le rendre obligatoire","LE maire, c'est l'élu le plus proche du citoyen." +"le rendre obligatoire et surtout, comme toute obligation, définir une sanction...sur les impôts par exemple...",les députés qui font le lien entre l'administration centrale et locale +Ils pensent que leurs élus sont loin de leurs préoccupations,parlementaires +Prendre en compte le vote blanc,Nos élus en général et particulièrement nos élus locaux. +Voter est un devoir civique. Le rendre obligatoire,Députes. On vote pour eux dans ce but +"elle est affligeante : les français râlent beaucoup mais ne se déplacent pas pour voter. rendre le vote obligatoire comme en Belgique ne me choquerait pas je suggère aussi une idée pour une meilleure adhésion : changer le calendrier : les élections sont organisées au printemps à une période où se passent de nombreuses réunions familiales, vacances... et où les citoyens doivent déjà passer du temps pour déclarer leur revenus : pourquoi ne pas organiser les élections à un moment où les week ends sont moins occupés : janvier, février, octobre ou novembre ?",le maire et les élus +Instaurer la proportionnelle.,A un conseiller municipal +"Elle est indispensable et donne tout son sens à la démocratie. Incitation en informant, en éduquant ici encore dans l’École.",Le Parlement +rendre le vote obligatoire en prenant en compte le vote blanc,Le système actuel (députés / sénateurs) me semble convenable +"La participation est insuffisante. Le vote devrait être obligatoire et le vote blanc reconnu. Dans ce cadre il faudrait favoriser la capacité de vote par procuration ou par anticipation. Le vote est le devoir du citoyen au même titre que celui de l'élu est de défendre les idées de ses électeurs et pas ses futurs élections. Par ailleurs, du point de vue environnemental, les élections représnt un gachis de papiert énorme, des solutions différentes devraient être envisagées (un seul bulletin à cocher, vote électronique...)",Bonne question?? +leur faire comprendre que le vote compte et éventuellement le rendre obligatoire,tout dépend de la personne qui est au pouvoir +Instaurer la proportionnelle INTEGRALE pour TOUTES les élections. Prendre en compte du vote blanc.,Mon épouse +"Comment avoir envie de voter entre la Peste et le Choléra ? Il faut arrêter les promesses de campagnes, la démagogie et parler vrai sans être patriarcal pour autant (bon courage) . Il faut faire preuve d'humilité et montrer qu'on a bien compris qu'on a pas été élu par tous mais qu'on travaillera pour tous.",le maire car il est le plus accessible et le plus susceptible de comprendre ma problèmatique locale. +"Le vote devrait être obligatoire car les taux de participation sont très bas. Ce qui implique que les élus sont au final, élus par très peu de citoyens. Et de ce fait, la représentativité perd beaucoup de sa substance.","A moi même. A notre époque de réseaux sociaux, chacun est à même de donner son opinion sur beaucoup de points." +"Instaurer un"" Carnet citoyen"" qui donnerait, à chaque vote, des points pour SE FORMER aux questions d'intérêt général auprès d'organisations non gouvernementales (associations, syndicats) françaises et européennes, sans perte de salaire ou avec système de compensation de l'activité pour le citoyen ( citoyenne) concerné(e)","1) élus territoriaux car ils se sentent plus obligés ( que les élus des instances parlementaires )de rendre des comptes directs à la population; 2) élus associatifs car ils touchent une diversité de catégories sociales et sont élus par des personnes dans des organismes à but non lucratif, dans une proximité géographique et/ou culturelle qui permet de se connaitre et demander des comptes. 3) élus syndicaux car ce sont des personnes désintéressées et motivées. 4 )entrepreneurs qui créent et maintiennent des cadres de création de richesse matérielle et immatérielle" +"Elle est fondamentale et personnellement, je vote. Il faudrait un meilleur intérêt pour la ""chose publique"" mais ce n'est pas facile à mettre en place...","L'échelon le plus proche, le Maire. Mais je n'ai pas de défiance spécifique vis à vis des hommes politiques. Il faut aussi accepter le principe de compromis, d'intérêt public et d'arbitrages potentiellement défavorables à courts terme mais utiles à long terme." +trop faible,Mes élus car je crois en la démocratie représentative +Participation faible car électeurs trompés tous les 5 ans pendant 5 ans. Obligation de vote à la condition de prendre en compte les votes blancs.,"Par expérience, personne." +"A partir du moment ou le vote désigne un représentant élu, il n'y a pas lieu d'avoir de participation citoyenne. La participation citoyenne s'exprime dans l'urne au moment de l'élection","Aux hommes et aux femmes de terrain, issus de la société civile faisant preuve de pragmatisme (tout le contraire d'énarques à pensée unique)" +trop faible. Prendre en compte le vote blanc. rendre inéligibles les élus corrompus. Supprimer la cour de justice de la république.,le maire +Rendre le vote obligatoire,Les élus +"Il ne faut pas inciter à participer. Sinon des citoyens sans éducation, sans notion de l'actualité ou des enjeux politiques, vont participer et donc soutenir des processus délétères.",Députés +"- Cohérente et en ligne avec : le contenu des programmes, la qualité et l'exemplarité des candidats, les promesses non tenues, les résultats obtenus = abstention. (suite logique) - Désintérêt des électeurs (perte de confiance, perte de reconnaissance...)",A moi-même +Voter est un droit qu'il faut défendre. Celui qui ne vote pas n'a pas à se plaindre. Nous avons la chance de vivre dans une démocratie.,Députés et maires car je suis favorable à une démocratie représentative +"reconnaissane des votes blancs ,nuls et vote obligatoire : le citoyen a des devoirs.",maire et parlementaires facilement accessibles +"Le vote est un droit chèrement acquis dans l'histoire, peut-être mettre maintenant le devoir de vote obligatoire",Le maire semble le plus proche de ses citoyens ainsi que le député qui sert de lien avec Paris +"Il serait important de mettre en place des groupes de pensée qui pourraient discuter sans parti pris des problèmes de l’État. Il n'est pas concevable que tout le monde participe car tout le monde n'est pas à même d'appréhender les sujets de société. Cependant, certains peuvent avoir de bonnes idées mais leurs idées ne peuvent aller jusqu'aux hautes sphères de l'Etat du fait de barrières multiples qui se dressent... l'exclusion de la pensée est tout à fait contre notre esprit des lumières et se centrer sur soi n'est jamais bon et preuve le plus souvent d'un obscurantisme.... et nous sommes plus que dedans aujourd'hui","Les maires car ils sont au plus proches des habitants, du tissu local et au fait des enjeux micro. Le gouvernement sert d'approche macro pour diriger une politique qui se doit d'extirper des enjeux provenant de ce terreau multilocal" +"Trop peu de participation. Si les élus mettaient en oeuvre leurs promesses, les urnes seraient davantage remplies !","Cela dépend de l'enjeu du dossier abordé... Le Département est l’échelon territorial le plus étendu, le mieux compris par le citoyen, bien davantage que la Région. Sa lisibilité d’action et son emprise territoriale restent perceptibles par le citoyen. La Région semble être juste une couche du mille-feuilles administratif." +Il faut rendre le vote obligatoire et reconnaître le vote blanc,"Personne. Les politiciens sont inaccessibles, on ne les voient jamais." +Simplifier le mode électoral et consultatif en créant un portail sécurisé sur internet + ne pas mettre les élections les dimanches de mai car il fait beau et les gens préfèrent se balader que de voter ! Proposer des plages plus étendues pour voter dont un jour en semaine et avec de grandes amplitudes horaires.,Mon maire car personnage politique de proximité et à l’écoute +"trop faible, la rendre obligatoire","les ONG, les lanceurs d'alerte moins impliqués et moins compromis auprès des multinationales" +Les citoyens voteront plus nombreux quand ils n'auront plus le sentiment que les élus ne font pas ce pour quoi ils ont été élus.,Les députés et élus locaux +"Poser en même temps que l’élection, un certains nombre de questions concernant la vie concrète des gens. Puis tenir compte des résultats.",Le maire +Arrêter la surenchère des engagements électoraux et respect des promesses de campagne,Les élus de mon parti politique +Il faut participer au maximum,"Nous Les citoyens sourds, avons besoin d accessibilités dans les meilleures conditions En France nous sommes en retard par rapport aux autres pays" +La reconnaissance effective du vote blanc avec obligation de voter me semblerait une bonne idée.,"Les corps intermédiaires et instances représentatives formatent les idées, priorisent, déterminent des plans d'actions, de concertation ou d'opposition c'est leur rôle. Mais celui-ci atteint ses limites, dans une ère de ""confusionnisme"", dans laquelle les politiques d'inspirations néo-libérales et le productivisme ont semé de mauvaises graines. Je vote, milite dans une association, mais j'ai le sentiment profond que le sens de nos vies est confisqué (et imposé) par un cadre. Ces problématiques ne sont pas non plus nouvelles (articulations entre les différentes libertés, l'ordre et les services garantis par une autorité étatique), mais celle de l'exercice de la souveraineté populaire et du pouvoir réel semble suffisamment mûre désormais pour enfin débattre de la représentation, notamment politique, perçue comme si lointaine, suffisante et de plus en plus déresponsabilisée (cf. urgence de l'état de la planète). Donc, l'échelon qui me semble le plus proche est à mon niveau le milieu associatif, mais malheureusement le moins pourvu de moyens (lorsqu'on veut rester indépendant)." +Par le vote obligatoire.,Nos assemblées d'abord. +Que les élus aient moins de pouvoir,Personne +Ne pas oublier que le droit de vote est UN DEVOIR. Inciter les citoyens à y participer en simplifiant et expliquant le rôle des élus pour qui ils vont voter.,"Le maire, car il est l'élu le plus proche des problématiques rencontrées." +"Dans la mesure où on vote aux présidentielles, aux législatives, aux municipales et aux européennes.... tout me va. Mais pourquoi pas pénaliser les non-votants.","Notre association Les Femmes en mouvement @FeMVT sur twitter, Lindedin" +Faire comprendre aux Français le fonctionnement de l'économie du pays,"La confiance en une personne ne dépend pas de son statut (maire, député , sénateur, ou président)mais de son charisme et de sa personnalité, ce sont les électeurs qui les choisis, ils devraient en être conscient lors du vote." +"verbaliser par une amende la non paticipation à un scrutin, amende majoree si non participation à 2 scrutins retrait du droit de vote en cas de non participation à 3 scrutins assortit d’une interdiction de manifester decheance de droits civiques.",elus politiques dès lors qu’ils se renouvellent à chaque mandat +"Elle s'est beaucoup dégradée . 1 - Réfléchir au vote obligatoire (pas de sanction, mais accès privilégié à certains services pour ceux qui votent) 2 - Revoir les modalités du vote : via internet, pas uniquement sur un week-end . 3 - Promouvoir le civisme",Aux élus +En les écoutant et les informant !!!,Par des personnes de mon niveau social +"La participation est extrêmement faible dans un pays si volontaire pour parler de politique. Le désabusement est pour moi le principal motif d'abstention. Pour le contrer : prise en compte du vote blanc, classement des candidats plutôt qu'élection d'un nom unique (comme proposé dans le dernier paragraphe), engagement des citoyens dans les prises de décisions (locale ou à plus grande échelle, via des commissions participatives accouchant du local), introduction du tirage au sort.","La représentation en elle-même pose un problème dans le concept de la démocratie. Mais soit, il est nécessaire dans certaines instances de se faire représenter : je ne sais pas si j'accorde plus de confiance à un individu lambda (tirage au sort) qu'à un élu à carrière politique et donc avec des conflits d’intérêt évident." +"Le faible taux de participation est alarmant et témoigne de la déception des citoyens. Les candidats doivent réussir à créer un enthousiasme largement partagé et ensuite tenir le cap avec fermeté et empathie. On a trop négligé la classe moyenne, on a trop longtemps pensé qu'on pouvait lui faire porter l'effort sans contrepartie. Elle n'est pas loin de se jeter dans les bras du pire par amertume.","Aux élus, même s'ils sont imparfaits et manquent du courage nécessaire pour faire accepter les réformes indispensables depuis des décennies. Les syndicats sont englués dans leurs luttes partisanes et pour la plupart s'opposent par principe à tout changement au lieu de défendre leurs affiliés de façon pragmatique. Comment leur faire confiance ? À eux d'évoluer pour devenir des partenaires exigeants mais réalistes." +La participation est de plus en plus faible. Il faut donc rendre le vote obligatoire et comptabiliser le vote blanc.,Je fais confiance au peuple et non aux élus car ces derniers ne représentent pas tout le monde +Vote obligatoire,Les associations qui s'occupent de ceux qui souffrent +"Seule un meilleur enseignement de l'éducation civique est susceptible, à terme, d'y parvenir.","Je fais confiance exclusivement aux élus du suffrage universel, quelque soit l'élection." +Voter pour quelqu'un qui sera libre de choix pour 5 ans sans devoir a consulter les citoyens me semble obsolète. On doit pouvoir donner notre avis en permanence et c'est possible aujourd'hui avec le numérique.,"je n'ai plus confiance, j'en suis affligé" +Les citoyens ne participent pas assez. Faire du vote un devoir et non plus un droit pourrait être envisageable. Mais le vote blanc doit être accepté comme un vote ordinaire. La population ne s'y retrouve plus en n'ayant le choix qu'entre dix personnes qu'elles n'ont elles-mêmes pas choisies. La relation votants-candidats à l'élection doit être améliorée.,"Je fais le plus confiance dans les différentes ONG et associations à qui je fais un don pour me représenter. A l'inverse des politiques qui peuvent dire et faire autres choses (oh non du : ""oui, mais c'est plus compliqué que cela""), celles-ci ont un cheval de bataille et ne se dispersent pas sur des thèmes qu'ils ne maîtrisent pas." +conditionner les aides sociales à la participation au vote,Le Maire pour sa proximité et la lisibilité immédiate des ses actions +"En supprimant les élections, et en faisant en sorte que les citoyens puissent tous être emmenés un jour à participer à la décision collective, à travers le tirage au sort - ce qui les poussera à plus s'intéresser à la Politique","moi, ou une assemblée tirée au sort (seul moyen pour qu'elle soit représentative)" +Rendre le vote obligatoire pour les 18-85 ans sauf avis médical contraire. Etablir une pénalité de de 30 - 40€ pour le non-respect de ce Devoir électoral. Soumettre cette proposition à un référendum.,"Les élus municipaux, départementaux et régionaux" +"les déclarations d'impôt en ligne sont déjà obligatoires, alors pourquoi pas les contributions citoyennes pour diverses décisions, au moins une fois par an",député maire pour leur accessibilité et leur présence in situ +Surtout pas d'obligation de vote. Les gens iront voter quand ils auront une chance que leurs candidats soient élus (proportionnelle !),"Je me fais confiance à moi-même, je suis représentant syndical. Je n'ai aucune confiance dans les élus, qu'ils soient maires, députés, ou autres. D'ailleurs, ce n'est jamais celui pour qui j'ai voté qui est élu, donc, comment ferais-je confiance à quelqu'un dont je ne partage pas les idées ? Vous l'aurez compris : la solution, c'est la proportionnelle intégrale, pour que moi aussi, je puisse être représenté par des élus... Et les référendums. Il faudrait aussi que les élus soient 'respectables' et dignes de confiance, c'est-à-dire qu'ils aient un comportement compatible avec leur mandat, ce qui n'est actuellement pas le cas de tous." +"Aujourd'hui, à mon humble avis, ne sentent pas que leur vote ait un impact sur la vie politique. On nous demande notre opinion une fois tous les 5 ans et ensuite c'est terminé. Le challenge est de montrer que nos aspirations sont prises en compte. C'est le travail des partis (bien qu'ils aient un peu perdu la partie), des syndicats, des associations, des maires.","Le conseil municipal est pour l'émanation la plus représentative des besoins, des ambitions, et des aspirations d'une société. Il y a ce lien de proximité qui crée pour les élus des devoirs et des responsabilités. Ce lien n'existe pas ni pour un député, ni pour les chefs de parti, ni bien sûr pour le président. Les syndicats et les associations, qui ont aussi une proximité avec les citoyens, devraient être plus sollicités." +En changeant les mentalité et la défiance envers nos politiciens,"plus personne , j ai perdu confiance en tout réprésentant de chaque échelon , une fois élue les personnes ne pensent qu'a leurs réelections et a marquer de leurs empreinte leurs passages cela s 'arrete la ." +Les électeurs ont les élus qu'ils méritent et réciproquement... Aux candidats d'enthousiasmer les foules...,"Le Maire, on le connait, il nous connaît, on sait à quoi il sert et il ne s'en met pas plein les poches." +Tout découle du manque de confiance. Donc cela va être long et difficile. La confiance s'est comme les muscles : on la gagne lentement et on la perd très vite,Je ne sais vraiment plus. +le vote blanc doit être pris en compte.,Un élu de proximité +"Par l'éducation, pas de vote obligatoire ni de prise en compte des votes blancs (pas représentatif). C'est par une bonne structure de représentation et une bonne information que l'on améliorera la participation. Le service national doit permettre d'améliorer le ""vivre ensemble"" et une prise de conscience de l'appartenance à la nation avec une envie de donner son avis. Lla structure de proximité doit aider à cette éducation.",Député : c'est un corps entre le maire et l'État. Il est accessible par l'électeur. +rendre le vote obligatoire,je fais confiance aux élus... parce qu'ils sont élus +"La voix des citoyens n’engendre souvent qu’une gigantesque cacophonie. La preuve avec le mouvement des « Gilets Jaunes » Je suis persuadée qu’il n’est rien de plus dangereux pour la démocratie que l’ochlocratie. Il existe une méthode déjà utilisée qui a fait ses preuve, élire des maires et des députés qui font très bien la synthèse des vœux des citoyens.","Ma députée, Marietta Karamanli" +Leur donner l'opportunité d'exprimer leurs préférences de manière différenciée pour leur montrer qu'on tient réellement compte de ce qu'ils pensent.,"Dans les citoyens. Dans ceux qui ne tirent pas profit financier ou idéologique de leur fonction. Dans ceux qui se mettent au service des autres et notamment des plus 'petits' avant de penser à eux, à leurs amis ou à ceux qui 'pèsent' le plus." +Vote à la proportionnel et reconnaissance du vote blanc,maire pour la proximité +SANCTION POUR LES NON VOTANTS SAUF EMPÊCHEMENT AMENDE PRÉLEVÉE SUR L’IMPÔT,NOS MAIRES LES SEULS A ÊTRE PROCHES DES CITOYENS ET MOTIVES PAR LEUR SEULE RÉÉLECTION +Trop faible car manque d’intérêt,Les associations qui correspondent à des orientations proches des miennes. Cependant elles manquent de pouvoir pour orienter les choix du pays Les élus ont un pouvoir réel mais leurs choix et décisions ne sont pas toujours transparents +"Elle est bien sûr nécessaire. Pour l' encourager il faut que les citoyens soient écoutés et entendus, si leur contribution est judicieuse, et donc conduise à des résultats concrets qu'ils peuvent constater","Député .Il a accès aux rouages locaux et étatiques, des contacts avec ses collègues, d'où des connaissances suffisantes pour agir, à condition qu'il s'en donne la peine ,ait des convictions." +"vote obligatoire,",pas de préférence +Prise en compte du vote blanc : voir réponse précédente. Chaque député doit rendre des comptes annuels et en fin de mandat de son activité dans une réunion publique.,"Députés et gouvernement : trop soumis aux lobbys Justice : trop lente pour être efficace. Syndicats: bonnes analyses et mauvaises solutions Maire: oui, mais pas tous , aussi soumis à des pressions du gouvernement et des lobbys." +Désintéressement à la politique,Théoriquement les élus nous sommes en démocratie +"Elle est trop faible, à cause d'un sentiment d'inutilité. Il faudrait des politiques moins dogmatiques et technocratiques, plus protectrices des citoyens.",Les représentants élus et les corps intermédiaires. +"les gens ne votent pas parce qu'au final, on se rend compte que ceux qui arrivent au pouvoir croient qu'ils ont raison et qu'ils ont été portés par leurs idées. En l’occurrence, sans savoir s'ils ont raison ou non, la proportion de population qui a porté réellement la REM représente 22% du pays. Si on veut que les gens votent, il faut qu'ils soient représentés même s'ils sont peu nombreux.",les associations +Rendre le droit de vote obligatoire,Actuellement personne car chaque partie a été décevant +Je trouve que c'est une bonne chose. Peut être en le démontrant que leur vote peut changer les choses,"Ma confiance se porte vers des élus qui vivent mon quotidien, avec un salaire plus proche du SMIC." +En obligeant le vote,"Le Député ,proche de la vie des citoyens." +avoir de vrai débat pendant les élections,moi même.... +"Vote obligatoire : amende en cas de non-participation injustifiée, possibilité de vote à distance (internet par exemple avec mot de passe comme pour cette consultation) ; peut-être aussi changer de jour ?",députés +"trop d'abstention, cela signifie que les personnes ne sentent plus concernées et donc quelque part n'appartiennent plus vraiment à la communauté. Je pense que voter est un droit mais surtout un devoir. Donc chaque citoyen devrait être obligé de voter. Ce qui induit la reconnaissance du vote blanc",le maire et le député car ils sont les élus de proximité et les mieux à même de faire remonter les problématiques du terrain +"C'est indispensable, grâce à nos outils type smart phone, il est facile de communiquer sur un projet pour ensuite le soumettre au vote. C’est simple, rapide, peu couteux et efficace.","Les citoyens, le potentiel de corruption est considérablement réduit" +Le vote obligatoire,"Personne, peut d’organisations défendent les personnes qui travaillent, paient des impot et qui n’ont pas le temps d’aller manifester pour un oui ou un non" +"Le vote doit rester libre. Quand le nombre d’abstention devient trop important, c’est un message fort.",Je ne fais confiance à personne. +"Les promesses des campagnes électorales doivent être tenues, sinon l'impression qu'il est inutile de voter s'empare des citoyens.",Je suis déçue par tous les organes représentatifs. +"Personnellement, j'ai fait l'expérience suivante : fatiguée de ""râler"" contre le conseil syndical de l’immeuble où j'habite, j'ai décidé d'y participer ! Cela m'a permis de voir les problèmes, les difficultés, les contraintes et la raison des solutions choisies. l'information dont nous sommes submergés, ne nous parvient qu'à travers le filtre d'organismes partisans (en + ou en -) Dans toute association, il y a un secrétaire chargé de rendre compte des débats et des décisions. Pourquoi pas dans les instances administratives et gouvernementales?","Difficile de faire confiance à des personnes qui , plutôt que d'être à l'écoute des électeurs proposent une ligne ""partisanne"" sans respect de l'umain et des différences" +obligation de voter ou bien amende.,le maire et le député +la participation est insuffisante les projets sont souvent démagogiques et sont en décalage avec les attentes des citoyens,le représentant syndical pour défendre les acquis sociaux +le vote devrait être obligatoire,aux élus car nous sommes en démocratie +Il faut mieux et plus les informer et surtout valoriser leur parole en la respectant ! Prendre en compte les laissers pour compte!!!,"Un homme politique qui garderait des fonctions d'homme du peuple et non pas ''d'élu au tout pouvoir''. Il faut rester proche de la vie réelle (en gardant son emploi par exemple) et à l'écoute des citoyens (temps de paroles, concertations, référendum... à l'aire numérique rien de plus simple à organiser !)" +Ceux qui ne votent pas devraient être taxés,"c'est bien le problème. En personne. Des organisations de quartier, de ville composées de personnes représentatives de la société (travailleur, retraité, étudiant, politique) devraient être créées et favorisées et avoir un pouvoir politique" +Instaurer le vote électronique (internet et mobile) !!!!,Députés et Présidents de la République : ils votent les lois et sont moins clientélistes que les Maires! +"Députés européens, Députés, Sénateurs, regroupement des maires dans les petites communes",le maire +Vie politique saine par sanctions des comportements frauduleux. Simplification de tous le système législatif; donc beaucoup moins de lois; des lois réellement applicables et appliquées. Des lois tonifiant les vies économique et sociale.,"Aux élus ayant entre eux une organisation permettant une communication apte à ce que les décisions soient le résultat d'une parfaite connaissance des problèmes internationaux, nationaux régionaux et locaux.. Echelle de prises de décisions selon vraie connaissance des problèmes." +"Commencer par demander aux citoyens pourquoi ils ne vont plus voter. Ensuite, que les candidats respectent leur parole et leur programme. Enfin, cela relève de l'éducation et de l'instruction civique, dès les petites classes (mais sans endoctrinement par des professeurs au discours orienté)","Au maire d'une petite ville (dès que la taille de la ville est importante, le maire se comporte comme les politiques)" +En rendant le vote obligatoire,"Les élus, parce que leur rôle est cadré par les règles de la démocratie" +Rendre le vote obligatoire comme en Belgique,Le président de la république +Rendre le vote obligatoire et comptabiliser les votes blancs.,Mes élus locaux : ce sont les plus proches de mes préoccupations. +En parlant leur langage et en évoquant le plus simplement et efficacement ce qui les touche vraiment sans phrases éloquente.,Au Maire parce qu il une figure connue de tout le microcosme. +"La participation est faible car les citoyens ont peu de crédit pour la classe politique mais aussi parce qu'aller mettre un bulletin blanc dans l'urne ou aller à la pêche, ça donne exactement le même résultat.",Les élus locaux surtout s'ils ne sont pas politisés +Reconnaître le vote blanc ou les non votants,Ce qui représente la société c'est la population globale +"il faut redonner confiance au système, il faut des réformes qui montrent que ça change","en personne, nous n'avons plus confiance dans les politiques" +rendre le vote obligatoire,les élus +reconnaitre les votes blancs ou nuls rendre le vote obligatoire,le maire encore qu'il ne soit pas toujours formé +Vote obligatoire; tenir compte des votes blancs.,"Maire et son conseil municipal, parce qu'ils sont plus proches des citoyens et partagent souvent les mêmes soucis, surtout dans les villes de moyenne et petite taille." +Reconnaitre et prendre en compte le vote blanc,Personne +"Le vote par procuration sans aller à la Gendarmerie , devrait se faire en mairie même sans motif. Election un autre jour que le dimanche.","le député, ensuite le maire c'est celui que j'ai élu qui est le plus proche" +Vote obligatoire,"Mon député, issue du vote représentant son territoire." +"La participation n'est pas assez importante. Pour les inciter à voter, il faudrait que le vote blanc soit pris en compte (une majorité de vote blanc devrait rendre caduque une élection), le vote blanc devrait modérer le programme de l'élu et un nouveau programme devrait donc être réalisé. Enfin, il faudrait que le choix des électeurs soit respecter (cf 2005) et qu'on se gargarise pas d'être élu avec la majorité quand une grande partie des voies sont juste pour contrer l’adversaire et que le vote blanc n'est pas compté)",J'ai confiance en mon maire car il est plus à même de connaitre les contraintes locales et donc de faire remonter les difficultés rencontrés par une population donnée +"Inspirons de nos voisins belges, évitons de prendre les citoyens comme des délivreurs de ""bon pour un mandat""! Je suis stupéfaite à 67 ans, de constater que les périodes électorales aujourd'hui ressemblent encore à celles qui m'ont permis de voter pour la 1ère fois. 45 ans ont passé et la vie a complètement changé, mais les élections et les campagnes restent les mêmes qu'en 1970!!!!!","en ceux pour qui j'ai voté, et aux corps intermédiaires dans les différents domaines. IL est indispensable d'avoir, aussi les représentants de nos idées, nos intérêts. Mais il est nécessaire d'avoir un collectif qui soit porte-parole. Je suis opposée aux référendums qui sont des outils risqués pour deux raisons essentielles : - ils portent le risque de poser une question fermée (oui/non) à laquelle beaucoup répondront uniquement au filtre de leur colère contre un gouvernement et qui peuvent nous entraîner vers le marasme - le tempérament français n'est pas le tempérament suisse, et nous n'avons pas du tout le même mode de fonctionnement et respect des institutions" +"rendre le vote obligatoire, ils ne pourront plus se plaindre ensuite!",Le gouvernement +"Le droit de vote est fondamental dans une démocratie ; mais les modifications des lois électorales (simultanéité des élections présidentielle et législative) donnent trop de pouvoir au Président de la République, ce qui cotribue, a mon avis, au désintéressement des citoyens pour les élections.","1) les Maires 2) j'aurai aimé citer les Députés, mais ils sont, en général, trop porteurs d'idées partisanes et ne sont pas suffisamment représentatifs de la population qu'ils représentent pourtant." +"Les participations de type réferendum doivent être multipliées, la communication augmentée. Le peuple par habitude s'impliquera dans les débats et décisions politiques.",Par le peuple +"- comptabiliser le vote blanc. - changer la manière de communiquer, soyez pragmatiques et francs. Le baratin ça ne prend plus.",aux votes et aux referundums. La république en marche est une première organisation politique alliant idées de gauche et de droite... Cela aurait dû rassembler enfin les Français de droite et gauche. Cela n'a pas été le cas. +en respectant la proportionnel et donc notre choix,personne +Faire campagne de com sur les bienfaits de la démocratie Regrouper certaines élections et étudier le vote électronique,Le Maire personnalité la plus proche des citoyens et des services locaux santé éducation.. Sécurité... Niveau de vie +Les enjeux ne sont pas toujours très clairement exposés et sont parfois difficile à appréhender. Plus de pédagogie pourrait inciter les citoyens à plus participer,Nous même le peuple et les syndicats. En second lieu les députés. +"Vote obligatoire, sur Internet",Ma famille +Les citoyens se désintéressent de plus en plus de la politique. L'école devrait offrir des cours d'instruction civique pour former les futurs électeurs. D'autre part instaurer le vote obligatoire. Ne pas oublier que des milliers de Français sont morts pour notre liberté. A rappeler régulièrement. Les Français ont la mémoire courte.,Le maire et le député car ils sont plus proche de nos préoccupations quotidiennes et connaissent mieux notre environnement. +C'est triste L'origine est dans l'abandon par l'éducation nationale de la formation de nos enfants à la citoyenneté. Y a-t-il encore une morale par jour écrite au tableau noir (ou blanc!) et dans les collèges parle-t-on des DEVOIRS du citoyen ? pas que des droits !,"A ""certains"" élus politiques, ceux qui n'agissent pas exclusivement dans le seul but d'être réelus !" +carte électorale et vote obligatoire plutot que gilet jaune obligatoire !,Le maire. C'est l'échelon le plus proche des habitants qui vit les difficultés quotidiennes de ses concitoyens +confert mes propositions pour éduquer des citoyens et pas des consommateurs,aux ONG +Participation insuffisante. Obligation de voter.,"Tous les élus, la Démocratie ne pouvant fonctionner que par délégation" +"Ne pas limiter le vote aux weekends, instaurer un temps légal sur le temps de travail. Proposer une alternative numérique. Organiser le transport des personnes isolées",Aux personnes qui connaissent la réalité des citoyens et qui acceptent de rendre compte de leurs engagements +J’en pense qu il faut le faire concrètement dans tous les domaines au lieu d’en débattre,"En moi, jusque là j’ai réussi que comme ça . Pourquoi? Parce que nous sommes ni entendus ni compris ni informés donc on peut compter que sur nous mêmes" +"elle est insufisante, elle provoque de grandes frustations et incite à des réactions anti democratiques. D'où la necessité de mettre en place le vote obligatoire et de prendre en compte le vote blanc , dans les résultats électoraux. Et tanpis s'il deviens le plus grand parti de France. Cela évitera aux élus les soirs d'élection, de mettre sous le tapis tous les citoyens anciennement abstentioniste, et de repartir de plus belle dans les promesses non tenues etc etc...",Elus territoriaux +"Compter les votes blancs, nuls où abstention . Re voter tant qu'il n'y a pas de majorité. ET ENSUITE FAIRE CE QUI EST MAJORITAIRE.",Le maire +Les engagements non tenus découragent le vote ultérieur. Mons d'élus avec des compte-rendus aux électeurs en cours de mandat,"Difficile à dire, tant les élus oublient les promesses qu'ils ont faites" +"Je pense que la déception peut venir à bout de n'importe quel citoyen assidu à ses devoirs et non seulement à ses droits. Si vous finissez par penser que votre voix (la blanche notamment) n'a pas de poids, ne sera pas prise en compte et que quel que soit le vote que vous puissiez avoir il ne fera pas de différence, que les choses ne changent pas ou ne changeront pas, arrêter d'aller vote, ne pas voter est une tentation forte. Selon moi plusieurs choses à faire: La notion de citoyen et de citoyenneté commence à l'école: Qu'est-ce qu'un citoyen ? Qu'est-ce qu'un Etat ? L'Etat représente le peuple et ce peuple à une responsabilité vis-à-vis des décisions qui sont prises car il en est responsable à travers ses choix. Ensuite revoir la question des élus: Les élus ne doivent pas être des gens qui font de la politique leur profession. Les élus sont des gens qui vivent comme les autres, qui sont liés fortement à des territoires précis et qui unissent leur analyse du terrain pour prendre des décisions. Comment les gens peuvent-ils avoir confiance si la classe politique est une entreprise en soit dans laquelle les gens gravissent les échelons sans jamais être passés par autre chose ? Il faut que les gens retrouvent la confiance et, en cela, le grand débat est une bonne idée. Toute la question est de savoir ce que vous allez en faire et comment ou si vous allez vous approprier les idées qui vous sont remontées. Ce débat c'est en substance: "" Je peux m'exprimer en tant que citoyen, ma voix compte, pas seulement mon bulletin, nous pouvons être ensemble pour prendre des décisions qui me concerne et nous concernent tous."" La confiance des votants c'est comme une vie amoureuse: si vous passez votre vie à vous faire plaquer, vous allez finir par ne plus croire, ne plus vouloir, ne plus avoir l'énergie d'essayer autre chose. Ce grand débat est à double tranchant: il faut à la fois faire quelque chose de significatif, c'est important, nécessaire et urgent, et à la fois si vous cette tentative échoue ou est mal gérée vous allez nous faire tomber encore plus bas qu'avant dans la déception. Il faut amener les gens à réaliser qu'ils sont partie prenante de leur pays et de ses décisions et que leurs opinions ont réellement une voix, un sens, et qu'ils doivent la faire entendre par les moyens démocratiques mis à leur disposition. Redonner la confiance et amener les gens à se responsabiliser est peut-être la plus dure des choses à faire...",Le/la Maire-sse. Car c'est la personne qui connaît le mieux le territoire où je vis et ses problèmes. C'est même un personne qui me connaît personnellement. (Petite commune) +Elle est catastrophique. C'est le signe que les citoyens ont perdu confiance en leurs politiques ou ne comprennent plus à quoi cela sert. Il faut donc que les élus soient irréprochables et que le rôle des élus soit plus clairement identifié et expliqué.,"Il est difficile de répondre à cette question car les compétences sont partagées entre les élus. Je dirai cependant que pour un sujet local, le maire et les conseillers départementaux me représentent, pour un sujet plus national c'est le député et au niveau international c'est le président de la République." +"DEBAT/ - Séparer dans le temps les élections législatives des élections présidentielles - Une constatation : De moins en moins de personnes vont voter et les personnes qui ne votent pas sont celles qui se plaignent le plus. - Séparer dans le temps les élections législatives des élections présidentielles - La Citoyenneté passe par l’évolution du mode de scrutin, proportionnelle pour que les citoyens se sentent mieux représentés - La proportionnelle, attention, ça peut devenir ingouvernable - Le vote obligatoire avec possibilité de justifier son absence de vote - Un élu ne devrait pas cumuler plus de 2 mandats consécutifs. - Rendre le vote obligatoire, le vote n’est pas un droit mais un devoir pour chaque citoyen dans une démocratie. - Proportionnelle = 4° république = Non - J’ai vu sur des contributions des gens proposer de réduire à 3 ans le mandat présidentiel : SURTOUT PAS ! c’est bien trop court pour appliquer des projets et ça ne ferait que changer de gouvernement pour rien. - Le vote doit devenir obligatoire, tout en permettant le vote blanc. Le but étant de faire face au désintéressement des français autour de la politique nationale, mais surtout locale. Le rendre obligatoire. - Rendre le vote obligatoire - Rendre obligatoire le vote aux élections, sauf cas de force majeure. Participer à la vie publique et au bon fonctionnement de notre démocratie est un droit, mais est aussi un devoir. - Proportionnelle oui mais pas intégrale. Attention 4° république - Pour le vote, c’est le WE Pourquoi ne pas le mettre en semaine et le compter en temps de Travail. - Rendre le vote obligatoire, le vote n’est pas un droit mais un devoir pour chaque citoyen dans une démocratie. - Le vote doit devenir obligatoire, tout en permettant le vote blanc. Le but étant de faire face au désintéressement des français autour de la politique nationale, mais surtout locale. Le rendre obligatoire.","Maire, députés" +Rendre le vote obligatoire avec une durée du vote plus long qu'un jour (avec un jour de semaine exemple le lundi). Possibilité du vote par internet dont les postes seraient en mairie ou en préfecture,"Moi car quand nous faisons confiance pour se faire représenter, il faut un contre-pouvoir et un contrôle. Car bien souvent le mandataire du pouvoir donné prend une totale liberté face à nos souhaits premiers." +ceux qui ne vont pas voter n'ont pas le droit de critiquer ultérieurement mettre le jour de vote en semaine et non le we,"je fais confiance aux élus surtout pour rester dans la loi, même si je n'ai pas voter pour eux" +"Je pense que c'est une bonne chose, il faut redonner confiance aux Français, les responsabiliser par rapport à l'avenir de leur pays, chaque citoyen peut apprendre d'un autre, il n'y a rien de mal à cela, bien au contraire.","Personne, car personne ne peut mesurer l’intégralité des problèmes de chaque individu." +"Dommage qu'une grande partie des français ne se sente pas concernée par les élections ... méconnaissance, dépit et défiance de la classe politique, perte du sens civique, ... Comment rendre obligatoire le vote ... ? ...","Maire, député" +"Elle est beaucoup trop faible, pour partir à cause d'un manque de confiance dans nos élus. Ceux qui ne votent pas sont ceux qui manifestent. Peut être si sont comptabilisés les votes blancs J'ai un fort doute.",Le MAIRE il est l'élu le plus proche et le plus accessible mais malheureusement pas écouté par les élus des étages supérieurs. +"Rendre le vote obligatoire n'est pas en soit une bonne chose, aprés tout libre à chacun de participer à la vie du pays au pas. le problème n'est pas à mon sens la participation en tant que telle, mais la motivation des citoyens à participer qui s’effrite au fil du temps vu la capacité des élus de haut rang a comprendre et résoudre les problèmes actules.",en moi même car je sais ce que je veux et l'Homme est fait de telle manière que malheureusement il y aura toujours un moment ou les idées seront détournées. +Rendre le vote obligatoire,Le maire parce qu'il connait son territoire et ses administrés +"Pour que les citoyens participent davantage, il faut qu'ils voient que leur vote a un effet, tout simplement. Tant quelle vote donne le sentiment d'être parfois sans effet, parfois trahi, il y aura de l'abstention. Il faut arrêter de croire que les promesses n'engagent que ceux y croient.","Uniquement en quelqu'un que je connaîtrais personnellement. Donc quasiment personne. Mais pour faire fonctionner la démocratie, et en espérant avoir tout de même des moyens directs de décision à côté de la représentation, je dirais : une personne élue ou un groupe de personnes tirées au sort." +rendre le vote obligatoire,le député. Il est le lien entre une circonscription (un morceau du pays pas trop grand mais pas trop petit) et le pouvoir national +"que leur vote soit respecté et pas manipulé entendre que lorsque l'on vote pour une personne, on n'adhère pas à 100% à son programme => nécessité de toujours être à l'écoute des vrais besoins de la société et des citoyens","dans le système actuel, PERSONNE" +trops faible mais la faute a nos représentants qui ne savent pas nos motiver,les députés et Elus régionaux et pour finir aux maires +"Rendre le vote obligatoire et en semaine,","Le maire de mon village, il est au plus près de la réalité de la vie rurale, mais malheureusement petit village = maire très peu entendu." +"Le manque de participation reléve de deux problèmes : * Des candidats professionnels de la politique trop éloignés des réalités. * Des citoyens trop éloignés du débat et des délibérations du quotidien : les Fake news prènent plus d'importance car pour avoir le niveau d'information et de culture suffisant, c'est un parcours semé d'embûches. C'est encore plus problématique pour les analphabètes et les illettrés",Difficile de se projeter sur un futur où les communes serait remplacées par les communautés de communes : Les Maire et ses conseillers sont sur le terrain et on les connait. +"Prévoir des référendums nationaux et locaux à l'initiative des collectivités, de l'état et des citoyens Supprimer les cumul de mandats et limiter leur nombre","Les élus locaux connaissent mieux les préoccupations des citoyens, sous réserve qu'ils ne deviennent pas des ""professionnels"" de la politique , notamment en limitant à deux le nombre de mandats et le nombre de postes dans les exécutifs" +Bien souvent les personnes qui critiquent le plus nos élus ne votent pas. Peut-être rendre le vote obligatoire.,Pour le moment j'ai encore confiance dans nos élus locaux (maire) et députés. +"Leur donner envie, tout simplement. Si on ne vote pas c'est parce qu'on n'a pas l'impression d'être représenté, que ce soit par l'individu ou par le programme. Compter le vote blanc et le vote nul. et les valoriser.","Personne. Et c'est bien le problème de tout notre système électoral. Avant de voter pour un individu, on devrait voter pour un programme ou des éléments de programme, PUIS, dans un second temps, les partis ou autres assimilés pourraient proposer quelqu'un pour mettre ces programmes ou ces éléments de programmes en oeuvre. D'ailleurs, on ne devrait voter que pour des idées et des éléments de programme et pas forcément TOUT le programme d'un individu ou parti. Il y a du bon et du moins bon souvent dans plusieurs programmes différents." +Vote obligatoire,La mairie car elle reste joignable contrairement au député qui une fois élu est loin du terrain. +vote obligatoire,mon maire: proche de moi et de mon cadre de vie +Voter devrait être obligatoire. Nous avons la chance de pouvoir le faire. Il faut que le vote blanc soit un véritable vote.,"Le Maire à condition qu'il ne se fasse pas élire pour""faire de la politique"" mais pour le bien de sa commune et de ses administrés." +"Trop peu de personnes vote, les gens ne croient plus en l'avenir, il faut redonner de l'espoir, du travail, quelques avantages à tous (et pas seulement aux mêmes).","personne, je ne fais pas forcément confiance aux maires qui favorisent trop souvent leur famille ou leurs amis." +Le vote devrait être obligatoire (au moins pour toutes les elections),"Les ONG, elles n'ont pas de but lucratif, ni d'echeances électorales et elles ne recherchent pas le pouvoir." +20 euros de frais si non participation.,agglomération +"punir sévèrement les fraudeurs politique pour que les citoyens reprennent confiance aux hommes politiques, refaire l'éducation civique dans tous les systèmes éducatifs","au personnes issus de la société, professionnels" +"Rendre le vote obligatoire, et mettre des amendes en cas de non vote ! A la seule condition que le vote blanc existe pour laisser une opportunité !","Par les associations de consommateurs, ou association tout court... Parce qu'ils sont dans une réalité de vie que nos dirigeants ont bien souvent oubliés !" +Les intéresser. On est noyer sous des informations vrai et fausse par les médias.,En personne car personne ne prend en compte qui nous sommes tellement et les difficultés que nous avons. +"Pour accéder à certains emplois, es employeurs devraient demander la carte d'électeur pour vérifier l'intérêt des personnes à la vie du pays.",Au député et au maire +Rendre le vote obligatoire et en reconnaissant le vote blanc,"Les élus politiques, syndicaux, associatifs" +Inciter les citoyens à exprimer leur sensibilité sans être récupéré,Représentation syndicale association +Comptabiliser le vote blanc et valider un élu si + de 50% des inscrits ou votes valides. Il est choquant d'être élu avec 20% des électeurs,Personne puisque politique = marketting sans vision +rendre le vote obligatoire,les élus que j'ai choisi +"Il faut faire comme en Belgique, rendre le vote obligatoire mais également faire beaucoup de pédagogie civique et républicaine dès l'école.","Par le Maire qui est le plus facilement joignable et celui qui a le plus d'écoute. Le Député possède un rôle important surtout quand il est Député-Maire. Par contre, sa seule appartenance au rôle de Député l'éloigne de ces électeurs pour le rapprocher des propositions de son partie politique. Encore faut-il que le Député participe aux débats publiques et aux votes, en toute indépendance." +"Si les citoyens n'ont plus confiance dans les institutions, il faut conquérir cette confiance par transparence et hônneteté.",Aucun élu qui brigue un autre mandat +"la très faible participation montre une absence de sensibilisation civique depuis la suppression de l'instruction civique dans les écoles. Les débats télévisés ne sont pas pédagogiques (tout le monde parle en même temps, chacun veut placer son argument sans écouter les autres...c'est à fuir) et les articles de presse sont de moins en moins lus! le relai des médias est de plus en plus mauvaise qualité. Sans parler des réseaux sociaux particulièrement outranciers. Donner de la visibilité au vote blanc qui a une signification. Surtout, ne pas rendre le vote obligatoire! restons dans un pays de liberté",Nos représentants élus démocratiquement car ils sont le reflet de la majorité au moment des élections. Ce serait dangereux d'être représenté par une minorité qui imposerait ses vues à la majorité. +Trop peu de participation ça devrait être un devoir des gens sont morts pour ça.,Président de la République +Vote blanc a prendre en compte et obligation de voter,"Le maire , peut-être parcequ'il est le plus proche de moi ?" +La participation est insuffisante. Supprimer le droit de vote après un certain nombre de non participation(nombre défini par une loi),"L'élu pour qui j'ai voté, parce-que je me retrouve dans ses idées et ses orientations." +Oui,Fnsf +"Si les élus étaient exemplaires, les citoyens retrouveraient confiance et iraient aux urnes!",En personne! Des affaires sortent de tous côtés! +"s'engager, ce n'est pas comme un like sur facebook, faut avoir vraiment envie. Des gadgets ne servent à rien mais sont coûteux.",Personne. +"pédagogie dès l'école, puis campagnes de médias, vote par internet","Nous devrions avoir confiance en tous nos élus. Mais il semble avec l'expérience que cela n'est plus le cas. Certes ils sont contrôlés des contre pouvoirs comme des organismes institutionnels ( mais les membres en sont nommés par le gouvernements et les élus), des syndicats ( mais le nombre des syndiqués est faible) , des médias ( mais le tri est difficile ente vraies et fausses nouvelles) , des ONG ou des associations ( mais elles défendent des intérêts souvent particulier). Ils sont aussi influencés par le lobbying ." +rendre le vote obligatoire à toutes les élections nationales,élus parlementaires: ils sont les véritables représentants des citoyens +vote obligatoire,"Nos élus au suffrage universel : le président de la république, les députés." +"Pour cela il faut qu'il y ait matière à débattre. le spectre de l'ex Front National a fait élire Macron au pouvoir et seulement cela ! donc pour que les gens aillent voter, il faut que cela en vaille la chandelle, si c'est pour choisir entre la peste et le choléra, A quoi bon ? Pourtant voter est un devoir qu'en tant que femme je ne veux pas rater, si ce n'est pour toutes les femmes qui sont mortes pour l'obtenir !","Pas grand monde ! Sans doute le maire de mon village car je le connais. La société des élus, qu'ils soient régionaux ou nationaux, le monde des syndicat, appartiennent à des personnes qui sont déconnectés des problèmes de la vie courante, avec leurs codes et leur clientélisme. Donc comment leur faire confiance ?" +Nous n'entendons parler de nos conseillers généraux et de nos conseillers régionaux qu'au moment des élections et après plus rien pendant 6 ans. il est normal que la participation soit nulle à une élection d'une personne inexistante sur le terrain. Ou pour une institution qui communique pas en direct avec les administrés.,"Le maire, le député, les représentants élus" +main mise des partis sur les candidatures,député +Nécessaire Favoriser l'enseignement des institutions et au fonctionnement de l'état au différents niveaux de la scolarité.,Pas grand monde... +Elle me va,aux deputes car ils sont elus +C'est une idée judicieuse et primordiale d'impliquer le citoyen. Il faudrait mettre en place des possibilités pour le citoyen de participer a chaque élection pour entendre la voix des Français et défendre les intérêts du peuple.,De simples citoyens car ils ont réellement le sens des réalités et ne vivent pas dans la démesure. Ils représentent véritablement le peuple y compris les personnes en difficultés trop souvent oubliées. +l'abstention est un phénomène anormal. Donc rendons le vote obligatoire,"Le maire est le plus proche, mais sauf ceux des grandes villes, ils ont peu de pouvoir en dehors de la commune." +"La non participation est inacceptable. Bon, sans tabou ni arrière pensée, une partie des citoyens, (génération"" tout leur est dû"") habitués au confort de l'assistance presque permanente dans tous les domaines, ne se déplacent plus pour participer à la vie collective, donner leur avis en votant, sans se rendre compte des conséquences : ne pas se sentir représenté alors qu'ils ne se sont pas exprimés.","Le maire, les députés pour créer la lois, les sénateurs pour les vérifier, le président de la république pour décider et nous représenter et son équipe de ministres pour gérer l’exécution. Le reste des échelons se discute. C'est sans doute imparfait, mais c'est le moins mauvais des systèmes. Souvenons nous des péripéties, cruelles souvent, depuis la révolution pour en arriver à un système à peu près stable. Et si une partie du problème était les français eux même ?" +L'inscription sur la liste électorale est volontaire et non automatique à la majorité. Le vote est obligatoire (amende en cas de non participation). Radiation en cas de non participation à deux scrutins consécutifs (je ne parle pas des deux tours),élus +"Rendre le vote obligatoire, il faut des politiques intègres et irréprochable, peut-être faire disparaitre l'immunité parlementaire.",Associations et MAIRES +le rendre obligatoire,"a mon député, il est proche des gens, il connait nos vies et nos problèmes ,c'est un homme profondément humain et honnête" +Rendre le vote obligatoire sous peine d'amende,En personne +"Une faible participation aux élection est contraire à la démocratie. Il faut motiver les électeurs en leur assurant que leur opinion sera prise en compte;il faudra certainement rendre le vote obligatoire et officialiser le ""vote blanc""","La confiance est entamée; la corruption et les ""affaires"" doivent être traitées avec plus de sévérité; un politicien ne doit plus être élu s'il a été condamné par la justice; Les hommes politiques doivent être irréprochables et chaque euro dépensé doit être justifié et visible sur internet" +lamentable !!!! il faut rendre obligatoire le vote en sanctionnant,"le président de la République c'est le chef que nous avons élu sur un programme et qui après de nombreux débats nous a bien explique sa vision , son projet auquel la majorité adhère pour les points les plus importants." +"La participation des citoyens aux éléctions est une catastrophe et je trouve que c'est un grave échec pour notre démocratie. Je pense qu'il faut que les politiques changent d'attitude, le fait d'être élu est pour moi avant tout une responsabilité, les citoyens doivent se rendre compte de ce que c'est que d'assumer une responsablité aussi petite soit-elle. J'ai écrit un document s'appellant la refondation de l'encadrement que j'ai envoyé ( entre autres ) au Président de la république ( accusé de réception de l'Elysée le 31 mai 2018 )et au Président du Medef : aucun des deux ne m'a répondu. Je crois que je que j'ai écrit s'adresse aussi aux politiques. Merci à Monsieur Alain Rousset de m'avoir répondu.",Aux institutions de notre constitution aux politiques beaucoup moins +Le taux d'abstention est trop élevé : compter le vote blanc. Approfondir la moralisation de la vie publique à tous les niveaux. Tirage au sort pour participation et contrôle de la part des citoyens au moins une fois dans leur vie (tâches simples).,Les maires. Ce sont les plus engagés sur le terrain. +"Le vote est un droit pour les Hommes qui a été parfois long et difficile à avoir. Pour moi, le vote devrait être obligatoire. C'est la responsabilité de tous, même pour s’abstenir ou voter blanc, on doit participer car on profite quand même de ce que les institutions mettent en place.","A nos élus de proximité car proche des préoccupations des territoires, au président de la république pour nous représenter dans le monde." +"Les citoyens participent de moins en moins aux élections, la faute incombe malheureusement et souvent aux hommes politiques qui ne sont pas toujours fiables, sérieux et irréprochables. Les citoyens ont leur part de responsabilité eux aussi ne prennent pas au sérieux le droit de vote acquis par les luttes de nos ancêtres. Ceux qui ne se déplacent pas pour voter n'ont pas à critiquer les élus en place; Il est nécessaire d'inciter les gens à retourner voter.","Les personnes de confiance sont de plus en plus rares, les hommes politiques de moins en moins fiables quelque soit leur bord politique. Je fais confiance souvent par défaut à celui qui semble le moins corrompu." +Vote obligatoire et impôt sur le revenu pour tous,A moi même faute de mieux. Le maire a un role important pour moi +chaque citoyen devrait payer un impôt sur le revenu même s'il est symbolique avec obligation d'aller voter mais il faut que le vote blanc dans ce cas soit comptabilisé,député +vote obligatoire,les élus +élections de mi-mandat pour les (100) députés élus à la proportionnelle. Cela permet une respiration démocratique et une sanction de la politique du gouvernement et de l'assemblée nationale.,les députés et les maires élus par le peuple. +"Rendre le vote obligatoire, reconnaitre le vote blanc.","Le parlement. Nous devrions avoir un régime parlementaire et non pas une monarchie présidentielle. Il me parait totalement anormal que le président rende compte après coup des décisions qu'il a prises : par exemple Mr Sarkozy a décidé tout seul d'aller tuer son copain Kadafi impliquant ainsi le désastre humain de la Lybie que l'on connait aujourd'hui, c'est aussi Mr Sarkozy tout seul qui a décidé que Mayotte devienne département Français ( au mépris de l'ONU qui ne reconnait pas la souveraineté de la France sur ce territoire), impliquant ainsi les drames humains ente les autres îles des Comores et Mayotte. Plus récemment, c'est Mr Macron tout seul qui a décidé de continuer la guerre au Mali. Je suis donc pour un régime parlementaire comme en Angleterre, en Allemagne. Nous devrions voter uniquement pour une assemblée de députés représentante de l'ensemble des opinions donc à la proportionnelle. Ensuite le gouvernement serait mis en place suite à l'élection d'un premier ministre par les députés. Bien sur , pas de Sénat." +Rendre le vote obligatoire pour les élections présidentielles et législatives sinon attribuer une pénalité financière,"Les élus : le Président de la République, les députés,... car suffrage universel" +Chacun est libre,Maire +"Vote obligatoire, Plus de participation via internet","Les élus locaux, ils sont plus proches de nous et de notre quotidien" +Prise en compte des votes blancs dans toutes les élections (éventuellement rendre le vote obligatoire),Elus locaux +lier le vote obligatoire et la prise en compte du vote blanc vote par internet,les députés à condition d'instaurer plus de proportionnelle +Le vote obligatoire et la vote blanc pris en compte.,Maire :le plus proche et accessible +"Ne plus proposer de démocratie représentative : les électeurs en ont assez d'être trahis mandats après mandats. Pour les petites communes pourquoi pas des décisions en assemblées de citoyens, avec des responsables mandatés au coup par coup (par projet).",Je ne fais pas confiance à la démocratie représentative. +"Bien trop faible, surtout pour celles qui ne sont pas nationales (niveau européen et municipal)","aux élus locaux, maires, conseiller départemental et régional" +En organisant régulièrement des débats au niveau local sur des sujets intéressant fortement la collectivité ce qui sensibilisera les élus aux attentes des citoyens et aussi les citoyens aux difficultés qu'il y a à gérer une communauté.,Les maires car je les estime plus proches des préoccupations quotidiennes des citoyens. +"En cessant de faire une politique hors sol, technocrate, déshumanisée (stop au tout numérique sans plus aucun contact avec une aide ou un conseil par un personne humaine). Les élus des hautes sphères politiques vivent dans un monde privilégié avec des problèmes de nantis, sans aucune idée de la réalité des mal logés, des chômeurs, des mal payés, des immigrés, de tous ceux dont la survie dépend des associations caritatives, ou même simplement du quotidien de la plupart des gens, qu'ils n'ont jamais eu à côtoyer.","Le maire. On voit ce qu'il fait, il l'explique dans le journal municipal, il n'appartient pas forcément à un parti politique" +"En prenant en compte leurs décisions, et en leur permettant d'avoir une décision motivée. Aller voter pour un enfoiré qui se fout de notre gueule en nous manipulant via les médias ne présente aucun intérêt ! Nous avons atteint la limite de ce que le peuple français peut supporter en terme de guignols qui ne font des promesses que pour mieux s'asseoir dessus. Qu'elles ne soient pas réalisables ou qu'ils n'en aient rien à faire ne fait pas de différence !","Moi, parce que je suis honnête. Sérieusement, la 5ème République a été conçu par un homme intègre pour lui-même dans une période d'urgence. Elle a été progressivement récupérée par des hommes avides, quand ce ne sont pas de simples voyous, qi par paresse ou intérêt se sont éloigné du bien public. La promesse forte d'En Marche, qui n'a pas été respectée, a amené une réaction de rejet à la hauteur de l'espoir généré. Les meilleurs représentants restent néanmoins les maires qui, dans la plupart des communes, restent faciles à interpeler en cas de mécontentement (et faciles à féliciter, la plupart venant chercher des compliments comme un animal de compagnie les caresses)" +"Les citoyens participeront quand ils auront l'impression qu'ils ont un peu de pouvoir. Donc il faut supprimer tout les suffrages nominatifs à 2 tours, en particulier le suffrage présidentiel. Il faut que les élus rendent des comptes aux citoyens. Il faut qu'il y ait des chambres de citoyens partout où il y a des chambres d'élus, avec du pouvoir et pas seulement un rôle consultatif.","Pas grand monde... les syndicats (un peu), certaines associations citoyennes." +vote obligatoire,Partis politiques. C'est leur rôle +Vote obligatoire.,En aucun élu. Certains syndicats seulement. +Vote obligatoire soumis à amende.,Le maire +obligatoire,par un elu +"Comptabiliser les votes blancs et surtout restaurer la confiance en nos élus qui doivent être exemplaires , inventifs , à l'écoute , pragmatiques , efficaces et...humbles , car ils ne tiennent leur pouvoir que de la volonté du peuple . Etre élu ne saurait être un métier à vie … Voire rendre le vote obligatoire .","Le Maire , car c'est le plus proche de ses concitoyens et de la réalité du terrain , et qui doit pouvoir cumuler sa fonction avec celle de député ou sénateur afin de ne pas rompre le lien nécessaire entre territoire et nation ." +Rendre le vote obligatoire.,Le Maire. Proximité. +"C'est un choix personnel. Voter ne doit pas devenir obligatoire. Solutions : développer le vote en ligne, organiser des bureaux mobiles dans certains territoires ruraux ou en direction de certains établissements ( EHPAD, etc.. )",En principe le maire du fait de sa proximité locale. +"Je vote a chaque fois. 50% d abstention, mon vote compte double. Ne changez rien ;)",Le maire. Il est le plus proche. Et un peut faire une campagne utile pour le degager si ca va pas. +rendre les votes obligatoires,les maires qui sont au plus près du citoyen +Pas assez de votants mais apres les gens ralent ..leur montrer que la democratie est un joyau vs dictature,Celui designé par le suffrage universel +Plus de transparence. Tous ceux qui ont un passé frauduleux quel qu'il soit devrait définitivement être exclus.,"Je fais confiance aux travailleurs, aux gens de terrain et en aucun cas aux politiciens qui n'exercent aucun métiers . Seuls ce qui savent par leur travail réel et productif , peuvent émettre des solutions." +"Participation minable, signe d'une démocratie malade. Il faut que les candidats tiennent leurs promesses électorales et arrêtent de vendre ""du vent"". Puis travaillent sérieusement, assidument, sans penser à leur réélection. Prendre ensuite en compte le vote blanc, signe d'un choix politique pas convainquant.","Au Maire, proche des gens, au niveau de la commune. J'aimerais pouvoir faire confiance au député ou sénateur, mais il faudrait qu'ils sachent ce qu'est la ""vraie vie"" et hélas trop souvent ils suivent les ordres de leur chef (ou parti) en oubliant ceux qui les ont élus ! Il faudrait des parlementaires indépendants des partis (je rêve !) et que le parlement ait un réel pouvoir." +VOTE OBLIGATOIRE,"les parlementaires nous représentent, ainsi que nos conseillers régionaux et les syndicats devraient être mandatés par chaque groupe professionnel ou retraité" +Insuffisante . Ça passe par l’éducation beaucoup croient encore que les élus ont un pouvoir royal et qu’ils ne sont pas là pour les représenter . Que les élus appliquent réellement le programme pour lequel ils ont été élus et continuent d’écouter les doléances des citoyens une fois en poste pour que la confiance revienne entre citoyens élus .,Les élus locaux car ils sont plus proches de nous et connaissent mieux nos difficultés de chaque jour +contempler le vote obligatoire si l'assemblee nationale contient une portion de participatif citoyen,"dans le systeme actuel, les elus locaux a cause de leur proximite et de leur connaissance du terrain. mais en realite, ma representation dans la societe serait meilleure si le systeme me permettait de faire remonter mes idees et opinions. En d'autres termes, si les representants du peuple appliquaient en partie directement les decisions du peuple et non pas celles de leur programme politique (ou de son interpretation future). il faut un systeme participatif ou semi-participatif qui permette a la population de s'exprimer sur des sujets ou des lois societales. il faut un systeme decentraliser qui permette aux collectivites locales de decider de problemes locaux mais aussi societaux et commerciaux afin de favoriser l'experimentation et la origination d'idee." +"Moins d »affaires » élus non déconnectés des réalités , en tout cas pas de vote obligatoire comme dans les pays totalitaires","Les élus quels qu’ils soient mais à condition que leur programme d’election soit clair et honnête, bien sûr qu’il peut y avoir des changements de direction en cours de mandats en fonction du contexte mais c’est à ce moment là que la concertation est capitale pour que ce soit compris et établir la confiance; sous quelle forme voilà le problème, peut-être ce que propose la commission nationale du débat public afin de ne pas sombrer dans les lobbies, l’influence des réseaux sociaux, les rumeurs et autres théories du complot’ bref une animation en finesse mais à l’ecoute" +"Elle est certes trop faible, mais c'est avant tout aux politiques de donner l'envie de voter. Je ne pense pas qu'il faille obliger à voter, l'abstention peut être un acte politique délibéré qui envoie un message.","Le président de la République, élu au suffrage universel." +Imposer un vote obligatoire .,Les députés les maires les senateurs +En reconnaissant l'ensemble des suffrages exprimés par un système de vote proportionnel et en prenant en compte le vote blanc,associations à but non lucratif +Rendre le vote obligatoire,Personne +"trop faible . reconnaissance du vote blanc , et que les élus gouvernent dans l’intérêt des français , de tous les français , pas seulement pour leurs électeurs, et surtout qu'ils ne prennent pas les citoyens pour des imbéciles","au maire , proche des citoyens , et accessible" +"Rendre le vote obligatoire et reconnaitre en contre partie le vote blanc ou nul. Celui ci, s'il dépasse ensemble 50% des suffrages invalident l’élection et les personnes qui s'y sont présentés ne peuvent plus se représenter pour le suffrage suivant de cette élection.",Personne ne me représente. Je vote à chaque fois car le droit de vote a demandé beaucoup de sacrifices. Mais je vote à chaque fois blanc ou pour le moins pire. Ce que je n'appelle pas cela me représenter. +Un avoir fiscal aux votants,"Les conseillers municipaux, les députés" +que les politiques arrête les mensonge qu ils sortent le pays de la situation ou il en est qu ils commence par eux avant de donner des leçons et non de voir leur cariere et celle de leur copains,le maire car plus représentatif des citoyens le moins déconnecter de la vie réelle +"les gens participent plus ou peu car ras le bol des promesses non tenues et de hausses de taxes ,d impots et les elus qui augmentent leur indemnités (maires conseillers départementaux régionaux ,president des epci ou vice president ) arretez de parter toujours le gateau entre vous sur les impots des ouvriers",le maire car elu de proximite et elu par les habitants +"Le vote devrait être obligatoire et il faudrait prendre en considération le vote blanc, ce qui, à mon sens, empêcherait certains de se tourner vers les extrêmes.",Le maire. +Trop faible. Aux politiques de donner envie de voter avec de vrais programmes,"Député, représentants professionnels" +C'est en rendant le vote obligatoire.,Aux élus qui sont censés nous représenter au mieux mais sont-ils suffisamment près des gens pour voir leurs problèmes ? +Réaliser des referendums (à titre consultatifs) lors des élections,Les associations +"Trop peu mais ce n'est guère étonnant car c'est comme avec les syndicats où on bénéficie sans cotiser. Pour la plupart des citoyens, pas besoin de participer, on sort dans la rue et on exige des politiques et on obtient. On devrait faire plus de buzz dans les écoles et collèges car être un citoyen responsable cela s'acquiert tôt ou pas du tout. On devrait aussi appliquer la loi à la lettre pour que les citoyens comprennent comment marche la démocratie. En finir avec les exceptions qui consistent à ignorer, voire excuser, voire pardonner certains comportements quand ils sont sous couverts de protestations. Soit un comportement est légal, soit il ne n'est pas.","Personne car depuis trop longtemps les élus nous racontent des mensonges. Même le Président Macron que je soutiens et admire a lâché du lest face au GJ, encore un trou dans le déficit parce qu'une infime partie de la population est descendu gueuler dans la rue. Ce fut un jour de grande déception. On ne peut plus continuer comme cela. Nous avons des lois mais rien en place pour les faire respecter. Très décevant d'entendre M Castaner après plusieurs semaines de bordel déclarer que maintenant on allait dégager les ronds-points. Si ce n'était pas une occupation légale pourquoi ne pas les dégager dès le premier jour? C'est malheureusement symptomatique de la France! Ensuite le peuple gueule à l'injustice et on peut comprendre puisque on laisse faire un certain temps et puis ensuite on applique la loi. Ce n'est pas tolérable. On ne se sent pas représenté ni protégé. Dans ma ville la police municipale laisse tout le monde se garer n'importe où, les piétons marchent dans la rue car les voitures sont sur les trottoirs. Ceci n'est qu'un exemple mais c'est pour donner un échantillon de l'ampleur du problème. A quoi bon voter de nouvelles lois si on n'applique pas celles qui existent? Un autre exemple flagrant concerne la pollution et les efforts (on nous dit!) pour améliorer la situation : on laisse systématiquement les grévistes et autres mécontents brûler des pneus alors que c'est polluant mais on ne fait strictement rien. Sous la bannière d'une revendication absolument tout est permis alors comment avoir confiance quand on est simplement un citoyen respectueux des lois et de la démocratie et qu'on a cette injustice sous les yeux? Je n'ai plus confiance dans les institutions." +"Déployer en parallèle de la participation actuelle , le vote électronique. L'inscription aux listes électorales doit être obligatoire à 18 ans",personne car les politiques subissent trop de pressions de la part de la finance +prise en compte du vote blanc,plus personne +"La France doit rester un pays libre, ne pas obliger les personnes à voter.","Les élus européens, président de la république, les députés, les conseillers régionaux et départementaux, les maires car nous les avons élus au suffrage universel. Les syndicats que nous élisons également." +peu de gens votent. Il faut rendre les élections obligatoires sauf peine d'amendes lourdes.,le maire de ma commune +Qu'il y ait des décisions en accord avec l'issu des votes...,Aux francais +Création du référendum populaire 'a definir' par des sages............associé au vote obligatoire,Sénateurs il ont plus de temps pour analyser les lois parlementaires et une certaine sagesse moins de stratégies politicienne qui souvent discrédité le monde politique +Oui s il sont pas des extrêmes,Au gouvernement +"Prise en compte du vote blanc. Veiller à comprendre les causes de l'abstention. Chaque citoyen souhaite la prise en compte de ses contraintes et besoins, de ses efforts dans des conditions parfois très méconnues des élus, voire ignorées. L'abstentéisme résulte d'une crise profonde de la représentativité , qui perd souvent son sens démocratique..","Moi-même. Par compromis : des représentants proches du terrain, connaisseurs des conditions de vie de la majorité des français, dans leur diversité, et respectueux des habitants des territoires qu'ils administrent. Une grande ignorance des conditions de vie et des contraintes de la diversité des habitants du pays se traduit par des incompréhensions considérables, des prises de décisions dénuées de respect, et qui perdent de vue l'humain." +Les élus doivent rendre des comptes à leurs électeurs et avoir un comportement droit et exemplaire et être au service de leurs électeurs et non au service de leurs intérêts personnelles.,Le Maire de ma commune puis mon député +avoir des élus qui restent à l'écoute des citoyens,plus personne pour l'instant et surtout pas les élus (députés sénateurs) +"Le jour ou les medias arreterons de prendre les gens pour des idiots en leurs disant qui voter pour commencer, ensuite le jour ou un gouvernement fera ce qu il y a a faire, c'est a dire a etre pret a mettre la moitie de la France a la rue pour des motifs legitimes car les reformes a faire dans se pays sont tellement importante qu'il va falloir faire des malheureux, nottament les associations qui veulent aucunes reformes.","Le partie politique pour lequel on vote, pour la simple et bonne raison qu'il represente plus d'idee commune que toute autre entite." +"C'est dingue de voir que tant de gens ne souhaitent même pas donner leur opinion, quitte à voter blanc. N'oublions pas que beaucoup de sociétés ne laissent pas vraiment leurs citoyens s'expriment, soit pas manque de démocratie, soit par autocensure sociétale. Peut-être faudrait-il faire prendre conscience de ces différences et de la chance que nous avons de pouvoir nous exprimer, à condition bien sûr que nos voix soient entendues.",Au président de la République qui donne la voie dans laquelle la France s'engage pendant quelques années au moins. +"Elle n’est pas assez élevée mais certaines élections sont peu relayées dans les medias ou pas assez expliqués aux citoyens, et pour d’autres élections les candidats sont trop éloignés de la vie des citoyens.","Le président pour l’international, le maire pour le local." +Instaurer un vote obligatoire comme en Belgique,Les élus locaux compte tenu de leur proximité +"Revaloriser le vote blanc , et mettre en place un 3 eme tour si aucun candidat ne satisfait le peuple.",Les élus locaux et associations de défenses citoyennes. +"Elle est très mauvaise et pour que le citoyen revienne aux urnes il faudra que les élus respectent beaucoup plus les électeurs ainsi que ses engagements, avoir la certitude d'être représenté et bien représenté contribuerait à aller dans ce sens (relative proportionnelle)",élus locaux parce que connus et proche de nous même si cela reste très relatif +Prendre en charge le vote blanc,"Aux élus issus des élection directement, nominativement : Maires, Conseiller(e) général(e), Député(e), Président(e) de la république. Une confiance également aux Sénateurs, pour leurs connaissances des territoires et leur travail." +elle est navrante,personne +le vote devrait être un dévoir de citoyen,"l'ensemble des élus car il sont choisi par un système démocratique certes imparfait mais qui a le mérite de fonctionner pas trop mal. Les élus sont comme nous , il sont à notre image , imparfaits , la majorité est sincère consciencieuse et travailleuse. Certain sont aussi à l'image de notre société très imparfaits , voleurs menteurs et ils finissent par être sanctionnés comme tout citoyen." +cf plus haut: aides aux employeurs privés,"à des personnes en contact avec tous les milieux socio-professionnels (médecins, pharmaciens, commerçants...)" +"En résolvant les problèmes énoncés plus haut, les citoyens pourront mesurer concrètement la portée de leur vote","Je fais confiance au maire de ma commune que j'identifie clairement et avec lequel je peux facilement communiquer, n'accorde aucune confiance aux élus départementaux et régionaux dont je ne connais rien de l'activité (ou inactivité), et j'aimerais faire confiance au député que j'ai rencontré au moment de son élection, et rien depuis...." +OBLIGATION DU VOTE,deputè èlu à la proportionnelle +"C’est fondamental, mais il faudrait faire en sorte que nos concitoyens aient l’impression que leur vote est utile, ce qui est une autre histoire",elu local +Nous sommes pour beaucoup désabusés ... Que les politiques respectent leurs promesses et montre l’exemple de rigueur.,Le maire +"Des votes obligatoires, simples, electroniques (numeriques voire mobiles) et securises",Le President - Parce que le peuple vote pour lui +Rendre le vote obligatoire et prendre en compte le vote blanc. Mettre en place le référendum d'initiative citoyenne pour impliquer les français.,"Le peuple, j'ai confiance en lui. Via le référendum d'initiative citoyenne je suis sur que l'avis des français est pris en compte, que les décisions sont acceptés de la majorité et non prises par un gouvernement qui fait ce qu'il veut une fois élu." +Indispensable . Les gens participeront d'eux mêmes dès qu'ils auront l'impression que cela change et qu'ils ont un impact réel sur les décisions .,Maire. Le plus proche et le plus au contact de la population . Et doit rendre des comptes immédiatement +"Ils faut améliorer la formation de tous dès le collège avec des expériences concrètes = appliquer la représentation interne aux collèges et lycées avec les mêmes règles électorales que dans les territoires pour les préparer concrètement au rôle d'électeur et aussi de représentant (1 classe = idem commune, 1 collège ou lycée = idem département), valoriser les parcours citoyens (engagements des jeunes dans des activités bénévoles et citoyennes ou professionnelles en favorisant l'apprentissage) ; généraliser les conseils municipaux de jeunes en y intégrant les élus des collèges et lycées + des jeunes tirés au sort pour 1/2 mandat (oblige à des actions concrètes et courtes). Rendre les élections plus lisibles en limitant le suffrage universel direct aux élections majeures : mairies / région / ASS Nat., et Europe, bien sûr et avec plus de proportionnalité. Toutes les autres élections seraient en indirect avec éventuellement la possibilité de tirer au sort des citoyens au niveau départemental pour un demi-mandat (3 ans) en complément de l'assemblée départementale constituée de représentants élus par les élus locaux de toutes les communes du département.","Je suis très attachée à la démocratie représentative = ma confiance va aux élus, qui doivent représenter tous les citoyens (et non leur parti comme on le voit parfois, encore plus en local, d'où la défiance actuelle des électeurs). Mais c'est trop touffu sur les territoires. Pour que chaque citoyen soit correctement formé à la vie politique, dès le collège, il doit être simple de s'y retrouver afin de pouvoir aspirer à participer à un moment ou un autre à cette représentation. Je suis moi-même associée dans une coopérative d'activité et je sais quel est l'investissement pour former à une vraie démocratie participative." +"Le vote blanc doit être comptabilisé et avec un seuil qui annule à la majorité absolue. Ou alors le droit de vote doit être obligatoire, avec amende.","Aujourd'hui, les associations." +"Elle est faible. La proportionnelle intégrale, la prise en compte du vote blanc, le changement de la vie politique pour permettre la formation de coalitions, la reconduction de l'élection si le score du parti arrivé en tête en prenant en compte la participation n'atteint pas 50% plus une voix.",Aucune strate politique plus qu'une autre. +"Prendre en compte les votes blancs, proportionnelle partielle pour toute élection.",Syndicats +En ayant des parties politiques qui parlent des vrais sujets. Le meilleur moyen est de s'informer,Députés +mettre en place un vote obligatoire,aux associations qui représentent un garde fou vis à vis des décisions prises par les élus dans certaines occasions (ex: aéroport Notre-Dame des Landes) +"Rendre le vote obligatoire (sous peine d'amende ou de taxe) MAIS - en tenant compte des votes blancs, par ex, en remettant en cause le scrutin si le nombre de VB dépasse les 50% - passer au vote électronique sécurisé","Les élus ... car je crois aux vertus de la politique. Il est navrant que certains, trop nombreux mais pas tous, soient des brebis galeuses !" +Sens de responsabilité et respect de l'histoire,Les élus politiques car ils sont formés et généralement compétents dans la matière +"Les citoyens se sentent floués par des élections ou l'on voit toujours les mêmes personnalités, les mêmes partis, les mêmes idées. Sentiment de voter pour des idées toutes similaires propagées par des technocrates sortant tous des mêmes grandes écoles. Sentiment que trop de décisions sont dictées par Bruxelles. En comptabilisant les votes blancs on respecterait le fait que les gens indiquent le refus d'enteriner un choix qui ne les représente pas. Vote électronique depuis son domicile ?","A des français du terrain, de la société civile. Des gens représentatifs de tous les âges, sexes et professions (retraités compris). Ils sont forcément au coeur de la vie réelle contrairement à des personnes politiciennes préoccupées par leurs carrières et élections." +"Elle est bien insuffisante. Il faut lutter contre l'absentéisme par une meilleure information des électeurs, une plus grande transparence des élus et une moralisation de la vie politique.",Le Maire pour sa proximité et donc sa bonne connaissance des problèmes locaux. Confiance aussi aux associations de consommateurs pour défendre au mieux nos intérêts. +Très insuffisante. Rendre le vote obligatoire.,"Elus: Députés, Conseillers départementaux, Maires." +On vote pour les moins pires et rarement pour quelqu'un avec qui on est d'accord.,Peu de personnes car en général les problématiques remontées sont mises de côté alors que graves. +"Supprimer le système ""représentatif"" complet, par un système ou c'est le peuple qui décide (révocation loi, élu, proposition lois)","Les citoyens, qui ne sont aujourd'hui que des ""électeurs""" +Rendre le vote obligatoire,Plus personne aujourd'hui +Le vote obligatoire est une hypothese interessante mais a condition d'introduire de la proportionnelle et de compter le vote blanc,Les elus locaux +"participation insuffisante. Marteler, surtout aux jeunes (qui participent de moins en moins), que le vote est un devoir garant de la démocratie et un ""permis de d'exprimer""",élus et syndicats; Représentants de la volonté majoritaire +"Rendre le vote obligatoire, assorti de sanctions","Personne à l'heure actuelle, la démocratie dite ""représentative"" ne l'est plus. Rappelons la réalité des chiffres. Monsieur Macron a obtenu 18 % des votes des électeurs inscrits au premier tour de l'élection présidentielle et 43,5 % de ces mêmes inscrits au second tour. Contrairement à ce qu'on veut nous faire croire, il n'a pas été élu à une écrasante majorité car il n'a reçu le soutien que de moins d'un français sur deux ! Quant à la majorité actuelle à l'Assemblée Nationale, elle ne possède aucune légitimité démocratique et ne représente absolument pas, comme cela devrait être le cas, la diversité du peuple français. En effet les 350 députés de la majorité présidentielle, qui représentent 60 % du total n'ont été élus que par seulement 15 % du corps électoral ! Et ils prétendent dicter leur loi aux 85 % des français qui n'ont pas voté pour eux. La Vème république n'est plus en fait qu'une république bananière et, vieille de 60 ans, elle a atteint l'âge de la retraite. IL FAUT REPARTIR SUR DE NOUVELLES BASES !" +"En les aidant à comprendre les enjeux. Hormis les municipales et les présidentielles, la plupart du temps on ne comprend pour quoi on vote, quel est le rôle des futurs élus. Concernant les municipales (par exemple), un mode d'emploi pourrait être utile pour expliquer la possibilité de mixage des listes et son intérêt. Tout ceci pour tous mais en particulier pour les jeunes qui votent pour la 1ère fois.","En moi même, c'est pour ça que je contribue à ce grand débat. J'ai du mal à accorder ma confiance aux politiques avec tout ce qu'on entend à tous les niveaux, mais dans ma grande naïveté j'espère tout de même que nos réponses seront réellement prises en considération." +Education civique et histoire?,"En français, ça donnerait ""pour vous représenter""? Les organisations syndicales. Parce que les représentants sont volontaires à être élus et proches du quotidien. Contrairement aux politiques qui sont élus pour effectuer un maillage d'intérêts et éloignés de la réalité." +Pour ramener les électeurs aux urnes il faut leur prouver maintenant que cette action est réellement efficace et ne sert pas seulement a légitimer un président qui au mieux représente 20 a 25% des votes. Politique présidentielle plus ouverte aux partis d’opposition.,Les maires pour leur proximité et leur disponibilité. +"pas assez bonne. En ayant en face des candidats qui leur donnent envie de se déplacer : renouvellement de la classe politique, plus de jeunes, plus de femmes.",le maire : plus proche de ses concitoyens +"les citoyens ne participent plus car ils veulent donner leur vote pour des idées et pas pour des personnes qui ne veulent être élues que pour le pouvoir et les avantages. Pour inciter les gens à voter, il faut proposer des projets thématiques (un peu d'agilité à la manière des entreprises ;) ) et pas des personnes.",moi ou voire le maire qui ne porte pas vraiment une étiquette politique +Chacun est libre de faire ce qu'il veut ... Mais si les politiciens avaient de vrais programmes à proposer tous les citoyens iraient voter !,A personne +"En rendant le vote obligatoire, et en instaurant une amende pour défaut de vote. Pour y parvenir, il faut rendre très facile et très accessible pour tous le vote électronique.","Aux élus, parce qu'on les choisit pour leur programme, celui qui répond le mieux à notre point de vue, ainsi qu'aux syndicats qui défendent vraiment les salariés." +vote obligatoire,mon maire et mon député +Publier des programmes électoraux qui soient de vrais plans d'action au lieu des balivernes que la plupart des partis nous servent pour obtenir des voix et qu'ils s'empressent d'oublier dès l'élection passée. Les Français n'y croient plus du tout et c'est catastrophique.,"Maire => plus proche du terrain Député, à condition d'en finir avec les comportements du type ""dans l'opposition je m'oppose, et au plus je m'abstiens de voter une proposition de la majorité (ou vice et versa)""" +Les respecter !!!!!!!,Le maire +"elle est poussive, pas d'incitation particulière ,la chaise vide :on assume le résultat après et on la boucle",les élus +"Super importante, il y a des GENS qui se sont battus pour que l'on puisse aujourd'hui donner notre avis il faut donc le respecter et cela doit faire parti de l'éducation : école /parents.","???? Bien difficile cette question! En qui peut on avoir confiance? En tout cas pour moi actuellement, je ne saurai dire si ce n'est moi, sans être trop prétentieuse." +"Quand l'offre politique est aussi pauvre, si peu renouvelé, si peu innovante je comprend pourquoi on ne se déplace pas. et quand on se déplace c'est pour voter contre un candidat ! On pourrait aussi développer le vote électronique et simplifier le processus de procuration.",Mon maire car il connait nos préoccupations. les autre élus représentent des partis politiques et vue la pauvreté proposée je crains le pire en 2022.. +"A condition que le vote blanc soit reconnu comme vote exprimé, je ne serai pas contre le rendre obligatoire.","Personne. A tous les niveaux, les élus font des promesses pour obtenir notre vote et les renient immédiatement après avoir été élus;" +obligation de voter avec une reconnaissance du vote blanc,"députés car il a une vision plus ""régionale""" +"Si vous dirigez bien le pays, les citoyens reviendront rapidement. L'absence de participation doit vous interroger sur vos décisions.",Le maire car il connait mieux la réalité +"La faible participation des citoyens est logique. Elle renvoie à l’absence de prise en compte des attentes, connues je n’en doute pas par les élus, mais souvent non exprimées dans les urnes. Une des mesures (que vous ne prendrez jamais je ne n’en doute pas non plus) serait de donner aux programmes éléctoraux le statut de loi éléctorales une fois les éléctions terminées quelque soit l’éléction). Toute disgression devrait alors faire l’objet d’une explication par l’élu à son initiative d’une consultation. La question suivante participe à la réponse de cette présente question. Les programmes électoraux devraient aussi être ventilés par thème, chacun faisant l’objet d’un vote distinct. Toute proposition non approuvée par le peuple ne pourrait alors pas m’être mise en œuvre.","Je ne fait confiance en personne, je ne me sens pas représenté. C’est en principe le rôle des députés. Ils ne tiennent plus ce rôle et sont, soit aux ordres du gouvernement depuis la corrélation entre les élections présidentielles et législatives, soit influencés par les lobbies, ce qui est ni plus ni moins que de la corruption. Quant aux élections présidentielles qui conduisent la masse de la population vers un vote « utile » depuis vingt ans, ce n’est qu’une mascarade (je précise que je vote systématiquement, pas dans ce que vous appelez les extrêmes)." +"C'est déplorable , le vote doit être obligatoire","Le Maire ( et son délégué de quartier) , Le député si est seulement Si celui a un vrai ancrage local" +Vote obligatoire pendant les heures de travail (aujourd'hui beaucoup trop de personnes critiquent tout mais ne votent jamais),"Députés, car élus par le peuple" +Je pense que cela peut être une bonne chose mais il ne faut pas non plus que cela devienne trop important. Il faut un juste milieu.,Les élus les plus proches car ils sont (normalement) les plus au courant de notre quotidien. +"C'est au politique d'écouter, sensibiliser, regrouper et enfin proposer.","Maire, Députés, Représentants d'associations ou syndicaux" +"Garder le grand débat tous le temps actif pour que nous puissions participer, proposer, voter.","Je ne fait confiance à aucun organe de l'états actuellement pour me faire représenter, car je n'ai pas le moyen de savoir si ma voix est prise en compte, je ne croix pas que les votes soient totalement intègre et sans influences extérieurs (lobby, société du CAC40...)" +"La rendre obligatoire pour les deux élections majeures! Le déni de démocratie, de la part des abstentionnistes, après l' élection Présidentielle et les Législatives est de plus en plus insupportable pour notre DEMOCRATIE!",A nos représentants élus...l'expression de la population par le suffrage est le principal fondement de notre démocratie! +La participation est faible et la grogne est élevée ce qui n'est pas logique. Obliger le vote et pénaliser le non vote.,Moi uniquement +Prendre en compte les votes blancs,Aux élus car je suis fermement pour une démocratie indirecte par des représentants élus et compétents +C EST UN DROIT INDIVIDUEL,LES ELUS ET LES SYNDICATS +Il faut plus de résultats a comparé des promesses.,Au maire +Utiliser les moyens informatiques pour consulter comme le grand débat et permettre le vote électronique comme les votations en Suisse,Un parti politique et le conseil économique et social +rendre le vote obligatoire,Notre maire +"Rendre le vote obligatoire, aussi je réponds oui à la question sur le compte du vote blanc","Le Président de République : je l’ai élu sur un programme, il doit oeuvre pour l’ensemble des citoyens et pour les intérêts de notre pays." +"Remplacer la représentation par la participation. Tirage au sort des citoyens pour les diverses assemblées. Nous n'avons plus confiance envers des professionnels de la politique, qui roulent surtout pour eux, d'élection en élection. La soif de pouvoir et tous les bénéfices financiers et d'influence que procure leur situation leur donnent un sentiment de supériorité mégalomaniaque.","Le maire de la commune: proximité locale, et relai à visage humain avec les institutions ""politiques"" dites supérieures, qui elles, essaient vaille que vaille de nous convaincre qu'elles agissent pour le bien de leur peuple." +la participation est ce qu'elle est parce que les citoyens ont été trahis et dégoutés : Referendum 2005,mon Maire ...mais pas confiance absolue +Proportionnel et vote blanc.,"Député car il est le seul élu de proximité qui a un pouvoir au plus haut niveau. Le Président est trop éloigné de chacun pour comprendre les problèmes de chacun (et ce n'est pas son rôle) Les autres (maires, conseillers départements et régionaux,..) sont des échelons intermédiaires qui ont des pouvoirs très limités et qui ne servent donc pas à grand chose en proportions des coûts qu'ils représentent" +La désaffection ne se résoudra qu'avec la confiance : des politiques aux comportements responsables et authentiques - qui cessent d’agiter de la communication autour d'illusions et reconnaissent leurs limites,Les associations - parce qu'elles expriment une vision +"La participation des citoyens est assez faible de manière générale car ils ont bien compris que leur avis ne changeait rien aux politiques mises en place. C'est la leçon du tournant de la rigueur sous Mitterrand, c'est aussi celle du Traité de Lisbonne suite à l'échec du référendum sur la constitution européenne. A contrario, le mouvement des Gilets Jaunes ou l'engouement des français pour les élections présidentielles montre que les français s'intéressent toujours autant à la chose publique. Il faut donc que nos politiques regagnent la confiance des français en tenant leurs promesses ou, plus simplement, laissent la place à des représentants tirés au sort.","Des représentants tirés au sort disposant d'un seul mandat. Car le mode de scrutin serait ainsi le plus égalitaire qui soit. De même, le mandat unique empêcherait la professionnalisation des représentants." +En les éclairant beaucoup mieux sur les enjeux d'une élection. Un électeur ne pourra jamais trouver un candidat qui correspond en tout points à ses propres aspirations. C'est pourquoi je suis opposé au vote blanc qui consiste à ne pas choisir. Par ailleurs un responsable politique de quelque niveau que ce soit ne devrait pas pouvoir inciter les électeurs à s'abstenir. C'est plus qu'une erreur : c'est une faute politique et un affaiblissement considérable de notre démocratie. On ne peut pas à la fois appeler à l'abstention ou au vote blanc et ensuite remettre en question la légitimité d'un élu au prétexte de la faiblesse de la participation au scrutin.,"Pour des raisons de proximité évidente, le maire est celui qui résout les problèmes du quotidien. La démocratie représentative est nécessaire. La délégation à nos représentants élus permet une étude sérieuse et sereine de dossiers souvent trop complexes pour une démocratie plus directe. On l'a vu lors du référendum sur l'Europe. Le texte soumis aux électeurs était trop complexe pour une réponse booléenne ""Oui"" ou ""Non"". Ce vote est alors devenu, faute de lisibilité, un outil manipulé par des politiciens contre le pouvoir en place à l'époque. L'utilisation tardive de la démocratie représentative a certes permis de remettre un peu d'objectivité dans ce scrutin mais le mal était fait. Il n'a semble-t-il toujours pas cicatrisé aujourd'hui." +"Ne plus faire élire le Président, mais faire élire les ministres et leur suppléant par leur pairs (soignants, corp médicale .... pour ministère de la santé) ainsi que les citoyens s'étant inscrit pour élire le ministre. Chaque ministre se fait élire pour un programme avec le mode de financement. Les ministres élus votent entre eux pour élire le Président",Les citoyens éclairés +Trop d'abstention. Le vote obligatoire pourrait être la solution .,Associations +Education : Que chaque jeune apprenne à l'école les combats qu'il a fallu mener pour obtenir le droit de vote pour tous,"Elus, syndicats, associations" +"Il y a trop d'abstention, ce n'est pas sain.","Le maire car il est le plus proche des besoins des citoyens et le Parlement car, étant très regardé, il lui est difficile de faire des choses répréhensibles." +"Malheureusement, votent ceux qui se sentent concernés, on ne peut les inciter à voter s'ils ne s'intéressent pas. Néanmoins, il est difficile a posteriori de revendiquer des choses si on ne s'intéresse pas à la politique française.",Le président car élu de la nation au suffrage universel +En leur démontrant que leur vote compte y compris après les campagnes présidentielles,Aux élus légitimes. Il faut défendre notre démocratie représentative. +"rendre les votes obligatoires , ou assortis d'un crédit d'impôt quand ils sont effectifs;",Le Maire et le Député ; ils sont les plus proches de la vie quotidienne et locale du citoyen; l'idéal serait qu'ils n'appartiennent à aucun parti politique; +Une taxe pour les personnes qui ne votent pas.,Le maire ce c'est un élu de terrains accessible. +Il faut que tous les citoyens participent aux elections,Personnes +La participation est insuffisante. Les français doivent être davantage consulté lors de l'exercice du mandat notamment en ayant recours au tirage au sort indemnisé. La démocratie doit dépasser l'exercice de l'élection et inciter les politiques à expliquer leurs choix et à les confronter aux avis des citoyens.,Aux hommes et femmes politiques visant la satisfaction de l’intérêt général Aux associations qui œuvrent pour les citoyens et un mieux vivre +insuffisante.?,aux associations +"Rendre obligatoire le vote. Chaque absence au vote doit être justifiée, si non, instaurer une amende de 10€ pour les non participants. Cela financera les prochaines élections.","Les maires, sont les plus proches des habitants." +"L’abstention, dramatiquement importante, est symptomatique de la défiance des citoyens: d'une part, quels que soient les candidats, y compris le dernier, les seules promesses qui sont tenues sont celles qui entrainent des sacrifices . D'autre part trop d'élus continuent d'exercer leur mandat alors qu'ils n'ont pas respecté, soit des règles de droit, soit des principes de morale ou d'éthique.","Les élus locaux, maires en particulier, sont les véritables interlocuteurs de leurs concitoyens. Les élus nationaux n'apparaissent trop souvent plus que comme des portes voix des partis, nourris la plupart du temps par les éléments de langage qui leur sont imposés." +VOTE OBLIGATOIRE DE TOUS LES FRANCAIS,A PERSONNE AUCUNE CONCERTATION NI ECOUTE +"vote obligatoire avec sanctions financières mais en élargissant les possibilités de vote (scrutin sur 2 jours, par correspondance...)","aucun acteur en particulier, les élus s'ils se comportent en respectant les limites et prérogatives de leur mandat" +Rendre le vote obligatoire à condition de pouvoir voter à distance et avec une amende pour les non votant.,Les syndicats et les associations car ils ne sont pas lobbyisés. +Participation trop faible. Plus grande part de proportionnelle et reconnaissance des votes blancs,"Aucune confiance dans les députés , ni dans les sénateurs qui représentent souvent que leur carrière politique." +prendre en compte le vote blanc. Et si le vote blanc est majoritaire les élections sont recommencées et les candidats présent au départ n'ont pas le droit de se représenter. Que les personnes condamnées pour corruption ou trafic d'influence n'aient plus le droit de se représenter,personne +"la participation étant faible cela donne moins de crédibilité aux personnes élues, il n'y pas assez d'écoute de la part de nos élus ce qui provoque cette défiance .",le maire de ma commune pour la proximité +Avec une meilleure sollicitation à la participation via des outils simples et adaptés à tous et toutes.,Je fais confiance aux associations de terrain dont l'expertise et l'expérience permettent de répondre au plus près des besoins réels. +"J'y vois un reflet de la tendance ""tout et tout de suite"" qui semble monter dans la société, associée à la baisse de la culture du compromis (qui était déjà pas fameuse) : ""je veux ça et pas autre chose, et si je l'ai pas je boude..."" Hélas je ne vois pas de solution. A défaut de grande guerre, peut-être qu'une forte crise économique, comme l'ont vécus les espagnols ou italiens avec des baisses de pensions ou de salaires de fonctionnaires, remettraient les sens de la réalité en vue pour certains ...",Les élus. Ils sont désignées par le suffrage universel ; et le vote est déjà obligatoire (mais il n'y a pas de sanction associée au manquement) +Elle est insuffisante. Vote obligatoire,Personne car tout est faussé par la motivation personnelle des élus politiques : que ce soit sa motivation financière ou de pouvoir alors que la seule motivation serait d'être au service de l'intérêt des Français +"Il y a un désintérêt pour la politique car nous n'y croyons pas vraiment, même quand on entends changement, on continue à ressentir des injustices et on n'y croit tout simplement plus, à quoi bon ? Pourtant notre côte et notre SEUL moyen de nous exprimer alors oui, rendons le vote obligatoire car c'est un droit mais aussi un devoir. Mais dans ce cas donnons le choix du vote blanc comme contestation.","Certains citoyens, malheureusement même en étant Cadre et ayant une vie aisée, je ne me sens pas représenté par nos élus, j'ai l'impression qu'ils ne sont pas assez proches de nous ou bien qu'il ne nous ai proposé aucun outil pour nous faire entendre, à part le vote, bien sûr mais est-il suffisant de ne laisser les citoyens s'exprimer sur la politique uniquement sur des votes d'élus de façon périodique ... Ce sont les compatriotes qui vivent les mêmes difficultés qui me comprennent le mieux." +"Vote obligatoire, actions citoyenne obligatoires ( service civique etc.. )","les associations, locales et nationales, à la fois au plus près des sujets et des citoyens mais aussi avec un regard englobant par les strates qui les caractérisent ( locales, nationales, internationales); à chacune son domaine, expertes, réalistes, engagées, forces de propositions." +vote obligatoire et proportionnelle,le maire et le député qui sont des élus de terrain +Vote obligatoire et reconnaissance du vote blanc,A tout citoyen tiré au sort et révocable à tout moment +beaucoup trop faible. Davantage d'education civique a l'ecole pour que les jeunes comprennent les enjeux électoraux et se sentent concernés . Exemplarite des hommes et femmes politiques suposes nous representer.,"les élus locaux, les associations de quartiers ou professionnelles: acteurs qui connaissent bien les situations spécifiques à chaque partie du territoire" +prise en compte du vote blanc obligatoire et vote obligatoire,député +"La participation est faible, elle décroit depuis des années. Que les politiciens prennent conscience, enfin, qu'il sont les premiers responsables de cette situation inextricable.","En personne, et surtout pas aux politiciens technocrates soumis aux dictats Européens. Ces mêmes hommes politiques qui ne pensent qu'à accroître les privilèges qu'ils se sont auto-accordés." +"Le vote à distance. Les technologies existent pour cela. Réduire la démagogie et le détricotage permanent. Au lieu de bilans lors des crises et des votes, amener une gouvernance permettant de décrypter l'action des élus pour pouvoir faire le lien entre un vote et l'impact du vote durant le mandant.","Le maire. Et j'aimerais le faire pour les députés. Il en faudrait plus, un peu moins payés et surtout avec une obligation de réprésentativité sur le terrain comme à l'assemblée. Par exemple un députe DOIT assuré x% de son temps sur le terrain et y% à l'assemblée. Si tous sont à la même règle, la représentativités aux votes est respectée et la prise de contact sur le terrain aussi." +DEGAGER AEROPORT NANTES,DEGAGER AEROPORT NANTES +Rendre le vote obligatoire : pour développer une éducation civique digne de ce nom avec des cours de droit et de politique dès les petites classes,des représentants tirés au sort +"la participation des citoyens est déconnectée car ils sont l'impression de ne pas avoir leur mot à dire, que ce qu'ils pensent, quoi qu'il arrive ne seront pas entendus, et s'ils arrivent à se faire entendre, ils ont au final le ressenti qu'ils ne se font pas écouter","élus locaux et régionaux car on les connais, on a du contact avec eux, ils sont plus connectés avec ce qu'il se passe auprès des citoyens." +rendre le vote obligatoire,Aux élus de la république +La participation est insuffisante.,Le Gouvernement +Obligation de vote.,Aux particuliers +"Chacun est libre, arrêtons d'obliger les gens",Les hommes politique ne servent que leurs intérêts et leurs amis quelque soit leur niveau. +Participation insuffisante... Peut-être étudier la possibilité d'un vote obligatoire mais en semaine et sur le lieu de travail éventuellement pour faciliter la participation?,"Chaque élu à condition qu'il soit intègre, qu'il ne se laisse pas influencer par les lobbies en profitant de contreparties financières, qu'il écoute les citoyens sans rester dans sa tour d'ivoire en pensant qu'il a toujours raison, qu'il agisse pour le bien des administrés et des biens communs (biodiversité, pollution, environnement, lutter contre le réchauffement etc)" +Vote obligatoire,Pour l’instant je n’ai pas eu l’occasion. Les élus parlementaires trop distants et l’expérience de démocratie interventionnelle vécue décevante. +La participation ne cesse de baisser et la défection des citoyens aux élections est dangereuse. Elle débouche sur le populisme. Il faut donc transformer le droit de vote en devoir de vote.,Les corps intermédiaires +j'ai déjà répondu plus haut à cette question,"Aux élus THEORIQUEMENT, car on constate une crise de confiance par rapport aux élus: désintérêt pour les élections, faible participation. Le pire c'est cela: aller voter sans se faire d'illusion sur le résultat du vote" +"Pas de vote obligatoire. Mais promouvoir les élections par des sensibilisations sur la démocratie, les dictatures, la politique, à l’ecole, lors du service civil, lors des campagnes électorales.",Les élus. Principe de la démocratie représentative. +L'absentéisme est devenu beaucoup trop important. Rendre le vote obligatoire soumis à des sanctions financières.,Députés car ils connaissent les spécificités locales des territoires +c'est bien. Mieux informer.,Députés de l'assemblée nationale +Developper la formation à l’ecole Et dans les journaux,Mon DÉPUTÉ +"Si le citoyen ne veut pas participer tant pis o, ,e va pas créer une subvention de plus.",Par un élu avec une participation à 50% + 1 des électeurs inscrits +"Si le citoyen veut se prononcer d'avantage, le référendum est une bonne chose. MAIS pour que cela soit efficace il faut que le vote soit obligatoire et que le blanc soit reconnu. Pour cela le lieu de vote doit être la commune du lieu de travail et le employeurs seraient obligés de donner 1 heure (à adapter) aux employés pour aller voter. La pénalité en cas de non respect doit être lourde. La période du vote plus longue (1 semaine).",Nos élus bien sur. Il faut que ces derniers retrouvent la confiance des citoyens par montre d'exemplarité et par une transparence accrue. +"Comme mentionné plus haut, je pense qu'en ne demandant que très peu l'avis des citoyens, ils finissent par ne plus se sentir concerné. S'en suit un sentiment de frustration et de ""dictature"". En appelant les citoyens aux urnes plus régulièrement (1x tout les 2 mois?), je pense qu'ils se sentiraient plus concernés par la politique puisqu'on leur demanderait leur avis. Aujourd'hui les élections consistent à élire une personne puis à lui faire confiance sans réellement pouvoir donner son avis sur les choix à réaliser.","Après moi même, au maire de mon village" +Rendre le vote obligatoire.,??? +"Développer le numérique avec le vote par internet et peut-être, jouer sur un effet incitatif en faisant en sorte de pouvoir bénéficier d'avantages si un électeur se rend à toutes les élections et participe à travers des propositions.",Question pas assez précise mais je ferais plus confiance aux maires qui sont les vrais cardiogrammes du territoire. +Redonner confiance dans la politique et dans les politiques.,Personne ne peut mieux représenter une personne qu'elle-même. A l'échelle de la société ce sont les personnes élues qui sont les plus représentatives de la société mais pas des individus. +"Il y a beaucoup trop d'abstentionnistes. On pourrait rendre le vote obligatoire, mais en tenant compte des contraintes des gens : par exemple en prévoyant les élections en semaine avec autorisation d'absence du travail, voire compensation financière de celle-ci","Maire, puis élus locaux, puis députés" +Meilleure image de la politique,?? +Manque de participation car perte de confiance envers les politiques qui accumulent les mensonges depuis tant d'années Comment voter pour une personne dont on sait qu'elle ment sûrement et cache des choses?,Les maires car ils sont sur le terrain et proches des citoyens. +Participation trop faible car les citoyens ne se sentent représentés par aucun réel projet de société,Maire pour sa proximité +Favoriser une réelle égalité des chances et non systématiser l'adhésion à un parti.,Notre système fait qu'il n'est plus possible d'avoir confiance en nos élus. +"Surtout pas rendre le vote obligatoire ! Car il fausserait le résultat des élections, et il est absurde de demander un avis (par le vote) à des gens qui n'en ont pas.","Les associations, et les élus locaux, qui ont une bonne connaissance des réalités de ce que vivent les gens" +Créer une taxe qui sera déduite si participation au vote.,Les maires car ils sont plus proches des citoyens +"Le vote est un droit et un devoir, il devrait être obligatoire.","Dans les organisations syndical , les associations , les représentants des actifs," +Mettre le vote obligatoire sous sanctions financières,Hommes et femmes politiques de tous bords ont perdu toute crédibilité. +proposer des mini-référendums au moment des élections,les associations : pas d'intérêts personnels ou de carriérisme +"Respect des engagements de campagne, transparence sur le suivi de l'application des lois, justice des élus devant la loi, vote blanc, proportionnelle... Fonction politique députation, sénatoriale bénévole, hors défraiements pour les représentants ayant atteints l'âge de la retraite !",Député +"les élus doivent Tenir leur promesse et prendre en compte tous les citoyens sans les sigmatiser parler de solidarité avec les retraités c'est bien de le dire mais les retraites ont été solidaires eux aussi , nous ne sommes pas des assistés (on aurait eu une retraite par capitalisation nos revenus seraient peut être supérieur ;certaines professions libérales le savent). Les caisses complémentaires ont des réserves",je vote mais je ne sais pas si je fais confiance ne me suis jamais pose la question +"Vote obligatoire. En cas de non participation, pénalité de 30€ pour le maire, 40€ pour le député, et 50€ pour le président. Pénalité à ajouter au montant de l'impôt correspondant.",Mon député : je l'ai élu. Mon maire ? : je me suis inscrit dès le début auprès de la mairie. Mon nom a été enregistré et l'employée de mairie m'a dit que je serais rappelé pour participer aux débats que la mairesse de Mulhouse devait mettre en place dès qu'elle connaîtrait les directives du gouvernement. Je n'ai pas été rappelé et suis donc contraint de constaté que je me suis pas représenté par ce maillon de l'échelon de notre démocratie. +"vote obligatoire sous peine de déchéance des droits civiques (chômage, aides, sécu)",au Député car elle/il est le plus proche et possiblement le plus accessible +considérer le vote blanc comme un vote à part entière rendre le vote obligatoire,"Les institutions Je suis fidèle à la démocratie représentative qui me semble la plus adaptée dans un pays de 67 millions d'habitants ; à mon sens, la démocratie directe ne peut se concevoir que dans des pays de petite taille en terme de population." +en luttant contre la corruption,nos élus +Chacun est libre,En moi même +Les institutions ultrajacobines et l'emprise de l'administration centrale découragent les citoyens.,"C'est à l'usage qu'on peut juger de l'action d'un(e) élu(e), mais ce n'est pas transparent : il faudrait pouvoir répertorier tous ses votes ou amendements." +Ne pas obliger les citoyens à voter !,A personne ! +tant que on votera pour des partis et non pour des projets il n'y aura pas d'amélioration . c'est caricatural pour l'europe,en théorie le député mais compliqué à contacter +Comprenons dabord pourquoi les personnes ne vont pas aux urnes ? Cest aux leaders politiques de se poser des questions et d'apporter des reponses. Les effets dannonce sont dévastateurs pour les citoyens,Tres complique de repondre car in fine chacun des elus defend ses propres intérêts et ceux de ses proches .... cest valable a tous les niveaux du local au national +"La participation aux élections est un droit mais surtout un DEVOIR. Il ne faut pas se plaindre si l'on est pas satisfait ensuite, c'est le meilleur moyen de faire entendre notre voix et nos attentes.","Les députés, les maires, ils sont élus à partir d'un programme et je leur fais confiance" +Que le vote blanc soit pris en compte et s'il arrive en tête que l'élection soit annulée et recommencée.,Associations et syndicats à cause de la proximité avec les citoyens et leurs connaissances des problèmes spécifiques traités par chacun d'eux +Que les élections aient un sens pour les citoyens les moins représentés financièrement,Plus personne +Associés les sénateurs à une assemblée citoyenne consultative,Les élus issus du suffrage universel +les obliger à voter.,Dans des personnes qui sont passés par le terrain. Parce qu'ils ont vécu les différentes problématiques rencontrées par les populations. +Par leurs représentions citoyennes à travers le vote blanc. Les abstentionnistes savent depuis longtemps que les promesses ne servent que ceux qui les croient.,Des gens de la partie civile non élus sous une étiquette d'un parti politique. +"Les personnes n'ayant pas voté, ne devrait par la suite ne pas critiquer !!! Pour inciter les citoyens à participer d'avantage, il faut, je pense rapprocher la politique du terrain et que les hommes politiques soient plus accessibles et disponible pour discuter simplement avec les citoyens.",MAIRE ET DEPUTES +il faudrait que les politiques qui ne respectent pas leurs promesses de campagnes rendent des comptes devant les tribunaux et soient inéligibles,le sénateur/député s'il n'est pas corrompu +"Vote obligatoire sinon amende et beaucoup plus de décentralisation. De plus l'Europe reste toujours ""une sphère inconnue""",Le maire et le deputé +"Moins d’elections de représentants: uniquement maires, députés, présidents. Plus d’elections cantonales et régionales. Voter sur internet ou n’importe ou en France le jour J.",Le maire +"si ils voient qu'ils sont entendus et écoutés ( proportionnelle ) ils participeront d'eux memes. Pas de scrutin majoritaire à 2 tours,ce n'est pas de la democratie ( on vote par élimination !!!! )",personne. il faut pouvoir emettre soi-même son avis sur des sites sécurisés. +Les politiques doivent être exemplaires pour être crédibles sinon il y a désintérêt de la population. Mauvaise information sur l'enjeu des élections,"Les élus , les institutions démocratiques" +"dose de proportionnelle. Ou bien on vote et on rale, critique, approuve, désapprouve, ou bien on ne vote pas et on se tait. Combien de citoyens dans combien de pays au monde aimeraient pouvoir voter et avoir nos institutions ?",Pas les lobbies +La participation aux élections devrait être obligatoire. En revanche chacun devrait pouvoir voter sans se déplacer.,"Le maire, le député, les conseillers départementaux, généraux, le président de l'intercommunalité, de région, le sénateur, et j'en oublie surement, connais pas... Les syndicalistes peut-être mais certains sont encore trop politiques. Le bulletin de vote, en théorie. Alors je me débrouille sans les politiques." +Pour participer à des élections il faut savoir à quoi cela sert. Beaucoup de citoyens ont un gouffre de lacunes en la matière. Cela ne sert à rien de les inciter à y participer s'ils ne comprennent rien aux institutions.,Le Maire et le Député. A Paris c'est difficile de se sentir représenté. +Participation faible à la hauteur de la confiance et des esperances : logique,?????????????????? +Elle doit rester libre.,A aucun représentant élu actuellement car le mode de scrutin ne permet pas une réelle représentation proportionnelle des français. +Reconnaître le vote blanc. Consulter davantage les électeurs avec des référendums à questions multiples par exemple sur les grandes réformes proposées par le Président de la République.,Personne. Aujourd'hui aucun représentant de l'Etat n'inspire confiance. +Tout à fait pour,Plus personne +vote obligatoire,aux élus de la République +rendre le vote obligatoire,élus municipaux car proches des gens et députés (?) car il faut bile des élus pour voter les lois +il faut mieux montrer l'action réelle des élus,les élus au suffrage direct: ils représentent tous les citoyens qui ont choisi de voter +Abstention désastreuse. Campagne publicitaire pour inciter à voter : abstention = porte ouverte au fascisme !,Syndicat (CGT) et parti politique ( gauche mais pas le PS libéral donc de droite) car ce sont les seuls qui défendent le peuple. +"Trop faible. Faire plus de communications sur ce sujet, rapprocher les élus des citoyens en revoyant le rôle de CESE. Au niveau de l'école, mieux éduquer et former les enfants sur ces sujets.",Aux élus et aux élites qui défendent mes valeurs et mes idées. Ils sont les mieux placés et les plus compétents dans ce monde complexe pour mettre en place les mesures nécessaires pour œuvrer ds le sens de mes valeurs tout en tenant compte de la complexité du monde. +instaurer un prélèvement automatiquement rendu lors du vote,"Le maire, il est élu et ses problématiques sont locales et nous concernent tous" +"d'aller voter est une très bonne chose et à mes yeux un devoir. Pour inciter le vote, il faudrait impliquer davantage les citoyens dans certaines décisions à l'échelon local voire régional","je ne sais pas , car depuis plusieurs années les politiques me déçoivent" +Avoir le sentiment qu'il y ait la possibilité de changer les choses,"mon maire : je le rencontre au supermarché, chez le docteur, à la sortie de l'école mes délégués syndicaux dans mon entreprise : accessibles, à l'écoute (après j'ai des doutes quant aux fonctionnements de l'appareil syndical, plus appareil que syndical)" +Rendre le vote obligatoire.,Les élus. Parce que nous les avons élus pour cela. +Comptabiliser véritablement le vote blanc Respecter les promesses électorales,Maire et conseillers municipaux des PETITES communes rurales +vote obligatoire,le maire +"faire plus de référendums locaux et nationaux, ou démarches de consultation autres que vote. faire plus de participatif avec les citoyens amènera plus de goût aux votes. les grandes lignes du programme et priorités de chaque candidat devrait être présentées de manière synthétique de manière obligatoire dans les prospectus","à des associations (consommateurs, environnement), des personnes de la société civile car davantage tournés sur les besoins des citoyens et sur les problématiques de la société que des élus pour qui souvent la politique est leur métier, qui n'écoutent pas assez et/ou n'analysent pas assez et sont coupés de la réalité." +Avoir un dispositif permettant une réintégration en entreprise après l'exercice d'un mandat d'élu,moi +Moins de magouilles politiques,Député-maire +"Il est difficile de motiver les citoyens à voter s'ils ont le sentiment qu'une fois mandatés, les élus n'en font qu'à leur tête. Il faudrait redonner aux citoyens le moyen de contrôler leurs élus. Trop souvent les politiques, une fois élus, considèrent qu'ils ont un mandat pour mettre en oeuvre tous les détails d'un programme dont leurs électeurs n'ont été informés que dans les grandes lignes. L'introduction d'un référendum d'initiative populaire permettrait ce contrôle.",Aux associations de citoyens. La raison: les élus sont trop lointains. +Rendre le vote obligatoire,élus locaux +"Vote obligatoire comme en Belgique, amende en cas d’absenteisme.",Le président car élu démocratiquement +Les citoyens ne votent plus pour un candidat mais contre. C'est plutôt aux candidats de se poser la question...,"Certainement pas aux élus politiques. Eventuellement, j'aurai confiance en des personnes intelligentes tirées au sort parmi la population, ça ne pourrait certainement pas être pire." +"Que ceux qui ne votent pas ne se plaignent pas. Vu le nombre et l'émiettement des partis, il est impossible de ne pas trouver sa sensibilité.",Un maire non idéologue +Ce pourrait être une bonne idée de rendre la participation aux élections obligatoires (au moins aux élections majeures).,"Confiance dans les gens modérés, qui écoutent réellement, réfléchissent profondément et ne sombrent pas dans les pensées extrêmistes, superficielles, trop faciles voire même pires (violentes, complotistes). Confiance en ces gens modérés quelque soit leur place dans la société (citoyens, élus politiques). Respect des élus qui représentent la société via la seule légitimité: l'élection. Le débat permanent est légitime en démocratie mais ceux qui contestent violemment ont-ils voté aux dernières élections? se présenteront-ils aux prochaines élections?" +"Le remboursement des frais de campagne doivent être fait pour tout résultat > 1% des voix. Pour chaque parti, l'état doit prendre en charge bulletins de vote et affiches. Il faut pour chaque élection/référendum pouvoir voter par internet.",Le conseil départemental car il est proche de nous . +Je pense que la participation est scandaleusement faible mais ne vois pas comment améliorer la situation si ce n'est par une information plus complète et qui présente le fond des problèmes et non les incidents superficiels.,Les élus aussi bien locaux que nationaux. +C'est une très bonne chose. Rendre le vote obligatoire sous peine d'amende afin de responsabiliser chaque citoyen.,"Personne, car manque de confiance envers les politiciens, qui ont tendance à privilégier leurs intérêts personnels" +"Ils ont les informations disponibles s'ils le souhaitent .Tous les supports existent. A chacun de prendre ses responsabilités mais nous ne pouvons pas obliger les citoyens a y participer, c'est aussi ça la liberté.","Je ne sais plus quoi répondre à cette question car j'ai des doutes. Je dirais que je fais confiance aux syndicats, ils sont en proximité, ils donnent de leur temps et énergie et ils représentent bien la ""couleur"" des salariés qui les ont élu." +"Elle devrait être plus importante, pourquoi pas rendre le vote obligatoire et reconnaître toute forme de vote y compris le vote blanc.",Les élus directs et les associations +Prendre en compte le vote blanc et permettre le vote par internet,A personne en particulier car ce sont tous des professionnels ce cette représentation qui finissent bien trop souvent par agir de manière déviante (prise en compte d’intérêts individuels avant l’intérêt collectif) ce qui est malheureusement humain. Il faut favoriser la rotation de nos représentants pour qu’être représentant syndical ou homme politique ne soit qu’une parenthèse dans une vie professionnelle. +"obligation de participer aux élections, envisager un enseignement citoyen dans les écoles primaires et secondaires, implication des adultes",difficile de faire confiance +qu'il y ait de vraies différences de programmes et respecter les engagements pris lors des campagnes.,Ni dans les politiques ou syndicats. +"Pendre (enfin) en compte le vote blanc dans le calcul des votes exprimés. Voter blanc ne veut pas dire qu'on se désintéresse des élections, mais qu'aucun candidat n'a notre faveur. Mieux vaut voter blanc que de voter pour faire barrage. (voter RN pour contrer LREM ou vice-versa). Cela devrait permettre de réduire le nombre d’abstentionnistes ( dont, à regret, j'ai parfois fait partie).",Le maire et le député +le vote électronique devrait être facilité et du coup le vote devrait être obligatoire,"J'ai confiance dans l'élection présidentielle, dans les élus locaux dans leur vaste majorité également." +"C'est aux élus de s'assurer que les citoyens votent. Comment ? En tenant ses promesses de campagne, en suivant son programme pour lequel on a été élu, en étant plus transparent, en communiquant sur l'évolution les projets mis en place, qui sont en cours. Le citoyen doit se sentir en confiance avec ses élus et non pas dupés.","Les élus locaux parce que j'ai le sentiment d'une ""proximité"" ce qui me donne une légitimité pour suivre son travail et lui demander de rendre des comptes." +"Les citoyens ne font plus confiance aux politiciens à cause de non-dits, non transparence des affaires et de la corruption. Il faut respecter les promesses électorales et les référendums (votes pour l""Europe et Notre Dame des Landes non respectés)",Le maire +"Bien trop d'abstention. Eduquer les enfants dès le plus jeune âge, les rendre responsables dans leurs apprentissages, dans la prise de décisions à l'école, au collège... les responsabiliser. Là aussi, il faut prendre le temps, l'école est obligatoire jusqu'à 16 ans, ça doit permettre de prendre ce temps. Prendre en compte le vote blanc.","Des spécialistes dans chaque domaine qui seraient indépendants et oeuvreraient pour le bien de la société, pas seulement dans un but lucratif et économique." +"La réponse est dans le ""camp des élus"" ceux qui sont au contact sont soutenus par leurs concitoyens",A Monsieur le Maire parce qu'il est au contact des citoyens +Qu'ils se sentent concernés. L'éducation : bases historiques du droit enseignés de manière plus interactive à l'école,maires - députés +vote en semaine,président car élu démocratiquement +ne pas faire une machine a gaz de la politique,maire +"Participation trop faible car sensation de perte de representativité - que les élus montrent l'exemple : salaires décents, non cumuls, condamnation en cas de faute avérées (et non sursis ou prison dorée), défense de l'interet général et non du leur - que l'on comptabilise le vote blanc",Les maires et élus de proximité +participation insuffisante : rendre le vote obligatoire,elus +"Pour qu'il y ait plus de participation, il faut pouvoir reconnaitre d'avantage le vote blanc, avec des conséquences comme le fait que si le vote blanc l'emporte en majorité, recommencer un tour d'élection avec de nouvelles personnes (les anciennes étant du coup interdites de participation)",Une assemblée en partie élue à la proportionnelle avec un système plus représentatif que celui que l'on a actuellement (comme le jugement majoritaire) et en partie représentée par des citoyens tirés au sort. +Rendre le vote obligatoire mais également pour les parlementaires .Inscription sur les listes électorales systématique à 18 ans. Présence obligatoire,"les acteurs de la vie civiles, les associations" +"Les stigamtisations et autres sont des fléaux horribles pour la democratie. Cela tue la democratie et les gens se renferme sur eux même. Il n'ont plus confiance en eux et se sentent rejetés. Par conséquent ils n'osent pas s'investir de peur de gêner. Redonner confiance aux institutions, en redonnant confiance aux gens, pour qu'un citoyen s'investisse, il doit se sentir chez lui..",Je fais confiance en nos elus car ils sont au contact des gens sur le terrain. En revanche il faudrait que certain d'entre eux aient plus de courage pour porter et défendre certains projets car ils jouent un rôle de regulateur qui n'est malheureusement pas rempli a 100%. Regulateur car ce sont eux qui parlent au nom du peuple et je pense qu'ils devraient davantage porter la voix du peuple et non la leur uniquement dans un soucis de gagner des voix pour monter en politique.. ils sont la courroie de transmission entre l'état et le peuple. Eux auraient normalement dû donné l'alerte sur tout les derniers événements bien avant la montée des colères. +"Du sang a été versé par nos aïeux pour avoir cette République qui est fragile parce qu'elle défend la liberté intellectuelle et religieuse de chacun. Souvenons nous du poids des institutions religieuses qui ont finit par aboutir aux fameux concordat entre l'église et l'Etat. Pour continuer à défendre cet acquis important ,LE VOTE DEVRAIT ETRE OBLIGATOIRE ; car c'est un acte responsable. En France , il y a suffisamment de candidats pour que chacun y trouve son compte, le vote blanc est un échapatoire et une facilité : à chacun de s'informer sur les programmes et de se déterminer pour un candidat.",En général aux élus et à certaines associations quand elles ne sont pas noyautées par des militants politiques ou syndicaux. +"La participation est trop faible. Il faut redonner une vraie image à la France, cesser de niveler par le bas par la démagogie, inciter à l'excellence pour redonner des objectifs à la population Redonner de l'espoir en ayant des personnalités politiques faites pour servir les intérêts nationaux et non pas pour se servir !!",Désormais plus personne...tellement de mensonges si évidents ! +"Cette question est orientée. Pourquoi ne pas faire voter des lois, moyennant un collège de Grand électeurs qui sont en amont sensibilisés par les enjeux du vote ? Ainsi, les électeurs votent en connaissances de cause pour des sujets, non plus pour ""donner les clés"" à des représentants.","Nous devions être représentés par un collectif mixte intégrant des personnes de la société civile consacrant une partie dédiée de leur temps à leur investissement public, en parallèle de leur activité professionnelle. La durée de représentation devrait être tous limitée à 5 ans maximum. Avec un minimum de 15 ans avant de pouvoir de nouveau exercer ce droit. Ce collectif doit être mixte et le brassage social doit être garanti. Cela garantie un ancrage dans la réalité indispensable." +rendre obligatoire le vote,maire +"quand on ne vote pas on ne doit pas manifester quand on vote on se plie a la règle de la majorité issue des urnes elle sera meilleure le jour ou les élus assumeront leur responsabilité sans faux fuyant (cf supra financement unique , pouvoir de decision unique etc...)",les elus +Le RIC nous voulons plus qu'élire des élites nous voulons nous exprimer,A l'heure actuelle je ne fais confiance à personne +Nous sommes souvent déçus par la personne en qui nous avions vote et qui ne tient pas ses promesses. Commencer messieurs par appliquer vos programmes a la lettre et proposer des choses réalistes et ensuite le peuple reviendra aux urnes quand il aura compris que la personne élue fait son travail correctement.,"Confiance en moi.... moi seule peut exprimer ce qui est bon pour moi ou non, en ce qui concerne la france c'est pour moi le rôle du président et de son gouvernement. Les maires sont quant a eux plus accessibles." +Rendre le vote obligatoire. Personne ne doit pouvoir prétendre à bénéficier d'aides sociales s'il ne remplit pas son devoir de citoyen de voter.,Au président de la république qui défend l'intérêt global et général de la France et des français. +En créant des réunions au niveau local (villes ou quartiers).,Moi-même. +Comptabiliser le vote blanc. Voter en semaine.,"La démocratie représentative est un passage obligé. Elle a besoin d'être profondément transformée. Pour permettre au citoyen d’intervenir à côté, en dehors du corps des représentants, il existe un deuxième moyen qu’on pourrait introduire et que j’appelle : obliger. On pourrait inscrire dans la Constitution l’obligation pour les député, les représentants du peuple, d’organiser des assemblées primaires de citoyens. Réunir des assemblées de citoyens, par circonscription, où les députés auraient l’obligation de venir soumettre à ces APC tous les projets ou les propositions de loi avant qu’ils ne soient débattus à l’Assemblée nationale. Actuellement, les projets ou les propositions de loi passent devant le Conseil d’État, devant le Conseil économique et social, devant des commissions et des comités consultatifs mais ils ne passent pas devant le peuple. Le peuple, on lui demande de voter et puis d’attendre. Je pense qu’entre deux moments électoraux, le corps des représentés doit pouvoir intervenir dans la production des règles. C’est ça la démocratie. Intervenir par les lanceurs d’alertes et les débats qu’ils déclenchent, mais aussi par ces APC où les citoyens pourraient se rencontrer physiquement, entendre les positions des extrêmes, de droite ou de gauche, celles des écolos ou du centre, tout entendre avant de débattre. Source: Dominique Rousseau – intervention au GREP MP le 15 nov 2017" +Je pense qu'il est important de renouer le dialogue et surtout de remettre au cœur de la vie politique le citoyen et les référendums est un signe significatif. Le citoyen demande du changement il doit aussi être conscient et responsable des décisions qui seront prises.,Je ne fais actuellement plus confiance dans nos représentants. +RENDRE LE VOTE OBLIGATOIRE;,mon maire car je peux lui parler. +Le vote devrait être obligatoire avec reconnaissance du vote blanc,Associations spécialisées car elles connaissent les sujets en question +"Les gens ont oublié que pendant des siècles les Français n'ont pas eu le droit de vote, que certains se sont battus pour l'avoir et maintenant qu'ils l'ont, ils le méprisent! Voter c'est donner son avis! Si on ne vote pas, ce n'est pas la peine de râler ou de manifester après!",Le maire car c'est lui le plus proche des gens au quotidien. +"Certaines élections devrait être obligatoires. Il faudrait penser un systèmes de ""sanctions"" pour ceux qui n'honoreraient pas leur devoir de citoyens.",Je fais confiance au Parlement qui est élu +"La participation des citoyens est d'autant plus faible que l'instance pour laquelle ils votent n'a pas de poids. Il est difficile de se motiver pour voter pour les régionales ... Si la structure a du poids, les électeurs vont s'y intéresser ( ex : élection du président et des maires).",A des hommes/femmes indépendamment de leur fonction élective. +Rendre le vote obligatoire,Aux élus locaux +Votations. Vote obligatoire,"A personne, sauf le maire" +"Vote obligatoire, vote blanc comptabilise",Maire +En leur donnant une véritable place décisionnaire dans la création des lois et l'organisation de la société. Il ne suffit pas d’élire des représentants.,Des personnes qui ne sont pas des professionnelles de la politique issues de la classe moyenne. Il vivent dans les même conditions que moi. +"Avec environ 30% d'abstention, cela veut dire qu'un 1/3 des électeurs ne se sentent pas concernés par la politique ou qu'ils la rejettent. Trouver le moyen du retour aux urnes passe par une dose (raisonnable) de proportionnelle",Le maire et de député que chacun de nous élit dans son environnement proche. +Il faut rendre le vote obligatoire ou le lier au droit de manifester.,Moi +Organiser des Des débats pour être à l écoute de chacun et prendre des mesures de ces propositions.,FNSF FÉDÉRATION NATIONALE DES SOURDS DE FRANCE +Le vote devrait être considéré comme un acte civique aussi important que le règlement de ses impots.. et donc obligatoire. La question sera évidemment comment sanctionner l'absence de vote... qui semble à l'opposé de nos modes de fonctionnement.. donc je suis hésitant.,"Aux élus que je rencontre et connais, et avec qui je constate une prise en compte de mes attentes, propositions.." +actuellement scandaleusement faible. vote obligatoire,association +Il faut une assemblée plus représentative grâce à la proportionnelle.,"Maire, député,président." +quand je ne vais pas voté c'est parce que je me dis que ça ne sert à rien. Pour que je participe il faudrait que je sois sur que les promesses electorales soient un minimum suivi.,"Eventuellement mon maire, mais sans conviction" +il faut que les citoyens aient le sentiment que leur vote a une utilité et donc le candidat doit respecter le programme pour lequel il a été élu ;,Le maire et le député ; pour la proximité et pour le lien avec l'état +"Pas la peine, c'est un choix individuel",Députés car ils ont été élus +"Si les conséquences économiques et sociales des programmes des candidats étaient chiffrées, les citoyens pourraient recevoir graduellement une éducation intéressante - Il conviendrait d’imposer une règle supplémentaire aux élections présidentielle et législative : que tout programme proposé subisse une évaluation économique de ses mesures, conséquences et financement (on éviterait la cagade actuelle de la TH vs ISF et CSG) Proportionnelle ?? - Zéro. (La proportionnelle intégrale est une catastrophe, voir Israël) - Le véritable problème réside dans les promesses démagogiques et non financées des candidats ou partis, qui faussent le jugement des électeurs - Ce qu’il manque est une évaluation économique a priori des projets politiques ! pourquoi pas par la Cour des Comptes ? (l’exemple du brexit devrait nous éclairer) - En revanche, il faut revenir au septennat, et expurger la Constitution du principe d’inac-précau-tion","Le député, à condition qu'il ait eu une expérience de mandat électif local, et le sénateur parce qu'il a eu cette expérience" +La prise en compte du vote blanc ou du vote obligatoire doit être discuté,Le Maire et le Député +"Pourquoi pas le vote obligatoire, avec prise en compte de vote blanc afin de mieux cerner la proportion de gens qui ne se reconnaissent pas dans les candidats proposés.",Les députés car ils sont élus directement par le peuple. +Même réponse que pour améliorer la représentation : fin des pratiques de vote commun de tout un groupe parlementaire et de toutes les autres pratiques douteuses qui éloignent les citoyens de leurs représentant (à moins que ce ne soient les représentant qui par ces pratiques à la limite de la corruption ne s'éloignent de leurs électeurs).,"élus locaux - plus proches du ""terrain""" +education citoyenne plus forte à l'école vote obligatoire tirage au sort pour participation à des votes citoyens ou décisions clés citoyennes,"les associations (indépendance des points de vues, vrais sujets sociétaux, sans intérêts personnels) les maires" +"Rendre le vote obligatoire, peut être en l organisant sur le temps de travail avec une sanction financière type retenue jour de grève en cas de non participation.","Les maires, qui connaissent bien les problèmes locaux" +le vote doit être rendu obligatoire car c'est une obligation citoyenne et nous avons la chance de vivre dans une démocratie. Nous recevons des aides ou bénéficions de services gratuits (santé ..) et donc avons des obligations envers la société. Pas de vote = pas d'allocations,Le maire car élu le plus proche des citoyens +Rendre le vote obligatoire,Maire +Il faudrait de vrais projets cohérents porteurs d'une vision positive de l'avenir et éviter les mesures qui ne sont que des opérations de communication. Davantage de proportionnelle aiderait aussi les citoyens à avoir le sentiment que leur vote compte.,"Les ONG car elles seules défendent vraiment les idées qui me tiennent à coeur : défense des droits de l'homme et de la femme, environnement sain et agréable, aide aux personnes dans le besoin, respect des individus. Les hommes politiques font trop de concessions à l'électorat réactionnaire et aux divers lobbys économiques." +Trop de mensonges . Donner la transparence aux citoyens,La fédération Nationale des Sourds de France car elle connaît bien les problèmes des personnes sourdes +c'est en fonction de ce qu'il y a comme personne qui se présente.,"personne , trop politique, trop avide de pouvoir" +Vaste programme.,"En premier, moi-même et mon épouse, en second je cherche encore." +"Je déplore l'abstention. Je pense que la citoyenneté ne doit pas seulement se limiter au droit de vote. Nous devons mieux associer les gens à la gestion de leurs cités, via des référendums d'initiative populaire plus flexibles. C'est aussi pour cette raison que l'état doit relégitimer les conseils citoyens.","Durant plus de 10 ans, j'ai sollicité les élus locaux de la Guadeloupe en leur demandant de s'appuyer sur les résultats concrets de l'école de Prévention et de Civisme, pour tisser un projet socioéconomique et éducatif, pour notre territoire et aussi pour la France. J'ai invité en vain la classe politique dans une démarche pragmatique. J'ai été déçu voir même blessé par cet engrenage de politique politicienne qui gangrène la société à cause de cette overdose de promesses stériles. Dieu merci, je ne suis tombé dans les tentations du pessimisme. J'ai donc décidé de sortir de l'ombre, afin de partager mon sens de l'écoute et ma détermination à agir pour unir ! Je continue à croire en la démocratie représentative garante de notre stabilité. Aussi, je demande plus de participation citoyenne, face à ce climat de défiance." +Que nos élus nous informent sur le travail qu'ils font pour nous et la confiance reviendra s'il y a des résultats,"Personne, aucun retour sur les activités de nos élus, seulement au moment des élections." +"Obligation d'inscription sur les listes électorales Vote obligatoire sous peine de sanction appliquée la seconde fois après un rappel de son rôle de citoyen au non votant la première fois. Vote à la maison commune, la mairie ou son extension lors des votes, salles de classe, gymnase, etc. Le déplacement doit faire prendre conscience de son devoir envers la république qui vous donne aussi des droits. Pas de vote électronique à son domicile. Le secret du vote et le minimum de pression se trouvent dans l'isoloir",Mes élus +"Que la participation est déplorable et que en même temps elle est la conséquence de la défiance des citoyens envers les élus (Président, députés etc...) qui ne tiennent pas leurs engagements une fois au pouvoir",A nos élus locaux en particulier ceux de proximité tel que le maire +"La possibilité de révoquer les élus qui ne respectent pas leur mandat, par la voie d'un référendum d'initiative citoyenne (RIC) révocatoire, redonnerait confiance aux français en leurs élus et les inciterait donc à voter.",Une assemblée citoyenne constituante tirée au sort pour la mise en place d'une sixième république. +si un citoyen ne se sent pas concerné par la vie publique je ne peux que pleurer sur son sort !,conseil municipal et député +Obliger les citoyens à voter en étalant le scrutin sur plusieurs jours et en favorisant le vote par correspondance voire le vote électronique,Le député a ma confiance car il connait sa circonscription et peut faire remonter au niveau national les problématiques locales. +la participation des citoyens est à l'image de la confiance en leurs élus. Chaque élu sortant devrait avoir un bilan à présenté afin de fermer la boucle de décision des citoyens et ainsi leur donner la possibilité d'évaluer la pertinence de leur précédent vote.,"les représentants locaux (mairie, ComCom) car ils gèrent les éléments de la vie quotidienne des citoyens et sont donc plus facilement compréhensibles et évaluables" +Droit de vote obligatoire et amende en cas de non vote. Mais attention le vote blanc doit être reconnu !,"La question est plutôt : - Faites vous encore confiance à vos hommes politiques après 30 années de mauvaise gestion de notre si beau pays, la France ? Et croyez vous encore à l'honnêteté de nos politiques au vu des nombreux scandales financiers ? Vous vouez vraiment une réponse ? Si c'est non, mes réponses seront-elles mises au rebut ?" +"Participer aux élections, c'est voter. Pour participer à l'élaboration d'un programme en France, il suffit d'être motivé.","Les élus politiques sans qui il n'y a pas de démocratie. Même si je n'ai pas voté pour eux, ils représentent une majorité. Je n'ai jamais voté ""utile"", j'ai voté blanc." +Participation insuffisante. Permettre vote sur 2 jours (dimanche et lundi) mais sans dépouillement avant fermeture des bureaux de vote. Faciliter les procurations et permettre les inscriptions tardives,Maires pour leur connaissance du terrain Député nationaux et européens par principe... +"Si l'éducation nationale faisait correctement sa mission de service public, nos jeunes auraient certainement plus le sens des responsabilités et conscience du poids de leur vote. C'est un travail de longue haleine, mais il faut que la conscience républicaine soit placée au coeur des valeurs de base.","Confiance dans les élus par le peuple. Aucun autre représentant ne sera plus compétent. Toutefois, ces élus doivent se montrer dignes de cette confiance : leur action doit être conduite dans la transparence." +A chacun son engagement,Mon député +"La participation actuelle est beaucoup trop faible, il faut que les citoyens se sentent plus concernés. Peut être que davantage de consultations, de débats, organisés par des élus ou candidats à des élections à l'échelle locale, pourraient permettre de constituer des programmes plus complets et adaptés au quotidien et aux attentes des Français. On a parfois l'impression de découvrir les candidats aux élections le jour même du vote (hors présidentielles évidemment !)","Les maires sont les personnes élues les plus confrontées à la réalité, au quotidien de la vie de chacun." +"taux d'abstention scandaleux, reflechir au vote obligatoire avec reconnaissance du vote blanc","Maires, députés" +La mauvaise participation est d'abord la faute des citoyens eux-mêmes par un manque d'esprit civique et d'un manque d'effort pour s'informer. Désintérêt surtout par égoïsme et individualisme.,Député +En valorisant le vote blanc et en facilitant la possibilité de voter ou de se faire représenter.,Les élus connus de tous et non parachutés. Le MAIRE +"Les citoyens critiquent de plus en plus ,et c'est souvent ceux qui votent le moins. Il faut commencer par l école en parlant davantage de la vie collective et de l économie.","La démocratie représentative doit être maintenue et renforcée , le Président de la République et les députés sont élus pour 5 ans et leurs mandats ne doivent pas être remis en cause. Les maires des petites communes sont les premiers contacts des administrés, ils doivent être davantage dédommagés" +Tant que les élus feront des promesses électorales qu'ils ne tiennent pas et seront corrompus ou de connivence avec des grands groupes.,Personne +Vote obligatoire,le syndicat car ses représentants vivent les mêmes conditions de vie que nous travailleurs.Il sont au plus près de nos soucis quotidiens et nous informe sur nos protections de consommateur aussi. +"Voir ci-dessus Les politiques doivent travailler à de vrais projets , se préparer à gouverner en amont et ne pas se contenter de réponses toutes faites. le simulacre de dédat entre eux a lassé la population","Aux élus mais avec un retour régulier devant les électeurs, sans remise en cause du mandat, mais avec une obligation d'expliquer les choix faits sur les réformes importantes" +A quand le vote en ligne? Nous sommes bien au 21eme siècle non?,Élus locaux +Très bien si cela s'accompagne d'une vraie éducation à la politique. Connaitre les institutions et leur fonctionnement est indispensable.,élus - leur fonction est justement de représenter les citoyens qui les ont élus +"Mettre en place un système de vote en ligne, honnêtement c'est obsolète de devoir se déplacer en plus de ne pas être très écologique. On a bien un compte France Connect Via nos impôts, on pourrait utiliser cette plateforme.",Moi +"Oui aux citoyens aux élections mais il faut des personnes éclairées. Maîtriser les campagnes électorales afin qu'elles soient plus qualitatives et beaucoup moins marketing seraient déjà un premier élément pour inciter à une participation plus importante ( mais ce sont les partis qui sont ici concernés). Aujourd'hui, à part l'élection présidentielle ou celle des maires, beaucoup de personnes ne connaissent pas les enjeux des autres élections, à quoi servira l'élu ou la liste d'élus (ça c'est pour moi une responsabilité de l'Etat).",Le maire car au plus près des concitoyens. +Vote obligatoire et tenir compte des votes blancs,MAIRE : personne la plus proche des citoyens +"Pour une plus grande participation il faudrait mettre en place le vote par internet à toutes les élections (Présidentielle, législatives....) et dans ce cas on pourrait aussi le rendre obligatoire.",Maires et députés car ils sont plus proche du terrain +Rendre le vote obligatoire (en semaine) ! Interdire les candidatures pour toutes personnes déjà condamnées ou en passe de l'être (mis en examen ou mis en cause dans des affaires douteuses !,"Par aucun élu (local ou national), car, Nos 'Politiques' (hommes ou femmes), sont préoccupés par leurs propres et seuls intérêts. Faudrait déjà ""SORTIR"" rapidement tous les élus qui ont été condamnés ... ou qui le seront bientôt !" +"Avec un scrutin proportionnel pour les élections législatives, on pourrait aller voter avec la conviction d'être vraiment représenté au niveau national.","Au président de la république et aux députés, car ils sont a priori élus de manière représentative. Pas convaincu par le Sénat qui n'est à mon avis pas représentatif." +"C'est une Bonne idée. Pour inciter à y participer, il faudrait recrédibiliser les politiques.","La mairie et la région car ils sont les plus proches de nous. Les politiciens ne desservent que leurs propres intérêts, les lobby et peu l'intérêt general." +"La baisse de la participation est égale à la hausse du dégout des politiques qui nous gouvernent depuis des décennies, des promesses jamais tenues, ..... Rendre le vote obligatoire, tenir compte des votes blancs.",Les partis politiques qui privilégient les français en France. +"Participation trop faible. Il faut instaurer le vote obligatoire sous peine d'amende et procéder à une grande lessive démocratique, afin que les élus condamnés ne puissent se présenter.","Je ne me sens que très peu représenté, car nos élus sont déconnectés des attentes et de la vie de leur concitoyen et les syndicats ont trop peu de pouvoir et non représentatifs des aspirations des salariés." +la réponse a été faite à la dernière élection: le grand coup de balais des anciens. Trop d'écarts entre le haut et le bas dans la définition des problèmes Français. Le détournement de la population pour les élections est lié aux résultats des politiques précédentes. Ce débat est une source à travailler pour imaginer la participation de demain. un projet pour demain a construire entièrement de zéro. Il ne réussira qu'avec une condition : l'analyse objective des éléments et le respect,personne +je ne changerai rien au systeme actuelle. j'ai toujours su trouver un bulletin de vote à mettre dans l'urne.,malheureusement personne actuellement +"La participation est malheureusement en baisse , mais je ne vois pas comment inciter les électeurs à se déplacer sinon en les formant dés le plus jeune àge au fonctionnement du pays et en organisation une mise à niveau continue de ce s connaissances",ceux pour qui j'ai voté +Rendre le vote obligatoire,Les associations parce-qu'elles sont composées de citoyens engagées bénévolement pour l'intérêt général au présent et pour l'avenir +il faudrait que les engagements des politiques en campagne soient les mêmes que lorsque ils sont élus,Un député ou conseiller régional c'est le plus proche du terrain +Écouter davantage ce qui remonte du terrain,Variable selon les personnalités et le degré de compétences. +Vote électronique,Maire +Trop d’abst,"Aux maires il sont proches de la population et sous contrôle direct,sauf pour les métropoles qui sont trop grandes" +"Des cours d'instruction civique à l'école afin que les plus jeunes prennent conscience qu'il seront acteurs de leur avenir. Il serait grandement souhaitable que les politiques se comportent en adultes et cessent leurs polémiques, qui empoisonnent les débats.",Personne. Le sentiment que les lobbyings sont les plus puissants et altèrent les volontés réelles. +"La participation des citoyens est dramatiquement faible. Pour les inciter à y participer, il faudrait des candidats et des programmes qui répondent à leurs attentes….!!","Mon Maire Rural. Je le connais, il a un vrai métier en dehors de son activité. Il œuvre pour le bien être collectif, sans être à la botte de lobby financiers ou industriels, et sans penser à son enrichissement personnel" +Vote oblig1toire.,Les élus parce qu’ils sont justement élus. +introduire l'obligation de vote.,dans la personne élu au suffrage universel dés lors qu'il incarne et applique la base de nos institutions LIBERTE EGALITE FRATERNITE +suffrage universel par élimination à 3 tours Tous ceux éliminés par plus de 50% des votes ne participent pas au 2e tour.,Le maire ( plus proche des la vie quotidienne) +le vote obligatoire,au regard de ce qui se passe on ne peut plus accorder sa confiance +Si on parle du RIC ca peux être bien mais faudra mettre beaucoup de conditions . Voter pour des choses importantes oui mais il faut aussi laisser de la stabilité politique pour que le pays avance,Le maire ( c'est l'élu le plus proche des citoyen au quotient avec les mêmes problématique dans la vie de tous les jours) +que c'est une bonne chose.,le maire et voir les députées +En renforçant le contrôle et traiter réellement les abus.,La société civile car une grande déception de la classe politique +"Information. Comment voulez-vous une forte participation lorsque l'on ne connait pas le rôle d'un élu. Si on ne sait pas ce que fait un député Européen (par exemple) , difficile de faire un choix.","Le maire pour son aspect local, Les députés au niveau National." +"Les citoyens n'ont plus aucune confiance dans les élus actuels et dans le système de représentation. De ce fait la politique est devenu l'affaire des ""autres"" et non l'affaire de chacun et où la critique reste le seul élément de proposition... Le moyen serait de mettre en place ce tirage au sort (comme pour les jurés des tribunaux) qui permet et « oblige » tout un chacun de participer à la gouvernance de sa structure locale, régionale et nationale.","La politique n’est pas un métier cf E. Macron 04/02/2017 à Lyon. En partant de ce postulat, ma confiance va vers le représentant qui m'est le plus proche à savoir le maire de ma commune." +"A cette question: il apparait important et utile que nos classes dirigeantes prennent conscience d'informations sociétales aux sources de celles-ci et de revoir leurs processus de filtrage que la haute administration s’auto-suggère pour se rassurer. Par ailleurs il serait bien que les rapports concernant les échanges de nos députés, sénateurs et des commissions fassent l'objet de communication synthétiques des travaux effectués. Plus généralement de proposer des propos ou des discours qui soient accessible par tous.","A nos institutions pourquoi : par la soif de démocratie, de la faim d’égalité sociale, et du froid des distorsions des liens sociaux. Au sens littéral ces mots font écho à l’essence de notre constitution et au fondement de la république pour le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple. Pour essayer de vous faire comprendre les propositions ci après, je prendrai deux aspects parmi les nombreux points que soulèvent la révolte des Gilets Jaunes dans leurs objectifs de perturber le fonctionnement de notre démocratie." +Je pense avoir répondu plus haut: Législatives partielles à mi-mandat proportionnelle vote obligatoire selon moi: le citoyen a des droits et aussi des devoirs et pour moi le vote est EN MEME TEMPS un droit ET un devoir,Le député car il est élu démocratiquement au suffrage direct +"Faible qualité du personnel politique = faible participation; Faire monter la qualité du personnel politique, installer des assemblées citoyennes pour motiver elus et electeurs",Mes proches et moi-même Parce que les élus politiques et/ou syndicaux et/ou associatifs ne vivent pas ma vie et en général font passer leurs intérêts en premier +de moins en moins d'électeurs rendre le vote obligatoire,"le maire par sa proximité des habitants, le syndicat quand il ne fait pas de la politique et fait un travail efficace dans l'entreprise" +reconnaissance du vote blanc,actuellement personne +Elle est actuellement absente. Instituer le référendum à tous les échelons,"En l'état actuel de nos institutions je dirai que je fais plus confiance aux responsables d'associations pour faire émerger mes idées de citoyen consommateur et me défendre. J'habite une ville de 12500 habitants dont le maire est élu depuis 1989, est âgé de 73 ans et pense se représenter pour un énième mandat. 1er Président du Conseil départemental, il est aussi président des caisses d'épargne et également, en dehors d'autres fonctions comme Membre du Conseil d’orientation et de surveillance de la Caisse d’Épargne Ile-de-France, Administrateur de NATIXIS société cotée en bourse. Donc mon Maire est un homme bien occupée. C'est pourquoi, en dehors des élus des toutes petites villes qui pour moi sont des élus de terrain, proches et disponibles, les maires de plus grandes villes le sont moins, notamment dans certaines régions." +"Les gens votent quand il le faut (cf primaires de la présidentielle et élimination du FN) et ils ne votent pas quand c'est inutile. Enfin ils descendent dans la rue quand ils en ont assez. C'est déjà pas mal. Pour qu'ils participent encore plus, il faudrait gouverner efficacement, c'est à dire en utilisant leur argent de façon à améliorer vraiment leurs conditions de vie quotidienne. Il faudrait aussi respecter leur vote, même quand ils ne votent pas comme on voudrait (cf constitution européenne et NDDL).",Je préfèrerais pouvoir m'exprimer directement +peut etre en rendant le vote obligatoire.,le maire +"Désaffection qui s'explique par le constat qu'une fois élu le président de la république a tous les pouvoirs et que pendant 5 ans nous ne pouvons rien faire. Rien en face. Une démocratie de ""tous les 5 ans"". Le président décide, le premier ministre exécute, les ministres plient, les députés entérinent. Pendant 5 ans, tout descend du président, le degré de liberté en dehors de lui est très faible. Nous ne sommes pas en véritable démocratie. Les syndicats n'ont plus de poids réel. L'opposition est aujourd'hui explosée. Il n'y a plus rien entre le président et le citoyen. Il n'y a plus que la révolution et des mouvements spontanés, incontrôlés, potentiellement dangereux, comme ce que l'on vit aujourd'hui. C'est très grave.","je ne sais plus, trop d'illusions perdues, en tout cas pas par les députés (encore moins par les sénateurs)..." +"ce n'est qu'une toute petite partie de la démocratie et on voit ce qu'il en est actuellement. Bien sur, il faut tenir compte des vote blanc, mais pas des abstentions.","tout le monde, suite à individualisme renforcé de notre societé,vit dans des mondes hermétiques à ceux des autres. C'est à dire qu'il n'y a plus de porosités naturelles. Sauf quelquefois , suite à de forts engagements personnels, nous sommes, tous, incapables de vraiment comprendre l'autre dans le partage de la même societé. Donc, on ne peut pas faire confiance." +"Le vote doit être obligatoire. En revanche, l'interdiction des droits civiques pour les condamnés de droit commun et les anciens élus convaincus de malversation doit être renforcée. Les candidats ne doivent pas voter aux scrutins auxquels ils se présentent.",Maire et député +Obligation de vote,Le maire car plus proche de nous et on voit ses actions directement +Vote obligatoire - avec amende en cas de défaut non justifié. Utiliser internet à plus grande échelle !,A nos représentants démocratiquement élus +"Comptabiliser les votes blancs, puis rendre le vote obligatoire avec sanction et/ou incitation financière","Personnes de la société civile... quand la représentation devient un métier, la carrière devient plus importante que la réprésentation !" +"accepter le vote blanc assorti peut-être du vote obligatoire , donner du sens à l'action de voter",Maire +Les citoyens devraient voter de façon obligatoire,"Le tissus associatif, les élus locaux" +Pas assez de participation. IL faut les inciter à voter en expliquant les enjeux,L'Etat +Arrêter de leur mentir. Arrêter de faire de la politique pour les riches (CAC 40) mais en faire pour tout le monde peut-être. Arrêter de diviser les Français.,"Association, maire, parlementaire, syndicat" +L'obligation du vote et la reconnaissance du vote blanc comme valable.,Mes paires professionnels. Je n'ai plus confiance dans le politique. +"arriver à faire prendre conscience aux gens de la chance d etre en democratie, apres comment ?","elus de proximite , a une personne qui ne ferait pas de la politique à 100% mais qui serait dans notre monde de salariés" +la participation baisse car de nombreux citoyens pensent que quoi qu'il arrive cela ne changera rien. il faut provoquer un vrai changement et rendre le vote obligatoire,"nos élus (en théorie) ce sont les citoyens qui élisent leur maire et élus , charge à chacun d'aller voter" +la participation est catastrophique. Je ne pense pas que le vote doit être obligatoire. Pourquoi ne pas instaurer les élections un jour dans la semaine au lieu du dimanche?,ceux qui dialoguent: les syndicats le député au niveau de l'état et le maire au niveau de la commune +"Je pense qu'il faut rendre le vote obligatoire, car c'est un acte majeur de l'engagement citoyen. On ne peut pas s'abstenir de voter et ensuite critiquer les élus en place alors que l'on a refusé ou ""omis"" de s'engager tout en disant qu'ils ne sont pas représentatifs...","Président et gouvernement, Maire, Président de Région, Député" +"S'ils ne votent pas, tant pis pour un eux. Pourquoi chercher à tout prix à les inciter? Ceux qui râlent n'ont aucune légitimité à râler s'il ne votent pas.",L'esprit Républicain +"Les citoyens ne votent pas quand ils ne pensent pas que leur vote sera utile. Donc pour inciter à voter, redonner une valeur au vote, en organisant par exemple plus de consultations locales (sur les orientations générales, pas sur les sujets très techniques qui nécessitent un certain background). Plus d'info sur ce sur quoi on vote (Europe par ex)",Difficile à dire car je ne ressens pas réellement de lien avec les représentants de ma ville et ma circonscription. Peut-être les députes qui assurent une permanence. +"Donnez nous envie de vous suivre !!!! Prenez en compte les lanceurs d'alarmes qui nous préviennent que l'avenir est très compromis, que les conséquences estimées seront de plus en plus dures à gérer. Réglementer le capitalisme libéral, qu'il soit qu'une des composantes de notre société au même niveau que les problèmes environnementaux, de développement durable, d'une société ou chacun à sa place !!!!",Maire et présidents d'associations +Mêmes réponses qu'aux 3 questions précédentes. Les élections doivent servir à quelque chose pour que les gens y participent.,En personne et en tout le monde. Il faut des contre-pouvoirs à tout. +Rendre le vote obligatoire.,Les élus locaux qui sont aux prises avec les réalités locales. +"Depuis 40 ans, on vote et on a plus de déficit et plus de taxes. Changez ça et on votera un peu plus.","l'avocat, parce qu'on le paye." +"On y participe de moins en moins parce que peu importe qui est au pouvoir, ça va dans le même sens. Voter finit par ne plus servir à rien.",En moi-même ! +vote obligatoire et comptage votes blancs + proportionnelle,les députés et sénateurs pour lesquels j'ai voté mais avec représentation proportionnelle +Nous participons peu car c'est un ras le bol. Voter pour bonnet blanc contre blanc bonnet stop. Stop aux politiciens oui aux gens de terrains,maire parce qu'il est proche et pour la plupart à encore les pieds sur terre et la tête sur les épaules. Les hommes politiques perdent la notion du réelle une fois leur fonction prise à croire que le pouvoirs fait perdre la tête +Inciter les jeunes aux engagements associatifs locaux depuis le collège. Travailler cette question en partenariat avec les enseignants.,"Président de la République et Maire, député." +Rendre le vote obligatoire et prendre en compte le vote blanc. Voter en semaine (?) sur deux jours (?),les élus. C'est la base de notre démocratie représentative +"Les citoyens sont lassés des personnes qui promettent et qui au final ne font rien à part essayer de trouver des recettes supplémentaires et pour cela augmenter les impôts. A quand une véritable politique où la solidarité ne serait pas oubliée mais où elle serait raisonnable, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui, et où le travail serait véritablement récompensé.","certainement pas aux politiques actuels, trop électoralistes, bien-pensants et manquant de courage." +Référendum la seule et unique solution,"Un député, faut-il qu’il respecte ses engagements..." +Via plateforme internet,Moi même +la participation électorale est révélatrice de la qualité d' une démocratie : actuellement on constate la quasi mort de la Démocratie. Pour augmenter cette participation : redonner aux Elus un pouvoir politique actuellement confisqué par les puissances économiques capitalistiques,Elus locaux +obligation de voter,"celui pour qui j'ai voté et par chance , Elu" +chacun est libre de participer,"plus personne, les élus font du clientélisme pour se faire réélire" +Cest un geste REPUBLICAIN. La non participation discrédite le citoyen à la vie de la nation,DÉPUTÉ Très satisfait de son intervention lors d'un différent ( cas personnel) +"Moins d'élections et changer le scrutin. Adopter le scrutin à un tour (sauf pour le Président de la République). Voter le même jour pour plusieurs assemblées. Changer le jour de vote, introduire le vote électronique en s'assurant de la sécurité du système (intrusions, doublons…) maintenir le vote via l'urne pour ceux qui n'utilisent pas internet et maintenir le dépouillement public (urne plus électronique) pour la transparence des résultats. Réfléchir à une proportionelle adaptée à la capacité à gouverner.",Elus politiques +"Elle est faible mais elle reflète surtout de la défiance plus qu'un désintérêt . Restaurer de la confiance et surtout de l'écoute ; si la base se sent "" suivie"" elle se mobilisera pour faire avancer ses idées même si on sait que des choix seront nécessaires ; si des explications rationnelles sont données , les citoyens sont capables de comprendre.","Les organisations actuelles à condition qu' elles prennent mieux en compte les aspirations de leurs "" adhérents""; au départ elles sont toutes à l'écoute puis se fondent pour la plupart ""dans le moule"" et en viennent à agir comme celles qu'elles ont tant décriées." +"Les citoyens doivent garder la liberté de voter ou pas selon leur bon vouloir. Quant à ceux qui ne votent pas, ils ont le devoir de se taire. Si les élus veulent que les citoyens participent davantage, qu'ils se montrent eux-mêmes honnêtes!","Le maire me semble être le plus proche des citoyens, surtout dans les petites communes." +"L' offre politique est tres diverse dans ce pays. Mais les gens pensent probablement que la France est enfermee par un carcan europeen, et que comme il ne serait pas raisonnable de sortir de l'Europe, voter au niveau national ou local ne sert pas a grand chose. En fait on a besoin de plus d'Europe, pas de moins d'Europe. Si il y avait des institutions elues fortes en Europe, et que le debat politique et electoral se faisait au niveau europeen, et qu'un legislatif et un executif europeen pouvait prendre des decisions en matiere de fiscalite, de defense, de transtion ecologique et d'immigration, il est probable que les citoyens se rendrait volontiers aux urnes. Alors que la, tout se negocie a 27, de maniere pas vraiment transparente.",Le president de la Republique. +Reconnaître le vote blanc,Le Maire car il est souvent indépendant des partis +Rendre le vote obligatoire sous peine d'amende comme dans certains pays.,aujourd'hui personne hélas +Rendre le vote obligatoire. C'est un devoir pour avoir des droits (ex allocations familiales) d'où la préconisation de la mise en œuvre d'un passeport citoyen.,"Les élus en général (président, députés, maires) car ce sont des représentants du peuple dans sa globalité pour le bien de tous face aux individualités et aux corporatismes et lobbies en tous genres." +"Décevante et inadmissible. C'est un devoir de citoyen. Si on ne vote pas, alors on ne manifeste pas . Malheureusement, l'instauration d'une amende serait sans doute efficace",Personne +Il faut que les représentants soient près des gens et les représentent réellement,les élus de proximité +Favoriser le vote numerique par telephone comme en estonie,Personne +C'est dommage que ceux et celles qui ne sont pas contents ne participent pas aux élections. Le vote obligatoire pourrait être une solution - mais je ne suis pas sure que ce soit le bon moment à le proposer. La formation civique dès le plus jeune age est aussi important.,"Les élus de l'assemblée nationale.___ Les maires peuvent être tellement ""proches"" de certains résidents, qu'ils gèrent à ""la tête du client"" ou, vue la complexité de certains sujets, n'ont absolument pas les compétences ni les moyens pour les gérer. Par exemple : les ""proches"" ont des rdv en temps utiles, ils ont des permis de construire approuvés pour les constructions en zone non constructible. Tout cela sans contrôle, et quand un autre citoyen contact le Préfet pour le prévenir, il n'y a aucune réponse de sa part." +la participation est mauvaise et indigne pour un droit durement acquis par nos ancêtres! Mettre une taxe prélevée automatiquement pour chaque scrutin non participé (au delà de 2 non participation par quinquenat),"Aux maires qui représentent le lien entre les élus et les citoyens. Aux associations, organisations, syndicats, en fonction des sujets à améliorer ou à défendre." +rendre obligatoire le voer et enfin prendre en compte le vote blanc..revoter après modification du texte initial s'il n' a pas de majorité simple du oui,LE MAIRE +Trop de mensonges c est donner la transparence aux citoyens sourds,La fédération nationale des sourds de France car elle connaît bien les problèmes des personnes sourdes +Trop faible mais le vote obligatoire biaiserait les résultats.,Un élu +"Rendre le vote obligatoire, voter en ligne","Pas de défiance, chaque élu à son niveau de responsabilité" +Vote obligatoire,"Le maire, le président de région." +"Il y a trop peu de participations aux élections, le vote quel qu'il soit (municipales, européennes, nationales...) devrait être obligatoire",je ne sais pas ; ou sinon le chef de l'état pour la représentation du pays à l'international +Participation trop faible. Il faudrait arrêter la fuite en avant de nos intellectuels qui fabriquent eux mêmes la distance. Il y a plusieurs dizaines d'années que ce phénomène est prévisible notamment par l'arrivée des technologies de communication et autres. Le RIC ne sera jamais un outils de participation mais un outils de galvanisation des mécontentements. On connait non!,Quand on sera certains que nos représentants ne sont pas sous influence on pourra peut-être leur faire confiance +Moi je pense qu'il faut en finir avec des participations faibles ou parfois même très faible aux élections. Je serai partisan de rendre obligatoire le vote. Bien sûr il faudrait peut être envisager de modifier le mode de scrutin (par exemple par internet) de manière a faciliter cette participation de tous.,"la Commune, parce qu'elle est tout à côté du citoyen" +Prise en compte du vote blanc,Aux Citoyens avec le RIC +"Elle reste faible car peu de citoyens prennent le temps de s'intéresser à la politique, de lire tous les programmes. Le citoyen vote souvent à la tête du client, par défaut ou dépit, en fonction du résultat des sondages,...Le vote obligatoire pourrait être une solution, mais n'empêcherait pas pour autant un vote basé sur autre chose qu'un programme politique.","Les associations. Souvent désintéressées, sans carriérisme, ni de comptes à rendre aux électeurs et aux parties." +La rendre obligatoire,Un élu +Vote obligatoire Reconnaissance du vote blanc,Les élus +Rendre le vote obligatoire et comptabiliser les votes blancs.,Les élus que j'ai choisis parce que nous sommes en démocratie représentative. La presse qui peut dénoncer les dysfonctionnements. La police qui maintient l'ordre républicain. La justice qui règle les délits. +"1 - Prendre en compte le vote blanc. 2 - Pourquoi ne pas instaurer un système de bonus / malus, comme cela se pratique pour les voitures. Un citoyen qui vote systématiquement pourrait par exemple cumuler des points qui lui donneraient une réduction sur les impôts ou un crédit d'impôt.","Le problème, c'est qu'on ne peut plus faire confiance à qui que ce soit. Les élus locaux, qui avant leur élection prétendent œuvrer au bien-être des citoyens de leur ville ou de leur département, deviennent très rapidement des hommes politiques comme les autres, préoccupés de se maintenir au pouvoir et de placer leurs familles / proches / amis à des postes les plus rémunérateurs possibles. Quant aux élus de plus haut échelon, qu'il s'agisse des ministres ou des députés, ils sont tellement déconnectés des réalités du terrain qu'on ne peut aucunement leur faire confiance. Leurs seules préoccupations sont de s'enrichir et de se maintenir au pouvoir coûte que coûte." +Elle est trop faible. Un président est élu maintenant avec 25 % des citoyens. il faudrait rétablir la confiance en faisant vraiment ce qui a été proposé et en arrêtant les scandales.Un représentant de l'état doit être irréprochable.,"Les députés, qui correspondent à ma sensibilité politique, le gouvernement et le président s'ils respectent le programme électoral car souvent ce n'est pas le cas." +Exiger une excuse valable pour non participation sinon faire payer une amende,Le maire +"Les électeurs ne se sentent pas concernés et ont le sentiment d'être régulièrement trompés par les promesses électorales. Ils ne veulent plus avaliser un système qui les dessert. Les actions en justice contre des candidats ou des partis sont un bon moyen de discréditer ceux-ci, mais surtout l'état et la politique en général. Il faudrait les interdire en période électorale et 3 mois après. La presse a une influence énorme sur le public. Pour cette raison, elle se trouve pour l'essentiel, sous la coupe des plus riches hommes d'affaires. C'est une situation injustifiable. Les candidats devraient pouvoir s'exprimer à temps égaux dans l'audiovisuel, à surface égale dans les journaux, mais d'une manière plus formatée, bien avant les veilles d'élection. De même, les hommes du parti au pouvoir devraient avoir une part limitée d'exposition par la presse, faute de quoi on les voit utiliser cette presse comme outil électoral, au détriment de leur crédibilité. Après une présidentielle, le président élu a un avantage exagéré pour faire élire une assemblée à sa couleur. Cela a pour effet de démotiver l'électeur. On pourrait par exemple ne renouveler que la moitié des sièges en début de mandat, et l'autre moitié à mi-mandat.","Le maire est le premier interlocuteur. Je l'ai élu comme acteur potentiel le plus probablement conforme à mes options. Mais on impose de plus en plus de contraintes aux communes (communautés de communes, dotation budgétaire en baisse, réglementations et décisions préfectorales, autres marchandages). Si les prérogatives du maire sont rognées, sa représentativité l'est aussi. Le député peut également me représenter ""mais ce n'est pas impératif"". Je peux éventuellement me manifester à lui pour agir dans mon sens, mais il me voit selon mon poids sur sa réélection... Le parti auquel il appartient tend à le régenter plus efficacement ! L'exemple caricatural est LREM où le député de base risque l'exclusion s'il ne vote pas comme il faut en séance, ou seulement s'il exprime un avis différent de la consigne. L'action du député en commission peut être très intéressante, mais là aussi s'affrontent les intérêts des partis. La confiance ne règne pas." +"pourquoi aller voter pour des gens que l'on ne connait même pas et qui ne vont pas vous représenter seul la partie honorifique et les émoluments même quand on est absent. Retirer une certaine somme s'ils n'ont pas assisté à, au moins, les 3/4 des séances mais une assistance du début jusqu'à la fin sans bouquiner, sans faire des jeux, sans dormir:... en conséquence participer. Devant l'exemple qui nous est donné, du ""je m'en foutisme de nos élus"" c'est le désintérêt général. Je vais voter, j'ai droit à une prime ou autrement mettre le vote obligatoire comme en Belgique.","le maire de la commune car c'est lui qui essaye de connaitre tout le monde et se trouve sur le terrain, proche des concitoyens. Il est URGENT que les futurs énarques fassent un stage d'au moins 6 mois dans les petites communes rurales, par exemple, afin qu'ils puissent se rendre compte que leurs décisions sont stupides et inapplicables. Cela les feraient, peut-être réfléchir, un peu, si cela leur est encore possible. Et pas de planqués. Ce serait obligatoire pour obtenir leur diplôme." +prévoir vote obligatoire et sanction,député +Il est nécessaire que les élus recherchent plus de transparence avec les citoyens. Citer les bons exemples d'implication citoyenne peut être moteur pour une plus grande participation.,"ma confiance va tout naturellement à ceux qui sont proches : conseillers municipaux, maire, organisation syndicale et association d'usagers" +C'est toujours insuffisant. Il est parfois difficile de discerner qui sert le plus l'intérêt général à moyen et long terme dans un contexte international contraignant. Il faut TOUJOURS PLUS D'INFORMATION CHIFFRÉE.,"Les députés. Ils sont obligés de s'informer, d'avoir une vue d'ensemble et de débattre." +"le vote est libre, et nous devons favoriser l'apprentissage de la citoyenneté dans les écoles, collèges, lycées","aux élus, ils sont les représentants légitimes" +Un manque de participation du aux hommes et femmes politiques trop éloignés du monde réel. La politique c est par le peuple et pour le peuple et vous l avez oublié,Moi même +Confiance et implication local. Décentraliser les décisions. Plus de pouvoir aux régions (voir le découpage des très grandes régions?),Les élus locaux; mais il faut mutualiser les services qui peuvent l'être. Dans le même sens les petites communes seraient aussi à considérer. +Participation trop faible; inciter par la communication et par des mesures fiscales: bonus pour les participants et malus pour les abstentionnistes,mon député +Il faut rendre les projets lisibles,Les services de l'Etat et des collectivités. +Vote obligatoire en semaine,aux élus mais confiance ne veut pas dire chèque en blanc d'autant plus que ces élus peuvent être d'une opinion différente de la mienne. +"Soit rendre le vote obligatoire, soit comme cela se faisait jadis, enseigner dès le plus jeune âge aux enfants l'instruction civique (respect d'autrui, sens de la discipline, de l'autorité, du service, du devoir, goût du travail, c'est-à-dire la base de nos valeurs démocratiques). Restaurer le service militaire",Le Maire car proche de ses concitoyens. +"Les gens ne vont plus voter car ils n'y croient plus. Honnêtement, quand on vous donne le choix entre quelques personnes mais qu'aucune n'a votre confiance, pourquoi aller voter? Je propose d'introduire le vote blanc et rendre le vote obligatoire. Pour les élections parlementaires, suppression des étiquettes des partis politique. La dernière élection a été une blague. Une somme d'inconnu élu juste parce qu’ils avaient l'étiquette du président ! Une blague.","Le maire qui connait la réalité locale au plus proche de mon quotidien et les parlementaires, dans le même esprit à une échelle un peu plus grande." +"Trop faible. Pourquoi ne pas les mettre en place un autre jour que le dimanche - une matinée en semaine par exemple, avec autorisation de l'employeur d'arriver en retard, et obligation de présenter une preuve de vote.",Un député vraiment ancré géographiquement et proche du peuple (ça n'existe guère !) +"dépend du type d'élections et des candidats qui se présentent Pour les européennes, il faut démontrer les plus values de l Europe et être ambitieux dans la politique européenne. Uniformiser la politique étrangère et la politique de sécurité Uniformiser la fiscalité Pour les présidentielles et législatives voir réforme proposée ci dessus",Nous faisons confiance aux élus de proximité . En priorité le maire et son conseil municipal. Ensuite les parlementaires. Nous faisons confiance aux corps intermédiaires : syndicats etc.... +reconnaitre le vote blanc .,Le député. Parce qu'il est élu directement par nous pour nous représenter! +QUAND ON VOTE NON EN MAJORITE A UN REFERENDUM (POUR L EUROPE) ET QUE L ON VALIDE LE TEXTE PAR LES DEPUTES CA NE DONNE PAS ENVIE DE VOTER !!!!,Le Maire car il proche de ses administrés et il est à leur écoute +C'est une bonne chose dans le cadre de la participation citoyenne,"Personne. Les élus sont présents à l'approche des élections. En dehors, nos sollicitations demeurent lettre morte" +une meilleure préparation,"les Maires, les Députés et les Conseillers généraux car il sont sur le terrain" +"La participation des citoyens aux élections est tellement faible parce qu'ils ne se sentent pas représentés ! Peut-être que si les élus appliquaient la grande majorité de leurs promesses, cela changerait-il ?","Moi même, les élus ne sont pas assez proches de leurs électeurs." +vote obligatoire et le vote blanc pris en compte.,les élus si lis sont biens choisis +"la participation est bien insuffisante! mais cela témoigne de l'indifférence que les Français portent à la politique. Il faut donc réenchanter le discours politique, c'est à dire le rendre crédible, pratique car pour beaucoup, la politique se joue ailleurs que dans ce qui fait la vie des Français.",les députés en ce que je crois que c'est la fonction première et qu'ils ont un ancrage dans leur circonscription et sont accessibles aux personnes du lieu +"Je comprends que les gens ne se déplacent pas pour voter et je les respectent, le ""menu"" ne leur plait pas et ils n'ont pas la possibilité de le modifier....... c'est un menu imposé quoi que vous en disiez.......","J'ai confiance en l’intelligence collective, je n'ai plus confiance en la politique et dans les syndicats tels qu'ils sont....." +Reconnaître le vote blanc et rendre le vote obligatoire. Organiser davantage de débats locaux et débats comme celui-ci.,"les associations, parce que je choisi celle qui me représente mieux." +"En ce qui concerne les réformes institutionnelles, je n’irai pas par quatre chemins. Je pense que les politiques ont tout fait pour assurer leur réélection, et la majorité écrasante de leur camp entre chaque victoire. Il n’y a aucune culture du consensus chez eux. Macron, comme les autres, joue à faire peur pour finir en finale face à Lepen. La cohabitation ou toute forme d’élection intermédiaire à une élection principale a été découragée. Il n’y a aucun moyen d’envoyer un signal, une évaluation du travail en cours pour le citoyen. Conjugué à une faible participation, il ne s’agit ni plus ni moins que d’un hold-up sur la démocratie. C’est pour cela que je soutiens le RIC (encadré) et non pas votre machin voulant faire une loi sur initiative populaire, qui reviendrait à étouffer via le parlement, toute initiative populaire. Néanmoins, à défaut de RIC ou en complément, je suis pour le retour d’une élection intermédiaire (comme dans d’autres démocraties) avec un pouvoir renforcé du parlement. Par ailleurs, il pourrait s’agir, comme pour le Sénat, d’un renouvellement partiel des députés avec la proportionnelle (intégrale). Et pourquoi pas même, conservé la saisine d’une telle assemblée par référendum, ou tout simplement le RIC dans ce cadre. En ce qui concerne la probité, je donnerai plus de pouvoir à la cours des comptes (y compris régional) pour saisir les procureurs en cas de mauvaise gestion et suspicions de détournement d’argent public. Un politique qui faute, c’est un traitre. Il devrait être tapé au portefeuille plus fort (à l’image de ce qui se fait pour les délinquants) et ne plus pouvoir être élu. Afin de ne pas tenter le diable, il faut interdire le cumul des présidences, du genre, maire de … président du syndicat de transport, de l’observatoire de … Ces postes devraient être ventilés au sein des adjoints d’office. Déjà, cela les formeraient aux responsabilités. On l’a vu récemment avec la commission sénatoriale, mais cela pourrait être la cours des comptes, mais aussi une autre institution indépendante, le contrôle des personnels politiques et de ceux qui gravitent autour, doit pouvoir être mieux contrôlé … une vraie culture de probité à la scandinave. Pas vos pseudos truc de déontologie dont les membres doivent leur carrière au politique ou sont nommés par lui. Soit dit en passant, ce n’est qu’avec ce préalable que le statut de fonctionnaire pourrait être abrogé, sinon, on aura (comme on a) des petits Balkany comme à Levallois. Je ne crois pas au mouvement ou autre homme providentiel.",moi-même +Elle est trop faible. Selon moi la réponse est dans l'éducation.,Une personne que je connaitrais personnellement. +"Je trouve la participation très faible. Des gens critiquent mais ne votent pas et d'autres ne votent plus car les promesses électorales non tenues sur les dernières décennies sont nombreuses (tout horizon politique confondu !). Pourquoi voter si cela n'améliore pas mon quotidien ou pire le dégrade (augmentation des cotisations, recul de l'age de la retraite,...) ? Pour voter plus, il faudrait sans doute plus voter sur des sujets de sociétés, des projets et non des ""personnalités politiques"". Une fois le projet voter charge aux élus de le mettre en place.","Les conseillers généraux qui sont à la fois proche des territoires, des élus, des citoyens, des besoins et des faits concernant leur département." +"Il faut que les listes proposées aux élections soient représentatives de la mixité sociale de notre pays. Exemple : des ouvriers, des employés, des professions intermédiaires, devraient figurer en plus grande nombre sur les listes, et non seulement les CSP les plus favorisées. Si les citoyens se sentent représentés et entendus, cela pourra les amener à aller voter.",Les élus et les organisations syndicats. +en changeant le mode de scrutin par un scrutin à jugement majoritaire.,Les associations +les élections sont un devoir donc de par ce fait obligatoire! l inscription sur les liste doit se faire automatiquement dés 18ans!les personnes qui ne votes pas doivent etre desavantagé (a determiné)!le vote blanc reconnu pour la presidentielle,a tous les élus en general (sauf quelques renégats) +Ne pas voter est aussi une liberté,"Aux représentants politiques. Les citoyens ont une possibilité plus forte de les sanctionner (élections) que les autres organisations qui ne dépendent ""que d'elles mêmes"" et sont orientées sur la défense des intérêts de leurs membres" +vote blanc compte et si de vote blanc50 % et une voie les candidats sont renvoyer et on recommence !!! ça c'est la démocratie la vrai,aujourd'hui personne car trop de politique ne sont pas responsable de leurs actes et trop retourne leurs vestes. De plus la démagogie est de mise donc personne ne dit ce qu'il faut dire de peur de choquer et c'est pour cela que les gens finalement ne croient plus en vous +Il est normal que les gens participent de moins en moins car les politiques n'agissent que dans l'interêt de l'oligarchie au pouvoir.,Les maires des petites communes. Ils sont accessibles. +Vote obligatoire sous peine d'amende.,Mes organes professionnels et ma municipalité +Il faut rendre le vote obligatoire comme ne Belgique avec amende si refus de vote.,Les représentant sont les élus car ils sont l'expression du vote démocratique +Rendre le vote obligatoire Prendre en compte le vote blanc,"J'ai perdu toute confiance dans les représentants politiques, et ce à tous les niveaux" +"Scrutin à 1 tour. Vote blanc reconnu : cela signifie que s'il y a plus de 50 % de votes blancs, les élections sont annulées et on recommence avec de nouveaux candidats, interdiction pour la première liste de candidats de se représenter si les votes blancs sont supérieurs à 50 %.","Les syndicats. Ce sont les seuls à défendre les intérêts de ceux qu'ils représentent, à savoir les travailleurs, ils exercent leur fonction de façon pragmatique, dans l'intérêt général des travailleurs. C'est loin d'être le cas de tous ces ""professionnels"" politiciens qui pensent surtout à leur carrière politique et qui sont corrompus par des intérêts privés, sans compter toutes les connivences avec leurs amis, les conflits d'intérêts etc. On ne peut plus avoir confiance dans nos députés, nos sénateurs, notre président de la république, nos conseillers régionaux et départementaux. Je ferai exception du Maire qui est entre deux eaux." +faire du vote une obligation: instaurer une sanction peut être pas financière mais que le fait de non voter donne lieu à un courrier,les élus +vote obligatoire et prendre en compte le votre blanc pour compenser.,Cela dépend plus de la personne que du statut. +Mauvaise participation. Vote obligatoire à condition de prendre le vote blanc en considération,Les associations +"c'est une honte. Le droit de vote a été acquis de haute lutte (certains y ont laissé la vie) et aujourd'hui une majorité s'en désintéresse mais parmi celle ci nombreux sont ceux qui ensuite manifestent. je ne pense pas que le vote obligatoire soit la solution, mais peut être que des candidats ayant des projets citoyens, ne pensant pas qu'à leur partis et à eux même pourraient faire la différence. Peut être est-ce un rêve ?","le maire : c'est lui qui est au plus proche du citoyen et qui connait ses aspirations, difficultés,...." +La participation est fonction de l'intérêt donc il faut mieux intéresser aux résultats concrets.,Nos élus. +En favorisant de bons candidats.,"Il y a tellement d'élus qu'il est impossible de savoir qui fait quoi, qui représente les intérêts de quoi. Prenons l'exemple de la commune de l'Orne dans laquelle je passe beaucoup de temps depuis toujours. Il y a les élus de la commune qui font partie des élus de la commune nouvelle qui est intégrée dans la communauté de communes. En parallèle elle dépend d'élus du conseil général (le département de l'Orne) puis de la région (la Normandie). La commune est en plus représentée au Sénat par un sénateur. En tant que personne, je suis en plus représenté par un député et un président de la république." +Pour que les citoyens participent il faut les intéresser et leur montrer que leur contribution sert à quelque chose.,Moi. A ce jour ni les syndicats ni les représentants du peuple ne travaillent pour le bien collectif. Ils travaillent uniquement pour leurs petits intérêts. +Bonne participation mais qui serait plus importante si les candidats respectaient leurs promesses une fois élus,Personne et surtout pas un politicien +"Arreter de penser que les gens vont ""à la pêche"", qu'ils puissent s'exprimer librement pour changer nos représentants par la prise en compte du vote blanc.","Ne fais pas confiance à nos représentants depuis 3 décennies, ceux ci ont spoliés la Démocratie et le libre choix du peuple en s'arrogeant le droit de faire peur au peuple en lui imposant un vote contre et non pour quelqu'un. Démocratie = peuple qui décide, donc qui peut congédier ses représentants par le vote blanc ou à défaut, c'est le voeux de ceux qui se sont octroyés un pouvoir a vie, la révolution......" +que la classe politique évolue afin que le peuple croit en elle,mon député +Elle est évidemment trop faible; prise en compte du vote blanc,"Pas grand monde malheureusement et la question posée est mal formulée, on fait confiance à quelqu'un et non pas en quelqu'un" +"La participation est mauvaise !!! -Rendre le vote obligatoire pour les élections : Présidentielle, législative et européenne -Comptabiliser le vote blanc dans les suffrages exprimés","Le peuple : ""Le peuple, par le peuple pour le peuple""" +"reconnaître totalement le vote blanc, si le vote blanc représente plus d'un tiers de la population, prendre des mesures et refaire des élections","Les associations, parce qu'elles ne sont pas payées à outrance" +Je suis pour l'obligation de voter mais en facilitant les moyens de vote par la remise en place du vote par correspondance et en mettant en place le vote par internet. Les citoyens sont beaucoup plus mobiles et il est nécessaire de faciliter le vote.,Pour moi ce devrait être les députés car ce sont eux qui construisent les lois qui permettent à notre société de vivre ensemble avec des valeurs communes. +Montrer l’évolution de la société dans une meilleure répartition des revenus et service public dans toute la France et que les professions de foi des élus participent à cette répartition même dans le cas de baisse de PIB du par exemple au cout du petrole.,Respecter ce tryptique en partageant le pouvoir avec les corps intermédiaires... +"être à la hauteur de la démocratie , responsabiliser les personnes s'il le faut en imposant le vote obligatoire",les agents de mairies et les maires +Les Français votent peu car ils sont dégoûtés des hommes et femmes politiques. On pourrait les inciter à participer en comptabilisant le vote blanc.,Malheureusement je fais confiance à personne. +"La politique est devenue trop obscure et difficile de s y projeter. Continuer à faire comme la rem et mettre des personnes moins formatées et dans lesquelles on se projete davantage. Trouver le moyen simple d expliquer ce qu ils ont mis en œuvre. Et donner de la transparence aux résultats de vos actions. ( Comment sont exploités les impôts mais aussi sur les chiffres positifs obtenus et les axes a venir) A mon sens, tout repose sur la manière de communiquer ces résultats de maniere renouvelées et moderne.","Nos élus de proximité, sous réserve qu ils gardent un pied dans la vie locale mais aussi que chacun de nous fasse l'effort et aie la possibilité d y participer ( forums locaux, projets qui impliquent les plus jeunes aussi) et publication des résultats pr l ensemble de la population locale" +"Elle est faible en dehors des élections présidentielles ou municipales, cela démontre le désintérêt et l'absence de confiance des électeurs envers les élus. Je ne suis pas certain que prendre en compte le vote blanc permettra d’améliorer cette participation. La confiance pourrait ramener les électeurs aux urnes. Comme dans la plupart des autres pays, ne pourrions-nous pas voter un jour au milieu de la semaine, et non plus le dimanche, le week-end étant privilégié pour des activités personnelles.","Le maire de ma commune, car le plus proche, même si je ne partage pas forcement sa vision politique" +"Personnellement, je ne serais pas opposé au vote obligatoire. Il ne me semble pas que cela porte atteinte à notre liberté personnelle. Je pense, qu'au delà de la prise en compte du vote blanc, le résultat officiel déclaré doit être un % des inscrits et non pas des votants. Cela sera un rappel permanent aux élus de leur niveau de représentativité! Un élu ne peut pas dire qu'il représente ses concitoyens avec moins de 50% des inscrits dans un duel. Il est légitime mais pas représentatif !!!","A aucun leader. Dans la majorité des cas, le leader est avide de pouvoir et de reconnaissance ; pour certains, ils recherchent même l’intérêt personnel. Ces caractéristiques ne sont pas de bons critères pour diriger un pays. Un élu est un représentant des citoyens, pas de ses ambitions personnelles. Je suis prêt à faire confiance à une assemblée représentative. Une assemblée au sein de laquelle on retrouvera toutes les tendances politiques. Les décisions doivent être collectives pas la volonté d'une personne." +La participation faible aux élections est surtout dû au fait qu'on ne se sente plus représenté par les candidats...,"Le maire, c'est la personne la plus proche des Français" +Crédit d impôt de 50E à chaque personne qui a voté,Des citoyens engagés et moins des personnes qui ont fait de la politique un métier +"Elle est bien insuffisante et inadaptée quels que soient les enjeux des scrutins. Cette attitude est en partie liée à la quasi-absence d'investissement des électeurs dans leur rôle de citoyen. Mais elle est aussi due aux médias audio-visuels qui avec leurs sondages mènent la danse et tendent à donner l'impression aux français que tout y compris les élections se joue sans eux au sein d'une sorte d'oligarchie. L'impact de cette oligarchie sur le référendum relatif à la Constitution européenne de mai 2005 et les propos qui ont été tenus sur les électeurs n'ont fait que renforcer cette perception. La ""médiocrité"" de bon nombre de candidats, d'ailleurs trop souvent des ""quasi-professionnels"" du domaine, pèse également sur la motivation des français. Et les retransmissions en direct des séances de l'Assemblée nationale qui donnent trop souvent aux français le spectacle affligeant de députés dont l'incorrection, le sexisme et la morgue impudique alimentent leur désintérêt pour les élections. Et puis soyons réalistes, la démocratie représentative est en crise. Aucune incitation n'est en mesure d'améliorer les taux de participation spontanée aux scrutins. La participation aux élections doit être rendue obligatoire à la condition d'autoriser le vote blanc et de le prendre en compte.","A certains élus, pour qui j'ai voté directement soit ceux issus du suffrage universel direct : le Président de la République, les députés. Et dans une moindre mesure les députés européens. Néanmoins il s'agit d'une confiance mal placée car ces derniers sont plus que jamais (malgré 2 lois promulguées en 2016 et 2017) sous le ""joug"" des lobbys qui sont bien souvent plus proches et plus écoutés des élus que leurs électeurs avec qui ils n'entretiennent pratiquement aucun contact. Des mesures concrètes doivent être prises afin de réduire drastiquement les effets néfastes du fléau de la démocratie qu'est le lobbying. Quant aux autres élus qui sont censés être plus proches des français, ceux-ci paraissent néanmoins exercer leur mandat dans la plus grande déconnexion de la vraie vie des français et de leurs réelles préoccupations. Mesdames et messieurs les maires, maire-adjoints, présidents de communautés de communes (CC) sont injoignables par téléphone, ne répondent que rarement aux courriers et ne se sont pas dotés d'adresses mail individuelles pour communiquer avec leurs électeurs. Il serait plutôt question de défiance que de confiance, car en dehors de ceux des petites et très petites communes qui agissent de façon responsable (et qui sont corvéables à merci), l'étendue de leurs prérogatives légales en fait de ""petits monarques républicains"" bien souvent responsable de l'endettement déraisonnable des communes et de la forte augmentation de la fiscalité locale depuis 15 ans. Alors que les français se serrent la ceinture les communes et les CC, qui ne connaissent pas la crise, mènent grand train, construisent, rénovent et recrutent à tout-va. Par ailleurs lors de l'instauration des communautés de communes, une réforme qui devait se traduire par des économies et constituer une préfiguration des regroupements de communes, les élus se sont entendus pour torpiller cette réforme en multipliant les doublons (voire les redondances), de personnels, d'équipements et de services." +"Beaucoup ne participent aux élections parce qu'ils n'ont plus aucune confiance aux politiques. Tant que ces derniers ne se décideront pas à être honnêtes et à respecter leurs engagements, les citoyens participeront de moins en moins.",Le maire lorsque la commune est de taille raisonnable car c'est lui qui peut le mieux connaître ses administrés. +Vaste programme: les contacts spontanés entre deux élections vont-ils plus loin que quelques relations épisodiques clientélisme oblige?,"La personnalité du représentant prime sur son appartenance partisane. Personnalités qui apparaissent compétentes: un programme structuré, et cohérent, faisant preuve de caractère et constant dans des idéaux assumés ancrés et dans le réel; la confiance s'entretient ou se perd au long du mandat. Exit les godillots, les démagogues, le clientélistes, les girouettse à la remorque des derniers twits et de la dernière mode." +Participation trop faible . Rendre le vote obligatoire ( comme en Belgique ) avec une amende de 100 euros en cas de non participation .,"Au Maire , car je le connais !" +RIEN de plus que ce qui est fait par les médias - On peut mener un âne à un abreuvoir mais on ne pourra jamais le forcer à boire,"Les élus : les députés , les maires et les conseillers régionaux s'ils se consacrent avec sérieux à leurs mandats" +Vote rendu obligatoire et proportionnelle intégrale,"Les candidats pour lesquels je vote aux différentes élections : présidentielle, législative, régionale, municipale et européenne" +une participation faible est une catastrophe ... Le vote obligatoire pourrait être une solution si le vote blanc était reconnu ... les discours classiques souvent langue de bois n'incitent pas les électeurs à se déplacer !,"un(e) élu(e) engagé(e) pour l'intérêt général, apte à écouter, à choisir sans parti pris et à expliquer sa décision !" +"Il me semble que les citoyens qui ne votent pas ont perdu de vue l'enjeu énorme de leur abstention et à contrario la force de leur vote. Donc faire encore de la pédagogie et d'abord un bilan, une introspection : - Quelle est ""l'identité profonde"" de notre Nation ? - Quels sont nos fondamentaux ? nos valeurs (ce que nous voulons et ce que nous ne voudrions pas) face à la mondialisation, aux risques planétaires... et les REAFIRMER. - Qui sommes-nous ? Qu'est-ce que c'est qu'être français ? le REAFIRMER (prendre un engagement solennel à respecter et faire vivre la République ?...) - l'Etat Providence ? toujours plus et pour toujours ? paradoxe S'adresser et se consacrer en priorité aux jeunes générations : - Education : dès la Maternelle à 3 ans. Oui aux activités mixtes ; Oui à la ""fabrique des choses"" ; Oui aux valeurs créatives, à l'expérimentation ; pour les ados : les Conseils municipaux de jeunes pour expérimenter les règles du débat, l'esprit critique, le sens de l'intérêt général, la complexité et la difficulté de la décision... -Le S.N.U. : profiter du Service National Universel* pour raviver la perception de la République : jeux de rôles (autorité/négociation) ; voyages ""virtuels"" dans les pays étrangers qui ne sont pas démocratiques ; accueil et écoute des jeunes migrants réfugiés en France... c'est à dire : OUVRIR le regard sur le monde et faire l'expérience de l'AUTONOMIE par ex. apprentissages à l'étranger avec valorisation de l'engagement volontaire par des équivalents diplômes -------- ---------- un S.N.U.* obligatoire et... rémunéré ?? dans l'esprit du Salaire minimum universel.",par les députés et les maires parce qu'ils sont élus sur un programme qui les engagent et dans lequel une majorité se reconnaît ; la grande majorité honorent leur mandat démocratiquement +votre obligatoire mais en semaine,le maire - +Vote qui veut ...lorsque l'intérêt est ressenti,"J'ai confiance ,par nature, dans les personnes pour qui je vote ( si je n'avais pas confiance je ne voterais pas!) La Maire en premier....et c'est pour cela que je ne souhaite pas de proportionnel" +Rendre absolument le vote obligatoire pour ceux qui peuvent voter (sauf cas de force majeure) et sanctionner l’abstention.,"Ceux que j’ai élus : maire, député, conseiller, Président de la République" +vote obligatoire,"les députés restent les relais les plus pertinents mais ils doivent travailler avec une équipe de professionnels payés par l'état ( assemblée nationale ) choisis pour leur compétence éventuellement leur expérience ( syndicats , associations ... )" +Le taux d'abstention est trop important. Rendre le vote obligatoire et prendre en compte le vote blanc.,"Les élus, à condition qu'ils n'oublient pas qu'ils sont au service de leurs électeurs." +Participation dérisoire: il faut que les candidats trouvent les moyens d'expression qui leur permette de faire entendre et comprendre leurs projets et propositions.,"Le Maire, dans le village, en particulier pour les ""moins de 5 000 habitants"". Au-delà, il faut développer des ""comités de quartiers"" avec des volontaires ou/et des élus qui retransmettent les sujets et les solutions proposés." +Instaurer le vote obligatoire,Le maire et le député. Le maire pour sa proximité. Le député pour son action dans sa circonscription et son implication dans la définition de la politique nationale. +Avoir une politique plus participative afin que les citoyens se sentent investis dans la vie politique de leur pays,"En mon maire et le président de ma communauté de commune car ce sont des élus avec qui j'ai un contact individuel que j'ai choisis pas pour leur étiquette politique mais pour leurs qualités humaines (intégrité, authenticité, honnêteté)." +nous handicaper on n est souvent les oublier alors que cela se de merde,non il y a trop de discrimination sur le handicap +"Il y a un désintérêt manifeste. Je pense que nos élus doivent être reconnus dans leur action concrète et surtout donner une image la plus exemplaire possible. Même si ce n'est pas facile. Les médias ""populaires"" devraient aussi mettre en avant ce qui réussit et non systématiquement dénigrer toute action juste pour faire de l'audimat.",Le maire +Utiliser le vote par internet,Les élus en démocratie directe +Ceux qui ne votent pas s'excluent d'eux-mêmes du jeu démocratique.,Les élus. +Une education civique des jeunes a l ecole et un peu d histoire : des gens sont morts pour avoir ce droit. Il y a plein de pays qui n ont pas ce droit...,???? +Par exemple en prenant en compte le vote blanc.,"En personne, j'ai perdu confiance en la politique. Notamment depuis l'utilisation abusive du 49.3, et quand je vois au quotidien le nombre de lois qui sont votées ""en force""." +Le vote doit rester libre. Un vote mi-mandat pourrait être institué avec renouvellement d'une partie des futurs députés/maires,"Le maire et le député, puis le sénateur" +Rétablir des cours d'instruction civique à l'école.,Aux personnes que j'ai élu. Au premier tour je vote pour la personne qui correspond le mieux à mes critères de choix. Au second tour si mon choix du premier tour n'est plus en lice je vote pour le moins éloigné de mes critères. Je leur fait confiance pour obtenir les meilleurs compromis possibles même s'ils font de temps en temps des erreurs. C'est le fonctionnement de la démocratie représentative. +Trop faible. Nous avons la chance de vivre en démocratie. La participation devrait-être obligatoire et soumise à amende fiscale en cas de non respect de ses responsabilités électorales.,Les élus. +"Créer une pénalité financière pour les citoyens n'accomplissant pas leur devoir civique (parallèlement, il faut prévoir une reconnaissance officielle du vote blanc).",Mon député car c'est un élu national qui peut avoir une influence importante et que j'élis directement +"Elle est trop basse mais comment inciter, je ne sais pas trop. Pour moi, le vote est un droit et un devoir...Je suis une femme; nous n'avons pas eu le droit de vote alors même que nous avions une République....Je vote et voterai...Les jeunes n'ont pas connu cela...et la politique, en général, parler du devoir et droit de vote???!!!! Le vote électronique pourrait inciter plus de monde à voter (les jeunes, ceux en congés, ceux en visite à l'étranger, ceux qui ne veulent pas aller en Mairie). Un clic est c'est fait: cela devrait plaire à ceux qui aiment l'instantané....et ils sont nombreux!!! Réformer les scandales incroyables des politiques et les sanctionner fortement (voir affaires Sarkosy etc etc)....Nous avons besoin de politiques intègres....Il y en a encore, je pense!",Le Maire et le député (selon sa réactivité et proximité). Le Président de la République (si j'ai voté pour lui/elle!). +Insuffisante mais compréhensible vu le comportement des candidats pour qui les promesses électorales n'engagent que ceux qui les croient !,Associations et ONG qui luttent pour l'intérêt général et les droits humains et ne sont pas au service de lobbies et d'intérêts privés. +Le droit de vote devrait aussi être un devoir de chaque citoyen. Des personnes qui ne vont jamais ou très peu voter devraient être par exemple minorées des aides des pouvoirs publics.,A priori le maire en raison de sa proximité avec le terrain pour autant il ne connait pas chaque concitoyen. +Proportionnelle et pouvoir demander des comptes aux élus.,"Les élus locaux, et parfois les représentants syndicaux." +On ne peut pas obliger les citoyens à voter. Les citoyens voterons lorsqu'ils auront confiance en leurs élus,Les députés +"1- Il faut obliger le citoyen à voter. Le vote est un acte citoyen; on ne peut pas se prévaloir du titre de ""citoyen"" français, nom chargé d'histoire et de sang, si l'on ne vote pas!",Celui vers qui j'ai voté! +Peux être moins de flou dans les programmes des candidats et moins de baratin et des propositions concrètes.,Les élus et les associations. Les élus parce qu'il me semble que c'est ce qui est le plus démocratique bien que les différents scandales récents font que le doute s'installe. Les associations : parce qu'ils agissent bénévolement et par sujet qu'ils sont très souvent en lien réel avec le terrain +"Ils prennent leurs responsabilités. S'ils ne votent pas, c'est leur problème.",Les élus. +"L'ÉNORME ABSTENTION STIGMATISE L'ABSENCE DE PROJET SOCIAL FORT, DE VISION POLITIQUE À MOYEN OU LONG TERME: les politiques ne connaissent que le court terme. Ils ne nous font plus rêver, et c'est gravissime.",Les élus de proximité. Trop d'élus au niveau National ou régional trompent la confiance de leurs électeurs en s'éloignant des promesses qui leur ont été faites... Ce qui affaiblit la crédibilité de la démocratie représentative. +"Je regrette , bien sur , la faible participation des citoyens aux élections . Est -il si difficile de comprendre pourquoi ? Un pouvoir moins vertical , un pouvoir moderne qui délègue , partage , prends en compte les points de vue différents du sien , est -ce que cela ne donnerait pas davantage envie au citoyen de participer ? Qu'en penses -vous ?","Je trouve que actuellement - en 2019 - l 'entre- soi social et la forme de mépris poli qui va avec , le manque de pluralisme de pensée , le manque de mixité sociale , la place omniprésente et intrusive des groupes de pression financiers ou médiatiques oblitère la confiance qu'un citoyen raisonnable pourrait avoir dans ses représentants ." +Rendre obligatoire le vote,Élus si limitation renouvellement des mandats +A chacun de se prendre en charge,MAIRE +"Indispensable. Le vote obligatoire n'est pas une bonne solution, l'éducation est toujours la meilleure réponse. Néanmoins, si le vote est rendu obligatoire alors il doit se faire uniquement si le vote blanc est reconnu.","La réponse est dans la question car c'est bien de confiance dont il s'agit et qui est à l'origine de ce débat. Une très grande majorité des gens n'ont plus confiance en ceux qui sont censés les représenter, représenter leurs intérêts et le bien commun." +"Trop faible, la démocratie est en danger. Organiser les élections pendant la période hivernale (et éviter les ""beaux"" weekend d'avril, mai, juin. Malheureux de dire cela, mais cela ramènerait peut-être plus d'électeurs aux urnes, car l'acte citoyen ne serait pas en concurrence avec des sorties ou loisirs ou vacances.","Certains journalistes d'investigation, qui sont dans la révélation de la vérité, qui font du fact checking et contre-balance les infox utilisées régulièrement par les politiques." +Vote obligatoire sur le temps de travail,Élu local. Maire Organisation syndicale +"Si l'on en juge par les faibles taux de participation aux différentes élections, il semble qu'il n'y ai pas de réel problème en France. Sinon, chacun comprend qu'un vote est l'unique moyen pacifique de changer les choses....ou alors le problème vient-il des chefs de Parti qui ne représentent et ne défendent pas les aspirations des potentiels électeurs ?","Aux élus, à tous les échelons. La foule ne représente personne (et, de facto, n'est représentée par personne)...et tout le monde à la fois, donc aucune direction claire et agrée par une majorité ne peut se dégager." +Les citoyens notamment les jeunes semblent déjà blasés ou trop individualistes et ne participent pas assez aux élections. Des que l'on demande une aide De l'état ou des collectivités locales on doit avoir voté pour y prétendre. Etre citoyen n'est pas un droit c'est aussi un devoir.,"Le maire de la commune pour les petites communes, difficile à dire pour les grandes villes comme marseille." +Le vote obligatoire,A l’assemblée nationale qui représente les citoyens et qu’on élit +Rendre le vote obligatoire,Les élus qui me représentent et en qui j ai confiance +Payer,Personne +"Il faut comptabiliser le vote blanc. La proposition que chaque citoyen recoive chaque année 7 euros de la part de l'état pour les donner à la formation politique de son choix pousserait les gens à être plus investis et aller plus voter, en plus d'avoir un financement transparent et démocratique des partis politiques.",Les maires car ils sont proches du terrain et accesibles. +"rendre le vote obligatoire, éventuellement un jour de semaine",le maire car il est le plus proche de nous le député qui peut remonter les problèmes au niveau national +Le vote doit devenir obligatoire surtout si le vote blanc devient pris en compte mais j'avoue ne pas comprendre l'intérêt de cette mesure qui va conduire leurs auteurs à ne pas respecter la légitimité des élus (sic le discours des gilets jaunes sur notre Président qui ne serait pas légitime...),"le député car les enjeux ne sont plus au niveau local. Le maire vanté par tous, c'est un peu le folklore car il sert souvent à faire plaisir aux uns et à ignorer les autres" +Il semble que cette participation s'amenuise au cours des années. Si justement les citoyens se sentaient mieux représentés ils iraient voter en plus grand nombre d'où la nécessité de la proportionnelle,"je fais confiance aux élus de la République, députés et conseillers départementaux ou régionaux. C'est pour cette raison qu'une dose de proportionnelle dans ces élections me paraît indispensable pour vraiment représenter les différentes sensibilités politiques sinon on aboutit à des votes par élimination de certains et non par véritable choix." +vote obligatoire en semaine sur le temps de travail payée comme temps de travail,à mes élus et aux citoyens +qu'on puisse voté même par internet ou courrier quand on peux pas se deplacer et pourquoi demande l'avis des plus jeune (comptant pour 1/2 point.,en personne que ce soit macron ou un autre c'est pareil. +"La participation est insuffisante. Une meilleure communication, attrayant et de qualité inciterait à une meilleure participation. Il est déplorable que l'accent soit toujours mis sur les carences et les dérapages des politiques","- Les élus - Des représentants compétents d'associations, de syndicats, de groupes de réflexion" +"Si on accepte les bulletins blancs,et si les politiques sont mieux controlés ,il faut impliqué d'avantage les citoyens localement",a certains ho/ fe politiques qui ont un discours clair +"Participation OBLIGATOIRE a toutes les elections, quittes a voter en ligne!","Plutot au President de la Republique lorsque ce n'est pas un president ""normal"" qui va voir sa maitresse en scooter et se rend ridicule aux yeux du monde entier !" +"rendre le vote obligatoire, faire payer aux non-votants une amende dissuasive",Le maire +"La participation devrait être obligatoire, elle fait partie de la citoyenneté, constituée de droits ET DE DEVOIRS.","Les élus, bien sûr !" +Rendre la participation obligatoire.,Les élus. Mon syndicat. +"c'est une bonne chose , faire tout pour qu'ils fassent confiance aux politiciens",JE NE SAIS PLUS +La participation est insuffisante,aux élus communaux +"Peu de participation. Normal : depuis des années on est habituer non pas à voter « pour », mais à voter « pour échapper à... », ou à voter pour « le moins menteur ». Rien de séduisant dans cette perspective. Le jours ou la grande majorité des élus fera ce que fait M. Macron, càd respecter ses engagements, on aura peut-être un peu plus envie d'aller voter.","Le Maire. C'est l'élu le plus proche et le plus accessible. Je peux le voir, lui serrer la main, lui PARLER. Tous les autres gravitent dans leurs sphères politiques et se gardent bien de venir au contact des cytoyens pour les écouter." +Une bonne chose,Les maires car plus près de nous +pas d'idée,Principalement : le maire. Un peu moins : le conseiller général et le député car il est difficile de les rencontrer. +"Participation insuffisante. Pas d'obligation, mais donner la possibilité aux citoyens de voter pendant leur temps de travail (et pas forcément le dimanche,) de voter par internet. Prendre en compte les votes blancs. Rétablir la confiance dans nos élus, mais ça, c'est à eux de le faire !",Aux associations et groupement de citoyens. Aux élus locaux à condition qu'ils restent en élection directe (commune ... appelée à disparaître) et non indirecte (Comcom.) +"il faut compter le vote blanc et l'abstention et élire à la majorité relative et non plus à la majorité absolue. exemple: avec 20% d'abstention / vote blanc au 2nd tour de la présidentielle, les 2 candidat.e.s pourraient avoir respectivement 45 et 35% des voix, et donc, un.e candidat.e pourra être élu.e président.e avec 45% des voix. majorité relative.","en moi-même. en tant que citoyen de moins de 30 ans, je ne vois pas qui me représente correctement parmi les responsables politiques actuels. les seniors votent beaucoup et pèsent lourds dans les décisions politiques pendant que beaucoup de jeunes de mon âge s'abstiennent, ce qui pénalise la jeunesse lors de la conception des politiques publiques." +Trop faible et je pense à l'origine de la crise actuelle. Il faudrait peut'être passer du droit de vote au devoir devoir de voter.,"Aux maires, ils sont les plus proches et connaissent la plupart des préoccupations de leurs concitoyens." +"Valoriser leur ""expérience"" de Citoyen ; Développer les consultations locales .",Les maires et élus départementaux . +"Si elle est faible, c'est que le lien élus/population n'est pas bon et que les avis et opinions sont mal pris en compte(voir plus haut). La France d'en bas a le sentiment justifié que les ""élites"" politico-médiatiques mondialisées cultivent l'entre-soi et le politiquement correct, dans un système en circuit fermé dont elles sont les seules à profiter.","les maires des petites communes, les sénateurs. Les maires des métropoles et les députés ne pensent qu'à leur réélection." +Que le personnel politique (re) trouve crédibilité et légitimité et sorte du formatage médiatique qui les emprisonne et stérilise le débat public.,"Pas grand monde, malheureusement!" +Vote obligatoire,Les élus locaux +faire un vote blanc,Mon maire +"en leurs faisant prendre conscience de l importance et la fragilite d une democracie,un enseignement citoyen et des le college serai bien",plus personne +Je ne suis pas favorable,Les élus +En rendant le vote obligatoire,Les députés car ils sont elus par le peuple au plus proches +"La participation des citoyens aux élections est en constante baisse. La faute a un système politique qui n'arrive plus a représenter les citoyens. Que chaque citoyens deviennent responsable de ses votes. Pour cela, il faut instaurer le RIC, laisser la parole au peuple pour le peuple. L'avis des citoyens sera alors considéré et la population reprendra le chemin des urnes.",Je fais confiance en l'Homme. Seule la population est à même de juger ce qui est bon pour elle. elle est par nature responsable de ces actes. +rendre obligatoire le vote reconnaître le vote blanc,en personne actuellement +"La participation des citoyens aux élections est trop faible. Les gens se sentent souvent trop éloignés du monde politique perçu comme trop complexe et imperméable aux préoccupations de la vie quotidienne des français. Les députés et sénateurs devraient organiser régulièrement des débats publics au sein des mairies pour informer, sensibiliser et expliquer à la population des débats en cours. La retranscription TV des séances de l'Assemblée Nationale du mercredi après-midi que seuls les papys et mamies peuvent suivre ne suffit plus.",Les citoyens : démocratie oblige ! +"Les politiciens défendent trop leur intérêt personnel (carrière, influence) et pas assez l'intérêt général. Il faut arrêter de défaire les politiques passées par clivage gauche-droite, et avoir une approche par consensus (avec des mécanismes de décision similaires à l'élection présidentielle pour avancer) pour rassembler les propositions constructives. Si 20% des français ont voté pour un candidat qui applique uniquement son programme, il y a trop de personnes qui n'adhèrent pas au projet! C'est une approche absurde car à la prochaine élection il y aura sanction (vote contre) et les réformes passées sont défaites. C'est une marche aléatoire non constructive.","On fait plus confiance à des personnes que l'on connaît en local et qu'on peut rencontrer ou avec qui il est possibe d'échanger pour prendre en compte des avis/propositions. Ainsi il serait intéressant que les candidats pour nous représenter publie leurs CVs et leurs bilans de mandat avant chaque nouvelle élection. De plus, les réseaux sociaux peuvent être utilisés comme outil démocratique à condition de certifier les comptes de chaque contributeur (soit par un tiers de confiance comme un opérateur, soit par le biais de la carte d'identite/du passeport) - cela permettrait une participation directe aux projets et éviterait les faux comptes ou l'utilisation abusive des nouvelles technologies. Le déni de démocratie lié au référendum français sur le traité établissant une constitution pour l'Europe (avec le contournement ultérieur par le parlement) a été une grave erreur qui pèse à long-terme sur la confiance des électeurs." +"C'est une bonne chose, même si je ne vois pas comment sortir des parties politiques. Limiter le nombre de mandat (2 maximums et réduire les avantages de ces derniers au niveau des retraites) pour les aligner sur le privé","Aux élus locaux qui connaissent le terrains, les problématiques de leurs concitoyens. Aux Hommes d'Etat fort, dévoué à leur pays et œuvrant pour leur peuple. Personne que nous ne connaissons plus en France depuis le Général De Gaulle" +Rendre le vote obligatoire sous peine d'amende.,"Le Maire, représentant de l'Etat dans la commune car il est aussi plus proche des citoyens que les autres élus comme par exemple les sénateurs." +Appliquer ma proposition devrait conduire à ramener nos concitoyens aux urnes,des représentants qui représentent tout le monde +On peut inciter les gens à voter en tenant des discours pendant la campagne on peut promettre beaucoup cela incite les gens. Mais quand les promesses ne sont pas tenues (exemple ci dessus) les gens sont dégoutés et se disent pourquoi voter on vote pour des menteurs et cela n'incite pas pour retourner voter. A bon entendeur…….. Chacun y va en son âme et conscience et ses idées politiques. En prenant en compte le vote blanc il y aura peut être plus d'électeurs.,Je n'ai pas de confiance dans les élus pour me représenter dans la société. +participation bien trop faible. Pourquoi ne pas instaurer une participation obligatoire?,actuellement malheureusement à personne +"rendre le vote obligatoire,comme en Belgique ou ailleurs","Le Maire car proche de nous et le mieux placé ,a ce titre, pour nous représenter" +"La participation des gens est très faible, à la vie collective. La moitié votent et après : plus rien ! Il faut supprimer la main-mise des partis sur les élections.",En ce moment : personne . +?,"aider les nouveaux agriculteur même si ils ne sont pas tout jeune à s'installer. aucune aide pour ce là, alors que pour les auto entrepreneurs ils ont droit à acre pour certain ,ce n'est pas grand chose mais quand même. ayant fait les deux je galère en temps exploitantes depuis oct. 17 ,ne tire aucun revenu de l'exploitation puisque l'on ai taxé de suite .je me donne encore cette année sinon j'arrête élevages ovins ,je dépense plus que ça ne rapporte !!!" +En améliorant l'information relative aux élections et aux compétences assumées par les pouvoirs publics.,"Dans les parlementaires, titulaires d'un mandat électif proche de la population et responsables devant leurs électeur.rice.s." +assurer que leur dernier employeur les reprendra à l'issu d'une campagne perdue.,quelques intellectuels et journalistes +justice sociale et fiscale avoir des budgets participatifs sur des projets citoyens obligation pour les élus de tenir des réunions annuelles contradictoires de bilan,"les syndicats, les associations, les maires" +"Il faudrait être capable de prendre l'avis des citoyens quand il s'exprime en grand nombre (manifestations contre le Mariage pour tous, initiative citoyenne européenne, etc.), y compris si cela déplaît aux élus. Cela demande une certaine humilité qu'on voit bien peu au sommet de l'Etat.","Le maire de ma commune, il est au plus proche de mes préoccupations et peut facilement être rencontré si besoin." +"la perte de confiance entraîne l'abstention, ce n'est pas qu'un chiffre dans un résultat d'élection, le malaise est profond .Remettez-vous en cause les élus de tout bord, mais c'est mal parti.",le maire de ma commune +Rendre le vote obligatoire.,"Moi-même ou éventuellement mon maire, qui rend des comptes et que l'on croise, à qui l'on peut aisément formuler notre contentement ou mécontentement." +Obliger les élus à se référer à leur projet quand ils engagent des dépenses,président de la République +"A mon sens le vote est un devoir civique, il devrait être obligatoire dans une tranche d'âge. Laisser le vote libre de 18 à 20 ans par exemple puis le rendre obligatoire à partir de 20ans (sauf conditions médicales ou incapacitant le pouvoir de vote). Dans un premier temps les jeunes seraient donc sensibiliser à leurs pouvoir civique avant d'être forcer à l'accomplir (pénalité d'une amende ou d'un malus sur une taxe pour rendre cela plus équitable et contraignant pour toutes les bourses).",Aux différents élus. +Donner'plus confiance en nous' prouvant que les elections ne sont pas truquées. Les résultats sont donnés avant que tous les bureaux de vote soit fermé dans les dom Tom.,Le maire. il est le plus proche du peuple +"Par une éducation civique réelle dans les établissements scolaires sous forme de jeux, de pièces de théatre. Rendre les enfants acteurs. C'est formateur. En redonnant confiance aux citoyens dans la politique, en sortant du système de partis et de castes politiques, par endogamie et cooptation, qui est détestable",Certains élus mais ils sont rares +Je trouve important que les citoyens s'impliquent et ce serait bien si on pouvait voter de manière totalement sécurisée par voie dématérialisée car je suis certaine qu'il y aurait plus de participation.,Le maire de ma commune car il est au plus proche de ces concitoyens. Il comprend et porte davantage les intérêts des habitants de sa commune que les intérêts lobbyistes. +avoir une bonne image des politiques,elu locaux +"Le meilleur moyen est de remplacer la République par un État démocratique. Voter est un droit et une liberté, ce droit et cette liberté disparaîtraient si le vote devenait obligatoire.","Il faut faire confiance uniquement en la sagesse populaire. L'affaire récente du glyphosate confirme une nouvelle fois que, aussi bien à Paris qu'à Bruxelles, les élus représentent préférentiellement les intérêts des groupes de pression Pour remettre le pouvoir aux citoyens, il n'existe pas d'autre possibilité que de remplacer l’État républicain par un État authentiquement démocratique." +Créer le vote obligatoire.,ADMD Association pour le droit à mourir dans la dignité +Simplifier les démarches pour se présenter !!!!!!!! supprimer l'obligations aux liste complétés dans les communes !!! autoriser et promouvoir le panachage !,Les présidents des associations de bénévoles et les conseillers municipaux +"Rendre le vote obligatoire. On fait partie d'une collectivité qui nous rend des services. En contrepartie, nous devons nous exprimer, cela pourrait passer par l'instauration d'un vote obligatoire.",Le maire et le député +"En nous laissant participer tout le temps (referendum), nous serions plus impliqués","le maire car j'ai voté pour lui et non contre un autre, il est a l'ecoute des citoyens et ne rabaisse personne" +vote obligatoire,"aux élus députés et maires de grande ville car ils ont une vision moins partisane et village gaulois que les conseillers départements ou régionaux, ces derniers refusant toute réforme pour faire des économies en région (fusion département région)" +Il ne faut pas s'étonner de cette abstention. Les électeurs n'ont plus confiance et surtout les votes blancs et nuls ne sont pas pris en compte. Il vaut mieux rester chez soi plutôt que d'aller voter.,Étant donné les nombreux engagements des élus politiques non tenus j'ai du mal à leur faire confiance. J'accorde plus de confiance à certaines associations et à certains syndicats. +Le rendre obligatoire,Au député +La participation est à hauteur du pouvoir que les citoyens ont le sentiment d'avoir dans le domaine politique : faible.,Un citoyen tiré au sort bénéficiant de conseillers techniques. Pour son expérience de la vie réelle et son inexpérience de la vie publique. +très bien s'ils le souhaitent et s'organisent,"Difficile réponse et je m'en trouve désolée. Ma vraie réponse est moi-même et mon cercle familial. Je voudrais pouvoir répondre ""mon député"" mais je reste malheureusement suspicieuse quant à l’honnêteté de certains au moment du vote. La restauration de la confiance est un vrai sujet en soit." +"La participation au élection est faible. Le vote est un droit et comme tout droit, il devrait être attaché à une obligation. L'école a un rôle prioritaire à jouer dans la sensibilisation à la chose publique.",Mon député : il est à la fois sur le terrain et dans l'hémicycle. Peut être qu'il devrait être moins nombreux à siéger mais avoir plus de relais sur le terrain. +donner des informations sur les rouages économiques (compteur de la dette ...) et politiques dès le collège,aux associations sans subvention publique +Amende aux non votants,A des élus ayant une connaissance de la société civile +"éducation ! je reviens à ce que je disais plus haut, les enfants , ils y emmenront leurs parents ! pour ma part j'ai tjrs aimé la politique, dès 6 ans je pouvais dire qui était qui, son partis et j'avaisdjéà pigé les grandes lignes de chacun d'entres eux","difficile, même mon maire semble à 1000 lieuxde nos préoccupations quotidiennes ! alors qui , je ne sias plus ! je ne sias même pas pour qui je vais voter en mai, alorq ue je sui sune perosnne qui a tjrs été ineressée par la politique, c'est dire mon désarroi" +en comptabilisant les votes blancs ou nuls et qu ils comptes dans les resultats,a pas grand monde. je pense que ceux qui sont au pouvoir ne travaille que pour eux et pas pour les francais +Rendre le vote obligatoire mais permettre plus de procurations.,Les élus. C'est leur rôle. +"Comptabiliser le vote blanc, qui est une démarche citoyenne","le maire, voire le député, j'ai rencontré Berville dans le cadre des GJ et il m'a paru ouvert d'esprit" +"Je pense que les citoyens se fichent de plus en plus des élections parce que peu importe le résultat, leurs conditions de vie ne change pas, pire, elles se détériorent au fil du temps. Comment les inciter à participer ? En arrêtant de faire croire aux citoyens que ceux pour qui on vote vont nous sauver de tout, de faire semblant de les comprendre, de mentir, de tricher en toute impunité, en refusant les privilèges superflus, en diminuant le salaire de ceux qui nous gouvernent, en présentant des candidats ""sains"" (sans fraude fiscale, détournement ou autres gros dossier caché) issus du monde des citoyens lambda... Bref, ne plus prendre les citoyens pour des c...","Je n'ai plus confiance en personne, tout simplement à cause des abus, de l'hypocrisie, de l'égocentrisme, des mensonges, de la fraude, des vols, la malhonnêteté, l'irrespect du peuple de la part de nos politiciens. Nous votons pour des personnes qui doivent travailler pour nous, pas l'inverse" +"la participation est mauvaise pour les élections européennes et locales, médiocre pour les législatives voire mauvaise. Il faut rendre le vote obligatoire (avec amende ou plutôt suspension des aides sociales financées par la collectivité) si une proportionnelle efficace est rétablie, et si les votes blancs sont comptabilisés comme des électeurs réels. Il faut aussi introduire dans des conditions précises et encadrées par la loi des RIC, refendum d'initiative populaire sur des sujets majeurs à définir (changement climatique, protection de la nature, lutte contre la pollution, nationalité, immigration, sécurité, identité, ...)","lien entre eux est primordial. Il faut clairement que le citoyen porteur de la seule souveraineté s'implique plus aujourd'hui dans la politique, participation du citoyen à toutes les affaires politiques et de la vie collective, donc en tant que salarié, indépendant, producteur, consommateur et créateur, donc pas seulement comme électeur et votant" +Vote obligatoire,"Aucune confiance dans les « professionnels » de la politique. Le maire devrait être apolitique car son rôle est d’améliorer la vie locale pour tous, pas d’être le relais servile de tel ou tel parti" +Le vote actuel se fait par dépit et l'élu n'est plus répresentatif. Il faut développer le référendum d'initiative citoyenne et faire confiance aux citoyens,"Nicolas Hulot, le seul qui semble sincère" +rendre le vote obligatoire,aux Elus car ils engagent leur responsabilité vis à vis des Citoyens +"- Mise en place d’un système de “Vote par adhésion” (ou de valeur) dans le cadre de certaines élections (notamment, la Présidentielle).","le parti politique de mon choix, le syndicat de mon choix, les associations de mon choix" +La participation doit devenir obligatoire sous peine d'amende.,c'est justement le problème : moi même ! Nos représentants ne peuvent être suffisamment au fait des réalités du quotidien: trop nombreuses et trop complexes. +"On ne peut pas obligé les gens à voter chacun est libre. Mais quelqu'un qui manifeste, casse et empêche les autres d'aller travailler pour revendiquer son mécontentement envers le gouvernement, alors qu'il n'a pas été voté, devrait avoir une amande s'il est interpellé.",Le Président. C'est lui que le peuple désigne pour gérer les choses au mieux pour le peuple. +Il y a trop d'abstention lors des votes.,Aux maires qui sont le plus proche et qui font le maximum pour satisfaire les citoyens +Vote obligatoire avec vote blanc pris en compte.,"Le plus proche du quotidien est le maire, il est le plus à l'écoute et à même de faire pencher les politiques locales. Les autres ne nous représente pas, les députés même élus sur un programme sont liés à un groupe et ne sont pas libres." +"Il faut rendre le vote obligatoire. Il faut aussi que les candidats soient plus crédibles: défendre des idées, des projets, des ambitions, plutôt que leur profit ou leur envie de pouvoir ou de gloriole","A la lumière de ces dernières années, je ne fais plus vraiment confiance aux politiques et encore moins aux syndicats." +En tenant compte de leurs opinions à travers le RIC,Le maire puisque il connait la vie des habitants de la commune +Bien / rendre les élections obligatoires sous peine d’une amende,Moi même / je n’ai plus confiance en nos députés car trop de connivence avec les lobbyistes +Vote obligatoire,Les représentatnts locaux +"Si les citoyens avaient plus de contact direct avec les élus, ils auraient peut-être plus envie de les soutenir par leur vote. Je ne suis jamais allée à une 'grande' réunion politique, parce que je pense que le politique va discourir et nous écouter. Ça ne permet pas de se faire une opinion, il manque l'échange courtois ou chacun écoute ce que l'autre dit","à l'heure actuelle, malheureusement personne, car on n'a pas vraiment l'impression que nos questions, nos soucis peuvent être entendus par les députés" +Avoir des représentants proches des citoyens et + accessibles.,Le président de la République car c'est un choix collectif. +Réduction d’impôt symbolique en échange de la participation au vote,"le maire en premier (car c'est celui avec lequel les contacts sont les plus fréquents), et ensuite le député pour défendre les valeurs et les spécificités locales au niveau national" +obligation de vote,"commune , communauté commune et département" +"Participation en baisse qui traduit un désamour avec les politiques. Renouer de la confiance, c'est organiser le débat sur la vie politique dans toute la société.",aux Elus locaux +Elle est insuffisante. Les remèdes sont plus haut.,"Le maire de ma commune, car il connait sa ville, ses besoins, il est près de nos préoccupations" +"La participation est catastrophique car les citoyens se sont rendus compte que quoiqu'ils votent, il n'y a que de belles promesses et peu de résultats sur leur vie de tous les jours. Donc, il faut que les citoyens reprennent d'abord confiance avant de retourner aux urnes.",Personne pour l’instant. Multiplications des affaires des passe-droit et des inégalités entre les simples citoyens et les élus. Voire la différence de traitement entre M. Benalla et les Gilets jaunes passés en comparution immédiate ! +"les citoyens votent de moins en moins , je me suis sentie très frustrée lors des dernières élections présidentielles . Depuis plusieurs années , je vote par défaut et sans conviction","en personne , la corruption et les intérêts personnels des élus sont présents à tout niveau" +"Le vote obligatoire (dont internet) ma séduit. On ne vote pas, on ne râle pas.","J'ai rencontré des fonctionnaires de certains ministères qui m'ont surpris par leurs connaissance des dossiers et leur volonté affichée de résoudre les problèmes. J'ai confiance dans nos corps intermédiaires. Malheureusement pas dans les dirigeants politiques souvent, ni dans les élus locaux, empêtrés dans un clientèlisme qui semble inévitable." +Rendre le vote obligatoire,"Les élus, tous les élus. Il faut accepter les règles démocratiques;" +Je déplore la baisse régulière de la participation aux votes. Il y a tout un travail au niveau familial et au niveau de l'éducation nationale,"Au niveau national, c'est le député qui doit nous représenter le mieux." +Rendre le vote obligatoire.,Mon député. Parce qu'il possède en même temps une vue locale et nationale des problèmes posés. Il peut donc voter les lois en connaissance de cause. +prendre en compte le vote blanc,Le maire qui est le seul accessible dans un village. Jamais vu un député et encore moins un sénateur. +faire les élections un jour ouvré et instituer une amande pour abstention,le maire car c'est l'élu le plus proche et qui connait le mieux nos problèmes +"Le suffrage, si on a fini par le considérer comme un droit, n'est pas un droit subjectif accordé à chaque citoyen dans son seul intérêt personnel et exclusif. Ce droit revêt une importance pour l'ensemble de la communauté. Voter est un devoir civique que la loi peut imposer, comme l'obligation d'être juré. Le vote obligatoire me semble devoir être adopté. Bien sûr, il peut arriver que l'électeur n'approuve le programme d'aucun candidat, il peut alors voter blanc qui devrait être comptabilisé. Le vote obligatoire favoriserait les partis modérés dont les électeurs se montrent habituellement plus négligents que les ""indéfectibles militants convaincus"". La vraie difficulté pratique serait de trouver une sanction adéquate; quelles excuses seraient admises ? En vérité, l'exemple de beaucoup de pays, et notamment la Belgique depuis 1893,montre que ces difficultés sont surmontables : sanctions aggravées en fonction de la récidive...",Aux élus politiques dont c'est le rôle constitutionnel +Pfff,Maire.. élus municipaux +Rendre le vote obligatoire,Nos élus qui nous représentent dans le cadre de nos institutions démocratiques. +Insuffisante. On peut les inciter à participer davantage en multipliant les temps de sensibilisation sur la pertinence du vote. Et en étant plus clair et transparent sur les rôles de chaque instance.,Des élus locaux qui connaissance leur responsabilité et ont une connaissance des problématiques et enjeux de leur territoire. Et formés pour savoir en parler et défendre les intérêts des habitants face aux diverses instances et pour le développement de leur territoire. +"Vu les enjeux sociétaux et écologiques, on ne peut plus se permettre de remettre tout le pouvoir à une seule personne, ou une seule sensibilité politique. On ne peut plus se permettre d'élire une personne, pour un programme ( qui n'est que rarement respecté). Nous devons voter pour des idées, et non des personnes",Les élus de proximité. Nos problèmes sont souvent très liés à notre quotidien et je veux des réponses concrètes +par soucis de démocratie le vote ne peut pas être obligatoire mais chaque citoyen doit se sentir obligé de voter. je vote à chaque élection. comment inciter les citoyens à voter: vaste sujet sans réponse,"les syndicats, je suis syndiquée et je pense que les représentants syndicaux sont les seuls à comprendre les difficultés que l'on rencontre." +avoir des hommes et des femmes politiques qui donnent un bel exemple quand on voit les hémicycles vides lors des moments de vote importants c'est décourageant de faire confiance,"c'est bien le problème je n'ai plus confiance en personne, le fait d'avoir une ""forme de pouvoir"" dés qu'ils sont élus modifie les personnes et leurs bonnes intentions du départ sont peu à peu oubliées" +"Pour s'indigner, il faut voter. Donc, rendre le vote obligatoire. Mais, de grâce, mettez en place le vote électronique Les consulter et des élections en semaine.","Les décisionnaires actuels (ministères) sont trop éloignés du terrain. Ils ne sont pas assez pragmatiques. Le seul en qui je fais confiance, pour l'instant, est notre actuel Président de la République." +Obligation de voter aux élections nationales et prise en compte des bulletins blancs ou nuls,"Je devrais faire confiance en mon député mais ce n'est plus le cas. Je pense qu'à présent, seule des associations permettent de nous représenter mais alors sur des sujets spécifiques à chacune d'elles. Hors, je suis contre le corporatisme (mal français)." +"Le niveau d'abstention met en danger notre démocratie. Participer aux élections est un devoir, tout citoyen devrait voter c'est le fondement de notre démocratie. Là encore, c'est le résultat d'un faussé qui s'est creusé entre l' élu et le citoyen, les causes sont identifiées; nécessité d'y remédier très rapidement; C'est l'objet de la question précédente sur le lien élu-citoyen.",Les députés et les maires +"En démocratie, chacun participe ou non: je ne vois pas bien pourquoi il faudrait les ""inciter"" (ou les ""décourager"").",Mon député. Il vote les lois et reste près du terrain. +comptabiliser les votes blancs,"C'est le président de la république, car il représente la France dans sa majorité" +"Voter est une chance, rendre le vote obligatoire, prendre en compte le vote blanc","Pour une raison fondamentale la laïcité est inséparable de l’idée même de République. L’électeur légitime la République, il doit être instruit et éduqué pour que son vote s’accomplisse en connaissance de cause et dans la liberté souveraine de sa conscience. L’Homme ne peut devenir Homme et se construire citoyen que par l’éducation." +"Eduquer les jeunes, , en exigeant que pour bénéficier des trop nombreuses aides de l'Etat, il faut faire son devoir de citoyen, c-a-d voter. Autrement dit, rendre le vote obligatoire, sous peine d'amende ou de déchéance des droits civiques et sociaux, comme dans beaucoup de pays dans le monde.",le député et le maire +"C est inacceptable , celui qui ne vote pas ne se plaint pas",Maires et députés +rendre le vote obligatoire ( comme en Belgique),Les élus locaux ( maires et élus régionaux) +"c'est un droit de vote et tout le monde devrait voter, reconnaitre les votes blancs et nuls car il s'agit bien d'une expression du citoyen.",Les députés car ils représentent le peuple et vote les lois pour le peuple. +"Quand je vois la participation à chaque élection, il faudrait peut être rendre le vote obligatoire.","Je fais confiance à mon député pour me représenter, c'est nous qui les élisons. Il est évident qu'il faut être représenté au niveau national, je ne vois pas mieux pour le moment." +Instauration du vote obligatoire en reconnaissant réellement le vote blanc.,"Des associations, des groupements d'intérêts, des ONG, car il s'agit d'organisations désintéressées ou agissant dans un champ spécifique avec une expertise mais aussi de la distance." +l'abstention est le signe qu'aucun politique n'est à la hauteur de la tâche. Ils doivent générer de nouvelles idées susceptibles de motiver les gens et arrêter l'autosatisfaction,Nous élisons des gens pour nous représenter ce sont eux en qui nous devons avoir confiance sinon le système démocratique ne fonctionne pas +"Vote par internet, Incitation aux engagements citoyens (si on fait la démarche de voter, peut-être obtenir un avoir fiscal... plus positif que de rendre obligatoire le vote ou d'être répressif par une amende)","Des représentations populaires : non pas un individu mais un collège d'individus tirés au sort (comme les jurés d'assises : ils doivent décider collégiale ment, et leur décision est réfléchie). Pas de carrièristes, juste des citoyens. Des carriéristes en politique pour encadrer (comme les juges avec les jurés) mais ne doivent pas participer aux décisions." +"Pédagogie, information (rôle des médias, y compris chaîne publique), vote obligatoire.",Les élus sont les plus à même à représenter la nation (et non des citoyens tirés au sort). +Rendre le vote obligatoire,Le maire qui est en fin de compte celui qui connaît le mieux nos problèmes et difficultés +rendre le vote obligatoire....rappeler les droits et les DEVOIRS de chacun .,le maire et le député si il garde contact avec sa circonscription +"Le citoyen se détourne des élections estimant que sa voix ne compte pas. Je propose : - une élection du Président de la République, non plus à la majorité à deux tours, mais à un tour en classant les candidats par ordre de préférence (réduction de l'absentéisme, absence du vote utile...) - une Assemblée unique constituée de : 40 % d'élus – 60 % tirés au sort en respectant : la parité homme / femme – la répartition par tranche d’âge 20/30 ans, 40 / 50 ans – 50 et plus – la représentativité socioprofessionnelles (agriculteurs, artisans, commerçants…étudiants…)",A une représentativité équitable entre les citoyens +rendre le vote obligatoire,aux élus +En ne les obligeant pas à intégrer un parti pour participer.,En moi-même +"Les débats politiques doivent être mieux cadrés et non médiatisés à l'extrême. Ce n'est pas un divertissement !!! Les politiques doivent être clairs dans leurs promesses de campagne, promesses concrètes et réalisables dans le temps. Là, je pense que les citoyens participerons plus facilement. Surtout pas de ""magouille"" avec les bulletins ou les urnes !!!! Je pense qu'un peu d'armée ferait du bien à nos futurs Présidents : Discipline, rigueur, écoute, contact humain et connaissance du terrain.","Le Maire, Conseiller général, Député de région" +"La participation pourrait être déduite des impôts. La possibilité de voter sur internet via site sécurisé, sans pour autant remettre en question les démarches pour aller voter dans les mairies.","Le maire, car c'est la personne la plus proche." +"Les taux d'abstention sont de plus en plus élevés. Les Français, prompts à revendiquer, ne se sentent cependant pas concernés par les scrutins ... Le vote devrait être obligatoire.",Malheureusement personne +"vote obligatoire. Il faut aller en plus du vote dans un bureau de vote, vers un vote ""internet"" si on veut toucher tous ceux qui ne vont pas dans les bureaux de vote. Pas de vote= amende","Maire, ou tout élu élu au suffrage direct" +"Pour les inciter, il faudrait que les élus ne le soient que s'ils représentent les 2/3 des suffrages des votants. Aujourd'hui celui qui est élu n'a aucune légitimité pour faire appliquer son programme, car en général il n'obtient que 1/4 des suffrages au 1° tour et au deuxième tour son score ne reflète pas l'adhésion à son programme mais le rejet de celui de son concurrent.",Personne. La plupart des représentants élus ou nommés sont des professionnels de gestion de leur intérêt qu'ils confondent avec l'intérêt général. +c'est très bien si ça sert à quelque chose et si on en voit les retombées,Le (La) Maire (esse) +"Renouveler le concept d'Etat, en finir avec les politiques à l'ancienne","Moi même, la démocratie directe peut être mise en place. Les élus ne représentent plus qu'eux mêmes" +"Elle est insuffisante et elle est liée avant tout au caractère sectaire de la politique et au sentiment très fort que les politiques se préoccupent davantage de leur carrière et de leurs avantages que de l'intérêt général. Il conviendrait avant tout que les politiques améliorent leur comportement et renoncent à certains avantages injustifiés. Il ne me paraît pas souhaitable de rendre le vote obligatoire car il est inutile de forcer à voter des gens qui n'ont aucun intérêt pour la politique et/ou qui ne se reconnaissent dans le programme d'aucun parti (par ailleurs qui dit vote obligatoire dit sanctions en cas de non-respect, et on ne voit pas très bien quelles sanctions pourraient s'appliquer)",Les élus de la République +"Obliger les parlementaires à être présents au Sénat ou à la Assemblée avant de se adresser aux citoyens qui ne sont pas payés pour voter ,et suspendre le traitement d un parlementaire absent ou qui ne vote pas....",Aucune personnalité politique +"Rendre le vote obligatoire, sinon sanction financière",Parlement. +Elle diminue d'année en année. Pour y participer d'avantage il faudrait arrêter de prendre les gens pour des imbéciles en mettant en place une vraie démocratie et non un simulacre de démocratie qui a l'heure actuelle nous permet en votant pour nos représentants de nous exprimer seulement tous les cinq ans et après de les laisser décider de tout à notre place.,Une démocratie participative avec implication des le jeune age de nos responsabilités civiques et politiques +"vote obligatoire comme en Belgique, mais non sanctionné","maire, députés" +"La participation est trop faible. Pour les inciter à participer davantage : - Il faudrait qu'ils prennent conscience que c'est un droit/une chance de pouvoir s'exprimer dans notre pays. - il faudrait qu'ils aient une meilleure compréhension des enjeux et la volonté de participer à l'avenir du pays. Par quels moyens ? Formation civique sur la démocratie, information accessible sur les problèmes nationaux et internationaux et communication claire et impartiale permettant de faire des choix à moyen et long terme.",Le maire. +les citoyens ne se reconnaissent dans aucun candidat car il vient souvent des hautes écoles (St Cyr l'Ena....) et ne connaît pas la vie du citoyen lambda et le vote blanc doit être reconnu et à un niveau de pourcentage il ferait office de sanction et d'annulation du scrutin,les gilets jaunes +organiser le vote internet pour faire voter les jeunes,Assemble des Maires des Conseillers départementaux des présidents de regions +"La participation des citoyens aux élections est de plus en plus faible sauf lorsqu'ils en comprennent les enjeux ou qu'ils savent que leur avis pourra vraiment changer quelque chose. Or il est malheureusement clair que les partis politiques veulent les voix pour obtenir le pouvoir et faire ensuite ce qu'ils veulent sans aucun contrôle de la part des citoyens qui n'ont d'autres choix que d'accepter ou non en bloc toutes les décisions des partis au pouvoir. Permettons aux citoyens d'avoir leur mot à dire sur un certain nombre de ces décisions, et une partie des citoyens retrouvera le chemin des urnes (au moins ceux qui seront motivés par ces décisions, ce qui après tout, est ce que l'on souhaite).","En personne, sauf aux associations que j'ai choisies. Mais ces associations ne travaillent que sur des sujets très spécifiques (dons alimentaires, protection des animaux etc.), ce qui est évidemment totalement inadapté pour diriger un pays (armée, fiscalité, justice, économie etc.). J'admets donc la nécessité des élus (maires, parlementaires, président) pour faire fonctionner notre Pays et notre Démocratie. Cela dit, ces gens, une fois obtenus nos bulletins de vote, font ce qu'ils veulent et ne rendent de comptes qu'aux élections suivantes, si on peut appeler ça ""rendre des comptes"" sachant qu'on n'a que le choix de voter en bloc pour tel ou tel parti politique et valider ainsi tous ses choix. Il est absolument nécessaire que les citoyens puissent contrôler au moins partiellement les actions de ses représentants au cours de leur mandat sans pour autant que celui-ci ne soit remis en cause en cas d'avis contraire. Cela doit faire partie de la vie démocratique normale." +Donner plus d info sur ce que fait l état pour nous coût des soins de l'éducation...mettre fin aux phantasmes populaires,Syndicat politique +Je ne pense pas qu'il est nécessaire d'aller aux urnes quand on ne sait pas pour qui voter.,"Les élus, parce que leur représentation bénéficient d'une traçabilité, au contraire des leaders autoproclamés qui ne représentent qu'une minorité." +"Que les politiques arrête leur magouilles, tous pourris",Les citoyens +"reconnaitre le vote blanc, rendre le vote obligatoire, et dématérialiser les procurations pour éviter les blocages administratifs entre la police et la mairie",Les élus et les associations car ils sont capables de donner de leur temps pour servir l'intérêt général. +"Les citoyens en ont marre de leur situation en général, à juste titre ou non, mais d'un autre côté, les élus n'ont pas de baguette magique.",En personne malheureusement..... +Les impliquer dans les décisions avec des consultations régulières (comme pour le grand débat),Le député +"Par des ""spots"" publicitaires à la télévision.",Commune +comme je viens de le dire:rendre le vote obligatoire,les personnes réellement responsable quelque soit leur rang +"Il faut impérativement reconnaître le vote blanc. En tant que citoyenne, j'ai l'impression de ne jamais avoir de choix aux élections, je vote pour ""le moins pire"" et ça, ce n'est pas une vraie démocratie.","Ma voix à un référendum est le meilleur moyen d'être représentée. Au niveau élus, je ferais confiance aux maires qui sont au plus proche des citoyens." +Rendre le vote obligatoire,"En ordre décroissant : maire, député/sénateur, président. C'est avec le maire que j'ai le plus de proximité et sur la sélections desquels j'ai le plus la main." +"En France, les citoyens ne participent pas assez aux élections On pourrait rendre les élections obligatoires comme en Belgique, ou bien instaurer qu'une personne qui ne va pas voter n'a pas le droit de se plaindre de quoi que se soit .",A des personnes ayant déjà réellement travaillé dix ans voire plus avant de faire de la politique Ces personnes doivent avoir également moins de 62 ans si elles se présentent à des élections +"Depuis de nombreuses années, les citoyens ont l'impression que leur vote ne sert à rien. Pour preuve, l'inconstance des résultats et une participation qui ne cesse de chuter. L'offre politique dite ""républicaine"" s'est resserrée au centre, sans doute sous l'effet du poids de la réglementation européenne qui restreint les marges de manœuvre au niveau national. Dès lors, voter pour l'un ou pour l'autre ne fait plus grande différence, sauf peut-être à tenter les extrêmes... ce raisonnement, nombre de nos concitoyens le font, ce qui explique probablement les scores anormalement élevés des partis situés aux extrêmes de l'échiquier politique. Intéresser nos concitoyens aux élections passe par leur donner l'impression que leur vote est utile, que les programmes sont appliqués et ajustés en fonction du contexte. On demande aux électeurs de se positionner sur des programmes que peu comprennent réellement, moi le premier, car souvent trop technocratiques et pas assez axés sur une vision claire de l'évolution de la société. Comment s'intéresser réellement aux discours programmatiques fleuve de nos politiques ? Tout cela manque de concret et ne parle pas à tous, loin de là. Les élections mobiliseront quand les programmes et les discours s'adresseront au peuple et non aux militants et aux diplômés de sciences Po.","La vie publique souffre d'une crise de confiance. Personne ne me semble plus réellement me représenter. Les politiques manquent de convictions profondes car ils sont trop souvent tentés par toutes sortes de compromissions pour gagner une élection ou préserver leur poste. Les commissions, diverses et variées, que compte notre pays n'ont guère de poids dans le débat public. Les rapports parlementaires, nombreux et souvent de qualité, s'empilent et ne sont que trop peu à l'origine de propositions ou projets de loi. Les politiques font le tri, leur tri, au mépris de l'avis du peuple. Les syndicats sont peu représentatifs des salariés, pour preuve le faible taux de syndicalisation des salariés français. Les plus puissants entrent dans un rapport de force souvent stérile qui n'a de sens que dans les cas extrêmes mais qui s'avère inutile et inefficace lorsqu'il s'agit de construire dans la durée et de préparer l'avenir. Le sentiment de n'être pas écouté, pas représenté grandit. Le succès du grand débat le démontre. A l'heure à laquelle j'écris ces lignes, plus de 50 000 propositions ont déjà été postées alors que l'exercice n'est pas si simple. Si des instances ou des élus représentaient réellement l'avis du peuple, tout aurait déjà été dit et entendu." +Il faut faire œuvre de pédagogie sur le fonctionnement d'une démocratie représentative et alerter sur les dangers d'une soi disant démocratie directe qui ne peut conduire qu'à la dictature.,Ce sont nos élus qui sont nos représentants légitimes. +"Je trouve cela fort dommage que les citoyens ne participent pas d'avantage. A mon sens, cela illustre la fracture entre le politique et certaines tranches de la population. Il faut aider les jeunes (et les moins jeunes) à comprendre, de façon simple, le fonctionnement des institutions pour qu'ils saisissent l'importance d'une élection. Aidons les citoyens à s'impliquer sur le local et le reste devrait suivre.","Dans les associations engagées pour les causes que je soutiens (écologie, social). Leur engagement est clair et il n'y a pas d'enjeu électoral derrière, simplement une cause." +Avoir des élus performants,"Moi même, plus confiance au système" +"dans la mesure ou il n' y pas d'autre choix que le suffrage universel, le vote devrait être obligatoire avec prise en compte des votes blancs et réorganisation du scrutin si le candidat élu l'est avec moins de 50% des votants en sa faveur.","à moi même, car je suis souvent d'accord avec moi. Je ne crois absolument pas à la représentation" +vote par internet avec sécurité sur ce vote.,Les élections nationales. +Il faut un vote obligatoire et permettre aux etrangers (au moins ceux payant l'IR) de participer aux elections municipales,Chambre des députés. Et les députés européens même s'il y a un sentiment de grande distance. +"Je pense que des citoyens ne vont plus voter car ils ont le sentiment que cela ne sert à rien, que quel que soit le résultat du vote cela sera la même chose qu'auparavant, que les personnes élues servent en priorité leur carrières. En fait quand nous allons voter, nous votons pour des personnes ou des listes de personnes avec des programmes et des promesse et non sur des décisions concrètes. D'autre part, je vois la nécessité de développer de la pédagogie ludique autour de ce droit de vote et de son importance.","Le maire de ma commune, un citoyen comme nous, que nous comprenons et qui comprend les problématiques locales. J'habite une petite commune et l'étiquette politique y a peu d'importance." +"Je pense que le vote devrait être obligatoire pour tous les nationaux, car il est inconcevable de se plaindre si l'on n'a pas exprimé son opinion quand l'occasion était donnée.","Le Gouvernement en place, parce qu'il a été élu démocratiquement et qu'à ce titre on doit le respecter et s'en faire respecter." +"Beaucoup de gens sont désinvestis et ne votent pratiquement plus, il faudrait rendre le vote obligatoire et faciliter le vote en ligne sécurisé et le vote par correspondance ou par mandataire..","les associations, car elles publient dans leurs status, des déclarations d'intention pragmatiques exposant leurs objectifs clairement, et qu'elles sont au service des citoyens et pas d'ideologies politiques" +Il faut rendre le vote obligatoire comme dans d'autres pays.,Le parlement avec les députés. +prendre en compte les votes blancs,"Le maire, c'est un homme de proximité, de terrain les autres sont déconnectés de la ""vraie"" vie" +Je pense que cela est dommage. C'est aussi révélateur d'un désintéressement. Il faut donc redonner aux citoyens leur voix en prenant en compte le vote blanc.,Pour l'instant pas grand monde mais je veux encore y croire. +"normal,car un dégout de la politique.les inciter a participer en répondant au attente des français hausse S.I.M.C et retraite + indexation de celle ci,nous écouté",maire +Il est anormal de ne pas voter. Donc vote obligatoire pour toute élection.,"Tout le monde quand il est efficace. L'efficacité est donc la clé. Le mouvement des gilets jaunes montre que certains n'ont pas joué leur rôle. Pas de problème au niveau commune, communauté d'agglomération. Le député : invisible. depuis qu'il a été montré à l'index dans la presse, il me semble plus apparent lors des questions aux gouvernements à la télé, pas pour les questions. Le voir et communiquer avec lui cela me semble compliqué. J'ai posé une question sur son site(j'attends toujours la réponse). Le conseiller départemental : actif, assez visible. Le conseiller régional : Bof !" +La foi aux discourds.,A mon éducation et à ma famille (Grande) qui sait TOUT; +"Moraliser la vie politique, élever le débat, ne plus faire de politique spectacle, de culte de personnalités, avoir des équipes dédiées qui font passer l'intérêt collectif avant l'intérêt personnel !",Maire +ceux qui ne participent pas doivent payer une taxe.,ma famille +Rendre le vote obligatoire au moins pour les présidentielles. On serait sans doute étonné des résultats!,le maire +"La défection des citoyens devant les urnes démontre un manque évident de civisme et d'éducation civique, il faudrait rendre le vote obligatoire sous peine de sanction financière. De plus nos élus doivent être irréprochables, leurs mensonges devraient être rendus public par les média, et changer d'avis suivant l'air du temps ne contribue pas à la confiance que nous devrions avoir en eux","Aux maires, parce que proche de leurs électeurs et sont contraint de mettre les mainssdans le ""cambouis""" +Etre citoyen dans une démocratie c'est être libre et responsable .On peut éduquer mais pas obliger,"Pour le législatif à l'assemblée nationale mais il faut supprimer le Sénat ( Assemblée de notables élus par des notables ) et le Conseil économique social et environnemental( choisis, nommés ) par une assemblée issue de la société civile avec des représentants en pourcentage exacte de la diversité sociale du pays ex : 25 % de retraités dans le pays = 25%de représentant des retraités élus par les retraités et ainsi de suite pour chaque catégorie , ouvriers, employés , cadres, artisans ,commerçants ,fonctionnaires de chaque administration ,industriels etc élections ouvertes à tous avec un mandat de trois ans pour éviter la professionnalisation et activer l'imagination et que cette assemblée puisse proposer des projets de loi , puisse amender les projets de loi avant le vote de l'assemblée nationale et qu'elle puisse proposer des referendums" +Plus de transparence sur les dépenses. Moins d'alloc,Le Maire Elu local qui doit répondre de ses actes. Plus de responsabilité et d'engagement. +"Ceux qui n'y participent font le choix de ne pas choisir. Ils subissent. C'est leur choix, leur responsabilité.","A des représentants élus qui prônent la démocratie par le peuple souverain. Tout le reste ne doit pas compter. D'ailleurs, la France n'avance pas depuis que nos représentants s'effrayent des corporatistes en tout genre des fascistes et anarchistes réunis sur les ronds-points, sur nos boulevards ou dans les zads. D'ailleurs dans les réunions politiques ou celles du grand débat, ces nouveaux fans de la démocratie sont bien absents. Enfin or du contexte actuel, les réunions publiques sur les projets locaux ne mobilisent jamais grand monde. Idem pour les réunions électorales." +Le système actuel est déplorable. Il faut que les gens puissent voter directement.,En moi même uniquement car les parlementaires ne sont pas libres de leurs choix ils votent en fonction du choix de leur groupe…. +"donner un certificat de bon citoyen qui serait demandé ( par exemple) pour bénéficier d'allocations logement, familiale ou d'aides diverses. Idem pour un prêt bancaire ou pour une demande de passeport sauf pour une carte d'identité.",aux élus locaux +"le français ne vote pas et pleure ensuite, il n'est pas cohérent. rendre le vote obligatoire sou peine d'amende si non effectué",moi même via les urnes +Rendre le vire obligatoire avec grosse amande pour les paresseux d'au moins 200euros,Personne +Rendre le vote obligatoire en comptabilisant le vote blanc,Personne +"C’est bien si nous sommes écoutés et donc pour inciter les gens à participer il faut non seulement écouter mais ce qui est le plus important c’est tenir compte des demandes et remarques , et « ça semble être très dur « pour les gouvernements","Personne Il y a trop d’elus , de représentants , ........ supprimer ce millefeuille administratif et faire des économies en supprimant des couches Raz le bol des impôts taxes pour payer tout ça : les doublons .........." +Accentuer l'éducation citoyenne à l'école.,Notre député. +Voir en fin de page,"Le maire, plus proche des administrés" +"Participation faible, il faut sensibiliser les électeurs et mieux expliquer à quoi servent les elections","Collectif associatif de particulier, il est difficile de faire confiance aux politiques" +"Certains citoyens ne participent pas , percevant que leurs opinions ne seront pas prises en compte ; il serait souhaitable de mettre en place un scrutin proportionnel afin que chaque sensibilité soit représentée et de prendre en compte les votes blancs qui témoignent également d’une insatisfaction.",Au président de la république élu démocratiquement sur un programme et à son gouvernement. +"J'ai passé les quarante ans, je vote depuis l'âge de 18 ans (à toutes les élections) et je n'ai JAMAIS voté pour quelqu'un en pensant que cela allait vraiment changer quelque chose. Je vote ""contre"" quelqu'un et pas ""pour"". Je vais voter car on m'a appris que ce droit est important, que des personnes se sont battues pour l'avoir (et que certaines se battent pour l'avoir aujourd'hui). Le seul moyen de faire participer les abstentionnistes c'est le vote obligatoire avec des amendes si non respect. Mais en fait, le problème c'est que les gens pensent que ça ne sert à rien d'aller voter.","Globalement, à personne. Sur certains points à certaines associations (ex. Que choisir pour la consommation)" +vote obligatoire,aux elus +elle devrait être obligatoire.,"à moi-même, parce que ""charité bien ordonnée commence par soi-même""." +comptabiliser le vote blanc,moi même donnez moi plus souvent la parole +Il faudrait rendre le vote obligatoire pour les élections nationales et locales.,Au maire et à ses élus car c'est eux que je vois le plus souvent dans la vie démocratique de ma commune. Mais cela ne signifie pas que les autres ne font rien. +Voir autres réponses.,"Nous pourrions avoir un système mixte: une chambre élue mais qui aurait plus de pouvoir que l'assemblée nationale actuelle, et une seconde chambre de citoyens tirés au sort (au moins en partie) qui aurait moins de pouvoir et serait l'équivalent du Sénat. Surtout: le président (quelle que soit sa couleur politique) a trop de pouvoir sous la 5ème république, surtout depuis le quinquennat et l'inversion du calendrier électoral (présidentielle/législatives)." +"Inciter les jeunes à voter , enseigner le fonctionnement de l'état dans toutes les écoles avec un programme scolaire","A personne.......40 ans d'incompétences, de mensonges, d'intérêts privés, de carriérisme ; de corruptions, d'affairisme,de copinages, d'énarques pantouflards, ont ruinés notre pays , incapable de réformer l'état et nos administrations. Aucune politique économique ni de défense de nos entreprises , pas d'anticipation ni de prévisions sur les méfaits de la mondialisation et de la dérégulation des échanges commerciaux . La desindustrialisation et les délocalisations n'ont pas été remplacé; les startups et les services aux services qui font d'autres services ne suffisent pas à résorber le chaumage.Nos gouvernants bardés de diplomes et de décorums et sans courage n'ont fait que produire des bataillons de fonctionnaires et charger les entreprises ,et taxer les particuliers pour financer le train vie et le faste de l'état.Quel gâchis ." +reconnaître le vote blanc (sa non reconnaissance est une hypocrisie maintenue par le personnel politique actuel) rendre le vote obligatoire favoriser les référendum nationaux et locaux,"redonner à l'éducation nationale de vrais moyens en supprimant 40% des postes administratifs, rendant plus sélectif le recrutement des professeurs qui devient navrant, mieux les rémunérer +30% minimum, évaluation au mérite par la mesure des performances de chaque classe en début et en fin d'année pour chaque professeur" +Elle est trop faible. Avoir des projets politiques qui soient plus concrets,Députés qui assure le lien entre le local et le national +"Que élus agissent pour le peuple et on pour eux, respecter les référendums.","Pas aux élus qui une fois élus ne respectent plus rien, oubliant que la démocratie ne doit pas servir uniquement aux copains des copains aux puissants et à eux même." +Rendre le vote obligatoire,Elus democratiquement élus dans le respect des institutions...maire depute president.... Surrement pas un routier megalo autoproclamé! +6. Demander aux députés de bien faire leur travail parlementaire. 7. Informer la population du rôle des élus. 8. Prendre en considération ce qui s’est dit lors du conseil présidentiel des villes. Exemple le plan Borloo.,Les agents du service public. +"Instituer le vote obligatoire avec, en contrepartie, la comptabilisation du vote blanc.","L'Etat et la représentation parlementaire car, quoi qu'on puisse en penser, ils sont -et doivent l'être- les plus sûrs garants de la Démocratie." +Rendre les élections obligatoires,Les associations et syndicats : eux seuls connaissent vraiment la réalité des conditions de travail et de vie +"• Concernant le droit de vote, vouloir rendre le vote obligatoire est incompatible avec la liberté et la démocratie. • Le recours au référendum n’est pas une solution, les précédents recours dans le passé nous l’ont confirmé.","Les maires sont les plus proches des citoyens. Ils devraient être ""Sans étiquette"". Ils doivent représenter et défendre l'ensemble des habitants de leur communes et non pas un parti politique." +"En donnant une valeur représentative à leur bulletin de vote. En fixant, bien sùr, un seuil minmum pour avoir des reprèsentants.",le(la) député(e). parce qu'il représente mon choix de société. il (elle) est à l'assemblée pour représenter une opinion politique et non pas pour faire un consensus mou pour plaire à tout le monde (donc mécontenter tout le monde) +rendre le vote obligatoire,au député pour le fond les élus locaux sont trop sollicités par les problèmes personnels +Vote obligatoire,Maire +Il faut que les citoyens cessent d'être déprimés en pensant qu'ils sont impuissants à faire changer le monde. On peut tous changer quelque chose,Elus Vote électronique sur des causes importantes (cf fonctionnement des Suisses) +Rendre le vote obligatoire ET (l'un ne va pas sans l'autre) prendre en compte le vote blanc.,mon maire +Faible - Je n'ai pas de réponse - ça montre peut être une lassitude devant les non respect ou l'on pense que de toute façon rien ne changera.,"Malheureusement, en plus personne - seul la police peut essayer de nous faire croire que la France ne tombe pas dans le KO" +"L'absence de consultation en dehors des éléctions et très frustrant d'autant plus que lors des élections, on nous présente des solutions toutes faîtes qui ne correspondent pas à nos attentes.",Aucun car nous ne voyons pas nos élus en dehors des élections +La participation est globalement faible et insuffisante. Il faut développer le vote électronique par internet en ouvrant les urnes sur trois journées,Le juge d'instruction du tribunal d'instance car lui a un véritable pouvoir à mon niveau de citoyen dans ma vie courante +"difficile , les décisions Politique sont commandées par la bourses , mais pas pour les besoins des + modestes",deputes & maires +La participation est faible car il est remarquable de voir que les politiques ne représentent pas le peuple qui va les élir.,"Il devient difficile de faire confiance. Aujourd'hui, je dirais que le plus proche de nous est le maire." +Vote obligatoire,Moi même car chaque personne à une vision différente de la France et doit pouvoir contribuer à tout moment dans la vie politique. Une bonne idée venu de n'importe qui reste une bonne idée +"comment pourraient-ils voter alors qu'ils n'ont ensuite aucune part aux décisions. Par ailleurs, c'est ubuesque de voter non pour un candidat, mais contre l'autre, alors que l'on n'est pas du tout d'accord avec son programme : cela nous conduit à ce que nous savons......Mieux vaut alors voter blanc si le vote blanc était pris en compte: donc comptabilisation des votes blancs.",En aucun. Les élus ne représentent plus que leur parti politique et non les électeurs. +"Je pense avoir donné une partie de la réponse dans un sujet précédent; Que le français s'interesse et vote. Pour ma personne j'ai toujours voté pas toujours été satisfaite mais j'attends pas tout de l'état, je bouge...",A nos représentants. La majorité vit son mandat en tous honnêteté. A chaque élu se faire son auto critique et relecture de ses engagments; il y a toujours hélas une brebis galeuse ? +Participation faible car souvent les citoyens pensent que ça ne sert a rien compte tenu que les votes blancs ne sont pas comptabilisés,Nous même ( les citoyens ) car trop de corruption et de passe droit des membres élus qui sont souvent en dehors de la réalité de ce que vivent leur concitoyens +"La participation des citoyens aux élections est très insuffisante. Il serait sans doute utile de conditionner le versement d'aides sociales à l'expression du vote. Il y a en effet un paradoxe de jouir des droits que confèrent la citoyenneté (i. e. les aides sociales), mais à ne pas assumer les devoirs qui vont avec (i. e. le vote).",Les associations: elles poursuivent chacune un objectif (celui pour lequel on la sollicite) et n'ont pas d'autres intérêts. +Le vote devrait être obligatoire (comme l'école). Peut-être faciliter les procédures par un vote numérique ?,Les élus de proximité car ils ont la connaissance des problématiques de terrain. +Bien trop faible ; il n'est pas normal que des personnes se plaignent et revendiquent alors qu'elles ne votent pas depuis des années ou n'ont même jamais voté !,"Nos députés, car élus démocratiquement." +"La participation est faible, invitez les citoyens lors de réunion de parti, et prendre en compte l'avis des citoyens afin qu'il puisse reprendre goût à la politique.","Le maire, pourquoi ? Il est plus proche des citoyens." +Rendre le vote obligatoire et l'organiser en semaine en permettant aux citoyens de s'absenter de leur travail pour aller voter.,Une assemblée du peuple formée de non professionnels de la politique et dont les décisions sont confirmés par des votes directes des citoyens français. +Rendre le vote obligatoire,Les élus politiques +Participation bien sûr trop faible. La possibilité de voter par Internet devrait augmenter la participation.,"Je suis en faveur d'une démocratie représentative et fais donc confiance, à priori, aux élus. Les élus ayant pour vocation de représenter les citoyens, il n'y a aucune raison qu'ils bénéficient de privilèges auxquels leurs représentés n'ont pas accès. Ils doivent être irréprochables et fortement condamnés en cas d'abus. Parmi les privilèges injustifiés encore en vigueur aujourd'hui : régime spécial de retraite, non imposition de certaines indemnités, remboursement de frais sans présentation de justificatifs, emplois fictifs d'attachés parlementaires confiés à des amis et/ou à des membres de la famille de l'élu, voyages d'étude bidon à l'étranger (grande spécialité de certains sénateurs qui aiment bien faire du tourisme aux frais de l'Etat), avantages en nature en provenance de groupes de pression. Certains comportements devraient également être interdits car réellement contraires à la mission de représentation des élus: par exemple, la reprise mot par mot de textes rédigés par des groupes de pression sous forme d'amendements." +Sensibiliser et faire comprendre que l'intérêt de tous est de s'exprimer. Diminuer la méfiance vis à vis des élus par plus d'information et de communication,"Maire, sénateurs, députés" +"En rendant le vote obligatoire et la prise en compte du vote blanc. Comme en Belgique, les personnes ne votant devraient payer une amende incitative.",un élu de proximité qui connait le mieux les caractéristiques de secteur. +prendre en compte le vote blanc,A moi même +Vote obligatoire et vote blanc décompté,Le maire de ma commune. +Vote obligatoire avec amende lourde sans justificatifs,"Par ordre décroissant : Le Président de la République, le Maire, le sénateur, le député" +"Le vote est un droit et un devoir mais depuis 40 ans environ nous nous apercevons du gâchis des politiques. Pour ma part j’ai toujours été voté mais c’est plus par devoir et respect de nos anciens qui se sont battus pour avoir ce droit. Mais je comprends les personnes qui ne vont plus voter car rien ne change, à aujourd’hui c’est la finance qui gère tout, nos politiques s’en mettent plein les poches et les problèmes des citoyens leur passent par dessus, d’ailleurs à aujourd’hui ils se battent surtout pour garder tous leurs privilèges",Le Maire plus proche des citoyens +VOTE OBLIGATOIRE. Et vote facultatif pour les français résidant à l'étranger.,Président de la République Française. Pertinence internationale et compétence. +"Je ne trouve pas utile de rendre obligatoire le vote, en partant à la rencontre de toutes les populations, en faisant émerger sur la scène politique d'autres personnalités",Personne. C'est bien tout le problème actuel. +"Il faut mettre en place un systeme d'aide au retour au travail. Une fois le devoir d'elu fini, le citoyen peut s'attendre a retrouver la place qu'il a quite. Si le citoyen est son propre employe, une reduction de taxe ou autre peut etre proposer pour reduire le risque pose sur son entreprise. Les campagnes electorales devraient avoir une platforme commune ou le minimum (affiche electorales, site internet...) est pris en charge par l'Etat.","Un grand nombre d'individus. Une personne ne peut jamais representer tout une culture, tout un peuple, toute une nation. Un grand nombre de representants veut aussi dire plus de chances statistiquement d'etre representer dans ses vues et reduis le risque de corruption." +Trop d'abstention. Rendre obligatoire le vote (sanction pénale ??),Le Maire car c'est le plus proche du citoyen. +Trop de mensonges . Donner la transparence aux citoyens,La Fédération National des Sourds des France car elle connaît bien les problemes des personnes sourdes +"Chaque citoyen doit se sentir responsable. Rendre le vote obligatoire ne permettra pas forcément d'avoir un meilleur vote, car l'obligation risque de conduire certains à faire un vote de défiance au pouvoir qui sera en place","Certains élus à tous les niveaux, lorsqu'ils sont dans la fonction par conviction et non par intérêt personnel" +Instituer un tirage au sort de citoyens qui seront désignés pendant un temps donné pour travailler sur des thèmes spécifiques,député européen écologiste +Rendre le vote obligatoire et donner plus de pouvoir et de responsabilités aux dit citoyens.,"Moi-même, car nous ne sommes jamais mieux servi que par nous-même." +Les français quand ils ne se sentent pas représenter ne prennent pas la peine de voter donc il faudrait le rendre obligatoire.,Ca peut paraitre des sottises mais je ne sais plus en qui avoir confiance. Ceux qui travaillent dans la politique connaissent la matière mais la médiatisation politique ciblée sur certains sujets plus que d'autres en oubliant souvent des choses ainsi que les réseaux sociaux qui circulent des fausses informations chez les français me font douter de tout et notamment en qui avoir confiance car où est la vérité ? +C'est leur problème pas le mien,Moi même +"soyons positif creons un ""bonus"" pour les votants",le depute il vote les lois il organise la vie collective +"elle est insuffisante, le vote devrait être obligatoire",Emmanuel MACRON +"TOUS les citoyens doivent participer, et donner voies aux bulletins blancs",Mon élu à la communauté de commune. Il connait tous ces administrés et leur problèmes à travers l'organisation +Par rendre le vote obligatoire Par prendre en compte le vote blanc Par l’élimination de l’ensemble des candidats à une élection lorsque le vote blanc rassemble plus de 50% des suffrages,Par des élus issus de la société civile qui n’ont ps vocation à faire leur carrière en politique +sanction comme en belgique,le maire +"Le haut niveau d'abstention est lié entre autres, à l'absence de représentation proportionnelle. Beaucoup de citoyens ne daignent pas se déplacer lorsque ""les jeux sont faits"" par le système de majorité à deux tours.",Député +"Si nos dirigeant donnent l'exemple, sont irréprochables et conduisent les affaires de l'état avec probité alors les gens reviendront progressivement aux urnes s'ils voient concrètement plus de justice et moins de gaspillages à tous les niveaux.","Malheureusement la vie m'a montré qu'il n'y avait pas grand monde en qui il est possible de faire confiance. Il faut donc que nos représentants soient plus transparents, plus contrôlés et qu'ils puissent être jugés sur leurs actes plus rapidement." +RENDRE OBLIGATOIRE LA PARTICIPATION AUX ELECTIONS,DEPUTES +Prendre en compte le vote blanc,"Le maire, plus proche de la population" +"expliquer, donner les chiffres et les enjeux",Les élus de proximité +Rendre le vote obligatoire en imposant des contraintes.,"A mon maire, le plus proche de nous." +Le vote obligatoire semble être nécessaire pour moi.,"Nos meilleurs représentants sont les députés, qui se doivent de porter les revendications du peuple devant l'Assemblée Nationale" +que les votes reflètent vraiment le choix des citoyens,"un élu que l'on peut contrôler, qui soit révocable si besoin lorsque les décisions prises ne sont plus dans l’intérêt du peuple mais dans celui des élus et des élites" +promouvoir le vote en ligne,Le maire de la commune +"Pour que les élections aient à nouveau une valeur démocratique, il faut valider le vote blanc, et ce à quelques élections que ce soit. Si le vote blanc est majoritaire, l'élection est annulée et les différents candidats se voient interdire de se représenter. Ce jusqu'à ce qu'une majorité est élue, auquel cas le pourcentage de vote blanc sera représenté par des citoyens tirés au sort.","Les citoyens eux-même, car la trahison des politiques est devenu un fonctionnement banalisé, une habitude, sous prétexte de pragmatisme économique ou autre, comme toute argumentation technocratique ." +une très bonne chose. sélection tous les mois d'un panel de citoyens pris au hasard dans la population.,"les syndicats , les ordres dans le cadre du travail pour défendre les professions Elus locaux, un panel de citoyens" +"Les élections sont une des principales expressions de la démocratie, les citoyens doivent participer. Voter pour voter, sans opinion particulière, ce sert à rien. Intéresser les citoyens doit passer par l'éducation des enfants et des jeunes. Pour les adultes, leur redonner confiance ds le discours politique et dans les politiques eux-mêmes dès lors que ces derniers redeviendront réellement représentatifs ds intérêts des citoyens.","Une association, un avocat" +vote obligatoire,"Le député de ma circonscription s'il est de la même sensibilité politique que moi. Si mon député n'est pas de ma sensibilité, je compte sur ceux qui le sont dans l'hémicycle mais suis tout de même déçu par leur peu de liberté de choix au moment des votes où ils se plient souvent à ce qui a été préparé en coulisse..." +Si nous nous déclarons en démocratie il faut que le citoyen aille voter !,Les Maires des communes car ce sont eux les plus proches des citoyens. +Le vote obligatoire avec le vote blanc reconnu et des conséquences sur toutes les allocations si les personnes ne votent pas,Les associations responsables et citoyennes +Rendre le vote obligatoire,"Personne. Maire : trop calculateur, député : sert les intérêts de son parti et non des citoyens." +Il devrait y avoir moins d’abstention !!! Cf. ma réponse à « Que faudrait-il pour renouer... »,"Le maire. Parce que étant l’elu le plus proche de nous, c’est l’elu qui connaît le mieux le terrain et donc nous." +"cf ci dessus: La France en ligne -Un portail numérique de toutes nos institutions, avec des salles a thèmes pour consulter, faire des proposition et débattre (les textes et les rapports serait trop long? c'est peut-être l'occasion de reformer la façon dont on les présentes, ) -Une assemblé Nationale occupée a hauteur de 51% par les citoyens votants (le numérique permet des choses (le vote en ligne) qui était impensable à la création de la 5ieme république, et comme le problème est l'absence de considération allons y vraiment avec les 51% qui théoriquement permettrait une motion de censure a n'importe quel moment du mandat)",Moi même. Car l'individualisme est le fléau des pays moderne.... et j'y contribue +Instaurer des référendum sur les questions importantes de la vie de la nation et celle de l'europe,Je ne fais plus confiance aux politiques et aux représentants de l'état car ils ne représentent plus réellement le peuple citoyen +Vote obligatoire inscrit dans la Constitution et défini comme un des premiers devoirs du citoyen. Proportionnelle et prise en compte des votes blancs.,Un maire ou une assemblée de citoyens +Participation faible car confiance faible,Président +certains votes doivent être obligatoires,"le président de la république, il incarne la france à l'étranger" +"Faire comme aux USA où, lors de certains scrutins, il y a une trentaine de votes avec un même bulletin: élection de députés, de juges, référendums locaux et nationaux etc. Cela prend 3 minutes de plus qu'en France et ne coute pas plus.",Les associations de citoyens +"Rendre le vote obligatoire, comptabiliser les votes blancs",Syndicat/association - proche des gens +pas étonnante. Comment ? 1. En réglant les problèmes car ça donnerait du sens et une raison de se bouger pour aller voter. 2. Arrêter de choisir le mois de Mai et ses ponts pour les jours d'élection présidentielle en particulier car tout le monde part en Week-end ou en vacances.,Moi-même car on né jamais aussi bien servie que par soi-même. Ca s'appelle la Liberté ! +La liberté de vote doit demeurer .,"La démocratie représentative est encore la plus juste . Cependant il faudrait une assemblée plus représentative du peuple de France par tirage au sort organisé par le conseil économique et social d'un certain nombre d'élus à définir .- La diminution du nombre de députés ne serait, dans ce là, plus d'actualité ( suppression du sénat). Une part d'élus + Une part de tirés au sort .-" +supprimer le second tour,mes amis +"Le taux de participation est trop faible, rendre le vote obligatoire","Président de la république, il est élu démocratiquement après une campagne électorale, il doit appliquer son programme." +"Participation faible hormis pour la présidentielle. Les gens n'y croient plu ou au contraire y crois trop aux promesses et du coup sont déçus et ne votent plus car ça ne sert à rien et après ils râlent ! Pour les motiver, faire en sorte que ceux qui n'ont pas voté n'aient pas le droit de se plaindre après. .",Personne. +"vote obligatoire, prise en compte des bulletins blancs et des critères démocratiques pour invalider une élection dans laquelle il y aurait une majorité de votes blancs par exemple","Personne à cause du non respect de l'esprit des programmes politiques, de l'entre soi de la classe politique, de la méconnaissance du travail législatif du candidat pour lequel j'ai voté, dito du sénateur et de la non représentativité de la variété de la population française" +Instaurer le vote obligatoire.,La démocratie représentative est le pire des systèmes mais il n'y en pas de meilleurs. +En prenant en compte le vote blanc,La commune +"organiser les élections en semaine avec la possibilité de voter à proximité du travail, voir pendant les horaires de travail.","le maire, car il est plus proche et il a autant intérêt que moi que la commune prospère, pas d'autres enjeux que la commune." +Il faut que les hommes/femmes politiques se concentrent sur les idées de façon pragmatique et arrêtent de critiquer uniquement parce que l'idée vient d'un autre camp,Maire et Président de la République +"Je suis navré par le comportement des citoyens qui ne vont pas voter, y compris mes propres enfants qui me disent : ça ne sert à rien, tout se décide à Bruxelles ou à l'Elysée ! Je n'ai pas grand chose à répondre... Le non respect du vote référendaire de 2005 a fait énormément de mal. Le non respect du référendum local de NDDL vient de faire énormément de mal. La volonté de certains politiques à faire revoter les Britanniques en dit long sur le respect des électeurs. Comment voulez-vous que l'électeur se sente respecté ; on se fiche de son vote comme du tiers et du quart ; mes enfants n'ont pas complètement tort.","MOI ! Blague à part, le maire" +"Instruction civique, sensibilisation. Élever le niveau du débat pour développer les idées et sortir des postures de communication","Les députés, car les élections législatives nous semblent être les seules à permettre réellement via une majorité de porter un projet politique d’ensemble et un système de valeurs." +"Pour inciter les gens à voter il faut que la politique redevienne démocratique, à l'écoute. Pour exemple depuis plusieurs années nous avons un président qui ne représente qu'une infime partie des français. Il faut mettre fin à cela en instaurant la prise en compte du vote blanc dans les résultats","Mon Maire de Secteur, mon Conseiller Départemental car ce sont les élus les plus proches des citoyens. Les autres une fois élus disparaissent pour ne revenir que lors de l'élection suivante et bien souvent sont inaccessibles entre les élections." +Trop peu nombreuses. Tous les candidats doivent dire la vérité.,Le président de la République. +"Nous vivons dans un monde de plus en plus individualiste. Il faut recréer du lien à tous les niveaux pour que les citoyens redonne un sens à ""collectivité"" et soient persuadé que leur vote n'est pas négligeable. Ceci passe aussi par les actions évoquées avant dans le questionnaire :""réconcilier électeur et élus"" , ""non cumul des mandats"" , ""représentation de toutes les sensibilités"".",Je fais confiance en tous les élus à qui j'ai accordé mon bulletin de vote. Affirmation à modérer quant au président de la république à qui j'ai accordé mon vote uniquement par souci de barrer la route à la droite extrême. +"Le vote blanc ,le vote obligatoire","les syndicats ,les élus ,sont les quarrant de nos institutions" +Elle n'est pas suffisante : des incitations positives - même symboliques - pourraient être mises en places.,"La CFDT : Syndicat responsable dont la représentation forte dans le secteur privé et public l'oblige à viser l'intérêt général, et pas celui de corporations." +Meilleure information et sincérité à donner. Rapprochement au peuple française.,Euh.... Aucune idée +meilleure information sur les rôles des élus et l'usage qui est fait des impots et taxes,élus de proximité et les associations +LE TAUX D'ABSTENTION EST TROP ÉLEVÉ PAR MANQUE DE FOI EN LEURS REPRÉSENTANTS,GOUVERNEMENT ET ASSEMBLÉE NATIONALE +vote obligatoire avec amendes en cas de manquement,Le président de la république car il est élu au suffrage universel ; ensuite viennent le député et le maire +"Instaurer par tirage au sort des participations obligatoires de citoyens aux débats de l'assemblée, du sénat, des communes....etc...penser à un dédomagement financier afin de rendre la tache plus douce...",Les syndicats car sont proches des préoccupations concrètes. +"La baisse de participation s'est accentuée au fil des ans et devient d'autant plus préoccupante que ce sont surtout les plus jeunes qui ne votent pas. Comme dans tous les domaines, je pense que la racine du mal vient de l'éducation. D'abord, toutes les classes de jeunes de 16 à 18 ans devraient avoir des cours d'instruction civique pour bien comprendre le fonctionnement de nos institutions. Ensuite, le débat politique tourne généralement autour des questions économiques et sociales. Or la majorité des français n'ont jamais reçu aucune formation en sciences économiques et sociales, il n'est donc pas étonnant qu'ils ne s'y intéressent pas. Je pense qu'il faudrait ajouter des cours de sciences économiques et sociales pour tous les jeunes de 16 à 18 ans, ce qui les pourrait également les aider plus tard à gérer les finances de leur foyer correctement.","Les élus corrompus étant l'exception, je fais toujours confiance aux élus pour qui j'ai voté, et s'ils ne trahissent pas leurs engagements, je n'ai aucune raison de leur retirer ma confiance." +Prendre en compte le vote blanc et le comptabiliser réellement.,Les associations les groupes de parole les élus municipaux +elle est trop faible car les français n'ont plus confiance en ceux pour qui ils doivent voter,le maire et les organisations syndicales +Vote blanc et que les élus respectent les engagements pendant leur campagne,personne +Trop faible participation particulièrement chez les jeunes.. Ces derniers sont totalement désabusés et hors des institutions. Il faut aller les chercher dans LEURS convictions et leur proposer de s engager en respecrltant leurs demandes et idées,Député +Si le citoyen ne participe pas aux élections c'est parce qu'il a conscience que c'est une vaste supercherie. Et rien d'autre.,Moi-même. Parce que personne d'autre peut le faire. +Trop d'abstentions:instaurer le vote blanc et rendre le vote obligatoire,Les élus +C'est une très bonne chose,Les associations qui sont impartiales +"Il faudrait rendre le vote obligatoire, sous peine d’amende.",Je fais essentiellement confiance aux maires car ils connaissent les problèmes des gens et des territoires et sont aux prises avec les réalités quotidiennes. +Trop faible évidemment Manque de confiance dans les promesses électorales et changements annoncés (à juste titre jusqu'à aujourd'hui),"Au président et son équipe gouvernementale , corruption plus difficile aujourd'hui contrairement aux maires qui devrait être notre interlocuteur privilégié de proximité" +Référendum d'initiative citoyen Prise en compte du vote blanc Election directe du senat,Associations +Chacun fait comme il veux. Liberté!,Le président de la république +rendre le vote obligatoire ; les informer avec toute la neutralité possible (Cf précédemment),maire ; celui supposé être au plus près des citoyens +Voir ma porposition de loi électorale pour enfin interesser les gens,Les elus +"Les citoyens qui ne participent, ne le font pas, parce qu'ils n'ont pas l'impression d'être écouté. Que l'intérêt du pouvoir prime souvent avant celui de défendre réellement des idées de démocratie de la part de ces élus. Le jours où les élus respecteront leur engagement par du concret, il y aura plus de citoyens à voter.","Je reconnais que je ne m'adresse jamais aux élus. Maintenant, je pense que cela pourrait être le maire de là où j'habite. Tout simplement parce qu'il est le plus proche physiquement et que c'est le représentant de base qui souvent ne fait pas que mettre en avant ses ambitions politiques. Maintenant c'est peut-être moins vrai dans les grandes agglomérations. Pour les autres représentants c'est pour moi, moins certains." +"Vote obligatoire, referendums locaux cours de civisme et histoire des institutions dès l école primaire.","Maires, proches des réalités quotidiennes" +la participation est trop faible ou désabusée ; il faudrait que les citoyens regagnent de la confiance dans leurs élus,des hommes et des femmes issus de la société civile (car les purs politiciens sont trop soumis à leur réélection) +Chaque citoyen a le devoir de s'exprimer,Je ne sais plus +Reconnaître le vote blanc.,"le maire. Aucune confiance dans les politiques de tous bords, trop d'affaires judicaires, de mensonges, perte totale de confiance!" +"Aujourd'hui, si rien ne convient, il n'existe aucune alternative : voter contre (ce qui n'existe pas dans notre Constitution contrairement à ce que croient beaucoup de Français, donc ils votent pour quelqu'un à qui ils donnent mandat), voter blanc ou s'abstenir (ce qui revient au même). Changer le mode de scrutin est la solution. Il en existe tout un tas d'autres.","""À l’instant qu’un peuple se donne des représentants, il n’est plus libre ; il n’est plus. "" - Rousseau. Une démocratie contient plus axe : la possibilité au Peuple de s'exprimer, la possibilité de contrôler. A ce jour, ni l'un ni l'autre ne sont vraiment possible. Alors, en qui je fais le plus confiance pour me représenter ? Moi. Et moi seul." +"Revenir à l'éducation civique, qui doit commencer à l'école, cela donne le sens. Enseigner les bases à l'école : le rôle du maire, du député, du sénateur, voire davantage. Trouver des canaux d'information (internet ? TV aux heures de grande écoute ?) pour que les citoyens soient EDUQUES ! Quelles compétences aux différents échelons ? Qui fait quoi ? Chasser les doublons.","Au maire, éventuellement Très peu aux députés qui sont aux ordres des partis" +En redonnant du crédit à l'action politique.,Les Maires en raison de leur proximité +"Ca va encore râler, mais le vote pourrait devenir obligatoire. Trop de personnes protestent alors qu'elles ne sont pas allées voter parce qu'aucun candidat ne leur convenait. Elles peuvent postuler elles-mêmes","Le député, parce qu'on l'élit directement et qu'on peut ne pas lui renouveler sa confiance, encore faut-il lui laisser le temps de sa mandature. C'est la même chose pour le maire." +"En redonnant de la crédibilité aux politiques, qui aujourd'hui ne respectent pas toujours leurs engagements et sont soumis aux lobbys.","Les associations bénévoles, car elles sont désintéressées." +"Pouvoir mieux connaitre les candidats sur leurs actions, réalisations et engagements passés et présents. Juger sur des programmes clairs et écrits. Limiter la parole. Discours non crédibles",Les élus de la France insoumise et les élus écologistes. Ils représentent le mieux mes attentes; +vote blanc pris en compte.,Les élus locaux. ils sont plus proches des citoyens +"Pas en instaurant le vote obligatoire. Etre plus à l'écoute des doléances, une politique plus de proximité.",le Maire +Constat : Faible participation aux élections car ceux qui vont aux urnes votent par dépit. Il faut rendre le vote obligatoire,LE MAIRE LE PRESIDENT +"Rendre le vote obligatoire, afin que l'élection soit vraiment représentative.",Le maire +Si elire etait utile il n y aurait pas de crise...pour l instant on elit on ne vote pas ...,Moi même Elire un élu c est refuser de voter +rendre le vote obligatoire,Mon député +amende si on vote pas,moi même +"Nous devons rendre le vote blanc obligatoire, mais aussi prendre en compte le vote blanc.","Je ne fais confiance qu'au Roi. L'avantage du Roi est de permettre l'unité. Le Roi n'est ni à droite, ni à gauche. Il est celui de tous car il n'a été élu par personne et qu'il ne dépend de personne non plus. Il est là pour faire en sorte que les choses aillent le mieux possible et que le bien commun soit réalisé dans la mesure du possible. N'étant ni de droite, ni de gauche, il est en quelque sorte au-dessus de la mêlée. Le Roi est éduqué depuis sa naissance dans un seul but, gouverné. Il ne recherche pas le pouvoir, qu'il a acquit de par sa naissance, ce qui lui permet et donne le devoir de s'occuper du bien-être de son peuple." +Imposer le vote obligatoire,Aux politiques +Toutes les élections à la proportionnelle intégrale.,Le Maire. Il est le plus proche des problèmes réels de ses électeurs. +"Il faut construire un projet de vie dans lequel les gens ont envie de s'inscrire. Consommer à bas prix des produits fabriqués par des travailleurs exploités aux 4 coins du monde, rogner les services publics, repousser l'âge de la retraite, augmenter la rémunération des actionnaires, délocaliser nos usines et nos emplois, augmenter la compétitivité,... çà fait pas forcément rêver.",Les associations car la majorité n'est pas polluée par l'argent +"Le vote obligatoire-en semaine, voir par correspondance peut être une bonne chose. Peut être pas pour toutes les élections, mais au moins les élections nationales (présidentielles, législatives...)","Je suis attaché à la démocratie représentative, mais aussi aux corps intermédiaires" +"Cela m'attriste de voir le taux de participation aussi bas. Pour les inciter à participer il faut qu'ils s'y retrouvent et retrouvent confiance dans les élus et dans la politique. Je ne pense pas que rendre le vote obligatoire fonctionne en France, cela risque d'être mal perçu.","Le maire, parce qu'il est plus proche des citoyens" +"Le vote est un devoir, il devrait être obligatoire (et le vote blanc considéré comme valide)","maires, députés et président de la république" +C’est votre travail ceci.,En nos élus +impossible de prétendre à certains droits et aides si pas de vote.,des personnes qui font passer l'intérêt des citoyens avant les leurs +"les obliger a voter en instaurant une amende si on n'y participe pas.(sauf en cas de force majeure, hospitalisation…)","personne , j'ai confiance en personne" +Rendre le vote obligatoire et contabiliser le vote blanc. Ne plus dépenser des millions d'euros dans des campagnes électorales.,"Aux citoyens, aux gens de terrain et aux experts qui sont confrontés quotidiennement aux problèmes de la société" +Il faudrait avant tout que les actions menées soient rendues crédibles et concrètes pour regagner la confiance des citoyens et qu'ils en voient les conséquences dans leur vie de tous les jours . Alors il y aurait plus de monde aux urnes .,Les élus de mon département +Participation beaucoup trop faible surtout des jeunes par manque de culture économique ..... peut être à cause des responsables politiques qui ne donnent pas une bonne image,Le maire de ma commune pour la vie locale Le président de région pour coordonner et faire remonter les besoins +bonne chose pour ceux qui le souhaitent mais il doivent avoir un rôle pour renvoyer un élu qui ne tient pas ses promesses.,au citoyens eux-mêmes +"Avec une pédagogie des réalités économiques : nationales,européennes et mondiales.","l'assemblée nationale (élue SANS proportionnelle) nous sommes citoyens de France y compris en dehors de notre lieu d'habitation ,nous sommes tous concernés par la ville et par la province et par tout ce qui les relient." +"elle est trop faible - diffuser à la télévision publique les initiatives locales (FR3 régions et les incitations au vote) et les progrès nationaux non pas sous la forme de propagande ATTENTION mais d'information- rendre lisible les progrès , l'économie et les initiatives au plus grand nombre","les maires parce qu'ils sont au cœur de la cité, des citoyens et de leur problèmes" +Participation trop faible. Il faudrait les responsabiliser plus plutôt que de les voir se plaindre après.,Je fais confiance dans le gouvernement et les parlementaires élus régulièrement selon notre constitution +Participation indispensable. Tout commence par les élections locales. prévoir des votations sur des thèmes locaux et/ou régionaux,"Collectivités et associations importance de la proximité, de la compétence et de la pédagogie" +rendre le vote obligatoire et mettre des amendes voter en semaine,aux partis politiques +rendre le vote obligatoire,élus locaux +ABSOLUMENT RENDRE LE VOTE OBLIGATOIRE / PENALITE SYMBOLIQUE DE 10 EUROS PAR EX COMPTABILISER LE VOTE BLANC INDISPENSABLE,LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE ET SON CHOIX DE GOUVERNEMENT +NOUS LAISSER CHOISIR MOINS INFLUENCES DES MEDIAS,EN PERSONNES +"La participation des citoyens aux élections est faible, il faut rendre obligatoire le vote.","Le Maire , il est le plus près du terrain et il est le mieux placé pour comprendre les problèmes des citoyens." +"La participation des citoyens est très faible, mais , Chacun doit rester libre de voter ou non , a chacun ses responsabilités toutefois quelques heures d 'instruction civique en classe primaire et secondaire est une très bonne chose surtout ne pas faire participer (bien que la demande soit de plus en plus forte , et pour cause ) toutes personnes n ayant pas la nationalité française. si ces personnes veulent participer au débat politique de La France qu'elles deviennent avant tout françaises , les trop jeunes qui a mon avis n 'ont pas la maturité nécessaire .",une seule personne ne peut pas représenter toute la société les maires sont sans doute les personnes les plus proches des citoyens +l'abstention est un symptôme de maladie de la démocratie.,"un député pour qui je vote mais qui ne reçoit pas pour autant un blanc seing. Un député qui continue à interroger régulièrement ses mandants après avoir été élu (plate forme internet d'échanges, réunions mensuelles,...)." +Vote obligatoire - en cas de défections injustifées et répètées = perte de leurs droits puisqu'ils rechignent à exercer leur devoir. Bien entendu cela suppose que les éléments du § suivant soient mis en place !!!!!,au maire parce qu'il est au plus près de ses administrés +trop basse,associations +"Participation insuffisante parce qu'on a le sentiment d'être pris au piège à chaque élection. Un Président élu avec 15% des voix au 1° tour ne peut pas dire que son programme a été approuvé; il doit aménager son programme en fonction de ses résultats. Pour les députés, une certaine proportionnelle est nécessaire. Moins d'élus, plus de présence !",??? +"Elle est évidement trop faible, mais les électeurs sont déroutés et ne se sentent pas très concernés par le déroulement des campagnes électorales trop longues",Les élus locaux +"vote obligatoire, éducation à la citoyenneté","je fais confiance en mes représentants syndicaux, mes élus locaux qui travaillent ou ont travaillé, mais surtout pas dans les politiciens comme les élus nationaux ou européens , ni les préfets à la botte du gouvernement, ni à ceux qui sortent des grandes écoles, ni ceux qui ont travaillés dans des sièges des banques ou dans des grands groupes du cac 40 et tous ceux qui ignorent comment vivre avec 1500e par mois" +Vote obligatoire,Syndicat puis maire mais surtout l impression d un fossé entre représentant et les citoyens +"insuffisante, il faudrait rendre le vote obligatoire et sanctionner l'abstention par une amende symbolique (sauf cas d'impossibilité).","Aux personnes pour lesquelles j'ai voté (député, maire)" +Je ne suis pas opposé au vote obligatoire avec privation d'avantages sociaux à ceux qui s'y refusent,"Aux élus pour lesquels j'ai participé, par le vote citoyen, à leur élection" +"Rendre le vote obligatoire, on ne peut pas être français uniquement pour encaisser les aides sociales","Les élus politiques, nous les avons désignés" +"Vote obligatoire bien entendu ! C’est un des devoirs de base du citoyen que d’aller voter. Il faut que cette obligation soit assortie d’une sanction assez lourde pour être dissuasive : amende (non symbolique, au moins 100 euros), travaux d’intérêt généraux dans une collectivité, une association,… (Une journée par scrutin ?),…","Les élus, les représentants associatifs, la société civile, les artistes, les intellectuels, les citoyens,...tous ensemble Nous trouvons le débat proposé ici très orienté par les questions qui sont formulées. Il aurait été essentiel qu'elles soient plus neutres, plus objectives et surtout qu'elles couvrent des champs tels que la culture, les arts, l'éducation, l'avenir,... Les thèmes auraient dus être orientés de façon beaucoup plus ouvertes nous amenant à des perspectives d'avenir." +Retablir l'éducation civique a l'école. Il faut que l'ecole renforce l'education des parents sur le role et responsabilite du citoyen,Le Maire et le Député - Car les plus prochent du citoyen. +Que les candidats tiennent leurs promesses ! Qu'ils n'y ait pas de financement des campagnes présidentielles par les multinationales. Que les élus arrêtent de confisquer aux citoyens leurs idées une fois en poste. Sanctionner lourdement civilement et surtout FISCALEMENT la corruption des élus.,Personne ! Vote par défaut. +rendre le vote obligatoire,"en fait , comme il n'y a pas la proportionnelle aux élections , les députés élus ne me plaisent pas" +Rendre le vote obligatoire sous peine d'amende (comme les suisses).,Le maire et le député +"Respecter les votes : constitution européenne, aéroport de Nantes ... Prendre en compte le vote blanc. Respecter les promesses électorales",Partis politiques +rendre le vote obligatoire,le maire et le député +"Les citoyens ne votent plus par dégoût de la politique d'où l'importance de restaurer la confiance, montrer que ceux qu'on a élu n'occupent pas des fonctions qui servent leurs intérêts personnels et ceux de leur famille mais qu'ils sont bien au service de tous les citoyens.","Comment faire confiance quand le citoyen se sent méprisé par ceux qui ont le pouvoir ? Difficile aujourd'hui d'avoir confiance dans nos représentants car dès qu'ils sont élus, ils semblent que leur capacité d'écoute s'émousse très vite. Leur compréhension des problèmes des gens n'est qu'un leurre et trop de scandales, d'abus de pouvoir ont porté tort à nos politiques" +Avoir un historique personnel de nos votes.,"Les députés mais ils obéissent trop à la ligne politique de leur parti, sans raisonner pour le bien être de la collectivité" +Il faut laisser s'exprimer le mécontentement par le compte des votes blancs par exemple. Le peuple a l'impression qu'il ne sert à rien d'aller voter vu qu'on l'écoute pas.,Le président de par son role crutial dans la démocratie. +rendre obligatoire le vote,sans doute le maire car un représentant de proximité. +Malheureusement elle est souvent faible lors des élections intermédiaires mais c'est la liberté de chacun de voté ou non,Président de la République et maire de ma ville +Donner des explications claires montrant les enjeux et les répercussions sur la vie des électeurs. Faire le vote obligatoire,"des élus proches, que l'on connait par leurs actions" +Insuffisante. En simplifiant et donc en réduisant le nombre d'élections. En regroupant les élections un jour de semaine.,"Président de la République car son influence est nécessaire et prépondérante, maire pour la vie quotidienne de proximité" +Incitez les citoyens à participer en allouant une diminution sur les impôts dès qu'ils vont aux urnes,Le maire +"Les citoyens ne devraient pas être réduit à un rôle d'électeurs, la solution réside dans les faire participer aux décisions politiques.","Moi-même. Me faire représenter par autrui suppose que la vie politique n'est pas mon affaire, or elle l'est." +Les inciter davantage à participer en arrêtant de faire de la politique un cercle fermé,A mon maire car je suis dans une petite commune. Ce ne serait pas le cas si j'habitais dans une grande +Rendre le vote obligatoire. Nos aînés et ancêtres se sont battus parfois à mort pour avoir ce droit. L'époque du vote censitaire est révolu. L'obligation du vote est un respect à la nation.,"Aux élus locaux car les plus proches, les plus ""contrôlables"" et les plus abordables" +"Je pense que les citoyens ne participent pas assez aux élections car ils en ont marre de ce système à deux tours qui ne satisfait personnes. Il faudrait changer la méthode d'élection qu'on utilise actuellement en une nouvelle qui fonctionnerait bien mieux, celle du ""Jugement Majoritaire""! Pour les inciter aussi à aller voter, il faudrait qu'en haut, il y ait preuve d'exemplarité en matière de justice, de transparence, et d'honnêté envers le peuple. Mentir ne sert que les intérêts à court terme. Les gens ne sont pas stupides et savent ou sauront quand on leur ment!","Je fais confiance dans des institutions qui ont le pouvoir de représenter le peuple seulement s'il est totalement dépendant de celui-ci, car pour le bon fonctionnement de la démocratie cela passe par des institutions qui dépendent du peuple pour le servir et non le contraire!" +Rendre le vote obligatoire et faire des consultations numériques comme celle ci,Aucun politique professionnel trop d intérêt et d amis dans les partis Les maires et présidents d associations sont plus près de la vie citoyenne +elle est insuffisante mais je n'ai pas d'avis sur la manière d'y remédier,le président de la république parce qu'il est élu au suffrage universel direct représente donc tout les français mais également la France ce qui n'est pas le cas des autres élus +"Que les éligibles soient transparents, proches du peuple et irréprochables","Actuellement à personne, tout n’est que copinage et carriérisme. La France et les Français sont le cadet de leurs préoccupations." +"Je pense que c'est une honte de ne pas aller voter...alors que les femmes se sont battues pour avoir le droit de vote, que Giscard D'Estaing en mettant la majorité à 18 ans a donné ce droite de vote à toute la jeunesse....pour les incitations à voter....j'ai des idées autour du ""donnant donnant"" ou du ""gagnant -gagnant""...en bon économiste septuagénaire! J'ai toujours voté car lors de mon premier vote mon père m'avait expliqué le pourquoi du vote et des périodes difficile de la captivité et de l'après guerre. OUI....nous avions des valeurs et le RESPECT des ainés et de leurs luttes.","LE MAIRE...car il a une délégation de pouvoirs importants en matière de vie et démocratie de l'échelon local et je ne crois plus au rôle du DEPUTE tel qu'il s'exerce dans ma circonscription....c'est du gaspillage de fonds publics avec l'inertie de la démagogie...moi, il est REM...1er mandat! Bonjour le faste de la République et de l'absence sur les bancs de l'assemblée." +"Elle est insuffisante, mais il est fréquent, voire habituel, de ne pas se sentir représenté par les candidats en présence. Un vote par internet pourrait majorer cette participation.",Un député local dont je partage la sensibilité politique. +mettre en place le vote par internet et le rendre obligatoire,aux élus locaux +"instauration des référendums systématiques pour les questions de société, de fiscalité, les traités à signer et vote obligatoire. vote blanc pris en compte.","moi même ; pas de confiance dans les syndicats, les élus et représentants politiques" +"Il faut qu'ils se sentent concernés. Il faut donc que toutes les sensibilités soient représentes au parlement. Donc, proportionnelle intégarle, nouvelle constitution. Vous devez choisir: les citoyens ou le business.","Aux citoyens et aux assaociations en général puis les syndicats en deuxième. Pourquoi ? parceque le président, le parlement et le sénat n'ont pas de légitimité profonde. Les deux premiers sont élus par défaut ""pour ne pas avoir la peste"", le sénat est élu par des représentants mais la aussi sans proportionnelle et à deux tours. Il faut une proportionnelle totale. Si la constitution de 1958 correspondait à une époque post-guerre et était peut-être nécessaire, l'époque à changé. S'il y avait une proportionnelle totale, et quel que soit sa couleur et sa pensée tout le monde à le droit d'être représenté , il n'y aurait peut être pas les gilets jaunes, peut-etre moins de grève dans le domaine public car les représentants et les alliances pourraient changer. Il faut passer d'une république presidentielle à une democratie parlementaire" +"La participation aux élections est insuffisante. L'incitation doit venir d'une meilleure appréciation des élus (voir ci-dessus). Il faut renforcer également le rôle des citoyens : droits et devoirs, dès l'école primaire. Notion à développer lors du service civique national.","Les élus nationaux, élus démocratiquement au suffrage majoritaire sont les plus à même de représenter les citoyens. On peut se trouver à un moment donné du côté de la minorité, mais il faut l'accepter et laisser les élus à la majorité diriger le pays pendant leur mandat. A la fin du mandat, la parole est redonnée aux citoyens qui sanctionnent par leur vote." +"Je ne comprends pas la question, mais de toute façon, c'est à vous d'y répondre.",Les élus +"Beaucoup de citoyens ne votent pas parce qu'ils savent qu'ils ne seront pas écoutés de toute façon. Il faudrait donc prendre en compte le vote blanc, et si ça ne suffit pas pour motiver tout le monde à voter, il faut rendre le vote obligatoire.",Je fais confiance aux personnes qui mettent les besoin de la communauté avant leurs propres avantages. +"Les Français sont fatigués de la politique et des politiciens, Les médias ont trop d'influence en période électorale, Il faut mettre fin à la démagogie, Les politiques promettent tout et n'importe quoi en période électorale sans qu'on ne puisse les juger sur les fausses promesses, les mensonges ou les exagérations. Il faudrait pouvoir leur demander des comptes en cours de mandat.",Le maire +"Participation trop faible. Que les politiques arretent de mentir pendant les elections et que les journalistes fassent leur travail d’explications, d’analyse et de signalement de fake news et de propositions incohérentes. Les politiques feront alors ce qu’ils ont annoncés, n’annonceront plus des choses irréelles et les électeurs pourront faire leur choix en travaillant un peu l’etude des propositions","Aux élus, les seuls à bénéficier de légitimité démocratique" +"Si les régions sont fortes elles seront plus proches des citoyens, plus redevables et les citoyens iront voter.","Elus de l'Exécutif et du législatif (malheureusement...). En effet je souhaiterais que ce soit un leader régional, mais aujourd'hui les régions ne représentent rien et leurs leaders ne sont pas responsabilisés." +La participation est trop faible Intéresser les citoyens à la vie des communes et des quartiers et leur laisser voir le résultat tangible de leurs suggestions. Ne pas donner le sentiment que tout est joué et décidé d'avance,Le Maire de la Commune +"La France est une démocratie. C'est un gain acquis. Voter n'est pas seulement un droit, mais un devoir. Il faut inciter les citoyens à voter en les mettant à l'amende s'ils ne le font pas.","En théorie, je fais le plus confiance à mon député pour me représenter dans la société. Il est censé me représenter." +Vote obligatoire,Responsable Associatif car souvent réellement indépendant face à l'élu rattaché à un parti politique +"c'est la confiance et l'intérêt des élus pour leurs électeurs suivis d'actes améliorant l'état des choses qui redonneron,t confiance et sens là où il n'y en a plus",LES MAIRES +"Très bien, il faut que les résultats soient visibles rapidement, pour que nous puissions voir l'impact de nos actions au niveau national et surtout au niveau de chaque individu.",moi +En arrêtant de mentir aux citoyens,Pour le moment personne +en // à certaines de ces élections se prononcer (une sorte de référendum) sur une question d'intérêt locale....,la commune +redonner confiance en la classe politique. Une fois élus qu'ils se déplacent sur leur territoire pour connaître les problèmes rencontrés et répondent au courrier qu'on leur adresse,A personne car une fois en place l'électeur n'est plus considéré +En utilisant tous les moyens modernes de communication pour rapprocher citoyens etr candidats,les élus ; et les partis politiques (s'ils sont revitalisés) +"Elections: Chacun doit voter sous peine de sanction. Tous les votes comptent -y compris blancs et nuls- et si le corum n'est pas atteint 50% des inscrits plus un, l'élection est annulée. Il n'y a qu'un tour pour toutes les élections qui sont soumises à la proportionnelle globale. Quitte par la suite aux élus à créer des ententes mêmes si elles sont improbables. La Belgique a été sans gouvernement pendant 250 jours. Elle s'en est remise. Avant chaque discussion dans les hémicycle, une consultation sera faite, même par les réseaux sociaux et le résultat sera discuté par les représentants des citoyens avant de le voter.","AU Conseil municipal car, le Budget est beaucoup plus visible ainsi que les dépenses. Je me rappelle d'un ministre de l'Education Nationale qui ne connaissait pas le nombre de ses fonctionnaires. Comme si le patron d'un grand groupe ne connaissait pas le nombre de ses collaborateurs" +Chacun prend la responsabilité d'aller voter ou non.,Sans doute les maires qui sont au plus proche des citoyens et de leur problématiques. +Vote électronique Vote obligatoire,Elus et citoyens engagés +Participation insuffisante : rendre le vote obligatoire.,Les députés (dans la mesure où ils sont de mon bord!) +"On incite les citoyens à voter par des projets captivants. Pas d'obligation , mais si la participation est faible et inférieure à 50%, le vote n'est pas retenu. Le Préfet prend la main tant qu'un vote représentatif n'est pas obtenu.","le Maire, le conseil municipal , entouré d'une association telle que définie ci-après." +"Participation insuffisante. Développer l'instruction civique qui pourrait se faite par l'intervention de tiers au seins des écoles ( élus, fonctionnaires des impôts, policiers, gendarmes, magistrats ...pour expliquer leurs missions) . Instauration du vote obligatoire avec comme sanction la perte ou la suppression symbolique de certaines aides.","en priorité aux élus au suffrage direct (maire et conseil municipal, députés, députés européens)" +Vote obligatoire,Je ferai confiance à nos élus si toutefois ils avaient obligation de se soumettre avant de se présenter à une élection à une enquête de moralité. Il est décevant de découvrir systématiquement après l'élections les fraudes diverses commises de ces élus qui de plus finissent quand même tranquillement leur mandat. +Rendre obligatoire le vote.,Mon syndicat pour ce qui est de ma vie professionnelle. Militants associatifs pour les causes que j’ai choisies. +vote obligatoire,Elus +Etre honnete avec eux,"Actuellement, plus personne. Mon député est obligé de voter, tête baissée, ce qui lui est imposé par le président. Sinon, il est exclu" +Instaurer l’obligation de vote.,Aux élus municipaux. +rendre le vote obligatoire et compter le vote blanc,elus. +Rendre le vote obligatoire. Rendre possible le vote par Internet,Moi même +Participation trop faible d'où la nécessité de rendre obligatoire le vote en y incluant la possibilité de voter par internet.,Aux Maires et Députés +1 Que les programmes politiques lors des campagnes électorales soient clairs et responsables 2 Qu'ils soient ensuite respectés,"A priori non. Trop de mensonges (un discours pour être élu et une action différente une fois au pouvoir), trop de malversations, trop de trahisons (referendum de 2005 désavoué deux ans plus tard), trop de discours-blabla ..." +"Je suis très inquiète pour notre démocratie du manque de participation aux élections. Je pense de plus en plus, qu'il faudrait rendre le vote obligatoire, même si cela n'est pas très démocratique! Trop facile de lancer la pierre à quelqu'un quand on ne fait rien soit même!","Tous les élus, en général, justement parce qu'ils sont élus par tous ; le vote devrait d'ailleurs être obligatoire, ils seraient alors vraiment les représentants de tous les Français. Impossible de faire plus équitable!" +en instituant la proportionnelle intégrale,Le maire et son conseil municipal qui sont le plus proche de moi +Avoir une assemblée citoyenne,Très peu aux députés et sénateurs. +Vote obligatoire,Mon député +Rendre le vote plus flexible,la mairie +"leur redonner confiance en retirant tous les élus ayant eu maille avec la justice. En faisant une vraie justice et la même sur tout le territoire. En organisant de vrais débats, non pas tronqué comme celui-ci","plus aucune confiance dans les politiciens, les maires sont peut-être les plus proches mais ils se vendent aussi pour quelques voix et être réélus" +rendre le vote obligatoire. expérimenter le vote par internet.,"Aux élus, ils sont issus d'un processus démocratique de désignation. Cette confiance s'érode car le projet électoral n'est pas toujours celui qui est mis en oeuvre ou n'est pas celui qui est défendu lors des débats. L'élu dans l'opposition est souvent, par principe, contre tout ce que propose la majorité. Les élus gagneraient en crédibilité si leur principal objectif n'était pas de se faire réélire." +c'est une responsabilité individuelle et une chance qu'il faudrait peut être enseigner dès l'enfance,"Maire, Conseillé départemental, Député" +en acceptant de les questionner le plus souvent pour des décisions importante mais surtout en respectant le résultat des urne c'est bizarre cela marche souvent dans des pays que l'on nous met en avant par contre les dirigent de la France ne semble pas vouloir perdre leur avantage,PERSONNE +Presenter des programmes et des personnes sérieuses... Stop aux opportunistes et avides de tous genres.,Les associations +Rendre le vote obligatoire,Le maire de ma commune +comptabiliser les votes blancs,"pas les politiques en tout cas, car ils ne servent que les intérêts de leurs amis et plus l'intérêt général..." +"faible, sanctionner la parole des élus lorsqu'il donnent des informations fausses",a la justice +Vote obligatoire sinon amende. Eduquer dés l'école à voter sur certains sujets,"Syndicat, association, élus de mon parti" +"Faire que le vote blanc soit comptabilisé et qu'il permette une annulation si le nombre de vote blanc est majoritaire. Et pourquoi pas mettre en place un vote en ligne sécurisé et contrôlé pour les personnes qui travaillent, etc...",Aucune idée. +Trop faible prendre en compte le vote blanc,Pas de tabou : Personnes élues démocratiquement et respectant les lois +"La participation des électeurs est globalement assez forte (souvent meilleure que dans beaucoup d'autres démocraties) lorsque les électeurs ont le sentiment que cette élection est importante et leur vote a des conséquences. C'est le cas pour les élections municipales, en lien direct avec la vie de tous les jours et avec une proximité physique avec les élus, et pour l'élection du président de la République qui est décisive pour la gestion du pays pendant 5 ans. Si l'on veut une meilleure participation, il faut donc que les électeurs soient convaincus que leur opinion est prise en compte réellement.","Le maire, en raison de sa plus grande proximité du citoyen, le président de la République car il est l'élu de l'ensemble de la populations et doté des plus grandes responsabilités, il faut donc admettre son autorité, même si l'on ne partage pas toujours ses options." +Répondre à leurs attentes,Associations +Les citoyens ne participant pas assez à la vie citoyenne en général donc il faudrait les inclure dedans.,Je ne sais pas +On ne peut pas se plaindre des décisions prises par les élus si on ne participe pas à leur élection (même si on vote blanc). Il faut pénaliser ceux qui ne votent pas par exemple pour l’obtention de certaines aides ou postes dans la fonction publique.,"Le président de la république car il doit prendre des décisions pour tous les français donc normalement dans l’intérêt national sans biais personnel ou partisan comme les partis et autres organisations politiques (en l’absence d’un shadow cabinet). Le président semble le seul a pouvoir créer de la cohérence dans les décisions prises et les objectifs a atteindre. Malheureusement, l’horizon politique est de court terme (prochaine élection) qui empêche de prendre les décisions courageuses à long terme et explique la situation actuelle." +"Je pense que les citoyens ont le choix entre la peste ou le choléra. Pour y participer d'avantage les élus devrait se soumettre à une enquête extrêmement poussée sur leur vie, finance, relations, bref tout les détails de leur vie des leur 18ans( certes c'est extrême mais refroidirai les candidats malhonnêtes). Je veux confier le pouvoir seulement à une personne irréprochable et blanche comme neige.","Personne. Corruption, absentéisme, mensonge, manipulation = politique" +"Participation obligatoire. Offrir des moyens de vote à distance ou décalés (situation particulière, empêchement etc...). Amendes substantielles et non pas symbolique. des gens sont morts pour ce droit = devoir. Organiser le vote durant la semaine, sur les lieux de travail ou de domicile par exemple.","Maire et Députés. Mais limiter la furie legislative en faisant respecter, avec les moyens de contrôle adéquats et votés en même temps, les lois votées et celles déjà existantes. Ne pas ajouter un texte législatif sans supprimer au moins le double de lignes de texte antérieur sur le même sujet si possible, sinon sur tout autre sujet (limitation des textes de lois et permette au citoyen de base de s'y retrouver sans trop de difficultés). Ne pas voter de loi sans que l'élu ait connaissance du ou des décrets d'application correspondant." +Mauvaise. Le nombre de votants diminue de scrutin en scrutin. Moraliser le monde politique.,aux maires et aux syndicats +Revoir l'attitude de la classe politique qui a viré à l'entre-soi et est complètement déconnectée de la situation du citoyen de base.,Le maire est le plus proche maillon des citoyens. +"Oui, si la courbe de l'éléphant issue directement de la mondialisation , avait été évitée , nous aurions sans doute plus d'intérêt des citoyens pour la politique et la gestion publique et moins de vote populiste tendance ""brun"". Reconnaître le vote blanc sera une bonne chose mais marginale.","A celui qui me tient informé de son action et qui me donne les attendus et les arguments de ces choix. Qui fait ce qu'il dit mais qui sait évoluer. Qui ne dit pas ""en même temps"" en faisant le contraire, que d'un seul coté en déséquilibre." +"Question vague, participation pour quoi?",le Député; lien nécessaire entre le lien de proximité exercé par le maire et le gouvernement +"les taux de participation sont généralement bons quand les gens ont l'impression que leur voix servira à quelque chose. Quand les taux sont faibles c'est que la lisibilité des actions des acteurs en question est faible, voire nulle ( exemple : les européennes ).","Il n'y a pas de réponse unique. Le maire peut être l'un d'entre eux. Le député, quoique souvent trop partisan, aussi . Le sénateur a l'avantage d'une certaine sérénité." +Il faudrait tout d'abord que les candidats s'intéressent réellement aux problèmes des citoyens et ne fassent pas seulement des propositions pour la campagne qu'ils s'empressent d'oublier une fois l'élection finie.,"Les associations, parce qu'elles sont les plus à l'écoute des problèmes des citoyens et qu'elles ne défendent pas leur intérêt ou de stratégies politiciennes." +Pas assez de participation. Vote par internet pour voter n'importe ou et n'importe quand.,Prefet ou membre de l'assemblée nationale +"La corruption du milieu politicien, son mépris pour les citoyens au profit de combines électorales, la langue de bois ... ou autre a dégouté le corps électoral. Il n'y aura pas de mobilisation possible des électeurs sans un renouvellement complet des élus nationaux par des représentants de la population dotés de morale et de respect du mandat",Les élus locaux des petites collectivités. Ils sont proches des citoyens et de la réalité. Ils savent que leur mandat est plus soumis au contrôle des électeurs +Le citoyen Français doit être au cœur des décisions politique importantes. Le vote doit être un devoir à la condition que le vote blanc soit pris en compte.,Les maire car il sont au plus proche de la vie du peuple +obligatoire,tant que les elus seront majoritairement des hommes seniors blancs ils ne seront pas représentatifs et ne feront que renforcer les discriminations simplement par aveuglement pour renforcer la representativite des elus il faut instaurer une reelle parité c'est a dire penaliser financierement beaucoup plus lourdement les partis et syndicats qui ne la respectent pas idem dans les conseils d'administration +rendre le vote incitatif (credit d'IR de 50€ ),parlementaire et gouvernement +"stochocratie/tirage au sort, démocratie directe, proportionnelle, élus non professionnels représentant réellement la population (autre qu'ENA ou SCIENCE PO et autres grandes écoles) Rendre intéressant la première élection des français (Délégué de classes dans les collèges), en donnant par exemple un vrai pouvoir aux délégué de classes",Mes Pairs et les anciens. +"La participation est nulle. Faire comme en Belgique : si vous n'allez pas voter, vous payez une amende. Etre élu avec 24% de la population.... quelle démocratie !!!!","A personne. Tous les élus ont montré leurs limites lors des dernières élections , non ?" +Rendre le vote obligatoire (avec amende si non-participation),"Mon député. Je pense que les élus de proximités (Maires, Présidents d'Intercommunalités) sont trop soumis à des conflits d'intérêts locaux et insuffisamment contrôlés, d'où des risques important de clientélisme." +"rendre le vote obligatoire et tenir compte du vote blanc, avec la proportionnelle, c'est possible.","un parti politique, celui avec lequel j'ai le plus de points d'accords." +Investir les citoyens par des prises de décisions directes de type démocratie participative avec des limites cependant. Pour éviter que le peuple ne soit despotique.,Le maire et le département +Elle est tres bonne quand elle est correctement informée,President de la Republique. Il est élu au Suffrage Universel. +Laisser la liberté de choisir de voter,Aux maires +sans pour autant rendre le vote obligatoire au moins pénaliser ceux qui ne participent pas en leur interdisant par exemple de participer au scrutin suivant sauf cas de force majeure.,Aux élus parce qu'ils sont élus démocratiquement ! +"Je n'ai jamais manqué une élection, j'ai toujours voté, je trouve désolant que beaucoup de Français ne votent plus, alors qu'il n'y a jamais eu autant de partis politiques et donc d'idéologies capables de satisfaire toutes les sensibilités","Les députés, ce sont eux qui votent les lois" +"participation insuffisante. Tout pourrait changer si: dire ce que l'on fait, faire ce que l'on dit.","Actuellement, à personne" +Proposer plus de sièges à une plus grande diversité de candidats. Les citoyens se reconnaîtront et voteront.,Les élus de terrain sont nos interlocuteurs privilégiés +"Ils voteront s'ils pensent que cela a une utilité. Il faut qu'ils se sentent représentés par des gens qui pensent que la politique peut quelque chose et n'administrent pas simplement la pénurie et l'impuissance. Il faut qu'ils voient des hommes/femmes politiques qui leur ressemblent et leur parlent. On manque d'alternative, on vote pour des gens auxquels on ne croit pas par manque de choix ou on ne vote plus. Problème difficile car cela fait des années que je ne me sens pas vraiment représentée et que l'offre politique ne m'apporte aucune solution ni même une façon de poser les problèmes qui me convainquent. Même quand on vote, c'est sans aucune conviction, on ne croit plus aux solutions politiques, on n'a aucune ligne, les hommes politiques n'ont pas d'horizon politique, ils nous parlent d'économie et non de projet social.",Personne +"Souvent insuffisante. Les débats médiatisés sont d'abord des débats partisans. Peut-être conviendrait-il de mieux mettre en évidence les enjeux de tels ou tels choix et ce, à des échelles différentes. Agir local, penser global.","Les élus locaux, les syndicats et de nombreuses associations. Les uns et les autres sont plus proches des préoccupations des citoyens et autres personnes habitant le territoire français. Cela dépend aussi des orientations et autres modes de présence et de participation mis en œuvre par les uns et les autres. Dans chaque ensemble 'élus"", ""syndicats"" ""associations"" il y a de véritables lieux de vie démocratiques, et d'autres non." +"Il faut reconnaitre le vote blanc et l'abstention, et un élu ne peut l'être qu'avec un pourcentage minimum à définir, et en dessous l'élection est annulée et doit être refaite intégralement","dés élus n'ayant pas eu de soucis judiciaires et ayant des revenus plus conformes à la moyenne des citoyens, et surtout plus proches du peuple" +Les citoyens ne participent pas suffisamment. Ne pas mettre des élections dans des périodes propices à l'absentéisme. Pourquoi rendre le vote obligatoire.,Nos élus +Le vote devrait être obligatoire (mais les deux points suivants devraient alors être remplis).,les associations +il faut redonner confiance avec des referendum et plus de justice,Le Président. Il a énoncé un programme sur lequel il a été élu et met en place des mesures pour y arriver +Très clair : il faut impérativement donner de la valeur au vote blanc,"En l'associatif ; les élus peuvent être dignes de confiance, mais pas pour me représenter (car il faudrait un élu par citoyen !) ; leur rôle est de veiller à l'intérêt collectif, en fonction des avis citoyens divers, et du contexte national et international." +Carastropje,Personne +"Reconnaissance du vote blanc. Permettre aux personnes étrangères et régulières de participer aux élections. Développer les cours d'éducation civique à l'école. Réformer les programmes scolaires et les centrer sur des valeurs de laicité, de vivre ensemble, d'écologie, de solidarité et d'ouverture sur le monde qui les entoure. Rendre ces futurs citoyens acteurs et qu'ils puissent avoir à leur majorité un regard critique sur le monde et la société qui les entourent. Ce sont les citoyens de demain qui feront vivre la démocratie et qui mèneront une politique à échelle humaine tout en prenant en compte l'aspect de l'urgence environnemental.",Les élus locaux et les maires car ils ont une vision de terrain plus censée et réelle que les élus nationaux +"Etre élu ne va as de soi, car il faut pouvoir se réinsérer une fois le mandat terminé. On pourrait ainsi penser à améliorer et faciliter cette réinsertion, ce qui serait incitatif.","Je dirais la députée de ma circonscription, même si c'est pour un autre que j'ai voté." +Prise en compte du vote blanc Possibilité de choisir des lignes de programme plutôt qu'une personne. Arrêter de donner carte blanche a l'élu.,Moi et personne d'autre. +C'est compliqué.,"Je ne me sens que très mal représenté dans la société. Il faudrait qu'il y ait plus de poètes, de visionnaires aux postes clés. Moins de gestionnaires à langue de bois. Le monde politique manque de souffle et de rock'n'roll de manière globale." +"avec le vote par jugement majoritaire, le fait de na pas voter a pour signification d éliminer l ensemble des personnes qui se présentent.",aujourdh hui personne. +Vote obligatoire,"Je ne vois pas d’autres solutions que l’élection au suffrage universel à différents niveaux de découpage : commune, région, national." +Vote obligatoire,Je ne me sens pas représentée dans notre société actuelle.La première chose à faire est de tenir compte du vote blanc qui éviterait ainsi des votes de désespoir non représentatifs. +Changer le type de scrutin en instaurant le jugement majoritaire. Démocratie directe avec le modèle suisse. Que le citoyen est une réelle importance dans la vie politique du pays eh non seulement tout les 5 ans.,Maires +"Participation insuffisante, enseigner les valeurs de la démocratie dès le plus jeune âge au sein des écoles. Rétablir l'instruction civique.","Par moi même, mon épouse et moi même." +En prenant en compte le vote blanc. Cela permettrait certainement d'y voir plus clair.,Nous sommes arrivé à un point où nous ne pouvons plus faire confiance hormis à un élu qui a fait ses preuves. +"Je pense que les français ont tous des avis sur tout et sont donneurs de leçons, mais que trop peu d'entre eux prennent réellement parti en votant. Il faudrait rendre le vote obligatoire et les forcer ainsi à se positionner.",le maire et le député +"L'instauration de référendums d'initiative populaire, au niveau local et national, montrerait que les électeurs ont un pouvoir réel de contrôler leurs élus.",Aux associations de citoyens. La raison: tous les élus sont trop lointains. +Vote obligatoire. Prendre en compte le vote blanc. Celui qui ne vote pas n'est pas citoyen et doit ensuite se soumettre (et ne pas bloquer les rond points !),Les Maires car ils connaissent les difficultés des habitants. Ils sont le plus souvent élus pour leurs actions plus que pour leur parti. Mais leur avis est peu écouté. Un lien entre députés et maires devrait être officiellement mis en place. +rendre le vote obligatoire,Député et maire +Seule la mise en valeur régulière des résultats des politiques publiques et de leurs bienfaits pour les personnes serait à même d'inciter les individus à cette responsabilité citoyenne,"Recours alternatifs en fonction des sujets: représentants officiels, associations..., media en sac d'échec" +que les gens prennent conscience que nous avons des droits et des devoirs. Inciter les gens par des affiches ou un système d'amendes,le député car proche de son département et fait remonter les problèmes +respecter le résultat des urnes (cf référendum sur le traité de Lisbone),moi même +"S'ils ont le sentiment d'être plus représentés, écoutés, et que leur vote a des conséquences, parce que leur sensibilité a été représentée, alors ils participeront davantage","Le maire parce que je peux le rencontrer facilement, par ce qu'il me connaît et connaît mes préoccupations." +"La participation des citoyens est le résultat de la considérations que leur portent les élus! Votez pour moi, ensuite fermez-la. Il faut instaurer un contrôle des citoyens , intermédiaire entre deux scrutins.","De quelle société s'agit-il? Pour ce qui concerne les institutions républicaines, je n'ai plus confiance dans ceux qui sont sensés me représenter! Des promesses.... des promesses. De plus les députés votent selon les directives voire le dictat de leur chef de parti.Ils n'ont que peu d'initiatives.... des godillots!" +"pour voter encore faut-il estimer que ce vote va être pris en compte ,,, cela veut dire concrètement que le représentant élu dans une circonscription s'exprime en tenant compte de tous les votes et de l'intérêt général ... et qu'il soit entendu !",Des représentant élus par des citoyens selon des modalités spécifiques en fonction des mandats à exercer ( suffrage universel ou autre mode) +"Reconnaître le vote blanc, rendre le vote obligatoire. Voter, au delà d'un droit, est un devoir.","A personne, nous ne sommes jamais mieux représenté que par nous mêmes. Chaque être humain a des aspirations différentes, ce qui fait la complexité de notre société." +En leur donnant un droit de regard encadré sur ce que font leurs délégués,"Aux élus locaux car ils sont proches du terrain et ne s'en laissent pas toujours compter par les ""experts"" dont ce gouvernement abuse" +"Redonnez de vraies possibilités de choix effectifs, et les électeurs voteront.","Je n'accorde que peu de confiance en mes représentants politiques : Le système et les partis actuels représentent mal mes idées. Jusqu'à un certain point, en certaines ONG comme Amnesty intl. Parce qu'elles défendent des idéaux." +En Le leur permettant !,"Le maire, il reste le maillon entre le peuple et la république" +En rendant le vote obligatoire on éviterait que certains se plaignent du résultat auquel ils n'ont pas participé.,MAIRES et DEPUTES +Rendre le vote obligatoire,Je n'ai plus trop confiance à personne.Les Elus sont souvent élus par défaut. +Vote obligatoire. Education politique dans les écoles.,"Personne car le pouvoir corrompt, je ne pourrais faire confiance qu'en certains maires de villages et petites villes." +"Rendre le vote obligatoire et prendre en compte le vote blanc, qui est un moyen de s'exprimer et un message aux élus.",Le député et le maire qui sont nos élus les plus proches et les plus facilement joignables. +"Encore une fois, donner d'autres moyens aux citoyens d'agir par exemple en donnant aux citoyens un pourcentage des voix pour le vote des lois à l'assemblée et au sénat, mais aussi prendre en compte le vote blanc et nul. Si un candidat n'a pas la majorité -comprenant ces votes nuls et blancs- il n'est tout simplement PAS élu et les élections réorganisées, introduire un nouveau système de comptabilisation des votes, par exemple en notant chaque candidats sur une échelle del à 10 et en moyennant les résultats (l'effet principale est d'éviter le vote ""du moins pire"")",Les citoyens (et uniquement eux) +Rendre le vote obligatoire !,"Personne ne peut être digne de confiance sur tous les sujets : nos representants doivent varier selon les thèmes ! Exemple : sur un sujet ( une loi, une mesure,...) touchant à la consommation des individus ce seront les associations de consommateurs, sur le sujet des radars ce pourra être les associations de conducteurs ..." +rendre obligatoire le vote et sanctionner,le maire +Il faudrait qu'ils sentent que les élus se préoccupent plus des citoyens que de leur carrière.,"Ma députée, mon maire . Ils ont été élus par les citoyens." +Elle faiblit avec la défiance vis-à-vis des élus de par les attitudes négatives révélées par nombre d'entre eux. Cette question est un bon sujet philosophique ! L'homme et l'ivresse du pouvoir !! L'exercice des mandats électifs doit être transparent et l'utilisation des moyens mis à disposition doit être motivée et justifiée (trop d'abus et de dérives).,les organismes paritaires libres +"Obligation de voter, reconnaissance du vote blanc, vote à partir de 16 ans. Constitution d'assemblées populaires. Plus de démocratie participative. Education populaire aux techniques de débats et d'écoute (sociocratie, communication non violente) Participation des enfants dans les écoles aux prises de décisions et des règles communes.",Qu'en moi-même car il y a trop de prise de pouvoir par les dirigeants à tous les échelons (mélanges des intérêts privés avec les intérêts publiques) +Vote obligatoire et sanction de l'absence de vote sauf force majeure.,L'administration +la prise en compte du vote blanc. puisque leur décision n'est pas respectée pourquoi aller voter,les élus locaux des petites communes au plus proches de leur concitoyen +obligatoire sauf excuse médicale sous peine d'amende,à l'ensemble des organisations élues démocratiquement. Tout n'est pas parfait ( grandes corruptions ) mais c'est le moyen le plus pragmatique de ne pas être dans une chienlit permanente +"La faible participation aux élections est préoccupante. En renouant le lien des élus avec les citoyens, en éclairant davantage ces derniers sur les enjeux d' un scrutin grâce à une information honnête à l' opposé de la communication dont le Président a tendance à abuser ces temps, en aidant les médias à battre en brèche le complotisme et les fake-news qui prolifèrent sur les réseaux sociaux, on amènera peut-être les abstentionnistes à la réflexion sur les risques qui pèsent sur la démocratie.","A l' organisation syndicale dont je suis adhérent depuis près de 6 décennies. Tout en défendant les revendications de ses membres, elle porte un regard lucide sur la société dont elle sait mesurer les évolutions, donne dans ses actions la priorité à la négociation dans l' entreprise et face aux décideurs politiques. Hélas, le Président de la République ignore les organisations syndicales. Et les ministres lors des rencontres avec les représentants syndicaux , font passer la simple consultation pour une vraie négociation." +Rendre le vote obligatoire,"A quoi bon changer nos institutions, ils suffirait qu'elle soient utilisées à bon escient. Inutile d'imaginer de nouvelles institutions, il suffirait peut être de revoir celles que nous avons, de les moderniser pour qu'elles jouent pleinement leur rôle. le CESE doit être rafraichit avec un mode de nomination démocratique pour apporter de la vraie participation citoyenne, force de proposition et de correction pour les assemblées élues. les assemblées ne représentent pas le ""peuple"", et il faut reconnaitre qu'il faut de la culture et de la connaissance pour faire nos lois, difficile de revenir sur cela sinon de corriger certaines dérives comme les cumuls et longueurs des mandats et éviter le carriérisme nuisible à la représentativité et l'électoralisme qui va avec. C'est pour cela que le CESE nouvelle formule pourrait instituer une permanence du 'débat national'." +La participation des citoyens est suffisante. Le suffrage devrait être censitaire à partir d'un montant d'impôts payés. Il faudrait d'abord augmenter le niveau de connaissances économiques des électeurs avant de les faire participer plus.,Sénateurs car élus avec expérience et loin des postures médiatiques +"indiqué plus haut, l'abstention est souvent une expression de paresse et d'ignorance des enjeux. La meme absence est visible lors des consultations PLUi, SCOT alors que c'est l'environnement quotidien qui est en jeu. Exliquer les enjeux avant de lancer une consultation. Je suis opposé au vote obligatoire. Deposer un bulletin a un sens et ne doit pas être seulement un devoir bâclé. Oui, il faut reflechir, s'informer avant de voter, comme avant de juger",Deputé +Elle est faible mais est le reflet du lien existant entre les citoyens et les élus. Il faut que les gouvernants changent radicalement leurs pratiques.,Le Maire qui est au plus proche de nos préoccupations du quotidien +Rendre le vote obligatoire. Éduquer dès la petite enfance au rôle important du vote dans l’expression politique de ses convictions. Chaque individu est important et égal à son voisin dans cette expression. Perte du droit de vote pendant cinq ans pour toute personne n’ayant pas voté à quatre élections d’affilée,Actuellement la confiance est rompue. Le milieu le « moins pire » me paraît être le milieu syndical… Et encore ! Cette première question me paraît être le vrai problème. Comment faire pour restaurer la confiance en ceux qui nous représentent ? Les politiques ont perdu notre confiance à force de ne pas faire ce qu’ils nous avaient promis ou d’essayer de nous faire croire qu’ils l’avaient fait alors que la réalité de terrain prouve le contraire. +Les citoyens ne croient plus en leurs représentants. Que les hommes politiques s'occupent des affaires du pays et non de leur carrière politique ou de l'influence de leur parti. L'honnêteté dans la vie politique ramènerait les citoyens.,Le Maire : plus proche et plus accessible. +"L'expression ""être citoyen"" devrait retrouver du sens. Mais j'ignore comment y parvenir sans rétablir d'abord le sens profond du mot ""démocratie"" dans le fonctionnement même de nos institutions.","Les élus locaux (le maire, les conseillers municipaux), parce qu'ils sont accessibles et savent (le plus souvent) rester à l'écoute des administrés." +en rendant le vote obligatoire,un gouvernement lorsqu'il est courageusement contrôlé par le parlement sans postures +Limiter le temps consacré aux élections par les médias pour ne pas etre écoeuré,le maire +"la participation augmenterait si le citoyen avait plus le sentiment que son vote allait vraiment servir a quelque chose et qu'au moins il serait pris en compte , ce qui nous améne à la question suivante",a personne +Faire une campagne nationale via les médias pour expliquer l'importance du vote.,Le maire en raison de sa proximité +Qu'il y aient moins de charlots qui se présentent et pour les autres des programmes qui tiennent la route,"Nos élus locaux, essentiellement les maires, peut être les conseillers départementaux, de moins en moins les députés Maintenant, ces derniers sont semble t il élus pour voter des lois et ne pas débattre des problèmes locaux à l'assemblé ou devant le gouvernement ." +arrêté de mentir !! de voler !! d'insulter le peuple !! de mépriser le peuple !! De diaboliser les parties qui ne voient pas l'organisation du pays comme vous!! et a ce moment la on verra une démocratie et de fait les gens participerons a un système non corrompu et mafieux,personne pour l'instant sauf peut etre le R.N j'attend un parti politique patriote qui ait le sens de la patrie et qui aime sont peuple Français et qui donne la préférence aux Français +Vote obligatoire,Personne +"La participation est trop faible. Il faut soit la rendre obligatoire, soit imposé que chaque citoyen aille au moins voté une fois sur les 2 tours. Il faut que mettre de la proportionnalité dans les élections",Le maire car c'est le plus proche des citoyens. +participation citoyenne en amont du vote,député et élus municipaux +"Je pense qu'ils ne se sentent plus représentés dans la majorité qualifiée , il faut mettre la proportionnelle","Personne , car je pense que la représentation nationale est légale mais pas légitime. En effet on constate que la majorité actuelle de l'assemblée nationale a été élue par seulement 17% des votes , on peut ainsi comprendre que les gens qui font encore confiance au président se situe autour de 30%. Nous sommes là ,à la limite de la représentation sous la 5 ème république." +"Pour inciter le peuple à voter, il faut lui redonner envie. Comment? En le faisant rêver, en lui donnant une offre politique de qualité, avec des projets, des grands projets, une vue à long terme de la France, avec des élus qui cessent la langue de bois, le politiquement correct, les promesses sans lendemain, les tricheries. Les homme politiques devraient être des exemples pour inciter les Français à prendre part aux décisions du pays! Nous en sommes loin...","L'homme politique ayant une piètre réputation et une cote de confiance la plus basse, j'avoue avoir confiance dans ma famille, mon curé, des représentants d'associations." +La participation est faible. Les citoyens se sentent largués par des politiques qui ne font pas grand chose pour être clair dans la compréhension de leur programme,Le président de la république +Je trouve dommage qu'il y ait de moins en moins de participation. Il faut retablir la confiance.,Le/la maire plus proche des preoccupations quotidiennes des citoyen.ne.s +"Les politiques ont largement contribué à cette désaffection des citoyens pour leurs élus. C'est à eux (les politiques) de faire leur mea culpa (même si la majorité vaillante doit le faire pour une minorité politicienne et une plus petite minorité quelques fois corrompue). Tous ont participé, souvent par inaction, quelque fois par déni, à cette dégradation. Ce mea culpa doit inclure des messages forts (diminution du nombre d'élus, refonte des régimes spéciaux de retraite, refonte des avantages ... et refonte de la politique politicienne, le monde a changé, le politique doit en tenir compte.). La population civile a besoin de clarté et de transparence (je ne parle pas de l'information en continu bien sûr). Quand on lève un impôt pour la transition écologique, il ne peut et ne doit servir qu'à cela.",Au député s'il a conservé son mandat de maire ou au maire s'il peut cumuler son mandat avec celui d'une députation. +Suis pour et qu'ils puissent être neutre,Personne +"Les citoyens ne croient plus en leurs hommes politiques et pensent que leurs votes ne serviront à rien. Les citoyens voteront quand ils se sentiront considérés, ou quand le vote sera obligatoire. Un vote ne semaine serait aussi plus favorable.",En mon Maire +"Vote sur internet ( si pas de fraude possible) , ou créer un obligation. Les delinquants de la route se font bien flashés ! pas flashés au bureaux = amende ! Je rigole mais ce serait un peu dans cet esprit...",Celui qui obtiendrait la meilleure note +"le vote doit être une obligation et non simplement un droit. cette possibilité a été obtenue au prix de nombreuses vies. En contrepartie il faut compter les votes blancs dans toutes les élections. Si la majorité se traduit par un vote blanc c'est que la proposition de programme n'est pas à la hauteur des attentes des citoyens, il faut alors adapter les propositions et les équipes. Des instances de transition mixtes doivent être mises en place en attendant qu'un nouveau scrutin soit opéré.",Les élus lorsqu'ils pensent au bien commun et pas aux renouvellement de leur position lors des prochaines élections +rendre le vote obligatoire,Cela devrait être le député ... mais plus de confiance dans les élus (dans la plupart en tout cas) +En prenant en compte le vote blanc,Moi +rendre le vote obligatoire,"Tous les organes de représentation, avec un responsabilité supplémentaire de l'état" +"Inviter les candidats aux élections à proposer des programmes plus réalistes, pragmatiques, pratiques et interdire le xyloglottisme.","Les élus locaux : municipalités, intercommunalités." +on est dans un pays libre,les supprimer +vote obligatoire,par personne malheureusement +La participation est lié à la qualité des élus et des décisions prises.,Le maire car il est proche. +VOTE OBLIGATOIRE Seule facon d'eviter la critique du manque de legitimite de l'elu !!,"La démocratie malgré ses imperfections demeure le meilleur système représentatif. Communautés de communes , Regions, Assemblée Nationale et Sénat rénové sont les instances representatives suffisantes pour organiser le pays ! On peut supprimer la commune au profit de la seule communauté de communes et le département. L' ETAT doit imperativement redéfinir son ROLE . QUI fait QUOI ! Redefinir imperativement le role de chaque strate de la chaine de decisions pour être efficace et éviter tous les doublons" +Vote obligatoire comme en Belgique ?,Elus +plus de campagnes d'informations,L'élu de ma circonscription +"Vote obligatoire en semaine, vote blanc et vote par procuration facilité",Le Maire +Il faut que le vote blanc soit pris en compte !,"Mon Voisin, car c'est le seul qui sera obliger de me rendre des comptes s'il fait n'importe quoi !" +"Il faudrait que les élus donnent un exemple positif et qui donne envie de s'intéresser à la politique. Par une sensibilisation à un comportement plus civique dès l'école, en favorisant les échanges d'idées et la participation à la vie de la communauté de l'école de chacun des élèves, par différentes possibilités au sein desquelles chaque élève peut trouver sa place, au sein d'une matière à laquelle un temps serait dédié, en groupes et sous-groupes incluant l'ensemble des classes en même temps, mais qui ne serait pas contraignante (pas de notes - travail supplémentaire à la maison optionnel et à l'initiative de l'élève).",Représentants associatifs car ils ont moins d'enjeux liés à des raisons économiques ou de pouvoir et sont plus représentatifs d'une population dont ils sont souvent plus proches. +"c est bien . il faut participé a la vie politique, il serait tout de meme mieux d'interoger plus souvant les citoyens de facon plus directe, par exemple avec le RIC en toutes matières","je n ai pas confiance en mes representants actuel. la gouvernance de la france n etant dicté que par les institutions européenne, sous la pression de lobist." +"Les citoyens semblent désabusés. On entend souvent que tous les candidats sont ""pourris"", corrompus et intéressés seulement par leur potentiel salaire à venir. Il y a un gros travail à faire au niveau de l'image que renvoient les candidats/élus.","Aux associations à but non lucratif. Elles sont constituées de personnes partageant des valeurs et des vécus communs, proches des miens/miennes. Elles ont pour but de rassembler les gens et non pas de les diviser par un système hiérarchique." +Trop faible Organiser un jour de semaine sur le lieux de travail,President Parti politique +"- Beaucoup de français n'ont rencontré, ni leur député, ni leur maire, ni leur président. Comment peuvent-ils se sentir représentés ? - Proposer des tirages au sort de citoyens dans les représentations locales, régionales et nationales (avec une possibilité de refus et remise en jeu du tirage au sort).",Personne. Je ne me sens pas représenté. +Il faut rendre le vote obligatoire avec sanctions.,Députés +Organiser les élection en semaine en donnant un jour de congé à tous,"Un élu. Parce que la ""démocratie directe"" est un leurre et que les débats sont vite confisqués par des opposants non dénués d'ambition politique. Et puis tous les textes, très souvent complexes et méritant recul ne peuvent pas faire l'objet de discussions débridées" +Vote obligatoire,"Mon maire puisque j'habite une petite commune, et il est toujours à l'écoute. Ce qui doit être moins évident dans une grande ville, et à ce titre, je ne sais pas si je donnerais toute ma confiance" +La participation est faible..... parce que les élus sont souvent décevants en ne parvenant pas aux résultats promis. Difficile dans ces conditions de trouver des moyens d'incitation....,"L'élu local, et encore......" +Il faut taxer l'inertie citoyenne,"Le responsable local, c'est à dire le maire. C'est le seul élu que je peux voir tous les jours, croiser souvent, parler du quotidien, échanger. L'échelle locale est à mettre au centre, la centralisation ne sert plus à rien que de servir des intérêts particuliers et opacifier la vie publique. Il faut évidemment sortie de la Ve république en bout de course et inadaptée." +"Faible, les gens auraient plus envie de voter si les hommes et femmes politiques étaient plus investis pour trouver de réelles solutions que pour faire une carrière politique","Le maire, c'est lui qui est le plus proche des gens, il n'est pas a cette place pour s'enrichir !" +rendre obligatoire le vote,les élus +"Les réunions publiques n'existent plus et les citoyens sont récalcitrants aux distributions de trac. Le développement des réseaux sociaux est plutôt une catastrophe. Il faudrait donc apprendre dès l'école à bien s'informer, en développant le sens critique par la comparaison des données. La participation devrait remonter si les citoyens comprennent qu'ils sont fidèlement représentés. La difficulté est le temps qui peut passer entre une loi et son application, ce qui donne l'impression que les ""promesses"" ne sont pas tenues.",aux municipalités; un peu aux députés mais le système actuel ne permet pas une représentation optimale des différents courants de pensée. +"La participation est en baisse depuis plusieurs décennies, signe de perte de confiance et d'intérêt des citoyens. 1/ Les élus doivent être irréprochables( voir ci-dessus) 2/ Le Politique doit reprendre l'ascendant sur l'Economique et Financier, car depuis des décennies quelle que soit la couleur au pouvoir la politique est restée globalement identique (on entend trop souvent: ""pourquoi voter puisque ça ne sert à rien ?..."")","Le maire, le député, les organisations professionnelles, car ils sont en prise avec les réalités" +"Au regard du matraquage fiscal que nous subissons depuis des décennies, nous nous sommes détournés de la politique car nous ne croyons plus en rien. Beaucoup de discours stériles et des actes qui paupérisent encore et encore la population. Des actes en faveur de ceux qui payent pour les autres et moins de mépris et d'arrogance nous ramèneraient peut-être vers une participation mais ce n'est pas certain, car depuis le mouvement des GJ le lien a bien été rompu !",Je ne fais confiance à aucuns des élus aux regard des propos méprisants dont nous avons fait l'objet depuis le mouvement des GJ +"La participation des citoyens aux élections reste faible, pour inciter les citoyens à voter, je suggère d'aller vers eux c'est à dire faire du porte à porte , faire des animations sur la citoyenneté dans les quartiers, installer les bureaux de votre dans les Maisons de retraite ou les résidences pour personnes âgées.","Les associations, les ONG, parce qu' elles sont plus à l'écoute des citoyens , elles sont plus inclusives." +"La motivation vient des propositions de nos hommes politiques, la démagogie ne fonctionne plus, il faut parler vrai et faire de la pédagogie",Les élus au suffrage universel +Trop faible. En rendant le vote obligatoire pour faire totalement partie de la communauté civile.,Les maires des petites communes car ils sont sur le terrain. +"Nos élus devraient déjà mieux faire connaître leurs actions via tous les médias : presse papier comme radios et tv locales et veiller à un meilleur ""ruissellement"" de ces infos !",Des élus sincères et honnêtes libres de s'exprimer et non infeodés ! +reconnaître le vote blanc,Le maire/ Les représentants syndicaux et associatifs +Hélas de plus en plus faible,"Aux élus de proximité (maires et députés) Le Sénat est archaïque, envisager son élection directe par tous les citoyens." +"Peu de participation car citoyens complètement désabusés. Trop de manipulations, de trahisons. Qu' est-ce qu'on demande aux citoyens ? Mettre un bulletin dans l'urne et le reste on s'en occupe. Ce n'est pas ça la démocratie !",La démocratie représentative n'est pas vraiment la démocratie. Déposer un bulletin dans l'urne pour tel ou tel candidat qui n'aura pas de compte à rendre avant les prochaines élections ne me satisfait pas. +en prenant compte des votes blancs et nuls,personne +"Participation insuffisante. Rendre le vote obligatoire, en contrepartie des améliorations démocratiques proposées ci-dessus.",les elus +"Rien à changer, si certains ne veulent pas voter, c'est leur problème...",Moi même... +Les citoyens se détournent de lapolitique par dégout. Il serait bien de partager les idées de tous dans un climat plus serein et avec plus d'écoute de chacun.,Les elus municipaux ce sont ceux qui sont les plus proches des citoyens +La participation est insuffisante. Ils ne se sentent pas concernés mais ne savent pas pourquoi à par dire qu'ils tous pourris sans justification. Je crois qu'il serait intéressant de lier l'aide sociale (toutes aides sociales) à l'obligation de voter. Vous verrez que brusquement tout le monde irait voter...,Le gouvernement et le maire +Elle est primordiale c'est la que la voix des citoyens compte. C'est le meilleur outil de notre démocratie et le meilleur rempart à la haine et la violence.,En personne +Rendre le vote obligatoire,"Aux élus, communaux et nationaux, qui ont été choisis au terme d'une campagne claire" +"Les électeurs doivent voir que leurs votes sont efficaces; trop souvent les élus n'en font qu'à leur tête après l'élection. Les Bretons ont pris position depuis longtemps pour la langue Bretonne, pour la réunification. Les élus n'en font rien. Monsieur De Rugy avait annoncé solennellement qu'il défendrait la réunification de la Bretagne. Dès qu'il a été en mesure de défendre cette mesure, il l'a oubliée ! Pourquoi aller voter, si ce n'est qu'une formalité sans efficacité ?","Personnes, monde économique et associatif. Militants culturels." +Il faudrait introduire la proportionnelle aux élections.,Les élus locaux. Ils sont plus proches des citoyens et davantage accessibles. +Pas d élection primaire.,Élu parmi la société civile +"Il n'est pas soutenable qu'une personne impose son seul jugement avec une majorité relative (souvent avec seulement 20% des électeurs). Il faut instaurer le vote obligatoire pour tous les citoyens. De plus, il faut que les plus jeunes (de 12 à 18 ans) participent à titre consultatif aux élections car nombres dé décisions les concernent. Cela constituerait un premier pas vers le civisme.","Personne, du fait de l'appartenance de nos élus à des partis politiques en fait des godillots à la solde du pouvoir et des organisations politiques et non des élus au service du peuple. De plus, par le financement des partis politique par des personnes morales font que les élus sont redevables vis à vis de leurs créanciers qui exigent des services en retour. Enfin, l'activisme des lobbys de tous bords est contraire à un rôle des élus en faveur du seul intérêt général. En conclusion, la confiance, ça ce mérite, une élection ne constitue pas un mode d'attribution." +Rendre le vote obligatoire.,"Le président de la République parce qu'il est issu du suffrage universel et garant du respect de la constitution, de la démocratie, de la République et de l'unité nationale." +"C'est une bonne chose, la transparence est un bon moyen de leur donner l'envie de partager du bon sens.","En moi même, car je suis défiante vis à vis des élus. Les vocations politiciennes sont devenues des intérêts personnels et cela me gène au plus au point." +Rendre le vote obligatoire sous peine d'amende (somme symbolique),"Le maire, pour sa proximité." +Il faudrait que chaque citoyen possède un identifiant pour voter sur internet les lois de notre pays.,Cela ne dépend pas de la fonction mais de l'intégrité du représentant +Tout d'abord en les intéréssant par des propositions concrétes qui pourront véritablement être mises en oeuvre en cas d'élection et non avec des fausses promesses démagogiques qui seront oublièes le lendemain des élections. Une plus grande honnéteté !,Elus et organismes associatifs proches des populations +"Que les candidats soit vrai dans leur proposition et qui ne sont pas né avec une cuillère en argent sans avoir connu la vrai vie ( pauvreté, galère.....)","Aucun élu politique car à partir du moment qu'il ont leurs avantages fiscaux et sociaux, ils se balance bien des problème des gueux ( comme nous appellent Macron)" +"Le vote n'est pas un blanc-seing. On a trop l'impression que les hommes politiques, une fois élus, oublient le peuple.",Aucune idée +promouvoir le savoir... je n'aime pas le vote obligatoire,"Aux élus, parce qu'ils sont légitimes pour nous représenter." +Permettre le vote sur ordinateur,J'ai confiance dans tous les élus +Idem que plus haut.,Pa le maire de ma commune car il est le plus proche de ses concitoyens. +Mauvaise participation.Le vote obligatoire est difficilement réalisable.Eviter les promesses qui ne peuvent être tenues.,Au maire.Plus proche. +très insuffisante....,aux élus +vote obligatoire et vote blanc comptabilisé,"aux élus, aux syndicats et aux associations, parce que c'est un ensemble" +Il faut plus de référendums. Voter pour des gens qui de toute façon ne nous représentent pas n'est pas intéressant.,Personne. Ils sont tous corrompus par le pouvoir et/ou l'argent. Les élus au parlement issus de la société civile ont l'obligation de voter suivant les instructions du partis : ça ne sert à rien +reconnaissance et prise en compte vote blanc+les élus tiennent compte de l'ensemble de la population et qu'ils comprennent que leur programme n'a pas été élu à 100%,en la participation des citoyens +rendre le vote obligatoire,le maire qui est le plus proche et le plus apte à comprendre nos problèmes +On constate un désintérêt grandissant pour les élections. Améliorer l'information et l'éducation concernant l'importance des élections pour chacun.,"Aux députés et aux maires. Parce qu'ils représentent la proximité, et quand on leur soumet un problème, ils essaient de trouver des solutions et donnent une réponse." +Le vote doit devenir obligatoire. On ne peut pas ne pas voter et passer son temps à critiquer.,"En nos élus a condition qu'ils soient intègres. La loi ne se fait pas sur un coin de table à un rond point avec des mecs bourrés ou qui essaient d'imposer la dictature des ronds points. (Quand on oblige les gens à mettre un gilet sur le tableau de bord ou de klaxonner pour pouvoir passer, c'est tout sauf démocratique)." +"Il suffirait de leur faire sentir au moins une fois que leur avis compte. Actuellement, les élections s'avèrent être une déception pour une grande majorité des français, que ce soit le jour des résultats, ou un an après. Et ce parce que leur choix est fait trop conformément à ce que les médias attendent d'eux et non pas conformément à ce qui est bon pour eux. Et ce, encore une fois, parce que l'éducation est négligée. Les français ont abandonné, car on les a abandonnés.","A un échantillon large de personnes lambda, car les élus sont à la fois trop souvent déconnectés de la réalité de part leur statut social, et trop souvent mal intentionnés du fait que pour arriver au pouvoir, il faut être capable de manipulation, de mensonge et de pactes avec d'autres personnes de pouvoir. Mais cela implique de mieux éduquer la population, l'éducation est une priorité en ce sens, sans éducation il ne peut y avoir de démocratie." +On ne peut pas inciter les gens qui n ont pas d intérêt pour la vie collective. Par contre il faut permettre à ceux qui s’y intéressent d y accéder plus facilement. Par exemple au niveau des élections locales’ permettre à des individus de se présenter sans être sur une liste affidée politiquement.,Deputes et senateurs +"Vous inciterez les gens rien qu'en reconnaissant le vote blanc, car c'est l'expression de leur décision, et il faut nous prendre en compte, beaucoup de votants blanc deviennent abstentionnistes pas manque de reconnaissance.","A ce jour je ne peux faire confiance a aucun des représentants qui sont proposés, ceux-ci font parti des castes d'élus qui n'ont de préoccupation que leur carrière. De ce fait ils négligent les celles de la population. Donc voici des années que je vote blanc sans être reconnu. Le vote Blanc n'est pas un renoncement, bien eu contraire, c'est l'expression d'une insatisfaction générale. De plus, nous devrions avoir un votre révocatoire, à savoir, si un élu ne donne pas satisfaction, qu'il puisse être remplacé, si un employé ne fait pas son travail, il est remercié dans la vraie vie." +"Beaucoup de citoyens ne se sentent plus concernés par la vie politique car ils ne sont pas entendus, on a le sentiment que les instances dirigeantes sont en décalage avec la vie quotidienne des français. Tout d’abord il est primordial pour le gouvernement de mieux communiquer sur les actions ou projets de loi en français simple ; le langage courant est compris de tous, le français d’académicien est parfois évasif et flou, du coup on a l’impression qu’il se trame des sous-entendus destinés à nous tromper. Cette communication par voie de médias doit être faite en direct par le gouvernement, trop souvent les journalistes ou les réseaux sociaux s’emparent d’un projet sans l’expliquer et la polémique enfle faute de comprendre le sujet dans le fond.",En nos élus locaux car ils sont au cœur de nos problématiques et de la réalité terrain. +"Il n'y a aucune raison d'inciter à participer à un vote. C'est la liberté de chacun. Si je ne vote pas , c'est aussi parce que je n'ai pas d'avis.","Mon Député (européen et national), le Président du Conseil Régional et mon Maire. C'est une alchimie entre mon quotidien, mon univers de déplacement, et mon souhait démocratique vis à vis du monde." +"Tous les citoyens devraient se sentir concernés par le choix de leurs représentants, on parle de devoir électoral.","Les élus qu’ils soient locaux, départementaux, régionaux ou nationaux sont élus de manière démocratique. Il faut reconnaitre le travail qui est fait par tous ces élus pour faire des choix dans l’intérêt général, ce qui est parfois difficile compte tenu des attentes disparates des concitoyens." +"la participation est insuffisante, le vote devrait être obligatoire, ou alors, se faire sur internet.","le maire et les élus de proximité, car je les connais, et la plupart me semblent ""honnêtes""" +Développer davantage les conseils municipaux des enfants et des jeunes en leur donnant de réelles missions au niveau déjà de la commune et plus de formation : instruction civique dès le plus jeune âge.,Les élus pour lesquels j’ai voté +"En leur laissant un vrai choix, autre que Capitalistes contre Racistes","Surtout pas aux politiques, syndicats, médias" +La participation est de plus en plus faible parce que les citoyens se sentent de moins en moins représentés et la jeunesse par manque d'information se désintéresse du sujet,"A l'heure actuelle à personne. Quelque soit les élus, ils ont une vie tellement éloignée de la nôtre, qu'ils ne peuvent pas nous représenter." +en expliquant que les élections sont une composante clé de la démocratie et en cessant de donner du crédit à tous les braillards à qui on souhaite plaire ( y compris les gilets jaunes) . la démocratie ce n'est pas la cacophonie .,"moi même, quelques élus locaux , quelques amis mais absolument aucun homme politique actuel élu à l'échelon national" +"Que le vote blanc soit comptabilisé inciterait, je, pense une grande majorité de citoyen à aller voté. Voté par conviction à pus de poids que de voter par dépit.","Le mot important est ""confiance"" je pense que depuis plusieurs dizaines d'années maintenant nous, citoyens nous ne pouvons plus faire confiance en nos représentants, qui ne nous représentent pas, mais représentent leurs intérêts et ceux de lobby, d’entreprises." +Comptabiliser le vote blanc.,Le maire de par sa proximité plus grande. +"Si les élections débouchaient sur les attentes concrètes des électeurs, ceux-ci voteraient en nombre;",Les élus qui partagent mes valeurs et mes objectifs. +quand ils auront confiance ils retourneront voter !,élus locaux car proches de la population +"Si on ne nous promettait pas tout et n'importe quoi depuis 40 ans sans en tenir les promesses, peut-être qu'il y aurait plus de confiance et donc de participation","Le peu de gens honnêtes qui reste et non aux cupides, nombrilistes et consorts qui regorgent dans cet univers" +Mettre le vote un jour de semaine avec une grande amplitude horaire et obligatoire.,Bulletin de vote +Rendre le vote obligatoire,aux élus +vote obligatoire - reconnaissance du vote blanc,Mon député +"Dans les informations des élus, faire descendre les questionnements et débats, et pas seulement les résultats",les associations +il faut moins de candidats farfelus et chiffrer les propositions démagogiques,des personnes tirées au sort sur des listes de VOLONTAIRES uniquement +En restaurant la confiance que les gens auront dans les futurs élus et que les requêtes soient écoutées,les maires et les élus de proximité qui sont plus à meme de comprendre voir de partager les soucis du quotidien +La participation devrait être obligatoire avec amende prévue en cas d'abstention.,"Je fais confiance aux députés élus ainsi qu'aux ministres nommés par un président élu. Ils sont les représentants de la nation, élus au suffrage universel ou nommés par un élu au suffrage universel. Dans une moindre mesure les maires me représentent au niveau local." +faire les élections un jour de semaine travaillé en regroupant les difféerents scrutins,les parlementaires à condition qu'ils remplissent réellement leur mission: faire la Loi +vote obligatoire,elus +"Elle est souvent trop faible quand les gens estiment le vote de faible importance. Améliorer la publicité, grouper les votes, par exemple toutes les élections locales le même jour. On pourrait même voter le même jour pour les présidentielles et les législatives...","Les élus mais confiance critique, c'est malheureusement rare que je pour quelqu'un correspondant exactement à ce que je pense, je vote bien contre un·e candidat·e dangereu·x·se" +Vote obligatoire,Le Maire +"Hélas je pense que les politiques en place depuis de trop nombreuses années, ont fini, tous, par écœurer le citoyen. On ne peut plus faire confiance à qui que ce soit. Moi-même suis écœurée, car lorsqu'on choisit quelqu'un, on est très rapidement trahis, écrasés avec un aplomb par rapport aux belles promesses avant le vote. C'est une histoire toujours sans fin, rien ne change.","Je ne fais plus confiance aux élus politiques. Ils jouent un jeu plaisant avant les élections, peu de temps après leur élection on se rend compte qu'on s'est fait avoir une fois de plus. Quelques personnes ont de belles valeurs, mais rencontre rare dans une vie. Ce sont en général des personnes discrètes, qui œuvrent pour le bien, mais jamais ce genre de personnes ne se présentera dans une élection. Ce ne sont pas des ""m'a-tu vu"". Mais il existe des personnes de valeurs." +En donnant d'es cours civiques dés la maternelle.,En Dieu car il est la seule vérité. +"Hélas il s'agit avant tout une affaire de confiance avec les politiques conduites et les acteurs qui le mettent en œuvre. Ne vendez pas du vent, le mensonge doit être sanctionné.",Aux élus qui conservent le bon sens du terrain : humanisme et respect des lois de la nature +Des élections avec plus d'enjeux de proximité et des questions qui suscitent réellement le débat,A mon maire : il est le plus proche de nos problèmes +Trop d'affaires d'argent et de corruption écoeurent les citoyens. Ainsi que les promesses électorales non tenues.,pas grand monde +"je me demande s'il ne faudrait pas rendre le vote obligatoire ? car si l'on a beaucoup de droits, il faut aussi avoir des devoirs. Pour critiquer il faut voter","La personne qui a été élue démocratiquement ... car même si elle ne correspond pas à mon propre choix, elle a été élue par la majorité des français ! doux rêve actuellement !" +"Rendre le vote obligatoire en cas de non participation amande forte, tenir compte des votes blancs et nuls.","Aucun syndicat représente 8% des employés, les élues se concentrent sur leur ""carrière""." +"Les gens reviendront voter lorsque la confiance sera rétablie, que la transparence régnera, que les élus nationaux seront représentatifs du peuple.",aux syndicats +"La participation baisse de plus en plus car les les citoyens ont de plus en plus le sentiment que voter ne sert plus a rien car plus de 50% d’entre eux ne sont pas représentés (votes blancs, électeurs du RN et de FI principalement)",Les élus a la condition que ces derniers soient représentatifs des électeurs ce qui n’est plus le cas en raison d’un système électoral qui est devenu anti-démocratique. +limiter l'organisation représentative à l'échelle du village ou du quartier pour que chaque citoyen ait la possibilité de s'exprimer directement,en les élus de proximité uniquement. Car contact direct possible +Cette question a uniquement pour but d'instaurer une obligation et de nouvelles taxes,Mise en place du R.I.C. (la SUISSE l’utilise et se porte bien) +"Je ne pense pas que le vote doit devenir obligatoire, car ceux qui ne s’intéressent pas à la politique vont de toute façon voter au hasard. Le vote est un droit non un devoir. Par contre, je suis d'avis d'interdire le droit de vote aux gens qui ne se sont pas exprimer au 1er tour. Soit on s'implique, soit on ne s'implique pas. C'est trop facile de se dire qu'on reste au chaud chez soi car on s'en fiche de la politique, puis, si un partie extrémiste arrive au 2ème tour, alors là il faut se bouger pour faire barrage. NON ! Si cette personne s'était donner la peine de se déplacer pour s'exprimer au 1er tour, le partie extrémiste ne serait peut être même pas arriver au 2ème tour.",Les élus locaux +La participation est beaucoup trop faible. Il faudrait obliger les gens à aller voter et reconnaître le vote blanc.,"Conseillers intercommunaux, car ils ont connaissances des problèmes quotidiens des citoyens." +"Voter ne sert à rien, les ""élus"" font quand même ce qui les arrange. Créer un parti est vain, car les partis principaux auront toujours les faveurs des médias","Personne. Le jour au on verra un politicien qui ne commet aucune faute et qui écoute son peuple, peut être me sentirai-je plus représenté." +"La très grande majorité des citoyens n'ont aucune confiance en la politique. Depuis longtemps nous votons contre et pas pour. Il faut des politiques cohérentes, de proximité, efficaces dans le court et surtout long terme avec la pedagogie nécessaire.","Mon Maire, Les syndicats. de proximité je précise. Car tout simplement ce sont des personnes que nous pouvons aborder, avec nous pouvons avoir un échange direct. Dès que ce sont des personnes avec des responsabilités plus importantes le capital confiance chute totalement et ce dès l’échelle supérieure . Les intérêts ne sont plus du tout les mêmes. Même au niveau d'un département les élus sont absorbés par le tourbillon du pouvoir." +"La participation aux élections devrait être obligatoire, avec une sanction en cas de non vote, même symbolique. La prise en compte du vote blanc est indispensable. Des votes à un seul tour. Si pas de majorité, nouveau vote, au moins 3 fois. La 3e fois, augmentation du nombre d'élus pour arriver à 55 % de la liste arrivée en tête.","Les élus de proximité, qui connaissent intimement le territoire qui les a élu, à condition qu'on en revienne à un ancrage local pour les décisions, ancrage mis à mal par l'avènement des ""grandes régions"". Les députés s'ils sont assez nombreux pour être encore une voix locale d'un territoire." +C'est tout à fait souhaitable en effet. Organiser plus de réunions et de débats citoyens avant les élections.,"Le Maire, car il est le plus proche et le plus accessible." +"Normal, si aujourd’hui un grand nombre de citoyens ne votent plus c’est à cause de votre politique « du n’importe quoi""","Conseillers départementaux, conseillers régionaux, députés, ministres et président de la république" +Comptabiliser les votes blancs,"Maire, député" +rien,la police et les avocats +rendre le vote obligatoire,les élus car ils nous représentent +Respecter leur vote. Tenir ses promesses de campagne. Proportionnelle. Comptabilisation du vote blanc.,"C’est la qualité morale de la personne qui compte plus que la fonction. Mais le maire est le plus proche du terrain et des citoyens, et plus contrôlable." +"Par le votre obligatoire, la proportionnelle, le vote blanc, le jugement majoritaire......",Le maire qui est le plus proche du citoyen +les gens ne vont plus voter car ils ne sont plus entendus,les citoyens +"En rappelant (voir marteler) quelques fondamentaux concernant les attributions de chacun : - le personnel de service de l'école primaire de vos enfants c'est la mairie- - les pompiers qui vont éteindre le feu de friteuse de la voisine c'est le département, - les lycées et les trains TER c'est votre région... Bref tout cela dépend d'élus de proximité facile à rencontrer. La plus grande défiance concerne l' Etat considéré comme lointain au niveau des représentations... et l'on sait que les représentations mentales sont plus forts que la réalité. Il faut que les élus ( tous les élus majorité et opposition) viennent à mi-mandat rendre compte de la façon dont ils ont mis en oeuvre la feuille de route sur laquelle ils ont été élus ; tant sur la philosophie d'ensemble (le sens) que sur des actions très ""raz les pâquerettes"". A mi-mandat pour être détaché des préoccupations électoraliste à court terme.","Les président(e)s des associations auxquelles je cotise et fais des dons. Le Maire de ma commune que j'ai réélu pour la qualité de ses réalisations, de ses projets et de son engagement." +REDONNEZ LEUR LA CONFIANCE que tous attendent avec les preuves réelles d'amélioration du quotidien et cela passe par un pouvoir d'achat honorable!,"Dans la JUSTICE des HOMMES , des FEMMES DE LOIS, et la FAMILLE." +"La participation des citoyens est bien. Pour les y inciter, il faut que les élus regagnent la confiance des citoyens.","Ma propre voix, par référendum." +"un seul mot: redonner confiance aux français dans la politique par l'intégrité, droiture et exemplarité de nos hauts fonctionnaires et représentants de partis politiques. Et cela ne coûte pas 1 euro!",Les associations +"Les citoyens ne se reconnaissent plus dans les personnalités politiques actuelles. Les hommes politiques (j'y inclue les femmes également) sont un cercle qui avance seul, se tourne vers le peuple de temps en temps et dit ""lequel d'entre nous vous voulez?"" et aucune possibilité au peuple de dire qu'aucune de ces personnalités ne plait.","Président de région. Pour l'instant il ne m'a pas déçu. Les élus locaux utilisent leur petit pouvoir pour favoriser leur parti en falsifiant les votes pour les présidentielles par exemple. Les élus nationaux sont pour la plupart déconnectés de la réalité, incompétents dans leur domaine ou pas beaucoup impliqués pour notre pays" +"donner du sens, des repères et de la liberté.",Les sociologues +"Obligation de participer aux élections pour bénéficier des aides sociales (sécurité sociale, aide au logement ETC.....)",nos élus locaux +C'est leur problème si ça ne les intéressent pas.,Le président de la république parce que j'ai voté pour lui et qu'il est le président de tous les Français. +Il y a une baisse de la participation car les citoyens estiment que leur vote ne changera rien. Et l'absentéisme devient un mode de contestation.,Le député de ma circonscription +"La participation n'est pas suffisante. Je suis suis contre la mise en place de référendum au niveau national. Néanmoins, je pense qu'il serait utile de questionner les citoyens sur des sujets qui concernent leur commune ou leur département, comme la construction d'une piscine, la rénovation d'une route, ou toute autre utilisation des budgets locaux.","Les députés et l'exécutif car ils sont élus ou choisis par des élus, donc représentants du peuple." +"Laissons libre les gens de voter ou voter blanc ou pas du tout, c'est ça le début de la liberté.",Le Maire est l'élu le plus proche du citoyen et le plus facile à rencontrer. +"Trop peu se rendent aux urnes, c’est un devoir qu’il faut rendre obligatoire","Moi-même, car les représentants syndicaux ne pensent qu’à Leur intérêt personnel, tout comme les politiques" +"Le vote est un droit; qui ne l'exerce pas perd sa voix et ne devrait pas se plaindre ensuite. Il faut plutôt renforcer le droit des votants qui s""expriment, et redonner de la force à la représentation démocratique, en protégeant les élus et en respectant leur travail, plutôt que de prêter une oreille trop attentive à ceux qui refusent, de fait, les principes démocratiques.","En fait, je ne me sens pas représenté." +Rendre le vote obligatoire sous peine d’amende car beaucoup oublient que voter est un droit mais aussi un devoir.,"Les élus locaux, en limitant le nombre de mandats possibles d’effectuer." +La majorité des citoyens est dégoutée de la classe politique et du degré de corruption qui y règne. - La solution : réformer de fond en comble toutes nos institutions et instaurer le Référendum d Initiative Citoyenne pour commencer.,"Le citoyen ""de base"" !" +"rendre obligatoire le vote comme en Belgique par exemple, promouvoir le vote par internet pour certaines élections avec la sécurité indispensable",La DEMOCRATIE +Les français se plaignent mais s'abstiennent. Ces électeurs absents des urnes élisent depuis plusieurs années les gouvernement en place,Aux élus locaux plus proches des besoins de ces citoyens notamment dans les petites villes et surtout dans les secteurs ruraux +"Si l'on parle de l'abstention, j'en pense que ce n'est pas un simple désintéressement des citoyens. C'est qu'il y en a assez de la fausse alternative et du faux choix du vote. Il semblerait que qui que ce soit à l'élysée et au gouvernement, le même logiciel soit appliqué, du moins en économie. On se retrouve au 2eme tour soit avec du lard et du cochon (PS, LR, LREM), soit avec l’extrême droite et l'injonction de voter pour l'autre parti peut importe qu'on le soutienne ou non. C'est une mascarade, qui revient tous les 5 ans. Entre temps, on est prié de se taire. On peut manifester, mais bon c'est pas écouté. Pleins de gens arrêtent de voter par désemparement, sentiment d'impuissance, bien qu'ils soient intéressé par les enjeux politiques. D'autre arrêtent de voter et s'abstiennent de manière militante. Il n'y a pas a ""les inciter à participer davantage"" donc, tant que le système de vote, le système de représentativité ne seront pas changés en profondeur. Et aussi tant qu'on aura le ""choix"" que entre les mêmes têtes interchangeables dans les partis qui n'ont de ligne politique que pour se placer de manière opportune quelque part là où ils pensent glaner des voix.","Les maires, et encore, de petites villes. Car ils sont encore proche de la population, et SOUTOUT car ce ne sont pas des professionnels de la politique. Leur vie, leur revenu, ne dépend pas de leur mandat. Ils n'ont aussi pas forcément effectué les études de hautes écoles qui manifestement rendent aveuglent au réel, et à la vie réel des personnes qui ne sont pas dans ""leur monde""." +"Je reprends mes propositions formulées plus haut ; les élus doivent rendre des comptes à leurs électeurs et doivent être mis face à leurs responsabilités en cas de manquements graves. Les citoyens doivent pouvoir avoir leur mot à dire sur les actions d'un élus, notamment si celles-ci sont contraires à ses engagements électoraux, c'est uniquement en les rendant acteurs qu'ils se déplaceront plus aux élections","Personne réellement, le manque d'organisations citoyennes est un réel problème, et malheureusement nos élus locaux ne sont pas toujours présents pour échanger... Je doute que l'ensemble des français connaisse par exemple le nom de leur député... Il faut recréer du lien entre les élus et les citoyens pour que chacun puisse se sentir représenté !" +très bonne idée.,"l'Académie Française, car les membres de l’assemblé national, les ministres, les députés et le président sont corrompus par les gros lobbying." +Le vote devrait être obligatoire !,Aux politiques qui ne pratiquent pas la langue de bois ! +"Pas assez de participation . Rendre le goût de la politique aux citoyens en présentant des hommes politiques dignes de ce nom en les obligeant à plus de probité, de sens civique et de désintéressement.",Le maire. Il est le premier à l'écoute de ses administrés et peut comprendre . +Instaurer le vote obligatoire. Celui qui ne vote pas doit s'acquitter d'une amende auprès du Trésor Public. cela pourrait constituer une nouvelle source de financement pour le budget national.,Aux Maires puisqu'ils sont au plus près de nos difficultés quotidiennes. +"Insuffisante, rendre le vote obligatoire",Le président de la république parce qu'il est élu au suffrage universel +vote obligatoire,député +"Rendre le vote obligatoire, simple (voire à distance sécurisé) avec reconnaissance du vote blanc. Si + de 33% d'abstention+blanc, élection annulée, sortant reconduit, obligation de présenter nouveaux programmés/candidats","- Le Maire de ma commune : même si je ne l'ai pas élu, je suis en capacité de le rencontrer autant de fois que nécessaire pour lui communiquer mes demandes ou suggestions et lui en demander compte. Sans aller jusqu'au harcèlement, je peux me rendre facilement à la Mairie, et/ou lui adresser courrier ou courriel, et s'il le faut y retourner jusqu'à obtenir une réponse. Aussi mon Maire est généralement réactif, directement ou par délégation. Quand j'habitait Egat (66120) au début des années 2000, chaque année la Mairie publiait ses comptes, consultables par chacun, et en rendait compte lors d'un Conseil Municipal extraordinaire, lors duquel même les choix des prestataires de chaque marché public, voire les créations de poste et les embauches en fonction de chaque mission, étaient expliqués et justifiés. - Ensuite le député de ma circonscription, pour les mêmes raisons, même si il /elle est forcément moins accessible." +Je suis très choquée qu’on ne vote pas alors que des gens sont morts pour le droit de vote et meurent encore. Je supprimerais le droit de vote pendant 2 (ou 3 ou 5 ?) ans à tout électeur qui n’est pas venu voter 2 fois de suite sans raison et sans avoir donné de procuration. Donner procuration vaut vote car on a fait une démarche.,"Le maire localement, les associations familiales, l’Eglise" +Rendre obligatoire le vote,Les maires +Prendre en compte le vote blanc,Les Avocats +"Il faudrait qu'ils aient le sentiment que leur vote (comme support de leur avis) sert à quelque chose. Or les partis sont trop souvent sur des approches politiciennes et de pouvoir, et non sur des approches de résoudre les problèmes.",Association de Consommateurs car plus près des préoccupations des gens. +"Lier participation aux élections et aides sociales ou niches fiscales. Les pauvres, comme les riches, auraient intérêt à participer...","Nos élus, car ils sont élus démocratiquement, sur un programme vu par tous." +À revoir le fonctionnement des institutions. Ils faut que les élus soient les vrais représentants des citoyens et 'on une fois élus les représentants des partis.,Au conseil municipal en son entier. +"La participation est trop faible, elle rend illégitime le résultat des élections. L'incitation passe par une reconnaissance du vote blanc, une dose de proportionnelle, une obligation de vote.",Les élus à partir du moment où j'ai pu participer à leur élection qu'il s'agisse de représentant politique ou pas. +Vote obligatoire,Les maires parce qu'ils sont dans la réalité de la vie +"la participation n'est pas mauvaise pour un vote non obligatoire, à condition que les électeurs trouvent des candidats correspondant à leurs opinions...ce qui n'est pas toujours le cas . Le vote obligatoire n'est pas souhaitable; c'est typiquement une fausse bonne idée une prise en compte du vote blanc pourrait améliorer - un peu- la participation.....","Aux élus locaux de proximité: maire , député- maire, sénateur maire" +trop d'abstention : rendre le vote obligatoire ; pénaliser les abstentionnistes,"les élus locaux (mon maire, mon député), car ils sont connus et accessibles" +rendre le vote obligatoire,"Mon maire, il est proche de chez moi et comprend les problématiques auquelles je suis confrontés. (immigration, criminalité, chomage, écologie...). Également le président et les membres du parlement europeen qui représentent la France car l'Europe c'est l'avenir mais nous devons garder et affirmer notre identité europeene face a l'immigration trop massive qui changerait nos mode de vies pour lesquels nos ancetres se sont battus." +Rendre le vote obligatoire,Le Maire de la Commune +prendre en compte le vote blanc,Je ne fais confiance qu à moi car trop de politiciens sont des escrocs +"Peut être avec les nouvelles technologies créer un système de vote par internet ou application smartphone, mais surtout respecter le vote des citoyens( référendum de 2005)","Au maire de la commune, c'est la personne qui connait ou devrait connaitre le mieux ses concitoyens." +si les gens ne votent pas c'est qu'ils ne croient pas dans les promesses faites par les personnes politiques. Il suffit que les élus agissent réellement dans l'intérêt des Français et non dans l'intérêt des élites.,les ONG +"Les hommes politiques devraient mieux expliquer leur programme et ses conséquences pour le pays, il faudrait davantage de pédagogie et moins de slogans pendant les campagnes électorales. L'éducation nationale devrait donner , dès l'école primaire, une solide formation institutionnelle aux élèves, théorique et pratique (visite des mairies, de assemblée nationale ...)","Le Parlement (Assemblée nationale et Sénat), ce n'est pas parfait, mais il y a une diversité de partis et d'opinions politiques qui peuvent s'y exprimer; De plus, un important travail de réflexion y est accompli (commissions, rapports, débats...)" +"la participation n'est pas satisfaisante. Pour les élections présidentielles, chaque candidat devrait présenter un programme détaillé et chiffré avec contrôle du chiffrage par un organisme indépendant. Luter contre les fausses informations et condamner ceux qui les propagent.",Monsieur le Maire qui est proche des réalités quotidiennes et le conseiller régional qui est à la bonne distance entre l'état et l'échelon territorial +"Le manque de confiance dans les élus (qui semblent plus intéressés par leur carrière et leur enrichissement) décourage le citoyen. quelque soit le parti politique , des belles promesses même résultats: augmentations des impôts et signatures de contrats défavorisant l'économie intérieure au profit de la mondialisation.",à personne +La proportionnelle aurait l'avantage de donner autant de poids ou presque à chaque vote.,Assemblée nationale +Les gens qui ne votent pas doivent l'assumer. Donner des travaux d'intérêt généraux aux personnes qui ne votent pas à plusieurs élections d'affilés sans justification,"Dans l'état actuelle de la démocratie, je dirais personne. J'aurai pu dire mon député s'il existait un devoir d'inventaire pour es derniers, surtout s'ils se représentent à une élection. En effet, je trouves scandaleux qu'un récapitulatif de leurs votes et contribution à l'assemblée nationale ne soit pas obligatoirement envoyé à leurs administrés à la fin d'une mandature. Les dispositifs actuels ne permettent pas de juger objectivement du fait qu'un député nous ai bien représenté, nous ou nos intérêts." +"S'ils se sentent mieux représentés, ils reviendront aux urnes. La prise compte du vote blanc, le droit de vote des étrangers , la proportionnelle, des commissions citoyennes sont des outils pour une plus grande participation.","Un président monarque, des élus déconnectés, des citoyens qui ne se sentent pas représentés et qui ne sont consultés que pour les élections, ne permettent pas de garder confiance en notre vie institutionnelle cadrée par la constitution de la 5ème République. Ainsi il est temps de passer rapidement à une 6ème République car les verrous constitutionnels, datant de 1958, empêchent les changements réels vers une démocratie plus représentative et plus participative." +En rendant le vote obligatoire.,"Le Président de la République car son programme donne une vision à moyen terme ou à long terme des problématiques économiques, sociales ou sociétales et des orientations ou solutions proposées pour l'avenir des français et la place de la France dans le monde. Les députés et les élus municipaux qui doivent proposer des actions ou idées concrètes, les argumenter puis rendre compte aux citoyens des avancées obtenues dans l'intérêt commun." +"trop basse , il faut que les élus donnent l'envie et la dynamique aux citoyens de pars leur savoir-être et leurs actions",Aujourd'hui à personne +"Quand nos candidats seront plus irréprochables (honnêtes, loyaux, casiers judiciaires vierges…), il y aura plus de votants","Le maire, parce que généralement on le connait bien, il est plus abordable et on voit son train de vie..." +"rien. chacun est libre de s'y exprimer, ou pas.",moi. et un peu certains élus. +"entendre leur voix et leur permettre d'y arriver, au lieu de se former en caste protégée . . .",moi même car on n'est jamais mieux servi que par soi même ! +"De pouvoir voter en ligne, est prendre en compte le vote blanc","La france insoumise, parce le programme est le seul viable et démocratique" +"Je pense qu'au fil des ans s'est développé un cercle vicieux: lorsque la participation des citoyens a baissé, ""on"" y a trouvé des ""justifications"", et les abstentionnistes se sont trouvés confortés dans leur choix. Aujourd'hui, on peut être entrepreneur , se plaindre des ""prélèvements obligatoires"" mais bénéficier des infrastructures et des aides aux entreprises (CICE, CIR, etc) mises en place grâce à ces prélèvements, et ne pas voter. Aujourd'hui, on peut bénéficier d'un système de santé encore performant et d'une redistribution qui est loin d'être parfaite mais redistribue quand même de façon significative, et ne pas voter. Je ne comprends pas pourquoi on pourrait ne pas voter et ""en même temps"" continuer à bénéficier d'un système qu'on contribue à décrédibiliser en ne votant pas. Donc le vote obligatoire, pourquoi pas ?","J'ai confiance en tous les élus (président de la république, députés, sénateurs, maires, représentants syndicaux, etc) tant qu'ils sont désignés par un vote démocratique non influencé par des ""fakenews"" diffusées par des adversaires de la démocratie. Les élus détiennent le pouvoir qui leur est confié par le vote des citoyens. Certains élus ont trahi la confiance, mais ceux là ne représentent qu'une infime minorité, et dire le contraire relève de la volonté de détruire." +Les citoyens ne participent pas assez. Je pense que c'est parce qu'ils ne se sentent pas écoutés. Les politiques semblent venir d'un autre monde (sauf les élus locaux).,"Le Maire, car il est proche des citoyens, avec chaque caractéristique de chaque territoire." +Participation insuffisante Rendre le vote obligatoire,Les élus à tout niveaux pourvu qu'ils soient sincères. +"La participation aux élections doit rester du libre choix de chaque individu. Il s'agit là d'une liberté individuelle que l'on ne devrait pas pouvoir contester. Pour que les gens retournent aux urnes, il faudrait que les représentants soient plus responsables et respectueux de leur électorat. Il faut arrêter toutes les polémiques politiciennes qui ne mènent à rien. Un député ou sénateur devrait pouvoir voter un texte en toute indépendance, selon sa conscience sans risque de représailles... c'est sans doute utopique !","Les élus désignés démocratiquement, car ils ont davantage la connaissance des enjeux et des problèmes du pays (en tout cas, ils le devraient !) D'autre part, ils sont surement moins influençables par les réseaux sociaux sur lesquels sont véhiculées beaucoup de fausses informations, dans une intention évidente de manipulation." +"En instaurant une réelle démocratie qui les écoute, qui dialogue avec eux, et où ceux ci peuvent réellement participer","Moi-même, car je sais que je ne déformerais pas mes propos, que des gens ne parleront pas à ma place, coupé de la réalité, que je ne chercherai pas à avoir plus de voix qu'un autre pour des intérêts politiques/financier, et que je suis transparente avec moi-même. Je ne fais confiance à aucun politique." +trop d'abstentions qui marquent le désintérêt des citoyens déçus,"aux élus, vivant sur le terrain,qui connaissent le mieux la vie quotidienne de leurs concitoyens" +Très insuffisante. Rendre le vote obligatoire.,"En régime démocratique, on ne peut faire confiance qu'aux Elus." +"Elle est faible, mais c'est le choix des citoyens. L'obligation de vote aurait tendance à faire voter 'n'importe quoi au hasard"", ou à dériver aux extrêmes. Inciter avec une participation aux grandes orientations (voir plus loin)","En des élus à l'écoute, et non asservis à un discours monolithique de parti." +"En prenant en compte le vote blanc comme un suffrage exprimé. Un élu ne doit pouvoir être considéré comme élu qu'avec 50 % + 1 voix des citoyens inscrit sur les listes électorales. Permettre le vote dès l'âge de de 16 ans. Notre société vieillit, il faut rééquilibrer cette démographie.","À personne ! À aucun moment le politique en cours d'exercice, ne consulte le citoyen pour articuler son action." +"prise en compte du vote blancs et éliminer les candidats aux % inférieurs à celui de ces votes blancs, sans autorisation de report sur un autre candidat au second tour",Je ne sais plus +"Reconnaissance du vote blanc : si une majorité de vote blanc, alors relancer les élections","Personne, les élus ne pensent qu'à leur parti politique." +"En ne prenant plus les électeurs pour des demeurés, seulement aptes à ingérer des discours simplistes.",Je n'ai confiance en personne +ramener chaque élection au local,Les élus locaux +Vote obligatoire,Les élus démocratiquement choisis +ne plus leur mentir : chaque candidat devant établir un budget prévisionnel (N+1/ N+2) en rapport avec ses choix politiques,Le maire parce qu'il vote un budget en équilibre +RENDRE LE VOTRE OBLIGATOIRE ET PRENDRE EN COMPTE LE VOTE BLANC,PERSONNE +Expliquer pourquoi lesélections c’est important à conditions toutefois que les citoyens se sentent representés ( cf proportionnelle),les élus +Rendre le vote OBLIGATOIRE DES 18 ANS,"Cela devrait être les députés, mais j'ai de moins en moins confiance en eux et je me tournerai vers les maires" +Comptabiliser les votes blancs,En ce moment je ne fais confiance en personne +"tjrs les memes élus pourris (tous passés au moins une fois au tribunal) depuis 20 ans sur 5 postes, forcement ça donne pas envie d'aller voter",aucune confiance +Préoccupante les gens ne se sentent pas concernés.,Associations : portées par des bénévoles proches du terrain +"rendre le vote obligatoire , le vote est un devoir , pas uniquement un droit","représentants du peuples , hommes politiques démocratiquement élus au suffrage universel" +"Avec la proportionnelle, le vote pourrait devenir obligatoire.","Maire, député" +"La seule vraie incitation, c'est qu'ils y trouvent un intérêt. Pour ça, il faut que les élus aient un comportement irréprochable (cf ci dessus), et qu'un outil comparable à celui de ce grand débat en ligne leur permette d'interagir avec les électeurs.","Le conseiller régional, parce que son territoire d'influence est au bon niveau, encore assez local." +"Redonner du sens à l'action politique: Ne pas répondre seulement au COMMENT( qui est souvent technique et sujet à contreverse incompréhensible et à l'opinion) mais aussi au POUR-QUOI, OU VA T ON",Les députés maires +Trop faible. Rendre obligatoire les votes.,Les urnes +Le manque de participation actuel reflète l'incapacité mathématique de choisir le candidat/projet majoritaire avec notre scrutin actuel à deux tour. Un scrutin par Condorcet faciliterait et améliorerait considérablement le but des élections. Le participation des citoyens en serait accrue.,En toute personne n'ayant aucun conflit d'intérêt avec le sujet qu'il traite. +vote obligatoire sous peine d'amende,le député-maire et donc abolir l'impossibilité du cumul de ces deux fonctions et seulement de ces deux là Pour le reste le non cumul est une bonne chose +il faut tenir compte des votes blancs et des abstentions. le résultat final doit toujours être ramené à la réalité si 40% d'abstention sur un vote et 20% de vote blancs alors dans ce cas l’élu ne dispose que des voix sur 40% ce qui n'est pas représentatif...,"je ne sais pas , trop de délire des élus à tous les niveaux ( abus, dépenses inconsidérés, clientélisme, position de principe....limite oligarchie parfois)" +"Légitimer la place du vote blanc : puisqu'il signifie au mieux la volonté de ne pas voir les candidats proposés au poste pour lesquels ils se présentent, pourquoi ne pas proposer en cas de majorité du vote blanc, la possibilité d'annuler toutes les candidatures présentement à l'élection, avec l'obligation d'y voir s'y présenter d'autres personnes. Si les citoyens ont conscience que leur vote quel qu'il soit sera pris en compte, le taux de participation ne pourrait en être qu'amélioré.","Ce sont les élus locaux qui ont pour moi la plus grande part de ma confiance pour me représenter du fait de leur proximité continuelle avec des problématiques quotidiennes sur court, moyen et long terme." +instituer le vote blanc et même le vote obligatoire à certaines élections,Le Président de la République car il tente de respecter son programme lors de son élection Le Maire de ma commune +Participation trop faible . Mettre une amende à ceux qui ne vont pas voter,Moi car je n'ai plus confiance aux représentants élus +"vote obligatoire aux risques de perdre ces droits CAF, prêts etc....",personne actuellement +"Les citoyens devraient avoir l'obligation de vote. De ce fait cela ""déminerait"" une partie des revendications ... chacun devant s'exprimer",aujourd'hui je ne sais pas +"Chaque président devrait s'engager sur des résolutions ""engageantes"" qui si elles ne sont pas mises sur la table et votées devraient conduire à forcer le parti et président / maire / élu à démissionner et relancer une élection. La petite blague qui fait rire nos élus ""Les promesses n'engagent que ceux qui y croient"" a trop duré dans notre démocratie.","1- L'indépendance de la presse, l'histoire a toujours mis en avant son utilité pour le citoyen tant qu'elle est indépendante. Ce qui peut signifier pour le gouvernement l'obligation de la subventionner et la protéger par la loi. 2-Les lanceurs d'alerte car les citoyens prêt à prendre des risques révèles des secrets d'entreprises ou d'états qui souvent heurte nos libertés et notre consitution. Les exemples récents sont nombreux. 3-les mouvements citoyens au travers de collectifs qui doivent pouvoir lancer des investiguations, porter à l'attention de la société des choses légales mais plus acceptables d'un point de vu moral (comme par exemple l'énorme captation du capital par ceux appelés les 1%)" +"L'éducation a un rôle fondamental. L'école doit former les citoyens en leur inculquant les droits, les devoirs de chacun et leur faire comprendre que la démocratie n'est pas définitivement installée mais qu'elle doit faire sans arrêt l'objet de toutes les attentions par tous les citoyens. Motiver les citoyens ayant atteint l'âge adulte sans avoir pris conscience du privilège qui leur était offert avec le vote est plus difficile. Des initiatives comme ce grand débat est peut-être une solution pour renforcer le sentiment citoyen.",Les élus politiques. Le vote de représentants est la seule voie démocratique possible pour prendre en charge la chose publique. Les syndicats ont un autre rôle qui vise à discuter avec le gouvernement l'organisation du travail. Par souci démocratique ils ne doivent pas sortir de leurs prérogatives. Les associations n'ont pas la légitimité que seul le vote institutionnel procure. Leur rôle doit rester consultatif. +Abolir les élections. Généraliser les référendums.,Je fais confiance au hasard et à l'intelligence de toutes et tous. +il faut qu'il ce sente concerné et retrouve la confiance des élus,Un ensemble de citoyens et des élus de la republique +"Trop d'absentéisme , vote obligatoire.","Député, au courant des lois et région." +Le système actuel ne favorise pas l'implication des citoyens dans le vote.,Les députés pour le lien que certains arrivent à conserver avec leur territoire et la force d'opposition qu'ils peuvent encore constituer malgré un système trop favorable à la majorité et au pouvoir parisien. +"rendre le vote obligatoire .les Francais votent peu , quelque soit la typologie des élections mais ralent beaucoup !Voter c est prendre une responsabilité ,c est s engager et émettre un avis !!Mais il est aussi certain que cet absenteisme massif est lié à la perte de confiance des électeurs envers les élus , les partis largement déconsidéres .",les elus municipaux +Vote obligatoire,Le maire +tirer au sort des citoyens pour les faire participer comme on désigne des jurés,"pas confiance en grand monde, éventuellement dans le maire qui est quand même le plus proche et le plus accessible." +Il faut que chaque citoyen se retrouve dans le discours des élus.,Nos élus et associations citoyennes +En rendant le vote obligatoire et en sensibilisant des jeune de l’importance du vote.,"Des associations apolitiques Pas de partie pris, non soumis à l’obby et aux pouvoirs" +La participation aux élections s'améliorera quand nous choisirons des élus dignes de confiance qui respectent leurs paroles,"Les élus, c'est le principe même de la démocratie participative ........................... à condition de bien les choisir !! On a les élus qu'on mérite !!" +1/ QUE LE VOTE SOIT OBLIGATOIRE ET PUNI D'UNE AMENDE EN CAS DE NON PARTICIPATION 2/ QUE LE VOTE BLANC SOIT RECONNU,DES CITOYENS TIRES AU SORT REPRESENTANT TOUTES LES COUCHES DE LA POPULATION +"La participation des citoyens, au plus bas, reflète leur intérêt pour et leur confiance en la chose politique; résultat de décennies de ""blanc bonnet et bonnet blanc"" beaucoup ne se donnent plus la peine de se déplacer, ne se reconnaissant dans aucun mouvement ou aucun leader politique. Beaucoup sont désabusés, car l'on voit bien qu'une fois au pouvoir le discours change, s'édulcore, les pressions arrivent...et surtout...le pouvoir grise!","Par un représentant élu mais non politique, plutôt associatif. Parce que pas d'enjeu électoral, de pouvoir, de lobby, normalement..." +Participation trop faible liee a la perte de confiance dans les politiques,Les politiques venant de la vie civile +La rendre obligatoire.,"Moi-même. Les élus politiques sont dépassés par leur temps, car la représentativité est devenue obsolète avec l'émergence des outils numériques." +"participation trop faible, mais forcer les gens ne rendra pas service à la démocratie","Le ou la maire, qui connaît le terrain dans lequel nous sommes" +Pourquoi voter si les élus nous ignorent ensuite ? Je ne vote pas pour permettre à quelqu'un de faire carrière ni pour renforcer un parti politique. Je vote pour être écouté et représenté ... bien loin du spectacle de politique politicienne qui nous est généralement offert.,"Le maire, plus proche et, souvent, moins politisé." +vote a choix multiple priorisés et ric pour révoquer les élus qui ne suivent pas leur programme,"par un citoyen proche de moi élu ou tiré au sort, car je peux controler ses actions" +Offrir thé ou café dans les bureaux de vote ? Peut-être serait-il possible d'associer les élections à des référendums sur des questions locales pour lesquels les citoyens pourraient se sentir concernés directement.,Personne. Les député.e.s semblent défendre les idées des partis auxquels elles/ils sont affilié.e.s et pas les citoyen.e.s de leurs circonscriptions. Il en est de même des maires des grandes villes. +"Si les citoyens s'intéressent à la chose publique, il faut qu'ils se présentent. Personnellement, je l'ai fait pour pouvoir changer les choses à mon niveau. J'ai eu l'impression d'être efficace sur mon mandat local",Les députés sont élus pour ça. Ils nous représentent et votent en notre nom. Nous sommes dans une démocratie représentative et c'est très bien comme ça. Il faut donc renforcer le pouvoir des députés +Participation moyenne et manque d'investissement de la part des citoyens.,les élus +"La participation des citoyens est trop faible. Il faudrait faire davantage de pédagogie, de formation pour que les gens réalisent que voter est un devoir citoyen. Il faudrait également qu'en-dessous d'un certain taux de participation (quorum), l'élection ne soit pas valide.","Personne, parce qu'on n’élit pas nos représentants en votant vraiment pour leurs idées mais pour empêcher que d'autres soient élus (choix par défaut)" +"affligeante, initiation: proposition de participation aux élections de l'intérieur (voire obligation comme la participation aux jurys de procès), l'instruction civique au delà du collège.",personne +Vote obligatoire ou aides supprimées.,Personne. Chaque élu défend de toute façon ses intérêts personnels. Seul le référendum est de confiance. +"Se présenter aux élections, pourquoi pas, si ils peuvent le faire en suspendant leur travail, comme une période politique. Quant à aller voter, celà devrait faire parti des devoirs des citoyens au même titre que payer des impôts. Une obligation, qui ouvre aux droits de citoyens, par contre simplifier le vote, le rendre plus rapide, moins lourd, et pas seulement les dimanches des WE longs, mais tout au long d'une semaine en soirée aussi...",Celui qui annonce et accomplit ce qu'il annonce. +Manque d'intérêt,Maire +Votations,Un élu que je connais +"Si le vote était obligatoire, il y aurait peut-être moins de désaffection des urnes lors des différents scrutins.",Le maire de ma commune et tous ceux que j'ai élus. +que les elus soient libres de leurs pensées et non au ordres d'un responsable de parti politique,malheureusement plus en beaucoup d'élus +il n'est pas besoin d'incitation particulière hormis la qualité des campagnes électorales,les députés qui siègent à l'assemblée nationale qui sont censés prendre en compte l'intérêt général et pas seulement des intérêts particuliers ou régionaux +vote obligatoire,le maire de notre commune le plus proche des habitants +"Les électeurs se déplacent de moins en moins parce qu'ils ont compris que quoi qu'ils votent, c'est la même politique libérale qui est appliquée. S'ils retrouvent le sentiment que les choses peuvent changer, ils reviendront voter.","Des gens comme moi. Chaque citoyen.ne est également capable de me représenter, comme je pense être capable de représenter les autres." +Faire en sorte que chaque voix compte (proportionnelle intégrale) Prévoir la possibilité de révoquer un⋅e élu⋅e Limiter le nombre de mandats,En moi et en des personnes qui ne gagne rien à me représenter : tirage au sort +rendre le vote obligatoire,le maire du village +"Avec plus de transparence, plus d'ouverture et des commissions incluant les citoyen-nes","Les élus locaux, à la rigueur..." +"Encore faudrait avoir l'impression que voter sert à quelquechose, tant le système ressemble à un jeu de dupes. Entre peste et choléra que choisir ? Plus personne à aucun niveau ne nous représente. Nous ne voulons pas d'un expert économico politique mais bien des représentants qui accompagnent nos sociétés vers l'évolution avec courage et une vision éveillé d'un futur qui nous échappe totalement. Entendez urgemment les jeunes qui vous parlent ! L'avenir dépend d'un socle du Vivant viable et sain. Les dernières décennies ont massacré et sacrifié sans comprendre que sans eau, sans terres, sans autonomie alimentaire, sans biodiversité, sans habitats écologiques, sans oiseaux, sans faune, sans rivières en bonne santé, sans zone humide, sans ripisylve, sans circuits courts, sans élevages à taille humaine, sans respect de la vie dont nous sommes, le reste n'aura plus vraiment d'importance... Nous vous regardons effarés vous conduite en prédateurs, vous détourner des peuples dans des jeux de rôles entre vous où nous ne nous reconnaissons pas. Nous ne comprenons pas ce que vous faites ni à quoi vous jouez dans cette fuite en avant irresponsable. Et nous sommes loin d'être idiots et certainement plus censés que bon nombre de nos représentants, nous sommes tout à fait conscient de ce qui se joue mais ne voyons personne à la hauteur des enjeux de notre civilisation.","Aujourd""hui nous ne sommes plus représentés et nous ne sommes plus écoutés. Les politiques semblent suivre une ligne de conduite rigide axée sur l'économie et la mondialisation au détriment des individus et du Monde Vivant. Nous avons évolués pourtant et demandons une société plus adaptée, plus bienveillante et tolérante où les vieilles traditions et anciennes façons de considérer le monde et les citoyens émergent des carcans. Peu d'entre nous se reconnaissent dans la politique actuelle et certainement pas dans ses représentants. Nous votons depuis plusieurs décennies par défaut, pour éviter l'émergence du front national ; mais en définitive, il n'est pas certain que ce soit pire qu'aujourd'hui en terme d'intolérance, de non politique écologique et de justice sociale. Les plus fragiles sont littéralement laissés pour compte, les Mères isolées notamment avec un enfant qui n'ont pas droit aux allocations familiales, les plus jeunes et mineurs isolés totalement abandonnés entre autres. On peut ainsi dire que la maltraitance est globalisée, les associations déniées et de fait toute évolution condamnée." +vote obligatoire comme en Belgique par exemple.,le maire pour sa proximité +Education civique au collège et lycée,"Personne, le mot confiance n'est pas approprié pour la représentation, d'une manière générale j'ai confiance aux autres mais pour ce qui est de mes choix je n'accepte pas de les déléguer à quelqu'un d'autre pour plusieurs année et sans droit de veto." +le vote devrait être une obligation ne pas participer pourrait avoir pour conséquence une majoration de l'impôt,"les élus parce qu'ils ne peuvent s'auto-proclamer, le vote leur confère une légitimité , acteurs de l'éducation parce qu'ils veillent au maintien des conditions de la démocratie" +"En faisant en sorte que ces élus soient exemplaires dans l'utilisation du pouvoir de nous représenter qu'on leur donne. --> lorsqu’un élu est mis en cause l'affaire doit être traitée en priorité pour évincer cet élu de ses fonctions ou pas. Pour les jeunes cette exemplarité est incontournable. L'adulte doit être exemplaire ou assumer ces fautes. La société doit savoir ""sanctionner"" un citoyen quel que soit sont statut. Tout citoyen peut faire une erreur mais doit répondre devant la loi de la même façon. A ce jour ce n'est pas le cas. Le mandat électoral ne peut pas être une couverture légale. .",Aux élus locaux. Plus proches des citoyens. Ils définissent des politiques locales que l'on souhaite adaptées aux besoins de la population +vote obligatoire et prise en compte du vote blanc. facilité pour voter: utilisation du numérique et donc possibilité de voter en ligne.,A une assemblée du peuple tirée au sort. +"il y a beaucoup d'abstention, car les citoyens ne se sentent pas représentés, et surtout pas écoutés. La démocratie qui nous est vendue n'est en rien celle de sa définition, et le pouvoir est confisqué par une caste qui tout partis confondus s'entend bien ensemble pour gouverner a tour de rôle et profiter de tous les avantages que cela procure. Cela ressemble plutôt a une monarchie constitutionnelle. Les citoyens s'en aperçoivent de plus en plus, et par dégoût délaissent le vote, sachant que cela ne leurs apportera rien.",Par les députés mais seulement en cas de leurs élections à la proportionnelle intégrale. +"En parlant ""vrai"" et en appliquant les programes et les promesses",Personne +permettre les élections sur deux jours,les élus car la démocratie est le meilleur des systèmes politiques. +"La participation est insuffisante , et il faudrait instaurer le vote obligatoire","mon député,car il connait la situation locale mais avec un horizon plus étendu qu'un maire" +Pour Mais depuis des années que les gens sont bernés et compliqué pour regagner la confiance,Perte totale de confiance du monde politique et des administrations nationales et locales. +rendre le vote obligatoire,Le Maire +"La participation est en baisse constante car les français n'ont plus confiance en la politique..... en leur promet la Lune et on leur donne des cailloux... trop de mensonges, pas assez d’écoutes, trop de politique politiciennes...c'est à dire des blablas incessants entre partis qui ne débouche sur rien du tout...les français ont besoin de concret pas de blablas.....","A moi-même, car beaucoup trop de mensonges et d’intérêts de tous les parties politiques...." +Le faible taux de participation aux élections est scandaleux. La participation aux élections devrait être obligatoire car c’est un devoir citoyen. Tout le monde doit participer à la désignation des représentants de la nation.,"Aux députés, car les enjeux et les decisions sont complexes et doivent être étudiés en profondeur en tenant compte de tous les impacts potentiels." +Le dégoût politique d'aujourd'hui est le fait de 50 années ou les élus n'ont pas voulu commencer les réformes par eux même. Afin que les français suivent leurs élus et participent aux élections il faudrait un geste fort tel que la diminution des privilèges des élus...,Les élus locaux qui ont connaissance de la réalité de chaque territoire. +"il faut autoriser le vote sur internet, on paie bien les impôts sur internet !","Le député , il vote les lois en mon nom." +"Avoir une formation de citoyen ... fonctionnement de l'état, des différentes institutions... L'école devrait remplir se rôle. Rendre la vote obligatoire...",Je n'ai pour le moment plus confiance en personne pour me représenter. +"Redonner confiance dnas la politique. Aujorud'hui le sentiment general des citoyens vis à vis de elus est ""tous pourris"". Alors pourquoi voter ?",personne +mettre le vote obligatoire,"le maire , c' est le seul representant qui est accessible pour le citoyen" +les gens n'y croient plus car il y a eu trop de tricheurs et voleurs. les gens participeraient davantage si les promesses électorales étaient tenu et pourquoi pas mettre le vote obligatoire.,malheureusement personnes +"Il faut responsabiliser les élus : ils doivent rendre des comptes par rapport à des engagements, et éventuellement prévoir une procédure pour les démettre en cas d'insuffisance de résultat",Les élus de mon parti +La participation pourrait être plus grande si les discours de la campagne seraient reflétés dans les actes. Cela doit-il passer par une réforme en profondeur de la formation de nos politiques?,Les Maires parce que plus proches donc plus contrôlables sur leurs actions +"Rien’, c’est à eux de se bouger",Député +"La participation est trop faible, ce phénomène est entretenu par nos politiques. Le vote est un droit il doit devenir un devoir.","En priorité les élus de proximité, mais il faut revoir de fond en comble l'organisation de la vie politique. Chaque citoyen doit avoir un droit de regard sur les décisions importantes." +"inciter davantage à participer , voire rendre le vote obligatoire","la réponse attendue serait : mes élus, mais est-ce vraiment le cas ?" +Moins de marketing et davantage d'écoute et d'idées .,D'une façon limitée le maire et éventuellement le député . +"Elle est beaucoup trop faible, il faut améliorer l'apprentissage à l'école du rôle, des droits et des devoirs du citoyen, étudier les documents formant la clef de voûte de notre belle France (Histoire, révolution française, symboles de la république, rôle de la démocratie, constitution du 4 octobre 1958, rôle de chaque élu, justice...)","Dans un pays où la démocratie est un idéal, « son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple », ce peuple ne peut se faire entendre que par la force et les manifestations … Nous devrions avoir plus d’accès pour proposer des idées innovantes. Je trouve désolant le fait d’avoir « un grand débat national » pour m’exprimer. Nos propositions pourraient être formalisées par écrit sur un site internet officiel de la République avec accusé de réception et réponse justifiée au bout d’un certain délai. Si un projet semble positif, intéressant et convainquant, il serait alors étudié à l’Assemblée Nationale et voté pour entrer en vigueur. Nous devrions aussi demander plus l’avis aux citoyens par le biais de référendums, conçus sur le modèle Suisse. Il pourrait être effectué sous cette forme : L’envoi d’une grande enveloppe avec un écrit neutre expliquant le sujet et comment participer, une explication « POUR » l’idée, une explication « CONTRE » l’idée, 2 papiers : OUI et NON et dernièrement une enveloppe anonyme à poster, après signature électronique sur une plateforme commune (pour éviter 2 votes) et présentation de sa carte d’électeur, à la Poste. Nos votes seraient à envoyer avant une date précise (1 mois), le cachet de la poste faisant foi ! J’en ai terminé avec mes incompréhensions. En espérant une réponse de votre part, je vous remercie d’avoir pris le temps de me lire et vous prie de recevoir mes respectueuses salutations ainsi que mes vœux pour cette année 2019. Un citoyen Français, soucieux du bien-être de sa Patrie (P-G)" +"Le vote doit être obligatoire pour garder ses droits de citoyen dont les droits sociaux, aides..","Aux personnes élus,: En premier les élus municipaux , la commune est notre territoire de vie et ce sont nos représentants les plus proches et les plus aptes à nous écouter. Les sénateurs sont les représentants de nos communes et représentent donc les territoires au niveau national. Les députés qui sont aussi des élus de circonscription ont actuellement une forte tendance à oublier leurs territoires et perdent donc de la crédibilité." +"C'est comme dans le sport, l'adhésion à des idées ,des stratégies se fait dans le résultat, la réussite, le concret, le palpable, ce qui est assimilable par le plus grand nombre d'individus.","A ceux qui défendent la démocratie, les valeurs fondamentales, le respect des autres et plus largement ceux qui plaident pour une Europe unie et cohérente , dans la paix et le dialogue." +"les français virent systématiquement celui qui a le pouvoir, president ou 1er ministre, depuis 1981...pourtant toujours les memes recettes: depense publique, dette, impots… et personne ne se dit que c'est peut etre à cause de cela","personne, pour avoir cotoyé les elus locaux, et etre passé à l'ena...je n'ai vu que des gens completment en dehors des réalité" +"Avant de se prononcer, les citoyens méritent des débats d'idées plus sincères, pédagogiques et ""positivement"" contradictoires ; plutôt que des propos manipulateurs, clivants, ou manichéens.","Certaines organisations non gouvernementales (ONG). Par leur mode de fonctionnement (démocratique), pour leur absence de conflit d'intérêt, ..." +"La participation moyenne étant très basse je pense qu'il faut et je me répète être au contact avec le terrain, être à l'écoute des citoyens et de leurs problèmes de vie (salaires -dépenses -impôts et taxes - sociales etc.. la liste est non exhaustive) et que cette info et sensibilité soient remontées de manière exacte vers les élus et décideurs politiques afin de pouvoir amener des solutions rapides et efficaces, il faut du temps bien sûr mais le dialogue est à mon avis la condition incontournable à une entente mutuelle. Le vote est un acte citoyen, il faut raccrocher les wagons et passer un peu de temps à discuter avec les gens pour aussi leur faire comprendre que par le vote ils s'expriment, il faut renouer le lien.","Au maire, interlocuteur le plus proche de ce monde ""politique"" et au fait des vicissitudes locales et véritables, il apporte en direct une action rapide et débattue en conseil municipal pour le bien de tous. C'est le premier maillon et non le moindre." +Elle est largement insuffisante parce que beaucoup ne croient plus en la politique,Personne +Vote obligatoire à au moins trois elections tous les cinq ans,A mon député européen. Seule la vision internationale permet de prendre des décisions sur le plan local +Prendre en compte le vote blanc,Les syndicats et les associations +En respectant le vote des référendum (2005) et en écoutant les citoyens et leurs besoins,"Les associations, car elles n'ont pas comme but de faire des profits et sont représentées par des citoyens non corrompus ou difficilement influençable." +Les taux d'abstention sont trop élevés : rendre le vote obligatoire,Je ferais le plus confiance en mon député si il revenait à ce qui devrait être son rôle :originel représenter les citoyens de sa circonscription et non pas être un membre d'une chambre d'enregistrement. En attendant je fais le plus confiance en mon maire +- Vote Alternatif aux législatives - Jugement Majoritaire pour les présidentielles - % de Vote blanc à une élection = % de citoyens tirés au sort - Proportionnelle intégrale aux scrutins locaux - RIC révocatoire,"Je ne fais confiance qu'aux citoyens dans leur ensemble. Je ne suis pas assez naïf pour croire qu'un élu quel qui soi, soit capable de comprendre et gouverner un ensemble social complexe et divers. Je ne veux pas de ""classe gouvernance"" même s'il elle est idéale (A propos celle actuelle n'est PAS idéale), je veux pouvoir prendre en main mon destin à chaque instant." +"en combinant plusieurs élections en simultané, et en redonnant au débat d'avant éléction une véritable valeur. (cassation des fausses annonces et déclarations)","le maire, véritable pilier et connaisseur de la vie de terrain." +Redonner du pouvoir au vote blanc. Une vrai valeur.,"Les élus locaux, les syndicats quand ils ne pensent pas à leur propre intérêt, les associations de quartier." +Rendre le vote obligatoire,"Il faut privilégier la proximité : le maire, l'intercommunalité, la région" +on ne peut pas se plaindre de l'état et ne pas aller voter,Elus +désespérante!!!!,maire +"rendre le vote obligatoire avec des contraintes importantes (perte totale ou partielle des allocations familiales ou chômage, services administratifs payants au lieu de leur gratuité) mais en contre partie le vote blanc avec un pourcentage à déterminer annulerait l'élection. Cela permettrait de ne plus avoir des représentants élus par seulement 15 à 20% des électeurs qui se croient tout permis à la suite de leur élection pour mettre en oeuvre des politiques qui sont refusées par 80% de la population. Imaginez les 25% de fachistes du Front qui prend le pouvoir qui poursuis dans les rues les sans papiers et les SDF, puis les émigrés, puis les beures, puis les youpins puis les mal blanchis et ainsi de suite.",maire +Ceux qui ne votent pas n'ont aucune légitimité pour contester.,"J'ai rencontré plusieurs compatriotes, dans plusieurs régions. J'ai découvert un problème récurent dont, à Paris, je n'étais pas du tout conscient. J'ai peu entendu parler de prix de l'essence, de SMIC, d’impôts, pas une seule fois de RIC. Par contre, tous ces interlocuteurs, sans exception, étaient extrêmement remontés contre l'injustice de traitement qu'il y a à leurs yeux entre les immigrés et les citoyens dans le besoin. Reproche systématique : ""on"" nous les affecte d'office, et ""ils"" ont immédiatement un logement social, alors que nous sommes en liste d'attente depuis des mois, voire des années. Les aides financières qui ""leur"" sont octroyées sont exorbitantes et sans condition ou contrepartie. Les décisions sont prises par l'état, et se sont les départements qui payent, avec les impôts locaux." +"pourquoi aller voter depuis le coup de pute de Maastricht, et quand on sait que ceux qui mentent en promettant la lune pour se faire élire sont impunis ?",moi méme +rendre le vote obligatoire introduire à l'école une meilleure pédagogie sur l'utilité des élections,Le maire député +mettre le vote obligatoire,une personne que j'ai choisie et que j'ai élue . J'ai toujours l'impression de revoir les mêmes personnes.et pour moi il y a connivence avec les personnes déjà en place +participation et implication insuffisante: devoir de vote obligatoire,les députés +rendre le vote obligatoire,"les élus locaux car ils sont en prise directe et rendent compte, sans délais, de leur actes" +"C'est fondamental, sans ça la démocratie devient un leurre. Participation obligatoire avec des modalités simplifiées (votes électroniques sécurisés pour ceux qui ne peuvent se déplacer ?) quelles mesures coercitives pour ceux qui s'y soustraient ? je n'ai pas étudié la question. Ca se pratique sans doute ailleurs dans le monde. Ceci dit, le taux d'abstention est proportionnel à la défiance envers les politiques. Si nos politiques deviennent utiles, les français retourneront aux urnes.","malheureusement plus personne. Le président, à peine élu, n'a plus à coeur que de préparer sa réelection en favaorisant les lobbys qui vont l'y aider. Les députés ne représentent plus ni leur circonscription ni leur propre conscience. Ils sont devenus un pion de leur groupe parlementaire et doivent voter comme un mouton les lois provenant de leur groupe sous peine d'être ostracisés comme des ""frondeurs"". Les maires des grands villes se conduisent de la même façon en assurant surtout leur maintien au pouvoir. Seuls les maires de village semblent pour la plupart encore mûs par le bien public. Pourquoi ? parce qu'ils sont les seuls à ne pas être des professionnels de la politique. Donc pour moi, il faut DEPROFESSIONNALISER. Un mandat et un seul. La vie politique doit pour un élu être seulement une parenthèse de 5 ans dans sa vie professionnelle. Nous préférons des débutants que des margoulins !" +"Vote obligatoire, amende sinon. Vote blanc comptabilisé. Si vote blanc gagnant, le dernier système en place reste un an de plus pour préparer de nouveaux candidats.",Associations à but non lucratifs +les élections reviennent trop souvent ( 4 en 6 ans ). en regrouper serait judicieux,élus +Les impliquer davantage dans la politique locale. Proposer une offre politique plus variée.,"Je fais confiance dans des outils et méthodes démocratiques qui réduisent le pouvoir de nos représentants, pour qu'ils se rappellent qu'ils sont au service de l'Etat et pas le contraire." +"Si les citoyens se désintéressent des élections, c'est souvent parce qu'ils ne veulent pas des personnes qui se présentent. Compter les votes blancs ou nuls et refaire les élections s'ils sont majoritaires inciterait plus de monde à aller voter.","Les maires, qui sont au plus près de moi et (je vis dans une petite ville) partagent mon quotidien." +elle reflète la cohésion d'une nation et l'implication (ou non) des individus dans une societé,le maire de ma commune car il connait les problématiques de proximité +Instaurer la proportionnelle et la possibilité de révoquer les élus,Par des députés élus à la proportionnelle et révocables +Participation faible introduire une dose de proportionnelle,Création d une assemblée citoyenne tirée au sort +"Si les élus deviennent exemplaires, et prennent les bonnes décisions, diminuer les dépenses publiques; suppression des sous préfectures, fusions des communes de moins de 500 habitants, diminuons le personnel politique d'un tiers.... pour remettre du budget dans la santé, l'hôpital, baisser alors les impôts et la CSG, alors ils croiront à nouveau dans les élus. Je rebondis sur l'actualité du jour : faire payer l'impôt a tous les citoyens, c'est du dogmatisme, il faut raisonner. Le coût de revient d'une imposition est de 61 €, le gouvernement est contre remettre l'ISF car c'est un impôt qui coûte plus cher qu'l ne rapporte, et bien on cela va être le cas avec l'impôt sur le revenu, ayons un raisonnement constant et de bon sens.",le maire et le député +"rendre obligatoire le vote, et par conséquent donner une vraie valeur au vote blanc. Cela impliquerait aussi d'imaginer des conséquences de fond ... Que faire en cas de vote blanc majoritaire ? il faut réfléchir à des solutions... il n'est pas normal que des personnes s'interdisent de voter car ils ne se sentent plus représentés par tel ou tel parti.",les députés et les maires +Participation faible. Réduire la dimension des régions,Maire et député car élus les plus proches du peuple +Vote obligatoire,A défaut un parti politique +prise en compte du vote blanc et vote obligatoire. Instruction civique renforcée à tous les échelons de l'éducation des jeunes,le maire et le conseil municipal - Adjoint devrait acces à un mandat de député +vote obligatoire sinon amende 500 euros!,Député car il vote les lois. +"Que les élus ,par leur attitude donnent envie!!",aux associations +"une magnifique idée. Pour inciter a y participer, il faut prendre en considération le vote blanc, et supprimer les partis politiques pour avancer ensemble et pas passer son temps a entendre tel ou tel parti rabaisser l'autre! STOP a l'égocentrisme!!!!!!!",personne. Les gens qui se présentent que se soit en mairie jusqu'a la présidence sont tous égocentriques a leur propre intérêt. +"La participation me semble superficielle. Il faut la renforcer en donnant plus de temps libre aux gens pour qu'ils s'intéressent aux élections, mieux les éduquer et mieux les responsabiliser.","Les élus, en particulier les élus de proximité." +"Ceci est la grande question et la réponse évidente ne sera jamais appliqué dans un pays tenu par des partis politiques fragilisés : DROIT DE VOTE OBLIGATOIRE avec amende si manquement ET PRISE EN COMPTE DU VOTE BLANC (si +50% vote blanc sur n'importe quelle élection, l'élection est ANNULÉE ET les candidats ne peuvent plus se représenter), cela obligera les candidats a proposé des projets auxquels le peuple adhère!","Dans l'idéal, par le député mais celui-ci est dans une démarche qui devient très vite partisane au lieu de rester fidèle à ses convictions." +je suis favorable au fait de rendre obligatoire le vote avec davantage de possibilité de vote à distance et surtout prise en compte du vote blanc bien entendu,quasiment plus de confiance dans les représentants élus souvent par défaut pour ma part +En communiquant et en éduquant. Il faut rendre l'accès aux élections plus simple.,"A ceux qui ont les mêmes idées que moi. Je sais qu'au travers d'associations, fondations, regroupements, ils se battront à plusieurs pour se faire entendre. J'aime lorsque les minorités ne font pas les majorités..." +"En avançant les élections aux mois de mars (période où les gens partent moins en vacances ou en week-end), en incitant les gens à s'incrire sur les listes électorales à la veille de chaque élection (et non seulement avant les élections présidentielle et législatives)(campagne à organiser à l'échelle nationale), en présentant de manière concrète l'impact que peuvent avoir les décisions prises par les élus sur la vie quotidienne des citoyens","Les élus/représentants du peuple, les associations, car il y a un engagement volontaire de ces personnes à ces fonctions ou sur certains projets ou certaines questions." +Vote obligatoire et pénalité en cas d'absence !,Le maire quand il connaît tous les citoyens dont il a la charge. Mais une commune devrait être limitée à 5000 (ou un autre chiffre) habitants. Aberrant 1 seul maire à Paris ou à Marseille ! +Il y a trop d'abstention. Améliorer le lien entre les citoyens et les élus(voir mes réponses plus haut) Vote obligatoire,Le Maire +lire mon manifeste page 7 à www.cjoint.com/c/IBuoPVbLaEk,"les différentes assemblées (parlement, sénat, cese) à condition d'en réformer le mode d'élection" +Croire en l'honnêteté (de comportement et d'action) des élus donne plus envie de participer,"élus locaux (communes, com de com) en raison de leur proximité. Mais à la condition d'être élus en toute transparence au scrutin proportionnel, de liste, à deux tours pour les communes de moins de 1000 habitants (comme pour les autres communes). Le système actuel : scrutin majoritaire, plurinominal, à deux tours, est parfaitement anti-démocratique et conduit à l'instauration de petites dictatures." +Obligation de voter,A nos représentants pendant 5 ans ensuite à d’autres +Il n'est pas normal que l'on puisse élire quelqu'un avec une minorité d'électeurs et avoir des blocage du fonctionnement de nos institutions par des mouvements presque insurrectionnels. La 5ème république à des règles que l'on doit suivre. On peut contester ces règles et changer de république mais il ne suffit pas de le crier dans la rue il faut le faire par les moyens législatifs à notre disposition. La parole avec nos élus est possible à tout moment et la sanction est aussi possible par son changement de vote. Encore faut il que l'on participe.,nos élus +"Les élections sont une recherche de légitimité sur la base de promesses… Cette forme de ""consultation"" des citoyens appartient à un autre âge…",Je ne peux faire confiance que dans un mandat impératif. Le mandat représentatif repose sur un abus de langage pour confisquer la gestion de la vie publique au peuple au profit de professionnels. C'est un chèque en blanc. L'alternance est une illusion. C'est comme choisir entre la peste et le choléra… La communication est à sens unique… +Trop d'abstentions .Rendre le vote obligatoire,"Présentement,je ne fais confiance à personne .Les maires ont peu de pouvoirs,et les députés sont trop loin de la population .Ils sont trop souvent absents à l'assemblée et des lois sont votées par une petite poignée de députés." +"Les citoyens se désintéressent des élections, car la classe politique écoute beaucoup trop les lobbies","Je ne fais pas confiance aux représentants politiques, la constitution de citoyens en association à but non lucratif me semble préférable" +"La participation de chaque citoyen est importante , chaque volonté d'avancer d'évolué compte. Une page internet dédiée ou site internet ou plate forme.",Assistant social ou psychologue ou professeur des collèges : Se sont les témoins des différents humains et de leurs difficultés +Rendre le vote obligatoire,Aux élus du suffrage universel +C’est une question d’Éducation .,Le maire le député de ma commune parce qu’ils sont les interlocuteurs les plus proches. +Développer le vote électronique. Rémunérer les membres des bureaux de vote. Dose de proportionnelle. Clarification du mille feuilles administratifs qui rend le vote illisible.,"Des élus responsables (pas des seigneurs, pas des professionnels de la politique)" +"Pour que les citoyens soient incités à participer aux élections il faudrait que les candidats aux élections arrêtent de promettent et que lorsqu'ils sont élus profitent des avantages, des privilèges et ""jouent"" avec l'argent des contribuables.","Les élus locaux, départementaux et régionaux à conditions qu'ile ne cumulent pas les mandats et soient proches des citoyens et ne prennent pas leurs fonctions pour les privilèges et la notoriété. A réorganiser." +"""Si voter, changeait quelque chose, il y a longtemps que ça serait interdit"" (Coluche) Cf. réponses précédentes sur la nécessité de recréer un climat de confiance, dont donner au citoyen la preuve que sa participation est utile, qu'elle compte dans la prise de décision politique, et travailler avec le citoyen (à la manière de Ché Guevara) et non pour l'image publique","Envers des individus légitimes (recevant une réelle adhésion des citoyens), formés pour ce poste (compétences notamment au sein du domaine) et agissant pour l'intérêt général (et non pour faire carrière)" +"Je pense que cela ce passe au niveau de l'éducation national, il est nécessaire de bien expliquer et de faire comprendre la notion du vote dans une démocratie.","Le maire de notre commune, pour organiser nos activités locales et le président de la république, président de tout les français, pour donner un cap général pour la croissance de la France vis à vis de la mondialisation." +Il est difficile de développer le sens civique des Français à moins de rendre le vote obligatoire.,mon député +que le vote blanc soit reconnu. Vote obligatoire.,moi +Il faut que le vote blanc soit reconnu,Le maire car c'est le plus proche des citoyens et surtout pas aux députés qui eux ne représentent pas les citoyens car ils votent les lois en fonction du gouvernement et pas en fonction du choix du peuple. +Cette participation est représentative de l'ignorance de nos concitoyens des avantage de notre démocratie si durement gagnée.,Aux élus locaux car ils sont aux plus près de la vie quotidienne des citoyens +Le désamour provient en partie de la déconnexion entre l'élu et le citoyen; il faut redonner au citoyen un certain contrôle sur les décisions que prennent nos élus.,"les élus locaux, qui ont une connaissance ""réelle"" de la vie du citoyen de base, et sont actuellement plutôt épargnés par les groupes d'influence." +Obligation de vote,Le maire de ma commune qui connait les citoyens et est sur le terrain +Vote obligatoire,personne +C'est indispensable de participer mais il faudrait sans doute plus de communication civique vers les cibles non votants réguliers que l'obligation institutionnelle,"Conseil municipal et député. Proximité, écoute, relais, partage d'idées ou de projets" +"depuis 2005 et le vote sur le traité de Lisbonne la confiance est perdue il faut la recréer en présentant des programmes politiques clairs, en s'y tenant, et en ayant une analyse plus politique des résultats des élections.","mon député, car il sert à cela!" +Obligation de voter (sauf cas exceptionnels) mais en comptant les votes blancs.,"On ne voit aucun représentant surtout dans les grandes villes, à la limite c'est le maire qui est le plus amène de me représenter." +"Le vote devrait être obligatoire c'est un devoir citoyen . Mais il faut pour cela que cette contrainte s'accompagne de droits: Vrai bulletin blanc,annulation du scrutin si les candidats n'obtiennent pas un pourcentage minimum à déterminer.",Le maire par la proximité +Rendre le vote obligatoire dans la mesure où l’on reconnaisse le vote blanc et que l’on donne plus de pouvoir pour le contrôle de l’honnêteté des débats.,1- les associations de défense et de protection des personnes et de l'environnement : connaissent bien a réalité du terrain et sont représentés souvent bénévolement par des personnes engagées issues de la société civile 2- les maires : connaissent bien a réalité du terrain +Les citoyens se détournent des scrutins car les élus ne respectent pas les choix des citoyens. Un bon début serait de respecter les choix des citoyens y compris lorsque cela ne leur plaît pas. Dans le cas contraire ce ne sont plus des représentants.,"J'ai confiance dans certaines personnalités, politiques ou non, qui expriment leur pensée sans auto-censure, librement." +Consulter les citoyens à la base et tenir compte de leurs réponses. Comment ? Voir plus bas : le CESE.,"Les maires d'abord, les autres élus ensuite." +Education citoyenne,"aux élus diplômés ,car ils se revendiquent aussi au service du citoyen" +prise en compte du vote blanc et fin des propositions irresponsables des partis politiques,"PR, choix d'un premier de cordée" +"Participation trop faible = désintérêt ; le citoyen pense à juste titre que, quoi qu'il fasse, quel que soit le parti en place, c'est du pareil au même. En rendant le vote obligatoire. En tenant compte des votes blancs et nuls qui sont un retour d'insatisfaction.","Nos élus locaux, du moins pour les zones rurales parce qu'ils vivent au quotidien les difficultés de tous." +Vote obligatoire,Député et président de la république. Démocratie directe +Elle est insuffisante mais il est inutile de la rendre obligatoire. Pourquoi pas conditionner certains droits ou certaines aides à la participation aux élections.,Personne. +"On vit une société complexe, en rapide changement dans les modes d'information et d'influence. Il est plus facile d'examiner le déroulement du Brexit coté anglais, pour constater que de nombreux électeurs se sont faits berner par des politiciens honteusement menteurs. Avec une autre conséquence, une faible participation, aussi due à un embarras à démêler le vrai du faux. Les électeurs britanniques ont pu aussi être bernés par les réseaux sociaux. Même en France, les médias du service public, nous abreuvent de politique politicienne plutôt que d'économie. Il n'y a pas besoin de savoir grand chose pour parler des petites phrases d'untel, mais parler économie demande autrement plus de connaissances, ce qui ne semble pas être dans leurs compétences. Les médias parlent plus de ce qui ne va pas que des promesses tenues, d'où un désenchantement des électeurs. Permettre aux électeurs de démêler les promesses irréalistes ou mensongères des autres, serait un grand pas vers la motivation.","Députés et sénateurs, malgré les lobbies de tout genre, industriels et associatifs." +Vote obligatoire,le Maire +Vote par internet sécurisé et transparent (code source et résultat accessible),le peuple +"La progression inexorable de l'abstention est le témoin du déficit démocratique actuel. Droite ou gauche, toutes ses catégories n'ont plus de sens. La seule politique est celle des grands de ce monde dont la richesse cumulée dépasse celle de l'immense majorité. Il faut que le politique au sens noble du terme retrouve sa place et force les plus riches à reprendre leur vraie place. La tension entre les financiers et les rois a existé de tous temps dans notre histoire mais actuellement la balance est clairement du côté de ceux qui ont l'argent, et ce n'est clairement pas l'état. Donc vote obligatoire ET vote blanc reconnu et comptabilisé.","À l'heure actuelle, personne. Les élus locaux ne représentent que des intérêts catégoriels (potentats locaux dignes de l'ancien régime). Idem pour les députés qui votent selon leur conscience personnelle mais absolument pas selon les desiderata de ceux qui les ont élus. Les seuls réellement aux manettes sont les hauts fonctionnaires qui entourent les ministres. Eux-mêmes sont contraints par la haute finance. France Trésor emprunte chaque jour des milliards pour boucler le budget courant... La France ne dispose d'aucune marge de manœuvre. Le seul ""pouvoir"" qui reste aux élus c'est celui du verbe. Churchill dans une période autrement plus troublée que celle que nous vivons avait non seulement le verbe mais un réel pouvoir sur les événements." +Les citoyens iront voter : - s'ils peuvent vraiment élire des gens qu'ils ont choisis (instauration de la proportionnelle avec possibilité de rayer des noms) - s'ils ont la preuve que les élus sont là pour servir et non pour se servir.,Des citoyen(ne)s élu(e)s nominativement. +"Regrouper les élections (exemple : mairies et département (s'ils demeurent) pour en faire un vrai évènement, et obliger à proposer des schémas cohérents","Président de la République : élu au suffrage universel direct, indépendant des stratégies de partis, il doit représenter tous les Français, en particulier face au danger principal qui est international." +"Rendre le vote obligatoire, mais aussi consulter plus souvent les citoyens sous formes de votations.","Le Président de la République, car grâce à lui nous avons une autre vision de la politique. Le Maire, car il est plus à même de comprendre notre quotidien d'un point de vue local." +"Il faudrait instituer différentes façons de participer au vote avec le vote obligatoire moyennant 3 façons de voter : 1/ je CHOISIS untel 2/ je vote CONTRE (contre tous les candidats) ; je ne choisis personne car aucun ne me convient (copie à refaire pour Tous) ; 3/je vote BLANC car je m'en fiche, je laisse les autres choisir Le vote blanc exprimerait donc une délégation explicite à l'endroit de ceux qui votent 1/ ou 2/. Ils prendraient conscience que c'est le choix de leur voisin qu'ils auront à accepter. De même qu'il faut un quorum pour valider le vote d'une AG, s'il n'y a pas un nombre > 60% de votes POUR , les élections sont non conclusives et on reprogramme une étape d'étude des programmes et d'émergences de candidatures répondant mieux aux attentes de électeurs. NB/ je laisse les spécialistes étudier les mesures complémentaires à prendre pour éviter l'impasse, mais n'est-ce pas aussi une impasse d'autruche que de valider une élection qui ne représente que 20% de la population !","Personne ne peut prétendre me représenter vraiment, même pas les élus puisque même si j'ai voté, j'ai dû choisir entre incompétents, non-intègres ou peu engagés. Par contre, n'ayant pas moi-même les compétences requises je suis bien obligée de déléguer les fonctions de conduite de la commune, du département et de l'état." +Par le pédagogie et en présentant des candidats qui leur ressemblent,Chambres consulaires locales +en réinstaurant une confiance entre les élus et les citoyens,peu de politiques ou d'élus sont capables de gérer leur domaine d'attribution. perte de confiance totale dans leur motivations intégrité et compétences +Education dés l'ecole,Le maire +"Rendre le vote obligatoire et au lieu de voter le dimanche, le faire sur 2 ou 3 jours la semaine er faciliter le vote par correspondance pour les gens malades, ne pouvant pas de déplacer ou même en vacances car tout le monde n 'a pas quelqu un de confiance sur place pour aller voter dans ""son"" bureau de vote",PERSONNE +Elle est trop faible. On n'a plus confiance aux conséquences des résultats. Ont pense que cela ne sert plus à rien.,"Bien peu de personnes, hélas. Nos politiques, bien trop professionnels (au mauvais sens du terme), ne représentent qu'eux et leurs intérêts." +"Garantir que tous les résultats seront pris en compte d'une façon ou d'une autre : vote blanc, votes minoritaires.","Mon député, qui est élu sur un programme de portée nationale mais tenant compte du local. Le maire n'a malheureusement pas assez d'écoute au niveau national." +"Comment inciter les gens à voter : avoir des politiques qui donnent envie d'aller aux urnes , c'est cela le plus dur","Le maire , proximité immédiate" +"Si les élus donnent confiance, les électeurs seront davantage motivés. La politique est devenu un théâtre ""politicien"" trop éloigné des préoccupations des citoyens",Les élus +rendre le vote obligatoire,"Désolé:PERSONNE. Dans l'état actuel des choses où l'Etat et une grande partie des mécanismes de décision ou ""représentatifs""m'apparaissent confisqués par une corporation de technocrates issus de formations qu'il est urgent de réformer, pour le moins, ou de supprimer (ENA)" +Comptabiliser le vote blanc,Le président +deja tenir compte de ces debats pour qu ils se sentent ecoutes,PLUS TROP CONFIANCE DANS LES POLITIQUES?NEANMOINS MACRONISTE DEPUIS LE DEBUTJE LE SUIS TOUJOURS ET J ESPERE VRAIMENT QU IL VA CHANGER LES CHOSES +"Vote obligatoire en centralisant à la même date bon nombre d'élections!!! On vote tout le temps et c'est un problème! Cela engendre de l'instabilité politique et ""réformative"". Certains pour conserver la pole position ne vont pas au bout des réformes... Donc il faut uniformiser les dates des élections et rendre le vote obligatoire. Aller voter obligatoirement une fois tous les 3 ans par exemple, c'est très envisageable... Par exemple: élection à mettre ensemble: députés+Présidentielle+européenne+ 2-3 questions référendaires. Puis un autre paquet: maire+ conseiller departementaux+ conseillers régionaux+ 2-3 questions référendaires 3 ans plus tard avec des mandats de 6 ans pour TOUS!","Maire, député et moi-même" +Vote obligatoire et prise compte du vote blanc avec seuil de representavite à défaut de tirage au sort,Des citoyens tirés au sort révocables pour des durées de mandat limitées afin d’eviter le carriérisme +Rendre le vote obligatoire éventuellement avec sanction financière : ceux qui ne vont pas voter n'ont pas à râler ensuite. Il y a suffisamment de possibilités pour les procurations. Naturellement cette obligation ne concernerait pas les personnes malades ou âgées (EHPAD par ex),"Nous ne sommes plus à Athènes au Ve avant JC ou 10.000 citoyens mâles votaient pour tout sur des tessons de céramique. Quand le corps électoral est aussi vaste qu'en France et les problèmes aussi complexes, penser qu'une démocratie directe puisse exister est illusoire. Qui peut se vanter parmi les citoyens, de pouvoir rédiger une loi ou un décret. N'est pas légiste qui veut. Les choix binaires peuvent conduire à de regrettables erreurs car il faut bien connaître un sujet dans toute sa complexité et ses conséquences avent de choisir. On voit ce qui se passe outre-manche. Et puis être en élections permanentes ne règlerait pas nos problèmes. Pire. Cela pourrait conduire à l'anarchie et on sait que cela se termine immanquablement par une dictature. Dans une démocratie représentative c'est donc aux élus de tous niveaux de représenter les citoyens d'y consacrer leur temps. Et aux citoyens de les contrôler lors des élections. De les réélire ou pas." +"Les obliger à voter avec une amende sauf cas particulier (malade, impossible de se déplacer...)",A personne. +On pourrait rendre le vote obligatoire. La possibilité de voter par internet pourrait permettre cela sans contraintes.,"D'une part, les députés car ils se doivent d'avoir une vision d'ensemble des problématiques et de la manière de les adresser. D'autre part, les élus locaux qui se doivent d'être au plus près des besoins particuliers." +Libre choix de voter ou non,"Les élus, et pas les personnes désignées (Commissaires européens, Ministres, hauts fonctionnaires, comités et associations en tous genres, etc...)" +"Ceux qui ne voient pas l'intérêt du vote sont libres de ne pas voter. Si l'offre politique est insuffisante, il faut s'engager davantage dans le débat politique pour qu'elle soit élargie","Mon député par ce que c'est pour ça que j'ai voté. Mais à condition que le débat parlementaire soit réel et public et non complètement corseté par le soutien de la majorité à l'exécutif et les postures ridicules de l'opposition qui dit n'importe quoi sous prétexte de ""s'opposer""" +Que tout le monde puisse proposer des idées lors des élections.,Les maires +"j'ai toujours voté. à chaque déménagement, inscription sur liste électorale. c'est notre chance en démocratie de voter même si rien n'est parfait et que je suis très très déçu. Voir à compter les bulletins blancs, je n'en mesure pas l'incidence ce n'ait qu'une idée….alors je vais répondre oui à la question suivante….",je ne fais pas confiance mais j'accepte d'être représenté par un député démocratiquement élu. le scrutin majoritaire: C’est imparfait mais ça permet une majorité donc de gouverner…. +Vote obligatoire,Maire. Près de mes préoccupations +"Participation trop faible évidement, mais peut être avec un vote électronique ou en semaine ? ou les deux ?",Le Maire car il est proche géographiquement de nous...et que l'on a la possibilité de l'interpeler positivement ou négativement avec une chance de réponse de sa part. +Les citoyens ont l'impression que leur vote ne changera rien et que le pouvoir corrompt les élus.,Personne. Je ne me sens représentée et intéressante pour aucun élu politique en dehors des périodes d'élection. +"Concernant notre démocratie, le vote devrait être obligatoire afin que chaque citoyen soit conscient de l’importance de son geste. Mais cela semble aller de pair avec la reconnaissance du vote blanc, afin que le mécontentement éventuel ne se traduise pas par des votes extrêmes.","Les élus sont là pour cela. Il faut simplement qu'ils ne soient pas trop nombreux, et qu'ils aient des compétences clairement identifiés, y compris territorialement" +La mise en place du Référendum d'Initiative Citoyenne.,"En personne. Comme le disait Rousseau : ""La souveraineté ne peut être représentée, par la même raison qu'elle ne peut être aliénée ; elle consiste essentiellement dans la volonté générale, et la volonté ne se représente point : elle est la même, ou elle est autre ; il n'y a point de milieu. Les députés du peuple ne sont donc ni ne peuvent être ses représentants, ils ne sont que ses commissaires ; ils ne peuvent rien conclure définitivement. Toute loi que le peuple en personne n'a pas ratifiée est nulle ; ce n'est point une loi.""" +"Il ne s'agit pas d'inciter les citoyens à participer davantage aux scrutins. Il faut arrêter de prendre les citoyens pour des demeurés et réfléchir à des stratégies visant à ce qu'ils fassent ce qu'on attend d'eux. Les citoyens retourneront voter d'eux-mêmes lorsque les élus ne s'intéresseront pas à eux qu'en période de campagne électorale, quand les élus seront irréprochables, quant ils tiendront leurs promesses et quand ils mettront l'intérêt général au premier plan et non leur réélection (autorisations données non pas dans l'intérêt général mais pour obtenir des suffrages...). Car les citoyens sont bien conscients de l'importance du vote. S'ils ne votent pas aujourd'hui, ce n'est ni par flemmardise, ni par inconscience. Ils ne votent pas par choix. En l'absence de reconnaissance du vote blanc, l'abstention est le seul moyen qui est aujourd'hui donné pour marquer sa désapprobation.",Aujourd'hui : personne. Les élus devraient avoir plus de poids et être davantage entendus. +"Il faudrait pouvoir également voter ""contre"" et qu'il en soit tenu compte dans le sens inverse (1 vote ""pour"" + 1 vote ""contre"" = 0) La plupart du temps, on vote ""pour"", car on ne peut pas voter ""contre""","Qu'à MOI !!! Pour éviter toute interprétation et être sûre que ma ""voix"" sera entendue" +"L'ignorance et l'égoïsme éloignent des élections. Dès le plus jeune âge, l'éducation civique doit préparer les citoyens du futur..",Le suffrage universel doit permettre la sélection d'élus de valeur. +"elle est faible car soit les propositions se ressemblent d'une fois sur l'autre sans que de réels changements d'amélioration soient perceptibles, ou alors ils sont trop extrêmes. C'est aux politiques de faire mieux pour que les gens se sentent intéressé. parler aussi des élections européennes car c'est là-bas aussi que ce joue nos vies !",Le maire car le plus proche de la vraie vie et des vrais soucis +"Les citoyens participeraient plus aux élections s'il y avait plus de représentants, si les résultats de chaque élection étaient plus représentatifs des sensibilités (cf le vote par classement) et si les hommes et femmes politiques allaient plus à leur rencontre et donc les représentaient mieux.","Les associations, qui représentent l'intérêt des citoyens" +des élus mieux rémunérés et assurer de retrouver un emploi après mandat,mon député +En rendant le vote obligatoire,"Le Président, le Maire et les députés" +Elle est variable en fonction de l'élection en question. Il faudrait reconnaître le vote blanc incitant de facto à une nouvelle élection avec une nouvelle offre politique.,Le maire de ma ville. +faire une vrai democratie et pas une ologarchie que leurs propositions sont soumises aux votes des citoyens,pas avec ce mode de structure qu'on a +Le rejet de la classe politique en général pousse les électeurs vers l'abstention.,"Je ne fais hélas plus confiance aux élus, quels qu'ils soient ! Une fois en possession de leur siège, leur seule préoccupation est la réélection !!! … ""La soupe est trop bonne"" !!!" +"Dans le mot Liberté, IMPOSER de voter est pour moi absolument IMPOSSIBLE! Même si nos ancêtres se sont battus pour pouvoir voter! Si l'on veut que les Citoyens participent, ils faut les inclure dans le processus électoral ! On ne peut pas dire qu'actuellement ce soit le cas, entre un vote pour l'extrème droite et En Marche vus les programmes ! On allait une fois de plus voter pour éviter le populisme, ou parce que l'on avait envie d'y croire, même si le libéralisme du Président de la Rébublique était évident! Son programme a été dévoilé tardivement et est resté sur bien des points flou! Seuls les réformes et les chiffres sur lesquels il s'est engagé sont respecté : Supression de l'ISF et augmentation de la CSG de 1.7% pour les retraités et pensionnés! Le programme doit être élaboré de façon claire, et l'on doit expliquer aux Gaulois réfractaires aux changements le pourquoi ces choix! La meilleure façon d'accompagner le changement est de préparer les citoyens à celui-ci! MAIS IL FAUT EXPLIQUER! Actuellement, les élus font carrières en politique ! ILS ne pensent qu'à ça ! Si bien que les gens finissent par se dire, la place doit être bonne puisqu'ils se battent tous pour l'avoir! Si l'on comptabilise le nombre de vote blanc tout simplement en cas de résultats = 50% + 1 voie l'élection est invalidée ! On réactualise alors les points qui posent problèmes dans les différents programmes des candidats après une concertation par référendum d'où l'intérêt de bien expliquer et détailler les différents points du programme, les candidats en impliquant les Les élus sont au service du bien publique, la mission qui leur est confiée est d'améliorer la vie de tous les concitoyens ! Pas la leur, ni celle de ceux qui l'on soutenu pour accéder à la fonction suprême ! Sinon ils choisissent un métier dans le privé, et ils réussiront grâce aux efforts, à leurs talents et leur mérite, où aux arrangement entre amis ! Se dévouer pour l'action publique est une vocation, comme doit l'être celle d'un syndicaliste, d'un président d'association!","La théorie voudrait que ce soit les Maires, les Présidents de Régions qui sont les interlocuteurs directs des citoyens, ainsi que les députés, qui devraient être le plus souvent possible dans leur circonscription mais obligatoirement faire la navette à l'Assemblée Nationale, ce pour ne pas être déconnectés des préoccupations de leurs électeurs. Ces députés doivent assister obligatoirement, sauf cas de forces majeures et en le justifiant, aux différentes sessions parlementaires de façon assidu et voter toutes les lois présentées à l'Assemblée Nationale dans le principe de 2/3 des députés présents par groupe. Je viens de voir que la réforme de la justice peu avant 1 heures du matin le 19/02/2019, a été adoptée par les députés par 31 voix contre 11 le texte, qui prévoit notamment la création d'un parquet antiterroriste, la fusion des tribunaux d'instance et de grande instance, ou une nouvelle échelle des peines. Comment peut on accepter de voir nos parlementaires aussi peu mobilisés sur un sujet si important? 42 Députés ont voté soit moins de 1/10 ! AFFLIGEANT ! Afin qu'aucune loi ne soit adoptée en catimini la nuit avec une poignée de députés! Il faut mettre où modifier des règles. Il est inacceptable que leur rémunération mensuelles soient versées intégralement en cas d'absence. Soit on fait voter les lois dans la journée! Ce qui me paraitrait être judicieux. Ils sont élus pour rédiger des lois , les envoyer au Sénat pour avis (à quoi cela sert il? à part augmenter la charge de travail, certes les Sénateurs posent des questions au gouvernement, il faut donc qu'ils connaissent la dite loi! Par contre la navette parlementaire n'a aucun sens puisque il n'y a pas obligation de tenir compte de ces avis! Si les députés sont élus, ce n'est pas pour s'enfermer dans le microcosme Parisien pour faire carrière et jouer avec l'appareil politique! On peut imaginer une dégressivité de leurs indemnités en fonction du temps de présence dans l'Assemblée Nationale! De leur participation aux votes des lois! Ce pourquoi ils SONT élus! Pas question de venir et repartir uniquement pour signer! Des caméras sont installées à l'Assemblée Nationale autant qu'elles permettent de vérifier le taux d'occupation et la présence réelle des députés dans l'hémicycle, le badge pouvant être remis à un autre député pour qu'il badge pour lui! Ce n'est pas parce que l'on est un élu, que l'on est au dessus des lois! On a vu plus d'un députés où sénateur pris la main dans le sac! On ne peut exiger au derniers de cordée de ne pas contourner la loi alors qu'ils n'ont pas grand chose, alors que ceux qu'ils ont élus, ne font que cela! Ceci entraine inexorablement une défiance des pouvoirs publiques ! Nous avons des cas de parjure. (Ministre etc..) Il faut instaurer au plus Haut de la FONCTION PUBLIQUE une transparence maximale, aucun Haut Fonctionnaire, aucun Haut Commissaire de la fonction publique, aucun Président de Commission nationale ne peut avoir un salaire supérieur au salaire du Président de la République. Aucune augmentation qui ne soit indexée aux résultats, et du coup de la vie (INSEE) ne peut être accordée comme dans le privé! Respecter un courbe des salaires de la forme y = a x+b avec un maximum 15 à 18 fois le SMIC pour le Président de la République" +rendre le vote obligatoire,les élus locaux +"VOTER BLANC OU NUL NE COMPTE PAS ALORS POURQUOI VOTER : C EST CE QUE PENSENT CERTAINS CITOYENS TENIR COMPTE DES CES VOTES SERAIT UNE AVANCÉE DANS LA DÉMOCRATIE EN TENIR COMPTE C EST AUSSI EXIGER UN MINIMUM DE % DE OUI POUR ÊTRE ÉLU ET ÊTRE LÉGITIME pour les jeunes: améliorer leur formation lors de leurs études par rapport aux différentes institutions (par exemple lors de leur journée citoyenne, rencontres d'élus, institutions; etc)","maires et députés En effet ce sont des personnes qui prennent le temps d'écouter , de recevoir et de chercher des solutions" +Que les députés donnent l'exemple en instaurant une obligation de vote lors des propositions de projets de loi ! • Obligation de présence des députés à l’Assemblée lors des votes ou vote électronique obligatoire. Pas de séances nocturnes pour les votes de projets de loi • Non validité d’une loi votée si moins de 75% des députés ont exprimé un vote * Instauration du Référendum d’Initiative Citoyenne • Non validité d’une élection présidentielle si moins de 75% des électeurs se sont abstenus • Comptabilisation des votes blancs lors des élections • Instauration de la proportionnelle intégrale • Révocabilité des élus si non respect de leurs engagements exprimés dans leur programme,A moi même et aux ONG et aux lanceurs d'alerte +Vote obligatoire avec amende si tel n'est pas le cas Ainsi personne ne pourra dire qu'il ne s'est pas exprimé,On serait tenté de dire le Maire mais même là parfois.... +"Vote obligatoire et mandat impératif des élus sur les domaines phares (santé, chômage, défense, éducation, fiscalité, répartition des richesses produites).",Plus personne car nous avons été baladés et pris pour des débiles ou des idiots à éduquer depuis au moins 40 ans +Rendre le vote obligatoire,"Actuellement, personne" +Inscription automatique sur les listes électorales et vote obligatoire.,"Au niveau national, la politique est un métier. Comme tout métier, il y a de bons professionnels et de mauvais. Des très compétents et très motivés, soucieux du bien commun, et des fumistes. Les électeurs, les citoyens ne leur donnent pas un blanc-seing. Ils doivent connaître dans le détail leur action, et pouvoir demander des comptes." +"Les citoyens participeront aux élections lorsqu'ils participeront à la vie politique au sens noble du terme, à la vie collective et sociale.","Les ONG et mouvements associatifs. En effet, ils n'ont pas d'autres enjeux que l'intérêt général et sont moins sensibles aux pressions et lobbies que les élus et les médias." +"Je pense que ceux qui veulent participer peuvent le faire. Pour les faire participer davantage, il faut qu'ils aient le sentiment de réellement peser sur les décisions prises. C'est une des ambitions du référendum d'initiative citoyenne.","Au troisième millénaire, il est temps de dépasser le stade de la représentativité pour les décisions importantes. La démocratie représentative a été introduite, en France, un peu à la fin du dix-huitième siècle, mais surtout au dix-neuvième siècle, à une époque où les moyens d'information rapides et disponibles pour une large majorité de la population n'existaient pas. Aujourd'hui, ce n'est plus le cas et nous devons aller vers une démocratie plus directe où nos représentants ne sont que des représentants pour les décisions urgentes ou courantes mais où les citoyens ont la possibilité de s'exprimer directement sur les sujets contestés." +Il faudrait que les programmes présentés par les candidats soient plus concrets et moins idéologiques.,Tous les élus au suffrage direct que j'ai choisis +"Renforcer tout ce qui peut faire que nous nous sentions faire partie d'une même nation, solidaire, mais sans nous isoler pour autant de l'Europe et de façon moindre du monde.","Notre député: mais cela doit l'obliger à solliciter ses administrés, les maires et à les écouter. Prendre également l'avis des associations pour les sujets qui les concernent, et en tenir compte sans paroles" +"beaucoup de citoyens ont oublié que voter, c'est aussi un devoir.",n'est-ce pas le mission des élus ? +le vote devrait être obligatoire.,maire +"La participation est trop faible surtout aux élections européennes, aller à la rencontre des citoyens comme les Marcheurs pour expliquer l’importance de participer aux élections",Associations à but non lucratif parcequ’elles croient en leurs missions et qu’elles font leur travail honnêtement +Nous sommes dans un pays libre le vote ne peut pas être rendu obligatoire mais si la clarté est faite les personnes s'y intéresseront d'eux mêmes et participeront,les maires car ils sont plus accessibles et conscient des problèmes de terrain +Rendre le vote obligatoire avec une pénalité financière immédiate sur la feuille d’impot,Le maire et le député s’ils font leur travail +Il faut rendre le vote obligatoire,le maire de la petite commune car il n'est pas intéressé +"en les écoutant, en arrêtant de leur mentir","Les syndicats, les associations, moi même" +en respectant les engagements pris en ne faisant pas de promesses non tenables en se tenant à la feuille de route décidée,"malheureusement personne. les élus (beaucoup trop nombreux) rédigent et votent des lois non pas pour ou à la demande des citoyens mais à la demande de leur parti ou d'un gouvernement en place. ce sont bien souvent des lois qui vont renforcer les contraintes, complexifier un peu plus les choses et bien sur coûter un peu plus cher au contribuable." +"Le meilleur moyen de faire baisser l'abstention et d'inciter les citoyens à revenir vers les urnes est de recourir aux référendums d'initiative partagée, voire au RIC sur les grandes questions sociales, nationales ou européennes.","Les élus les plus à même de me représenter sont les élus titulaires d'un mandat électif local, donc principalement les maires, les Conseillers départementaux et les députés qui font remonter les doléances du terrain vers les instances gouvernementales au plus haut niveau de l'État." +de plus en plus faible - c est triste. vote obligatoire aux scrutins nationaux et europeens - a defaut paiement d une amende.,"Maire, depute, president" +Participation insuffisante.Donner en collèges et lycées beaucoup plus d'heures pour former les futurs citoyens.,Le maire. Plus proche de nous. +Rien,Personne. Les maires pourraient représenter les citoyen s ils n avaient pas que la préoccupation d être reelu. Je suis pour le cumul des mandats mais par d'ores contre le cumul des salaires. Un maire député sera rassuré sur ses échéances et travaillera plus par contre il ne prendra que le salaire d une seule fonction. +"En présentant des programmes et des débats qui les intéressent, en changeant la manière de faire de la politique, en arrêtant avec les vielles ficelles, mais là il faut changer l'homme.","Le maire, il est au plus proche des citoyens, il connaît le terrain et dans leur grande majorité, ils cherchent le bien des habitants avant leur intérêt personnel." +"Impression de ne pas être écoutés et compris. Discours politiques démagogiques: le vérité n'est pas facile à dire et encore moins facile de mettre en place des mesures efficaces et nécessairement impopulaires... Le rôle des medias qui adorent mettre de l'huile sur le feu, voir de ne diffuser qu'un point de vue ( ou le favoriser) EDUCATION: dès l'enfance: morale et éducation civique !","Député, le plus proche du peuple et pouvant intervenir au niveau national (assemblée)" +Il faut réaffirmer la place centrale du vote dans l’exercice de la citoyenneté.,J'ai globalement confiance dans les institutions de mon pays. +"Voter ou ne pas voter est une liberté, mais lorsque l'on vote, on exprime notre opinion ; ainsi tous les votants doivent être considérés comme des suffrages exprimés.",A personne +Vote obligatoire et reconnaissance du vote blanc.,Députés et conseillers communautaires et régionaux. +Chacun doit être libre d’aller voter ou non. Seule la médiocrité du politique est à mettre en cause. Aujourd’hui on devrait pouvoir voter de façon sécurisée sur internet de chez soi.,Les maires car ils sont au plus près des préoccupations des français +"Décevant, le peuple français à fait la révolution pour pouvoir avoir une Démocratie.","Les députés, car ils sont sensé venir du peuple et travailler dans l'intérêt du peuple français." +Les citoyens ne votent plus car leur avis ne sont demandés que rarement. Il faut que les citoyens puissent s'exprimer sur tout les sujets quand une décision doit être prise.,"Collectifs, associations et ONG qui ne cherche pas à mettre une personne physique sur le devant de la scène mais une idée." +rendre le vote obligatoire,le maire +"Redonner de la crédibilité aux élus ( voir question sur la dissolution des liens entre les citoyens et les élus) Renforcer l'éducation à la citoyenneté au cours de la scolarité, à tous les âges et dans toutes les filières. Prévoir une formation spécifique pour les enseignants. Donner une dimension ludique quand c'est possible( jeux de rôle, jeux de société...). Impliquer les citoyens dans la démocratie locale.","Les élus, à condition qu'ils s'engagent vraiment au service des citoyens et dans le sens de l'intérêt général, sans tomber dans la politique politicienne" +"désaffection à cause du manque de probité de certains et de leurs incompétences. La preuve, on est obligé de faire ce genre de consultation pour obtenir des idées qui pourraient satisfaire le peuple...","Le député car c'est lui qui porte, défend ou s'oppose à des projets de loi" +"il faudrait montrer aux citoyens, l’intérêt d'y participer.","actuellement personne, les politiques vivent en dehors de la réalité et les syndicats représentent un très faible pourcentage de la population" +Donner plus la parole aux citoyens via le RIC me semblent la bonne façon de les intéresser plus à la politique,"Personne ne peut mieux me représenter que moi, nos élus font depuis longtemps leurs propres politiques pour leurs intérets, il ne sont plus représentatif que d'eux même ou d'un parti !" +Le système actuel est suffisant,Le député car on peut le contacter dans sa permanence +"Les citoyens ne participent pas assez à la vie politique en France, ils ont un droit et doivent l'utiliser",Les députés car leurs voix portent au niveau national et ils sont élus au niveau local. +"Ne pas rendre obligatoire le vote, cela doit être un acte librement voulu, par contre bien faire comprendre à celui qui ne vote pas qu’il ne peut pas râler si il n’est pas content de la politique menée.",Nos Maires les seuls à être disponibles et à l'écoutes; +Tout citoyen peut se proposer pour se présenter,Personne +La participation est inéluctablement en baisse mais relève plus largement d'un phénomène sociétal. Le vote électronique à distance permettrait probablement d'augmenter le niveau de participation aux élections mais expose bien évidemment le pays à des cyber attaques. La reconnaissance du vote blanc apparaît par contre indispensable puisqu'elle ne ferait qu'officialiser des votes éclairés et volontaires de citoyens qui souhaitent voter blanc,"Les associations et corps intermédiaires au quotidien Les élus (parlementaires, Président de la République) en matière d'idées et de représentation politique" +leur faire comprendre que c'est une manière de ses faire entendre et comprendre. Aux politiques de leur donner l'envie en étant honnêtes plutôt que constamment mêlés à des scandales en tous genres,"moi même car je n'ai besoin de personne pour dire ce que j'ai à dire. Nous avons les moyens de le faire (grand débat, vote, ...)" +des débats en mairie,à moi meme +"En instaurant, en urgence, le droit d'initiative populaire. Regarder comment cela marche dans d'autres pays, notamment chez nos voisins suisses, chez qui un mouvement comme les gilets jaunes est quasiment impossible puisque des revendications peuvent être prises en compte par le biais de l'initiative populaire et celles qui aboutissent doivent être traitées par le pouvoir politique.","Aux citoyens à travers les initiatives populaires traitées par les élus de la République. En France on confond Référendum et Initiative Populaire. En gros le référendum concerne la constitution et l'initiative populaire est un droit qui permet à un nombre de citoyens de proposer qu'un texte soit soumis en votation populaire. Ces citoyens doivent avoir le droit de vote, si le texte est accepté, il entre en vigueur. C'est un instrument démocratique qui permet à chacun de participer et d'être entendu dans ses revendications. Instrument très utilisé en Suisse dans une démocratie qui est exemplaire." +néant,néant +Rendre le vote obligatoire en prenant en compte le vote blanc.,Maire +Instaurer une part + importante de proportionnelle aux législatives prendre en compte les votes blancs,"je fais plus confiance aux institutions qu'aux politiques, associations, syndicats..." +"Expliquer qu'il faut aller voter pour se faire entendre, participer à la vie dans notre pays et que quand on ne vote pas on a rien à dire, manifester où s'exprimer sur la manière de diriger notre pays.",Je n'ai plus vraiment confiance ; trop d'abus +prendre en compte le vote blanc,"combien d'ouvrier, d’employer sont au parlement ?" +"S'abstenir n'est pas civique, Indécis quant au vote obligatoire mais pourquoi pas.","le maire plus proche à qui l'on peut demander renseignements, aide éventuelles et proposer" +Comme dit précédemment c'est aux politiques qu'il incombe d'amorcer un véritable virage dans la façon de faire de la politique s'ils veulent ramener les citoyens aux urnes. Les dernières élections présidentielles sont l'illustration du ressenti actuel de la population qui n'a pas vu l'intérêt d'aller voter dans un marasme politique qui a empêché une confrontation des idées pour tenter de trouver des solutions pour le pays Rien détonnant que les français soient aujourd'hui dans la rue.,En nos municipalités +"Par 2 choses : la prise en compte du vote blanc, la liberté de choisir des candidats qui ne se sont pas présentés, mais ont une légitimité politique (déjà au moins un mandat), la mise en place des votations sur les lois votées par le parlement avant leur application",Députes locaux car ils connaissent notre quotidien +La participation est trop faible. Ceci montre l’intérêt qu'on les citoyens vis à vis de leurs élus.,Il est difficile de faire confiance aux politiques dont leur but est d'être réélus aux prochaines élections et qui ne pensent qu'à contredire le pouvoir en place. +La participation citoyenne est une très bonne chose. Chaque année une représentation citoyenne tiré au sort.,Je ne fais plus confiance aux hommes politiques. Ils ne représente que eux même et sont devenue des systèmes idéologues et ont perdu tous les valeurs de l'intérêt pour les biens de tous. L'intérêt pour le bien communs de le développement dans l'intérêt général. Le système électoral Français ont des démagogues pour se faire élire. +"La participation n'est pas suffisante, il faut impliquer plus les citoyens dans les décisions politiques.",Les députés car ils siègent à l'Assemblée nationale et ont la parole au gouvernement. +En créant une application ou les titulaires d'une carte électorale pourront voter oui ou non aux projet de lois. Et déposer des projets de lois et si elles obtiennent 50% elles seront proposés aux députés et sénateurs.,Aux citoyens. Car ils sont les premiers à savoir ce qu'ils vivent +nécessaire ...en les informant mieux,maires et conseillers municipaux +Augmenter le nombre des heures consacrées à l'éducation civique à l'école.,les députés dans la mesure où ils se montrent intègres et suffisamment bien informés des sujets qu'ils traitent. +La prise en compte du vote blanc permettrait en partie de ramener vers les urnes les déçus du système de vote actuel.,"Les élus locaux me semblent plus à même de représenter les citoyens, et de proposer des mesures appropriées à l'échelle locale, notamment sur les problématiques sociales, environnementales et culturelles." +Voter par mails .,A mon avocat c'est le seul qui défend mes intérêts. +OK pr le vote obligatoire à condition que : 1 part de proportionnelle soit instaurée + reconnaissance du vote blanc + instaurer vote en ligne par plateforme sécurisée accessible sur qques jrs,"à personne. 1 fois élu les personnes appliquent ""leur programme"" sans se soucier du fait qu'ils n'ont été élu que par 4 français sur 10 par exemple soit par défaut." +"Je me demande si le vote ne devrait pas être obligatoire... On ne peut pas sans cesse critiquer des élus alors qu'on ne s'est pas déplacé pour voter : on récolte ce qu'on sème ! Il est normal de ne pas être d'accord à 100% avec un candidat, on vote pour celui qui nous semble le mieux.","Je me fais confiance en mettant mon bulletin dans l'urne ! Donc pour moi, les élus sont représentatifs : maire, députés, président, syndicalistes.... Mais il faut voter !" +Rendre le vote obligatoire.,Nos élus +c'est toute la question du civisme. Vaste problème,"D'abord les plus proches, associations, conseillers municipaux" +"Le manque de confiance envers les politiques explique grandement le manque d'intérêt pour les élections. Il faut peut-être rendre le vote obligatoire, à condition de faire appliquer la loi si cette obligation n'est pas respectée.","Associations spécifiques, élus de proximité. Les associations ne font pas de politique politicienne, mais représentent et s'occupent des préoccupations de chaque personne selon leur objet d'activité. Les élus de proximité font beaucoup moins de politique politicienne que les représentants nationaux et les gouvernants." +Trop faible. Moralité de la vie politique Que les politiques soient plus à l'écoute des citoyens et moins de leur partie politique. Exemple: la spoliation du vote des citoyens au référendum de la constitution Européenne. Faciliter les changement de lieu de vote Rendre obligatoire le vote,"Des gens qui partagent les mêmes valeurs que moi, qui soient instruits, intègrent." +"Au lieu de discuter s'il faut oui ou non des referendums, il faudrait déjà que tout le monde aille voter : donc vote obligatoire.",Nos maires. +Pas suffissante. Rendre le vote obligatoire et faciliter le vote par correspondance en augmentant le nombre de pouvoir par citoyen. (10 ou 20),Le maire et le député +"en les éduquant : à l'école , au collège , lycée etc pour les populations en difficultés les instruire sur le fonctionnement de la démocratie via les associations",les élus politiques +"6è République, écoute des mouvements citoyens, baisse des indemnités et autres privilèges des élu.e.s. Vote obligatoire. Reconnaissance du vote blanc.",J'avoue ne plus vraiment savoir à qui faire confiance. +Le vote est un droit mais aussi un devoir Une obligation de travail d’interet général ou des amendes conséquences pour les plus aisés,Maire en raison de sa proximité avec les citoyens +Enseigner et responsabiliser au collège les jeunes pour les amener vers un comportement citoyen : le vote,Moi même +"Je suis pour plus de participation des citoyens. Pourquoi le RIC puisque cela semble bien marcher en Suisse ou une autre forme. Pour y participer d'avantage, permettre le vote en ligne des citoyens.",Les associations et les chercheurs. Parce qu'ils sont moins politisés et soumis à pression. +Mieux informer les citoyens sur l’intérêt de chaque élection. Et après les élections pratiquer une information régulière sur l’activité des élus. Intéresser les citoyens à l’action des élus.,Confiance en nos élus. +"Tout d'abord cf. ma réponse à ""Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?"" ci-dessus. Mais cela ne suffit pas, il faut contenter tout le monde dans les actions prises ensuite : on ne peut plus se draper derrière son appartenance politique le temps de son mandat et ne plus écouter que les demandes de ses électeurs, et délaisser ceux qui n’ont pas voté pour l’élu. Ce temps est révolu, il faut pouvoir satisfaire tout le monde. Ensuite s’assurer que le élus ont du pouvoir. Sinon on en déduit que cela ne sert à rien d’aller voter. Pour cela, il y a deux pistes à explorer : - En finir avec la règlementation à outrance, qui vient contredire les souhaits de la population au motif que c’est juridiquement impossible. Pas sur tous les sujets bien sur. - En finir avec les lobbys, qui sont un véritable pouvoir contre démocratique, et dont l’influence est reconnue comme réelle, jusqu'au sein du conseil constitutionnel. Plutôt que de blâmer les élus, interdisons le lobbying. Si les acteurs économiques veulent défendre leur intérêt, leurs représentants doivent aller voter, comme tout le monde. Il n’y a pas de raison de laisser faire un système parallèle à celui du vote citoyen, qui a pour conséquence la modification de l’action publique au détriment de l’expression du peuple.","Tout d’abord les représentants ne sont que des représentants. Ils ne doivent pas personnifier le pouvoir. Aussi faut il des représentants avec des idées, et pas des représentants qui sont de « sacrée personnalité ». Pour me représenter, je veux des individus qui défendent mes idées. Ce seront donc des hommes politiques, mais aussi les mal nommés corps intermédiaires, dont les syndicats. J’en ai assez des postures sur la forme, des oppositions systématiques, de l’absence de prise en compte du fond quand c’est l’opposition qui propose." +rendre le vote obligatoire et reconnaitre le votre blanc et instaurer un quota qui annulerait l'élection.,A certains responsables d'association que je connais +Le vote doit être obligatoire.,Maires +"rendre le votre obligatoire, mais donner l'option de ne pas voter contre une amende","mon depute, parceqwue c'est celui qui a ete elu pour me representer ploitiquement" +Vote qui veux le choix est large,Maire car le plus proche +"Inverser la verticalité actuelle du haut vers le bas, d'une ""élite"" vers la masse, qui aboutit à ce qu'une minorité impose ses points de vue à la majorité au nom de la démocratie.",Le citoyen et le maire +"On ne peut pas faire confiance aux candidats, ce sont les plus grands menteurs qui gagnent grâce à des promesses sociales qu’ils ne tiendront pas, le peuple n’est pas dupe et je comprends qu’on n’ait pas envie de participer à cette mascarade. La prise en compte des votes blancs peut motiver le peuple de retourner aux urnes.","Aux écologistes intègres. Une dynamique vertueuse doit être engagée, nous avons montré que nous savons détruire, il est temps de montrer que nous savons préserver la vie. L’excellence technologique française doit être obtenue pour les besoins du réchauffement climatique et la sauvegarde de l’ecosystème, ex. avions pour l’extinction des feux, bateaux pour nettoyer les océans, sauvetage en cas d’inondations et tremblements de terre... et bien sûr le sauvetage des migrants (quelle honte d’avoir laissé devenir la méditerrannée un cimetière).... il y a tant à faire en France et dans le monde, une technologie avancée peut avoir par la même un essor économique car les besoins seront croissants. Cesser de détruire la vie pour la préserver doit être la règle pour les décisions dans tous les domaines, nous le devons à nos générations futures." +En leur donnant plus de responsabilité dans les décisions en les écoutant,"Les représentants élus au suffrage direct, présents sur le territoire, ou étant à l'écoute des citoyens. Actuellement personne. Les députés n'écoutent pas les citoyens. Des outils numériques pourraient permettre d'écouter les citoyens. Le maire est encore celui en qui j'ai le plus confiance." +C est tres important d encourager par la mise en place de la vraie proportionnelle. Toutes les sensibilités seraient représentés. Ca encouragerai les gens a aller voter.,Le maire. C'est l elu qui a la meilleure connaissance des problématiques sur un territoire. +"Il faudrait rendre le vote obligatoire, pour signifier aux citoyens leur rôle et leur fonction dans la société à laquelle ils appartiennent.","Nos députés, si ce n'est que les images produites par la chaine parlementaire montrent que peu d'entre eux sont assidus lors des débats, et que l'on sait que ceux présents votent pour les autres, même s'ils appartiennent à des formations politiques différentes ? Ils se comportent souvent comme des potaches ?" +Obligation d'aller voter,Un élu +je pense que les gens sont inconscients de la chance qu'ils ont de vivre dans une république et une démocratie. Ils manquent certainement d'éducation à ce propos (education civique). Mais il faut que nos représentants soient à la hauteur.,"je ne fais confiance à personne en politique, mais j'accepte de confier des missions à certains. Ma confiance va plutot aux associations." +"au lycée en cours d'histoire/géo, montrer aux jeunes les régimes totalitaires passés et présent pour qu'ils comprennent leur chance de vivre dans un pays démocratique.","Maire, député" +"Vote obligatoire , une amende en cas de manquement, mettre en place la possibilité de voter par le net.","De moins en moins confiance en mes Representants et Président et de plus en plus déçue, après avoir participé, j’ai accepté et suivi le choix de la majorité , maintenant je subi et je constate aucune amélioration depuis des lustres et tout me pousse aux extrêmes" +La participation est en baisse car la confiance est en baisse,Actuellement la confiance s'est envolée mais je voudrais faire confiance à mes élus en étant certain de leur implication et honnêteté à l'image de ce qui se passe dans les nouvelles républiques Baltes. Je n'ai plus aucune confiance en l'ENA et les soi disant Grands Corps dont l'objectif primaire est de pantoufler et non de servir ou alors interdire le pantouflage avant 20 ans de service (y compris après démission ou révocation) dans les entreprises de plus de 100 personnes. +"Les associer davantage à la politique au quotidien et pas seulement au moment des élections. Il faut aller au devant des gens, les écouter et les laisser s'exprimer pour les associer et redonner du sens à nos institutions et à l'esprit collectif.","Par les élus, c'est à la fois la base et la garantie de la démocratie" +"les citoyens n'ont plus confiance car quel que soit leur vote le résultat final est le même pour eux on a l'impression qu'une fois élu, notre représentant ne peut respecter les promesses faites au moment de la campagne car ""il doit donner à paul ce que veut jacques afin de satisfaire patrick""",au maire car c'est lui qui est le plus proche de ces concitoyens aussi c'est lui qui connaît le mieux les différents problèmes qui touchent son village ou sa ville +vote obligatoire ; une petite amende sur impôts ou prélèvement sur les aides pour ceux qui ne votent pas sans justificatifs,le maire car il est au plus prêt de la population qu'il connait +"prendre en compte le vote blanc, expliquer mieux les relations elus (europe, grand corps constitutionnel) et les enjeux mondiaux",maire parce que local +Elections le plus possible au suffrage universel direct. Limiter le nombre de mandat. Election du président de la république pour un seul mandat de 7 ans. Revitaliser la pratique du référendum à choix multiples afin de ne pas détourner son objet.,le Président de la République car élu au suffrage universel direct chaque 5 ans. Il représente la nation et oriente les grands choix politiques. +La participation est clairement insuffisante. Il faut rendre le vote obligatoire.,Nos élus locaux et nos parlementaires. L'élaboration d'une loi est quelque chose de très complexe. Il y a un travail énorme à fournir qui doit s'appuyer sur une connaissance du terrain. Il n'y a que les députés qui peuvent faire cela. Ce n'est pas au bar d'un bistrot qu'on élabore les lois de la république. Les sujets sont souvent beaucoup plus complexes que ce que les gens pensent. Et personne n'a assez de temps à consacrer pour étudier chaque dossier en détail. +"Les citoyens sont déçus par la politique. De plus en plus dans mon entourage ne vont même plus voter. Je pense que voter est un devoir, que ce devrait être obligatoire. Pour ça il faudrait assouplir les conditions pour se présenter parce que c'est encore tout calculé pour que ce soit toujours les mêmes !","Le maire est l'élu le plus proche des citoyens, le plus accessible." +Permettre le vote par internet,Élus locaux et Associations pour leur proximité +"2 niveaux: - par l'éducation dès le plus jeune âge sur les enjeux de la démocratie et les valeurs de la République Française (c'est déjà en route mais peut-être à accentuer par la mise en place de débats dans les collèges et les lycées). - en donnant plus souvent la parole aux gens tel que ce débat mais ceci suppose d'y répondre (quelque soit la réponse) car sinon ce sera l'effet inverse. Débat au niveau d'une commune, d'une région et national car les enjeux ne sont pas les mêmes. Eviter de questionner les gens si c'est pour ""s’asseoir"" sur les réponses. (Ex: Questionnaire TCL - Francheville 69340 pour donner les résultats - étrangement beaucoup de personnes voient les mêmes dysfonctionnements!- et choisir des actions qui n'ont rien à voir!!).","Difficile de répondre. Personne sans doute. Une fois le vote passé, il n'y a aucun moyen de contrôler les actions politiques ni d'infléchir certaines lois." +Rendre les élections obligatoires et reconnaître et respecter le vote blanc,"Les maires qui bien souvent viennent du vrai monde du travail et pas uniquement des ""grandes ecoles"" ou administrations." +En remplaçant la carte d’électeur par une lecture des biosignaux. Ce qui permettrait de s'identifier sans papier. En permettant de s'enregistrer via un dispositif en mairie afin de voter en ligne.,Je n'ai confiance en personne. Je suis le seul à pouvoir représenter mes idées. +"Le RIC. Chaque élu devrait une fois par an présenter son bilan devant son électorat. En public, comme sur internet.",L'élu de proximité : Le Maire dans bien des cas bénévoles de surcroit +"faible mais il faut dire que les vrais clivages (mondialisation, environnement et type de société, croissance) traversent tous les partis et ne reflètent pas la complexité du monde",les ONG environnementales +"Cf. ""Que faudrait-il faire pour mieux représenter les différentes sensibilités politiques ?"" La participation à ces panel serait obligatoire. Les cas exceptionnels sont à définir. Pour rappel, la décision serait prise par le panel.","Personne ne devrait être représenté par une seule personne. En revanche, j'accorderai volontiers ma confiance à un panel constitué de quelques personnes (situé entre dix et cent, ceci sera discuté plus loin) représentant le peuple (proportionnellement représentative d'une catégorie, discuté plus tard également). et profondément informé sur un sujet en particulier." +"Je pense qu'il faut pérenniser ce type d'échange, en produire des synthèses et mener des actions en conséquence afin que les citoyens n'aient pas l'impression que leur avis ne compte pas........alors la participation aux élections peut augmenter.",Les maires car ils sont au plus près des habitants....mais il faut alors qu'ils puissent eux même se faire entendre. Les députés à condition qu'ils passent suffisamment de temps dans leur circonscription. +La participation faible est inquiétante et décevante. Eduquer à plus d'esprit collectif. Plus de contacts entre élus et citoyens .Que les élus se préoccupent plus du bien être collectif et moins de leurs carrières personnelles.,La confiance est difficile à accorder car les représentants se sont trop souvent révélés décevants ou incapables +Peut être la rendre obligatoire,les élus locaux +en ne les prenants pas pour des incapables,le maire. c 'est la personne élue la plus proche et la plus disponible. +"Il faut redonner de la confiance dans nos élus, c'est un grand chantier qui doit commencer par une profonde transformation de la responsabilité des médias.",Dans le sénateur car il est moins sensible à la démagogie de par son mode d'élection. +"Se déplacer pour voter ne correspond plus à la réalité d'aujourd'hui. Puisque le site des Impôts est sécurisé (?), pourquoi ne pas l'utiliser, pour imposer une participation aussi importante? Ne pourrait-on pas voter sur son lieu de travail où ailleurs, quand la présence est indispensable? Bien sûr, tout en laissant le choix d'un bureau de vote.","Personne, vu que les élus sont contraints de se conformer au programme du parti auquel ils appartiennent." +La motivation reviendra quand on aura renoué le lien ( voir ci dessus ).,le maire quand il vit sur place +En donnant envie...Exemplarité des personnes politiques...Paroles conformes aux actes...Respect entre personnes politiques... Rappeler que c'est une chance...Rappeler l'Histoire (droit de vote récent pour les femmes par exemple),aux politiques sincères??? +"Vote obligatoire, sous peine d'amende, le vote est un droit mais c'est aussi à mes yeux un devoir","Le maire, parce qu'il est proche des réalités et de la vie de ses électeurs" +Obliger comme en Belgique,Le Maire et ses élus seuls connectés à ses citoyens et à la vraie vie +Les citoyens ne veulent plus voter car le vote blanc n’est pas reconnu. Les élections sont à chaque fois faites au finale contre les extrêmes et pas forcément pour le programme de l’adversaire! Instaurer le vote obligatoire mais seulement si le vote blanc est comptabilisé.,"Une assemblée citoyenne composée d’ouvriers, d’employés apolitiques, indépendants de tous lobbys!" +La participation dépend de l'offre. Améliorons l'offre et les citoyens voteront.,Aux personnes qui sont nommées/élues/choisies pour ce rôle. A leur place je compte sur les personnes représentatives pour faire le job. ( Les délégués syndicaux pour les sujets pro. Les maires pour les sujets locaux. Le président pour les sujets nationaux et internationaux. +Les citoyens ne participent pas assez aux élections et viennent ensuite se plaindre.... il faut obliger les gens à voter avec amende si ils ne votent pas et comptabiliser le vote blanc qui est une forme d'expression et de refus des personnes qui nous sont proposés,"les maires et tous les représentants à l'échelle régionale plus proches de nos besoins, plus connectés à la réalité du terrain et des personnes ayant bien souvent connus d'autres emplois dans des secteurs privés." +prise en compte du vote blanc et vote obligatoire,"aux élus de la nation, à condition que les électeurs soient vraiment représentés, ce qui n'est pas le cas actuellement" +"Il y a trop d'élections et il faudrait en regrouper certaines par exemple toutes les élections locales (régionales, départementales, municipales). Au delà, seule l'élection présidentielle motive réellement les gens.","Le président de la République, le gouvernement, l'assemblée nationale les assemblées régionales, les municipalités. Je considère les institutions représentatives comme les seules à même de me représenter efficacement. Il m'arrive de ne pas être d'accord avec mes représentants, je ne conteste pas pour autant leur légitimité en tant que représentants. Je suis hostile à toute forme de démocratie directe." +peoportionelle et prise en compte du vote blanc,Certains élus +"chacun est libre , moi je vote mais peut être que si les "" futurs élus "" étaient moins démagogues , arrêtaient de nous abreuver de mensonges , les citoyens seraient inciter à voter.",??????????????? +On ne rendra le vote obligatoire qu'en rendant cette disposition efficace par des mesures dissuasives. Sans quoi c'est inutile.,Le parlement +Des élections au Jugement majoritaire ! https://lechoixcommun.fr/articles/Vous_reprendrez_bien_un_peu_de_democratie-3.html,Des candidats vraiment représentatifs. +les élus doivent respecter leurs engagements,"personne, le passé nous a montré le peu de confiance que nous pouvons avoir en nos élus" +"pourquoi ne pas pérenniser ce Grand Débat, en renouvelant les thèmes tous les 6 mois (chômage, sécurité, pauvreté...)","Les syndicats, les associations, et malheureusement twitter aussi. certains élus sont tellement éloignés de la réalité, sans vision pour notre avenir. Certains n'organisent même pas de Débat." +"Pour l'instauration de la proportionnelle intégrale ou presque, ainsi que par la reconnaissance du vote blanc qui est un vote. Dans un vrai régime parlementaire, on est plus enclin à voter alors qu'aujourd'hui, on se retrouve à s'exprimer qu'une fois tous les 5 ans pour finalement être obliger de voter entre la peste libérale ou le choléra nationaliste/libéral. Dans le meilleur des cas, on finit par voter blanc ou on finit pas ne plus déplacer! Il faudrait aussi inverser les élections pour donner le rôle principal aux parlementaires qui représentent le diversité des sensibilités et des territoires (à défaut d'une diversité sociologique) et non au Président qui ne représente au final qu'environ 20% de la population et à l'heure actuelle les ménages les plus aisés et les grandes métropoles.",A de nombreuses associations oeuvrant pour l'intéret général et qui ne sont trop peu écoutées +"La participation est de plus en plus faible et le manque d'intérêt est sur toutes les lèvres ou presque, qui démontre un désintérêt et un sentiment d'impuissance face aux élections. L'image des élus est la plupart du temps sulfureuse. Il manque cruellement de pédagogie en france et de transparence. Nous en sommes toujours au pouvoir conservé par le secret et l'opacité. La France a une carte a jouer à l'échelle internationale en oeuvrant pour un modèle novateur de gouvernement oeuvrant avec détermination, clarté, transparence et pédagogie. Faire participer les citoyens, c'est les informer clairement, présenter des programmes factuels et mesurables sans artifices marketing et politiques, rendre des comptes sur les résultats, les interroger et les faire participer aux collectivités par la pédagogie.","Le maire de ma commune qui a un réel projet partagé pour la commune et l'inter-communalité. Il exprime et explique ce qu'il veut faire et là où il veut emmener la collectivité, il donne les résultats des actions. C'est clair et visible par tous." +oui je veux bien un représentant citoyen une chambre de citoyen à la place du sénat,aux élues s +Vote obligatoire (avec une limite d'âge pour cette obligation).,Associations +Elle est trop faible. Les citoyens ne s'inscrivent plus dans une logique de participation mais dans une logique de défiance. Ce qui vient de l'Etat est forcement tronqué ou trompeur. Il est peut être nécessaire de faire -enfin- reconnaître le vote blanc qui aurait valeur probante en cas de majorité du refus de l'ensemble des candidats. Pour des questions binaires et universelles avoir recours à l'article 11. Modifier le référendum d’initiative citoyenne qui en l'état est inexploitable mais en gardant des conditions assez strictes. Rendre le vote obligatoire : N'est-il pas un devoir du citoyen avant d'être un droit?,Le maire : Il est le socle de l'entité la plus petite au niveau de la représentation. Il est au coeur de la vie de la cité. +"Faire du vote un devoir obligatoire et prendre en compte le vote blanc. L’histoire politique de la France depuis 1789 se concentre autour de la construction et de la définition de la citoyenneté. Cette définition s’articule principalement autour du vote et de l’élection : souveraineté nationale affirmée dans la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, suffrage censitaire en 1791, universel en 1793, à nouveau censitaire en 1795, ce type de suffrage limité aux riches étant combattu en 1815, en 1830, jusqu’au suffrage universel (masculin) remporté définitivement en 1848, puis féminin en 1944 avec le combat des suffragettes. Le droit de vote est donc au cœur de la définition de l’identité historique du citoyen. Il faut, au XXIe siècle, rénover cette citoyenneté en rappelant d’où elle provient et comment elle s’est construite depuis plus de 200 ans. Si les citoyens-électeurs s’abstiennent autant, alors que leurs ancêtres ont combattu pour ce droit, c’est qu’il faut faire du vote non pas un droit constitutif de la citoyenneté, mais un devoir de la participation citoyenne. Le vote blanc ou la non-inscription sur les listes électorales garantiront de toute manière à chacun de pouvoir exprimer son désaccord ou son refus.","le maire, c'est un élu proche des citoyens et bon connaisseur des situations et des problématiques locales, capable d'adapter et d'apporter des réponses réalistes à des problèmes locaux, à condition qu'on lui en donne les moyens." +Rien n'y fera c'est la nature humaine.,"Personne," +"Il faudrait que les élus agissent principalement pour les causes publiques et qu'il ne soit pas possible de faire une carrière politique, comme une carrière professionnelle.",Le Maire et le Député. +Permettre d'exprimer le vote contre les candidats en lice,"Mes concitoyens volontaires pour me représenter, et me rendant compte" +"elle est trop faible, et comme il n'y a pas de proportionnelle, cela n'incite pas à aller voter... De plus, certains ne se déplace pour aller voter qu'au deuxième tour, bafouant le premier tour ! 2 solutions : - soit une élection à un seul tour, avec une prime de sièges au vainqueur, lui assurant la majorité au conseil ; - soit interdire aux abstentionnistes du premier tour de voter au deuxième tour. Enfin, rendre le vote obligatoire, sous peine de sanctions pécuniaires...","Le maire est au coeur de la vie citoyenne, et il est facilement accessible." +Simplifier le vote par correspondance. Mettre au point un vote electronique sur.,"C'est bien le problème, je ne saurais le dire. Je vie dans le 5eme arrondissement de Paris. Je lis les journaux mais je ne saurais pas dire qui est mon deputé. Le conseil régional represente plus l'Ile de France que Paris. Le president de la republique ne represente pas ceux qui l'on elu puisqu'il n'a pas amendé son programme pour tenir compte de ceux qui ont voté pour lui au deuxieme tour pour faire barrage à l'extreme droite." +vote obligatoire ou prise en compte des votes blancs,je fais confiance qu'a moi meme +Rendre obligatoire le vote,Les maires +Voir question suivante,"Pas grand monde car j'ai le sentiment que les considérations personnelles des ""représentants"" prennent la plupart du temps largement le pas sur leur mission de représentation." +"C'est dramatiquement insuffisant ! N'est-ce pas lié au sentiment de non-représentativité ? Je suis favorable au vote ""obligatoire"" ; pour le rendre acceptable, il faudra améliorer les conditions de vote, principalement par les nouvelles technologies de communication : vote sécurisé par smartphone individuel ou clavier électronique des banques, etc",Ma réponse se limite aux élus politiques : ma confiance va aux personnes élues par la majorité absolue des citoyens concernés ! +"Une partie des abstentionnistes le sont pour des raisons liées à l'offre politique, qui ne correspond pas à leurs attentes, d'où la nécessité de reconnaître le vote blanc pour mesurer l'importance de cette défiance. L'autre partie de l'abstention correspond à un désintérêt de la vie politique. Si l'on considère que le citoyen n'a pas que des droits mais aussi des devoirs, il faut rendre le vote obligatoire, en trouvant un système de sanction facile à mettre en œuvre.",Le Maire. Il connaît bien son territoire et ses habitants. Il est accessible et est à l'écoute des citoyens. +"C'est l'intérêt des campagnes et l'impression que le vote compte, c'est-à-dire qu'il est suivi d'actions et de résultats, qui incitent les gens à se déplacer pour voter. Le rôle de l'éducation civique à l'école est crucial: il faut rappeler que le vote aux élections est la voix du peuple, la seule d'ailleurs, conquise de haute lutte par nos ancêtres. Et il faut enseigner ce que sont et ce que font nos institutions, au niveau national et européen: trop de gens l'ignorent! Je veux terminer en enjoignant de ne pas organiser de système de votes par internet ou par automates ou de compter les voix de manière informatisée pour que nous n'exposions pas nos élections à toutes sortes de manipulations (notamment étrangères).","Le Président de la République et mon maire d'abord, mon député ensuite. Les deux pemiers sont les plus visibles. Tous mettent en application des principes et un programme sur lesquels ils se sont engagés lors d'une campagne électorale." +"la participation est trop faible, mais il est certain que les citoyens ne voient pas un interet manifeste car quelque soit le parti au pouvoir cela ne change pas leur quotidien. D'ailleurs les dirigeants politiques sont dépassés par les enjeux, économiques , environnementaux et mondiaux, ils n'ont pas de marge de manœuvre et ils on tort de faire croire que leur action peut tout changer. MOI PRESIDENT........... puis JE VEUX....",les élus de proximité +Vote obligatoire,Élu local +"je pense que toutes personnes majeures et citoyennes doit allez voter pour exprimer leur opinion, il faut parler clairement et sans langue de bois pour inciter les citoyens et citoyennes à y participer","en personne, car tout les ministres , maires et surtout Mr le président de la république, ne font rien à part juste faire des promesses qu'ils ne tiennent pas" +Vote obligatoire,mon Maire +"Elle est actuellement très insuffisante par démotivation et désintérêt pour les partis traditionnels. La proportionnelle totale et des ""votations "" (comme en Suisse) fréquentes sur des sujets variés pourrait remotiver les citoyens.","Aux représentants politiques élus de la vraie droite, improprement désignée ""extrême droite"", alors qu'il n'existe pas en FRANCE d'extrême droite politiquement représentée par un parti ou un groupe." +Indispensable. Plus de proximité des élus encourage les citoyens à se sentir concernés.,Ce devrait être nos députés +rendre le vote obligatoire.,"Aux élus, si ils décidaient de nous représenter dans l'ensemble et pas juste eux même et leur place au chaud, ainsi que leurs copains du cac 40 qui leur font des beaux cadeaux à 30000 euros.. Vous avez dit corrompus?" +Ne pas avoir peur de sanctionner le non vote. Communiquer en amont largement sur le sujet. Expliquer clairement l'incidence des votes blancs ou nuls.,"le maire, car proche des citoyens" +"La participation des citoyens aux élections est trop faible . Mais les gens sont tellement écoeurés que pour les inciter à participer davantage, il faudrait déjà dans un 1er temps les écouter davantage. Pour les PLU , POS , Transports et autres il y a des concertations , des enquêtes publiques mais ce sont des dossiers tellement techniques et rébarbatifs que les gens sont découragés avant de commencer et que ceux qui essaient d'apporter leur pierre au moulin sont décontenancés par leurs remarques très rarement prises en compte.",Aux associations car elles sont vraiment à notre écoute et essaient de faire bouger les choses. +Les citoyens sont déçus du monde politique d ´ou le peu d’électeurs. Pas de solution si ce n’est avoir des représentants honnêtes et connaissant la réalité de la société actuelle.,À la famille éventuellement et à quelques députés et certainement pas à la majorité des politiques qui pensent uniquement à servir leurs intérêts +"Pour que les citoyens participent, il faut qu'ils sentent que leur participation est utile. Respectons le résultat des référendums (cf 2005), changeons le mode de scrutin (scrutin proportionnel pour éviter qu'un seul parti minoritaire arrivé en tête obtienne une majorité écrasante), donnons des fonctions de représentation aux citoyens par le tirage au sort, prenons en compte le vote blanc, instituons le Référendum d'Initiative Citoyenne en toute matière.","Je fais confiance en les simples citoyens pour me représenter, car je suis un simple citoyen. Intégrons le tirage au sort pour tous les mandats représentatifs. Instituons le Référendum d'Initiative Citoyenne en toute matière." +"Une prise de conscience, mais pour cela il faut des citoyens tolérants, formés, susceptibles de savoir écouter, d’être en mesure de s’exprimer et être entendus. Donc, l’année du BAC,ou la dernière année de CAP , où la dernière année de formation dans les métiers quels qu’ils soient, une matière d’instructions civiques soit étudiés répondant à cette citoyenneté indispensable à une cohabitation et une participation réfléchie dans la vie publique .",Nos députés +"Les homme politique français ont détruit l'intêret du citoyen pour la politique.Il faudrait aussi expliquer comment fonctionne la démocratie en France , notamment en rétablissant l'instruction civique en classe ( et en la rendant obligatoire, la majorité des français ignore comment ""fonctionne"" leur pays.","Le maire , car c'est le seul qui peut être réellement confronté aux problèmes de ses concitoyens" +rendre le vote obligatoire,Le maire C'est le seul qui soit accessible et dévoué +Participation médiocre rendre le Vote obligatoire,Personne +"La capacité de voter est un droit mais elle doit aussi devenir un devoir pour éviter les problèmes de légitimité des élus. Il faut que le vote devienne obligatoire sous peine d'amende dissuasive ou de diminution des aides sociales. Quelqu'un qui ne vote pas n'a pas le droit de se plaindre. De même, il est inadmissible que des gens ne sachent pas pourquoi ils votent. Le système éducatif actuel n'est pas en mesure de former des citoyens responsables et équipés intellectuellement pour faire face à leurs obligations. Les élections actuelles sont souvent le résultat de vote de masses ignares manipulées par des tribuns charismatiques. Il faudrait instituer un ""permis de voter"" équivalent au ""permis de conduire"" : s'il est criminel de laisser conduire quelqu'un sans formation, il est tout aussi criminel de donner à des individus sans formation le droit de décider de l'avenir du pays. Atteindre l'âge de 18 ans n'est pas un critère suffisant pour décider des affaires de la Nation. Il faut aussi connaître les institutions, le monde de fonctionnement de notre démocratie et avoir suffisamment de bon sens pour savoir déceler les ""fake news"" et les bonimenteurs. Ainsi un ""permis de voter"" délivré à l'issue d'une formation et de la réussite à un examen serait le pendant idéal au ""vote obligatoire"".",Je fais confiance à mes élus aux différents niveaux de responsabilité car ils ont été élus par la majorité des votants. Le problème principal aujourd'hui est le niveau de légitimité des élus lorsque les élections compte un fort taux d'abstention (jusqu'à 70% lors d'élections européennes). Ceci est inadmissible !! +Beaucoup trop d'absentéisme . Rendre le vote obligatoire comme dans certains pays. Vote sur 2 jours : samedi et dimanche . Dans les grandes villes ouverture des bureaux de vote jusqu'à 21h.,"les syndicats, associations, collectifs, députés." +"Rassembler les élections présidentielles et législatives en une seule avec un seul tour, permettre le vote électronique, étaler les élections sur une semaine et obliger les employeurs à laisser leurs employés à disposer d'un temps pour aller voter.",Au président +"Il faut rendre le vote obligatoire, sur un jour de travail, en imposant aux entreprises de libérer les salariés 1 à 2 heures dans cette journée là et en permettant le vote jusqu'à 22 heures dans les grandes villes et 20 heures ailleurs.","à des personnes élues au suffrage direct pour un mandat non renouvelable. Etre élu, faire de la politique n'est pas un métier, mais une responsabilité que le plus grand nombre de citoyens doit pouvoir exercer, malgré les contraintes que cela suppose." +"FACILITER LES PROCURATIONS. Pour voter avec une procuration, il faut être de la même commune. Les parisiens dont la famille habite souvent en banlieue et qui ne souhaitent pas confier leur vote à des voisins ne peuvent pas voter s'il ne peuvent pas bouger de chez eux ou s'ils sont en déplacement. C'est mon cas et je le regrette beaucoup.",Les personnes élues par les Français. +"Il faut absolument rendre le vote obligatoire : punir par amende (lourde, sinon cela n'a pas de sens) et/ou par suppression des aides sociales. Mais cela suppose de sensibiliser les citoyens à l'importance du vote dès l'école.","En les élus. Et peu m'importe qu'ils me ""ressemblent"" (âge, sexe, classe sociale) ou pas : la représentation n'est pas l'imitation. Ce qu'il serait bon de souligner dans les programmes scolaires..." +Le vote devrait être obligatoire,Les partis politiques. Mais Macron les a fait exploser pour mieux régner. +"Très insuffisante parce que le système a perdu sa crédibilité. Redonner confiance en définissant un cadre fixant clairement les obligations des élus vis à vis des habitants (les élus ne doivent pas faire de la communication, mais présenter un bilan annuel détaillé et validé par une instance neutre, ils doivent être disqualifiés quand ils ne respectent pas leurs engagements et promesses électorales.","Après réflexion, je découvre avec incrédulité ma réponse : Plus personne. Durant toute ma longue vie, en essayant d'être un bon citoyen, j'ai fait confiance à toutes les institutions. Aujourd'hui, elles se sont éloignées de leurs missions fondamentales. La politique procède d'une volonté de construire l'avenir. Mais, l'histoire montre que, dans le temps, les élites finissent par se disqualifier devant des citoyens temporairement passifs. Aujourd'hui, la grande fatigue historique du monde occidental incapable de résoudre les défis qui s'accumulent doit inciter tous nos représentants à s'unir pour, rapidement, redonner du sens à la démocratie, en développant la démocratie participative." +"La grande majorité vote sans avoir lu l intégralité des programmes politiques ni compris les impacts futurs de ces programmes. Intégrer un qcm au bulletin de vote afin de tenir compte du vote seulement si la personne est capable de prouver qu elle sait sur quoi elle se prononce et ses conséquences. Ça pourrait éviter de voir les citoyens descendre dans la rue protester contre la mise en application du programme du candidat du ils ont eux même elu, ou des reactil s type brexit: je ne savais pas.",Aux elus +Le vote obligatoire,Le maire. +Il est anormal d'avoir un taux si faible de participation aux elections. Vote obligatoire,"Le maire : proximité et implication/engagement , surtout en ruralité (reduire le nombre de communes pour une meilleure efficacite de la representation)" +la participation est faible parce que les gens pensent que ça ne sert à rien de voter puisqu'on ne les écoute pas. il faut prendre en compte le vote blanc . C'est un choix puisque les électeurs se sont déplacés pour donner leur avis . Pourquoi ne pas voter un jour ouvrable en semaine avec un temps libre pour aller voter .,"Au maire (et conseillers municipaux) parce qu'il est plus proche des citoyens et plus accessible. Nous avons la chance d'avoir un maire qui, chaque année, vient présenter son bilan, ses futurs investissements, ses inquiétudes et qui répond à nos questions . Cela permet d'être rassurer et de lui accorder notre confiance ." +Reconnaître le vote blanc et que le vote soit obligatoire sous peine d'amende,", Le Maire car il connaît l'environnement le tissu économique le social le service public et les habitants il est proche des citoyens on peut l'aborder facilement le rencontrer dans la rue lui faire part de nos problèmes et ne plus voter pour lui s'il fait des bêtises" +Restaurer la confiance en limitant l'action politique à des choix simples et en renforçant le contrôle des effets des lois promulguée et en les supprimant si les objectifs fixés ne sont pas atteints.,"En une personnalité spécifique dont les déclarations, la conduite de ses responsabilités et ses actions sont cohérentes dans le temps et dans l'espace" +Sanctions sur les aides sociales pour ceux qui ne votent pas,"Les élus de proximité, plus au fait de notre vie quotidienne et de nos difficultés" +C'est une honte de ne pas aller voté nos ancêtres sont morts pour ça ! et surtout après ne vient pas te plaindre si le résultat ne te plait pas !!!!,Le maire évidemment car c'est le plus accessible +rendre le vote obligatoire,personne +"Les citoyens sont las des discours politiques vides, des lois complexes ; présenter des programmes comportant des directions claires et vraisemblables les intéresseraient davantage","Je n'ai pas la moindre confiance dans mon député, un arriviste, qui dit une chose et vote le contraire." +"elle est représentative de ce qu'ils pensent des politiques. pas confiance, pas entendu... je pense que le mouvement des gilets jaunes a permis qu'ils prennent conscience qu'ils ont un rôle à jouer (je dis ""ils"" car j'ai voté à chaque fois) et il est fort à parier qu'ils participeront la prochaine fois. on parle de rendre obligatoire le vote (un devoir du citoyen) je ne crois pas que ça changera qq chose, et que faire pour ceux qui ne viendraient pas ? amende ? prison ???? rien !!! donc inutile pour inciter il faut prendre en compte les votes blancs (voir dessous) de plus la proportionnelle aussi rendrait le vote plus représentatif donc incitatif et enfin",celui pour qui j'ai voté et qui représente mes idées ! le maire le plus proche le président de la république le plus influant mais delà à parler de confiance !! +"Ca ne sert a rien de faire des elections entre tous les candidats le point commun c est ""comment devenir le plus riche possible le plus vite possible? "" Et certainement pas ""comment servir les gens au mieu?"". Le mieux une Loterie, tirrage au sort de nos élus entre tous les citoyens français de 30 a 50 ans.",Je fais confiance a moi et seulement moi pour me representer. C'est bien le signe que notre democratie ne fonctionne pas. +Rendre le vote obligatoire.,Les élus locaux +"Faire vivre ce type de débat dans la durée. Faire participer un panel de citoyens ""tirés au sort""",Les services de l'état et ses représentants. Les syndicats réformistes +"une grande partie de la population se désintéresse de la politique car elle se sent impuissante, exclue, et ne se déplace plus aux urnes. Les jeunes en particulier ne vont pas voter car ils ne se reconnaissent pas dans le modèle de société que nous leur imposons. Et pourtant ils ont des choses à dire! Il faut absolument une représentativité de cette jeunesse qui ne fait plus d'enfants car ne se projettent pas dans un futur qui les effraie. Créer des représentativités du collège à l'université et leur donner un vrai droit de parole au parlement et dans toutes les instances citoyennes.","élu local (député, maire, conseiller régional) car au plus proche de la réalité de ma vie" +"Trop d'abstention car les gens ont sans doute l'impression que leur vote ne sert à rien ou presque.Rendre le vote obligatoire?? Les Français n'aiment pas trop qu'on leur force la main. Moderniser le système, sans doute….","Peut-être le Maire, parce que le plus proche (et encore!)" +Stop à la corruption dans les élus Et stop aux campagnes électorales millionnaire.... droit de paroles égales a chacun,"Nous, les citoyens car la démocratie représentative arrive au bout du bout. Les élus n'ont aucune considération ou même idées de ce que le peuple vit tous les jours tous les mois toutes ces années..." +"L'urgence, c'est que l'école de la république forme nos futurs concitoyens aux fonctionnements de nos institutions et qu'elle prodigue un minimum d'enseignement sur les mécanismes économiques, sociaux et sociétaux, dès l'âge de raison et bien entendu sans pollution idéologique. Soit on rend obligatoire le vote (comme dans certain pays), soit les mesures ci-dessus sont prises, et le citoyen recommencera à croire en la démocratie représentative.",Le maire et ses conseillés. Ils sont au plus proche de la population et conscient des problème de leurs administrés +Quel est le sens de cette question ? <br> Tous citoyens peut déjà participer au élection : le vote est un droit et chacun peut se présenter !,C'est le jeu des contre pouvoir qui rend l'ensemble cohérent . L'actuel hyper-présidence monarchique et olympienne est exécrable ! <br> <b>Que le résident de la république n'est qu'un fonction symbolique <br> qu'il ne soit uniquement que le garent des institutions</b> +Le vote doit être une obligation,Les élus +"Rendre attractif le fait d'aller voter : petit cadeau, médaille type médaille du travail",L'Eglise catholique +"je suis catastrophé en constatant le niveau de l'abstention, et pourtant opposé au vote obligatoire. Alors? Alors l'éducation, encore l'éducation, toujours l'éducation!!!","aux élus que j'ai choisis, à condition que j'en trouve parmi les candidats" +rendre le vote obligatoire,le maire car proximité et discussion plus réalisable +"Chacun est et devrait être libre de faire ce qu’il veut. Voter c’est bien’ c’est participer à sa vie dans sa ville dans son pays, dans l’Europe. Ne pas voter, celui qui ne vote pas est libre mais après il ne faut pas se plaindre.",Le Président de la République puisq’il est élu à la majorité des votants. +"Les citoyens en ont tellement marre qu'ils ne vont plus voter car tous ceux qui se présentent aux élections sont les mêmes quelque soit leur parti ! Il faudrait instaurer le vote obligatoire ! Avec la mise en place des procurations cela devrait être possible. Avec quelques exceptions bien sûr (cause accident, maladie qui empêche de se déplace, etc)","Elus locaux. On peut échanger avec eux face à face, nous les connaissons, ils font partis de notre quotidien et partagent les mêmes préoccupations." +"Je ne comprends pas le manque de participation aux elections, alors que cet heritage somme toute recent est si precieux. Est ce le signe d une derive individualiste ?",Mon depute ou mon patron ? Certains jours je me demande si ce n est pas le deuxieme qui n a pas plus d influence sur les evolutions de la societe +Rendre le vote obligatoire,Le maire. +"On peut critiquer la politique de nos élus si on a participé aux élections. Il faut rendre le vote obligatoire, voter un jour de semaine et pouvoir voter dans son entreprise.",les élus car nous sommes dans une démocratie +"rendre le vote ""obligatoire"" en pénalisant les non votants",les corps intermédiaires et élus locaux plus proche de la réalité du terrain +"En limitant le nombre de mandat. Limiter à trois mandats. et peut être diminuer le mandat des maires, 7 ans c'est long.",Le maire et les conseillers municipaux +"L'abstention croissante révèle le fossé qui se creuse entre les professionnels de la politique, totalement déconnectés de la vie des gens, et les citoyens ordinaires. Pour que cette participation augmente, il faut que la classe politique change, se renouvelle, dans un sens plus vertueux, moins opportuniste et carriériste.","Associations à but non lucratif reconnues d'intérêt public. Leur fonctionnement par AG, élection du bureau, leur focalisation sur des aspects précis, l'engagement des membres... garantissent une bonne circulation de l'information et une bonne remontée des demandes citoyennes." +En rendant le vote obligatoire.,"Au maire de ma commune, qui est au plus près des besoins des citoyens." +Vote numérique,Élu local +Beaucoup trop faible! Financière? Mise en place d'un concours entre les différentes villes et communes? Remise en question des élus politiques?: - il n'est pas de mon parti donc je ne suis pas d'accord… - comment décrédibiliser la proposition d'un camp adverse (dommage que je n'ai pas eu l'idée avant ça pourrait marcher…) - remettre en question le langage politique utilisé: Mme/M pensez vous que cela est une bonne chose? réponse oui ou non et pas un monologue de 2 minutes sans répondre… - Interdire la représentation d'un élu après une condamnation - Ne pas se représenter après un échec. Comme dans les pays scandinaves. Choisir des dates d'élections pertinentes: Pour exemple la dernière présidentielle se situait pendant les ponts de mai. Beaucoup de français étaient en vacances hors de chez eux (trouver quelqu'un pour une procuration n'est pas forcément simple…).,Ma confiance a été fortement ébranlée suite à différents faits divers politiques. +"Si les hommes et les femmes politiques se rapprochaient un peu plus des besoins réels des citoyens, le taux d'abstention diminuerait de façon significative. Il faut s'attacher à réduire le fossé qui sépare les politiques du peuple !","Ma confiance dans les institutions de la République s'est largement dégradé avec les évènements marquants de ma vie, justice, solidarité, égalité des droits et des chances. Actuellement, je pense qu'on n'est jamais mieux représenté que par soi-même." +référendum plus souvent,maire car plus proche de nous +"Les citoyens doivent participer aux élections, c'est un devoir, il faudrait que cela devienne une obligation. Pour les inciter à participer, c'est simple, mettre une amende à toute personne qui ne vient pas voter (sauf cas exceptionnels : étudiants en stage à l'étranger, personne âgée en maison de retraite,... pour eux : faire une dérogation comme quoi ils peuvent ne pas voter pour cette fois-là). Cette amende viendrait contribuer à la transition écologique ou aux aides sociales.","Pour le coup, pas grand monde. La représente de la région et surtout le maire. Ce dernier connaît vraiment ce qu'il se passe dans la réalité. Le président : ses discours sont en général du mashmalow (flou, peu clair). La région : on ressent un réel investissement auprès de la population (Occitanie, mise en place d'un sondage auprès de la population en 2018 sur la nutrition/nourriture de 2020). Les députés et sénateurs : aucune idée de ce qu'ils font concrètement...." +"La participation est trop faible, les gens sont désintéressés et blasés. Si les ""politiques"" étaients plus charismatiques, vertueux et moins ""carriéristes"", les CITOYENS seraient plus motivés à aller voter ...",plutôt en qui j'ai moins de doute ? Ma réponse est je ne sais pas ou plus ... +Si chacun pouvait facilement comprendre à quoi servait qui ? Pourquoi aller voter pour quelqu'un dont on ne comprend pas le rôle ou qui fait la même chose que 300 autres et dont on ne voit jamais les résultats ???,"Un élu venu du terrain - il ou elle a travaillé, peu importe où et comment, mais il a gagné sa vie par lui-même … puis il donne de ses compétences et de son temps pour SERVIR ceux qui votent pour lui parce qu'ils lui font confiance." +"1 - Prendre davantage en compte les votes blancs 2 - aux élections cantonales et législatives, interdire le parachutage de candidats qui n'habitent pas la circonscription depuis au moins deux ans (on ne peut pas administrer correctement une circonscription ou une ville que l'on ne connait pas, et les petits jeux politique me fatiguent, et d'après que ce je lis dans les médias, je ne suis pas le seul !!!!!!!!!!!)","A priori, personne. Pourquoi, car comme beaucoup de français je pense que nos hommes politiques sont complètement déconnectés de la réalité, et que pour certains d'entre-eux, il est flagrant que les mandats qu'ils exercent correspondent à la poursuite d'un plan de carrière parfois incompatible avec la représentation des électeurs." +"Ils font ce qu'ils veulent. Mais les abstentionnistes devraient être, sinon verbalisés, mais à tout le moins identifiés.",Pas de confiance à priori. +"Abstention regrettable. Mais je ne suis pas pour le vote obligatoire. Par contre pour la prise en compte du vote blanc. Si les votes blancs obtiennent la majorité, toute élection doit être nulle",Maire Mais également certains de nos députés. Trop d’entre ces députés donnent l’impression de ne travailler que pour eux même (ex utilisation des Indemnités parlementaires) ou de se conformer à ce que pense le parti. +"→ Le politique ne devrait pas être seulement celui qui en fait une profession mais aussi celui qui, de part sa nationalité française souhaite participer et le devenir. → Rendre le vote obligatoire serait une infantilisation de l'électeur mais force est de constater que vos manipulations d'appareils, vos mensonges, votre persistance à parler de ""promesse"" alors qu'il ne faudrait parler que ""d'engagement"" ou de ""volonté"" ont finit par éloigner les plus lucides. → Il faudrait à mon sens des votations comme en Suisse mais suffisamment cadrées pour que ça n'aille pas n'importe ou et n'importe comment, que cela reste de la politique pour les gens et pas un déversoir de toutes les rancœurs.","Le principe même de ""république représentative"" a quelque chose d’infantilisant, c'est un quasi dénie de démocratie, ça me donne l'impression d'être le pion d'un jeu que l'on vient pousser au moment du renouvellement un mandat et que l'on interroge plus ensuite." +"Le meilleur moyen d'augmenter la participation est d'aboutir, grâce à ce débat, à la mise en place d'un fonctionnement plus représentatif et plus démocratique.","Aux femmes. En effet, à quelqu'échelon que ce soit, les femmes (en général) ont moins d'égo que les hommes et sont plus ouvertes aux échanges et au désir de trouver des compromis." +les gens ne participant pas aux élections pourraient perdre certains droits ou etre pénalisés par exemple par des majorations encas d'amende,Les maires .Plus prets des citoyens et des preoccupations quotidiennes des gens +Reconnaitre le vote blanc. en cas de vote blanc >50% les candidats revoient leurs propositions,"La gouvernance de notre pays depuis des décennies est défaillante et génère la colère rencontrée ces derniers mois par une grande partie des Français. La représentation ne doit plus être concentrée par des professionnels de la politiques qui ne raisonnent, pensent, calculent et agissent uniquement pour leur réélection et non pour le bien de la France et de ses habitants. La politique ne doit plus être une profession mais un dévouement aux citoyens avec des élus vraiment représentatifs de la société Française. Pour cela: - reconnaitre le vote blanc et si celui-ci est supérieur à 50 % des votants, les candidats revoient leurs programmes - un élu ne peut passer plus de la moitié de sa vie active en politique, limiter le nombre d'années d'élus à une vingtaine d'années, ce qui permettra un brassage et renouvellement des élus - plafonner les rémunérations, car très souvent les élus cumulent d'autres fonctions (directeur, président ...)" +"mieux expliquer les sujets, de façon plus pédagogique, plutôt que des confrontations purement politiciennes; rentrer dans les différents sujets et les expliquer dans le détail",les élus +Vote par correspondance simplifie ( démarche complexe en commissariat- heures ouverture pas toujours compatible) Vote par correspondance ou par le biais internet. Vote possible dans n’importe quel Commune (pas forcément commune de résidence) Proposer plusieurs jours d’élections (et pas un seul) Choisir des dates d’elections Hors vacances scolaires ou hors long week end,Moi même. Nous avons chacun des avis et opinions à défendre et partager +"Elle est trop basse. En les faisant voter sur des sujets intéressants, en démocratie directe, pas uniquement pour élire des gens qui ne les représentent pas et qui ne veulent que du pouvoir. Cela passe aussi et avant tout par de l'éducation...",Les élus locaux car ils sont plus enclins à faire preuve de bon sens... +Comptabiliser les votes blanc. C'est un vote exprimé et qui veut faire passer un message. La plupart du temps ça veut dire que les citoyens n'ont plus confiance aux politiques. Il y a longtemps que cela aurait du être établi ce qui aurait peut être évité de se retrouver dans cette situation. La confiance au peuple............,A personne. J'observe et je me représente tous seul devant les urnes. Les politiques c'est bon pour faire des promesses et pas les tenir +plus personnes s’intéressent à la politique et tout le monde critique 1- prise en compte du vote blanc 2- obligation de vote pour tous les citoyens,le maire s'il est hors politique et représentant effectivement les besoins de la communauté +"La participation est insuffisante. Elle ne peut être améliorée que si les citoyens pensent que leur choix a un impact sur leur vie ou celle du pays. Au delà de cela qui est le plus important, les campagnes d'information civique, indépendantes des élections, seraient utiles pour renforcer la connaissance collective des compétences des différentes institutions.","Je n'adhère pas à cette question. C'est personne et tout le monde.. Selon les questions posées c'est le rôle d'une ou plusieurs institutions représentée par des personnes de porter une parole mais pas seulement. Avant de trancher, il faut des débats pour qu'une solution émergent après avoir écouté un maximum de monde. Mais quand on passe au législatif ou aux actes administratifs, il faut encore plus de technicité pour que les nouveaux textes s'intègrent aux éléments existants non réformés par le nouveau texte. Dans la mesure où les porte paroles associatifs et élus de la République sont des hommes avec des fidélités, des histoires et des caractères différents, ils ne pourront qu'être les échos imparfait de ma propre opinion. Par ailleurs je peux comprendre que certaines mesures qui desservent mon intérêt personnel peuvent s'inscrire dans une logique d'intérêt général. D'où l'importance de la transparence et de la pédagogie." +"Le niveau de participation est dramatique pour notre démocratie. Il faut évaluer les élus. Les programmes des candidats doivent être soumis une expertise technique indépendante pour sortir des débats populistes, si possible les interdire car ils sont destructeurs de démocratie et donc de nos libertés. Les élus doivent rendre compte une fois par an de leur action selon un modèle de bilan universel (bilan financier, actions menées, avancement, suivi du budget des actions ...). Sur le modèle du suivi de projet.","Confiance relative et raisonnée dans mes élus, avant tout le maire et le député censés me représenter pour la vie locale et la vie nationale. malgré tout, je souhaiterai qu'une autorité de l'évaluation existe pour définir et publier des indicateurs de leur travail : présence aux assemblées, votes, salaires, frais engagés, présence auprès des citoyens ..." +Vote obligatoire et prise en compte des votes blancs,Personne +"Le mode de scrutin actuel n'intéresse plus personne. La plupart des votants sont désabusés. Ils aimeraient voter pour leur candidat favori mais se résignent au vote utile car le scrutin uninominal majoritaire à deux tours ne laisse pas grande liberté . On ne devrait pas avoir à s'abaisser au vote utile, c'est pourquoi le Jugement Majoritaire est un scrutin intéressant, qui permettrait à chacun de donner son avis sur tout les candidats, avec en prime la visibilité réelle de l'avis général. Rendre tout vote obligatoire.","Un citoyen moyen, humble, qui vit le même quotidien que la majorité d'entre nous. Pour me représenter, mais en aucun cas pour gouverner." +je soutiens les propositions Hulot_Berger,je soutiens les propositions Hulot_Berger +"Pouvoir participer aux élections est un privilège. Si certains n'en sont pas conscients, c'est qu'ils ne s'intéressent pas à la vie de notre pays. Pourquoi alors les inciter à donner leur avis? Sera-t-il éclairé?","Je fais confiance au Président de la République pour me représenter car c'est lui que j'écoute lors de ses interventions et pour qui je vote. Les autres représentants, même élus par la population, sont méconnus et leurs actions ne sont ni lisibles ni affichées. La politique de proximité fonctionne au copinage et aux pots-de-vin, je ne lui fais absolument pas confiance et je voterais même pour l'éliminer." +RIC en toutes matières,Le peuple +"Il faut redonner un intérêt à la vie politique, et une plus grande confiance dans les institutions (voir les propositions faites ci-dessus). Je ne pense pas que le vote obligatoire soit une solution.","Je fais confiance aux associations et aux collectivités locales qui sont plus proches des réalités du quotidien et qui ont une vision à long terme. Les institutions politiques sont souvent guidées par une logique court-termiste liée aux échéances électorales. De plus, la mondialisation croissante de l'économie et l'influence des lobbies ont largement affaibli l'Etat, dont la marge de manoeuvre est limitée. Ces facteurs ne permettent pas aux institutions de répondre durablement aux besoins de la société." +"La participation se réduit un peu plus à chaque élection. Tant que ces messieurs et dames nous prendrons pour des pigeons cela ne changera pas. Plus de transparence et d'honnêteté,plus de promesses tenues changera le cour des choses.La reconnaissance du vote blanc permettra je pense un retour aux urnes.",Au maire qui est aujourd'hui le seul élu directement confronté aux citoyens. +La proportionnelle.,"J'ai confiance en mon parti politique, il représente mes opinions." +"Des élus intègres et qui ""représenteraient"" réellement les Français susciteraient forcement plus d’intérêt des Français pour la vie publique.",Les élus de proximité +"LE vote est une question de responsabilité. Chacun est responsable des ses actes. Imposer le vote ne favorisera rien. Eduquer dès le plus jeune âge a l'utilité du vote est indispensable. Faire participer au débat public les votant et pas les non votants est une idée. Si tu veux donner ton avis, tu votes avant !",à moi même +ce sont les hommes politiques eux-mêmes qui par leur attitude éloignent les électeurs des urnes.,Député et maire +"Chacun doit être libre de participer ou non aux élections. Pour que les citoyens y participent davantage il faut respecter leur vote, ce qui n'a pas été le cas lors du référendum de 2005, les députés ayant par la suite transformés le non majoritaire en oui. La démocratie française ne s'est pas remise de cette trahison des élus.",personne +"Informer les citoyens des vrais enjeux grâce à des médias libres (aujourd'hui l'essentiel des médias relaie la propagande gouvernementale), comptabiliser le vote blanc, déterminer un seuil d'invalidité des élections (en dessous de 60% de participation, l'élection est invalidée).",un citoyen tiré au sort ou un représentant avec un mandat impératif et révocable +"la participation est trop faible, certes... mais le mode de scrutin et la domination des partis n'a permis qu'exceptionnellement l'émergence d'un grand mouvement.","maire, car c'est le plus proche" +vote obligatoire,Le Député à l'assemblée nationale par ce qu'il contribue à l'élaboration des lois et a un pouvoir de contrôle sur l'exécutif (quoique limité) +Vote obligatoire,Députés +Rendre le vote obligatoire par une déduction fiscale représentant 10 € par élection.,"La commune, le maire" +"Proposer de voter en semaine (tôt le matin, jusqu'à tard le soir) et non le dimanche. Permettre aux employés d'arriver plus tard ou de quitter plus tôt ce jour-là.",Les maires. Ils sont sur le terrain et perçoivent mieux les difficultés des citoyens. +Prendre le temps d'expliquer les questions complexes,les élus parce qu'ils sont choisis démocratiquement +"il faut une reconnaissance pleine et entière du vote blanc, le respect du pluralisme politique, plus de référendum, plus de proportionnelle aux législatives et le respect","le maire, parce que c'est la fonction la moins rémunératrice." +Si ils participent peu c'est qu'ils ont été dégoutés. Partant de là il est facile d'imaginer ce qui reste à faire..,Aux gens les moins politisés possible +"Si les citoyens se sentent plus proches, plus écoutés, de leurs élus et si leurs idées sont mieux représentées, ils prendront plus en compte l'importance des élections.","Les élus des petites communes qui sont les plus proches de la population. Certains politiques font preuve d'une grande volonté pour garder le contact (De jeunes députés) mais le manque de confiance de la population est un frein à ce bon vouloir, dommage." +Insuffisante. Il faut rendre obligatoire le vote,Ce devrait être nos Elus locaux mais pour beaucoup le pouvoir et leurs intérêts personnels prennent le dessus sur leur sincérité. +rendre le vote obligatoire,"syndicats , associations" +je pense qu'il faut aller voter et que c'est une des façons de donner son avis,"les conseillers municipaux car ils correspondent à ce qu'est la/le français(e) ""ordinaire""" +Possibilité de vote électronique plusieurs jours avant. Amende si non vote sans excuse (cas de force majeure).,"Aujourd'hui en personne. Demain si représentants irréprochables et obligés à la transparence totale, et pas affiliés bêtement à une organisation politique, alors peut être" +Que les politiques soient irréprochables sur tous les plans. Qu'ils respectent eux-mêmes les lois et que l'immunité parlementaire soit supprimée.,Le maire car il a les pieds dans le cambouis. +"1/ On n'attrape pas les mouches avec du vinaigre. Ne pas individualiser les discours ... mais parler bien commun et enjeux communs (ce qui evite des promesses... qu'un politique ne pourra pas tenir et qui genere de la frustration et du desinteret ...) 2/ Les jeunes sentent bien que l'avenir ne sera pas basé sur les memes raisonnements que ceux de la fin du 20eme... La croissance, la croissance pour obtenir un deficit acceptable.... C'est impossible à entendre pour un jeune qui a le sens de la survie de notre planete... Oser un discours de ""lendemain de fete""",Député et Maire +"Elle est insuffisante. Pour participer, il faut qu'on comprenne mieux pour quoi pour qui on vote. Remplacer les tracts électoraux par un tableau type multi-thématique de tronc commun, qu'on puisse comparer les programmes et leur réalisme (coût, moyens mis en oeuvre, etc) ! Réduire l'importance des ""personnalités"" politiques qui conduisent les listes dans la communication, plutôt mettre en avant des équipes-projet, pour valoriser le fond plutôt que la forme (""les gens les plus intelligents sont pas toujours ceux qui parlent le mieux"").","Au maire, parce qu'il est représentatif des citoyens, peu politisé, et a souvent eu un ""vrai"" travail avant d'exercer cette fonction." +vote obligatoire en semaine (sur temps de travail),"A tout le monde et a personne à la fois,c 'est une question de personnalité et de confiance qui s'en dégage." +Education civique. Conscience républicaine. La République n'est pas gravée dans le marbre. Elle n'existe que depuis 200 ans et elle se défend chaque jour.,Le gouvernement et le parlement. Ce sont eux qui font les grands choix pour notre société. +Pas assez de participation.,Syndicats. +Rendre le vote obligatoire,Malheureusement la confiance se trouve actuellement émiettée +Par l'offre politique,Mes élus locaux +vote obligatoire,les syndicats et associations +Vote de chez soi via internet . Les gens ne se déplacent plus ...,personne car il n'est pas possible de se mettre à la place des autres ( on n'a pas ses acquis ni son histoire) +"J'ai été élu municipal 6 ans, c'est un sacerdoce Pour que les gens viennent voter, il faut qu'ils soient motivés soit par une obligation et une sanction, soit par un affichage des gens qui ne sont pas venus voter. Ne pas voter peut etre ion droit sous réserve d'être transparent.","Mes élus, même si je ne partage pas leur opinion" +pour les présidentielles et les communales la participation est plutôt bonne. Il faudrait peut être intervenir dès l'école,député(e) car il ou elle est élue démocratiquement et parce qu'il (elle) est impliqué(e) dans tous les échelons de la vie sociale +"accepter le vote blanc, la personne a voté mais aucune représentation ne l'a convaicue","personne, je n'ai plus confiance en la politique et ses représentants. je ne suivais pas les débats politiques, je vais voter mais depuis quelques mois, j'ai l'impression que je ne suis qu'une vache à lait et que retraitée, je ne peux me défendre, j'ai travaillée toute une vie pour en arriver à ce qu'un président de la république décide de ponctionner les retraités soi disant riche, merci beaucoup." +Les faire voter pour quelque chose de concret et plus pour des oligarques a la quête d'un pouvoir.,"Le peuple, car en démocratie le peuple n'a ni tort ni raison, il décide." +prendre en compte le vote blanc et le vote preferenciel,je n ai plus confiance dans le pouvoir politique pourquoi ? parce il n y a que le pouvoir qui compte pour les élus de tous bords +"Ajouter à ma 1è contribution : Concernant plus particulièrement les élections législatives, il faut que les citoyens soient convaincus que les députés ont un réel pouvoir de contrôle sur la politique de l' exécutif. Or depuis le passage au quinquennat en 2002, les législatives font suite immédiatement à l' élection présidentielle, et donnent une majorité docile qui réduit l' Assemblée au rôle de chambre d' enregistrement. Il faut donc un changement institutionnel : décaler dans le temps les deux élections, revoir la durée du mandat présidentiel - 6 ou 7 ans -, et - je sais que c' est contradictoire - le retour à l' avant 1962 : l' élection du Président par le Congrès. Ainsi en serait gommé l' aspect plébiscitaire, et serait instaurée une véritable République parlementaire dont les grandes démocraties européennes nous donnent l' exemple. Mais je suis conscient que cela irait à l' encontre de la participation des citoyens. Or les Français sont attachés à l' élection du Président de la République au suffrage universel.","Ajouter à ma 1è contribution : sur le plan local, je soutiens l' association qui épaule les élus de l' opposition municipale." +"Le vote doit devenir obligatoire, sous peine d'amende, et tout vote non déposé doit être considéré blanc","Personne. Depuis des années les politiques ne défendent plus que leurs propres intérêts personnel et leur vision obtuse de la société, sont devenus carriéristes et profite des privilèges de leur fonction, ils ne représentent plus personne." +Vote obligatoire,Elus issus d un vote +mieux vaut ne pas forcer les gens à voter plutôt qu'ils votent n'importe quoi,personne +voir plus loin,"les maires des petites communes, les associations citoyennes," +Partis politiques plus crédibles; les scandales des dernières années les ont considérablement décrédibilsés . Réunions/Débats,"Je crois encore à la démocratie représentative et que bon nombre d'élus sont honnêtes et sérieux; toutefois, il faut bien reconnaître que les élus perdent le sens des réalités et s'éloignent de leurs électeurs au fil du temps (surtout après plusieurs ré-élections). L'outil doit fonctionner du bas vers le haut et non l'inverse, sinon on sort de l'esprit de la démocratie. A nous citoyens d'être attentifs et exigeants envers eux. Ils doivent donc se rapprocher de leurs électeurs tout au long de leur mandat (réunions publiques, courriers ...) pour maintenir un dialogue et s'assurer qu'ils respectent les aspirations de leurs concitoyens. Par ailleurs, les électeurs doivent s'engager et assumer leurs choix et non se comporter en consommateurs ; ils doivent aussi cesser de croire qu'il y a des ""hommes"" providentiels. Pourquoi ne pas tenter l'émergence d'une démocratie plus participative ?" +Je trouve ça dommage et complètement normal à la vue de l'offre politique qui leur est proposée. Je pense que la légitimation du vote blanc permettrait d'inciter davantage à la participation.,J'accorde ma confiance à des personnes issues des processus de la démocratie participative. +instaurer le vote obligatoire mais commencer par des cours de citoyenneté nationale et européenne pendant les 3 ans du lycée,les élus +avec des politiciens de meilleure qualité,"maire, le plus proche" +"Pour participer davantage il faut avoir confiance dans les élus. Quand ils font de la politique un métierà vie, grassement payé et s'opposent à la remise en cause de leurs avantages, quand ils se font élire sur des promesses qu'ils ne tiennent pas, par exemple président Macron, votre promesse de réduire le nombre de députés et sénateurs pas tenue à ce jour, par exemple la consultation sur l'aéroport de NDDL et une décision qui s'assoit sur le résultat de cette consultation, il ne faut pas s'étonner que les citoyens se détournent des urnes! Il est urgent d'agir en ce domaine en soumetant à référendum la diminution du nombre de sénateurs et députés et ainsi montrer à M. Larcher qu'il est dans l'erreur en s'y opposant. Cette action concrète mobiliserait, pour sûr, le citoyen déçu que je suis!",Mon avocat et mon fusil L'avocat parce que le droit doit pouvoir l'emporter Mon fusil si demain le chaos l'emporte +"En garantissant que les élus s'efforceront d'obtenir un consensus avec leurs opposants, plutôt que de ne pas les écouter, ni leurs concitoyens quand il y a eu un faux consensus que la situation changeant ou les résultats insatisfaisants obligerait à revoir une doctrine.","En raison de proximité un syndicat ou une association, les élus n'ayant souvent que trahi les confiances en vue d'une élection" +l instruction civique à l école,les syndicats de travailleurs +dépend beaucoup de la qualité des programmes et de ceux qui veulent être élus. rendre le vote obligatoire ?,"le Maire, meilleure connaissance du terrain et de ses administrés" +La proportionnelle au nombre de soutiens physiques et non financiers,Mon maire car je peux le rencontrer pour lui soumettre directement mon probleme ou question sur sa politique. L'equipement d'armes pour les polices municipales oy celles chargees du maitien de l'ordre est inutile inefficace et trop couteux +Obligatoire,Le maire de ma commune +"En obligeant le vote, en invalidant les scrutins avec moins de 50% de votants, en faisant des référendums à questions multiples type QCM par internet",Le Vote +"Ceux qui participent sont-ils vraiment dans une analyse objective de ce pour quoi ils votent. Les idées primaires sont légions visiblement depuis la crise des gilets jaunes. J'en reviens donc à la formation civique obligatoire, sans quoi pas de carte électorale.",En celui qui sera plus compétant que moi... A moi de démontrer que je suis plus légitime et compétent pour donner des directives au gouvernement ou au président. Comment?... (un indice : pas sur facebook) +Favoriser informations aux citoyens,Peu d 'élus +Le vote devrait être obligatoire,A des associations concernés par le sujet +LE RENDRE OBLIGATOIRE ET VOTER SUR LE LIEU DE TRAVAIL VIA INTERNET,"le député-maire , au coeur des problèmes de ses concitoyens" +Comptabiliser le vote blanc,"A des sociologues, philosophes, intellectuels de notre époque qui pensent en dehors des cadres et osent des réflexions ALTERNATIVES (que ne sont pas les politiques sortis de l'ENA ou des grandes écoles d'administration)." +"Les citoyens ne se reconnaissent pas dans les candidats lorsqu'ils ne sont pas de leur ""monde"". Appliquer la proposition de représentation au-dessus","On ne peut être représenté efficacement que par quelqu'un que l'on connait, que l'on a rencontré et avec qui on a discuté. L'élection des représentants telle qu'elle est réalisée actuellement est facile à mettre en œuvre mais elle n'a aucun sens. Le citoyen vote pour un inconnu sur la base de programmes complets dont tous les aspects ne lui plaisent pas forcément. De plus, ces programmes sont rarement réalisés. Le citoyen devrait au contraire pouvoir exprimer son avis sur chaque sujet et la majorité prise en compte par les élus pour mettre au point les textes de loi." +Reconnaître le vote blanc,Maire parce qu'il a comme préoccupation le bien-être de ces administrés +avoir des débats politiques dignes de ce nom - avoir un comportement et un langage irréprochables - cesser les querelles politiques qui fatiguent - aller au bout de ses engagements,le maire Les décisions prises concernent directement notre commune et donc plus facile à comprendre et à vérifier +"Je pense que le vote est citoyen et il doit être obligatoire; Ce qui est en contradiction avec l'idée de ne pas être représenté. Mais c'est en accord avec un principe démocratique ou le référendum peut trouver une place dans la société pour autant que les sujets restent importants, et que les questions ne soient pas biaisées. Un sujet qui doit apporter à l'ensemble des citoyen, mais qui est impopulaire ne doit pas être posé (la question du Brexit ne devait pas être mise sur la table).","Pourquoi être représenté ? Nous pouvons participer à des débats, prendre position et faire des choix en tant que personne autonome. Il est évident que certaines personnes préfèrent être représentées par facilité, mais il est hors de question que les représentants s'arrogent des pouvoirs, des rétributions, de la renommée ou de la gloire pour si peu." +Vote obligatoires sous peine de sanction financières. Mise en place de referendum locaux sur des sujets locaux.,"A moi, en n'hesitant pas a interpeller nos représentant quelque soit leur niveau pour faire des remarques et des suggestions. Il est dommage de ne jamais savoir ce qui en est fait." +"c'est le seul moyen démocratique d'expression. S'ils ne votent pas, c'est qu'ils ne sont pas intéressés. En augmentant les consultations, sur des sujets concrets, la participation augmenterait. J'ai actuellement l'impression de donner un chèque en blanc aux élus.",le maire et le député +votes obligatoires. plus de transparence sur les dépenses des élus.,maire car nous vivons sur le même territoire +"Les citoyens se détournent des élections en raison de l'impuissance publique, des promesses non tenues, de la politique spectacle, de la communication omniprésente qui se substitue à l'explication, de la médiocrité ambiante..","Mon niveau de confiance est faible quelque soit le niveau de représentation: corruption, médiocrité, ""com"" à outrance, faible efficacité, faible interaction avec les citoyens. inflation de textes et de réglementations. Annonce non suivies d'effets (exemple: le choc de simplification administrative lancé lors du précédent quinquennat. Quel bilan?)" +"Comptabiliser les votes blancs, mieux formaliser, publiciser et partager les bilans factuels à l'issue des mandatures.","Les associations, car elles n'ont en général pas d'ambition personnelle" +"Vote obligatoire . Cessez de dire que l'abstention veut dire quelque chose et continuer à ne pas en tenir compte . Il faut tirer des conclusions,mais agir !!","Les maires semblent être les élus les plus proches des citoyens ,mais je trouve qu'à leur tour ils sont trop éloignés du pouvoir central.Les députés correspondraient sans doute mieux comme réponse à cette question ,mais je suis sidéré par le niveau de l'absentéisme dans l'hémicycle,leur absence lors de certains vote et la proximité de quelques uns avec les lobbys et certains comportements discutables." +"Valider tous les résultats, introduire la proportionnelle dans tous les scrutins et donner à chaque citoyen la possibilité d'exprimer son désaccord de façon audible (autrement que dans la rue...) et de pouvoir initier un processus de pétitions ouvrant le droit à l'organisation d'un référendum, que ce soit au niveau départemental, régional ou national.",Je peux confiance à nos élus et aux débats à condition de pouvoir participer et intervenir ( validation ou opposition) en cours de mandat sur les décisions à prendre. +"Si les élus étaient honnêtes (intellectuellement également) et plus intéressés par leurs idées que par leur réélection, je crois que la question ne se poserait pas.","Plus grand monde, car le système actuel favorise les gens qui pense plus a eux qu aux autres." +"Tirage au sort d'une fraction (30% ?) des différentes assemblées (conseil municipal, assemblée nationale, etc...)",les ONG +Reconnaitre le vote blanc comme un sufffrage exprimé.,"Dans les conditions actuelles, en personne." +"Les jeunes se disent souvent ""Non concernés"". Ils ne se reconnaissent pas dans les interlocuteurs actuels, ni dans les modes d'expression non immédiats.","Un système existe actuellement. Le grand débat a permis , par la façon courageuse du gouvernement de le mettre en oeuvre, de remettre en évidence les personnes représentatives des citoyens, mais aussi aux citoyens, grâce à internet, de s'exprimer plus directement." +"la participation est représentative du monde politique, si on avait des élus moins corrompus, les gens s'intéresseraient d'avantage à la vie du pays. Pour moi voter est un acte citoyens incontournable.",je ne fais plus confiance +"Je la trouve trop basse, surtout pour les élections législatives ou européennes. Mais je comprends que la politique est beaucoup trop compliquée pour beaucoup de gens. Qu'on ne nous apprend pas à développer notre sens critique à l'école. Qu'on ne fait d'ailleurs pas non plus l'effort de s'y intéresser parce qu'elle semble réservée à une élite. Que beaucoup de gens n'y croient plus car les gouvernement successifs ne cessent de les décevoir et qu'on a pas toutes les clés pour comprendre les enjeux actuels, afin de comprendre pourquoi un gouvernement ne répond pas à nos attentes. Alors les gens s’énervent et boudent la politique. On ne peut pas demander à quelqu'un de comprendre si on ne lui donne pas les clés. Ma réponse sera donc l'EDUCATION et l'OUVERTURE D'ESPRIT. Pour cela on doit permettre à plus de gens d'accéder aux associations (quelles qu'elles soient), à la culture, au voyages (même visiter le village d'à côté en est un), de s'engager dans quelque chose qui leur tient à cœur, d'accéder aux études supérieures non dans le but de trouver un travail mais dans le but d'apprendre, de leur permettre d'être acteurs de leurs vies, de leurs territoires aussi. Afin de ne plus SUBIR la politique, comme un fardeau emmêlé, trop compliqué, trop lourd, et même angoissant pour certain à l'approche des élections.","Les associations, car elles n'ont pas de but lucratif, ce qui directement change les décisions" +"En nous redonnant la possibilité de nous engager , de nous responsabiliser sur des grandes décisions ..la réussite du Grand débat est un bon exemple . Nous devons plus impliquer nos jeunes , les mettre aux cœur de la reconstruction de la France et à les responsabiliser sur les enjeux nationaux , Européens et Mondiaux . Nous aurons réussi aussi quand nous aurons sur un système où l age de départ à la retraite sera vers la baisse en favorisant ainsi l'embauche de notre jeunesse",Hélas à ce jour à plus aucun +Donner une instruction civique et citoyenne à tous les français. Avoir des représentants politiques motivés par l'état de la France plutôt que par leurs partis ou intérêts personnels.,Le vote au suffrage universel +"Il faut rendre le vote obligatoire car c’est un geste citoyen, avec des pénalités à la clé en cas de récidive systématique","Mon député, mes élus" +Trop d abstention il faut rendre la participation obligatoire à toutes les elections,Le maire +"difficile de mobiliser l'ensemble des citoyens...le choix des candidats ne semble pas satisfaire. Pour inciter les citoyens, introduire plus d'information sur les institutions dans des cours d'éducation civique à l'école et prévoir des débats politique avec les jeunes de 10-18 ans.",les associations et les institutions qui défendent l'intérêt général +les éduquer,Parlement +Rendre le vote obligatoire.,"Les représentants élus, parce que c'est ce qu'on a trouvé de mieux pour apporter de la stabilité sur une durée donnée, et de la cohérence dans les politiques." +Vote obligatoire. Vite blanc pris en compte,Le maire. +"la non-participation met en avant le désintérêt pour les partis politiques, les citoyens considérant souvent que c'est ""blanc bonnet, bonnet blanc""",à moi-même…; les élus ne réunissent leurs concitoyens que pour les élections ; ils devraient être tenus d'organiser des débats réguliers ; je dis bien débat et non jeu de questions-réponses +participation trop faible; besoin de sensibilisation au lycée; pédagogie dans les médias sur le vote,"hommes politiques quand ils font vraiment de la politique et de la recherche de consensus syndicats, ONG" +"Il faut que la participation et du coup l'organisation des votes soient plus simple. On peux encore imaginer un espace sur le site des impots (oui, c'est plus facile, d'avoir qu'un seul site ou tout ce passe. De plus, tout le monde a un numéro fiscal unique) où nous pouvons voter simplement lors des différentes élections. Afin d'inciter le vote, on peut imaginer une amende si on ne vote pas et une réduction d'impot quand on vote. Ce montant peut être de 5€, c'est peu mais ca peu inciter à voter. On peut aussi imaginer laisser ouvert les votes pendant 48h, cela permet de toucher un plus grand nombre de personne. Il faut par contre laisser un accès en mairie pour les personnes n'ayant pas internet.",moi même car je sais que mes idées seront correctement expliquées et défendues +"Je pense que le vote devrait être obligatoire, et celui qui ne vote pas, ne devrait pas bénéficier des aides sociales. C'est donnant donnant.","Le maire car au plus proche de mes aspirations, besoins. A une bonne connaissance du terrain." +Je suis inquiet par la baisse régulière des électeurs à tous les scrutins. Il serait probablement nécessaire de montrer à tout un chacun l'intérêt que le vote présente dans le quotidien en s'abstenant de discours trop éloignés de la réalité.,Les élus locaux et le Gouvernement. Je trouve que nos parlementaires manquent de motivation (voire la fréquentation de l'hémicycle et peu de présence localement). +"comptabiliser le vote blanc, le rendre obligatoire",moi +Le vote devrait être obligatoire.,"Mon député et mon maire, car ils sont représentatifs de ceux qui les ont élus." +il faut restaurer la confiance en commencant par moraliser la politique et avoir des élus irréprochables,à personne +Participation trop faible Il faudrait assouplir les règles concernant le vote par procuration: permettre à la personne chargée de voter pour un autre de pouvoir le faire dans n'importe quelle commune,aux représentants du gouvernement élus démocratiquement +? ? ?,"les parlementaires, qui d'autre ?" +Rendre le vote obligatoire avec pour corollaire la reconnaissance du bulletin blanc.,Le maire qui est à l'écoute de l'attente de ses administrés. +"En modernisant le système politique du pays pour que le vote soit un moyen d'agir sur le système. Actuellement le vote ne permet que de choisir des potentats parmi un ensemble très petit de candidats, pas d'agir sur le système. Le seul moyen d'action disponible c'est de descendre dans la rue (tant que c'est encore possible car c'est contrariant pour le pouvoir exécutif et comme ce dernier a aussi le contrôle du législatif, en violation totale de l'esprit de la Constitution, il va s'empresser de faire les lois qu'il faut pour contraindre le droit de manifester).","La représentation a fait son temps, aujourd'hui elle n'est plus nécessaire et elle fonctionne de moins en moins bien. L'organisation de l'État est sclérosée par un système parlementaire suranné de plus en plus déconnecté du peuple. Une évolution vers une démocratie plus directe et adaptée aux rapports humains d'aujourd'hui est possible en prenant le temps qu'il faut. C'est ce que propose le projet Liquidus, un plan d'évolution en quelques étapes simples." +"Il faut l'inscription automatique sur les listes électorales et rendre le vote obligatoire sous peine de sanction effective. Pour ne plus entendre cette phrase; ""nous ne sommes pas représentés"". Pour être représenté, il faut voter.","Dans tous les élus guidés par le sens du bien public, bosseurs et dévoués." +Il faut rendre attrayantes les propositions et surtout ne pas tricher,Maire +"en remettant de la morale, ne plus avoir des élus qui sont plus intéressés par leur petit pouvoir mais qui se mobilisent pour l’intérêt de notre pays et de ses habitants",les élus locaux car plus présents auprès des citoyens +Elle pourrait sans doute être améliorée si les citoyens avaient l’ espoir fondé que les élus tiennent leurs promesses électorales.,"Le maire, celui des élus qui est le plus proche des préoccupations de ses administrés." +"La participation est trop faible, du fait de la déconnexion entre le peuple et ses élus. Il faut rendre les élections obligatoires, que leurs enjeux soient décidés par les citoyens eux-mêmes (RIC entre autres), et comptabiliser le vote blanc.","A personne. On constate que même les maires sont plus préoccupés par les procédures et la course aux subventions pour assurer leur propre fonctionnement, qu'aux réelles préoccupations de leurs concitoyens." +Vote obligatoire,Nos élus car nous exerçons à chaque élection notre droit de vote. +"Voter devrait etre obligatoire. Ceux qui ne vote et ne font pas de choix devraient meme etre sanctionne (meme si c'est un euro symbolic). Internet devrait aussi aider les citoyens a faire emerger des tendances, puis approfondire les sujets en toute transparence.","Il faudrait pouvoir voter pour des programmes/idees, plutot que des personnes." +"En leur redonnant confiance dans leurs elus et en limitant les conflits d’interet et la corruption, de maniere a rassurer, et a remettre l’interet general au coeur de chaque decision publique.","Des representants elus, on n’a pas trouve a ce jour de systeme plus satisfaisant." +instaurer une obligation de voter et faire des elus de vrais porte paroles. Demander aus elus de mener un mandat sain sans fraude ni abus de pouvoir.,"De nos jours personne, car tous sont corruptibles du plus petit au plus grand. Il faudrait interdire certains avantages pour retrouver une representativité sincere" +plus de transparence dans la diffusion et l'accès aux informations des structures comptables pour tous les citoyens avec racourcicement des délais d'ouverture des archives,a une représentation calculée sur une base de 50% aléatoire et 50% élu par un mécanisme démocratique plus conventionnel conforme à notre constitution +Arrêté de nous mentir,Je n'ai plus confiance +Vote électronique,Maire +le taux de participation traduit le rejet de la politique . La déontologie doit reprendre sa place dans les parties politiques qui pourraient gouverner : ainsi l'influence de extrêmes diminuera.,aux associations indépendantes car des personnes politiques mentent souvent. +Leur donner envie de participer en les informant sur le travail des élus après leurs élections,mon représentant à tous les niveaux s'il est honnête +"Je suis navré que tant de gens préfèrent manifester plutôt que voter. Pourquoi ne pas tenter la carotte d'un cadeau fiscal de 20 € pour chaque participation à un vote, à l'image de ce qui a été fait au début pour inciter à la télédéclaration des revenus.","Mon député, c'est son rôle." +"Le vote est un droit, il serait dommage d'en faire un devoir. Les enfants, les jeunes doivent mesurer le risque de cesser d'aller voter, sous peine de se retrouver avec une dictature; On doit leur montrer que c'est leur intérêt de voter","Les élus locaux:maires, députés parce qu'ils connaissent mieux nos problèmes et les moyens qu'ils ont pour y répondre" +Il faut les obliger à voter,Personne! +vote obligatoire et prise en compte du vote blanc,les élus et les corps intermédiaires +En comptabilisant les votes blancs,"les élus, à condition toutefois que chaque bulletin déposé dans l'urne au moment d'une élection compte : chaque vote blanc doit être comptabilisé ; c'est la seule manière d'inciter les concitoyens à aller voter lorsque aucun candidat n'emporte leur adhésion. Lorsque l'on comptabilise les votes blancs, le candidat qui l'emporte sait combien de concitoyens ne se sentent pas concernés par un ou des éléments de son programme. Le vote blanc est une prise de position" +Revoir le mode de scrutin en intégrant le vote en ligne.,Le maire car il est sur le terrain et responsable. +chaine d'info et de débat citoyens,une personne honnête !!!! +que les politiques ne mentent plus,le maire +Rendre le vote obligatoire sous peine d'amende.,"Au élus qui vivent et ont grandi sur mon territoire pas aux personnes parachutées. j'ai besoin de les connaitre ""pour de vrai""" +"L'augmentation de la participation est essentielle, il faudrait mettre en place des mesures incitatives et facilitatrices : reconnaissance des votants, reconnaissance des votes blanc, dématérialisation du vote ... Lors de chaque consultations, chaque collectivités territoriales devraient pouvoir soumettre aux votes des mesures ou des projets locaux. En cas de participation insuffisante, prévoir une nouvelle consultation.",Les représentants de proximité connus et accessibles. +"Participation des citoyens est insuffisante, la prise en compte du votre blanc la ferait augmenter",Le maire +Vote obligatoire et privation du droit de vote après trois absences non justifiées. Le Droit de vote est aussi un Devoir. Surtout que ceux qui ne votent pas sont les premiers à râler !,Le maire de ma commune. Connait les gens et les problèmes de terrain. Peut me représenter à l'échelon supérieur. +changer le mode de représentation suite aux elections,elus locaux +Elle est malheureusement en diminution régulière.,globalement les élus +"Vote obligatoire peut-être mais dans ce cas vote blanc pris en compte. Dans tous les cas, vote blanc pris en compte","aujourd'hui personne dans la sphère politique," +On ne peut pas se satisfaire d'autant de gens qui ne votent pas. En ayant une vraie offre socio-politique.,"Qui dira l'absurdité des formations de sciences po et de l'ENA ? L'art de parler des choses sans les connaître, des livres sans les avoir lus... Il faut former nos hauts fonctionnaires après le concours, après des études sérieuses, et le faire sur des profils très différents." +"la participation est trop faible. Elle est malheureusement le résultat : - d'un sentiment que voter ne change rien (référendum de 2005) - d'une absence de véritable enjeu de société : tous les partis dits de gouvernement défendent la même ligne d’orthodoxie néolibérale. Toujours plus de réduction des dépenses, de disparition des services publics, de paupérisation pour une explosion des profits et plus de concentrations des richesses dans les mains de quelques uns ne constitue pas une perspective qui va déplacer les foules vers l'isoloir .. - d'un système électoral conduisant un président ayant eu moins de 20% des inscrits au premier tour à disposer d'une majorité pléthorique lui permettant de mettre en œuvre une politique qui n'est pas soutenue majoritairement dans le pays (crise actuelle). Ce système conduit à élire des représentants dont la légitimité de l'élection n'est pas contestable, mais la légitimité à conduire leur programme initial l'est. dans ce contexte, rendre le vote obligatoire générera encore plus de frustrations. sauf s'il s'accompagne de la prise en compte du vote blanc. changer le mode de scrutin : en notant de 1 à 5 l'ensemble des candidats. les 2 candidats les mieux notés accédant au second tour","des citoyens libres de tout conflit d'intérêt, qui ne sont pas des ""professionnels"" de la représentation et de la politique" +VOTE OBLIGATOIRE,"en des personnes ayant à titre personnel un parcours professionnel, associatif, humain incontestable, une expertise particulière,capable de sacrifice et droite dans leur principe. Ce qui rend difficile leur recrutement au-delà d'une sphère kilométrique étendue; le conseiller municipal procède de cette appréciation. Ensuite la confiance repose plus sur la solidité des institutions, le cadrage qu'elles permettent, la liberté de contradiction qu'elles permettent que sur la connaissance personnelle que l'on a des représentants." +Donner envie d'y participer... Tenir ses promesses quand on est elu. Quand les leaders de parti n'ont aucun programme et aucun charisme (ce qui est le cas chez tout le monde...) ca devient complique de vouloir voter.,Personne ne me fait envie actuellement. Trop de clientelisme et d'interets personnels pour le moment a tous les echelons. +"pas de surprise .. le peuple ne croit plus en rien pourquoi aller voter , pourquoi faire nous subissons ce que vous votez sans être consulté",personne. j'ai plus confiance en personne +Arreter les manipulations mediatiques,Moi meme aucune confiance dans la politique +Vote obligatoire et vote Blanc reconnu,"Personne, les elus et les syndicats ne representent qu eux mêmes" +Le pourcentage de votants lors de certaines élections est trop faible . Voter est un devoir ! Remettre au gout du jour l'instruction civique dans les écoles . Rendre obligatoire le vote .,"Aucun ,les élus ne tiennent jamais leurs engagements ." +"Trop de citoyens ont perdu tout respect pour la classe politique, et pensent que quel que soit leur vote, ça ne changera rien, les élus étant tous supposés ne viser que leur intérêt personnel. Il faut rétablir ce respect. Pour cela, il faut supprimer les avantages difficilement explicables des parlementaires, et caler leur mode de fonctionnement sur celui des cadres du secteur privé: un salaire (raisonnable, comparable à celui d'un cadre), un budget pour les salaires des assistants parlementaire qui ne peut servir que pour ça, et pour le reste des notes de frais, contrôlées par une instance indépendante, à comparer au contrôle de gestion d'une entreprise. Pas de budget opaque qui peut être utilisé de façon discrétionnaire. Limiter le nombre de mandats pour faciliter le renouvellement.","C'est une question à laquelle il est difficile de répondre dans l'absolu. Je fais ""a priori"" confiance à chaque élu dans le domaine de compétence dans lequel il a été élu (gestion de la commune, vote des lois, etc...). Et je me sens évidemment mieux représenté si le candidat pour lequel j'ai voté a été élu que dans le cas contraire. Je peux donc - par exemple- avoir plus confiance en mon député qu'en mon maire aujourd'hui, et cela peut être le contraire demain: la confiance est une question de personne. NB: En français, il me semble qu'on peut dire ""A qui faites-vous confiance?"" ou ""En qui avez-vous confiance?"" mais pas ""En qui faites-vous confiance?"" :)" +Consulter par l'intermédiaire des Mairies. C'est le premier niveau et le plus près des habitants.,Le Maire. +rendre le vote obligatoire (et les procurations bien plus faciles à établir car trouver quelqu'un de confiance dans sa commune n'est pas donnée à tout le monde...),"difficile à dire dans la mesure où les députés, quels qu'ils soient sont tenus par la politique de leur groupe parlementaire..." +prendre en compte le vote blanc,"maire, conseiller regional" +"Faire une politique socialement plus juste; se donner les moyens d'appliquer des politiques différentes de celles qui sont imposées de l'extérieur (finance, Europe...)","Question bizarre. ""Pour vous FAIRE représenter"" ou ""pour vous représenter""? Je fais une confiance limitée aux élus, mais je ne crois pas que des personnes autres mériteraient automatiquement plus de confiance pour me ""faire représenter"". La confiance n'exclut pas le contrôle. Il faut donc savoir comment les élus nous représentent, comment ils exécutent leur mandat en lien avec leur programme et pouvoir les destituer dans certains cas graves." +"l(abstention est dommageable à la vie démocratique , organiser les élections en semaine avec temps pris sur le temps de travail comme dans certains pays . Vote par correspondance . vote par procuration moins difficile .",je le ou la cherche !! +"Il faut que le monde politique soit plus exemplaire, davantage sanctionné comme n'importe quel citoyen. Il faut que les politiques montre l'exemple ""faites ce que je fais"" plutôt que ""faites ce que je dis"" Il faut que les politiques soient plus respectueux des autres et entre eux Se comporter en employé comme dans n'importe quelle entreprise",Actuellement les élus trop éloignés du citoyen ne sont pas représentatifs et ne sont pas réellement impliquer pour améliorer la vie des citoyens. Ma confiance pourrait aller vers quelqu'un qui a une activité professionnelle lors de son élection. +"Les citoyens sont dégoutés des élus qui sont censés les représenter. Comme déjà évoqué, beaucoup de citoyens ne votent plus car les élus ne les représentent pas. Ils représentent plutôt des lobbys industriels et/ou divers groupes de pression. A peine élus les députés LREM ont voté des hausses d'impôts, taxes et dispositions diverses en faveur de l'industrie au détriment de la santé et du bien être de la population. CE FUT UNE GROSSE DÉCEPTION ! Nota : Moins de 50% des inscrits on élu pour le président actuel ce qui ne légitime pas grand chose ! Comment inciter les citoyens à voter , Rendre le vote obligatoire et avoir la possibilité de révoquer les élus qui ne font pas ce qu'ils ont promis. En ayant des élus honnêtes respectueux de leurs paroles (ce n'est pas pour rien qu'on dit ""les paroles des politiques n'engagent que ceux qui les écoutent"") Des élus qui soient créatifs et pour qui, chaque problème ne se solutionne pas par un nouvel impôt. Des élus qui arrête de dire blanc et de faire noir ou de dire blanc un jour et noir le lendemain (suivez mon regard).","Associations d'utilité publique ayant des compétences reconnues dans les domaines biodiversité, environnement, santé, social, sociétal, etc. Ces organismes sont plus compétents et indépendants que les élus dont le seul objectif est d'être élu et qui ensuite sont soumis aux différents groupes de pression politique et/ou industriels. Également les MAIRES qui sont les pus proches de leurs administrés." +"Que les politiques soient exemplaires, qu'il n'y ait plus des affaires Cahuzac, Fillon, Pasqua, Balkany...",Le maire +Vote obligatoire avec amende,Mon maire et mon député +Vote obligatoire étalé sur vendredi samedi dimanche,"Bonne question ! Il faut limiter à trois mandats tous les postes, si casier judiciaire non vierge impossibilité à Vie d’etre Elu" +En moralisant la vie politique.,Je fais partie de ceux qui se sentent représentés (milieu socio-culturel approchant celui des élus). Je regrette cependant que tous les milieux ne soient pas aussi bien représentés. +"Beaucoup se désengagent parce qu'ils pensent que leur voix ne compte pas. La proportionnelle, une consultation (genre votation ou référendum) sur des questions clés impliqueraient plus.",Les élus locaux parce qu'ils sont choisis par le peuple et au plus proche du citoyen. +rendre obligatoire le vote et surtout arréter les promesses électorales qui ne seront pas tenues dans le mandat.,"maires , car vivent sur le terrain et sont plus accessibles" +Votes obligatoires,Député +"le système politique actuel est trop abstrait, trop complexe, trop éloigné des citoyens. Les citoyens doivent voter pour un représentant proche d'eux au niveau local (maire), régional (1 seule assemblée soit départementale, intercommunale ou régionale) et national (député)",députés: c'est leur rôle (on a tendance à l'oublier actuellement) +"L'abstention est un phénomène très inquiétant pour la démocratie. Pour les inciter, il faut prendre leur vote au sérieux (exemple: vote non au traité sur l'europe). Eviter la langue de bois, ne pas présenter de personnes corrumpues, punir très fortement toute malhonneté d'un élu (punition pénale + inégibilité définitive ou presque) en particulier en cas de corruption, fraude fiscale....","des personnes : Qui ont réfléchi aux problèmes qu'elles auront à traiter. Qui les ont étudiés, ont pris le temps d'approfondir leurs connaissances. Qui sont honnêtes. Qui ont des valeurs qu'elles appliquent dans leur vie et dans leurs engagements. qui sont ouvertes d'esprit, peu agressives, capable de compromis mais sans perdre leur âme." +"manque de confiance dans les politiques car trop de promesses non tenues, de blabla...les gens se désintéressent de la politique.",élus locaux car proximité et accessibilité +Rendre le vote obligatoire,Je ne fais plus confiance aux élus politiques +En reconnaissant le vote blanc.,Les citoyensQue les élus enten +"Pour pouvoir participer à des élections, il faut avoir quelque chose à apporter aux autres français. D'après moi, il faut être intelligent curieux et cultivé (normalement, il faudrait être honnête aussi...). Cela n'est donc pas donné à beaucoup de monde. j'admire et je respecte ceux qui ont le courage de le faire. Comment les faire participer d'avantage ? Aucune idée... l'éducation civique plus développée à l'école ? La proximité des maires de villages avec les habitants ?","Au maire, car c'est quelqu'un de proche que l'on peut connaitre réellement si on le désire, qui connait nos problèmes, nos désirs, nos besoins, nos conditions de vie et nos envies." +Trop faible (vérifier et tenir compte de sa participation dans une demande d'aides quelconque ),Le Maire car tres proche de nous +Par le vote obligatoire,Le maire : c'est lui qui connaît les difficultés sur le territoire et des difficultés et besoins de ses administrés +Trop peu de participation. Sensibiliser les jeunes dans les écoles. Donner plus d'explication sur les compétences des collectivités. Mieux informer le citoyen sur son rôle et sur l'impact de son vote,"Les associations, les élus locaux (maires)" +Rendre le vote obligatoire.,"La communauté de commune, car c'est la seule qui (jusqu'ici) ne me déçoit pas. Aucune confiance dans les autres, manipulés par les lobbies et ne pensant car leur avenir politique." +rendre obligatoire le vote,le député +Peut être rendre le vote obligatoire?,"Dans un parti politique représentatif dans toutes les collectivités territoriales, au Sénat et au Parlement." +les étrangers devraient pouvoir voter. le vote doit être obligatoire et sanctionner sinon.,moi! +Trop de mensonges? Donner la transparence aux citoyens,La fédération National des Sourds de France car elle connait bien les problèmes des personnes sourdes +"Mauvaise participation et souvent ce sont pourtant des gens qui ont des aides ... mais on oublie trop qu’il y a aussi des devoirs ! En plus ils « râlent ». Casser l’individualisme et intéresser ces personnes, à commencer les jeunes par des cours de citoyenneté ! Que l’on prenne conscience des luttes de nos ancêtres pour obtenir ce droit de vote.",Le député à condition qu’il y en ait qui défende ceux dont je fais partie et qui actuellement ne sont pas vraiment représentés. UN NOEUD IMPORTANT DE LA CRISE ACTUELLE ! +"Il devrait être obligatoire avec sanction possible en cas d'absence de justificatif. Nous sommes tous contestataires mais il faut peut - être rappeler que le vote est le moyen idéal pour s'exprimer et il va y avoir, bientôt? le vote blanc si l'on est d'accord avec personne",Le maire qu'on peut facilement aborder et qui est vraiment au fait de nos réalités +Le vote obligatoire serait la juste contrepartie de l'universalitė des droits sociaux garantis a tous les citoyens,"Je postule que toute personne qui exerce un mandat représentatif politique, syndical ou associatif est censėe agir en responsabilité devant son corps electoral et lui rendre compte." +"Si les citoyens sont clairement et simplement informés, il seront plus sensibles à l'intérêt de leur vote.","En premier à l'équipe municipale qu'elle soit majoritaire ou d'opposition, pour la vie courante. Au groupe parlementaire dont fait partie le député pour lequel j'ai voté, en déplorant de ne pas saisir suffisamment le mode de travail auquel il participe" +"il faut en faire un devoir dans la constitution comme en Belgique, et reconnaitre le vote blanc","Personne, car tous les politiciens sont les mêmes pourris, il pense qu'au pouvoir et à leur bénéfice et non au peuple" +L'absence d'instruction civique ne permet plus de sensibiliser les citoyens à remplir leur devoir électoral Notions d'instruction civique à réintégrer dans le cursus scolaire,Les élus avec lesquels je partage les mêmes opinions politiques +Encourager les votes numériques à domicile en augmentant la durée de la période de vote (plus 1 à deux jours).,Les maires et les députés +Rendre le vote obligatoire,Le Président et laMaire +vote obligatoire et tenir compte du vote blanc avec un seuil à partir duquel on ne valide pas les élections et on revote avec d'autre personnes.,"maire, une proximité de tout les instants, pas d'influence trop importante des partie politiques." +Faudrait les écouter que c'est-il passé avec HADOPI et DADVSI ?,Hulot ? +"Je pense qu'il faut avoir vraiment oublié ce qu'est une dictature pour se permettre de considérer qu'aller voter n'est pas important. Le vote, ce devrait être obligatoire, c'est un devoir de chaque citoyen.",Tous les élus qui se présentent sans étiquette de parti +rendre le vote obligatoire.,le maire et le député de circonscription. Ils connaissent le mieux le terrain et sont abordables facilement. +La participation aux élections est un devoir. C'est la base de notre démocratie. Faire des campagnes de sensibilisation en particulier auprès des jeunes,le maire et le député +Vote blanc pris en compte. Respecter le choix des électeurs une fois élu. Que la représentation soit le reflet des suffrages.,"Prendre en compte les votes blancs pour tous les scrutins nationnaux,regionnaux et professionnels." +mise en place du vote par internet,aux citoyens français +"constitués des commissions de citoyens volontaire avec tirage au sort, commission environnement, vie scolaire, solidarité, développement économique, sport...",élus locaux +"Quand aucun des candidats ne vous sied, que votre vote blanc ne compte pas, que vous devez choisir le moins pire par défaut, et que celui-ci n'en a que faire, alors personne ne veut plus participer. Si au restaurant j'ai le choix entre du foie ou du lapin, je change de restaurant. Si tous les restaurants sont pareils, alors je n'y vais plus et je ne compte que sur moi pour me préparer des petits plats. Et si en plus, le choix des français est purement oblitéré (non/oui, vous vous rappelez?) alors ... Je pense que donner du poids au vote blanc pourrait permettre de faire du ménage rapidement dans le système électoral, et donc que les votes se porteront ensuite sur des vrais choix nous correspondant, ce qui motivera les abstentionnistes à revenir. Pour certaines élections, ou l'élu ensuite choisit son équipe, c'est toute l'équipe qui devrait être présentée aux élections (au moins les membres clés), par exemple l'élection présidentielle (NB: voir le principe d'élection des maires dans les petits villages).","Les ""intellectuels"", je n'aime pas ce mot, mais c'est ainsi qu'on les généralise. En fait, les personnes REELLEMENT compétentes à étudier, analyser, comprendre, argumenter, discuter. Des professionnels reconnus par leur pairs, et capables de pédagogie, vulgarisation. 2 exemples, 2 styles différents: Bernard Guetta, Elise Lucet." +- Que les politiques nous représentent vraiment. - La participation est fonction de la qualité de nos hommes et femmes politiques et de la confiance qu'on leur accorde. - Vrai comptabilisation du vote blanc = si vote blanc majoritaire les candidats ou leurs propositions devront être revu.,Ma conjointe et moi. Nous ne pouvons plus compter sur nos politiques qui font leurs carrières au sein des appareils de l'état dans leurs seuls intérêt ou celui des milieux privé qui profiterons de leurs carnets d'adresses. Stop aux lobbying. +"voter, c'est voter pour le candidat le moins pire,",le maire +Absolument nécessaire: obligatoire et le vote blanc reconnu.,Mairie Proximité +"En changeant la nature des débats, en leur faisant reprendre conscience en leurs institutions avec notamment un système de vote plus représentatif",Personne ne peut se targuer de pouvoir représenter les idées d'un inconnu. +Plus de pédagogie est nécessaire mais les citoyens doivent prendre leurs responsabilités. Voter c’est choisir et choisir c’est vivre.,Il est impossible de répondre à une question comme cela. Disons que la représentation directe semble être le moins mauvais mécanisme de représentation. +"Redonner l'accès à tous à l'éligibilité et non plus par l'obtention de signature de maire et d'être affilié à un mouvement politique. Sortir du clivage gauche/droite et faire en sorte que l'émergence de nouvelles forces politiques soient possibles. Avoir des instances de contrôle des forces politiques, d'intégrité et d'objectivité reconnues par tous, en gros un gendarme de la politique, doublé d'un gendarme du gendarme politique.","Certains élus, certains porteurs d'idées (philosophe, universitaire, paysans, artiste, citoyen lambda...) Pour les élus c'est leurs rôles et responsabilités, mais j'aurais pu mettre de très rare à la place de certains. De ce fait la tendance à mettre des personnes de la société civile à des postes de responsabilité politique est une bonne tendance pragmatique." +"Les abstentionnistes ont le sentiment qu'il ne sert à rien de voter car, d'une part ils ne font plus confiance aux politiques qui font passer des lois dans leur propre intérêt politique et non celui des français qu'ils représentent. D'autre part, les élections sont organisées de telle manière qu'ils estiment que leur voix n'aura pas d'impact (non prise en compte du vote blanc, découpage électoral absurde et manque de proportionnelle).","Pour l'instant, à personne à part moi-même car jusqu'à présent, j'ai toujours été déçue par les politiques (pour qui j'ai voté ou non) et par les organisations syndicales." +"Pour inciter les citoyens à participer davantage aux élections, c'est aux hommes politiques à s'interroger sur le rejet qu'ils suscitent. Pour infléchir cette tendance, il faudrait que la confiance s'instaure entre les citoyens et les élus à travers des politiques plus justes et qui s'adressent à l'ensemble des français. Enfin arrêter de diviser la société (travailleurs contre retraités, actifs contre non actifs, progressistes contre identitaires ou nationalistes) car ceux qui se trouvent du mauvais côté se sentent exclus et s'abstiennent.",Elu local car plus proche des citoyens. +Trop faible mais logique: problème de représentativité. Vote obligatoire (contre revenu citoyen) et reconnaitre le vote blanc.,Maires (proximité) +vote obligatoire par tous les moyens modernes,"les élus ne sont pas les mieux placés pour avoir un avis et une réponse technique aux problèmes , en effet ils cherchent à être élu par des moyens financiers , des pressions ou du lobbying." +L'abstention est un droit. La combattre passe l'efficacité de nos institutions et de nos politiques.,Aux élus locaux car je les connais personnellement. +Tenir compte des votes blancs et annuler l'élection quand il n'y a pas un certain pourcentage d'élécteurs,Je faisais confiance au maire. Ils n'ont plus de pouvoir maintenant +Rendre le vote obligatoire comme dans d'autres pays européens.,"Le maire car, dans les petites et moyennes agglomérations, il est plus accessible et moins politisé." +"si les politiciens pouvaient éviter toutes les propositions démagogiques qui ne pourront pas être tenues, les gens seront plus enclins à aller voter.",moi même +"Le principe d'obliger les citoyens à participer aux élections me paraît intéressant, moyennant de fixer un cadrage d'application qui ne soit pas trop restrictif. Un nombre de participation minimal aux votes pour pouvoir conserver sa carte d'électeur par exemple.",Nos élus locaux sont nos représentants et c'est à nous de bien les choisir. Il doivent en revanche répondre de leur choix et décision. La transparence doit les inciter à être honnêtes et respecter leurs convictions devant les français +la participation est décevante et se dégrade à chaque élections. Pour les inciter il faut redonner confiance en nos futurs candidats qui doivent être des acteurs de la vie économiques et non des élites sortis des grandes écoles ou des familles politiques,les élus locaux qui sont les plus proches de nous et connaissent bien notre quotidien +Proposer une réelle diversité de programme. Des citoyens qui rédigent une constitution. Et un RIC,"Des citoyens non professionnels de la politique à l'assemblé, à hauteur de 50% en nombre environ." +mauvaise car ils n 'ont plus confiance dans la classe politique /// rendre le vote obligatoire,maire +Vote obligatoire comme en Belgique,Les journalistes +"Une assemblée citoyenne limite les élections mais dans un premier temps, la proportionnelle doit être une évidence.","Le tirage au sort car la démocratie représentative a forcément des dérives. Le maire est toutefois celui qui est le plus en lien avec les problématiques de terrain, à la condition que les communes ne soient pas trop grandes et qu'il n'y ait pas de cumul de mandat. Mais attention, l'intelligence d'un homme sera toujours inférieur à l'intelligence collective." +"Donner accès aux résidents depuis un certains temps aux votes pour les municipales. Augmenter le taux de participation: formation, sensibilisation initiation. ne pas attendre les périodes électorales pour cela. inclure cela dans les cours de civisme/citoyenneté dans les lycées notamment. faire participer les mouvements associatifs au droit et devoir qu'est le vote","Personne. Je ne suis représentée nulle part, je suis considérée comme étrangère aux institutions. Je suis algérienne mariée à un français avec 2 enfants français. Je paie mes impôts, active au sein de ma ville (Courbevoie) , je représente les parents d'élèves des crèche é école de mes filles, membre et bénévole au sein d'associations courbevoisines. Pour autant, je ne peux donner mon avis sur la politique menée dans ma ville en participant à l'élection de mes représentants." +Les citoyens ne se sentent plus représentés par des élus coupés des réalités d'où une désaffection pour les urnes. Une peine d'amende en cas de non participation à un scrutin ne me semble pas forcément la meilleure des choses.,Le maire ou le président de la communauté d'agglomération qui a une vue globale des problèmes locaux +"Redonner du sens à l'action publique , civique , mieux valorisée à travers les services civiques, le bénévolat, l'information indépendante et compétente ....quelque soit le support.",Le maire : connaissance de tous les domaines qui font le quotidien d'une vie de citoyen +"Il faut éviter les réponses punitive , mais plutôt positive. Avec des avantages dans le quotidien en échange de leur participation par exemple . Et aussi et surtout a l'école les éduqué a faire leur devoir citoyen)",Je pense que même quand des politiques ou maire ou etc sont de très bonnes intentions ils y a toujours autour d'eux des gens qui profite et qui gâche tout. +La rendre obligatoire,Aux élus +Très clairement il faut responsabiliser les citoyens : voter est un acte très simple et en règle générale il existe un choix étendu. Si l'on est un tant soit peu responsable il n'y a aucune raison de s'abstenir. Pour inciter : répéter cela au cours de campagnes d'informations - y compris dans l'enseignement.,Pas d'a priori ; il faut avoir sur les candidats à une représentation suffisamment d'informations pour juger de leur sérieux et de leur honnêteté et connaître leurs idées ; c'est l'objectif des campagnes électorales +"La participation est à l'image des politiques, nous avons ce que nous méritons c'est à dire un désintérêt des citoyens pour cette politique. Modification du mode de scrutin, tirage au sort, proportionnelle","Personne ; et cela pour de nombreuses raisons. Elles se résumes par : les inégalités évidentes , les injustices économiques, sociales, éducatives, législatives... le déni de réalité des dirigeants de tous bords montre à quel point nous sommes en rupture totale." +"Sanctionner les discours / politiciens démagogiques, a fortiori mensongers.","Société civile, élus soucieux du bien commun (i.e. ne cédant pas au clientélisme et la démagogie)." +la rendre obligatoire pour ceux qui dépendent financièrement de l'état,Le Maire le personnage politique le plus proche des gens +"malheureusement faible. Que les élus soient plus crédibles, plus respectueux de leurs engagements","le maire et le président de la République," +"Les gens sont désabusés, bien que voter reste un devoir. Il n'y a plus de représentations réelles de la population. Nous ne nous exprimons que par rapport aux extrêmes et toutes les politiques ne menées se font qu'à travers ce prisme. Pour les inciter à participer, les faire décider sur la part des finances publiques allouées aux associations et si oui auxquelles, (les dons exonérant l’impôt sur le revenu en font parties)","En moi-Même ou dans les personnes que je choisis. (certes quelques fois par défaut, mais les choix sont tout de même assumés)." +"rendre le vote obligatoire, et supprimer certains avantages aux non-votants",associations à but politique +Pas assez de participation .Il faut rendre le vote obligatoire et mettre en place les élections sur le temps de travail,Le maire de ma commune. C'est l'élu le plus à même de connaitre mon territoire de vie mais c'est aussi celui que j'ai le plus de facilitées à rencontrer +"Les Français votent de moins en moins. Pourquoi ? La réponse est évidente et le fait de la poser montre le fossé qui sépare les politiques du peuple de France. il n'est nul besoin d'être Enarque pour comprendre que les Français veulent être entendus, que leur souhaits soient pris en compte. Aujourd'hui une grande majorité de Français ne vote plus car pour eux, quelque soit le résultat du vote, ca ne changera rien à leur vie. Toujours plus de taxes, vie de plus en plus cher, salaire et pensions qui augmentent peu. De moins en moins d'aides....","Le maire, il n'est pas encore trop ""corrompu"" par les appareils politiques et les lobby (quoi que, j'ai connu un maire qui croyait fermement qu'il y avait du nucléaire dans les éoliennes, suite à la visite d'un ""conseil bien attentionné"")" +"Elle est minable, mais ils ne sont pas écoutés. Prendre en compte le vote blanc me semble être le stric minimum. Ensuite, le ""droit"" de vote devrait être une ""obligation"" de vote avec un impact pour ceux qui ne votent pas. Chacun fait partie du système, chacun devrait se sentir concerné par les votes. Montrer l'exemple aux citoyens et interdire qu'un vote à l'AN se déroule avec quelques dizaines de personnes ! Mauvais exemple !","Plus grand monde, même notre maire oublie de faire passer les citoyens avant ses ambitions personnelles." +Publier la liste des non-votants.,"Moi-même. C’est présomptueux, mais l’impression est que le citoyen est surtout sollicité pour le jour d’election, l’heureux élu se sentant ensuite investi pour agir à sa guise et hors l’avis de ses mandants le plus souvent. Autrement dit, les outils, modalités et supports d’une démocratie directe et participative sont inexistants ou très atrophiés (possibilité de participer à un conseil municipal mais sans intervenir, cahier de consultation du public concernant des projets structurants ...). Le numérique d’aujourd’hui (ce débat sous cette forme, sous clavier) livre de nouveaux outils pour une démocratie participative plus ouverte et plus régulièrement vivante au travers de l’officialisation d’un réseau social plus proche de nous que Facebook, tweeter, ou Instagram ... : celui que constitueraient les français(es) ici inscrits en ce débat sur des thèmes prédéfinis ou non, en des cercles national (et demain européen aussi, selon les thématiques), régional, local ou communal (voire à l’echelon d’un quartier urbain). Une sorte de forum permanent mais avec des dates butoir d’intervention/proposition selon les thèmes en cours, avec forte et permanente régulation du site afin d’eviter et exclure les dérives inappropriées, ouvrant à l’hypothèse possible de réunions physiques avec les intéressés identifiés en ce réseau virtuel pour préparer une délibération puis la valider, sans interférence abusive avec les prérogatives des Élus de la République mais en complémentarité donnant vie à une démocratie participative." +"rendre les élections obligatoires (soit en se rendant aux urnes et/ou en les modernisant => vote par internet, vote électronique pour éviter les dépouillement long et fastidieux)",Dans un représentant que j'ai choisi et qui prendra position en fonction des gens qu'il représente et non en fonction des directives qu'un parti politique lui aura dictées +"Intéressons les ! Sans d'idéologie, sans jugement, sans arrière pensées ! Les citoyens ne votent pas car ils sentent que cela ne fera pas de différence. Sans sombrer dans le ""tous pourris"" ou ""tous les mêmes"", les citoyens ont le sentiment d'être bernés, de ne pas être écoutés, entendu et que le politique ne voudra ou ne pourra rien y faire ! Il y a trop de différence entre la classe politique et leurs concitoyens. Que les politiques soient dans l'obligation de justifier de leurs actions et qu'ils puissent prouver que leur travail a été impactant pour les citoyens. D'un autre coté il nous appartient, à nous citoyens, de comprendre aussi qu'on ne peut ( doit ) pas tout demander et son contraire aux hommes politiques ( on ne peut pas demander qu'ils soient vertueux mais qu'ils nous arrangent en nous facilitant personnellement certaines choses )","Au final, personne !" +participation obligatoire aux élections comme c'est le cas dans d'autres états comme la Belgique,Je ne sais plus trop à qui faire confiance : les élus ne semblent pas pouvoir faire changer beaucoup les choses face aux pressions exercées par les marchés et les lobbys +"La participation est toujours correcte, quand le débat préalable traite de tous les sujets importants.",Le maire et certains syndicats. +par l'éducation à l'école (voir mes propositions plus loin),"tous me paraissent valables, mais il faut un renouvellement régulier tous les 10/ 15ans;" +"Trop faible participation, ils doivent être acteurs en dehors des élections.",Personnes issues de la société civiles +il faudrait moins dégoûter les gens de la politique,"personne, le système est vicié" +vote obligatoire et sanction financière,difficile de faire confiance car on n'a pas de pouvoir sur le élus +"Les français ne se sentent plus citoyens. Il faut leur redonner de l'importance, qu'ils se sentent acteurs de leur pays. Je pense notamment que le vote blanc devrait être reconnu.",Aux élus locaux +"Je pense que l'on arrive à un stade où, à partir du moment où de plus en plus de personnes vivent des aides de la société, au chomâge, RSA ou autres, la démocratie va se faire à partir des personnes qui sont en plus grand nombre dans le pays. Pour moi, seuls les personnes payant des impôts devraient pouvoir voter. Car c'est trop facile, quand on est dans une démarche de vouloir ""profiter"" au maximum des différentes aides, de voter pour des personnes qui prônent les aides sociales. Sauf que ce n'est pas comme ça qu'un pays peut fonctionner. Je suis pour les aides sociales. Mais il faut vérifier qu'elles soient utilisées pour les bonnes personnes et tenter de lutter contre les ""profiteurs"". Pour moi, ce sont ceux qui payent des impôts qui font fonctionner l'état donc c'est à eux que revient la responsabilité de choisir comment l'état va fonctionner et leur argent va être dépensé","Personne. J'ai l'impression que l'ensemble des représentants politiques ne fonctionnent pas pour représenter réellement ce que pensent les personnes qui les ont élus mais davantage pour leur propre carrière politique. D'un autre côté, je comprends que ce soit difficile de porter le message de plusieurs personnes en une seule voix car les gens sont rarement d'accord sur tout mais je n'ai aucune confiance dans les politiques de façon générale et dans le fait qu'ils auraient comme autre intérêt que leur intérêt propre." +"Rendre obligatoire le vote en assouplissant les conditions d'exercice (vote électronique, jours ouvrés, procuration,...)",Le Maire pour sa proximité +"Ne pas rendre le vote obligatoire. Ne pas comptabiliser le vote blanc. Mettre en œuvre le vote sur Internet en complément au vote en bureau de vote. Les questions de sécurité doivent être gérables puisque certains pays le font (par exemple la Suisse) et qu’en France ou payent bien ses impôts sur Internet. Pas de référendum d’initiative populaire. Il n’y a aucune raison de donner trop d’importance aux quelques personnes les plus bruyantes. Par ailleurs les autres mesures proposées (mode d’élection de l’Assemblée Nationale, suppression du Senat, simplification de l’organisation, non cumul des mandats) doivent permettre de rapprocher le peuple des élus.",Aux élus élus au suffrage universel direct. +"Très insuffisante. Redresser la situation demandera du temps, il faut donc établir un réel plan d'action à long terme avec des points d'étape, à tous les niveaux. Il faut s'y tenir sur une période longue ( la durée d'une mandature est insuffisante dans ce domaine) un référendum sur ce thème aurait du sens. Que faire? Vaste sujet s'agissant sans emphase de donner aux citoyens l'amour de la Démocratie, de la République, de la Nation et, pour faire vivre cet amour de lui donner les outils qui soient autant de ""preuves d'amour"" dont le bulletin de vote. Les pistes sont connues, il faut les mettre en œuvre sérieusement, la aussi comme dans beaucoup de domaines il faut fixer un cap ( qui peut faire l'objet d'un référendum) des plans d'actions, des points d'étapes, etc - Renforcer l'Instruction civique en l'adaptant à tous les niveaux jusqu'au bac et prévoir un contrôle continu sur la connaissance des institutions, et leur rôle. - Favoriser, chez les jeunes, l’expérience effective du vote et de sa pratique avant la majorité. - Développer en le sécurisant le vote à distance. - Annoncer que si malgré les mesures, la participation ne se développe pas, on passera à un terme à définir au vote obligatoire avec des sanctions éventuelles à étudier. - Prendre en compte le vote blanc ( voir ci-après)","Je fais confiance à une femme ou un homme, et pas spécifiquement à une fonction. Ce sont: - les qualités de l'individu, (particulièrement PROBITÉ , sens de l'écoute, appréhension des problèmes, vision d'avenir, responsabilité) - la valeur de son projet et ses capacités de rassemblement sur ce projet - l'équipe dont il s'entoure, qui l'accompagne et le soutient et surtout ses REALISATIONS qui importent. C'est vrai à tous les niveaux, du Maire au Président de la République. A priori le réflexe est de dire le Maire car c'est celui que l'on rencontre le plus facilement, que l'on croise le plus souvent." +Par l'éducation.,C'est avant tout la qualité de l'individu et non sa place dans la hiérarchie de l'état. Ce n'est pas le qualificatif d'écologiste car beaucoup font plus de la politique de bas niveau que de l'écologie. Exemple : un argument fort contre le nucléaire est l'absence de ressources propres à la France. Il est très étonnant que cet argument ne soit pas utilisé pour la voiture électrique (nous sommes presque complètement dépendant de la Chine et l'extraction des terres rares n'a rien d'écologique). +En tenant compte davantage de l’avis des citoyens et en revalorisant la politique avec des élus respectables et intègres. Éducation civique et morale dès le plus jeune âge,"La commune ou les associations locales, les plus près des gens." +rendre le vote obligatoire et rendre possible le vote éléctronique sécurisé depuis une plateforme internet,le député de par sa proximité et le président élu au suffrage universel de par son influence et son rôle. +"Elle est encore trop faible Pour les y inciter, il faut refaire naître l'intérêt de chacun pour la politique et améliorer la diversité des candidats",Aux élus locaux dans les petites communes Aux députés dans les plus grosses +"Faible implication des citoyens au niveau électoral. Pour les inciter, je pense aux votes obligatoires : mais pas très facile à mettre en oeuvre",Le Maire et le député : ils sont les plus proches +C'est une bonne chose. Il faut que les citoyens soient impliqués directement. Et il faut rendre le vote obligatoire.,Le maire Le député Le président +"On ne peut pas rendre le vote obligatoire, je crois que ce serait contre-productif, mais pourrait-on conditionner l'accès à certains droits ou prestations au fait d'avoir voté ? Sauf les les personnes en incapacité bien sûr.","en français on dit : à qui faites-vous le plus confiance OU en qui avez-vous le plus confiance... A celles et ceux qui sont élu.e.s démocratiquement et qui respectent leur mandat et leurs engagements, qui savent expliquer et rendre des comptes." +"j'en pense du bien , c'est labase de la démocratie. Vive le vote obligatoire et l'éducation civique.",Elus +proportionnelle !,Je ne pourrai faire confiance qu'à des citoyens élus ou non élus qui ne sont pas des professionnels de la politique! +Elle est trop faible. Il faudrait rendre le vote obligatoire avec prise en compte du vote blanc.,Le maire. J'ai la possibilité de le connaitre davantage qu'un autre représentant. +Comptabiliser les votes blancs.,Comptabiliser les votes blancs +Moins d'élections,Maire en raison de sa proximité et de la connaissance que j'en ai +Trop de mensonges ; Donner la transparence aux citoyens,Fédération Nationale des Sourds de France s'occupe pour le public sourd +Donner la parole aux citoyens nes sur le sol Français,A moi +"La participation des citoyens sera plus grande quand ces derniers seront en mesure d'appréhender les réelles responsabilités et les réels résultats de leurs Elus. Aujourd'hui, nous sommes loin de pouvoir le faire tant le discours politique est inaudible.","A vrai dire, plus personne, tellement le millefeuille est épais et de plus en plus incompréhensible pour comprendre qui est réellement responsable de quoi !!! Cependant, les deux représentants les plus importants sont le Maire et le Député." +plus de pédagogie est nécessaire.,les élus de proximité ou mon voisin +Il faudrait rendre la participation obligatoire. Certains citoyens se plaignent mais n'ont jamais voté.,"Je dirai la police mais sans conviction. Aujourd'hui, j'estime que la justice ne tient pas son rôle et contribue à donner largement gain de cause aux personnes ""malhonnêtes"" (casseurs, agresseurs, mauvais payeurs, etc...). ""la peur du gendarme n'existe plus, les gens se fichent des conséquences et des poursuites, ils ne sont parfois pas solvables." +je suis pour le vote obligatoire pour pouvoir bénéficier des prestations sociales,maire et député +"On est libre de ne pas aller voter, et surtout de fermer sa gueule ensuite, lors des revendications.","à mon portefeuille, car avec l'argent, on peut choisir le conseil dont on a besoin. Et l'argent permet de représenter les autres, ce qui est bien plus efficace." +La participation est insuffisante. Il faudrait donner plus de poids à l'ensemble des citoyens dans les décisions prises.,Aux élus locaux parce qu'on les contacte directement. +Instaurer un vote obligatoire avec journée citoyenne fériée pour les salariés.,"A personne entièrement, mais je veux bien donner un mandat à un ensemble d'élus." +"Consultez les gens sur des projets, des réunions locales,publiez, ils se sentiront utiles, et ils finiront par croire que tout n'est pas aux mains de lobbys , d'administrations et d'élu(e)s boulimiques.","Des gens issus de minorités politiques: femmes, gens de couleur, LGBT, handicapés, jeunes... Parce qu'ils ont eu certainement affaire à une société répressive et dû imaginer des réponses." +comptabiliser les nul et les blanc,moi +une bonne choses rendre le vote obligatoire pour certain scrutin législative présidentielle,le maire +vote obligatoire en journée de semaine,aux associations +"Globalement les français n'ont plus conscience de la chance que nous avons de pouvoir voter en toute liberté contrairement à d'autres pays, il serait intéressant de ne pas attendre les échéances électorales pour se rappeler aux français mais de communiquer auprès sur l'intérêt et le rôle de chaque edile",Les parlementaires qui par la variété de leur parcours représentent le mieux la société. +incitation par des projets et impératifs clairs,"ceux qui n'ont pas demandé, au moins, on est sûr ou presque de leur désintéressement" +Informer et éduquer pour une participation responsable (en meilleure connaissance de cause),"Aux élus locaux, en premier lieu les maires et les membres du conseil municipal qui connaissent bien le terrain." +Il faudrait rendre le vote obligatoire,"Les élus régionaux, les institutions syndicales et associatives ainsi que les citoyens qui s'engagent dans le renouvellement de la société en ayant une approche compréhensive mais qui peuvent surtout faire remonter les demandes au niveau communal, régional et national" +"Trop faible, il faut faciliter le vote et le rendre obligatoire.",Actuellement trop d’élus avec des casiers judiciaires sont réélus. Pour retrouver la confiance il faudrait une loi qui ne permet pas à une personne avec un casier judiaire de prétendre à un mandat. +La participation est trop faible Publier sur le site des Mairies (ou afficher pour les plus petites) la liste des électeurs ayant voté à chacun des tours éléctoraux de toutes les éléctions.,"Ceux que j'ai élu au suffrage universel nominal : Le Président, les députés et les conseillers départementaux" +"Il faudrait tenir compte du vote blanc, et que s'il dépasse cinquante pour-cent le vote soit compté comme nul et que de nouvelles personnes soient mises en possibilité de vote.","En les députés qui soumettent et votent les lois, et à qui nous pouvons envoyer des propositions de loi, au niveau politique. En dehors, je fais plus confiance à des associations qui sont spécialisées sur un sujet et le connaisse aussi au niveau personnel." +Vote en semaine et obligatoire en prenant en compte le vote blanc,Les corps intermédiaires Le CESE +"La faible participation des citoyens aux élections est un symptôme, pas un problème en soi. Une plus forte participation qui ne serait pas spontanée ne résoudrait évidemment aucun problème. Les gens retourneront aux urnes quand ils sentiront que les élus ne leur mentent pas et s'occupent de leurs problèmes (voir la question sur le lien à renouer entre élus et citoyens).","A personne en particulier. Ce qui compte c'est que la diversité des situations et des points de vue soit comprise et prise en compte par ceux qui décident de façon non biaisée - par leurs intérêts propres notamment. Aucune organisation, quelle qu'elle soit, ne peut se prétendre représentative à elle seule d'une catégorie de population quelle qu'elle soit." +"les élections sont de plus en plus boudées par les électeurs; peut-être que davantage d'honnêteté affichée, de paroles tenues favoriseraient davantage de confiance.",le maire de ma commune car c'est la personnalité qui m'est la plus proche territorialement. +vote obligatoire avec sanctions,Maires et députés car ils représente la proximité +Il faut rendre le vote obligatoire en comptabilisant le vote blanc.,Personne. Il y a trop de gens corrompus à la tête des institutions. +"Que les politiques de tout bord arrête de prendre les citoyens pour des idiots, beaucoup de citoyens ne votent plus parce qu' ils ne croient plus aux mensonges des politiques. Si vous améliorer véritablement la vie des citoyens sa pourras changer",aucun +Lamentablement faible. Le rendre obligatoire.,"Le Président de la République, les élus en général. Je crois encore à la représentativité." +vote obligatoire,nos députés +- en prenant en compte le vote blanc. - valider une élection qu'avec 50 % + 1 voix. Les élus devront siéger que s'ils représentent la majorité des français. - supprimer l'immunité parlementaire,"Je fais confiance au peuple français. L'une des raisons pour lesquelles ""les français de la France d'en bas"" ont des difficultés à vivre heureux, émane du manque d'écoute de la part de nos gouvernements qui se sont succédés depuis trois décennies, ceci malgré les signaux d'alarme issus des résultats des diverses élections. C'est le constat d'une mauvaise gestion de notre pays, d'un manque d'anticipation, d'un manque de discernement mais aussi d'une incapacité à se confronter au monde réel dans lequel vivent la majorité des français. Combien de parlementaires ont essayé de vivre en-dessous de 2 000 € ?" +"La participation, faible voire dérisoire, reflète le manque de confiance en nos politiques. Leur omniprésence dans l'ensemble des médias sans proposer de solution nouvelle et concrète pour l'avenir fait que les français se détournent définitivement des urnes. Pourquoi aller voter pour des renoncements futurs, ou des politiques qui n'écouteront pas d'autres voix discordantes montrant le manque de discernement posé sur tel ou tel sujet. Les urnes ne constituent aujourd'hui quasi plus que des lieux de sanction de nos politiques, comme la Présidentielle où - ne tenant compte ni de l'abstention, du vote blanc ou du vote nul - l'on nous brandit systématiquement la menace du ""c'est nous ou l'extrême droite"", rendant systématiquement illégitime tout candidat élu au 2nd tour (moins d'1/5ème de la population plébiscite le futur Président vu les résultats du 1er tour).","J'ignore si c'est volontaire ou sarcastique, mais la confiance en nos politiques - quelqu'ils soient - ça fait belle lurette qu'elle est rompue avec les français. Aussi, je ne fais confiance qu'en moi-même pour être au mieux représenté." +"Décentraliser et laisser le ""local"" décider.",Mon Maire pour tout ce qui concerne ma vie locale et départementale. Mon député pour ce qui concerne la Nation +"vote obligatoire, vote blanc et nul reconnus,",soi-même et quelques élus +par une modification du comportement des élus qui disparaissent tous après les campagnes électorales,"les conseillers municipaux et le maire de la même sensibilité politique que moi. Les parlementaires de ma région de la même sensibilité politique que moi A défaut je me sens un peu isolé mon seul lien étant les parlementaires de ma sensibilité politique au niveau national à l'Assemblée Nationale. Les minorités aussi bien de droite ou de gauche se sentent ignorées . Les parlementaires devraient faire obligatoirement des réunions politiques en dehors des campagnes électorales et m^me en dehors de leur circonscription afin que chacun puisse se sentir défendu par un parlementaire de sa sensibilité politique. Le référendum n'est pas la solution car la plupart du temps complètement détourné du sujet traité. LE Ric sera utilisé par une minorité révolutionnaire. La participation ne sera pas suivie par l'ensemble de l’électorat Ce qui est recherché, est un dialogue" +"Le niveau de l'abstention est très préoccupant. Il faut rendre le vote obligatoire et créer des assemblées de citoyens à différents échelons institutionnels : commune , intercommunalité , métropole, région , par tirage au sort, échantillon représentatif et pour une durée limitée, avec avis consultatifs sur les projets et la gestion de chaque échelon.","Le député, il est élu au suffrage universel direct et représente mon territoire au niveau national. Il a une vision globale de mon territoire tout en l'insérant dans la politique générale nationale . Il doit faire œuvre de cohérence entre le local et le national." +obligation de vote avec une prise en compte du vote blanc,les élus sous réserve de rendre inéligible un élu qui fait transiter des informations erronées volontairement. Il porte une vraie responsabilité sur la capacité de faire certaines choses que peuvent croire les français +"beaucoup trop ""d'abstentions"" aux élections ! désaffection des citoyens pour ""le"" politique et ""la"" politique... refrain connu ! les inciter à participer davantage peut passer par : le vote obligatoire ? (bien que relativement rares sont les pays qui le pratiquent), la comptabilisation des votes ""blancs"" comme suffrages exprimés, l'utilisation plus fréquente (à définir) du référendum","personne en particulier ! chaque type d'organisation défend son domaine (syndicats, associations, élus...)" +"La participation remontera si les citoyens se sentent écoutés, compris et si les élus qui les représentent peuvent relayer concrètement les questions, problèmes et projets. Les députés sont enfermés dans un système de discipline de parti. Il faut donner beaucoup plus de place à l'initiative populaire relayée par des initiatives des députés afin de transmettre beaucoup plus vite les initiatives et projets. De même localement. Indépendamment des partis, nos députés devraient pouvoir initier des projets beaucoup plus directement.",Proximité : les maires et députés +"Mais tous les citoyens peuvent participer aux élections, peuvent se présenter. Les élections ne sont pas réservées à une caste dominante ............ normalement.",Nos élus +Vote obligatoire,Élus +Les citoyens participeront plus aux élections s'ils sentent les élus plus proches d'eux avec un train de vie et des revenus plus proches d'eux.,Maire : plus proche vie des gens +"Grace à l'Assemblée citoyenne, la population se sentira plus considérée et donc concernée par la vie publique. L'abstention devrait aussi diminuer",Au Président Son parcours d'accession au pouvoir et l'exercice de ce pouvoir sont exemplaires +"cela est à à favoriser ; appel à de ""Grand débat"" locaux, pointus sur des sujets précis ; déplacer les lieux de rencontre (pas nécessairement à la maire ; au café du coin, à la bibliothèque, la salle de sport…",le maire +En ayant des élus représentatifs de la population au niveau socio-culturel,maire +"La participation est trop faible, on est pas assez impliqué aux décisions politiques. En revanche dans ma commune la participation à l'élection municipale est importante.",Le conseil municipal car il va prendre des décisions qui nous touchent directement et qu'il reste accessible aux citoyens. +"Les gens ne vont plus voter car ils ont l'impression que cela ne sert à rien, que quel que soit l'élu, cela ne changera rien. Les gens iront voter lorsqu'ils verront que c'est utile","A personne, car malheureusement beaucoup trop sont là où ils sont pour eux et pas pour représenter les autres" +Vote obligatoire.,"Les députés et les maires, pour autant qu'ils soient EFFECTIVEMENT libres, si nécessaire, de ne pas appliquer les consignes de vote de leurs partis." +Rendre le vote obligatoire,Pas grand monde +Il faut rendre le vote obligatoire. On ne peut plus continuer à accepter que les uns et les autres se plaignent alors même qu'ils n'ont pas participé aux élections précédentes.,"J'ai confiance envers les élus du suffrage universel direct (députés, conseillers départementaux ou maire, même s'il porte une liste). J'ai une confiance plus relative envers les élus du suffrage universel indirect ou issus des scrutins de liste que je n'ai pas réellement choisi. Je trouve insupportable l'opprobre qui est jeté sur les élus de la République par certains. Pour autant, il est sans doute temps de renouveler le personnel politique et que la politique ne soit plus un métier mais une fonction ponctuelle dans la vie de tous les citoyens volontaires." +Obligation de voter,"Actuellement personnes, trop d'intérêt personnelle pour les gens qui sont susceptible de nous représenter." +"Chacun est à même de prendre ses responsabilités.... Les gens sont de moins en moins éduqués, critiquent sans prendre la peine de participer aux discussions, aux votes, réclament des référendum à tout va et ne prennent finalement pas la parole quand on leur la donne. Tant pis pour eux.",Le système représentatif tel qu'il existe ne représente plus assez la société +"Plusieurs problèmes majeurs se présentent dans ce domaine. 1°) le désintérêt d'une part de la jeunesse pour les enjeux politiques qui devrait se résoudre par une bien plus grande part de l'instruction civique dans les programmes scolaires, bien qu'un progrès soit enregistré dans les dernières années. C'est insuffisant au regard des résultats constatés. 2°) Une plus grande ouverture de l'action politique aux actifs. La prédominance des fonctionnaires, politiques professionnels issus des mouvements de jeunesse des partis et profession libérales dans le personnel politique favorise le creusement du fossé entre la sphère politique et le peuple. Les salariés du privé, ouvriers et chefs d'entreprise sont bien trop peu représentés. On le voit bien dans les débats locaux organisés dans le cadre de la présente initiative, comme durant les élections, avec une sur-représentation de retraités. 3°) Une prise en compte médiatique de l'ensemble de l'offre politique et non des habituels partis prédominants.","Cette question n'a pas beaucoup de sens. Être représenté à quel échelon, dans quel aspect de la société, etc ?" +"Elle devrait être obligatoire dans la mesure ou le vote blanc est prise en compte. Quelque mois avant l’élection, il serait important que chaque citoyen soit invité à visionner des vidéos rappelant les faits de manière impartiale et dressant les tenants et les aboutissants de cet élection.",Au personnalité forte de la société civile( ex : Pierre Rabhi ) . Ils n'ont pas d'intérêts financiers et politiques pour faire avancer leurs idées. +Il faut que les candidat propose des choses réalistes et les fasse.,moi : il y a tellement de diversité que je suis l'unique représentant. Je n'adhère qu'a une partie des propositions de ceux pour qui je vote. +on ne peut pas obliger les gens a voter car nous sommes dans une democratie avec la liberte par contre il faut continuer les efforts de transparence sur les élus et les actions entreprises pour redonner confiance et envie,"je crois en la République , je crois en mon pays , c est le Président de la République qui me représente le mieux" +"Vote obligatoire inutile. Prise en compte du vote blanc. Exemplarité, hauteur et largeur de vue des élus. Votations citoyennes.","Les associations, les syndicats réformistes," +Rendre le vote obligatoire,Le Maire car proche du terrain +"Je pense que les gens iraient plus voter s'ils n'avaient pas le sentiment que les promesses ne seront pas tenues. De plus, ceux qui se déplacent pour aller voter blanc ne sont pas pris en compte. Ce n'est pas encouragent pour se déplacer.",Moi-même. Parce que la transmission d'une parole peut donner lieu à transformation des propos. +la rendre obligatoire avec déduction de X euros sur les impôts,"pas vraiment de représentation réelle ni de confiance dans les épisodes passés, à chaque fois grande déception au final, le meilleur représentant de ses idées reste le citoyen" +"Ne participent que ceux qui s'y intéresse et faire comprendre que s'ils décident de ne pas le faire, ils n'ont pas à ce plaindre.",Les élus politiques. +Il faut que les citoyens se sentent concernés par les élections et les programmes qui vont avec. D'où la nécessité du vote blanc lorsque les citoyens ne sont pas d'accord avec tous les programmes qui leur sont présentés. L'élu avec son programme doit rendre des comptes régulièrement,"Je ne fais confiance à personne ; même pas aux maires des communes qui ne pensent qu'à leur réélection. Et c'est la même chose pour tous les élus ==> proposition : tout élu ne devrait faire qu'un seul mandat (tous mandats confondus : local, national, etc)" +Rendre le vote obligatoire,Les députés +en leur redonnant du sens par une prise en compte réelle de leurs votes,en des citoyens comme moi +"quand les électeurs seront plus aux urnes ,cela voudra dire que nos élus font un bon job ! ! ! .......",Maire +La faiblesse de la participation est un signe de défiance vis à vis des institutions et des représentants. Permettre un vote par correspondance plus facile et instaurer le vote en ligne.,Mon élu +"Assemblée citoyenne tirée sort par tranche d'age et de genre pendant un temps limité à tous les niveaux : mairie, departement .....etc Vote blanc pris en compte . Changement comportement des elus : qu'ils sortent de l'entre soi créé par leur appartenance à un groupe . Rappel qu'ils représentent une fois élu tous les électeurs.",je devrais avoir confiance dans les élus . Ce n'est pas toujours le cas. Ecoute sans effets . +"La participation est trop faible, à cause du manque de confiance en nos élus. Il faut regagner la confiance, voir ci-dessus.",A moi-même Les politiques ont une fâcheuse tendance à oublier les engagements une fois élus +en ciblant des citoyens au hasard pour donner leurs avis,aux députés +"Le droit de vote devrait être obligatoire. Ceci inciterait chaque citoyen à s'intéresser à la chose publique, à prendre une part active. Le vote blanc ou nul n'étant pas pris en compte, seuls ceux qui se manifestent aux bureaux de vote pèsent sur la décision finale. De fait, le candidat élu ne représente pas une réelle majorité des citoyens votants ; la crise de légitimité demeure.",Tout politicien est partisan d'une philosophie et d'un concept de société. Il ne peut représenter tout un chacun. La confiance accordée est donc toute limitée ; voire nulle. +"La participation aux élections baisse à mesure que la confiance entre les citoyens et leurs élus s'amoindrit. La mise en place d'un vote blanc révocatoire, la reddition de compte peuvent donner à la foi plus de pouvoir aux électeurs et renouer le lien entre les élus et leurs administrés.",Les élus locaux qui sont le plus proche de leurs administrés +La participation aux élections devrait etre obligatoire car c'est un droit et un devoir.,C'est difficile a dire... +"C'est ce qui est drôle ça fait des années que les gens ne votent pas et maintenant ils veulent voter tous les trois jours. C'est sans doute qu'ils ne sont pas assez informés sur le rôle des élus, sur ce qu'ils font et surtout peuvent faire, un élu n'est ni le Diable ni le Père Noël, mais il faudrait savoir ce qu'il votent, quelles conséquences ça a pour ceux qui sont concernés et comment les lois s'appliquent au quotidien. Il est curieux que les gens disent souvent ""ils"" (""ils nous prennent tant"" ,""ils"" font ce ceci cela) en ne se rendant pas compte qu'il s'agit de nos représentants, et qu'on a notre part de responsabilité puisqu'on les a choisis.","A question incomplète, réponse incomplète. Ça dépend du niveau de représentation : ville, département, région, assemblée nationale Les élus pour lesquels j'ai voté, non ? Ou alors c'est triste." +- 1/ Rendre le votre obligatoire mais comptabiliser les votes blancs et rendre possible le vote dématérialisé - 2/ Les amendes pour ne pas s'être rendu aux bureaux de votes resterait au début symbolique (35 €) - 3/ La comptabilisation des votes blancs est indispensable pour qu'un tel dispositif puisse fonctionner - 4/ Election invalidé au delà de 50% des votes blancs (voir dans quelle mesure ce principe créer de l'instabilité institutionnel),- L'exécutif +rendre le vote obligatoire,"la confiance ne peut se donner sans contrôle , il faut activer les contrôles sur chaque niveau" +Transparence sur le qui fait quoi et le rôle de chacun dans la vie politique,Élus locaux -proximite +"en faisant en sorte que la démocratie ne se résume pas au droit de vote, point final!",A ceux qui rendent des comptes et qui écoutent (pas qu'une fois tous les cinq à sept ans!) +"Elle est insuffisante, car elle n'a plus de sens : Les hommes politiques ne sont pas crédibles",personne +Pas d'avis...,Par un avocat qui est là pour me défendre... +"Hélas trop faible, ce qui est notamment dû à un manque de prise en compte de la citoyenneté dès l'école et à des projets politiques difficilement identifiables et ne répondant pas aux préoccupations quotidiennes des citoyens",L'Assemblée Nationale car les députés sont les plus représentatifs d'une démocratie directe +vote obligatoire harmonisation des dates de votes,Maire : pour sa proximité et son accessibilité. +Rendre le vote obligatoire. C'est un devoir citoyen au même titre que l'impôt.,"J'espère pouvoir faire confiance à l'ensemble des personnes auxquelles j'ai accordé mes suffrages, ce qui me semble une évidence...Devrais-je faire moins confiance à un Président qu'à un Maire ou un Député car il est plus ou moins éloigné de la base ?" +"rendre le vote obligatoire, intégrer de la proportionnelle",Je ne sais pas +le vote doit être obligatoire pour prétendre aux avantages de la société Française,Le député +vote sur internet et obligatoire,maire car plus proche de moi +"la participation vient de la qualité des personnes qui briguent les votes des citoyens si je ne sais rien des prises de position ou des apports de mon député pendant toute la durée de son mandat par exemple, pourquoi irai-je lire son tract de campagne et voter pour lui ?","les élus et instances représentatives ont partiellement perdu le sens de leur engagement à leur profit. pourtant de nouveaux élus (en entreprise, dans les régions) prennent leur fonction très à coeur. il faut garder cet échelon de représentation en le redynamisant." +A leur laisser plus là paroles et faire ce qu’ils proposent ....,Au citoyens car je ne crois plus au politiques ... +"Le droit de vote, pardon le ""devoir"" de vote devrait ouvrir la porte aux aides, qui ne prend pas partie de la vie politique ne devrait pas pouvoir réclamer quoi que ce soit.","Les maires, élus les plus proche de la population." +Le vote doit être obligatoire. On ne peut pas exiger de plus en plus de la République et ne pas respecter ce service minimum. Le vote est obligatoire en Belgique qui n'est pas vraiment une dictature. Le pendant de cette décision serait de rendre également obligatoire la désignation de représentants - syndicaux ou non - dans les entreprises privées ou publiques et les administrations et collectivités.,"L'ensemble des élus, en premier les maires et ensuite ceux qui sont attachés à un territoire. Le lien artificiel des scrutins de listes (élection européenne) est favorable aux apparatchiks des partis, pas aux élus dévoués des territoires. Nous devons respecter la république et les élus qui la représente. Le jour où ils ne seront plus là nous serons en dictature !" +la rendre obligatoire en promouvant le vote par internet tout en gardant les bureaux de vote,Le maire. Il est proche de ses administrés et comprend leur problème +rendre les élections obligatoires,PERSONNE +"Participation faible. Pour les inciter, compter les bulletins blancs",Député et Maire +Il faut le vote blanc,Le maire +"beaucoup trop faible , un drame",au maire +"Insuffisante ! De considérer les votes blancs et nuls comme suffrage exprimé !! Pour les abstentionnistes qu'ils aillent voter blancs ou nuls, sinon qu'ils se taisent","Le maire, car il est le plus proche des citoyens" +"Voter est une culture autant qu'un droit. cela devrait être une obligation morale pour chaque citoyen mais vu que les gens ne se reconnaissent pas dans les représentants on peu les comprendre même si je ne les excuse pas toujours, je souhaiterai que le vote blanc soit reconnu comme un moyen démocratique de dire ""aucun ne me ressemble"". De plus organiser des élection en semaine me semble aussi beaucoup plus fédérateur. Partir en WE est très français.",MAIRE. Il est le plus au fait pour connaitre les difficultés qui peuvent être les miennes et les partager. +"La mobilisation sera assurée quand le citoyen sera déjà reconnu localement, quand il sera écouté, quand son avis ou ses initiatives seront inscrits d'office dans un calendrier de débats et de décisions à prendre par l'instance représentative ad-hoc","Aucun système représentatif n'est parfait, et la confiance ne suffit pas. Il faut aussi disposer de garde-fous réglementaires et surtout de modalités permettant au citoyen d'intervenir dans des débats ponctuels et que sa voix soit réellement prise en compte dans le processus de décision" +Vote obligatoire.,"Personne! Les intérêts des élus ne sont pas forcément mes intérêts. De plus, les élus qui ont la fierté quelque soit le parti politique de vanter la richesse culturelle et sociale de notre pays, il me paraît difficile de satisfaire tout le monde!" +C'est un devoir de citoyen Droits et obligations,Les élus politiques de notre démocratie +Le comptage du vote blanc,Les députés +Responsabilité individuelle. Ceux qui se sentent concernés participent. Pas de vote obligatoire. Responsabilité des politiques: respect des engagements,"Le Président de la République, car il est le garant des institutions et (théoriquement) le représentant de tous les français: peut-être faudrait-il faire en sorte qu'il ne soit plus le chef du parti majoritaire, situation aggravée par le quinquennat." +"L'internet s'il est bien maîtrisé est un outil de choix, au plan national, et surtout local. Mais les citoyens doivent être préparés à son usage, faute de quoi il peut se transformer en bureau des plaintes. Or chaque citoyen doit autant apporter à la collectivité que la collectivité lui apporte.","Aux élus nationaux et municipaux, car leurs missions sont claires, leurs débats publics et ils doivent rendre des comptes" +"Tant que les élus ne respecteront pas les citoyens en ne faisant pas ce pourquoi ils ont été élus, tant que les élus bénéficieront d'avantages exorbitants, tant qu'ils se croiront au dessus des lois. il n'y a aucun espoir.",Je suis la plus à même de me représenter +"Faire des discours avec du vocabulaires courants, obliger les gens à voter, plus de concrets","Moi même grâce aux votes et du coup grâce à ce débats par ce que on est jamais mieux servis que par nous même. Ainsi, le référendum et les débats comme celui ci est important et plus efficace je pense que d'autre solutions, ainsi il faut en mettre plus en place." +"Rendre le vote OBLIGATOIRE et l'inscription sur les listes électorales AUTOMATIQUE Doter chaque électeur d'un code lui permettant de voter , même en déhors de sa commune de résidence . Cela suppose l'instauration du vote électronique","démocratie représentative , tempérée de référendums ""cadrés""" +Pourquoi participer à ce qui ne permet aucun changement ?,"Peu de gens, uniquement ceux qui, par leurs action ont fait preuve de responsabilité, de bon sens et qui ont défendu l'intérêt général avant les intérêts particuliers." +"il est inadmissible que des personnes râlent et manifestent alors qu'elles ne votent pas ! à la limita elles n'ont pas de place dans les dialogues, c'est trop facile !","éventuellement au Maire , mais …." +Je n'ai pas à juger de la participation des autres. Ils font ce qu'ils veulent.,Aux maires car ils sont les plus proches de nos préoccupations. +"Rétablir la confiance par une justice identique politique/citoyen, suppression des institutions comme celle gérée par Chantal Jouanno.",Je n'ai plus aucune confiance dans les institutions et je ne désigne personne qui puisse me représenter +"La participation doit rester libre , information , éducation précoce et valorisation de l'importance du vote . Je suis fière de ma carte d'électeur et de tous les tampons qui indiquent mes votes .","Je ne sais pas en qui avoir confiance , les élus se représentent surtout eux-mêmes ou leur parti . Je n'ai jamais eu d'échanges avec des élus . Je vote aux élections , c'est tout ." +"elle est insuffisante, la participation est très liée à l'offre, la crédibilité, la qualité des politiques et hommes qui sont présentés et à leur réelle utilité pour conduire le changement : cf transition écologique....","maire : proximité, plus de lisibilité, de faciliter pour apprécier la politique conduite et les résultats." +"en instaurant la proportionnelle intégrale. que les élus ne soient pas aux ordres de leurs partis politiques et qu'ils représentent réellement les citoyens. que les élus travaillent pour les citoyens et pas pour leurs carrieres. qu'une fois élus , qu'ils ne se comportent pas comme des ""petits seigneurs"" et qu'ils rendent compte de leurs actions. qu'ils soient irréprochables en particulier financièrement. inéligibilité pour toutes personnes ayant un casier judiciaire.",personne. les députés sont aux ordres de leurs partis politiques et ne représentent pas les citoyens. +"Il ne faut plus élire un représentant, mais plutôt un projet. Exemple, il y aurait des propositions. ATTENTION je dis bien des propositions et non pas un ensemble de dizaines de propositions sur un projet. Chaque électeur vote pour chaque proposition par oui ou non. Ceci créera le projet qui devra être suivi par les institutions. Après avoir créé le projet, nouveau vote pour élire la personne (le président) qui souhait suivre ce projet sur 5 ans. A mi-mandat, un nouveau vote serait demandé pour confirmer si les citoyens pensent que ce président suit ce projet. Au président de choisir son équipe pour réaliser ce projet. Il faut obliger les citoyens à voter. Comme pour les élus qui ont obligation de voter pour les sénateurs sous peine d'amende. Le vote est un devoir pour un citoyen. Il faut que le citoyen se rende compte que dans une société humaine, il a aussi des devoirs s'il souhaite faire partie de celle-ci.","Je ne fais confiance à personne. Le problème est lié à la cupidité des personnes qui sont élues pour représenter d'autres personnes (état, syndicat, etc...). Ils pensent avant tout à leur bien être avant de penser à la collectivité (c'est un comportement humain). Même, si à la base cela part d'un bon sentiment et que le représentant pense bien faire pour la collectivité. Il aura toujours une préférence pour ce qui va améliorer ses propres conditions. Nous pouvons le regarder à tous les échelons de la société. Seul un vote personnel peut donner confiance. Nous avons eu un très bon exemple de représentation pour le traité de Maastricht. Les citoyens ont voté ""non"". Les représentants de l'état ont malgré tout dit ""oui""." +Aux citoyens de comprendre l'intérêt de toutes les élections et de donner son avis par le vote. Cela reste le meilleur moyen.,Aux personnes élus au suffrage direct +"Instaurer la proportionnelle pour représenter tout le monde, et toutes la diversité des opinions et convictions.","Personne car je ne suis pas représenté à l'assemblée nationale. Ma voix ne compte pas dans ce scrutin majoritaire ou l'on me force au deuxième tour à voter pour des personnes dont je ne partage pas les valeurs, ni les objectifs politiques, économiques, sociaux ou environnementaux. Je veux pouvoir voter blanc et que cela soit compté." +"Il faudrait que la participation s'améliore ,et donc que le discours des politiques change, qu'ils arrêtent de flatter leur électorat-reconnaitre le vote blanc","le maire:c'est le plus proche de ses administrés, c'est celui à qui on peut s'adresser le plus facilement.Il faudrait mieux le rémunérer,il faudrait favoriser le regroupement des petites communes sur la base du volontariat les ONGvision globale et désintéressée" +- Elections sur le temps de travail. - Indemnité par exemple de de 10 € pour chaque votant. - Prendre en compte le vote blanc,"- Personne, par ce que nous disons n'est pas entendu. - Trop souvent les promesses ne sont pas tenues." +"leur redonner confiance mais c est pas gagné,la place est tellement bonne que tout le monde se la dispute",personne +Insuffisante.,Des élus locaux car ils sont proches de nous. +Elle est malheureusement trop faible pour les inciter il faut leur donner du pouvoir et notamment le pouvoir démettre les fonctions d 'un élu même celui sur son trône par référendum spontané,Personne car il n y a plus aucune confiance en les politiciens qui jouent d 'abord leur intérêt avant celle du peuple +Trop faible. Rendre le vote obligatoire.,Aux élus qui se battent plus pour les français que pur eux-mêmes. +Elle est faible. Il faudrait que les débats fassent moins de politique politicienne,Pas de problème de confiance +"Peut être. Il peut être intéressant de demander conseil par référendum à la population mais seulement en acte de conseil pas comme une définitive décision. Comme le Brexit nous a appris la douleureuse leçon, un référendum doit souvent être pris comme un conseil de la population et pas comme une décision à suivre si c'est la mauvaise. On élut nos. députés pour prendre une décision sans préjugés ou influence de la situation actuelle.",Mon élu. Oui il ya des risques qu'on le connaisse pas ou qu'on lui fasse pas confiance mais je pense qu'il est la personne en qui j'ai confiance pour me représenter dans la société +oui,pour une loi crée en supprimer 2 il faut Simplifier la société +c'est une question de conscience politique ..là encore éduquer et convaincre que le vote est utile - il faut aussi que les gens qui sont élus fassent leur boulot et rendent des comptes - ce qui est primordial et qui n'est pas le cas pour la plupart,celle ou celui qui serait le plus près de mon domicile et élu à la proportionnel (niveau local un président de communauté de commune par ex) +"Favoriser la présence aux élections, des ""privés locaux ayant obtenu des résultats"" (lassitude du citoyen face à l'incapacité, l'inefficacité, le gaspillage, le clientélisme, etc etc.. des élus ""majoritairement fonctionnaires"" actuels","Malheureusement, PERSONNE. Trop de désinvolture, d'incapacité, de manque de probité, de clientélisme" +"EDUQUER LES CITOYENS. REUNION PUBLIQUES, COMPTE RENDU DE MANDAT,... NE PAS DONNER L IMPRESSION QUE LEUR VOTE COMPTE ET ENSUITE, LEUR DEMANDER DE SE TAIRE.","LE ROLE DES ELUS EST DE NOUS REPRESENTER. ILS DOIVENT ETRE EXEMPLAIRES DANS LEUR VOTE (CONFORMEMENT AU MANDAT RECU), ET LEUR AGISSEMENT. DANS LE CAS CONTRAIRE IL FAUT POUVOIR RETIRER LEUR MANDTAT. (LE VOTE BLANC PEUT ETRE UN MOYEN). PAS DE CUMUL DES MANDATS, ET PAS DE RENOUVELLEMENT AU DELA DE 2 MANDATURES." +"Plus de transparence et plus de ""travers"" autorisés des élus (sensés donner l'exemple)",en moi +vote blanc et vote obligatoire,"Un peu le maire et encore, c'est le seule élu qui est proche du citoyen!" +OBLIGATION DE VOTER- INTERDICTION DU VOTE BLANC ET DE L'ABSTENTION A TOUS NIVEAUX Y COMPRIS DANS LES 2 CHAMBRES OU AUX SEINS DES ASSEMBLEES. une personne politique ou un simple citoyen doit nourrit sa conscience politique pour arriver à un choix et ce choix c'est ou OUI ou NON.,Aux commissaire aux comptes qui fait ses recommandations annuellement et dont la plupart ne sont pas suivi d'effets ce qui prouve l'inefficacité de notre démocratie et de l'usage des responsabilités des 2 chambres et des membres du gouvernement +"Actuellement, je ne vais plus voter car je n'ai aucune confiance aux hommes politiques qui mentent en permanence et les élections ne servent uniquement à financer les partis politiques et permettent à certains élus de détourner l'argent public avec les micro-partis. De plus tous les escrocs comme Mrs Sarkozy, Fillon, Belkany, Chirac, Ferrand, etc ne sont jamais condamnés par la justice et continuent à vivre sur le dos des contribuables. Tout élu, fonctionnaire, responsable de société publique qui commet des détournements de fonds, des abus de biens, des conflits d'influence devient immédiatement démis de ses fonctions, inéligible à vie, ou interdit d'exercer des fonctions publiques et condamnés pénalement.",A personne +Vote obligatoire,Tous les élus +education,les elus et les contre pouvoir presse justice +"J'ai déjà evoqué la prise en compte du vote blanc. Sachant qu'on n'en tient pas compte, les électeurs ne se déplacent même plus. Le RIC aussi permettrait aux gens de s'intéresser plus à la vie publique et politique. On l'a vu dans le cadre du référendum de 2005, les français ne parlaient plus que de ça, on débattait au travail, dans le train, ... Celà permettrait donc de faire en même temps de l'information citoyenne et d'impliquer les français dans la vie politique. On voit bien, avec le grand débat, que des personnes éloignées de la politique en raison d'une grande défiance et de la confiscation de leur parole, ont beaucoup de choses à dire et à proposer.",À des assemblees citoyennes de plus de 1 000 personnes. +"Il faudrait organiser des ""grands débats"", avant chaque élection.","Les élus de la République. En aucun cas les syndicats car ils ne sont, pour l'heure, pas assez représentatifs." +En réduisant drastiquement l'écart entre le verbe haut pendant les campagnes et le geste honteux pendant l'exercice du mandat,"Les élus indépendants, qui prêtent allégeance à leurs électeurs et non à un parti de gouvernement" +vote obligatoire,député et certains maires (ceux qui sont le moins marqués politiquement) +Favoriser le vote des plus jeunes via le numérique,Il me parait difficile d'accorder sa confiance à la classe politique qui préoccupée par ses ambitions électorales ne tient pas un discours de vérité et attend son arrivée au pouvoir pour feindre de découvrir qu'elle n'est pas en mesure de réaliser son programme politique en raison de la mauvaise gestion de ses prédécesseurs!! Je fais plutôt confiance aux partenaires sociaux et notamment les syndicats progressistes pour leur pragmatisme sur les dossiers. +Bien,Marine le Pen +Non cumul des mandats dans le temps (sauf pour les maires des très petites communes),"Moi-même ;-) Parmis les élus : les maires qui écoutent davantage l'opposition en général, car parfois les députés ne votent pas en leur âme et conscience et suivent la ligne de leur majorité même si elle vient en contradiction avec les promesses faites." +La participation est faible. Mais il n'y a rien à faire d'autre que l'efficacité et le respect des promesses de campagne.,Les élus car ils restent malgré tout les plus efficaces pour relayer et rationaliser la volonté des citoyens +"Plutôt mauvaise. Rendre le vote obligatoire, faciliter encore plus les modalités de vote et peu être voter en semaine avec des créneaux horaires élargis","À nos élus, aux corps intermédiaires" +vote obligatoire,le maire - le plus proche et le plus au courant des besoins de ses concitoyens +proposer une réduction de 10 ou 20 euros d’impôts a chaque citoyen qui participe à une élection,Maire +vote obligatoire avec décompte des votes blanc et forte amende pour les récalcitrant,les députés +Les citoyens voteraient davantage si les politiques avaient plus de pouvoir sur l'organisation de la société. Ce pouvoir est entre les mains de groupes industriels et financiers non élus.,"Le Président de la République car il dispose des plus grands pouvoirs de décision et moyens d'action. Puis les associations d'envergure internationale telles WWF, Greenpeace, ATTAC, Amnesty international, etc." +En instaurant des référendums sur le peuple,Les élus locaux représente le mieux les avis du peuple. +Insuffisante. Formation scolaire et information postscolaire plus importante.,Plus personne. +Que les tendances représentées de la société se retrouvent dans la composition des chambres d'élus.,Des délégués désignés par nous EN DEHORS DES PARTIS. +"moins de 50% des inscrits non votant entraine élection invalide, reconnaissance vote blanc, proportionnelle partielle ou FPPS système","aux associations, reflètent l'intérêt général" +"En offrant de réelles alternatives ; la plupart ne se sent tout simplement pas représentée (ce qui est un comble dans une démocratie REPRÉSENTATIVE, différente d'une démocratie directe ou liquide par exemple). En permettant ne serait-ce qu'un meilleur système de vote (on pense au jugement majoritaire ou au scrutin de Condorcet randomisé, qui sera sans doute moins populaire cela dit...). Mettre un nom dans une enveloppe ne permet pas d'exprimer la couleur politique de chaque citoyen. Qui plus est, la prédominance des ""gros"" partis et le faible pouvoir expressif d'une seule voix avec un seul nom n'incite pas les gens à voter pour ceux qu'ils veulent voir élu, mais pour le moins pire de ceux qui semblent avoir une chance d'être élu (quand ils ne font pas tout simplement un vote d'opposition, qui est une autre forme de vote ""utile"" (car ne représentant pas ce que souhaite réellement le citoyen)). Les solutions sont multiples, et pas compliquées à mettre en place, et c'est un hypocrisie de se définir ""démocratie"" sans permettre une meilleure expression.","Mes concitoyens. La responsabilité de représentation ne devrait pas reposer sur une personne ou un groupe, mais sur tout un chacun." +Offrir la possibilité à tout citoyen qui le souhaite de participer à la vie politique en se faisant élire pour un seul mandat tout en conservant son salaire de salarié sur le mandat et à la fin du mandat retour garanti dans son entreprise d'origine,Moi même +les citoyens ne participent pas assez aux élections car ils n'ont plus confiance aux élus qui écoutent plus les lobbys que leurs concitoyens.,le maire +"La faible participation des citoyens découle sans doute de nos modes de scrutin ou l'on vote plutôt ""contre"" que ""pour"" et qui engendrent des représentants en lesquels les électeurs ne se reconnaissent pas. Par ailleurs, les programmes électoraux sont généralement vagues....et la plupart du temps sans suite. Le seul moyen de réconcilier les citoyens avec les élection est de leur demander de voter pour des candidats qui partagent réellement leur vie et leurs métiers....",Les maires et principalement ceux des petites communes. Ils sont pour la plupart dans le sacerdoce plutôt que dans fonctionnariat politique qui caractérise l'essentiel de nos représentants. +Il faut réhabiliter la politique en renouant avec un véritable débat d'idées. Les abstentionnistes se nourrissent de l'illisibilité des orientations actuelles.,"Les élus, en général. Mais également les corps intermédiaires, indispensables à la démocratie." +plutôt faible. Les citoyens y participeront quand les élus après les élections tiendront leurs promesses,Les élus locaux et en priorité les élus communaux +Le rendre obligatoire à condition que le vote blanc soit pris en compte.,"Aux élus. Dans le cadre défini par la constitution ils sont à même de travailler sur les évolutions nécessaires de notre société en étant le lien entre les citoyens, le contexte et les experts, afin de proposer des solutions." +Lorsque les jeunes atteignent l'age de 18 ans avant de leur donner le droit de vote une formation civique obligatoire,Les Association car sur le terrain +"L'abstention (chez les jeunes en particulier), traduit un désintérêt voire un rejet. Je crois que cela est dû à une méconnaissance de l'importance des enjeux, à une vision à très court terme généralisée, à la perte du sens de l'intérêt général. Pour augmenter la participation : jouer la transparence, être clair sur les enjeux, impliquer davantage les citoyens à la vie publique.","Les élus locaux, que l'on peut rencontrer aisément. Les syndicats, du fait de la liberté d'adhérer et de changer éventuellement. Les ONG, pour les mêmes raisons." +"La participation aux votes est trop faible. Inciter en rendant le vote systématiquement obligatoire ne me parait pas une bonne chose et ne fera qu'augmenter le mécontentement. Par contre, on pourrait rendre obligatoire au moins un (ou 2) vote (s) choisi par chacun et laisser les autres facultatifs (commune, ou législatif ou présidentiel ou europe). Et pour inciter à participer à ce vote choisi par le citoyen comme obligatoire, une amende symbolique en cas de non participation (sauf cas de force majeure justifiée).",Le maire +Vote obligatoire. Sinon amende comme en Belgique.,"Tous à partir du moment où ils défendent les valeurs républicaines. Liberté, égalité, fraternité" +cela se fera naturellement si une politique d'union nationale et la disparition de privilèges criants d'effectue,pas confiance +Que chaque élu présente un compte rendu annuel de mandat dans une réunion publique.,"Les élus, parce qu'ils sont élus;" +"il faut expliquer ce qu'est la démocratie avec des mots simples et justes. Chacun doit se sentir concerné...On assiste trop depuis une dizaine d'années à une diffusion d'informations trompeuses, orientées, exagérées, tronquées, qui attisent les mauvais sentiments... J'ai du interdire à ma mère de m'envoyer les messages qu'elles faisaient circuler tellement j'avais l'impression qu'ils salissaient ma boîte mail....Ce qui m'a le plus troublée c'est lorsqu'elle m'a dit : mais enfin c'est la VERITE !!!!!",mon députe - mon maire - mon syndicat +Référendum.,Seul le référendum peut me représenter. +rendre le vote obligatoire prendre en compte le vote blanc et refaire des élections avec d'AUTRES candidats,aux associations. Proches des gens. Mais qui n'ont malheureusement pas l’écoute des dirigeants +il faut inciter les citoyens à la vie politique.La mise en place de référendums serait un premier pas,moi-même! +Que tous les partis ou mouvement puissent être représenté Tenir compte du vote blanc pour ceux qui ne se sentent pas représentés,"Les élus directs, pour des mandats plus courts" +vOIR CI6DESSUS,Aux maires. +la prise en compte du vote blanc et une campagne nationale pour expliquer que le vote est une conquête de ceux qui nous ont précédé,je respecte la vie démocratique représentative et je fais confiance aux élus pour me représenter +"la faible participation vient du fait que nous ne croyons plus dans l'action politique (qu'est devenue la France ?)et que nous n'avons plus confiance dans ceux qui la conduisent ,trop de scandales,de promesse non tenues,d'incompétence... Changez le profil de nos hommes politiques ,mettez les en retraite comme tout le monde a 65 ans,interdisez toute réélection au meme poste (ça évitera de faire campagne en permanence)","Des élus ,integres,issus du secteur privé(expérience minimum de 10 ans);devant rendre des comptes ,proches du peuple ,attachés a leur mandat (et 1 seul )" +"elle est insuffisante, éduquer les jeunes à la citoyenneté, rendre certaines participations obligatoires",elus qui sont plutôt honnêtes et dévoués +"élections organisées en semaine, sur le temps de travail (comme c'est le cas dans certains pays européens)",Le maire +Vote obligatoire,A mon vote +"Si le citoyen sait qu’élire un représentant ou un chef d’état ne se résumera pas à donner carte blanche à quelqu’un qui ne rendra jamais compte des actions qu’il engage pour tous et qui ne les consultera jamais....jusqu’ à l’élection suivante, il ne se sentira plus utilisé , réduit au rôle de machine à élire...et se sentira plus impliqué !","Le maire pour sa proximité et sa réelle connaissance du terrain, des problèmes des « vrais » gens...Il est accessible et le dialogue se poursuit tout au long de son mandat, contrairement aux autres élus qui estiment avoir carte blanche une fois à leur poste !" +voir le premier point,"je n'ai plus confiance dans notre système, depuis plus de 30 ans nous sommes gouvernés par des élites élues ou qui constituent une nouvelle caste payée bien trop cher sans obligation de résultats. Des élites pour arriver la ou on en est dans tous les domaines, on ferait mieux de designer des gens dans toutes les catégories sociales par exemple 6 personnes ,égalité hommes femmes d'ages représentatifs ,gens qui examineraient les lois proposées par les députés. Ces six personnes remplaceraient le conseil constitutionnel ainsi que le sénat. Ca devrait représenter des économies substantielles ." +*mettre en place un quorum de vote blanc qui annulerait les élections et renverrait tout le monde devant les urnes *mettre une pénalité financière ( ou un bonus) si vote .,les députés car ils sont fait pour cela. +Le vote obligatoire,Nos élus à tous les niveaux +vote obligatoire mais aussi obligation de résultats à court moyen et long des mandats effectués pour les élus,soi même (donc personne) car il y a trop d'enjeux individuels quant à l'exercice du pouvoir et peu de réalité quant à l'intérêt collectif +"Pour pouvoir critiquer, il faut pouvoir justifier d'avoir voter. Il faut rendre l'obligatoire le vote aux élections.",j'ai du mal à répondre à cette question... Je n'ai plus confiance en l'action des politiques et les organisations syndicales ont du mal à être constructives en France. +"C'est une bonne chose, mais il faudrait qu'ils puissent avoir confiance, que le peuple sente que ce n'est pas iinutile d'aller voter..",Marine LE PEN (car elle privilégie sa patrie) +Avec un scrutin proportionnel a 1 tour il y aura une Participation.En France :auj. inutile de voter 49% des voix ne servent a rien,A notre peuple d Alsace +vote obligatoire,"démocratie représentative oui mais à améliorer : davantage de sollicitations de l'avis citoyen (référendum ou plus de démocratie participative type Californie) + accroître la transparence des dépenses publiques liées à la rémunération, aux frais de mandat, aux avantages en nature et à la retraite des élus et représentants des citoyens" +"Je ne suis pas hostile au vote obligatoire qui pourrait conditionner, par exemple, le versement de certaines allocations.",Les élus au suffrage uninominal. Le scrutin uninominal est le seul qui instaure une véritable responsabilité de l'élu. Le scrutin de liste est déresponsabilisant et éloigne les élus de leurs électeurs. +Si chaque citoyen comprenait les enjeux la participation suivrait,Tout dépend du problème posé +Reconnaissance du vote blanc. Plus réservé sur le vote obligatoire.,"Toute personne ayant un pouvoir doit être contrôlée. Il n'y a pas de confiance ou défiance a priori, les contre-pouvoirs doivent faire leur travail." +"Pas assez forte faute d'engagement réel, désabusé par les paroles qui sont rarement transformées en actes, sauf chez les extrêmes malheureusement...",En un groupe hétérogène rassemblant différents métiers et modes de vie pour une visage multiple et complexe de ce qu'est la France. +la participation est faible parce que le choix proposé est trop limité et que les résultats ne sont jamais à la hauteur des promesses. Il faut donc augmenter le pouvoir de contrôle des citoyens.,"association, pas de but lucratif" +"les citoyens se mobilisent quand ils ont l'impression que ça sert encore à qqchose! publier largement les moments e débats, consulter régulièrement la base par les maires, les députés etc.",les artistes; libres et actuels. +Il faut que le vote blanc soit valable Il faut que les candidats nous expliquent ce qu'ils ont réalisé pour être crédibles Comme diriger un pays quand on n'a plus les commandes pour conduire des réalisations ?,Le Maire qui est accessible et proche de ses concitoyens +Faire des référendums sur des sujets impactant le citoyens,"projets (budgets) participatifs, Maire, président de région, président" +"Ou rendre obligatoire le vote, ou bien comptabiliser le vote blanc. Dans ce deuxième cas, il faut craindre que ce vote devienne le premier parti de France !",Le maire car il est au plus près des préoccupations des administrés et c'est aussi celui qui connaît le mieux les réalités du terrain et ce que vivent dans leur vie quotidienne les Français. +Chaque citoyen est majeur et libre.,Mon Maire et son conseil municipal. +Revenir à de Vrais partis politique,Pas les hommes politiques en tout cas. +La participation s'amenuise d'année en année. Seule la rénovation profonde de notre vie démocratique pourrait les inciter à refaire confiance à des élus,"Les maires. Les syndicats en entreprise. Parce qu'ils sont des acteurs de la démocratie locale, sur le terrain, en prise directe avec les problématiques. Mais aussi parce qu'un humain ne peut gérer qu'un périmètre restreint de responsabilité. Au delà, seul un collectif peut assurer une représentation saine et efficace" +"Il y a beaucoup de méfiance envers le monde politique, ça se traduit avec une forte abstention. Prendre en compte le vote blanc et avoir une vraie proportionnelle peuvent aider.","Le maire car il est l'élu le plus proche des citoyens, il peut ainsi se rendre compte de l'état de la société." +Beaucoup d’abstention car beaucoup de jeunes citoyens sont perdus et se désintéressent complètement de la politique,"Le Maire de la Commune et les Conseillers Municipaux, il est au plus proche des citoyens" +"Les gens n'ont plus confiance dans les hommes politiques : trop de promesses non tenues, trop éloignés de la vie ""réelle. Aller voter ne signifie plus rien car on a perdu confiance. Il faut redonner confiance aux français en étant à leur écoute","Responsable d'association de défense des citoyens, car ils sont proches des problématiques, étant eux-mêmes citoyens" +il faut rappeler les droits et devoirs des citoyens mais surtout proposer des candidats nouveaux et fiables,"en moi même ou au Maire et encore... en politique malheureusement, tout est faussé par les lobbies, influences, alliances, intérêts personnels..." +.,Personne +Il faudrait sans doute mettre le vote sur le temps de travail...mais est-ce une bonne chose ?,Le Maire car il connait sa ville et ses citoyens. +Participation insuffisante ; ne pouvoir participer à des consultations citoyennes en ligne (type votation le cas échéant) que si l'on a participé aux consultations classiques,Les députés +"Il suffirait juste que le peuple soit concerné par les gens qu'ils élisent. Ce n'est pas les Elections, les Electeurs qui sont en cause, mais bien les Elus !!!","Moi, je n'ai plus confiance dans les politiques qui sont plus intéressés par un plan de carrière, que par ce qu'ils sont censés représentés le Peuple, ce qui est la même chose pour les syndicats. Les associations sont trop ""mono centrés"" sur un problème, et pas assez sur une globalité... Peut-être qu'en faisant un mixe de tout ça ???" +"Les citoyens sont déçus de ces hommes politiques menteurs , tricheurs, qui sont très éloignés de la vie des citoyens et qui ne visent que leur satisfaction personnelle, leur célébrité, et les revenus qui accompagnent leur fonction. Rétablir la confiance des citoyens dans leurs élus. Rapprochement des élus vers les citoyens",Le maire et le député qui sont les plus proches du terrain +Rendre le vote obligatoire et possible par internet. Les gens ne participe pas car les débat manque de vision de société au long terme. Il ne participe pas car le débat est fermer politiquement entre l'ultras libéralisme et les nationalisme.,Je vote pour ceux qui ce rapproche le plus de mes idée. +"Le vote est un devoir, il doit être rendu obligatoire",Les maires. Ils sont dans les villes à taille humaine des élus de proximité +Les personnes qui veulent se faire élire doivent rencontrer les autres citoyens et faire le lien entre l'état et les citoyens et non leur parti et l'état.,"Maire et député local, ancré dans la vie départementale. Associations humanitaires. Délégués syndicaux" +Il faut rendre le vote obligatoire et prendre en compte le vote blanc et le vote gris ( vote gris= j’en ai rien à foutre vous m’obligez à voter je le fais ) ce qui n’est pas la même chose que le vote blanc qui est contestataire.,"Moi, c’est la seule personne dont je connaisse tous les défauts et le niveau de sincérité" +En rendant le vote obligatoire avec amendes au bout de 3 obligations de votes non remplies,Le député car il est attaché à un territoire et il propose et vote des lois au Parlement +Participation trop faible. Rendre le vote obligatoire.,Associations et syndicats +ne pas faire de fausses promesses et tenir ses engagements.,le maire car il connait nos problèmes . +La baisse de la participation des citoyens aux élections est un danger pour la démocratie. Les électeurs ont le sentiment que les hommes politiques sont trop éloignés de leurs préoccupations. Le monde politique doit se rapprocher des citoyens. Il faut aller vers plus de proportionnelle et surtout faire en sorte que les élus des courants minoritaires aient un rôle réel.,"Je fais plus confiance aux responsables pour qui j'ai voté directement (maire, député, président de la république) qu'aux responsables issus de suffrages indirects." +"Peut-être le rendre obligatoire, comme le font déjà certains pays. Les élections, c'est l'endroit et le lieu où chaque citoyen peut s'exprimer ! ...les citoyens qui n'ont pas voté, n'ont pas après, à intervenir dans la gestion du pays ! (...as-t-on demandé à chaque gilet jaune sa carte d'électeur ?)","Le maire de ma commune, parce qu'il est en premier lieu très intègre ! De surcroît c'est un homme très posé qui sait faire la part des choses et prendre les bonnes décisions, et il sait aussi donner de très bons conseils !" +"Présidentielle et législatives La synchronisation des présidentielles et des législatives créé un dommage dans l’opinion : ""on confie les clés du camion pour 5 ans et on n’a plus rien à dire dans l’intervalle"". Je propose que l’on désolidarise ces élections avec des présidentielles tous le s6 ans, et des législatives tous les 4 ans avec un renouvellement par moitié des députés. Cela donnerait la possibilité d’une cohabitation pour contrebalancer le pouvoir du Président et tenir compte de l'évolution des situation et de l'opinion. L’expérience montre que la cohabitation a eu du bon lorsqu’elle s’est produite : Chirac, Balladur, Jospin. Il n’y a pas eu de blocage des institutions. Le mode de scrutin des législatives devrait se faire à l’échelon départemental avec une part de proportionnelle de 25%., mais pas plus pour éviter l’émiettement des tendances. Enfin il convient de préciser que le député n’est pas le représentant de ses électeurs mais il est mandaté par ces derniers pour contribuer à l’élaboration des lois. Si on veut une assemblée représentative de toutes les tendances du peuple, il faut faire un tirage au sort sur les listes électorales comme pour les sondages. Sénatoriales Pour ce qui concerne le Sénat, je considère que cette assemblée est indispensable car elle représente le territoire alors que l’Assemblée Nationale représente la population. Cette distinction est indispensable pour éviter que les métropoles prennent le pas sur les communautés moins importantes et rurales. Enfin cette assemblée composée de personnes ayant eu des responsabilités électives montre plus de sagesse et de recul que l’assemblée nationale trop soumise aux péripéties et combats politiques. Cela a été démontré lors des commissions d’enquête sur l’affaire Benalla.","Les élus à tous les niveaux ,du président aux maires" +RENDRE LE VOTE OBLIGATOIRE,"AUX ÉLUS POLITIQUES CAR DANS UNE DÉMOCRATIE REPRÉSENTATIVE IL N'Y A PAS D'AUTRE SOLUTION, MÊME SI CA N'EST PAS PARFAIT." +"C'est un problème d'éducation pour que les citoyens comprennent les enjeux. Les élus doivent être exemplaire et être au service des citoyens et pas l'inverse. Un minimum de connaissance budgétaire est nécessaire et arrêter de laisser le citoyen dans l'ignorance. La plupart des électeurs ne connaissent ni le budget de la commune, encore moins celui de l'agglomération etc.. S'ils connaissaient les niveaux ils s'y intéresseraient. Ils sont laissés volontairement dans l'ignorance.",Le député car il est élu au suffrage universelle et n'est pas soumis aux intérêts locaux ou nationaux +"mettre une amende légère 10 à 15 euros aux gens qui ne votent pas; car les élections sont organisées/payées pour que 100% des gens votent, ne pas se déplacer pour voter c'est déjà contribuer aux gaspillages; par ailleurs, une personne qui ne s'est pas déplacé pour voter (quelque soit ce qui sera mis dans l'urne), si elle est prise entrain de saccager au cours d'une manifestation devrait avoir une amende importante.","les élus, même si rien n'est parfait, nous sommes en démocratie et il y a des lois, une poignée de gens (fussent ils 100 000 ou 200 000) ne peuvent pas bloquer un pays; le choix de nos représentants se fait grâce à un vote, que ceux qui ne vont pas voter (environ 45% en moyenne par élection) n'ait pas le droit de s'exprimer dans la rue alors qu'ils avaient la possibilité lors d'une élection. L'anarchie n'est pas un parti politique. comment croire que des gens qui ne respectent pas le résultat d'une élection, respecterait plus le résultat d'un référendum?" +"Election en semaine, plutôt que le dimanche, avec un vote étalé sur plusieurs jours (cf Grande Bretagne) En Hollande, il est possible de voter dans n'importe quel bureau de vote. S'inspirer de leur système pour la France","peu importe, la confiance se donne sur des preuves d'honnêteté, d'éthique , de respect des personnes et de l'engagement" +"Le vote est un devoir citoyen. Ne rendre accessible les aides aux citoyens APL, allocations divers qu'aux personnes ayant fait leur devoir de citoyen qu'est le vote même s'il est blanc. Rendre le vote accessible par voix internet pour ceux qui le souhaitent.","L'ensemble des élus pour lesquels j'ai voté, du président au maire de ma commune Je partage leurs idées" +"Donner un budget "" développement participatif "" non politique aux citoyens. Création d'un spectacle, d'une école , d'une mjc",Le président de la république. +En habituant les jeunes à voter dès 12 ans pour leurs représentants et en organisant des débats sur les grands thèmes de la société dans les établissements scolaires.,"Nous, collégiens de Dreux, nous aimerions qu'un représentant des jeunes de France âgé entre 16 et 18 ans soit élu par des électeurs à partir de 12 ans et qu'il y ait aussi un parlement de la jeunesse en lien avec le Parlement français." +"Elle est plutôt faible. Faire en sorte qu'il n'y ait plus d'""affaires"" et que les Français ressentent enfin quelques bons résultats.","Le Maire, au dessus j'ai l'impression que c'est magouille et compagnie. (depuis le départ du Générale De Gaule)" +"j'ai la chance d'être citoyen français, voter est un devoir, une obligation. Regardons ce qui se passe chez nos voisins belges","l'élu de proximité avec qui je peux dialoguer, être écouté. le confiance est affaire de contact." +Cordialement.,puisqu'il a eu l'idée des questions qui y sont posées... +Retrouver des politiques qui viennent au contact des populations,Les maires sont souvent au plus près des populations et aux problèmes locaux +Cela peut être une bonne chose. Il faut proposer des référendum qui concernent vraiment les problèmes de société.,"Aux élus, même si aujourd'hui malheureusement ils nous écoutent très peu. Ils sont trop politisés et trop personnel dans leur démarches." +Reconnaître le vote blanc Avoir des élections à la majorité… et éviter les choix par défaut,Pas de confiance envers les élus politiques… éventuellement des organisations professionnelles +Rendre le vote obligatoire et comptabiliser les votes blanc nul,Les députés +C'est l'essence même de la démocratie. La participation devrait une pratique régulière.,Les ONG et les associations .... car une majorité sont centrées sur un domaine et/ou une problématique et ont la volonté de faire avancer les choses +Les élections les plus proches ou les pus décisives voient de meilleures participations (maires et présidence de la République).,Celui pour qui je vote +Vote Obligatoire (Amende prélevée à la source ) et reconnaisance du vote blanc sans quota ni seuil de pourcentage.,"1/ Les Parlementaires lorsqu'ils remplissent leur rôle : representer les citoyens auprès du pouvoir central. Malheureusement, ils ne sont souvent que les mains ""votantes"" du pouvoir executif... 2/ Les Maires qui sont les seuls réelement au contact du terrain et confrontés à la réalité quotidienne de la vie de leur Commune" +"Que du bien, leur assurer leur poste de travail à leur retour","Des citoyens intégrés dans la société, qui ont un métier et qui sont détachés le temps d’un mandat, leur retour dans leur poste étant assuré" +Rendre le vote obligatoire contre amende en cas de non respect,Le maire +vote obligatoire,En moi +Améliorer la qualité de l'offre politique devrait inciter les citoyens à être responsable.,Aux maires et aux représentants des syndicats pour leur proximité +"Si les citoyens se sentaient représentés et avaient l'impression que leurs problèmes intéressent les dirigeants, ils voteraient. Les candidats ne pensent à eux que pour récupérer leurs votes. Aujourd'hui, on vote davantage contre un candidat que pour un autre.",Personne +rendre le vote obligatoire sous peine d'amende,députés car plus proches du terrain +rendre la participation obigatoire,les maires et les élus du département +L'abstention est un véritable poison pour notre démocratie; elle enlève la légitimité au pouvoir et menace nos institutions.,Le maire de ma commune car c'est un élu de proximité et de terrain. Il est accessible et connaît bien les problématiques de son territoire. +deplorable donc vote obligatoire. ils veulent être écoutés mais ils ne participent pas à la vie démocratique en allant pas voter.,NOS REPRESENTANT ELUS +"1) Rendre le vote obligatoire, 2) le conditionner à toute demande d'aide (pas de vote , pas d'aide), 3) l'intégrer comme préalable dans toutes les démarches administratives (pas de vote, dossier non prioritaire, voire inéligible au traitement). Beaucoup de non-votants s'autorisent des droits en paroles et en actions, alors qu'ils refusent toutes les obligations du citoyen.","Les parlementaires , à la condition suivante : l'élu est volontaire à la base, il doit donc représenter avec probité et honnêteté ses engagements, ses électeurs avec plus d'humilité et moins de morgue et ne pas en tirer profit personnel, même s""il doit être rémunéré justement." +Participation beaucoup trop faible. L'état doit informer sur les attributions de chaque élu. Les élus doivent être au contact des électeurs régulièrement et pas seulement au moment des élections ou au travers de publications qui sont souvent à leur gloire,Le maire qui est proche du terrain +rendre le vote obligatoire,aux elus LOCAUX aux associations LOCALES +"Par l'obligation de vote, éducation à l'école, au collège, au lycée, assemblée de jeunes citoyens En reconnaissant le vote blanc comme un suffrage exprimé et en rendant plus justes les modes de scrutin par une dose de proportionnelle. Davantage associer les citoyens à la décision politique, au niveau local avec les budgets participatifs mais aussi au niveau national, dans la conception et l'évaluation de la loi.","Celles et ceux qui contribuent concrètement dans leur quotidien au projet sociétal auquel j'aspire, génère de l'intelligence collective et protègent les biens communs." +Rendre vote obligatoire sauf pproblème médical ou autre,Maire et Députés +"Rendre le vote obligatoire, avec sanction en cas de non-participation à un scrutin, sans empêchement majeur attesté. Instaurer une dose de proportionnelle. Empêcher tout candidat ayant fait l'objet de la moindre condamnation, même avec sursis, de se présenter ou représenter. Limiter à 2 le nombre de participations à un scrutin.","Au maire, échelon le plus proche qui fait tout son possible pour gérer au mieux la commune ; connaît tous les problèmes de ses administrés qu'il assiste dans certaines démarches, informe régulièrement et consulte en certaines occasions." +Les comportements de certains élus de tous bords ont jeté le discrédit sur la classe politique.,Aux élus qui ont été choisis démocratiquement. +Je ne suis pas favorable aux élections telles que le système est organisé aujourd'hui,"En moi, je connais mes compétences, mes limites, mes valeurs et mes priorités, j'ai confiance en moi et je continue en ce sens puisqu'on apprend tous les jours. Pourquoi ? Je ne veux pas me soumettre à moi-même, je ne veux pas me dominer, ni appliquer quelconque domination sur autrui, j'ai quelques peurs mais je me soigne. J'aime la justesse, l'équité et la transparence. j'aime faire des erreurs et apprendre d'elles quelque chose sur moi. Je ne suis pas parfaite et je le revendique. Je ne peux délibérément pas donner cette mission et cette responsabilité à d'autres personnes que moi, mais je veux bien partager car j'aime les hommes et les femmes et je sais que tous seul on va plus vite mais ensemble on va plus loin... Sinon si je dois choisir une autre personne que moi, je choisis les associations à but non lucratif." +"en liant l'attribution de certaines aides sociales à la participation aux élections. Par exemple en supprimant certaines aides après 2,3,....n non participations",le maire de la commune et le député +Ric très bien,Élus region +il faut qu'ils aient le sentiment que cela sert à quelque chose et que leur confiance ne va pas être trahie .,"je n'accorde qu'une confiance modérée aux élus , compte tenu de la nature humaine et des pressions subies ...pour qu'ils accomplissent leur mission , il convient qu'ils restent sous le contrôle des électeurs et rendent des comptes régulièrement en cours de mandat." +Vraiment très insuffisante. instaurer le vote blanc et de ce fait rendre le vote obligatoire,"maie, conseil municipal, au plan local. député, sénateur : élus pour des valeurs partagées. étude, approfondissement des dossiers débats nationaux éclairés." +Vote obligatoire sanctionné par une amende si abstention sans raison valable,Mon maire et mon député car nous pouvons les joindre facilement +Participation très insuffisante. Le vote électronique aiderait à motiver une partie de la population.,Le maire car son action est directement visible. +Trop de mensonges. Donner la transparence aux citoyens,La Fédération Nationale des Sourds de France car elle connaît bien les problèmes des personnes sourdes +"vote obligatoire, et amendes si non respect",Normalement l'élu DOIT REPRESENTER l'interêt général ……………….??????? +"rendre la participation obligatoire comme d'autres pays, comptabiliser le vote blanc","Le maire pour l'échelon local : proximité, accessibilité." +La participation est trop faible. Je suggère d'autoriser le vote par internet mais sans le rendre obligatoire,Deputé(e) et maire parce que les plus proches des citoyens +comptabiliser les bulletins blancs,Maire +"La participation est notoirement insuffisante. Faire une formation adaptée sur les instances représentatives de notre démocratie dans tous les cursus universitaires et renforcée au moment de chaque campagne électorale pour expliquer de façon approfondie le rôle de ce vote et faire de ces jeunes adultes des relais d'information. Diffuser dans les media, en début de campagne électorale, une information didactique sur le même sujet. Une fois réalisés, rendre obligatoire le vote avec amende à la clef.","Les députés, car ils sont élus démocratiquement, il est possible de les rencontrer sur notre territoire et ce sont eux qui votent les lois nationales. J'aimerais qu'il en soit de même pour les députés européens." +bonne idée,"Démocratie représentative avec élus mais également plus de votes, de référendums et de consultations des citoyens" +rendre le vote obligatoire (amende 300 euros) vote blanc = vote nul,le Président de la République revenir à une éléction pour 7 ans +Insuffisante. Il faut la rendre obligatoire.,Maire +Beaucoup sont influençables par le physique et l'éloquence plus que sur une réelle valeur,Moi +"La faible participation au droit de vote est l'expression d'un individualisme grandissant, et d'un manque de confiance envers les élus, ainsi que de la conscience du faible poids effectifs des élus, entre le pouvoir des grandes entreprise et celui des institutions européennes.",Pas de confiance individuelle a priori. Besoin d'une représentation qui exprime la diversité sociale et territoriale du pays. +"La participation est insuffisante et le vote devrait être obligatoire sous peine d'amende. Pour les inciter à venir voter il ne faut pas multiplier les scrutins et pratiquer des regroupements d'élection en ajustant la durée des mandats municipaux, régionaux et législatifs.",L'élu parce qu'il n'y a pas d'autre rouage entre nous et l'état Cependant celui-ci doit être sous étroite surveillance et a plus de devoirs que de droits Etre élu est une CHARGE au profit de la collectivité et non une GRATIFICATION dans son propre intérêt +Rendre le vote obligatoire et prévoir un référendum à mi-mandat pour vérifier la cohérence de la politique menée par le Président et son gouvernement par rapport aux promesses de campagne,Aux citoyens +"Il faudrait qu'ils puissent voter de chez eux via le site des impôts (je veux dire qu'il faudrait qu'un seul site du gouvernement pour l'ensemble de tout ce qui s'y rattache pour un citoyen donné, un seul id, un seul mot de passe) mais à condition qu'ils ne puissent pas le faire à l'aveugle, tout comme le citoyen doit se déplacer pour aller voter, celui qui votera depuis son foyer devra répondre à un QCM pour être sûr qu'il sache pour quoi il vote, ce que cela va engendrer et que si ces réponses sont complètement incohérentes alors il devra recommencer son QCM avec explications des questions pour qu'il puisse passer au vote une fois le QCM réussi.","Personne ne peux me représenter, surtout pas les maires des villages qui sont, pour ceux que j'ai pu rencontrer, de grands enfants voulant jouer aux personnes responsables sans compétence particulière, ne connaissant pas le code de l'urbanisme, fainéant, menteurs et donneurs de leçons, à la morale douteuse, irresponsables et j'en passe .... Et pas non plus les députés qui balancent à tout va notre propre argent par la poste pour nous envoyer des calendriers en deux envois différés sur la même année avec la photo de leur famille qu'ils ont l'air de considérer comme ""idéale""." +C'est nécessaire. Si les gens se sentent importants et qu'on se préoccupe d'eaux et de leurs bien-être ils vont voter,Malheureusement en personne en ce moment. J’espère que ça change demain +Le vote elecronique comme aux USA,Personne et en mon fait vu que je n’ai pas voté mais cela va changer! Je soutien le president +c'est pour moi un devoir. Il n'y que par l'éducation que l'on peut faire comprendre aux citoyens l'importance de voter,Aux élus +Rendre les inscriptions sur les listes électorales possible tout au long de l'année.,"Les élus municipaux, parlementaires" +Rendre le vote obligatoire,Je n'ai plus guère confiance dans les autorités +Il faut prendre en compte le vote blanc et rendre obligatoire le vote. Il faut aussi pouvoir voter par Internet.,"Le maire, le député." +Faire une information au niveau des collèges et des lycées pour sensibiliser les jeunes,Aux associations qui peuvent être un relais entre les citoyens et les élus +"C'est un vaste sujet, ca fait 40 ans que l'on nous sert la même soupe restriction ça ira mieux après. Renouveler la classe politique dans son ensemble, mettre en avant des idées neuves.","Moi même. Car les politiciens vivent de ce business et ils est ""juteux"" car ils sont prêt à s'entre déchirer pour garder leur place. Malgré une charge de travail soit disant énorme." +"c'est aux politiques de se poser la question de la non participation un vrai débat de fond lors des élections serait certainement plus motivant que des querelles de cour d'école, de parler de la réforme du permis de conduire ou du rayon de courbure de la banane,...",à mon bulletin de vote : je ne crois pas aux promesses qui n'engagent que ceux qui les croient +Pour inciter les citoyens à participer davantage aux élections il faudrait que davantage de candidats puissent se présenter afin que chacun puisse trouver des propositions qui lui conviennent. Et il faudrait qu'une fois élus les représentants tiennent les engagements pris...,"Nous n'avons plus vraiment confiance dans nos représentants, quels qu'ils soient" +Le grand débat est un encouragement,Un representant de la société civile qui ferait remonter des besoins par categorie socio-professionnelle ou association par themes. (Bottom / Up) Il est nécessaire que les besoins soient exprimés par des spécialistes (ou des connaisseurs) La synthèse et la décision doit être faites ensuite par des généralistes (hauts fonctionnaires et les députés et sénateurs) mais pas l'inverse (Top / Down) +les intégrer localement,personnes ; trop de corruption trop d'abus +"Fondamentalement, cette participation n'est pas si mauvaise en France, au moins pour les élections importantes (présidentielles, législatives), même si on est dans une période de grande méfiance. Rendre le vote obligatoire peut être une mesure à expérimenter, mais je ne suis pas certains que le vote ceux qui doutent de tout ou se foutent de tout apporte de la clarté au résultat des élections. C'est avant tout en rétablissant le confiance des citoyens dans les institutions de la République, en améliorant leurs conditions de vie, par des mesures de transparence dans les décisions et les dépenses, par la prise en compte des positions des corps intermédiaires (syndicats...), par la dialogue des citoyens avec leurs élus, qu'ils participeront davantage aux élections.","En moi-même, dans mes prises de décisions quotidiennes, dans la pratique régulière de la démocratie au sein des associations et/ ou syndicat. Je veux bien voter 100 fois par ans dans des contextes locaux pour les sujets les plus divers. J'admet aussi que je peux me tromper, changer d'avis, et je garde en général ma confiance dans le groupe, l'association/ le syndicat lorsque les décisions sont prises de façon démocratique à la majorité. Je vote lors des élections locales ou nationales et, en général, j’accorde une certaine ma confiance à celui ou celle qui été élu(e), même si ce n'était pas mon premier choix... Attention, je suis quand-même capable de me révolter si je suis mécontent! Et de refuser les positions extrémistes!" +"Juste représentation de l'ensemble des sensibilités politiques (moitié des membres des assemblées élus à la proportionnelle), prise en compte des votes blancs. Décorrélation des élections présidentielle et législatives (élections de mi-mandat selon le modèle des USA.",Aux maires : ce sont les élus les plus proches et les plus connaisseurs des réalités locales. +S’exprimer lors d’élections est important.,Le maire et le député. +vote obligatoire,maire car élu de terrain ! +un citoyen se doit de voter pour s'exprimer. un vote blanc permettrait de comptabiliser les désaccords. ne pas voter devrait avoir des conséquences telle remise en cause des aides perçues,Le maire de par sa proximité +La participation doit être obligatoire (vote direct ou par procuration. Sanction pénale encaissable avec la taxe d'habitation.,Le député car c'est un local que l'on connait et qui est facilement accessible pour tout domaine +"Pour commencer , faire de vrai campagne électorale, avec des candidats propres ( non soumis à des affaires et autres casseroles) . établir et respecter l'égalité du temps de parole de tous les candidats (grands comme petit) dans les grands médias. Ne pas diffuser les sondages en périodes d'élections. Faire de vrais débats croisés entre tous les candidats. Pourquoi l'UPR n'est jamais convier dans les médias ? Enfin que les élus respectent les citoyens , ne soient pas arrogants , défendent enfin les intérêts de la France et des citoyens français , et qu'ils arrêtent de changer les règles du jeu (sociétales , sociales, etc...) de nos vies en notre défaveur. Que les votes soient respectés. La trahison du referendum de 2005 ne sera jamais pardonné.",Personne. Je n'ai plus confiance dans les personnes politiques +Le vote doit être obligatoire,Mon député +"Si les élus étaient transparents, s'ils ne s'en mettaient pas plein les poches au vu et au su de tous sans la moindre vergogne, les citoyens seraient sans doute plus enclins à participer aux élections. La transparence totale de la rémunération des élus et de leurs dépenses ferait beaucoup de bien.","A personne, bien malheureusement." +"Rendre le vote obligatoire, les taux d'abstentions actuels sont anormaux. Mais il faut que les citoyens aient un choix véritable et non par défaut (Macron contre le Pen), et que le débat politique ne se résume pas au commentaire de petites phrases ou à des questions subalternes. La campagne médiatique contre François Fillon était un scandale, de même que l'importance donnée à l'affaire Benalla.",La démocratie représentative est une bonne chose à condition que les élus restent proches du terrains et ne soient pas des idéologues hors sol +Rendre le vote obligatoire,"Plus de confiance en nos hommes politiques, trop de scandales, fraudes, etc..." +VOTES OBLIGATOIRES SUR MACHINES ELECTRONIQUES OU ORDINATEURS(?) si sécurisé...,Des élus ayant 15 ans travaillé à un poste rémunérè +Je pense que les citoyens reviendrons vers les élections lorsqu’il y aura des propositions claires et non des combats de coqs ...,Mon Maire et mon Député +"En cas d’abstention d'un électeur plus de deux fois consécutives, son droit de vote ""abandonné"" devrait être transmis à son descendant le plus direct ? Il ne faut pas oublier qu'un citoyen qui ne vote pas et se désintéresse des choix qui concerne son pays va pouvoir compter un jour sur ses descendants pour le prendre en charge. C'est même d'ailleurs une obligation pour ses descendants. Je ne trouve pas normal qu'ils ne soient pas dotés du pouvoir d'expression de celui qu'ils auront à leur charge un jour. De plus, je considère souvent que certains choix ne me concernent plus, en raison de mon âge. Dans cette circonstance, je propose à mes enfants de me faire voter pour ce qui leur semble le plus approprié. Quand les effets se feront sentir, je ne serai probablement plus là.","Celui pour lequel je peux voter et qui est le plus proche géographiquement : le Maire, puis le député, puis le Président de la République. J'achète mes carottes chez les producteurs locaux dont je connais les pratiques. C'est le même problème." +"a partir du moment où un candidat peut revendiquer un certain nombre d'adhérents dans son mouvement (modalités à définir en fonction du type de scrutin, du nombre de votants etc...), tout mouvement doit se voir attribuer une enveloppe par l'Etat pour faire campagne. le système de financement des partis politiques est en effet totalement à revoir dans la 6eme république",Personne et c'est bien le drame de notre système +Comptabiliser les votes blancs. PV pour non-vote (les procurations sont maintenant simples).,Le maire. +Redorer l'image des politiciens et oui la participation des citoyens est nécessaire à toute démocratie,Pour le Référendum d'initiative populaire +"• Redonner confiance en la Classe politique en supprimant les avantages accumulés par les Politiques et la Haute fonction publique (Cumul de retraites, Avantages à vie, les statuts spéciaux), qui donnent l’impression de privilèges. Les Elus devraient avoir le même statut que les citoyens (statut de droit privé).",Les élus +La participation baisse régulièrement par probablement déception.... Elle reste importante pour les élections locales et présidentielles.,Le maire et le président de la République +Leur dire que l'Union Européenne et son Parlement sont importants. Rendre le vote obligatoire ET donc prendre le vote blanc comme un bulletin exprimé.,Par défaut par moi +"Les citoyens n'y croient plus, il faudrait que ces derniers soient impliqués en ce qui concernent les décisions importantes du pays (immigration, Europe...) ainsi ces derniers seraient plus motivés pour voter.",Personne +"Il faut d'abord s'assurer que les citoyens soient bien informés des enjeux avant de les faire voter ! Les 30% ou 40 % qui ne votent pas sont-ils bien insérés ? bien informés ? Si c'est pour se retrouver avec 30 ou 40% de vôtes aléatoires, nous serions bien avancés !!","Le Président de la République doit donner les grandes orientations sociétales, économiques et géopolitiques. Le Maire, élu démocratiquement, est normalement au plus près de ces concitoyens et répond au mieux à ses attentes. Il faut simplifier toutes les représentations étatiques et garder REGION, DEPARTEMENT, COMMUNE. Il faudrait néanmoins accélérer la fusion des communes, mettre en commun les moyens administratifs et logistiques. - Créer des maisons de service public en réponse aux situations d’isolement. - Recentrer les responsabilités sur les régions et sur les communes nouvelles dans une répartition des activités tenant compte l’exigence plus ou moins grande de proximité avec les administrés. - Supprimer en conséquence les communautés de communes -qui ne font que déresponsabiliser et ajouter à la dépense." +"En démocratie chaque citoyen responsable vote, s'il ne le fait pas c'est son problème, tant pis pour lui.",Mon organisation professionnelle. +"Le problème ne vient pas des citoyens mais des élus... Devenir un ""élu"" est réservé à une certaine classe sociale... Proposons des collégiales dans une gouvernance partagée mixant toutes les classes socio-professionnelles pour que chacun puisse exprimer le point de vue d'acteurs du terrain.","à moi même... Je suis capable d'exprimer mon point de vue, mes sentiments, mes doutes, mes convictions." +"Reconnaissance du vote blanc et nul, vote obligatoire, un jour de semaine, sur le temps de travail.","associations, syndicats, groupements citoyens." +insuffisante. Proposer le vote un jour de semaine et le rendre obligatoire,"le maire, le député" +"Si votre question, qui peut prêter à confusion, est: Comment inciter les citoyens à s'engager en politique pour tenter de se faire élire sur une liste: En leurs offrant, ce qu'ils n'ont pas aujourd'hui, un salaire ""raisonnable"" issu d'une grille de salaire ""décente"" et, acceptée par tous les français. La France compte beaucoup de Chômeurs, de Smicards ou de RSA cultivés, et, ou intéressés par la politique, Il faut leur dire à eux aussi ""Engagez vous"". Les partis politiques auront le plaisir d'accueillir à leurs cotés , pour légiférer, des mouvements apolitiques (Écologiques, ou, humanitaires, et, ou, imperméables aux lobbies, entre autres). Si, votre question est relative aux choix de leurs élus, que ces derniers donnent l' exemple de manière FRAPPANTE et IMMÉDIATE en modulant, et en modérant leurs grilles de rémunérations (avantages, et droits à la retraite et à l'invalidité compris) décrits dans les médias, prenant en compte, après une période d'essai (contrôlée par les citoyens payeurs), leur investissement, leurs responsabilités, leur ancienneté, et, le coût de la vie. Ce modèle de grille de salaires décents pour tous, et indécent pour personne, pourrait servir de base à tous les salaires et revenus des citoyens du public et du privé, ainsi qu'a leurs retraités, ou à leurs invalides, sans oublier la notion de «JUSTE REVENU» pour les Agriculteurs ou certains indépendants. C'est un des moyens les plus sûrs pour les inciter à participer, et c'est un des moyens sûrs d'éviter que des carrières d'élus, longues, douteuses et très coûteuses se construisent. CE 1ER GESTE FRAPPANT POUR LES ESPRITS ET IMMÉDIAT POUR LES CŒURS EST LE SEUL MOYEN DE SORTIR D'UNE CRISE GRAVE ET DE REMETTRE LA VRAIE FRANCE EN MARCHE.","1/ Moi même, lorsque j'en ai les moyens. 2/ Aux syndicats, car j'ai été délégué syndical,et du personnel. 3/ De moins en moins aux élus, dont certains, aux idées pourtant très proches sont capables de se saborder eux mêmes aux présidentielles dans une guerre d'ego ridicule !(*) * L'addition des voix potentielles de gauche et d'une partie de leurs extrêmes aurait permis de les mener au 2eme tour des dernières présidentielles. Une sorte de remake avec les voix des droites et de leurs extrêmes risque fort de se profiler bientôt... UN JOUR OU L'AUTRE, SI RIEN NE CHANGE LES 2 EME TOURS SE JOUERONT ENTRE DEUX EXTRÊMES. Les citoyens qui adhèrent aux extrêmes, sont comme tous les autres citoyens, il expriment une souffrance auprès de ceux qui les écoutent....ou, ne les écoutent pas. C'est faire injure à l'intelligence de ces citoyens, quels qu'ils soient, de ne pas les croire capables d'applaudir, très majoritairement, un Grand Homme Politique, de quelque bord qu'il soit, ou, sans bord particulier (!) qui répondrait aux attentes universelles que sont, le pouvoir d'achat, et la Démocratie. Le pouvoir d'achat en berne, doublé d'injustices fiscale, c'est la fin de la démocratie..." +"La participation des citoyens est vitale pour la démocratie mais il faut les motiver en leur prouvant que leurs voix comptent et qu'une fois élus, les promesses électorales sont tenues. Il faut comptabiliser les votes blancs qui illustrent le fait qu'aucun des candidats ne satisfait ces électeurs.",Les personnes démocratiquement élues parce que c'est le moins mauvais système de représentation. +"les associer à la gouvernance. Inclure dans les programmes scolaires la connaissance des rouages de l'état, de ses institutions et expliquer de façon simple et compréhensible par tous comment sont collectées puis utilisées les ressources nécessaires au fonctionnement des services public de l'état, des territoires et des communes Mettre en place un protocole pour que les élus du issus du secteur privé aient les même droits de réintégration dans leur emploi, après un mandat d’élu, que ceux du secteur public","associations de citoyens, organisations syndicales car en général ces bénévoles ne sont pas guidés par le carriérisme comme le sont les politiques" +En respectant leurs votes.,Personne car chacun voit midi à sa porte et au lieu de défendre les idées du plus grand nombre les politiciens quel que soit leur niveau ne défendent que les idées qui les rendront populaires.... +"La participation est très faible,si bien que aucun élus ne peut prétendre représenter les français ( évitez de toujours dire que vous avez entendu et compris les français). Pour les inciter à y participer il faudrait que les politiques menées en général par les uns et les autres ne change pas au grès des élections (faire , défaire .....) Bien souvent pour des idées politiciennes sur lesquelles on revient quelques années plus tard.","Le maire devrait être la personne la plus apte à me représenter, surtout quand j'ai voté pour lui ou elle." +"Remplacer les sondages d'opinion et/ou de popularité politique par une consultation citoyenne plus fréquente, soit locale soit nationale.",Le maire et le conseil municipal sont les institutions locales de représentation les plus joignables et dont le fonctionnement est le mieux compris par les administrés. +"En prenant en compte leur vote (ce qui ne fut pas le cas au référendum de 2005), en tenant compte de leur vote et des circonstances particulières de certaines élections où le choix proposé n'en est pas vraiment un (2002,2017)...",parti et syndicat pour lequel je vote. +"Mettre en place le vote électronique , possibilité de voter dans n'importe quel bureau , installer des bureaux dans des lieux de passage (gare, aéroport, lieux culturels...), voter sur 2 jours (un en semaine et un en week(end)",Soit des élus locaux soit des associations dont la thématique me parle +vote obligatoire,au supérieur hiérarchique +"Elle est mauvaise et en baisse. Le français ne croit plus en la parole des élus, surtout quand il ne les voit pas. Regardez l'image de marque que montre l'assemblé nationale dont les bancs sont souvent clairsemés et les députés dissipés.","Aux élus, justement parce qu'ils ont été choisis démocratiquement pour être les portes parole des citoyens." +"Respecter les engagements, prononcer l'inéligibilité d'un élu défaillant (voire voleur dans le caisses de l'état), s'atteler avec sérieux et efficacité aux problèmes d'environnement pour permettre aux jeunes de renouer avec la vie publique.","Aux élus de proximité (région) quand leur engagement est basé sur des convictions, qu'ils visent le long terme et donnent des gages de non collusion avec des lobbies" +"En les impliquant dans des concertations , des débats nationaux et locaux et en prenant au sérieux leurs demandes, en proposant des réformes pour y répondre.",le maire - les députés +"Il faudrait instaurer la prise en compte du vote blanc et également doubler cela d'une obligation d'aller voter sous peine d'amende. Et également revoir les cours d'éducation civique à l'école, en les accompagnant si possible de sorties et visites sur place d'administrations locales pour matérialiser ce qui peut sembler abstrait dans une salle de classe.",L'Etat +"Elle est faible, car ils sont trop déçus ou pas assez éduqués. Il faut : 1- les éduquer dès le plus jeune âge sur le fonctionnement d'une démocratie 2- leur prouver quels élus sont efficaces 3- leur permettre d'en mesurer les effets : vivre dignement, et assurer un avenir à leurs enfants","Le maire, car c'est celui qui est censé être au contact du terrain le conseiller régional car c'est lui aui a la vision d'ensemble du territoire à l'échelle régionale et qui fait l'interface avec Paris" +"Education civique renforcée à l'école, en tous cas pas reléguée comme parente pauvre des matières enseignées Prendre en compte les votes blancs, nuls etc... Pluss de proportionnelle Une réduction d'impôt symbolique ( 10 euros ) à chaque citoyen qui vote",Au vote électronique sécurisé consultant tous les citoyens sur tous les sujets +Rendre le votre obligatoire sous peine d'amende.,Le Maire car il a la connaissance des besoins de ces administrés. +C'est pas terrible. Rendre le vote obligatoire,Sur moi même ou les syndicats. Pourquoi? Car il y a trop d'abus et à tous niveaux. +Au moment des élections faire choisir les citoyens des personnes et des projets de développement de la société.,Au maire +"Qu'il y ait de véritables débats politiques ,en demandant à la justice de poursuivre systématiquement toutes les fausses informations,notamment sur les prétendus réseaux sociaux qui devront donner des gages de souscrire aux réglements européens en ce qui concerne la liberté de la presse et le respect de la vie privée. solliciter les citoyens pour les décisions concernant leur vie et leur environnement immédiat. en soutenant les associations dites de culture populaire,comme c'était le cas il y a 50 ans, plutôt qu'une Kulture réservée à quelques happy fews et qui consomme beaucoup trop de crédits rares.",mes élus +Peu de participation car peu d'écoute.,Maire et député +Rendre le vote obligatoire,justement...il n'y a plus beaucoup de confiance +Participation insuffisante. Il faut rendre obligatoire un vote sur un scrutin à 2 tours.,Tout dépend du résultat des élections...et à quel niveau.... +Je souhaite la mise en place d un référendum d initiative citoyenne ainsi nos concitoyens seraient davantage acteurs et prendraient part aux votations,Je n ai pas besoin de représentant et souhaiterai être acteur comme simple citoyen de notre démocratie: RIC +"L'outil auparavant utopique de vote permanent, existe aujourd'hui: internet. Il suffit d'informer les citoyens des sujets et de les consulter par un vote sur chaque décision/orientation à prendre",Moi-même +"Les électeurs sont désabusés et ne font plus confiance aux politiques. Déçus, beaucoup ne vont plus voter, ne se sentant plus représentés. Les inciter par : une moralisation des partis politiques (trop d'affaires). Rétablir la justice sociale, Mettre en place, en matière d'élection, une parité sociale qui est inexistante. Donner les moyen aux citoyens lambda de se présenter à des élections hors partis politiques. Mettre en place un organisme indépendant qui limite les excès de dépenses lors des campagnes électorales (moins de dépenses et les mêmes moyens pour tous lors des campagnes). Un nombre d'élus significatif de ""non politiques"" rétablirait peut-être une confiance perdue. Mettre en place un contrôle des politiques mises en place, de leur conséquence et du respect des scrutins. Au niveau des deux grandes assemblées, installer un vote secret des députés et sénateurs pour éviter les votes godillots.","Maire, député." +rendre le vote obligatoire,mon Maire +Rendre le vote obligatoire et donner un véritable rôle au bulletin blanc (qu'il ait par exemple la capacité d'annuler une élection ou ait des conséquences sur les élus issus d'un scrutin majoritairement blanc).,"Personne. Se faire représenter, s'exprimer, comme faire valoir ses droits, doit être du ressort du citoyen. Dans la mesure où un candidat est élu sur un programme ou est rattaché à un parti, il ne peut me représenter pleinement." +"Beaucoup trop faible! Aux politiques de donner envie aux citoyens, et de montrer qu'ils les écoutent plus que les lobbies de tout poil (ceux qui payet les bonnes tables étoilées..)","ux élus municipaux, parce qu'ils agissent aux quotidien en proximité des préocupations des gens, et ce sont eux qui rendent le plus compte de leurs actions et de leurs choix" +"La participation est trop faible. Je crois que c'est aux candidats à aller au devant des citoyens lors des campagnes. En dehors de l'élection présidentielle, je trouve que les campagnes sont inexistantes au niveau des idées.",aux députés dans leur ensemble. +"La participation est pratiquement nulle. Les gens se disent pourquoi voter tout est pareil tout parti confondus, rien avance, donc c’à ne sert à rien. Faites avancer les problèmes un par un , vite et bien n’a jamais existé.","En personne. Le monde politique est de plus en plus corrompu et ne pense qu’à ce remplir ses propres poches. Une fois au pouvoir à quelque niveau que ce soit, tout le monde s’en moque. Les écarts financiers ainsi que l’exagération de certaines rémunérations sont telles que cela mais la France en colère et ceci est légitime." +La participation n'est pas suffisante. La limitation des mandats dans le temps est peut -être une solution.,Les élus restent nos meilleurs relais . Mais un fois élus ils doivent rester à l'écoute de leurs électeurs +Vote Blanc,Les élus locaux d'abord. +"De la pédagogie par le débat et l'implication. Dans un certain sens, obliger les gens à participer à la validation des budgets et des décisions.",Nos institutions. La Constitution de 58 a été très finement pensée et réfléchie par des maîtres constitutionnalistes qui avaient une vue politique à très long terme. Quelques modifications telles que le racourcissement du mandat présidentiel ont fragilisé l'équilibre d'ensemble. N'allons pas la fragiliser davantage en tripatouillant un outil qui fait ses preuves. +la participation est faible car les votants ne se sentent pas représentés. Activation de la proportionnelle,A moi meme. +vote obligatoire,"Aux élus ; aux associations ex : de consommateurs, parents d'élèves etc... certains syndicats professionnels Parce qu'ils sont plus proches des citoyens, plus facilement accessibles" +"Si les citoyens voient des réponses directes à leurs problèmes pris en charge par leurs élus, et si les élus doivent rendre compte de leur mandat ( obligatoire ) et de leurs dépenses, ils reviendront vers les urnes.","A tout niveau, mes élus. L'élection, dont le résultat est accepté d'avance si on y participe, est le socle de la représentativité." +"tenir compte des votes blancs pour avoir une possibilité de s""exprimer si plus de 50% de vote blanc cela veux dire que les candidats ne sont pas en accord avec les citoyens","Personne car une fois élu, plus personne ne tient compte de notre avis" +"l’abstention est liée à la qualité de ""l'offre"" . avoir des candidats intègres, compétents","je sais que je suis représentée par les élus , mais je sens que je ne suis bien représentée que par quelques rares personnes politiques" +Le système d'inscription sur la liste électorale vient d'être modifié. Il devrait y avoir moins de non inscrits ou de mal inscrits. Il faut attendre le retour d'expérience.,"Aucun élu pour l'instant, compte tenu du mode de scrutin et de la non-séparation des pouvoirs entre le législatif et l'exécutif." +"Pas suffisante, peut être un bonus sur la déclaration d'impot pour ceux qui votent",Au président de la république +Je pense que les citoyen ne participent pas assez aux élections et à la vie de la société en général. Problème d'individualisation de la société et de fissure entre les classes sociales.,Nos élus +il faut rendre le vote obligatoire,"Plus personne ! Les élus locaux sont majoritairement des notables qui encouragent le copinage, les emplois ""de complaisance"" et des dépenses non validées par les habitants. Les élus nationaux sont des apparatchicks qui votent ""sur commande"" ou n'assistent pas aux séances du Parlement." +normale car rien ne change de belle parole de tout les parti politique puis au final rien. etre honnetre et travaillé pour le peuple et pas contre.,en moi mes propos ne sont pas détourné sinon le maire +le rendre obligatoire,Maire +"Par l'instruction civique dès l'école. Créer au sein des établissements scolaires (collèges, lycées) des associations d'élèves élus ayant voix au chapitre et valorisant leur cursus. Inciter les industriels à accorder des décharges à leurs personnels pour s'impliquer dans la vie citoyenne. Conditionner certaine aides ou crédits d'impôts à l'assiduité électorale ?","Le Président de la République, le Député, le Maire dans cet ordre. Ils sont détenteurs du mandat électif. Accepter le cumul député (sénateur)-maire. Revenir au principe fondateur de la 5ème république avec un mandat de 7 ans pour le Président laissant le temps de réaliser les réformes et d'en constater le bien(mal) fondé. Tenir des élections parlementaires à mi-mandat permettant de valider ou d'infléchir les orientations présidentielles" +"Garantir l offre des idées tout au long de la campagne, cesser l invective journalistique sur toute opinion hors des prepensees a la mode, avoir confiance dans la pluralité des points de vue",Elus locaux et assemblée nationale +beaucoup trop faible,"le président de la République, parce que les élus sont difficilement atteignables" +"la participation est très insuffisante, il faut y sensibiliser les jeunes durant la scolarité,; beaucoup de personnes âgées ne votent pas par manque d'information et d'organisation : sensibiliser davantage les familles et les EHPAD Donner davantage de place au contact direct entre les citoyens et les candidats, puis les élus durant tout leur mandat.","le député car élu au suffrage universel direct, participe à l'élaboration et au vote des lois, est en contact avec les habitants du territoire." +Vote obligatoire,Député car normalement vision plus globale +"Si les citoyens se rendent compte que voter sert à quelque chose, entre autre à résoudre leurs problèmes, ils voteront. La désaffection vient du fait qu'une majorité pense que cela ne sert à rien. Et souvent hélas ils n'ont pas tort.","A priori à nos élus, mais plus on s'éloigne du niveau local, moins on a confiance. En d'autres termes j'ai confiance dans mon maire et ses élus, dans mon conseiller départemental que je voie lors des cérémonies locales, déjà moins dans mon député que je ne voie jamais. Quant à mon député européen je ne sais même pas qui il est et encore moins ce qu'il fait." +"Leur prouver que voter sert à quelque chose, donc , tenir ses promesses autant que possible et s’expliquer quand on ne le fait pas. Reconnaitre le vote blanc.","Le Maire, car il vit au quotidien proche de ces concitoyens. Mais en réalité, à quelques niveaux que ce soit, ce sont les qualités humaines d’un élu qui font là différence : humanité, bienveillance, dévouement. Et puis il y a un problème générale de moralité entre des élus qui mentent, trichent et des citoyens qui votent pour eux par ignorance ou bêtise." +"Rappeler la nécessité et l'intérêt de voter pour faire entendre démocratiquement ses opinions. Mieux communiquer sur le fonctionnement de la démocratie dans la société française, modèle envié dans le monde entier.",Maire +Rendre le vote obligatoire et prendre en compte le vote blanc,Personne car les moyens de régulation du pouvoir de nos élus est inexistant. La seule chose possible est de ne pas re-voter pour les mêmes le prochain vote. Et en plus de voter pour le moins pire des candidats! Le vote d'adhésion ne représente désormais plus qu'une infime partie de la population. La crise de confiance est totale envers une classe politique qui n'a plus le soucis du bien commun mais qui ne vit que pour elle-même et pour les puissants qui concentrent les richesses de notre pays. +beaucoup trop faible ( appauvrissement de la démocratie ),le maire +vote obligatoire uniquement si le vote blanc est pris en compte,moi même>... pourquoi ? bein c'est évident non +N/A,Le gouvernement et le parlement. +"L'information politique objective doit être plus importante? Il serait nécessaire de d'informer beaucoup plus sur les travaux du parlement européen et sur ceux du Conseil européen (sujet à l'ordre du jour, les positions défendus par les uns et les autres, les décisions).","Les élus pour lesquels je vote. La démocratie représentative est seule possible, car tous les citoyens ne peuvent pas être bien informés sur la plupart des questions, ils ne peuvent pas non plus consacrer tout leur temps à étudier les sujets comme le font les députés, les sénateurs et les membres de l'exécutifs, ni s'appuyer sur la haute administration. Les citoyens sont trop influencés par les fak-news et les théories conspirationnistes pour décider directement par des votes référendaires éclairés." +Rendre le vote obligatoire.,Un élu parce que je le choisi pour me representer +"Il y a une large partie de la population qui reste silencieuse et ce n'est pas bon pour notre démocratie. Tout en le facilitant, il faut rendre le vote obligatoire sous peine d'amende.","Les élus locaux car ce sont ceux avec qui ont peut le plus échanger et qui vivent ""presque"" la même vie que nous." +Rendre les élections obligatoires avec sanctions fortes,les députés et les sénateurs car normalement ils sont près du pouvoir +obligation du vote,Député et sans doute le Maire +La participation est trop faible,En personne +Les français participeraient davantage s'ils étaient convaincus que les candidats soient leur représentant. Et on en revient à ce qui a été écrit plus haut.,plus aucun élu +Les citoyens en ont marre de se faire prendre pour des idiots.,"Le maire. Il est à l'écoute de ses concitoyens, à l'inverse des autres élus qui ne pensent, pour la plupart, qu'à leur carrière." +ca devrait etre obligatoire!,Je ne fais plus confiance aux politiques +rendre le vote obligatoire sous peine d'amende,élus locaux car ils ne sont pas déconnectés +compter les votes blancs,les magistrats car ils sont indépendants de l'Etat +"La France souffre depuis des décennies d'un désintérêt croissant des citoyens pour les élections. Les Français s'intéresseront de nouveau à la politique, quand les hommes et les femmes qui les représentent : - seront plus transparents sur le travail qu'ils fournissent, - donneront l'impression de travailler pour servir la France et non se servir en premier, - communiqueront davantage avec le peuple de manière intelligente et non partisane, - iront davantage au contact des populations et pas seulement lors des campagnes électorales. Alors, oui, les Français auront l'impression que les élus pratiquent une politique propre, digne d'intérêt et auront l'impression qu'ils seront respectés, reconnus et bien représentés. A ce niveau, les médias ont un rôle important à jouer : celui de bien informer, mais surtout en respectant le principe de neutralité -qui fait tant défaut depuis 30 ans !, en ne prenant plus parti, en n'influençant plus les courants d'opinion. Les Français se désintéressent des élections parce qu'ils ont l'impression qu'ils ne décident rien, que tout se fait dans les sphères de l'intelligentsia parisienne et donc que leur vote ne sert à rien, que jamais rien ne change positivement pour eux..","Les deux personnes en qui j'aurais le plus confiance pour représenter la société sont le maire et le député, car tous deux sont proches du terrain, des gens et connaissent parfaitement les problématiques propres à leur zone." +Permettre à tous étrangers résidents de participer aux élections municipales Rendre obligatoire le vote au élection Permettre un renouvellement des candidats en imposant que si 50% des votes sont blancs obligations de refaire le vote avec d'autres candidats Possibilité de révoquer les élus par référundum,"Syndicat pour leur connaissance du monde travail, implantation locale et des inégalité, pluralité des gens et des situations Et les associations pour les sujets spécifiques pour la pluralité des personnes et l'implantation et action sur le territoire" +rendre le vote obligatoire mais avec comptabilisation et reconnaissance du vote blanc,le maire +Par une meilleur communication et un attrait citoyen.,Aux élus qui sont proches du quotidien des citoyens comme les maires. +"Médiocre, les gens ne votent pas par manque de choix mais se plaignent après. c'est personnes là devraient avoir dans les autres pays pour constater que nous ne sommes pas si mal ici. Il y a pire ailleurs (en Europe)",Maire + député +"En respectant les décisions issues des référendums et en replaçant la majorité à sa juste valeur : le scrutin uninominal majoritaire à 2 tours permet de dégager une majorité, ce qui est nécessaire, il faut être conscient qu'elle est excessive et ne représente pas une réelle majorité des français. En prenant réellement en compte le vote blanc.","Il ne peut pas y avoir 1 représentant de confiance, cela dépend des sujets." +vote obligatoire,associations +En arrêtant de les prendre pour des ânes.,"Personne: j'ai travaillé avec des élus, ça m'a dégouté." +rendre le vote obligatoire,MAIRE +Médiocre et trop basse mais aucune solution à part éduquer les futurs citoyens . Possibilité de vote au collège et lycée pour une décision locale concernant le collège ou le lycée pourrait leur permettre de voir l’interet des élections et les inciter plus tard à voter.,"Maire et conseillers municipaux et Députes car accessibles , abordables. Sentiment donc d’être écouté et entendu." +vote blanc,député +Je pense que les citoyens doivent être libres de participer ou non à des élections. Non au vote obligatoire.,"Moi-même, puisque je n'ai choisi ni le maire de ma commune ni le député de ma circonscription." +"Nous avons le devoir de voter, mais vous avez le devoir de nous proposer un vrai choix. Oui l'ignorance existe mais l'intelligence aussi, et la mémoire. Les propositions démagogiques, les promesses illusoires ( qui n'engagent que ceux qui y croient!) n'incitent pas a donner l'envie de choisir.","Le maire par ce qu'il comprend la réalité au quotidien, ce que cela signifie de vivre ou nous vivons ( temps de transport pour travailler, système scolaire réel et présence/absence des enseignants)" +"Taux d'abstention inacceptable. En prenant en compte le vote blanc. En rendant le vote obligatoire, associé à de la pédagogie sur la chance de pouvoir s'exprimer par cet acte.",Maire car proximité au quotidien avec le terrain +"Jadis la République d'Athènes n'avait, pour fonctionner, pas recours à des élections ... non ... on tirait au sort les dirigeants, (les faiseurs de loi) et chacun n'avait accès au pouvoir que pour un an ... était-ce mieux était-ce pire ... peu importe;, la République d'Athènes fonctionnait ... mais soit ... le vote est une bonne chose cela dit il faudrait que les bulletins de votes blancs soient pris en compte et comptabilisés ... au même titre que les bulletins de vote des candidats à la présidence .. et si on à 50% de votes blancs ... on refait une campagne avec d'autres candidats de façon à ce qu'un prétendant au poste le plus haut de France ne s'assoit à la présidence avec la moitié du pays qui ne l'a pas choisi ... cela serait plus juste et les citoyennes et les citoyens se sentiraient plus concernés par ce vote ... plus écoutés !",aux citoyennes et aux citoyens de ce pays ... à chacun dans sa compétence ... nul ne peu représenter un corps de métier quel qu'il soit que s'il (ou si elle) fait partie intégrante du métier représenté .. une personne de terrain. +Elle est malheureusement trop basse ; il faut contonuer à former nos jeunes à la citoyenneté,personne ne me semble assez proche de mes revendications +"La participation des citoyens aux élections est catastrophique car bon nombre d'individus se disent la chose suivante: ""aller voter ne sert à rien car les choses ne vont pas changer et de toute façon, ils sont tous formatés par les partis politiques et ils sont tous là pour se gaver le temps de leur mandat"" Pour que cette situation change et que les citoyens retournent aux urnes, il faut: -Que le lien élus/citoyens soit restauré et qu'un climat de confiance s'installe. -Que les élus communiquent d'avantage avec leurs administrés (à l'heure du numérique cela devrait pouvoir se faire...) -Que les candidats s'engagent sur des projets forts et ambitieux. -Que les candidats qui auront été élus sur ces projets forts et ambitieux apportent aux citoyens la preuve qu'ils mettent en oeuvre ce qu'ils ont promis. -Que l'Education Nationale joue son rôle d'enseignant civique.",1°- Je fais confiance au Maire de ma commune pour toutes les questions liées aux sujets de terrain 2°- Je fais confiance au Député de ma circonscription pour toutes les questions législatives et politiques +"Il est dommage, avec la chance que nous avons de vivre en démocratie, que la participation aux élections soit si faible.",Le maire et le député +Plus d'écoute serait peut etre une incitation.,le maire et le conseil municipal; ils sont proches et partagent le même environnement +"rendre tous les votes plus accessibles (via internet sécurisé) et obligatoire . libérer les gens pour qu'ils participent aux décision à leur échelle intercommunalité , région ...","les gens qui représentent la population, les citoyens et citoyennes comme nous" +Les citoyens savent que les médias sont au service des plus riches et donc ne veulent plus de faire avoir. Ils s'abstiennent.,Aux syndicats +"Selon l'enjeu du scrutin et sa visibilité, la participation est plus ou moins importante. Pour qu'ils se sentent vraiment concernés les citoyens ont besoin d'être informés et de se rendre compte de l'importance de leur vote. C'est loin d'être le cas. Par ailleurs, il ne faut pas dévoyer un scrutin (cf. les prochaines élections européennes). Une des solutions pourrait être de regrouper les scrutins. Convoquer les élections municipales, départementales et régionales le même jour, et regrouper les présidentielles avec les législatives.","Les élus locaux, quand ils sont sur le terrain, à l'écoute des citoyens, et quand ils tiennent compte des remarques, critiques et propositions sensées et allant dans le sens de l'intérêt général." +Rendre le vote obligatoire sous peine d'amende.,Élus locaux dû à leur proximité. +vote obligatoire,Nos sénateurs et députés à condition de modifier plusieurs points: -proportionnelle renforcée -renouvellement par tiers pour les députés sur un mandat de 3ans -garantie de retrouver son emploi pour les salariés élus -cumul dans le temps limité à deux mandats +Gagner la confiance des électeurs et les considérer,j'aimerai répondre que c'est le député qui devrait être digne de confiance...mais ......... +Peut être en accordant certains avantage ou allocations sous conditions d'être inscrits sur les listes électorales ? Une meilleure information sur la citoyenneté dès l'adolescence ...,Les députés. +Toujours trop faible mais libre,Elus syndicats associations +Respecter leur vote.,"Aux personnes pour qui j'ai voté, et qui restent sincères. Aux syndicats, associations. Quand ces derniers sont mis à l'écart par le pouvoir : aux citoyens gilets jaunes, ou pas." +En expliquant l'enjeu de l'élection. Éviter la personnalisation du pouvoir; l'élection doit reposer sur un programme.,L'élu local: le maire. +"être sûr que le jour où il vote pour quelqu'un, il fera vraiment ce qu'il a dit !!!!",confiance très limitée +Faire dépendre le versement de prestations sociales de la participation au vote,Parlementaires et associations non politiques +Supprimer les partis politiques,en personne car une fois élus les gens changent et sont obligés d'être dans un moule et c'est facile quand on y retrouve son compte... +Chacun est libre; Si les gens ne veulent pas participer c'est leur droit.,"LEs élus pour qui j'ai voté, quelques soient leur niveau local ou national." +Vote blanc et obligatoire avec la mise en place du vote numérique,"Moi, personne d'autre ne peut me représenter pleinement" +Rendre le vote OBLIGATOIRE pour les inscrits sur les listes électorales. Instituer une amende fixée par l'Etat et verser cette contribution aux communes pour augmenter leurs recettes.,Les élus de terrain dans la commune. +"il faut rendre obligatoire le vote , amende en cas de non participation , sauf excuse valable .","les élus de proximité comme les maires et les dirigeants régionaux , les autres on ne les voit qu'à la télévision pour nous raconter des boniments souvent déformés par des journalistes qui n'ont plus aucune déontologie et qui ne recherchent que le buz ." +"- insuffisante, - vote obligatoire avec prise en compte vote blanc, - espérer que les formations politiques vont modifier leur style d'expression - le traitement par les médias nationaux et régionaux de l'actualité des instances européennes est une catastrophe depuis longtemps, on n'y parle que des ""buzz"" des ratés technocratiques. - les citoyens ignorent à peu près tout des fonctionnements et débats des instances européennes ( à part les agriculteurs), de l'action des élus qui ne rendent pas compte de leur action.","élus au suffrages directs, le moins mauvais des systèmes" +"Vote obligatoire pour élections Européennes, Presidentielles et Législatives","Maire, le plus proche des réalités quotidiennes des citoyens" +"Les citoyens ne comprenant pas, étant influencés, car le recul est difficile dans ce monde surmédiatisé, ou les infos se bousculent, ou sont démotivés, ou sont contre. En simplifiant, clarifiant,en faisant des choix forts( la majorité des français veulent les réformes) , un comportement qu'un père de famille pourrait qualifier d'adulte tout simplement, petit à petit, le citoyen pourra retrouver de la confiance, car enfin l'état sera gouverné comme une entreprise , et ne rendre pas responsable le peuple d'une dette que l'on n'accepterait à aucun individu .",Le président car il est le garant et le cap de notre société . +vote obligatoire,"le maire , le conseiller municipal , car au fait des problèmes locaux" +"Pour inciter les citoyens à s'intéresser à la politique et à voter, il faut éduquer à la citoyenneté dans les écoles. Chanter l'hymne national ou avoir un drapeau en classe ne constitue absolument pas une éducation adéquate à la citoyenneté. Il faut discuter de l'actualité, organiser des débats, faire venir des spécialistes de certaines questions pour en présenter les enjeux, développer l'esprit critique, éduquer à l'usage des média. Il faut que les citoyens aient la possibilité de demander la révocation des élus. Ainsi, ils sentiraient qu'ils ont un meilleur contrôle sur ce qui est fait de leur vote.","Moi-même, à condition d'avoir le temps et les moyens de m'informer. Pour une meilleure citoyenneté, il faut des média indépendants du pouvoir politique ou économique, et du temps libre." +Insuffisante.,Aux Elus locaux +Rendre le vote obligatoire et comptabiliser les votes blancs,Moi car personne n'est à ma place +Inscrire l'obligation de vote dans la Loi.,"Je fais confiance au maire. C'est un élu de terrain et s'il fait bien son travail, il est présent pour ses administrés." +"en garantissant qu'ils retrouveront leur emplois (suspension du contrat de travail durant la prise de fonction de l'élus). Indémnisation = dernier salaire touché dans le privé, capé à 5000 € par mois.",Aujourd'hui Personne. La mise en place des Etats Unis d'Europe permettrait d'avoir des parlementaires et un (ou des) senateur(s) Français qui représenteraient l'Etat Français au niveau du gouvernement Européen. +"Il est très dommage qu'il y ai une aussi faible participation mais tout réside dans la représentativité, les gens ne se reconnaissent plus dans les candidats proposés, ils ne leurs font plus confiance. Les gens participent quand les idées ou les mouvements leurs tiennent à cœur.","A ma boulangère, parce que on a l'impression que nos représentants une fois élus ne respectent pas leurs engagements et ne nous écoute plus." +"Que les politiques aient des comportements plus exemplaires, qu'ils se respectent et s'écoutent au lieu de s'invectiver à chaque débat",Maire. Élu non politisé. Associations. Syndicats. +"C'est dramatique. Ce qu'il faut c'est surtout pas de nouveau au soir d'élection se dire ""Mon dieu l'abstention , oui nous allons en tenir compte"" et rien ne se passe. Pour les inciter à voter, il faut les écouter et les comprendre et répondre à leur demande ou leur expliquer pourquoi il n'est pas possible d'agir de telle ou telle façon. Ne pas tomber dans la démagogie bien sur. Il faut que les citoyens puissent voir clairement les enjeux de telle ou telle décision. Un exemple Travail Chômage, société numérique, emploi, écologie, de nombreux rapport étude exprime leur étroite relation. On ne peut plus dire Plein emploi, aussi pensons global. La révolution numérique fait qu'un certains nombre de jobs ont amené à disparaître aussi engageons la réflexion autour de quels nouveau jobs ? Je pense par exemple à la fracture numérique pourquoi ne pas créer un job écrivain public numérique. par exemple. La transition écologique peut engranger de nouveaux jobs, les mettre en avant. Le fait de découper les politiques creuse cette impression d'instabilité. Il existe des liens entre toutes les politiques.","Aux personnes élues démocratiquement, sur un programme clair. Aux organisations. Aux associations." +"Ne pas trahir le résultat d'un référendum , reconnaître réellement et totalement le vote blanc sur le modèle suisse ou norvégien, instituer le droit au référendum d'initiative citoyenne avec des questions constructives présentant les conséquences pour chacun des choix proposés et requérant un nombre raisonnable minimum de citoyens demandant le référendum sur une question particulière afin que le référendum puisse se tenir","les institutions démocratiques dans leur ensemble, cependant je souhaiterais qu'il y ait une réelle séparation entre l'Etat et la Justice (nomination des Procureurs...)" +Mise en place du vote électronique,"A mes élus s'ils respectent Leurs engagements électoraux ( Les promesses non tenues sont légion) certains avaient promis de ne pas toucher au montant des retraites souvent durement gagnées et ont pris des décisions opposées (C.S.G 1.7% et désindexation des retraite du cout de la vie), dorénavant j'aurais du mal à croire les promesses électorales." +"Le citoyen bénéficie de droits, si il veut les garder, il doit faire son devoir de vote...",Moi même +- Il y a trop d'abstentions. - Dans l'enseignement sensibiliser la jeunesse à la nécessité de participer à l'engagement démocratique (trop d'abstentions peut conduire à une dérive totalitaire).,- Aux élus locaux de la république parce qu'ils sont mieux à même de connaître notre situation. +Regagner le dialogue et la confiance,Les associations car elles ont engagées et désinterressées +En rendant le vote obligatoire comme en Belgique,Les députés car ils sont le lien entre leurs électeurs et le pouvoir et participent à l'élaboration des lois de la République. +Très insuffisante et irresponsable. Redonner une place plus grande à l'instruction civique dans les programmes scolaires,Les élus car ils sont mandatés par les citoyens pour les représenter. +"- rendre le vote obligatoire - prendre en compte le vote blanc - voter pour des idées par sujet et pas uniquement pour des personnes avec des elections sur les idées/propositions (votations, referendum...) au lieu d'uniquement sur des personnes. En meme temps que les autres élections pour limiter les couts. - arreter de diaboliser en permanence les opinions contraires à l'idéologie mondialiste (sauf celles qui tombent sous le coup la loi évidemment), mais argumenter pour/contre et laisser le débat se dérouler sereinement - diversité et respect des opinions dans les médias (au moins les médias publiques) - tirage au sort pour une partie des députés","- moi-même (un élu ne represente que partiellement les idées de ses électeurs selon les sujets) - élus issue de la société civile (experience du terrain de la vraie vie, moins de politiques professionnels) - président de la république (pour la vision globale)" +Vote obligatoire + instauration du vote blanc,Le maire +rendre les élections obligatoires mais aussi faciliter dans toutes les mesures du possible les votes par correspondance ( il n'est pas question de sacrifier inutilement un chouette WE à la mer ou à la montagne,le maire car politicien possible de proximité +La participation n’est pas suffisante et il faut motiver les électeurs pour voter massivement. Les élus devraient répondre pendant leurs mandats des leurs engagements et être en relations avec leurs électeurs.,Les élus directs et les organismes non gouvernementaux. +"Le vote doit être Obligatoire. Toute personne qui ne vote pas, n'est pas admise à donner son avis par la suite.",Pas grand monde...Le Maire peut être. +"Rendre le vote ""attrayant"" par une petite incitation fiscale par exemple ( 100 € de moins sur le revenu imposable ? )","Le Maire car on l'a ""sous la main""" +Revoir le système d'inscription automatique sur les listes électorales et mieux le faire connaître.,Pour les pbs locaux le Maire et ses adjoints si j'ai voté pour eux; le ou les député (s) si j'ai voté pour eux pour les pbs nationaux et le Président si j'ai voté pour lui plus les pbs internationaux. +Participation médiocre ! Suppression de la carte d'électeur pour une non participation de 3 élections consécutives (par exemple) sauf raison médicale,personne en particulier +"Rendre le votre obligatoire, si non paiement d'une amende - mettre en place le référendum d'initiative citoyenne afin que l'on puisse s'attaquer aux sujets auxquels les politiques/élus refusent de s'attaquer par peur ou idéologie/dogme",pas grand monde malheureusement et a priori pas les politiques ni les syndicalistes +"Les citoyens devraient recevoir, dès leur scolarité, un enseignement plus conséquent sur le fonctionnement des institutions et de la vie politique en général, afin d'être en mesure de comprendre globalement les programmes politiques et d'être au courant de l'importance de leur vote. Alors que l’abstention augmente élection après élection, et que les électeurs ne semblent plus s’intéresser à la vie politique, l’outil internet semble en mesure de changer les choses. « Les outils de la démocratie numérique permettent de renforcer la transparence des politiques publiques, en les soumettant à l’épreuve de la discussion, de l’évaluation et même dans certains cas de la co-construction » Il faut intéresser les citoyens à la vie de la nation en organisant avant les élections des ""grands débats"" sur le modèle de celui actuellement en cours avec une forte implication du président et des ministres. Le non-respect des promesses de campagne par les élus est à l’origine d’une part de la désaffection des électeurs. Il appartient aux politiques de remédier à cela. Tant que les hommes politiques ne montreront pas l'exemple, qu'il y aura des inégalités à tous les niveaux, la population sera réticente à participer davantage...","Les élus au suffrage universel direct, car ils doivent rendre des comptes à chaque élection et qu’ils sont ainsi révocables (députés, président de la république, conseillers régionaux et conseillers départementaux) On peut y rajouter le maire. Au conseil d'Etat et à la cour des comptes" +"je n'ai moi-même aucune intention d'aller voter, je serai par avance déçue du résultat.",Aux associations. j'ai très peu confiance dans les institutions françaises qui aggravent le climat anti-immigrés. +Le vote devrait être obligatoire et le vote blanc comptabilisé.,"Quand j'ai voté, aux personnes que j'ai élues, à mes amis parce que je les choisis , à l'abbé Pierre, et ce n'est qu'un homme et il peut se tromper...." +Leur redonner confiance !!! Qu il y aient de vrais représentants du peuple....ou de vrais leaders ...pas des stars,Maire Député Plus proche de la vie des citoyens Ou gd leader politique intègre et humaniste +"C'est pas mal pour les elections présidentielles. On ne peut forcer les gens de voter, c'est aux politiques de nous faire rêver et de motrer que les choses peuvent changer après un vote","Difficile à dire, mais le vote est une forme de confiance que l'on donne à quelqu'un;" +"Je trouve regrettable que la participation des citoyens aux élections soit en baisse. Cependant, je ne pense pas qu'on puisse vraiment le leur reprocher. Selon moi, peu de politiques semblent réellement porter un projet politique en faveur des citoyens qu'ils ont le plus délaissé.",Je n'en ai aucune idée. +Rendre le vote obligatoire,Aux élus ayant un mandat limité et proches de leurs électeurs +vote obligatoire,"le maire de ma commune parce que c'est l'élu le plus proche, celui que je peux rencontrer le plus facilement, qui peut mieux connaitre ma situation, mes besoins" +"En les formant davantage.. Faire prendre conscience des enjeux. Offrir davantage de possibilités de participer, sur des sujets simples puis plus compliqués.",les représentants démocratiquement élus +La désinteret des Français est pour moi de 2 ordres. Des promesses non tenues car intenables. Il s'agit d'une faute commune ( aux partis politiques et aux Français qui demandent du réve). Un manque cruel de vision pour la France,"question très difficile, je dirai la pluralité de l'offre politique qui permet de comparer les propositions... Ce en quoi j'ai confiance, c'est le fait que nous vivons en démocratie avec une certain séparation des pouvoirs." +"Désastreuse comme je l'ai souligné dans la quatrième question. Outre le vote obligatoire, il faut inciter à voter et l'école peut le faire en expliquant dans les cours d'instruction civique pourquoi il faut voter. La télévision de service publique peut aussi jouer un rôle avec ses excellentes émissions politiques (notamment l'Emission politique de France 2).. Enfin, on pourrait utiliser le vote électronique mais il y a un inconvénient : la perte de la fonction symbolique du vote. En effet, se rendre au bureau de vote permet de se rencontrer entre citoyens pour rencontrer ensemble la République.","Je fais plus confiance aux élus de proximité : le maire et le député qui sont plus aptes à écouter les citoyens et à retransmettre leurs demandes et leurs besoins car ils connaissent bien la réalité locale. Le sénateur élu au suffrage indirect est moins familier aux électeurs. La preuve : je serai bien en peine de donner le nom de mon sénateur alors que je sais que mon député est Patrick Mignola. Quant au Président de la République, il incarne la France et la République et j'aurai plutôt tendance à penser à lui plutôt en terme de respect que de confiance." +Le taux d’abstention est problématique Le vote devrait être obligatoire quitte à comptabiliser les votes blancs.,"Les élus à tous les échelons même si c’est imparfait : le maire, le député Certaines associations qui oeuvrent à de grandes causes telles que climat, recherche médicale notamment" +"1) si les élus faisaient correctement leur travail, il y aurait moins d'abstention. 2) instaurer un dialogue de proximité","personne : les élus ne pensent qu'aux prochaines élections et aux idées du parti ! Les syndicats sont pollués confers dans les administrations : le principe du ""je te donne tu me donnes"" fait passer des incapables aux échelons ou grades supérieurs." +instaurer un congé sabbatique obligatoire pour les salariés peuvent demander à leurs employeurs une suspension de leurs contrats de travail pendant 2 ans pour être élus comme conseillers municipales ou en région.,Maire / député (même si ces derniers restent très lointains des élus). +le vote devrait etre obligatoire,"en fonction des thèmes , les élus qui partagent mes idées politiques,pour les sujets d'organisation de la cité et les associations qui défendent des causes auxquelles je peux m'identifier (droits de l'homme, de la femme, ....)" +En éduquant dès l'école.,Avocats respectueux de l'égalité père/mère. +"La participation est faible. : élus peu accessibles, déconnectés. Il faut Renforcer l'instruction civique au lycée, rendre le vote obligatoire - Permettre à des citoyens non élus de participer à des décisions au niveau local.",Moi-même. Il faut savoir se prendre en main et se responsabiliser +"Des citoyens sont-ils désabusés et désinvestis parce qu’ils ont le sentiment et la démonstration qu'économie et finance sont plus puissantes que toute ""politique"" ? Sans nul doute. Aujourd’hui, ne peut-on revendiquer et mettre en œuvre une sorte de « mouvement perpétuel » entre les citoyens et leurs représentants. Ces derniers s’en remettraient à la majorité (au sens juridique de capacité et de responsabilité) des citoyens qui s’obligeraient, quant à eux, à assumer et à exercer complètement cette majorité? N’est-ce pas cela la démocratie ? Concrètement peut-on veiller à ce que tout citoyen soit régulièrement et systématiquement inscrit sur les listes électorales (confidentielles et non cessibles pour quelque motif à quelque élu!); et veiller à ce que le vote soit un devoir et un droit rétribués par le ""sens"" et le respect que le citoyen en dégage. Viser, atteindre et pratiquer la démocratie s’accommode mal de l’ersatz qu’on propose et brandit actuellement.","Étrange question, sujette à tant d'interprétations...à la réception comme à l'étude des réponses. Sans doute n'avons-nous besoin de quiconque pour ""nous"" représenter et pas davantage pour ""nous faire représenter"" (?) dans la SOCIÉTÉ, que ""nous"" composons. S'agissant de ""nous"" représenter dans les instances de délibération et de décision politiques au sein de ladite Société, démocratique et républicaine, la question tiendrait plutôt ""à quoi"", ""à qui"" et ""comment"" nous concevons de déléguer notre pouvoir décisionnaire en écho à l'étymologie du mot démocratie. En politique comme ailleurs, la confiance ne se décrète pas; elle se mérite et ses attributs s'exercent et se démontrent sur la durée... ou pas." +"C'est une catastrophe, un scandale et cela me révolte quand je pense à toutes celles et ceux qui se sont battus au prix de leur vie pour obtenir le droit de vote ou qui luttent encore dans le monde",Tout ceux qui sont élus au suffrage universel direct. +l'absentéisme est une véritable catastrophe démocratique . Communiquer plus sur les bilans et surtout plus de transparence,Maire et représentant élus du département car au plus près des problématiques citoyennes +Une baisse d'impots d'une vingtaine d'euros.,"A des gens dévoués qui pensent plus à l'intérêt général qu'à leur carrière. Pour cela il faut limiter le nombre de candidature aux élections nationales (présidentielles, législatives, européennes, régionales..) à 2 maxi. Elu ou pas on laisse la place !" +"C’est une conscience personnelle de voter car la démocratie est fragilisée . Dans les écoles on devrait plus parler de nos institutions car il y’a un déficit de connaissances ainsi les élèves qui seront amenés à voter pourrait comprendre les enjeux du vote . On ne valorise pas assez notre histoire , beaucoup d’intervenants dans les médias veulent dénigrer notre pays dans un but partisan.","Le maire , le président issus des élections directes" +"- Mettre en place le Référendum d'Initiative Citoyenne. - Introduire le principe des élections à la proportionnelle intégrale, avec scrutin majoritaire uninominal à un tour . - Déconnecter les élections de celle du Président de la République. - Renouveler le nombre d'élus (sauf Sénateurs) par moitié, tous les deux ans, pour mieux impliquer les citoyens dans la vie de la Nation.","Députés, Sénateurs et maires. Sous réserve de modifier leurs modes d'élection. Élections directes à un tour et au nombre de voix obtenus." +"Il faut que les citoyens reprennent confiance. Pour cela, les politiques doivent faire des propositions concrètes avant les élections et tenir leurs promesses. Certaines mesures sont prises après les élections.Les citoyens ont le sentiment d'être trompés.",Les syndicats car ils font remonter les doléances de tous +Que les politiques retrouvent de la dignité,"les élus de ma commune, ils sont sur le terrain, proches des préoccupations des habitants, ils gèrent tous les services publics locaux au plus prés des réalités, disponibles" +elle est faible car ils ne sont pas écoutés.,aux associations familiales +"Elle est faible, et c'est normal, nous sommes blasés, désabusés. Réformons, mais en profondeur. Cette constitution a vécu. Il faut repenser la démocratie et le système dans son entier. Il ne faudra pas 5 ans, ni même 10 ans pour y parvenir, mais si personne ne commence, nous continuerons de nous enliser.","Personne, je n'y crois plus." +"Elle est indispensable mais il faut lui donner l'envie d'y aller ; à force de ne pas faire ce que l'on dit (programme électoral) et faire ce que l'on ne dit pas il y a du découragement et un sentiment d'inutilité ....En conséquence pour inciter à la participation : avoir des programmes et des propositions claires, des débats sains et argumentés dans le respect de l'autre, sans diabolisation du type : sans moi, ou après moi le chaos !!!",le maire celui qui est le plus accessible et censé connaître le mieux le terrain +"Il serait utile d'expliquer, de façon simple et claire, le rôle des différents élus; beaucoup de gens ignorent par exemple la différence entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif.",représentants syndicaux +"Lamentable, un droit qui permet de s'exprimer et que les personnes n'utilisent pas alors même qu'elles sont toujours prêtent à critiquer les décisions politiques. Ne pas participer mais critiquer à croire que les français ne savent faire que cela ?","Les Maires. Les Conseillers départementaux. Ce sont eux les plus près des citoyens, qui les connaissent et qui connaissent les territoires." +"Rendre le vote obligatoire afin d'éviter des mouvements constataires tel que les ""gilets jaunes"".",Les élus politiques car ils représentent la démocratie. +"autoriser et comptabiliser le nombre de votes blancs et non les compter comme nuls . En effet un electeurs qui vote blanc est un électeur qui s'est déplacé et il ne s'est pas abstenu, il vote blanc car personne ne le représente comme il le voudrait.",a personne +que la parole des élus soit crédible,"Elus, on les a choisis" +Prise en compte vote blanc,Le maire +Je demande que les promesses faites par les candidats n'engagent plus ceux qui y croient mais ceux qui les font. Il y aurait peut-être moins de démagogie pendant les campagnes électorales et peut-être plus de promesses réelles et réalisables. Une comparaison entre les promesses faites et les réalisations effectuées devraient être publique avant chaque élection et une interdiction faite de se présenter si les promesses ont été plus démagogiques que faites pour être réalisées.,A personne. Je vote car c'est un Droit que nous avons obtenu au prix fort. Je vote par respect pour ceux qui se sont battus pour nous obtenir ce Droit mais je reste persuadée que les élus ne pensent qu'à leurs propres intérêts et non plus aux nôtres une fois élus. +En permettant une vraie alternative grâce à des médias moins homogènes.,A des citoyens élus ou tirés au sort pour un mandat unique +La participation est faible certes mais les débats qui nous sont proposés lors des élections sont-ils réellement à la hauteur des enjeux ?,"A vrai dire à peu de personnes. Nous vivons une époque où de plus en plus, les intérêts particuliers priment sur l'intérêt général. (Y compris pour ceux qui sont censés nous représenter : élus - syndicats - militants associatifs). Je crois cependant très profondément en la démocratie et je suis toujours au RDV pour exercer mon droit de vote." +que ça devienne obligatoire,LES MAIRES ET LES DÉPUTÉS AVEC 15% de proportionnelle pour les députés de l'Assemblée Nationale !!! +"Il faudrait que le débat politique devienne un débat d'idée, et non une querelle de partis, finalement assez semblables les uns aux autres.","L'élu en qui j'ai le plus confiance est le maire de ma ville. C'est lui qui est le plus au courant des problématiques et préoccupations de ma vie quotidienne. Etant donné qu'il habite dans ma ville, il partage aussi préoccupations." +Rendre le vote obligatoire,Le Parlement +"Instaurer le vote obligatoire avec une amende importante, comme dans d'autres pays européens.",Le maire et les associations +"rendre le vote obligatoire (comme l'école), prendre en compte le vote blanc","les députés , ils sont censés être nos représentants quelle que soit leur affiliation politique." +Les citoyens ne participent plus car ils se sentent pas ou mal représentés. Il faut reconnaitre le vote blanc lors de tous les suffrages.,"Je fais confiance aux citoyens. La grande majorité des élus ne servent que les intérêts des lobbys, leurs propres intérêts et ceux des plus riches." +Vote obligatoire,Le président de la république +"Expliquer en quoi le vote est utile expliquer en quoi l'avis de chacun compte. Pour moi la démarche actuel et déjà un signe fort qu'il faudra poursuivre, 1 seule fois ne suffira pas","Je ne sais pas trop. Le Contexte actuel à remis. En question la place de nos élus, leurs fonctions et leur représentativité de leur territoire. Par principe, le maire représente le mieux mon territoire de vie" +"Instaurer le référendum d'initiative populaire comme en Suisse, en Italie ou en Californie.","Aux élus à condition qu'il y ait une réelle représentativité des différents courants politiques, ce qui n'est pas le cas actuellement: le système majoritaire déforme de façon caricaturale la diversité de la nation (politiquement et sociologiquement), l'Assemblée Nationale n'est qu'une chambre d'enregistrement des projets de lois du gouvernement. Exemple: les candiddats LFI, RN et DLF ont obtenu environ 45 % des voix aux élections présidentielles mais ont 5% des députés. Cette situation constitue un déni de démocratie." +Mauvaise participation. Rendre le vote obligatoire.,"Valorisation du bénévolat avec gain de points de retraite et de trimestres pour encourager le bénévolat. Pas de RIC, Le RIC ne ferait qu’alourdir et retarder les décisions, affaiblir et fragiliser les institutions qui résultent du suffrage universel. La démocratie représentative est à ce jour le système le plus démocratique et le plus efficace. Pour rapprocher le citoyen de la décision, il nous apparaît important de poursuivre la décentralisation des pouvoirs et des moyens qui s’y rattachent. Pour se rapprocher des pays européens qui sont organisés de façon fédérale. Nous devons bâtir de façon volontaire et affirmée, une Europe forte, solidaire. Nous ne pouvons laisser les nationalistes exploiter la colère des peuples. L’Humanisme européen est une exigence d’action. Pour une Europe qui progresse et des peuples qui se rapprochent et non une Europe figée. Organisation des Assises du Social : Mise à plat de toutes les aides sociales de tous ordres avec comme objectifs de faire une évaluation qualitative et quantitative et réorganiser l’Aide Sociale dans un souci de simplification, de transparence, d’efficacité, de contrôle, de maitrise des coûts et d’accompagnement de l’ayant-droit. Organisation de l’éducation à la citoyenneté à tous les niveaux : matière importante à part entière dans le cursus scolaire, profiter du service national obligatoire pour approfondir les connaissances de nos institutions politiques, de la démocratie, de la république et de nos valeurs, dans la démarche de la naturalisation. Combattre les incivilités par des mesures d’éducation et de sensibilisation aux gestes citoyens et au respect de l’autre. La France étant « Terre d’Accueil », il est nécessaire de penser à une immigration éduquée et une meilleure répartition de cette population sur le territoire français, ce qui permettrait peut être une meilleure prise en charge et un meilleur accompagnement dans la durée." +"Plus de transparence, moins de ""scandales"" au cours des élections, moins de parti pris à la télévision, plus de clarté sur les programmes. Des analyses plus objectives (faites par des sociologues, anthropologues, économiste) sur la faisabilité des programmes et les impacts réels que chaque proposition peuvent avoir.",élu(e)s locaux pour la proximité +tenir ses promesses et respecter les droits de l' homme,représentants locaux/maires +L'éducation et l'information seront les outils les plus efficaces.,"Des gens élus nominativement; ce sont des élus qui ont donc besoin d'une approbation d'un grand nombre de citoyens, et ils ont un nom, une histoire, des compétences." +"Diminution pas satisfaisante, beaucoup d'abstention. Il faut plus d’émissions politiques sur les grandes chaines aux grandes heures d'écoutes.",Les maires. +La vraie incitation vient de la qualité des programmes et des idées réalistes et concrètes portées par les candidats. Mais par exemple une obligation assortie d'un bonus citoyen serait peut-être incitatif.,"J'ai de plus en plus de mal à faire confiance en ce qui sont censés nous représenter, je ne me retrouve plus ou peu dans leurs discours. Mais en théorie je pense plus au Maires et Députés." +un engouement sur les propositions concernant la Nation au détriment de la mondialisation,"le Maire bienveillant à l'écoute des doléances de ses administrés- L'armée, la grande muette toujours au service de la Nation- exemple de courage" +"La participation des citoyens aux élections est trop faible et ce pour plusieurs raisons. Déjà une perte de confiance envers les politiques car ils promettent tout et n'importe quoi, surtout n'importe quoi, pour être élus et donc les gens n'y croient plus. Et la non prise en compte du vote blanc repousse les gens à aller voter puisque l'on parle plus de l'abstention que du vote blanc.",Malheureusement pas grand monde. On ne peut pas dire que depuis 40 nos élus ont su résoudre nos problèmes. Et ils persévèrent à vouloir appliquer des méthodes qui ne fonctionnent pas. +la participation des citoyens restera faible tant que des scandales de corruption et conflits d'intérêts seront annoncés dans les médias restés heureusement indépendants.,"POURQUOI?...Moi même, je suis artisan taxi parisien j'ai acheté une licence très chère pour être autorisé à travailler qui ne vaut plus rien aujourd'hui. Je n'ai même pas été consulté en tant qu'entrepreneur et acteur principalement concerné dans la concertation concernant un fonds de garantie pour les taxis promis par l'état. QUID de l'avenir de mon capital et de ma carrière... tout est décidé d'avance entre syndicats et état. VIVE LA DEMOCRATIE!" +Rendre le vote obligatoire,"Des élus pour un temps limité, femmes et hommes ayant travaillé dans des domaines diversifiés de la société civile et en capacité d'apporter leur expertise" +vote obligatoire,Le maire de ma commune parce qu'il est le plus proche et qu'il représente proportionnellement le moins de personne et qu'il est au contact direct de mes réalités +Il faudrait rendre le vote obligatoire. Et respecter le vote blanc.,"Le maire, par sa proximité et son engagement visible. Les députés, sénateurs et autres représentants sont trop lointains et peu représentatifs de la population française, trop de politiques professionnels sortis des mêmes moules." +"Le problème n'est pas d'inciter les gens, c'est de les intéresser au débat !",Bof ! +Apporter de vrai solution sur des questions d'intérêt personnel et de bien général.,En principe - le député et le maire +il faut rendre le vote obligatoire,elus locaux +"Prise en compte des votes blancs dans les suffrages exprimés. Plus de 50% de votes blancs, on recommence les élections sur de nouveaux projets (et non pas programmes).",Les élus nationaux le furent mais ne le sont plus. +"Mr Macron élu par 22 % des électeurs, soit 1 sur 5 ... Rendre les candidats crédibles, éliminer définitivement tout condamné quelle que soit la cause : il y a trop d'histoires de combines",Le maire +"Trop faible, mais je ne pense pas que le vote obligatoire soit une solution. Je pense qu'il faudrait expliquer plus concrètement les actions entreprises, ainsi que l'utilisation des fonds publics.","Aux élus, aux associations. Le Maire, en priorité, qui est ancré au niveau local, et souvent sans étiquette partisane." +Insuffisante malheureusement. Si on ne veut pas contribuer à la société alors la société ne nous doit rien. Pas d'aides sociales.,Pas grand monde mais les maires restent les élus les plus proches. +"Le ric les ramènerait aux urnes. Des assemblées à la mairie pour débattre des projets de lois, sur internet aussi. Etre français devrait être la capacité de prendre jusqu'à 2 heures par jour pour lire et discuter les lois... Un vrai travail de citoyen. Ca changerait la société.","moi-même, car les ""élytes"" trahissent" +"La participation des citoyens aux élections est difficile en dehors de l'appartenance à un parti politique. Peut être faudrait-il uniformiser les aides au niveau ""candidat"" et non au niveau des partis.",Aux associations qui œuvrent pour des causes auxquelles j'adhère; mais je fais aussi confiance à la majorité des représentants élus qui dans l'ensemble œuvrent honnêtement pour le bien public. +"Peu de participation parce-que la certitude que rien ne change, que ce soit la gauche ou la droite qui gagne.","Le maire. Au-delà, ce sont souvent des politiciens professionnels. Comme tous les hommes politiques, ils n'écoutent pas le citoyen, voire sont carrément déconnectés de la réalité, sinon on n'en serait pas là." +Eviter la démagogie.,Les élus. Parce qu' ils sont formés (et élus!). +En rendant le vote obligatoire (chacun pouvant être tiré au sort pour participer à une législature (assemblée et senat)),le bulletin de vote +"Pour inciter les citoyens à voter, pourquoi ne pas instaurer le vote un jour de semaine comme cela se fait dans la plupart des pays voisins ( Royaume-Uni le jeudi, USA le mardi, Italie le lundi, ... ).",Leaders politiques responsables qui luttent contre le populisme ambiant +Vote obligatoire sinon sanction. Voter c'est un droit mais aussi un devoir.,"Le Président, le Maire, le Député" +"• Lors des différentes élection il y a déjà un choix de candidature assez vaste , de la gauche à la droite, avec aussi plusieurs tendance d’écologie et des candidats hors partie .Pour les législatives près de 8.000 candidats pour 577 sièges à conquérir avec dans certaines circonscriptions parfois plus de 20 candidats en considérant qu’il faut conserver le caractère laïque pouvons-nous encor augmenter ces chiffres pour arriver à une meilleur participation. Quel tendance n’est pas représenté qui pourrai se réclamer de pouvoir rassembler derrière lui les insatisfaits quelles peuvent êtres les alternatives ? Redonner de la crédulité aux élues : Beaucoup de ces candidats n’ont jamais été élu et n’ont jamais démontrés leurs capacités.","• Personne en particulier la confiance ne se donne pas elle se mérite , par ce fait elle est plus tributaire de la personne que de sa fonction." +"Le mode opératoire des élections devrait être dépoussiéré en mettant en place un vote électronique (voire numérique) sur 3 jours du vendredi au dimanche, un vote possible du lieu de travail aux espaces pubiques et/ou fortement fréquenté (ex : borne de vote dans un espace commercial), plus écologique (STOP à l'édition de millions de bulletin !) et plus proche des nouveaux usages.","je n'ai plus confiance dans les élus, je n'ai plus aucune conviction politique, trop de mensonges, de mauvais choix depuis des décénies. Notre système est usé, il faut réinventer un modèle représentatif des Français, les associations locales et/ou régionales sont actuellement les meilleurs relais" +Evolution ordinaire des démocraties où le collectif n'existe plus pour beaucoup en dehors de Jacqueries,Aux élus démocratiquement désignés +"Participation insuffisante. Le vote obligatoire pourrait être une solution. Sinon, la comptabilisation du vote blanc, une proportionnelle ""élargie"" devraient inciter à une plus grande participation.",Les Sénateurs et les Députés de par leur rôle. Le Maire du fait de sa proximité. +"vote électronique, vote obligatoire avec amende si non excusé",un avocat car je le paie pour défendre mes droits +"La participation reflète la colère, le dégoût, le détachement vis à vis des représentants et pour inciter les gens à être plus acteurs et se sentir impliqués, il faut mettre en place, entre autre, une relation de confiance qui commence par le changement de fond des représentants (voir ce que j'ai écrit plus haut).",Je n'ai plus aucune confiance. +Rendre le vote obligatoire.,"Personne, chaque cas est unique. Néanmoins plus le représentant est proche du terrain plus il est à même d'être pertinent et cohérent dans son analyse. Le maire est donc le représentant élu le plus susceptible d'être pertinent dans son analyse. Le député censé me représenter, je suis d'accord que j'ai voté pour lui, par contre, je ne le considère aucunement comme mon représentant. NB : le Sénat n'étant pas élu, le Sénat ne représente rien et je ne comprends pas son existence dans une démocratie représentative. Un vote 'pour' une fois ne signifie pas avoir un blanc seing pour faire ce que l'on veut pendant 5 ans." +Par la qualité,Les élus +Ils sont déçus des manoeuvres des politiques -,Personne car on a l'impression que les élus pensent d'abord à leurs intérêts - +"Si nos élus ont des comptes à rendre sur leur mandat, et qu'ils les rendent vraiment; je pense que les citoyens retrouveront le chemin des urnes.","à moi-même. A force de se faire trahir par nos élus, il est impossible d'avoir confiance en eux et cela à tous niveaux." +En réduisant le nombre de représentants car les gens ne savent plus pour qui voter. Et en autorisant le vote blanc pour permettre d'exprimer son opinion.,Moi même +Rendre le vote obligatoire avec amende prélevé à la source pour les abstentionistes sans cause réelle et sérieuse ; redonner le goût de se rendre aux urnes en développant la pratique du référendum au niveau local pour les décisions d'interêt général tel que le font les suisses,"Moi-même dans mes fonctions de chef d'entreprise, de président de syndicat professionnel et de juge consulaire. Ceci, parce que je suis de la classe moyenne supérieure à laquelle aucun parti et homme politique ne s'intéresse si ce n'est pour nos impôts : je suis trop riche pour intéresser la gauche y compris LaREM qui est pollué de déçu du socialisme ; et je n'ai pas assez de pouvoir et ne suis ni ENA ni X (je ne suis que Centralien) pour intéresser les leaders politiques, notamment tous les jeunes ambitieux qui grouillent autour du Président pour se faire une place au soleil" +Prendre en compte le vote blanc et proposer de nouveaux choix si le vote blanc est supérieur à 50%,"La confiance a disparu , le scepticisme est permanent. Aucu contrat réel entre les élus qui ne respectent pas leur engagement , voire prennent des décisions tout à fait antagonistes , et les citoyens." +"participation insuffisante, à toutes les élections, abstentions records aux élections européennes Il faut un effort pédagogique durant la scolarité primaire et secondaire afin de monter que la démocratie est un bien à préserver, avec de l'instruction civique moins rébarbative... Education également à l'analyse critique afin que les jeunes puissent décrypter les discours démagogiques ou dangereux. Améliorer la présentation de l'Europe, pour qu'elle intéresse les jeunes.","maire, qui connait le contexte local" +reconnaitre le vote blanc. Un candidat ayant obtenu un pourcentage de voix inférieur au vote blanc serait automatiquement inéligible pendant 3 ans.,- la cour des comptes +"Rendre le vote obligatoire sauf exception, et simplifier le système des procurations en même temps. (vote en ligne ?).","Les élus locaux et les députés. Elus, ils ont à répondre de leurs engagements devant les urnes." +"Elle manque de maturité. Beaucoup votent sans s'informer. Il faut les inciter à s'informer plus. Avoir un site unique de comparaison des programmes, de leur chiffrages (et éventuellement avec une forme de droit de réponse ou de commentaires des autres candidats). Tout cela avec rigueur, indépendance et sous contrôle.","Personne. Je juge sur les actes. Je lis les programme et je vote pour un compromis (les actes, l'homme, le programme, le parti) que cela soit pour la présidentielle, les législatives et les municipales. Je peux donc voter successivement pour une personne d'un parti de droite, pour les écolos et puis pour la gauche. Je sais déjà que je voterai pas pour mon député aux prochaines élections suite à un échange de mail à propos de certains de ces votes. Cependant je ne suis pas forcément la bonne personne non plus pour me représenter et surtout représenter la société car je n'ai pas la connaissance nécessaire des dossiers." +"participation catastrophique dû au non respect des engagements , et peut être à la lassitude de voir toujours les mêmes personnes avec les mêmes discours . Et surtout le non respect du vote de 2005 sur la constitution européenne",amis élus qui partagent les mêmes valeurs que les miennes +Écouter le peuple,Les maires +"Créer une commission de la société civile, qu'il puisse interférer dans les décisions gouvernementales, organiser un référendum national à mi mandat pour conforter les orientations politiques","A priori, j'ai énormément de mal à faire confiance aux représentants politiques car trop d’enjeux personnels et financiers mais dans la logique, ce seraient les députés, à condition qu'ils soient participatifs et qu'ils défendent nos intérêts notamment au conseil européen" +Prendre en compte le vote blanc et exiger un quorum pour valider une élection,"En la parole des citoyens par referendum, la seule qui me représente vraiment" +"sensibiliser, démontrer l'utilité du vote, les candidats doivent être crédibles, originaire du territoire rendre le vote obligatoire",??????? +"Annuler les élections présidentielles de 2017 et les réorganiser en respectant l'égalité judiciaire et médiatique des candidats. Pas de mise en examen pendant la campagne, neutralité des media. Poursuivre en justice, en revanche, les personnalités de la majorité qui occupent des postes clefs alors qu'elles sont soupçonnées de malversation.",Associations et collectifs +C'est une bonne chose et ce type de questionnaire peu être une base de travail et ressources intéressantes pour pour inviter certains citoyens.,"Le maire de la commune, c'est lui qui est le plus proche des préoccupations des citoyens" +La participation des citoyens aux élections est trop faible. Pour les inciter : plus de bilans réguliers sur les engagements pris aux précédents scrutins auprès des citoyens pour leur redonner confiance dans les élus (et pas juste aux moments des élections) - Prendre en compte le vote blanc,"La représentation de la société nécessite plusieurs profils : des politiques, des personnes de la vie professionnelle, de la vie associative, de la vie syndicale ... Un engagement effectif dans un de ces milieux est un préalable." +Beaucoup de personnes ne votent pas car elles jugent cela inutile. Soit aucun programme proposé ne répond à leurs attentes soit elles savent qu'elles ne seront pas entendues.,"A part moi même, personne. On est pas forcément de la même formation politique que la commune dans laquelle on vit et, dans ce cas, on n'est pas écouté." +Vote obligatoire si prise en compte des votes blancs,Aux élus +Reconnaître le vote blanc pour distinguer ceux qui ne souhaitent pas participer à la vie politique et ceux qui sont en désaccord.,Maire - acteur local conscient des problématiques du territoire local +Rendre le vote obligatoire comme en Belgique et prendre en compte les votes blancs.,Le maire du fait de sa proximité +"La participation est insuffisante. Il faut que tous les votes soient obligatoires et donc, par conséquent, que le vote blanc soit reconnu.","le Député. Il est un acteur majeur dans notre démocratie représentative. Il fait bien le lien entre le territoire et les hautes instances nationales (gouvernement, ministère" +"très faible rien a faire pour les inciter, è chacun d'être responsable",en personne +rendre le vote obligatoire ? passer au vote électronique ? à bon entendeur salut ! les hémicycles sont souvent vidés de leur substance... Que nos députés et nos sénateur montrent l'exemple et ne laissent pas des décisions être prises parce qu'ils n'étaient pas là...,Je ne sais pas ; l'individualisme est trop prégnant. +La participation citoyenne est faible. Proposer une somme symbolique à ceux qui votent. Et chacun pourraient voir sur son avis d'imposition. Cela permettrait peut-être de rendre plus solidaires les français entre eux.,"difficile de répondre à une telle question après un certain nombre de scandales (Cahuzac, Balkany....................." +elle est de plus en plus faible la politique déçoit on s'aperçoit qu'on a un milieu rural quand il y a les votes dommage prendre en considération le citoyen ne plus le réduire qu'au cas de ha je vous voie tous les 5 ANS; que les votes blancs soient enfin comptabilisés.,Les maires qui sont au plus près des citoyens selon moi plus qu'un député. +Sur les sujets sociétaux via un référendum ex PMA immigration etc....,Les élus car c'est un job a plein temps +rendre le vote obligatoire et trouver le moyen de donner une valeur au vote blanc pour que tout vote soit utile,Les élus mais sous contrôle des citoyens. Le RIC (Référundum d'initiative citoyenne) si il était introduit dans le système actuel me parait une bonne solution. +rendre le vote obligatoire et verbaliser les non-votant,Parlementaires et Président +"rendre le vote obligatoire et prendre en compte le vote blanc, regrouper les élections",députés +"Rendre le vote obligatoire, et aménager le système de vote.","aux élus politiques, catégorie sociale dans laquelle il n'existe pas plus de personnes dépourvues du sens de la citoyenneté que dans toutes les autres catégories socio-professionnelles." +"la participation hors présidentielle est faible. Il faudrait que le programme de chaque candidat soit élaboré avec les citoyens de la même sensibilité après débat et discussions et non fait par l'appareil de parti. Il faudrait comme certaines communes le font, laisser une part du budget pour réaliser ce que souhaitent les citoyens",le président de la république +Rendre le vote obligatoire.,Personne - Un élu étant plus intéressé par une ascension sociale et des intérêts ou avantages personnels. Sachant que les élus sont pour la plus grande part issu de la fonction publique et tés peu du secteur privé - il est en effet difficile de concilier une direction d'entreprise et un poste d'élu par manque de temps et que l'élu se met en disponibilité ce qu'il est difficile de faire pour un salarié du privé +"vaste problème !Il faut leur redonner confiance dans les institutions : calmer l'âpreté du débat, qui décourage beaucoup de gens, explique que les pouvoirs publics ne peuvent pas tout même s'ils peuvent beaucoup, arrêter de faire de chaque fait divers un problème générale dont l'Etat doit s'emparer... Par ailleurs les institutions de la Ve ont été dévoyées en faisant de la présidentielle la seule qui compte. Il faut découpler l'élection présidentielle et celle des députés. Que le président préside , que le gouvernement gouverne, que le Parlement contrôle §","Les élus quels qu'ils soient. Le niveau de complexité de ,notre société est tel qu'il faut des gens engagés sincère set disponibles pour nous représenter et traiter les problèmes. Etre élu n'est ^plus simplement un charge, c'est un métier. Mais encore faut-il permettre à tous les citoyens qui le veulent de l'apprendre et de le pratiquer." +Soyer plus crédible. Réaliser ce que vous dites.,... Confiance !? Personne... +"La participation des citoyens aux élections pourrait être plus active: le vote est un droit chèrement acquis mais aussi un devoir. La clé d'une meilleure participation doit venir d'un plus grand sentiment d'implication des citoyens dans la vie politique : avoir la sensation que le vote va changer quelque chose, qu'ils expriment de réelles idées. Encore une fois, cela repose sur un bonne communication et un sentiment de proximité qui induit d'avoir l'impression d'être représentés par des gens ""comme nous"", en qui nous pouvons avoir confiance.","Aux ""élites"" dans le sens positif et intellectuel du terme, à savoir les personnes ayant des compétences dans leur domaine propre et ayant fait des études pour acquérir des connaissances, des méthodes, des visions du monde. Je parle ainsi des économistes, des sociologues, des historiens, les politologues, etc." +Rendre le vote obligatoire,Maire et député +Pas assez de participants certains comptent sur les autres.tous ceux qui ont une carte électorale doivent voter ou être radier définitivement des urnes donc ne viendront pas se plaindre du choix,Moi même +"Il me paraît important que chacun s’engage au juste niveau où il peut le faire. Pour inciter, écouter, apprendre très tôt que personne n’a toujours raison et que chacun détient un morceau de solution.","Actuellement, Emmanuel Macron en sa qualité de Président de la République. Il me semble n’etre ni dans l’angelisme, ni dans la langue de bois. De ce fait, il demeure le dernier rempart contre les outrances qui agitent le monde." +referendum électronique aussi bien communal régional et national,le maire plus proche de habitant +vote obligatoire en semaine comme en Belgique,"Elus locaux, députés, organisations professionnelles" +la reconaissance du vote blanc,les syndicats +L'affaiblissement du sentiment de citoyenneté IMPOSE le vote OBLIGATOIRE avec sanction dissuasive.,"Les élus dés lors qu'ils sont intègres, rendent compte de leur mandat périodiquement et restent à l'écoute du terrain." +Rendre le vote obligatoire et donc reconnaître le vote blanc dans les résultats. Instaurer une amende en cas de non vote.,Le(la) député de ma circonscription pour lequel(laquelle) j'ai voté. +vote obligatoire,personne en particulier +PARTICIPATION INSUFFISANTE + RENDRE LE VOTE OBLIGATOIRE,LES SYNDICATS PROFESSIONNELS ASSOCIATION DE CONSOMMATEURS ILS SONT INDEPENDANTS ILS CONNAISSENT LES PROBLEMATIQUES DU TERRAIN +"Les élections sont un droit et un devoir, celà devrait être obligatoire de voter. Encore faudrait-il aujourd'hui avoir confiance aux menteurs qui réalisent des programmes pour uniquement avoir la place. Des élections de semi mandat comme aux Etats Unis serait idéales ainsi que la prise en compte des votes blancs.","Logiquement en nos élus, lorsqu'ils sont proches de nous....." +la participation est insuffisante et la mise en place du vote obligatoire avec amende à la clé.,mon maire est le seul représentant de l'état pour lequel j'ai confiance car il est facile de le rencontrer et de discuter des problèmes que nous rencontrons dans la commune. De plus il est difficile pour lui de profiter du système car il n'a pas trop d'influence et de pouvoir et il est facile de contrôler ses actions. +"Nomination du scrutin élu par un citoyen ayant pris part au vote, lui même tiré au sort assisté par l'autorité déconcentré (Sous Préfet: Préfet)","Tous les représentants élus en principe, mais malheureusement....ils ne pensent qu'à leurs plans de carrière pour ne pas dire à leurs poches. Voir les élus Réunionnais par exemple..." +"les informer, que les élus aillent plus à leur rencontre tous les jours",Maire +"oui il faut participer plus, développer de nouvelles techniques de vote (internet) permettrait de lever des contraintes physiques. Pour qu'il participent plus il faut aussi prendre en compte tous les avis et donner un vrai poids et du sens au vote blanc.",les élus de proximité +cela devrait être un réflexe celui qui ne vote pas n'a pas à se plaindre,"des responsables associatifs car ce sont des passionnés , quasiment toujours bénévoles, motivés" +Une baisse d’impôts Pour les votants,"Le maire, plus de proximité avec la population et ses conditions de vie" +"La participation est trop faible, prendre en compte le vote blanc. Les primaires sont une mauvaise idée pour moi. elles donne la parole aux militants et non aux citoyens",élus locaux +"- Dans une grande démocratie comme la notre, les abstentionnistes sont beaucoup trop nombreux. Il faut rendre le vote obligatoire. - Sanctionner les gens qui ne votent pas, mais de quelle façon ?",- Le Maire de la commune et les Députés (certains !!) qui ont une connaissance du terrain. +"L'abstention importante est une calamité car, au final, beaucoup d'élus le sont en trompe-l'oeil. Et les abstentionnistes qui désertent la République sont susceptibles de mettre en oeuvre des actions""sauvages"" et sans limites comme ceux que nous voyons depuis le mois de novembre, actions très inquiétantes pour la démocratie.. Je suis favorable à la prise en compte du vote blanc. En revanche, je suis hostile au vote obligatoire. Le rôle de l'Ecole est majeur. Elle doit bénéficier de tous les moyens pour une ""instruction civique"" adaptée à chaque âge, avec des expériences sur le terrain. La politique culturelle est aussi essentielle.","Confiance dans les élus locaux, les députés, les sénateurs. Mais beaucoup moins dans le président de la République. Par son élection au suffrage direct, il peut prétendre à une légitimité supérieure à celle du Parlement. Le 2° tour de l'élection, avec seulement deux candidats restants, peut (pas toujours) conduire à une élection par défaut, trompeuse sur sa véritable légitimité. Ce problème est inhérent à la constitution de 1958" +Respecter les choix politiques des électeurs,Éric Zemmour +"Avoir un système éducatif performant.. qui incite au débat, à la prise de parole dès la maternelle. Les jeunes veulent parler et ont des choses à dire, ainsi ils deviendront des citoyens impliqués. De plus il faudrait renforcer l'enseignement de la République Francaise à l'école: quelles sont ses valeurs, comment sont elles concrètement mises en place, ce qui va de paire avec un enseignement de l'économie pour comprendre l'action des Pouvoirs Publics dès le collège.",Président de la République car il représente le peuple francais au niveau international +"Elle est pitoyable car le vote blanc n'est pas reconnu comme vote valablement exprimé. Cela changerait tout s'il était reconnu ""valablement exprimé"" et non pas compté dans les ""nuls"" !!! Quel scandale pour une démocratie !!","A personne, car tous nos politiques, depuis plus de 40 ans, sont ou corrompus ou n'en ont rien à faire de nous citoyens. Ils ne voient que leur propre intérêt : rester élu le plus longtemps possible, car on est bien payé, en politique." +cf reunion avec leurs députés et les députés européens car visiblement ils aiment le débat,les deputes car je suis pour la democratie participative: mais il faut qu'ils rendent des comptes (cela veut dire instituer des réunions périodiques avec les administrés pour expliquer) de même que les députés européens +"notre système est beaucoup trop binaire, (oui ou non), et ne permet pas une adhésion aux décisions prises (souvent sans notre aval d'ailleurs). encore une fois, seul un système fortement décentralisé, du temps dégagé pour que chaque citoyen au travers de réunions au niveau local puisse discuter, proposer permettraient une plus grande adhésion des citoyens.",le maire car c'est une personne proche +meilleur communication et proche des citoyens comprend les problèmes de nos quotidiens,Personne +"le vote devrait être effectivement obligatoire, il est extrêmement dangereux que les votes exprimés ne représentent pas une majorité effective",maire car il est proche du réel +Oui,Moi même +"garder le vote facultatif , compter les votes blancs et nuls obliger les élus à des comptes rendus d'efficacité chiffrés des actions menées tous les 18 mois ( dépenses, retour sur investissement)",Les élus au niveau national épaulés de quelques citoyens tirés au sort ( à la manière des cours d'assise) +"En devolloppant des votes plus flexible, pouvoir voter en semaine (si l'on est poccuper le week-end)",Le maire +Rendre le vote obligatoire et re-donner la confiance aux citoyens (dire la vérité),"En moi, je n'ai plus confiance en cette démocratie, politique" +"Sans le moindre doute, en comptant le vote blanc comme un vote à part entière,qui exprime que partis tous les candidats ou propositions,aucune ne convient. Si a une élection le vote blanc arrive en tête, alors on change tous les chevaux et on recommence... dans ces conditions.alors on peut comme dans certains pays,rendre le vote obligatoire","Auxreprésentants du peuple,présents dans l'hémicycle.Il est inadmissible de voir l'absentéisme des députés lorsque certains groupes parlementaires s'expriment. Lorsqu'un salarié est absent aussi fréquemment qu'un très grand nombre de député,il est viré pour faute grave. Je propose qu'au delà de de journee par mois d'absence,un député soit viré lui aussi. L'alibi de dire que ces gens ""rencontrent les gens de leur circonscription "" ne tient pas car on paye des aides parlementaires pour faire remonter l'objet de ces rencontres,et dans ma commune,La député LREM,n'a même pas fait le tour des commerces pour avoir une simple idée de ce qu'est la Vraie vie...." +"en comprenant ce que vivent les gens qui n'habitent pas à Paris, qu'il viennent faire un stage de vie humble en province","personne, car tout le monde s'en fout de moi" +"Cette question est très proche de ""Que faudrait-il faire pour renouer le lien entre les citoyens et les élus qui les représentent ?"" J'ajouterais . tenir a-minima ses promesses électorales .ne pas manifester pour eux un mépris ostentatoire .prendre en compte le vote blanc, mais c'est le thème suivant.","Désolé, personne" +L'abstention est un rejet de la démocratie. Il ne faut pas avoir peur de rappeler qu'on est seul responsable de son vote comme de son abstention. Pourquoi pas le vote obligatoire qui rappelle que c'est aussi un devoir.,Aux députés qui sont confrontés à la fois aux questions locales et nationales. +PAR LE RESPECT DE LEUR VOTE,MAIRE +Plus de crédibilité des hommes politiques,"plus personnes, ils ont aucunes considérations pour nous, ils n'acceptent pas le dialogues ne connaissent pas nos préoccupations et nos problèmes, il y a trop d'affaires qui concernent les hommes politiques te les dirigeants de sociètés" +Abstention croissante par manque de maturité politique des électeurs et non respect du niveau d'expertise nécessaire pour administrer le pays : la pédagogie est le meilleur antidote pour lutter contre la démagogie,"Les élus (maires, parlementaires, président), parce qu'ils ont été choisis au suffrage universel majoritaire" +"Retrouver la confiance en nos élus pas facile ,il faut que les citoyens puissent participer activement par des assemblés citoyennes?","a la représentation nationale, à condition que les députés soient bien l'image de la nation et non pas uniquement des startuppers ,les classes moyennes , employés, agriculteurs , etc. doivent aussi siéger au parlement .(pourquoi pas un tirage au sort pour une partie des représentants )" +rendre obligatoire le droit de vote,le maire est le plus proche de mes préoccupations +"Beaucoup trop de Français ne veulent plus voter. Gardons le vote libre, mais reconnaissons le vote blanc dans les résultats, car c'est n'est pas un vote nul mais bien une expression citoyenne. Sensibilisons davantage en rappelant l'histoire du droit de vote. Mais surtout adoptons le vote alternatif par classement, et les Français reviendront aux urnes.","Difficile à dire, pas grand monde... internet ? pour la neutralité de la machine ?" +"Hélas, elle décline. Que les citoyens retrouvent la conviction (pas seulement le sentiment !) que les élections servent à quelque chose et que ce qui a été dit est fait, pas sur une base sélective, ou que soit expliqué pourquoi ça ne l'est pas. Abaisser l'âge électoral (élections et éligibilité). Limiter les re-conductibilités consécutives . . .",des élus dévoués à leur mission et à l'abri des lobbies +"La participation des citoyens est bien insuffisante : cela est dû, me semble-t-il, à l'absence de crédibilité des élus. Il faut que les citoyens comprennent ce qui est fait et la noblesse des mandats politiques (des élus qui consacrent du temps au service des citoyens et de la Nation tout entière)","Je ne stygmatise aucune représentation : les élus ont la légitimité que leur confère l'élection démocratique. Je crois simplement qu'une fois élus, ils devraient rester très proches, communiquer avec les citoyens (et pas seulement par des réunions publiques où on entend toujours les mêmes pour toujours dire les mêmes choses)." +vote obligatoire,Le maire de la commune parce qu'on peut échanger directement avec lui (normalement) +"Plus d'élection mais tirage au sort intégral au sein de la population. Ainsi chaque citoyen peut être désigné. Les décisions politiques ne doivent pas être prises par des personnes se considérant les ""chefs"" d'autres personnes. Toute décision doit être collective. Ainsi les partis politiques n'ont aucune raison d'exister.",Aux associations +rendre le vote obligatoire sous peine de déchéance de droits civiques après trois abstentions,les députés et sénateurs. C'est leur fonction et leur mission +les citoyens ont l'impression que ça sert à rien. On vote et rien ne change.,Au bon sens de chacun. Le bon sens n'a pas d'étiquette politique. +rendre les élections obligatoires,"le Maire, simplement pour la proximité" +Vote obligatoire et sanctions en cas de non vote,"Le maire, élu de proximité, qui connait ses administrés ou qui en est proche" +"- développer le vote par internet, pour l'adapter aux jeunes générations avec un site qui fonctionne - favoriser le vote: en créant un avantage financier ou l'espoir d'un gain ou avantage ( Exemples ajouter des points de permis après 3 votes par exemple, créer une tombola ou loto, ou des voyages à gagner, un avantage pour un emploi ). Surtout ne pas tomber encore une fois dans la sanction financière ou l'obligation. Ça peut faire sourire mais au point où nous en sommes..","Aux scientifiques, et specialistes compétents. Trop peu mis en avant par les médias qui contribuent à baisser le niveau de réflexion des gens. Le résultat du classement des personnalites préférées des francais est pitoyable. Syndicats peu représentatifs, associations trop dogmatiques ne représentant que peu de monde, et une classe politique en dessous de tout et très privilégiée." +"Reformer c'est faire progresser une société. Aujourd'hui c'est une chape de plomb qui s'abat sur ""les petits"", mais non moins ""grands citoyens"". Les fractures de la société se creusent, il ne reste que la lutte des classes!!!C'est dommage!!!Et c'est pas ce que le peuple veut: Il veut vivre dignement, pas contre celui qui a plus!!!!. Mais quand le ""matraquage"" est trop lourd ,il reste ""les gilets jaunes"" et un grand % de Français qui les soutiennent, les comprennent. D'où ""on se désintérêt du vote et l'abstention!!!!. Et quand on est attaché au droit de vote, pour ce qu'il représente des luttes menées: on se déplace, on vote blanc","Hélas très grosse crise démocratique et de représentativité!!!!Depuis 2005 cahin, caha!!!!!!!Magnifiée depuis mai 2017 par une politique ultra libérales indécente et des formules méprisantes, clivantes qui fracture la société. ""A CEUX QU'ON FOULE AUX PIEDS Hélas! Combien de temps faudra-t-il vous redire A vous tous, que c'était à vous de les conduire, Qu'il fallait leur donner leur part de la cité, Que votre aveuglement produit leur cécité ; D'une tutelle avare on recueille les suites, Et le mal qu'ils vous font, c'est vous qui le leur fîtes. Vous ne les avez pas guidés, pris par la main, Et renseignés sur l'ombre et sur le vrai chemin ; Vous les avez laissés en proie au labyrinthe. Ils sont votre épouvante et vous êtes leur crainte. Victor Hugo (L'année terrible)""" +Chacun est libre de voter ou non. Ce principe doit être maintenu.,Le Président de la République et es parlementaires. Ils ont seuls la légitimité pour représenter le peuple du fait de leur élection démocratique. +"C'est de l’absentéisme comme nos députés. Plus sérieusement, c'est triste, voter c'est important, mais je peux comprendre que c'est fatiguant de se déplacer pour ne voir jamais ces idées arriver au pouvoir, ou être déçu car le candidat pour lequel on a voté va aller en prison. Je pense que nos élus doivent mieux avoir la stature de leur fonction et honorer cette charge comme je l'ai expliqué plus haut. Si déjà on arrive à avoir des députés cleans, on aura moins d'abstention. Il faut aussi, qu'ils arrêtent de vendre du rêve pour se faire élire et ne font rien dés qu'ils sont au pouvoir. Pour les citoyens, se servir de l'école pour expliquer, les différents partis, leur histoire, leur programme, ne pas faire du prosélytisme, mais essayer d'avoir un discours neutre des différentes pensées politiques tout au long du collège à raison de 2 h par semaine disons. Reconnaitre le vote blanc et annuler l’élection les votes blancs et nuls sont plus important en nombres de voix que la somme de voix des deux premiers candidats. Créé un congé citoyen payé d'une semaine par an, servant uniquement à ce que le citoyen se rendent aux assemblés, à son conseil municipal, dans des associations d'utilité publique, ou des débats ou à siéger dans une 3ème chambre une assemblée citoyenne, où l'on aurait la possibilité d'écrire des lois, de contrôler la mise en place des lois, ou d'empêcher la mise en place d'une loi, et si un RIC le demande, d'obliger à la réécriture ou à l'annulation de la dite loi. Cela permettrai aussi de voter des lois, sur la rémunération de nos élus, ou sur leur avantage. C'est toujours très difficile de mettre fin à ses privilèges quand on en bénéficie. Mettre en place le RIC. Je n'ai rien contre le vote à 16 ans, ou le vote obligatoire. C'est juste que je n'en saisis pas encore l’intérêt.","D'abord en moi-même car je sais que je peux faire confiance en moi-même et que je ferai les choses bonnes pour moi et pour ce qui m'est cher. Si je dois faire confiance en quelqu'un d'autre pour me représenter, il faut que cette personne tient parole sur le long terme sur ses combats, que si elle change d'avis, elle l'explique et le justifie par des preuves tangibles, et qu'elle me convainc que le changement de direction est le bon. Si je ne suis pas convaincu, je change de représentant. Il faut que son casier judiciaire soit vierge, et que même si il y a des vides juridiques qui pourraient lui profiter ou des lois immorales par rapport à ses idées, si c'est contraire à ce qu'elle promeut qu'elle n'en profite pas. Car je demande à cette personne d'être vitrine et porte-étendard de mes idées et d'être meilleure que tous. Il faut qu'elle soit congruente, actes et mots identiques. Il ne faut pas qu'elle se sente supérieure à moi, ni aux autres, ni à ceux qui ne portent pas ses idées, car si elle me représente et que je lui demande beaucoup, elle est tout de même mon égal, et fait quelque chose que moi je ne sais pas faire, ne peux pas faire ou ne veux pas faire à l'instant T. Elle doit respecter tout les français et les autres aussi. Ne pas oublier les DOMTOM. Je vis en métropole et je n'ai aucun lien avec les DOMTOM, appart être française comme eux, qu'en est ce qu'on va arrêté de ne soucier d'eux que lors des élections? Ça ne m'étonne pas que la Nouvelle Calédonie s'est posé la question de l’indépendance. Sérieusement, si ma région était considérée comme la leur (ou comme les banlieues d'ailleurs), ça ferai longtemps que j'aurai voté pour l’indépendance, comment se sentir français, quand la main que vous êtes censé aimer vous frappe? Et puis c'est quand qu'on apprend à l'école en France l'histoire des colonies anciennes et de celles devenus DOMTOM? Si il n'y avait pas France O pour m'instruire sur l'esclavage ou l'histoire, la richesse et la culture de ces régions, je n'en saurai rien, je connais mieux Lille, alors que je n'ai jamais mis les pieds là bas et que c'est loin de chez moi! En plus nous sommes beaucoup de français à avoir des ancêtres qui ne viennent pas de la métropole ça serait bien, qu'on en sache plus sur TOUS les ancêtres des français d'aujourd'hui! Parenthèse importante terminée. La personne qui me représente doit aussi réussir à convaincre d'autres gens que moi, elle ne doit pas me séduire, mais peut être meneuse de foule et rassembleuse. Pour qu'elle me représente, il faut que je lui ai donné ma voix. Elle doit donc être élue aux suffrages universels. Actuellement, je ne sens pas mes idées représentées car minoritaire, et donc peut écouté, de plus il est difficile de trouver des hommes et des femmes politiques intègres. On dirait que dés que vous arrivez au pouvoir vous devenez mauvais. Quand je regarde l'assemblée nationale, je vois bien de vieux animaux politiques montrer qu'ils ont peu dévié de ce en quoi ils croient. De tout les côtés de l’échiquier politique même si pour ceux d'En Marche, ils n'ont pas fait leurs preuves et ils sont beaucoup, donc si il y a de bon élèves, ils sont noyés, mais ils sont peu mis en avant. De plus cet absentéisme est vraiment un très gros problème, et montre juste des gens touchant de l'argent public pour ne rien faire du tout. Un cas comme Manuel Valls, qui n'est pas le seul, mais qui m'a marqué, est vraiment scandaleux. que l'on me comprenne bien, il pourrait être de n'importe quelle couleur politique ça me choquerai. C'est un député français, qui touche une indemnité parlementaire et qui fait campagne ailleurs, en siégeant quasiment jamais à l'assemblée et dans les commissions. C'est de l'argent indument touché et pour moi une fraude, qui doit être punie. Pour que nous soyons bien représenté il faudrait déjà que nos députés soient à l'assemblée. La député de ma circonscription, fait partit des 150 députés les moins actifs dans l'hémicycle, que fait elle? nous n'avons aucun moyen de vérifier que nos députés travaillent bien. Même le site nosdeputes.fr n'est pas un site du gouvernement, mais une association, sans eux, on ne pourrait même pas accéder à ces informations facilement et lisiblement, il faut que ça cesse. Et que les élus se comportent comme tout les français, justifient leur travail en continue(et pas seulement lors des élections!), pointent, soient présent, justifient leur absence, fournissent des factures. Lors de la réforme de la sncf, quand j'ai vu des députés parler de ""privilégiés"" pour les cheminots, alors qu'ils sont plus présents sur les plateaux de télévisions qu'à l’hémicycle et que leurs rémunérations est 3 fois supérieures à un cheminot. Je ne peux que trouver ça profondément injuste. Et je n'ai pas très envie d'élire des gens comme ça." +Se sentir pris en compte dans les debats,Moi par ce que je n'ai pas confiance +"En leur donnant un réel pouvoir et non un simulacre comme c'est le cas actuellement. La seule solution est d'en finir avec les logiques représentatives actuelles qui ne font que donner tout pouvoir à une infime minorité de personnes, de recourir à la démocratie directe et de supprimer la professionnalisation de la politique (faire de la politique ne devrait jamais devenir un métier) et sa personnalisation à outrance (il faut voter pour des lois, des idées et non des personnes, ou en tout cas le moins possible). Cette démocratie doit aussi se déployer à un niveau beaucoup plus local, le pouvoir politique doit se construire de la périphérie vers le centre et non l'inverse. Enfin, la démocratie doit être étendue au monde économique, c'est au citoyen et au travailleur de décider et non aux propriétaires. Il est intolérable que la démocratie s'arrête au moment où l'on arrive sur son lieu de travail, la dictature de la propriété doit cesser. Les entreprises doivent donc elles aussi être gérées démocratiquement par l'ensemble de leurs salariés.","Je n'ai confiance dans aucun représentant, surtout s'il n'est soumis à aucun contre-pouvoir ou s'il ne peut pas être révoqué." +très bien,les conseillers municipaux qui sont aux fait de ce qui ce passe dans la commune et parle aux gens +rendre le vote obligatoire. Les politiques sont responsables car trop de mensonges !!,Le maire de ma commune car il fait partie de notre quotidien. +Elle est insuffisante. Rendre le vote obligatoire.,Les corps intermédiaires les élus les associations . +"Redonner confiance (les français ont la mémoire courte ...) les ""affaires"" des uns et des autres sont ""oubliées"" aux prochaines élections et l'on reprend les mêmes ""magouilleurs"" pour les remettre dans la course à l'élection à laquelle ils parviennent encore à réussir.",En moi ! +"Les citoyens participent à quelque chose qu'ils comprennent, dont ils saisissent l'utilité; ils ne votent pas parce qu'ils pensent que ça ne sert à rien.",D'abord les élus les plus proches de moi(commune) parce qu'ils vivent le quotidien de tout le monde. +"Elle n'est pas satisfaisante mais répond au manque de confiance envers nos politiques. Comment faire confiance à nos Représentants Politiques quant le résultat du référendum pour l'Europe a été ensuite contourné (et pourtant je suis pour l'Europe) quand le résultat du référendum pour Notre des Dame des Landes n'a pas été suivi. Comment faire confiance quand les électeurs se sentent oubliés et pas écoutés au point de faire sortir les gilets jaunes dans la rue? Comment faire confiance quand les élus se gargarisent aujourd'hui avec des ""j'ai entendu les gilets jaunes, j'ai entendu les revendications "" sans dire au préalable des ""je n'avais pas entendu, je n'avais pas compris l’ampleur"". C'est une faute professionnelle de ne pas avoir alerté le gouvernement de ce qui se tramait sur le terrain. Comment se sentir représenté dans ces conditions? (je ne suis pas à plaindre mais je pense aux personnes qui ont des faims pardon des fins de mois difficiles) J'ai voté Emmanuel Macron car je pensais que le rafraichissement de nos assemblées allait mettre fin à ce regard de nos politiques trop souvent éloigné de nos concitoyens. Tout reste à faire. Donnons le moyen aux Maires, qui eux sont reconnus auprès des citoyens, de faire remonter la sensation du terrain directement auprès du gouvernement. Cela forcera certainement bien des élus à se rapprocher du terrain.",Les élus locaux. Car ils sont au fait tous les jours de la réalité du terrain. +"1) Prendre en compte le vote blanc. Pousser à la remise en question et à trouver des compromis chez les élus comme les votants. Responsabiliser tout le monde. 2) Sensibiliser les jeunes à l’école. Remettre les cours d'éducation civique à l'école (collège et lycée) +++ 3) Faire des campagnes de sensibilisation pour tous. Continuer d'éduquer les populations, le grand public, puisque ""la pédagogie et affaire de répétition"" et que cette question concerne toutes les personnes majeures.","Difficile de faire confiance aujourd'hui, quand on voit des personnes qui ne servent que leurs propres intérêts alors qu'ils sont sensés nous représenter (tel que le couple BALKANY pour ne citer qu'eux...)." +Vote obligatoire,Uniquement aux maires et aux députés qui ont été maires dans des petites communes +En les éduquant,Pas au gouvernement actuel ( aux personnes élues en tenant compte des abstentions et des votes blancs ) +Changer la gestion du pays faites en sorte qu'on puisse croire en vous car pour le moment on a juste l'impression d'être des vaches à lait,personne la démocratie française est un panier de crabe pour qui le mot éthique est applicable à toute personne leur devant obéissance +"L'abstention est un fléau. Il faut peut-être rendre le vote obligatoire. Avec une sanction financière pour les personnes ne votant pas. Selon moi il faudrait élargir davantage le corps de personnes pouvant voter. J'ajouterai les plus de 16 ans et tous les étrangers parlant français et résidant en France depuis plus d'un an. En ce qui concerne les personnes ayant commis des actes répréhensibles par la loi, je crois qu'il faut leur permettre de voter une fois qu'ils ont payé leurs dettes envers la société. Je ne connais pas la situation des militaires, mais j'espère qu'ils ont le droit de voter, comme tout le monde. Il y a enfin une autre solution pour inciter les Français a être des citoyens actifs : LA PEDAGOGIE. Je me souviens de cours d'instruction civique, dispensés par mon ancienne professeure d'histoire-géographie de 3e. Elle détaillait le rôle de chacun (président, ministres, députés, maires...), expliquait les rôles des institutions et les relations qu'elles entretenaient les unes avec les autres, et enfin elle nous présentait les principaux courants et partis politiques avec une neutralité remarquable. C'est pour cela que je vote et que je suis un citoyen attentif à la marche du monde et de la France. Je ne sais pas si nos jeunes bénéficient toujours de ce type d'enseignement, mais selon moi c'est nécessaire. Pour les autres, un stage GRATUIT et NEUTRE de civisme d'une journée, un ou deux mois avant chaque scrutin pourrait aider. Il ne faut pas non plus négliger les campagnes d'information, par le biais de tracts, de communiqués Internet ou de courriers...","Voilà bien le problème dans notre pays: la confiance. Personne ne fait confiance à personne. On ne fait plus confiance aux politiques, aux journalistes, aux forces de l'ordre... Mais le manque de confiance ne se cantonne pas à ces catégories très exposées. On ne fait plus confiance à son médecin, à l'enseignant de ses enfants, à l'administration, au garagiste ou au plombier, à l'étranger, aux femmes, aux jeunes, aux vieux, à ses voisins... IL FAUT RETROUVER CETTE CONFIANCE ! VIVRE ENSEMBLE ! Cela passe à mon sens par plus d'éducation, plus de dialogue, mais aussi par moins de préjugés. Et cela nécessite aussi que les uns et les autre acceptent de se confronter, en acceptant de ne pas être d'accord, mais aussi sans violence." +"Je pense que la pire des solutions serait de rendre le vote obligatoire. En effet, l'absence de participation des citoyens des élections n'est pas un fléau en tant que tel. Il doit donc s'analyser froidement à travers ses causes. Si l'on peut regretter que la participation soit de plus en plus faible (y compris pour les élections les plus fondamentales que sont les européennes et les législatives), il faut s'interroger d'abord sur les causes, puis sur les remèdes. L'incitation et la conviction auront toujours plus de force que l'obligation et la contrainte. On ne met pas à l'amende un citoyen qui refuse d'aller voter. En effet, si les électeurs ont un devoir ""citoyen"" de voter (bien que discutable en soi), ils n'ont certainement pas de devoir moral et encore moins légal, censé être la contrepartie de ce droit. Pourquoi? Car la liberté de conscience implique qu'on a le droit de refuser le mode de choix de l'élection (jugé aristocratique par exemple), on a même le droit de trouver que la République n'est pas le meilleur système à condition qu'on en respecte ses lois. Par ailleurs, a-t-on le droit d'être anarchiste dans ce pays? Et monarchiste? Si tel est le cas, n'obligez surtout pas ces citoyens à aller voter, mais tentez de les convaincre par l'argument si vous n'adhérez pas à leurs thèses. De plus, le vote obligatoire aurait des conséquences catastrophiques sur le plan démocratique en termes de résultat. La démocratie repose en effet sur la liberté de choix du vote, mais également de voter ou de s'abstenir. Parmi les résultats électoraux, comment différencier un bulletin issu d'un vote libre et éclairé d'un autre bulletin mis dans l'urne sous la contrainte d'une amende ?! Ce serait complètement antidémocratique! Même avec la prise en compte du vote blanc, un citoyen obligé d'aller voter pourrait voter autre chose que le vote blanc simplement par réaction ou provocation. Inciter les citoyens à participer davantage doit donc être pensé en termes structurels, c'est à dire en analysant précisément les causes de cette non-participation, ce qui renvoie aux propositions énoncées plus haut sur l'exemplarité des élus et l'amorce de déprofessionnalisation de la vie politique, et bien entendu la reddition de comptes. Si les citoyens se rendent compte que voter est utile à leur vie, alors ils participeront davantage. L'abstention n'est qu'un thermomètre de la vitalité démocratique. Les incitations à aller voter par des campagnes avant les élections sont toujours utiles, mais il faut d'abord écouter les citoyens, prendre en compte leurs aspirations, et dans un second temps apporter des mécanismes de démocratie participative pour les inciter plus globalement à participer à la vie citoyenne qu'une fois tous les 5 ans.","Je ne fais pas plus confiance à un maire, un député ou un ministre. Ce qui m'inspire le plus confiance est l'honnêteté du représentant, son intégrité qui se mesurent pas une capacité d'agir conformément à ses convictions, son projet de société, malgré l'interférence de lobbys, de sondages, de conseillers ou tout simplement de l'opinion publique... C'est à mon sens la clé pour restaurer de manière durable la confiance entre les élus et les citoyens." +c est une bonne chose . En les écoutants,maire +"trop de candidat,",personne +Il est honteux de ne pas aller voter quand on a la chance de vivre en Démocratie. Mieux comptabiliser tous les votes . INSRUCTION CIVIQUE.,"Difficile de répondre ; peut-être les associations et fondations que je soutiens le plus ( suis très militante pour la Nature et les Animaux) , dont les actions et écrits traduisent globalement mes Valeurs donc ma personne aux préoccupations centrées sur l' Urgence Planétaire , dont la Biodiversité et le Respect des êtres vivants humains et non humains." +On pourrait essayer de regrouper des élections.,J'ai plus confiance dans les personnes qui sont élues directement que les autres. +Désaffection croissante et continue du vote car les propositions ne sont pas suffisamment réalistes et pragmatiques (les promesses n'engagent que ceux qui les croient),Elus communaux car impact le plus direct sur ma vie quotidienne et échanges possibles +Plus de clarté et de transparence sur les dépenses de l État inciterait a plus participer,Moi même Les députés hélas ne présente et vote les propositions de leur partie pas forcément de leur électeur +en disant qu'il faut voter et en rappelant l'histoire de notre pays,A son maire. Les politiques sont trop orientés sur leur personne et pas sur les personnes +"L'idéal serait comme en Belgique l'obligation de voter mais cela ne résous par le problème du qui va être élu (un chômeur, un sans diplôme, un oublié du jeux politique, .....)",Nos députés et le président de la République . Ils sont élus dans des conditions claires et il y a peu de magouille en France. Si ils me déçoivent je ne les réélirais pas; +"Je ne sais pas si on peut obliger les gens à voter. Peut être éduquer les jeunes, dès le collège au rôle de citoyen.","Les élus de terrain. Maires, députes." +Les rendre obligatoires sous peine d'imposition supplémentaire,"Les jeunes issus de la société, et qui n'ont pas suivi de cursus politique" +"Les citoyens ne croient plus aux élections et aux projets de partis qui sont très éloignés des réelles aspirations des citoyens. La politique ne devrait pas être un métier, il faut proposer un tirage au sort des citoyens dans les instances",Les maires car véritable représentant des citoyens +"Le vote devrait être obligatoire, et le vote blanc pris en compte. Rendre le vote plus facile, par internet.","aux élus locaux, parce que c'est le premier échelon de la démocratie, le seul près du peuple" +Elle est trop faible. Rendre le vote électronique obligatoire.,"Le maire, plus proche du terrain." +En reconnaissant le vote blanc ET l'abstention.,Le Président de la République. Parce qu'il est le chef de l'Etat. +C'est une très bonne idée et l'incitation viendra naturellement en fonction de la capacité d'écoute active de nos représentants en leurs capacités de comprendre la. Vrai vie,Mon maire +Elle est faible.. pas d'idée ... une série à la télévision incitant les français à voter ?,"Le maire d'une commune. Moins éloigné que les autres hommes politiques, il connait les difficultés les forces et les faiblesses de la population." +"Le désintérêt des citoyens pour les élections devrait interpeller les élus qui ne sont représentants que d'une minuscule partie des votants. Pour nous impliquer davantage, il faudrait que nos élus commencent par respecter nos choix et qu'ils comprennent que les élections ne sont pas l'alpha et l'omega de la la participation des citoyens à la chose publique. Celle-ci est indispensable et ne devrait même pas faire l'objet d'un questionnement sur le fond. Sur la forme, un tirage au sort comme pour les jurys d'assisse semble une solution ayant fait ses preuves dans plusieurs territoires. Il faudrait instaurer un RIC. Il faut rappeler aux élus que leur mandat est bien de faire ce que demande le peuple et non de se comporter en dirigeant d'entreprise. La possibilité de destituer un élu qui ne respecte pas son mandat et qui va à l'encontre de la majorité de ses concitoyens serait une possibilité de remobiliser les électeurs aussi. Prenons exemple sur la Suisse : qui connait le nom de son président ou de ses ministres? Personne et pour cause : c'est un travail d'équipe (7 conseillers fédéraux) dont le président est élu à chaque pour un an. On est plus nombreux qu'en Suisse et notre histoire politique est différente, certes, mais il y a de quoi réfléchir.","Je n'ai pas d'avis tranché sur la question. A tous les niveaux, il y a des représentants élus dévoués, sincères et dignes de confiance. Il faut juste les encourager et dégager la minorité qui ne fait pas son travail." +"La consultation citoyenne permanente pourrait être une force si elle est bien posée et utilisée. Le référendum ""souverain"" doit pouvoir être renforcé mais doit rester sans lien direct avec la volonté de ""destituer"" !",J'ai confiance dans notre système et sa représentation. La consultation citoyenne permanente pourrait être une force si elle est bien posée et utilisée car elle est sous-utilisée. +Rendre le vote obligatoire.,l +"o Un vote obligatoire pourrait peu à peu inciter les électeurs à réfléchir plus... au lieu de s'abstenir. Mais il faudrait prévoir des sanctions: par exemple des travux d'intérêt général dans les hôpitaux, EPHAD...",député +Rendre le vote obligatoire et comptabiliser les blancs e nuls,"Les élus locaux, les associations et les citoyens investis" +transparence sur la rémunération des élus explications sur les apports de chaque structure élue et notamment gros travail à faire sur l'apport de l'Europe prise en compte des remontées d'informations depuis les associations et syndicats,je crois au système démocratique et aux représentants élus +la rendre obligatoire et la faire un jour de semaine,"Moi -même, parce que quand j'ai quelque chose à dire je le dis directement à la personne, que ce soit au Président de la République, ou aux Ministres" +mieux les considérer,maires +"Je serai d'avis de faire comme cela était pour les prud'hommes. C'est à dire pas obligatoire, en semaine, et pour ceux qui travaillent sur ce temps de travail.","D'une façon générale, aux différentes administrations, avec lesquelles je communique directement. Étant relativement à l'aise avec la dématérialisation des échanges." +"En raccourcissant le temps entre l'élaboration d'un projet de loi, son vote, sa mise en application et son entrée véritable dans les faits. En renforçant l'évaluation des lois votées et en rendant publics bilan et ajustement nécessaire Par plus de dialogue : dans l'élaboration des décisions ; et dans des comptes rendus de mandat",Maire et Député +"Toujours la même réponse : la démocratie directe. Ex : André connaît bien le responsable de son quartier ( s’il ne le connaît pas, il proposera quelqu’un qu’ il apprécie) et il est certain que ce dernier élira un bon maire. Etc...",La personne pour qui je voterai et que je connaîtrai. Elle n’ existe pas dans l’organisation politique actuelle. +Comme en Belgique vote obligatoire mais cela doit être assorti de la reconnaissance du vote blanc.,"La démocratie étant suffisamment malade depuis le référendum de Maastricht, il ne peut y avoir de réponse à cette question." +- reconnaître le vote blanc - faciliter le vote par procuration et développer le vote par correspondance,le maire et les élus locaux +"Rendre le vote obligatoire et ""chasser"" la non inscription sur les listes électorales. C'est anormal qu'un individu demande plus de démocratie s'il ne se rend pas lui-même aux urnes.",Les maires +"Vu le faible nombre de votants et le grand nombre de candidats aux élections, on peut considérer que nos élus ne sont pas représentatifs de la population. Le vote ne doit absolument pas être obligatoire (tout ce qui est obligatoire dans ce domaine peut être très mal vécu et peut avoir des conséquences graves). Si les gens ne vont pas voter c'est que le système ne leur convient pas et qu'ils ne se sentent pas écoutés, mal représentés, pas en confiance.","Je ne fais confiance en personne pour me représenter sur quelques sujets que ce soit. Les personnalités politiques, du maire jusqu'aux plus hauts niveaux de l'échelle, travaillent pour eux-même avant de travailler pour l'ensemble de la population (exemples : pas de consultation de la population avant de prendre certaines décisions impactant nos vies et cadres de vie, embauches rémunérées de proches sans scrupules, favoritisme dans beaucoup de domaines (embauches de personnel, décisions d'urbanisme, travaux et entretien des espaces public...)), inaccessibilité des maires de villes moyennes et renvoi systématique vers les maires de quartiers peu informés et peu efficaces parfois, non entretien et non valorisation des territoires en dehors des limites des agglomérations (panneaux d'entrées et de sorties des villes), non prise en compte des problèmes des résidents si l'on n'habite pas les centres historiques où sont implantées les mairies en général, non représentativité de l'ensemble de la population par les élus de tous niveaux." +Interdire le front républicain qui empêche le RN d'avoir des victoires électorales.,"En personne : le vote RN, représentant pourtant un quart de la population, est systématiquement mis à l'écart." +"rendre obligatoire et perte des droits de citoyen. Par exemple si ouverture de réferendum, alors n'auront droit d'y participer que ceux qui votent , droit de",? +ceux qui ne votent n'ont pas d'opinion....alors à quoi bon,le maire plus proche +"Proportionnelle, en France nous avons une assemblée constituée essentiellement de député pour lesquels nous avons voté par defaut","Les élus, ce doit être leur role" +rendre le vote obligatoire,personne en particulier +a vous d'etre plus convaincant et TENIR VOS DIRES !!!!,personne +QUE LES POLITIQUES CESSENT DE MENTIR DE SE FAIRE MANIPULER PAR LES LOBBIES QU ILS AIENT DU COURAGE ET PAS ETRE DANS DES QUERELLES STERILES,tous les élus honnêtes qui ne font pas des faveurs aux copains et travaillent pour eux +rendre le vote obligatoire,"Le Maire : élu de terrain, bon connaisseur du territoire , de ses habitants et de leurs besoins, c'est le relais indispensable entre la base et l'Etat, notamment dans les affaires de terrorisme et fichés S. il faut du courage et de l'abnégation pour ce poste" +"Beaucoup de gens pensent que ça ne sert plus à grand chose de voter, mais beaucoup pensent aussi que ceux qui ne votent pas ne respectent pas leur devoir citoyen alors que c'est une forme de protestation, mais qui n'est pas reconnue. En deça d'un certain niveau de votes blancs exprimés, il faut refaire le tour d'élection concerné (par exemple si le pourcentage de votes blancs arrive en première ou seconde place). Une fois l'élection finie, imposer un vote de confiance à mi-mandat qui déboucherait, en cas de négative, à une nouvelle élection de la majorité pour obliger l'élu à respecter son programme ou exprimer un profond désaccord sur les actions","Je n'ai plus confiance en aucun élu, car une fois élu, la majorité oublient leurs bonnes intentions de campagne le temps de leur mandat, voir même font passer des intérêts personnels avant l'intérêt collectif" +permettre le vote numérique,les maires et députés pour une notion de proximité et de dialogue direct +Education à la citoyenneté des l ' Ecole,députés +"inscription et vote via internet; ca éviterait les démarches de procuration, d'oubli, et moins de papier c 'est bon pour la planète; Elle doit être obligatoire la participation aux élections selon moi","En principe c'est l élu celui qui est le proche du parti politique qu'on soutient avec un programme et des idées. Mais on est souvent perdu un élu de droite adopte une politique de gauche et un élu de gauche a une politique de droite. Les élus perdent toutes crédibilités surtout lorsqu'ils ne respectent pas leurs promesses de campagne. Personnellement je ferai plus confiance à une figure qu'on connaît (représentant d'une association , travailleurs sociales, des personnes engagés...) des personnes qui travaillent au contact des populations qu'une personne qui entre en politique à sa sortie de la Sorbonne sans expérience sociale et qui n'est pas disponible pour écouter les doléances d'une population." +Rendre le vote obligatoire.,"Par les parlementaires : députés parce qu'ils émanent de l'élection par circonscription et ont un objectif national, et sénateurs parce qu'ils sont élus par les grands électeurs de territoires profondément différents. Les élus européens pour nos attentes au niveau de l'UE." +En prenant en compte le vote blanc comme un vote à part entière. Au delà de 30% de bulletin blanc une élection doit être annulée et les politiques faire de nouvelles propositions.,"Aux associations (consommateurs, écologique, etc..) car leur but n'est ni le pouvoir ni le profit." +"Incitation par le vote Blanc et le vote contre : Le vote blanc : il faudra peut-être changer certaines règles par rapport aux ""suffrages exprimés"", mais cela ne me dérange pas du tout d'avoir un élus avec 10% des voies (blanc pris en compte). L'important c'est qu'il y est un nombre minimum d'électeur qui se soit déplacé et que l'élu est celui qui a obtenu le plus de voie (en dehors du Blanc.) Le vote contre : j'en est marre d'entendre parler de report pour le 2ème tour avec chaque camp essayant de dire que c'est un vote contestataire, ... Je pense donc qu'il faudrait garder les premier tour d’élections inchangés et au 2ème tour avoir 4 bulletins comme suit : (Je prends l'exemple des dernière présidentielles) 1 pour Le Pen, 1 pour Macron, 1 contre Le Pen et un Contre Macron. Pour la connectabilité : les bulletins Pour Macron et Contre Le Pen donne une voie pour Macron, et les bulletins pour Le Pen et contre Macron donne une voie pour Le Pen. Avec cela on saura vraiment qui est adhère à la politique de l'élu. Si aucun des 2 nous plais on vote Blanc mais si aucun des 2 nous plais mais que l'on ne veut surtout pas de tel ou tel personne on peut aussi le dire en votant ""Contre""","Maire, associations et syndicats." +reconnaître le vote blanc comme étant un choix.,"A une personne qui ne prendra aucune décision susceptible d'hypothéquer l'avenir de mes enfants, petits enfants, arrières petits enfants... Si cela était possible, je voterais donc volontiers pour une mouche ou pour un loup." +Que les politiques respectent les citoyens et les électeurs reviendront tranquillement aux urnes. Mais en France même si un référendum dit non (exemple : europe) le président ne respecte pas la décision des citoyens et les députés (honte à eux) décident le contraire de ce que les citoyens veulent.,"Comme indiqué dans le titre, les citoyens attendent de leur président ces compétences. Et pourtant depuis plus d'un an la probité est loin d'être au rendez vous (affaire BENALLA), la rigueur , la compétence ont du mal à s'affirmer mais les rapports sont loin d'être apaisés (venez me chercher, traversez la rue......). Ceci n'est pas le comportement normal d'un président de la République." +"les citoyens participent quand ils estiment que leur geste est utile et quand il y a un suivi , un rôle dudit citoyen entre les élections","élus et tirés au sort , contrôlés démocratiquement et rendant des comptes de leurs missions" +Elle est insuffisante la plupart du temps. Expliquer davantage la chance qu'ont les citoyens de pouvoir s'exprimer librement lors d'un vote en comparant cela aux pays privés de liberté.,"Le député car il participe aux débats à l'Assemblée Nationale, vote les lois et est disponible pour recevoir les citoyens." +c'est une bonne chose; en les informant et en mettant les moyens de les intéresser,les Maires et Responsables d'Associations désintéressés +"Plus personne ne croit les mensonges des politiciens, ils sont tous à mettre dans le même sac.Il faudrait plus de transparence et arrêter de nous prendre pour des abrutis qui ne comprennent rien.",Notre maire car il est plus proche de nous et connait les problèmes de sa commune +Mettre en place le RIC,Des représentants tiré au sort parmi tout le peuple +Que l'on commence pour une vrai démocratie et des élection à la proportionnelle et vous verrez que les citoyens participeront d'avantage aux élections.,"Referendum (3 par ans) sur des grands sujet de préoccupation des Français à condition que les sujets respectent les droits de l'homme (https://www.article3.fr/), obligatoire si 1,5% des inscrits sur les listes électorales le demande (environ 675000 signatures)" +"Les gens voyent les politiques comme des clowns, le scooter de M Hollande, la gay pride à l'Elysée...il faut des représentants qui ont du charisme et qui reviennent au protocole","Un militaire ou un abbé, il ne reste plus qu'eux qui ne sont pas corrompus" +L'abstention est de plus en plus importante or qui ne dit mot consent. Ceux qui ne votent pas donnent mathématiquement leur voix à celui qui gagne car il ne s'oppose pas à lui en votant pour quelqu'un d'autre. Il faudrait donc rendre le vote obligatoire (mais quel contrôle et comment contraindre ..?) Les élections ne devraient pas être validées sans un minimum de votant. A-t-on vraiment gagné avec 50% de70% de votants soit 30 % des inscrits ? Donc création d'un quorum. Il faut aussi que le vote blanc soit comptabilisé,"Je fais confiance aux élus de ma commune en priorité car ils sont plus proches de moi, à mon député" +"Le monde complexe dans lequel nous vivons ne donne pas encore aux citoyens la place centrale qu’ils doivent occuper dans une démocratie digne de ce nom ; il ne permet pas, dans notre pays, une expression libre et représentative des opinions, des préoccupations, des idées et des souhaits de la population. La classe politique, bien que largement renouvelée lors des élections de 2017, demeure encore éloignée des citoyens. Des réformes ont certes été entreprises depuis quelques années : regroupement des régions, limitations apportées au cumul pour certains mandats électifs – dans l’espace (entre mandats nationaux et locaux) et le temps (avec seulement deux renouvellements possibles). Contrairement à une opinion largement répandue, l’engagement politique est noble. Il traduit la volonté de ceux qui s’adonnent au bien public. Cette vision ne correspond pourtant pas vraiment au ressenti de nombreux citoyens, qui ne voient souvent dans les « politiciens » qu’incurie, mensonge, tromperie, corruption… La déception devant le peu de résultats obtenus par les partis de droite et de gauche face au chômage, à la pauvreté, à l’insécurité (sociale, matérielle, physique), à la montée des violences, aux défis climatiques, ont progressivement détourné des urnes un nombre d’électeurs croissant. Dans le même temps, les mouvements radicaux obtiennent de plus en plus de voix. C’est ainsi que : • Aux élections législatives de 2012, les taux d’abstention ont été de 42.78 % au premier tour (avec 0.9 % de votes blancs ou nuls), et de 44.60 % au second tour (avec 2.14 % de votes blancs ou nuls) • Aux élections présidentielles de 2017, le taux d’abstention a été de 22.23 % au premier tour (avec 2.55 % de votes blancs ou nuls). Il a été de 25.4 % au second tour (avec 11.52 % de votes blancs ou nuls), dans un contexte il est vrai particulier • Aux élections législatives de 2017, les taux d’abstention ont été de 51.34 % au premier tour, et de 57.36 % au second tour (avec 9.86 % de votes blancs ou nuls). Notons également qu’en 2017, avec 43.06 % des suffrages exprimés, mais soit seulement 7,8 millions de voix sur les 47,2 millions d’inscrits, La République En Marche a obtenu 306 sièges, soit la majorité absolue des députés à elle seule… En d’autres termes, avec 17% des voix des électeurs inscrits, LRM a obtenu plus de 50% des sièges à l’Assemblée Nationale ! Des constats similaires auraient pu être réalisés pour d’autres élections passées – mais cela n’enlève rien au caractère profondément anormal de cette situation, qui ne peut in fine que rarement légitimer ni le fonctionnement actuel de nos Institutions, ni l’action des gouvernements qui en sont issus – avec tous les risques de dérives auxquels nous assistons passivement aujourd’hui : sous-représentation et donc radicalisation des oppositions, grèves, manifestations, violences urbaines de la part de ceux qui se sentent exclus du « système », absence de débat constructif sur les problèmes majeurs du pays ... Les revendications d’une partie des « gilets jaunes » portant sur la création d’une « assemblée citoyenne », pour imprécise, irréaliste et démagogique qu’elle puisse paraître, n’en est pas moins représentative de l’écart qui se creuse entre nos Institutions et les citoyens – ce qui appelle évidemment une réponse qui soit à la hauteur des attentes de la population, faute quoi le pays risquerait de s’enfoncer dans des crises violentes, dont les dernières manifestations parisiennes et leurs débordements ne sont que des signes avant-coureurs. Tout système électoral doit évidemment permettre à une majorité stable de pouvoir gouverner. Mais les résultats évoqués ci-avant ne reflètent pas une représentation juste et équitable des différents courants de pensées. Dans un contexte économique, social et politique très délicat et tendu, il est forcément difficile pour le parti qui se trouve majoritaire (en sièges, mais faiblement en nombre de voix) d’appliquer intégralement son programme de la même manière que s’il avait obtenu une adhésion forte et sans ambiguïté. Pourtant, notre système politique, inadapté aux réalités sociologiques et sociales, le permet – avec toutes les tensions sur la société que l’on connaît. Les hommes politiques et leurs actions (ou inaction ?) sont de plus en plus déconsidérés. La politique est devenue, au fil des années et des scrutins, synonyme d’inefficacité, de carriérisme, voire de malversation. Ce sentiment s’étend à toute la classe politique, alors même que nombre d’élus, nationaux ou locaux, sont sincères et dévoués. Le large renouvellement de l’Assemblée Nationale intervenu en 2017 ne paraît pas devoir inverser la tendance – en particulier du fait des ambiguïtés relevées ci-avant. La faible représentativité des partis (y compris celle de LRM), ainsi que le décalage grandissant entre le peuple et ses préoccupations quotidiennes d’une part, et le système politique sensé mettre en œuvre ses choix (dangereuse illusion d’optique à ce jour !) d’autre part, constitue évidemment un grave danger pour notre démocratie. Il est donc impératif de compléter les mesures adoptées en 2017, dans le cadre de la « loi pour la confiance dans la vie politique », de même que celles prévues par le projet de réforme constitutionnelle - même si celle-ci contient des mesures intéressantes, mais qui restent insuffisantes au regard des enjeux majeurs qui s’imposent. Nous devons travailler à faire éclore une vie politique de projets et d’espérance pour nos lendemains. La politique n’est pas l’art du compromis, mais elle doit être le refus des compromissions et la force de rendre possible ce qui est nécessaire pour la société. Ses serviteurs, que sont notamment les élus, doivent être : - Exemplaires dans leurs comportements en tant que représentants de la Nation, afin que la confiance s’établisse à nouveau avec le peuple - Exemplaires dans leurs comportements en tant que porteurs de projets. S’engager en politique, c’est avoir le courage et la lucidité de payer de sa personne, tout en sachant s’effacer le moment venu. Le renforcement du non cumul et du non renouvellement des mandats constitue une garantie contre l’usure du pouvoir et de ses abus. Les réformes à entreprendre doivent concerner toute l’architecture politique de notre pays, dont la complexité a été brièvement évoquée en introduction : plus de 500 000 élus (curieusement, pourrait-on dire, le regroupement des régions n’a donné lieu à aucune diminution du nombre d’élus…), 6 échelons administratifs de la commune à l’Europe, des responsabilités diffuses, des concurrences entre institutions : tel est encore le tableau sans nuance de l’organisation des pouvoirs auxquels nos citoyens sont confrontés. Il est urgent de simplifier ce mille-feuille administratif, et de réduire le nombre d’échelons afin d’en renforcer l’efficacité. Simplifier pour rendre plus performants les services publics au service des citoyens ; simplifier aussi pour plus de transparence, et favoriser une meilleure capacité à évaluer l’action publique. Il est indispensable de rendre les différents pouvoirs plus lisibles, et d’accroître leur responsabilité devant les citoyens.","Les institutions actuelles sont bonnes. Mais les personnels politiques et syndicaux doivent impérativement être renouvelés régulièrement, évidemment par voie d'élection. Il importe également de permettre aux citoyens d'exprimer leurs attentes grâce au référendum d'initiative populaire. Ce dernier doit être encadré, et ne doit pas permettre la révocation des représentants élus locaux ou nationaux." +Voir ci dessus,"A priori, les élus de la république, ils sont les représentants de l'état. Problème, depuis plus près de 40 ans, beaucoup de promesse et peu de résultats tangibles !!! Beaucoup de démagogie et de plus en plus une incapcité d'avoir de vrais débats à cause du ""politiquement correct"". C'est trop facile de vivre dans un monde virtuel et défendre des positions d'idéalistes alors que le monde est réel avec des problèmes que tous les Français voient. Alors pourquoi ne pas prendre les décisions que tout le monde attend. Il faut regagner la confiance des élus par un renouvellement des hommes et des femmes et une mise en oeuvre des vraies solutions" +Il faut des candidats dignes de ce nom et qui va nous représenter.,personne +rendre le vote obligatoire et favoriser le vote par correspondance,"A personne , désolant de voir qu'il faut cette crise des ""gilets jaunes "" pour que l'on parle de tout ce qui ne va pas et que les plus hauts représentants de l'état s'en intéressent ; mais à quoi ont servi ou servent les gens chargés de nous représenter ? Conseil général , conseil régional , chambre des députés( trop de lois les caves du palais bourbon en sont pleines , trop de lois inappliquées ou inapplicables , sénat ( EHPAD pour politicien ou refuge pour recalé à la députation ........) Tous ces responsables vivent -ils en France , ne sont-ils pas confrontés aux problèmes du quotidien ?" +"Nombreux citoyens sont dégoutés d'avoir à voter pour des personnalités dans lesquelles ils ne se retrouvent pas, ou par défaut. Il faudrait dès le collège, des temps de mise en débat par les élèves sur des sujets de société et de gouvernances. Cela leur donnerait les moyens de réfléchir au fonctionnement de la société, aux directions à donner et donc à la part qu'il pourraient prendre, au rôle qu'ils voudraient jouer.","Les maires et députés qui reçoivent directement leurs concitoyens, et qui ne font pas carrière de leur mandature; soit pas plus de 2 mandats, car au-delà d'un certain nombre d'années, on le voit, des habitudes se prennent, des tentations de complaisance mal placée se présentent, et les élus perdent l'impartialité nécessaire à leur mission. Il faudrait mettre fin au régime Présidentiel, tel un autocrate tout puissant, ainsi qu'au culte de la personne." +"Participation trop faible. Le niveau local me semble plus facile car les citoyens voient directement le résultat des actions. Demander l'avis des gens pour des projets locaux et pas que pour les élections. Que les citoyens connaissent les élus, ceux-ci fassent ce qu'ils ont promis, qu'ils soient perçus comme des citoyens standards et pas comme des hauts fonctionnaires intouchables qui ont plein d'avantages et qui ne pensent qu'à eux et qui profitent.. Impliquer les citoyens dans la vie sociale de leur commune, quartier : valoriser la participation à des associations, redonner le goût de la chose politique. Améliorer le vivre ensemble. Donner les mêmes moyens à chaque orientation politique.","Les militants d'associations qui se donnent à fond pour leur cause, sans profit personnel possible. Mais cela n'est peut être possible que sur quelques thèmes particuliers. Je pense que les élus ont eux, une vue d'ensemble sur la société. Dans les élus : mon maire, parce que je le connais et qu'on peut l'interpeller directement sur ses choix. Le président qui met en œuvre la politique générale de la France." +rendre le vote obligatoire,le Maire car on le voit souvent +Pas possible les homme politique sont tous des personne issue de la mafia de l Ena et ne connaît rien au problème problème notre paye,Le peuple +plus de referendum- sur le modele de ce qui est fait en Suisse,dur de faire confiance à des elus qui pensent que la politique est un metier et ne pensent qu'à leur salaire je fais plus confiance aux associations pour defendre les idées +Rendre le vote obligatoire et appliquer une amende aux électeurs qui ne vont pas voter Étendre la participation par le vote par correspondance (pour les personnes qui ne peuvent se déplacer) et le vote électronique via internet,"Le maire, les conseillers municipaux" +rendre le vote obligatoire et sanctionner l'abstention financierement,"les maires , si ils restent libres de leurs opinions" +"Mandat semi-impératif (au moins en matière autre qu'économique, au minimum) pour restaurer la confiance",Les députés +Rendre le vote obligatoire.,"Le maire, car le plus proche des préoccupations locales. Le député car chargé d'élaborer les lois." +une reelle democratie ou chaque voix compte le systeme a 2 tours est plus un vote de rejet qu'un vote d'acceptation (on vote contre celui qu'on ne veut pas),le maire car plus proche des citoyens +Elle est souvent trop faible. Que les élus soient irréprochables. Que les élus pensent aux citoyens avant de penser à eux-mêmes,Le/La Maire car c'est une personne de proximité et qui connait souvent bien les problématiques que peuvent rencontrer les administrés +Rendre le vote obligatoire,Le ou la Maire +Rendre le vote obligatoire sous peine d'amende Prise en compte du vote blanc Pour les députés le système électorale doit permettre une majorité au groupe arrivé en tête,Aux elus +"Une obligation, tout comme le fait d'être syndiqué si salarié","les élus de terrain, ils font leurs preuves tous les jours" +la participation est trop faible . Il faudrait développer le vote numérique sécurisé . Chaque électeur aurait son identifiant et un mot de passe ( différent à chaque vote ) de la même manière que le paiement par CB sécurisé,le député en France et le Président de la république à l international +"la participation plus faible des jeunes est un problème. Pour les inciter, il faudrait leur faire prendre conscience de notre chance de vivre dans une démocratie, et donc de la nécessité de la préserver.",Aux femmes et hommes politiques +compter le vote blanc dans les pourcentages,Personne. les liens entre les entreprises et les élus de la République sont trop forts +Renouvellement de la classe politique actuelle,Le Président de la République M. Macron et son équipe car j' ai voté pour lui +Redonner du pouvoir aux représentants du peuple en rabotant les compétences du conseil constitutionnel et de la commission européenne.,"Les députés, les sénateurs. Le parlement est le cœur de la démocratie." +Permettre le vote par internet et le vote blanc pour éviter l' absention et dont la participation pourrait devenir obligatoire,"Par des gens qui se rapprochent le plus de mon profil, c'est à dire des citoyens qui ont eu une expérience professionnelle dans le privé non négligeable. En résumé, je préfère que les citoyens qui gouvernent soient expert sur les sujets pour lesquels ils ont été nommés" +vote obligatoire,Aux élus +La démocratie si on veut la sauver implique des gens choisis par les habitants pour les représenter mais les campagnes électorales sont d'un niveau si bas que les électeurs hésitent à se déplacer.,Le président car il est élu sur un programme. +"Rendre le vote obligatoire, avec une amende si la personne ne vote pas","Au delà de mon maire, je n'ai que très peu de confiance aux "" hommes politiques """ +Je souhaiterais plus d'engagement des citoyens mais je ne sais pas trop comment les rendre plus sensible à tout cela.,les personnes élus démocratiquement. +"Rendre le vote obligatoire ou bien mettre en place des penalites sur allocations recus. Le vote est un droit et une chance. Le peuple rale, mais ne vote pas ou ne s interresse pas a la vie publique","La commune, La communaute de commune ou le departement, car cela sont des institutions proches de la population." +il faut que les politiques s'adressent aux citoyens ;actuellement lors des campagnes électorales on dirait que les candidats s'adressent entre eux et l'electeur est oublié; moins de promesses aussi mais mieux tenues;un langage clair qui prend en compte les préoccupations du peuple 'et surtout en expliquant les moyens proposes pour tenir les engagements;peut etre aussi limiter le nombre de candidats,au maire car c'est le representant le plus accessible et le plus a l'ecoute +déjà comptabiliser dans la participations les bulletins blancs ou nuls et peut être rendre le vote obligatoire pourquoi pas ou bien avec une forte incitation ou au moins une forte communication pédagogique à commencer par les écoles.,"Les personnes que j'ai élues, malheureusement mes choix du premier tour sont rarement pris en compte" +"Il faut que les citoyens puissent s'exprimer plus entre les élections, notamment en créant des assemblées citoyennes dans les communes, chargées de prendre les idées, les expériences de chacun pour les faire remonter jusque dans les assemblées qui pourraient s'inspirer des expériences positives...","Les communes, départements puis régions avant l'Etat ; il s'agit de proximité... Il faut écouter les citoyens qui pensent ne pas être entendus dans les ministères parisiens ; la proximité des élus locaux doit permettre d'écouter tout le monde." +Vote obligatoire avec sanction si non participation,Le maire car il connaît ses élus et à un contact permanent avec eux +Il faut que le citoyen se sente représenté par le candidat et le parti qu'il à choisi dès le premier tour. Le vote du second tour par défaut est déjà une perte de représentation.,A un élu de la république à condition qu'il représente vraiment mes idées et que je n'ai pas voté pour lui par défaut. les élus du second tour ne sont souvent que des gestionnaires à la solde d'un parti. +"L'augmentation de l'abstention est très inquiétante car elle témoigne de la séparation entre le peuple et ""ses"" représentants.","Les corps intermédiaires. Ils ont gardé plus d'indépendance par rapport à la direction de la structure. Ils ont une meilleure vision de la société car ils sont moins influencés par les dogmes et doxa des grands corps et des grandes écoles qui forment tous les dirigeants dans le même moule, la même façon de penser et donc d'envisager les solutions toujours sous le même point de vue. Par ailleurs, les responsables des corps intermédiaires restent moins longtemps en place et doivent céder plus souvent leurs responsabilités ce qui permet une meilleure évolution de ces organisations. De plus, ils sont plus à l'écoute des bénévoles ou adhérents de base que ne le sont les adhérents des partis qui sont plus là pour convaincre leur concitoyen du bien fondé des décisions des ""chefs"" du parti que pour écouter les revendications de leur concitoyen." +Celle-ci est faible. L'éducation des génération future me semble le remède le plus adapté à cette désertification de la pensée et de l'implication personnelle.,Aux Élus Locaux qui ont une vision du quotidien proche de mes réalités. +notre système est à revoir. Comment un candidat qui à 25 % des voix au premier tour peut se retrouver élu? c est la catastrophe assuré pour le quinquennat. Quand le peuple vote blanc c est pour dire qu il n est pas d accord. Il faut intégrer ABSOLUMENT le vote blanc.,"compte tenu du manque d exemplarité des politiques, je n ai plus confiance. A chaque niveau les élus, du maire au président sont influencés, manipulés. Manque criant d intégrité et d honnêteté." +Vote obligatoire pour avoir droit à une allocation quelconques.,"Beaucoup d'élus sont de confiance tant qu'ils ne suivent pas par obligation ou autre toutes les décisions/idées de leur partis. Qu'ils aient les ""coui..."" de leurs convictions. On peut être d'accord en général et pas sur un point précis." +Vote obligatoire.,Le président de la République. Les sénateurs ne sont jamais là pour les citoyens. Les députés obéissent à la ligne de leur parti. Les maires sont soumis au clientélisme local. +"Les gens ne votent plus parce qu'ils n'ont plus confiance dans les hommes politiques et pensent que rien ne changera. Légaliser le vote blanc et parallèlement rendre le vote obligatoire. Rendre la fonction de ""dirigeant politique"" non pérenne et donner la possibilité d'adresser des ""cartons"" y compris ""rouge"" en cas de non respect des engagements, de déficience avérée dans l'exercice du pouvoir. Vérifier que les élus respectent leur ""feuille de route"", celle pour laquelle ils auront été élus sans accepter des modifications dues au contexte mondial : après tout, ils savent déjà à l'avance ce qu'ils peuvent ou ne peuvent pas faire ! Demander à nos dirigeants d'arrêter de mentir ou tout du moins de cacher une part de la vérité...","Ma confiance s'est malheureusement érodée au fil du temps comme beaucoup de français mais aussi de personnes dans le monde. Les hommes qui nous représentent sont trop souvent prisonniers de leur ego, leurs idées, leur avidité de pouvoir, leur carrière, leur lâcheté pour pouvoir nous représenter tous..." +Vote obligatoire,Personne +"une incitation fiscale, une représentation dans les instances élués,","syndicat, associations" +vote obligatoire,le maire +"Il suffirait que les candidats aux élections passent plus de temps à vraiment les écouter périodiquement, plutôt que de passer du temps à se faire écouter pour exprimer le plus souvent leur auto-satisfaction ! En confirmation : modifier le système électoral pour rééquilibrer la représentation de la majorité et de l'opposition.",Syndicats politiquement neutres et s'exprimant de façon participative et constructive. +"Ils n'y participent pas assez; il faut mieux prendre en compte leurs revendications sociales et financières; beaucoup disent: ""Pourquoi irais-je voter pour quelqu'un qui gagne beaucoup plus que moi et ne comprend pas mes problèmes?""","Les élus: députés, sénateurs, maires, conseillers municipaux, régionaux…" +"La participation est très insuffisante, et c'est regrettable de préférer la contestation dans la rue, plutôt que le vote démocratique. On ne peut dire que les élus ne sont pas représentatifs ou légitimes si on n'a pas pris part au vote. Il faudrait rendre le vote obligatoire.",Les représentants démocratiquement élus sur des programmes. +"Le vote sur plusieurs jours (2 jours consécutif comme vendredi et le samedi) devrait être possible si le vote par internet n'est pas jugés suffisamment fiable. Dans cette situation, le vote obligatoire pourrait être envisageable, (sauf indisponibilité ou incapacité justifiée)",Le parlement doit être le lieu de la représentation nationale. Il ne doit être que cela. Il faut lui redonner ses lettres de noblesse d'origine. +"En les responsabilisant, sans leur mentir!","Difficile de répondre tant on nous balade! Enfin il faut trouver l'Entente pour avoir un représentant et aujourd'hui, c'est plutôt vague!" +"Les Français sont adultes. Ils veulent décider eux-mêmes . En ce qui concerne la PMA .L’enfant n’est pas un droit mais une personne .Si le législateur vote la PMA il sacrifiera l’enfant comme personne à l’enfant comme droit . C'est une bien lourde responsabilité pour un législateur pour qui la chose juridique est souvent lointaine. Un homme et une femme qui ne peuvent avoir d'enfant c'est la stérilité. Deux hommes ou deux femmes qui ne peuvent avoir un enfant ensemble c'est une impossibilité. Une femme seule qui veut un enfant c'est un fantasme. Le peuple seul doit être souverain pour décider de ces choses qui remettent en cause le passé , viole le présent et hypothèque l'avenir.",Les maires de communes sont le plus aptes à comprendre les problèmes de leur territoire et de leurs concitoyens . +Prendre en compte le vote blanc,"Personne car nous politiques ne sont plus que des acteurs, des comédiens soumis au lobbyists" +"- mettre en place ou renforcer des cours d'instruction civique à l'école primaire et dans le secondaire - un peu plus de tirage au sort au sein des députés , dont on supprime 5 à 10% des sièges - réduire la fracture sociale entre les élus et les français : * réévaluer le rôle de certaines autorités, commissions ou autres agences de l'Etat et limiter les salaires astronomiques et scandaleux (ex : CNDP) de certains hauts fonctionnaires * réduire les écarts monstrueux entre les plus hauts et les plus bas salaires ( pas plus de 1 à 10 en écart de salaire, revoir la composition des conseils d'administration des grandes entreprises et y introduire davantage de salariés ? ) * réduire les privilèges aberrants des ex présidents et de certains hauts fonctionnaires","élus locaux, députés" +"Elle est faible ce qui discrédite les résultats. La population ne se sent plus représentée. Il faut que les personnes soient représentatives des citoyens. Une assemblée de médecins, vétérinaires, énarques, ... n'a pas de légitimité. Une personne qui toute sa vie a gagné 5, 10 ou 20 fois le smic ne sait pas ce que c'est de vivre avec un smic. Il faut instauré une obligation d'élection, pourquoi ne pas tirer au sort tout ou partie de l'assemblée, n'est ce pas l'origine de l'agora? Il faut des représentants du bas peuple à l'assemblé, le bon sens populaire existe, il doit être représenté.",J'aurais tendance à vous dire personne sauf mon médecin et ma famille et encore. Je pense que nous sommes tous corruptible à des degré divers et de diverses manières. C'est pour cela que dans toutes institution il est important que les personnes change ou soient soumises à des organisme de contrôle indépendant. +"D'abord reconnaître le vote blanc comme suffrage exprimé, et exiger un minimum de suffrages exprimés par rapport aux inscrits pour que l'élection soit valide",Nos élites! +faire plus de referendum (1 fois par an sur 20 sujets précis),aux syndicats car ils sont de proximité +les élections sont fondamentales et devraient être obligatoires. Chacun doit prendre ses responsabilités et on n'a pas le droit de descendre dans la rue si on est pas allé voter,Malheureusement je ne fais pas vraiment confiance aux personnes qui nous représentent +"rendre le vote obligatoire et amende récupérable sur le revenu, ET sur les allocations versées","le maire, le président de la république" +"il y a trop d'abstentions, prendre en compte le vote blanc et rendre le vote obligatoire, beaucoup de nos anciens sont morts pour ça","le président, le gouvernement, la chambre des députés, ma municipalité" +J'en ai marre de me déplacer pour rien !!,Personne +Il faut rendre le vote obligatoire avec 500€ d’amende par scrutin manqué. En contrepartie les élus peuvent être révoqués par 50 % des inscrits,Le maire et ses conseillers ; ceci est vrai dans une petite commune car le lien personnel est facile et direct. Dès que la taille augmente la situation se dégrade. +La participation des citoyens est insuffisante. Il faudrait prendre en compte les votes blancs.,personne +"même si l’abstention est un vrai problème je suis contre le vote obligatoire qui est une atteinte à la liberté individuelle. Il est temps que les politiques de tout bord se posent la vraie question pourquoi moins de participation?Pourquoi le manque de crédibilité des partis et de leurs représentants?Les personnes en on marrent des parachutages,magouilles ou shows médiatiques avec leur contre vérité .Ce qui pouvait passer inaperçu avant ne passe plus à l'heure d'internet et a donc entraîné la défiance de la politique et le désintéressement des électeurs.Les citoyens veulent que l'on s'occupe de leurs vrais problèmes du quotidien et même si ils ont le désir de se présenter à une élection sans financement sans parti, aucune chance d'aboutir.""La formule"" pour une représentativité plus diversifiée sur les origines et parcours est à inventer.",Maires et députés qui sont élus démocratiquement +On ne croit plus à la représentativité des élus fagocites par les partis. Il faut plus de partipation du peuple : référendum internet,Le maire +Les français ne vont pas voté car le vote blanc n'est pas pris en compte et quand il se retrouve au 2e tour on leur fait croire que le populisme qui va passer aujourd'hui les français ne votent pas pour un candidat mais contre un candidat c'est ce système qu'il faut changer. il faut que les politiques soient convaincu et convaincants ce qui n'est pas le cas,"Personne, malheureusement car depuis mes 18 ans , qui sont loin vu que j'en ai 50. À chaque election j'ai voté pour un candidat et non contre un candidat et à chaque fois le candidat n'a jamais tenu ses promesses de campagne. Alors certes commme on me le repete Les promesses n’engagent que ceux qui y croient et ben moi j'en ai marre et j'aimerai que ça change qu'une fois un candidat fasse ce qu'il a dit car à chaque election j'y retourne avec l'espoir que celui ci sera le bon et ce n'est toujours pas le cas" +"La participation des citoyens aux élections est de plus en plus faible car ils n'ont plus confiance. Combien de promesses de campagne non tenues? Tant que la politique sera menée par des Enarques, la fracture entre les français et les élus subsistera.","Les élus locaux, plus proches de leurs administrés et plus conscients des difficultés et besoins de leurs territoires sont les plus à même de nous représenter." +Problème de pays qui n'en a pas vraiment Mettons déjà le focus sur le local.là chacun peut voir les conséquences de ses choix,Maire Député +"La participation des citoyens aux élections est trop faible. Sans confiance, pas de participation, donc c'est aux élus de redonner confiance par plus de pédagogie.","Nous devrions normalement donner toute notre confiance dans nos élus mais force est de constater qu'une fois élu l’intérêt collectif est souvent relayé au second plan derrière l'intérêt individuel voir pire, derrière l'ambition personnelle." +"Le désintérêt qu'on constate depuis de nombreuses années provient du fait que les citoyens ne se sentent pas représentés (problème de représentativité des chambres parlementaires par exemple). Dans certains cas, il y a aussi sans doute de la paresse: ceci pourrait être combattu en instaurant des amendes dans le cas ou le citoyen ne viendrait pas voter.","Le maire, car c'est un élu qui est plus proche de mon quotidien que les autres élus." +en rendant le vote obligatoire et en comptabilisant le vote blanc,aujourd'hui à personne +Elle doit rester telle qu'elle est !,Nos Élus +La participation n'est pas assez importante. Les candidats donnent beaucoup trop l'impression d'agir pour eux-même et non pour les citoyens et les partis politiques ne représentent plus rien. Il faudrait redéfinir l'échiquier politique. Les interroger plus souvent pourrait être une solution afin de rendre compte des actions entreprises durant les mandats.,En personne en particulier car je ne me sens pas représenté. +il faut rendre le vote obligatoire,les élus +"Facilité les accès à la candidature,","Députés," +Vote obligatoire ( suppression des aides de l’etat ou hausse de l’imposition),Le président de la république Garant des institutions +"Les politiques et les élites disent prévoir l'avenir, alors que les citoyens attendent d'eux de rendre leur propre avenir possible. Le décrochage des citoyens vis à vis de la chose politique va se poursuivre, tant est profonde leur impression d'impuissance","les élus de proximité, maires et conseillers régionaux" +Vote obligatoire,Le député à conditions qu'il représente ses électeurs après son élection +"Aujourd’hui la FRANCE n'est pas un pays démocratique et se rapproche meme dangereusement d'un pays totalitaire. Manque de liberté, extrême violence de la police , interdiction de toutes sortes nous sommes sur une mauvaise pente. Les gens sont écœurées comme je le suis je ne vote plus.","Malheureusement plus personne. Chaque jour a son lot de politique, syndicats, associations, corrompu , mensonge, malversation, tricheries en tout genre. Un classement international donne la France comme un des pays les plus corrompu au monde. comment voulez-vous avoir confiance?" +"aucune idée si ce n'est que dans la mesure où on n'a plus confiance dans les élus, on ne veut plus voter pour personne ! Il faut donc restaurer la confiance : élus de tous bords honnêtes et HUMBLES : * assez de démonstration par nos ministres de signes affichant des privilèges et assez de voir qu'ils font l'inverse de ce qu'ils nous demandent (revoir le protocole ???) * les politiques qui prônent l'unité nationale dès qu'ils sont élus, feraient bien de ne pas sans cesse critiquer publiquement leurs prédécesseurs ! il y en a assez d'entendre que la politique d'avant eux était mauvaise. Il est bien dommage par exemple que les dirigeants actuels n'aient cessé de monter les uns contre les autres par leurs propos (les jeunes contre les vieux, les anciens contre les nouveaux les ""actifs"" contre les ""inactifs"" etc....). S'en rendent-ils compte au moins ? Et en plus ils s'adressent à nous comme si nous étions des imbéciles ne les comprenant pas ! - une unité dans les messages délivrés : comme les ministres, ils doivent nous rendre compte de ce qu'ils font (objectifs, moyens, évaluations avec indicateurs....). De plus, à quoi servent leurs réunions régulières puisqu'ils ne sont pas capables de délivrer le même message dans les médias ? - clarté sur les salaires et autres avantages des élus et de toutes les commissions créées qui coûtent de l'argent : * les présidents : il n'est pas normal qu'un président qui est ""de passage"", soit payé à vie et bénéficie toute sa vie d'avantages excessifs ; * il est inadmissible de placer les ministres ou parlementaires.... en fin de mandat dans certains endroits ou créer pour eux des commissions dont on ne connait pas toujours la finalité et où ils vont bénéficier de salaires indécents alors qu'ils n'y sont pas toujours présents (ou uniquement pour pointer leur présence et se faire payer). On doit avoir à disposition la liste de toutes ces commissions et autres conseils (conseil environnemental..... par exemple), connaître clairement leur composition et leurs résultats et qu'on les arrête s'ils n'en ont pas. Quant à tous les autres agents qui composent ces commissions (jusqu'au jardinier !) quel est leur salaire réel ? Comment se fait-il que ces salaires soient particulièrement abusifs ?",??? +"1/ Des débats sans langue de bois pour parler des vrais problèmes et des vrais solutions 2/ Interdiction des sondages: à quoi servent ils ? Une élection ne se calcule pas avant les votes. Ils ne favorisent qu'une politique politicienne, où l'on navigue à vue. Tant que les hommes politiques viendront d'une caste d'élus à vie, tant qu'ils ne représenteront pas les citoyens, tant que leurs débats seront stériles, les citoyens se détacheront de cette mascarade.",Les élus locaux car ils sont proches de nous +"L'adhésion ne se décrète pas. Elle s'obtient par la confiance. Les incitations à pur caractère technique ne seront que des emplâtres sur une jambe de bois. Proposer des vrais sujets au vote, avec une vraie possibilité de répondre (pas des options de réponses pipées comme c'est le plus souvent le cas), et une assurance que ce qui a été annoncé sera fait , alors le peuple participera dans sa grande majorité."" Dire ce que l'on fait et faire ce que l'on dit"" est la clé pour susciter l'adhésion et la participation.","les questions sociétales (nationalité, mariage, PMA, GPA, suppression des dénominations père mère etc..) ne doivent pas relever des assemblées, sachant combien ces institutions , respectables au demeurant, ne traduisent en aucune façon la réalité et la diversité du peuple, notamment sur les questions sociétales. Elles devraient relever du référendum; Il est d'ailleurs stupéfiant que ces thèmes sociétaux soient exclus des domaines du grand débat ! pourquoi ?" +Il faut rendre le vote obligatoire,Aux femmes et aux hommes politiques qui s'investissent pour defendre les droits des citoyens et qui sont pragmatiques +"rendre les choses plus lisibles, moins langue de bois et arrêter le clientélisme","personne, car la politique est une profession donc clientélisme, donc par définition de bons commerciaux" +Insuffisante.,Maire. +"Il faut rendre compréhensible pour le citoyen le rôle de l'élu local et pour cela réformer réellement les collectivités territoriales. L'exemple du Maire qui résiste au dénigrement des élus démontre qu'un élu de terrain au contact des citoyens, quelle que soit son étiquette politique, est respecté car le citoyen perçoit le rôle de cet élu, qu'il peut même l'interpeller ! L'émergence de conseils citoyens consultatifs composés de personnes volontaires et de personnes tirées au sort sur les listes électorales (à condition qu'elles aient participé à chaque élection, ceci permettra de mobiliser des citoyens qui semblent s'intéresser au enjeux sociétaux car ils daignent au moins se déplacer pour voter) permettrait de mobiliser des citoyens qui jusqu'ici se disaient qu'ils ne joueraient jamais un rôle dans la vie de la cité. Ce tirage au sort permettrait aussi de contourner les partis politiques traditionnels.","Le Maire de ma commune car il est proche et présent pour ses administrés. De plus, sa rémunération m'apparaît comme juste." +Rendre obligatoire le vote,Personne +"Du fait de la baisse de confiance vis à vis des candidats, les français se désintéressent des élections. Donc dans un premier temps, il faut rétablir cette confiance. Ensuite, il faut que les élections ne deviennent plus une contrainte, peut être imaginer un vote en ligne sécurisé.",Le Maire car il est le plus proche des concitoyens. +"Insuffisante du fait souvent d'un découragement: ""Ce sont tous les mêmes!"" Rendre le vote à toutes les élections obligatoire. Prendre en compte le vote blanc, les abstentions, et réunir au moins 50% des électeurs.","Exigence, pour tous les candidats aux élections, pour tous les élus, d’un casier judiciaire vierge. Suppression de toute immunité bénéficiant à quelque élu que ce soit." +En développant une société plus solidaire.,Au peuple +"Sur des sujets TRES importants instaurer un peu plus de référendum... mais pas sur tout... il y a des élections qui existent déjà. Sur des sujets moins importants mais avec un gros impact sur la sensibilité des citoyens, proposer un peu plus de ""petits débats"", par web ou pour les autres en mairie.","Le maire, car c'est le plus proche des concitoyens" +Rendre le vote obligatoire avec bien sûr prise en compte du vote blanc.,Mes représentants élus démocratiquement. +Si nos élus défendaient le programme pour lequel ils ont été élu on aurait plus de respect pour leur rôle et ça renforcerait notre pouvoir electoral,Plus personne +"Vote obligatoire, proportionnelle et compte de votes blancs,",L’école. Les enseignants et les associations +"Rendons le vote obligatoire, et mettons en place un vote en ligne / par correspondance.","Le maire, au plus proche des citoyens. Dans l'idéal ! La distance entre les élus locaux des grandes villes et leurs concitoyens ne cessent de s'aggraver, il suffit de regarder un peu les grandes métropoles (Paris, Lille, etc.) pour se rendre compte de la déconnexion totale !" +vote obligatoire avec possibilité de vote électronique,le maire car il est le plus proche +"L’accès à la pleine citoyenneté pour les sourds, sans discrimination",L’égalité des sourds français avec les entendants français +"Participation obligatoires à toutes les élections comme chez nos voisins. En cas de boycotte, amende !",A mon maire car très proche +oui avec internet et referendum ciblé surtout pas de referendum de fourre-tout,je ne fais plus confiance aux politiques +Trop faible Problème de la confiance déçue.... Charte de confiance à mettre en place avec engagement d'exemplarité,Le principe de l'élu pour nous representer est excellent mais on doit lui donner les moyens de rester un citoyen libre et en contre partie un devoir de rendre des comptes à ses électeurs. +depuis des années les médias nous scandent que tout va mal... et orientent nos jugements... mettons des journalistes objectifs aux commandes des journaux,le maire - +"participation faible , remettre la possibilité de donner deux procurations pour qu'une personne vote à votre place et non une depuis quelques années.",pas de réponse générale c'est une question de personne mais un homme ou une femme de terrain. +"Si les élus deviennent exemplaires, et prennent les bonnes décisions, diminuer les dépenses publiques; suppression des sous préfectures, fusions des communes de moins de 500 habitants, diminuons le personnel politique d'un tiers.... pour remettre du budget dans la santé, l'hôpital, baisser alors les impôts et la CSG, alors ils croiront à nouveau dans les élus. Je rebondis sur l'actualité du jour : faire payer l'impôt a tous les citoyens, c'est du dogmatisme, il faut raisonner. Le coût de revient d'une imposition est de 61 €, le gouvernement est contre remettre l'ISF car c'est un impôt qui coûte plus cher qu'l ne rapporte, et bien on cela va être le cas avec l'impôt sur le revenu, ayons un raisonnement constant et de bon sens.",le maire et le député +"En rendant le vote obligatoire faute de quoi une sanction pourrait être prise. Ex : interdiction de manifester ou encore pas d'accès internet aux services publics ( le vote validant un code), ou encore pas le droit de voter lors d'un des référendums durant une mandature","- Dans les personnes élues (députés, maires, président etc..) sous réserve qu'elles rendent régulièrement des comptes (évaluation de l'action). - proposition : réunion annuel de bilan, site dédié rendant compte de l'action pour chaque fonction élective" +Améliorer la perception des enjeux grâce à lexplicitation des politiques mises en oeuvre,Elus +elle convient. Ne pas rendre le vote obligatoire,"Les maires, les députés" +"(1) Participation scandaleusement insuffisante (2) VOTE OBLIGATOIRE (option allant de pair avec la prise en compte du VOTE BLANC) Sanction en cas d’abstention (3) Une DOSE DE PROPORTIONNELLE (4) EDUCATION CIVIQUE, à commencer en niveau Elémentaire et à poursuivre à chaque niveau de la scolarité : Elémentaire, Collège et Lycée.",Le Maire +Vote obligatoire sous peine d'amende,"Les élus politiques Ils sont là pour cela, c'est leur rôle. La démocratie française marche pas trop mal en fait !" +"- La participation des citoyens aux élections est trop faible : la cause est connue ( élections de loin en loin, sujets complexes, promesses non tenues et c..etc..). - Confiance rompue entre les citoyens et les élus : ""rien ne change"" ""c'est toujours pareil"" - Pour les aider à participer davantage, il faut les associer à la prise de décision locale, prendre leur avis, faire que leur avis d'une manière ou d'une autre soit contraignant, doit être pris en compte dans les décisions des élus",Maire et député : proximité et connaissance du terrain +"- Comme souvent la ""carotte"" est plus efficace que le ""bâton"". - Le faible taux de participation à certaines élections est très décevant. - Faciliter les procuration pour les personnes ne pouvant pas participer. La démarche doit pouvoir se faire autrement que par Internet . (Ce qui se fait uniquement par Internet met à l'écart une grande partie de la population et il faut que le Gouvernement en prenne bien conscience!) - Pistes à explorer: - Rendre la participation obligatoire à certains scrutins. - Petite ristourne fiscale à ceux qui votent. Mais injustice pour ceux qui ne payent pas d'impôt sur le revenu) - Petite allocation pour ceux qui votent","Les associations. Pour moi la Politique est la science du Bien Commun Pour moi les politiques sont des généraliste du bien commun, de la Politique. Les associations sont des spécialistes des différentes composantes du bien commun. Par exemple il serait aberrant pour une municipalité d'élaborer une politique d'animation sportive sans associer les associations sportives de la commune." +Reconnaissance du vote blanc - proportionnelle,"Aucune institution, organisme ou élu ne semble me représenter." +Obliger les élus à leur rendre des comptes,Au maire +Je suis pour le vote obligatoire,"Je ne sais pas. J,ai l'impression qu'il y a un fossé grandissant entre les élus et les électeurs parce que les élus n'ont pas vraiment de comptes à rendre. Ils 'engagent sur un programme, le respectent ou non et on les réélit ou pas" +Tout simplement par obligation.,Personne +vote en semaine avec une demi journée accordée si le citoyen a voté,Maire car accessible +rendre le vote obligatoire,Elus locaux. Maire et Député. Leur connaissance et leur proximité leur permettent de mieux défendre leurs concitoyens. +Vote obligatoire,"Le maire car c’est le plus proche de nous, puis le député" +"Les gens seront motivés quand ils se sentiront intégrés. Cela passe par payer tous un impôt. Cela passe par l intégrité et l exemplarité des représentants . Cela passe par oser transmettre au peuple une partie de plus en plus importante du pouvoir et les responsabilités qui vont avec.Alors les gens viendront s exprimer, mais si on ne veut pas qu ils parlent, et que qd ils parlent on ne les écoute pas.... de quoi s etonne t on?","Les maires, car d un bord ou de l autre, en local on est en contact direct, il y a moins de ‘postures’" +le vote devrait être obligatoire.,les élus locaux car ils sont encore sur le terrain et conscients des problèmes locaux. +Améliorer le niveau des candidats et de débats politiques dans les médias.,Mon Député. C'est le principe d'une démocratie représentative +Participation insuffisante. Les élections pourraient être obligatoires et avoir lieu en semaine.,Dans les maires car ils sont plus accessibles +Renforcer le pouvoir des élus locaux,"Personne, trop d'enjeux cachés, de lobbys, d'appareils, d'ambitions, etc" +en instaurant le vote obligatoire,"Plus personne. Le principe de discipline partisane qui prévaut dans les institutions de la 5ème République ne permet plus l'expression de la divergence et l'élection du Président de la République au suffrage universel direct sur la base d'un programme complexe, dont l'électeur de base ne comprends et ne retient que quelques grandes lignes sans percevoir ni la finalité globale du projet, ni toutes ses répercutions concrètes, ne sont plus un gage de démocratie réelle. L'action politique doit pouvoir être contrôlée de façon permanente par les citoyens. Cette nécessité démocratique peut être assurée par une Assemblée citoyenne composée de citoyens tirés au sort et représentant la sociologie de la société française, sous le contrôle du Conseil d’État (à l'instar des démocraties grecques antiques dans lesquelles des ""citoyens libres"" tirés au sort contrôlaient les ""serviteurs de l’État"" au sens propre du terme, puisqu'il s'agissait alors d'esclaves) en remplacement du Conseil Économique Social et Environnemental, dont elle reprendrait les compétences, avec des prérogatives étendues: - droit de véto sur les Lois (constitutionnelles, organiques et ordinaires). Leur adoption ne pourrait alors se faire que par referendum dont l'initiative resterait à l'exécutif; - propositions autonomes de référendum soumises à la décision de l'exécutif, mais avec publication de ces propositions; - adoption des règlements des Assemblées parlementaires, des indemnités et avantages des parlementaires, ainsi que des membres de l'exécutif (""nul ne peut disposer pour soi-même""); - pouvoir révocatoire, à la majorité absolue de ses membres, pour remettre en cause le mandat d'un député et provoquer une élection partielle; - déclenchement d'une procédure ""d’empêchement"" du Président de la République à une majorité qualifiée dans des cas et selon des modalités à définir; - consultation obligatoire avant toute création d'une nouvelle autorité administrative indépendante, comité ou commission avec publication des avis; - propositions de suppression de tels organes pour lutter contre les ""comités théodules"" inutiles après une évaluation préalable et publication de ces évaluations et propositions." +Je ne crois pas au coté obligatoire. Le seul moyen est de parler de contenu qui concerne les citoyens et de montrer régulièrement que le programme pour lequel une équipe a été élue est mis en œuvre et sinon pourquoi.,Nos élus; avec le caveat qu'ils faudrait s'assurer d'un minimum de rotation à tous les niveaux de façon à renouveler les pratiques et les idées et à éviter la mise en place de situations établies et figées +Vote obligatoire. Donner un pouvoir d'interpellation et de sanction des élus aux citoyens en cours de mandat. Imposer la transparence dans la gestion publique. Simplifier la consultation des comptes publics par les citoyens.,Le maire et l'assemblée nationale +"Rendez enfin au vote blanc son utilité. Et rendez les élections obligatoires, en les facilitant par exemple par l'usage d'internet.","Je ne me sens pas du tout représenté. Je suis indépendant, donc sans syndicat. La porte de la Mairie est fermée au dialogue (Boulogne-Billancourt). Les députés du 92 sont dilués dans la masse, la Région est immense. Bref, outre les petites permanences des mairies de quartier, aucun rapport direct avec l'institution. Il n'y a qu'aux élections que je me sens plus écouté que d'habitude, même si la dilution de mon vote est vertigineuse." +"Elle n'est pas suffisante, trop d'abstention, elle devrait être obligatoire, avec forte amende pour ceux qui ne se déplacent pas sauf problème médical avéré, possibilité facilité pour les procurations. Possibilité de voter sur internet","Le maire, il vit au plus près des préoccupations des citoyens, et au-delà des étiquettes politiques, il est confronté au quotidien aux problématiques concrètes des habitants de sa commune." +"Peut-être se reposer la question de la formation du citoyen par l'enseignement de la vie civique, proposer le vote obligatoire et le tirage au sort d'un pourcentage de représentants par analogie avec les assises.",Le conseiller régional car il me semble le plus à même d'influer sur la vie quotidienne +reconnaissance du vote blanc,les élus car ils sont là pour nous représenter +Tenir compte des votes blancs !!! Afin de limiter l'abstention et d'inciter les électeurs à se déplacer pour exercer leur droit et leur devoir,"Maire, car plus proche des citoyens" +beaucoup trop d'abstentions ; reconsidérer le vote blanc,les élus au suffrage universel direct +Trop de mensonges. Donner la transparence aux citoyens,La Fédération Nationale des Sourds de France car elle connait bien les problèmes des personnes sourdes +"Redonner confiance aux citoyens pour un vote utile. 1-Respecter les engagements pris ou expliquer pourquoi ce n'est pas possible et pourquoi l'élu s'est trompé 2-Nécessité de nouveaux candidats non formatés, UN CANDIDAT AYANT PERDU UNE ELECTION NE DEVRAIT PAS SE REPRESENTER","Le maire car plus disponible et plus proche de nos préoccupations mais cela reste ""local""" +Élection par classement des candidats pour que les citoyens aient plus l'impression que leur vote peut changer les choses.,"Aux associations : Plus simple pour s'y investir, plus représentatives, plus innovantes, plus démocratiques" +"celà m'attriste mais je n'ai pas de solution voter est un devoir, inutile de se plaindre ensuite","les élus ,le maire davantage ...et des experts qui souvent connaissent mieux leur sujet" +"Le vote doit être obligatoire mais en contre parti, le vote blanc doit être pris en compte.",mon bulletin de vote à chaque fois que possible +Participation trop faible. Améliorer l'éducation civique à l'école et dans les entreprises voire des médias,"Au président de la République, parce qu'il est jeune et beau." +changer les modes de scrutin ce n'est pas normal qu'un parti politique qui obtient le plus grand nombre de voix ait le moins d'élus,aux citoyens +"- Donner plus d’importance aux idées du peuple DONC instaurer des débats citoyens délocalisés en vue d’un vote par référendum sur les sujets suivants : Social, environnement,",le peuple +Le taux d'abstention est à la hauteur de la confiance à l'égard des élus. A ce jour c'est la seule possibilité de manifester son réel mécontentement envers le système puisque le vote blanc n'est pas comptabilisé. Le retour aux urnes passera pas la confiance et la prise en compte de l'avis ou non des français.,Elus locaux - même dans les grandes villes ils sont plus à même de savoir et comprendre ce qui se passe vraiment au quotidien pour le peuple français. +"Il faut redonner une place conséquente à l'éducation civique dans le cursus scolaire. Un citoyen ne peut pas se résumer à un consommateur. Les municipalités devraient mettre en œuvre partout des journées citoyennes d'intérêt général. Il faut donner plus de place à la démocratie locale et du poids aux régions, surtout celles à forte identité culturelle du fait notamment de la présence d'une langue régionale.","Élus locaux. ""Small is beautifull"". Il faut en finir avec un jacobinisme parisien qui a fait son temps et déléguer encore plus de pouvoirs décisionnels aux élus territoriaux." +Une plus grande confiance dans les élus (voir précédemment) et sur l'impact du vote inciterait à participer. Une obligation de vote ne garantit pas grand chose sur la qualité du vote.,Les élus à condition qu'il s'agisse de personnes élues nominativement à qui on puisse demander des comptes personnellement. +L'abstentionnisme a de multiples causes et diffère selon le type d'élection. Les conséquences sont graves car elles faussent la légitimité des élus en cas de taux élevé. C'est aux partis politiques de mobiliser l'opinion publique et à l'Etat d'enseigner aux plus jeunes la citoyenneté par l'éducation civique.,"Ce devrait être les élus. Un mauvais usage des Assemblées par une Présidence verticale provoque un dysfonctionnement des institutions. Et en période de crise économique, ce blocage transporte le pouvoir dans la rue. Le bon fonctionnement du Parlement et des corps intermédiaires est la garantie de notre démocratie. Il faut tout faire pour rétablir la confiance et imposer aux élus des règles déontologiques." +"Introduire une part importante de proportionnelle pour que les citoyens aient un réel choix et non un choix contraint par le système majoritaire les incitant à un vote ""utile"" ou à ne pas participer.",Les syndicats et les associations car elles sont plus proches du terrain +plus d'éducation civique; plus d'aide aux associations qui travaillent dans les quartiers difficiles où les jeunes se sentent délaissés sans espoir pour leur avenir quelque soit le gouvernement.,les associations citoyennes +"Plus de politique ""propre"", c'est à dire moins de scandales, de malversations et plus de transparence",Je ne sais pas trop... +Voir ci-dessous,Je ne me sent pas représenter dans la société +En reconnaissant le vote blanc,Le maire. je trouve que des qu'il y a de l' enjeu politique ou autre les discours l'emportent largement sur les actes concret +"Ceux qui ne votent pas doivent se taire donc il faudrait relever la liste des votants, si tu as vote, tu peux critiquer et on t'ecoute, sinon...",Depute et maires parce qu'on n'a pas trouve mieux +"vote obligatoire, applis","Les maires dans les villages, démocratie directe a mettre en œuvre via Internet" +"Elle diminuera encore en raison de la perte de démocratie depuis 2008 et la réfutation du référendum de 2005. Pour y remédier il faudrait : Que les élus respectent les programmes sur lesquels ils sont élus (cf Hollande) Qu'ils ne se targuent pas de représenter tous les citoyens quand ils ne sont élus que par défaut face à Le PEn (Macron qui ne représente que 20% des français proclame sans cesse avoir été élu sur son programme, ce qui est, au mieux, une vérité alternative, voire une ""fake news"" quand ses ""voix de leur maître"" et la presse le répètent à l'envi)) Que le vote blanc soit reconnu, car sinon je m'abstiens quand j'ai le choix entre peste et choléra (2012 et 2017, 2è tour) Que l'on en revienne au septennat (si on garde la Vè République) avec législative à mi mandat comme aux USA.","Associations de consommateurs, syndicats." +Fiscaliser la non participation aux élections,Les politiques +"Il faut instaurer un ""droit de vote"". Il faut avoir un minimum de connaissance sociales, économiques, institutionnelles pour émettre un vote pertinent qui aille dans le sens du bien commun.",Aucun. Sur le fond ce devrait être mon député. Les interventions et missions de nos députés à l'assemblée ou dans les commissions devraient être systématiquement relayées dans les presses locales. +vote obligatoire,aux chefs d'entreprise PME et TPE +Ils ne votent plus car la confiance n est plus,"Personnes . Du maire au président ,j' ai plus confiance en personne." +Elle est le résultat du manque de confiance des citoyens envers leurs élus. l'instruction civique? sans doute? Je pense que le système politique semi présidentiel est très mauvais parce qu'il personnalise la vie politique.,a des représentants élus si tant est que les campagnes électorales soient honnêtes +"Elire tous les élus au suffrage universel direct. Avoir un système de groupe de travail thématique pour la fabrique de la loi composé de citoyens tirés au sort ou volontaires partout sur le territoire et déclinable selon l'échelon. Rendre le vote obligatoire et prendre en compte le vote blanc. Avoir une plateforme ou le citoyen peuvent créer leur budget de l'état, ville... et ainsi mettre en avant ses priorités.","Je fais confiance aux associations qui se préoccupent du bien vivre. Nos élus sont élus car ils attirés par le pouvoir, pas pour améliorer le quotidien des vrai gens. Les associations sont des espaces de réflexion collective et par leur réseau impacte plus de monde." +Elle est insuffisante. Mais les plus mécontents sont souvent ceux qui refusent d’aller voter. Rendre le vote obligatoire,"Personne : trop de clientélisme pour le maire ; trop de lobbying pour les députés et sénateurs. Il faudrait rendre publiques les agendas de rendez-vous des élus (rencontres avec les lobbyistes en particulier, rencontres des maires...)" +"Inquiétante car ce manque de participation favorise les extrêmes. Mettre en place le vote blanc. Les gens ne se déplacent plus ""car cela ne sert à rien"".....",President de la République Il a été élu pour conduire le pays et son peuple +"Rendre le vote obligatoire, assorti de sanctions financières ou de prestations sociales.","Le député et le sénateur, à la fois pour leur proximité géographique et pour leur pouvoir législatif." +"Beaucoup trop faible, en rendant le vote obligatoire.",Mon maire c'est la personnalité politique qui connaisse le mieux mes problèmes. +Donner une éducation meilleure en matière économique et civique.,Maire Député à l Assemblée Nationale +Rendre le vote obligatoire Faire des émissions d'explication des enjeux hors débats inter-partis,"Aux élus de l'opposition , obligation de transparence par la majorité et d'explications à leur fournir. Nécessiterait une impartialité sans parti pris" +"Le vote doit être obligatoire, c'est un droit acquis lourdement par les générations plus ancienne et nous devons perpétuer cet héritage.","Les Sénateurs : bien qu'élu indirectement, ils ont le souci de l'équilibre institutionnel, de l'intérêt général comme des intérêts des territoires. Le Sénat est la chambre de la raison, de l'équilibre, de l'analyse. Indissoluble, il est imperméable aux pressions du pouvoir exécutif et son mandat plus long lui permet une vision à plus long terme." +Voir plus haut.,"Pour le moment pas grand monde, les politiciens ne semblent pas prendre au sérieux les enjeux en cours, les groupes de lobbying sont trop recentrés sur leurs activités propres sans s'ouvrir au reste, les syndics rassemblent les deux premiers. Toutes ces personnes rassemblées ressemblent plus à une cours d'école qu'à autre chose ... et les médias et réseaux sociaux en rajoutent une couche ..." +Rendre le vote obligatoire avec une amende symbolique (5 ou 10 €) pour ceux qui refusent de se déplacer pour voter ou qui ne peuvent justifier de ne pas pouvoir voter.,"à l'élu local, car il est plus facilement accessible." +rendre certaines aides ou subventions dépendantes de la participation aux votent.,"les corps intermédiaires, ils sont au coeur du social et ils gèrent la vie sociale de français" +en comptabilisant les votes blancs,Elus locaux car plus proches de leurs électeurs +"Toujours pareil : en changeant le langage des politiciens, en communiquant de façon vraie. Il faudrait également que le vote blanc soit pris en compte.",le milieu associatif car il est plus près du terrain +Faire les élections en semaine en rendant le vote obligatoire,à moi-même +"redonner aux débats politiques une réalité et une dose de risque. La république en marche est devenu un ""machin"" d’allégeance automatique comme tous les vieux partis.","aujourd'hui aux associations et aux collectifs de citoyens. Les partis politiques et les syndicats sont devenus des ""machins"" (de Gaulle) tournant sur eux-mêmes" +"la participation des citoyens s'amenuise de plus en plus. En effet la société est très divisée entre les abstentionnistes et même entre les votants: -les gens ont l'impression que leur vie ne va pas s'améliorer -leur niveau de vie est inférieur à celui de leurs aînés -les politiques leur ont vendu du rêve surtout avec l'Europe. Il participeront davantage : -si on leur dit la vérité sur la situation du pays , du monde -si eux-même deviennent des citoyens responsables et autonomes au lieu d'êtres égoïstes, égocentriques -si toute la société (riche, pauvre, élu ou non,syndicaliste...) jouaient le jeu pour l'adoption de vrais réformes qui vont améliorer leur vie et celle de leurs descendants","je fais confiance aux élus qui ne sont pas là pour le pouvoir, les réseaux, les privilèges. car Il faut des porte-paroles pour le peuple." +rendre les elections obligatoire,"Les elus, car ont peut quand meme choisir qui nous represent en democartie" +Chacun est libre de voter ou pas.,Je vote à toutes les élections si je suis présent. Je fais confiance à tous les élus pour qui j'ai voté. +"Développer le sentiment citoyen qui semble fréquemment oublier.avoir des hommes politiques qui aient un vrai sens du bien commun. L'éducation est l'un des outils essentiel. L'exemplarité des élus, c'est difficile mais ils doivent comprendre qu'en briguant un mandat ils deviennent des hommes publics et ont une responsabilité particulière pour que les citoyens soient vraiment des citoyens et dès lors que leur comportement est inapproprié ils jettent un discredit sur l'ensemble des politiques","Sénat,maire,conseillers regionaux.,membres du conseil constitutionnel Actuellement se sont les seuls à être un contre pouvoir. Les elus locaux sont plus pragmatiques et moins dans des postures partisanes parce qu'ils sont confrontés aux citoyens à cause de la proximité. Quant au sénat depuis,5/6ans il prend un certain recul peut-être parce qu'ils ont des expériences locales,qu'ils sont moins sous les projecteurs des médias, que leur installation est souvent remise en cause" +"la participation aux élections est indispensable en démocratie ,une sanction juridique s'impose à définir !",le Maire c'est l'élu le plus proche des citoyens +"Cette participation est très faible, notamment chez les plus jeunes. Dès le plus jeune âge, la participation à des élections et des consultations (délégués, organisation de la classe, sujets d'actualités) devrait être renforcée. Un citoyen n'ayant jamais voté durant sa vie active devrait voir sa retraite amputée. Un citoyen ayant voté à toutes les élections durant sa vie active (professionnelles, locales, régionales, nationales et européennes) devrait voir sa retraite majorée.",Au web à travers des votations ou des questionnaires comme celui-ci +facilité la possibilité de candidater pour éviter que cela soit dans les mains d'un seul parti,Au député +Prendre en compte le vote blanc,Élu de proximité car plus conscient des problématiques de terrain +"je pense que certains comme moi s'investissent plus car j 'ai constaté certains changement , toutefois il faut davantage etre cohérent , se montrer plus prudent contre divers conflits d'intérêts ,voter les lois pas seulement en fonction de Bruxelle .L'Union Européenne se montre de moins en moins crédible : il y a eu le Bréxit , nous avons laissé l'Ukraine livré a son triste sort , ne minimisant pas les enjeux géopolitique , on saisit bien que chacun y recherche ses interts ,j 'insiste il faut plus de cohérence.","je m' interroge, ce n'est pas le statut qui définira l'homme politique car il subsiste encore des lobbies, des conflits d'intérêts, or je constate une grande évolution. Et il y 'a plus de sénateurs de la société civile. les mandats étant plus court aussi suggèrent moins d'hommes habilités a ne vivre que de politique . c'est a dire pour certains vivre de narration. Toutefois je pense qu'une diversité est nécessaire, l'exercice de professions diverses peut impacter favorablement les débats. or il faudrait que certains députés se montrent plus disponibles.(moins d'absentéisme )" +"en arrêtant de mentir, de se gaver pour certains, en respectant le citoyen ou qu'il soit à la ville comme à la campagne EXEMPLE LES 80 km/h arret immediat de cette décision du fait du prince véritable étude des accidents et de leurs causes moins x morts en ,,,, » mais combien de moins sur nos routes 'hors agglomération , autoroutes,,, et ensuite quelles en sont les causes état de la route, vitesses, alcool , drogue ect cela s'appelle de l'ANALYTIQUE messieurs les dirigeants et cette anlytique est valable dans tous les DOMAINES cela s 'appelle de la GESTION",LE MAIRE c'est le seul qui est accessible et qui ne nous enfume pas +"La participation n'est pas ce qu'elle devrait être, selon moi, la faute à une éducation civique ou au civisme manquée depuis plusieurs générations. Un référendum pour le vote obligatoire me paraît indispensable car les français savent qu'ils ont des droits mais oublient trop souvent que ceux-ci se méritent car nombre de nos ancêtres se sont battus et sont morts pour eux, lors des dernières guerres.","J'ai le plus confiance dans les fonctionnaires de base car leur action, leur activité n'est pas dictée par un intérêt financier quelconque, ni par des avantages (sauf exception) exhorbitants de ceux des autres français" +"Niveau de participation inacceptable. Rendre le vote obligatoire et sensibiliser les enfants dès le plus jeune âge à ce que c'est que d'être ""citoyen"", de nos droits et nos devoirs et à la chance que l'on a de pouvoir voter y compris les femmes !",En premier lieu les maires car ils sont les plus proches des réalités de notre quotidien puis les députés (lorsqu'ils sont vraiment impliqués ce qui n'est malheureusement pas toujours le cas) +"insuffisante, rendre le vote obligatoire",les institutions et leurs représentants +Etablir des formats de programmes identiques à tous les candidats et candidates : de manière à laisser le citoyen s'informer (sans être trompé par des arguments falacieux....) et choisir par son entier libre arbitre de manière éclairée sur les intentions de chaque candidat.,"Les médias participatifs vérifiant les faits et donnant la parole à toutes et tous. Une bonne partie des élu.e.s ne sont pas encore assez transparents dans leurs analyses/prises de décisions, bénéficient entièrement des moyens publics pour exercer leur pouvoir, sans les optimiser pour le bien être et mieux vivre des concitoyens." +"Elle est en baisse constante. Mais pas sûr que le vote obligatoire soit la solution. En fait le sentiment d'appartenance à une communauté est totalement déliquescent, sauf peut-être l'appartenance à la commune (et encore, dans les grandes villes ???)",A vrai dire je pense que personne ne me représente +campagne electorale trop longue et couteuse,les deputes +"Lorsqu'il y a faible participation, c'est par manque d'enjeux, ou parce que les candidats ne convainquent pas, ou à cause de la défiance de la population vis à vis des politiques, ou même manque d'information sur les programmes. Ce qu'on peut améliorer : la transparence de la vie politique, et poser une limite aux revenus publics versés aux politiques de par leurs postes présents et passés.","Les élus, mais le mot confiance n'est pas adéquat. La démocratie est la seule option légitime. Les organisations (syndicales...) ne sont pas assez représentatives." +"insuffisante vote obigatoire, autoriser le vote dans la commune de sa résidence secondaire ( les votes ayant lieu le week end au mois de mai...)",les élus parce qu'ils sont élus +De pouvoir debattre,Les electeurs diff --git a/analyse-textuelle/jbarnier/exemples/robinson/robinson_crusoe_t1.txt b/analyse-textuelle/jbarnier/exemples/robinson/robinson_crusoe_t1.txt new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..7b061d0432fa2b4898efe564497f1c31a617a5f8 --- /dev/null +++ b/analyse-textuelle/jbarnier/exemples/robinson/robinson_crusoe_t1.txt @@ -0,0 +1,2330 @@ +ROBINSON + + +En 1632, je naquis à York, d’une bonne famille, mais qui n’était point de ce pays. Mon père, originaire de Brême, établi premièrement à Hull, après avoir acquis de l’aisance et s’être retiré du commerce, était venu résider à York, où il s’était allié, par ma mère, à la famille Robinson, une des meilleures de la province. C'est à cette alliance que je devais mon double nom de Robinson-Kreutznaer ; mais, aujourd'hui, par une corruption de mots assez commune en Angleterre, on nous nomme, nous nous nommons et signons Crusoé. C'est ainsi que mes compagnons m'ont toujours appelé. + +J'avais deux frères : l'aîné, lieutenant-colonel en Flandre, d'un régiment d'infanterie anglaise, autrefois commandé par le fameux colonel Lockhart, fut tué à la bataille de Dunkerque contre les Espagnols ; que devint l'autre ? j'ignore quelle fut sa destinée ; mon père et ma mère ne connurent pas mieux la mienne. + +Troisième fils de la famille, et n'ayant appris aucun métier, ma tête commença de bonne heure à se remplir de pensées vagabondes. Mon père, qui était un bon vieillard, m'avait donné toute la somme de savoir qu'en général on peut acquérir par l'éducation domestique et dans une école gratuite. Il voulait me faire avocat ; mais mon seul désir était d'aller sur mer, et cette inclination m'entraînait si résolument contre sa volonté et ses ordres, et malgré même toutes les prières et les sollicitations de ma mère et de mes parents, qu'il semblait qu'il y eût une fatalité dans cette propension naturelle vers un avenir de misère. + +Mon père, homme grave et sage, me donnait de sérieux et d'excellents conseils contre ce qu'il prévoyait être mon dessein. Un matin il m'appela dans sa chambre, où il était retenu par la goutte, et me réprimanda chaleureusement à ce sujet. – « [2]Quelle autre raison as-tu, me dit-il, qu'un penchant aventureux, pour abandonner la maison paternelle et ta patrie, où tu pourrais être poussé, et où tu as l'assurance de faire ta fortune avec de l’application et de l’industrie, et l’assurance d’une vie d’aisance et de plaisir ? Il n’y a que les hommes dans l’adversité ou les ambitieux qui s’en vont chercher aventure dans les pays étrangers, pour s’élever par entreprise et se rendre fameux par des actes en dehors de la voie commune. Ces choses sont de beaucoup trop au-dessus ou trop au-dessous de toi ; ton état est le médiocre, ou ce qui peut être appelé la première condition du bas étage ; une longue expérience me l’a fait reconnaître comme le meilleur dans le monde et le plus convenable au bonheur. Il n’est en proie ni aux misères, ni aux peines, ni aux travaux, ni aux souffrances des artisans : il n’est point troublé par l’orgueil, le luxe, l’ambition et l’envie des hautes classes. Tu peux juger du bonheur de cet état ; c’est celui de la vie que les autres hommes jalousent ; les rois, souvent, ont gémi des cruelles conséquences d’être nés pour les grandeurs, et ont souhaité d’être placés entre les deux extrêmes, entre les grands et les petits ; enfin le sage l’a proclamé le juste point de la vraie félicité en implorant le Ciel de le préserver de la pauvreté et de la richesse. + +« Remarque bien ceci, et tu le vérifieras toujours : les calamités de la vie sont le partage de la plus haute et de la plus basse classe du genre humain ; la condition moyenne éprouve le moins de désastres, et n’est point exposée à autant de vicissitudes que le haut et le bas de la société ; elle est même sujette à moins de maladies et de troubles de corps et d’esprit que les deux autres, qui, par leurs débauches, leurs vices et leurs excès, ou par un trop rude travail, le manque du nécessaire, une insuffisante nourriture et la faim, attirent sur eux des misères et des maux, naturelle conséquence de leur manière de vivre. La condition moyenne s’accommode le mieux de toutes les vertus et de toutes les jouissances : la paix et l’abondance sont les compagnes d’une fortune médiocre. La tempérance, la modération, la tranquillité, la santé, la société, touts les agréables divertissements et touts les plaisirs désirables sont les bénédictions réservées à ce rang. Par cette voie, les hommes quittent le monde d’une façon douce, et passent doucement et uniment à travers, sans être accablés de travaux des mains ou de l’esprit ; sans être vendus à la vie de servitude pour le pain de chaque jour ; sans être harassés par des perplexités continuelles qui troublent la paix de l’âme et arrachent le corps au repos ; sans être dévorés par les angoisses de l’envie ou la secrète et rongeante convoitise de l’ambition ; au sein d’heureuses circonstances, ils glissent tout mollement à travers la société, et goûtent sensiblement les douceurs de la vie sans les amertumes, ayant le sentiment de leur bonheur et apprenant, par l’expérience journalière, à le connaître plus profondément. » + +Ensuite il me pria instamment et de la manière la plus affectueuse de ne pas faire le jeune homme : – « Ne va pas te précipiter, me disait-il, au milieu des maux contre lesquels la nature et ta naissance semblent t’avoir prémuni ; tu n’es pas dans la nécessité d’aller chercher ton pain ; je te veux du bien, je ferai touts mes efforts pour te placer parfaitement dans la position de la vie qu’en ce moment je te recommande. Si tu n’étais pas aise et heureux dans le monde, ce serait par ta destinée ou tout-à-fait par l’erreur qu’il te faut éviter ; je n’en serais en rien responsable, ayant ainsi satisfait à mes devoirs en t’éclairant sur des projets que je sais être ta ruine. En un mot, j’accomplirais franchement mes bonnes promesses si tu voulais te fixer ici suivant mon souhait, mais je ne voudrais pas tremper dans tes infortunes en favorisant ton éloignement. N’as-tu pas l’exemple de ton frère aîné, auprès de qui j’usai autrefois des mêmes instances pour le dissuader d’aller à la guerre des Pays-Bas, instances qui ne purent l’emporter sur ses jeunes désirs le poussant à se jeter dans l’armée, où il trouva la mort. Je ne cesserai jamais de prier pour toi, toutefois j’oserais te prédire, si tu faisais ce coup de tête, que Dieu ne te bénirait point, et que, dans l’avenir, manquant de toute assistance, tu aurais toute la latitude de réfléchir sur le mépris de mes conseils. » + +Je remarquai vers la dernière partie de ce discours, qui était véritablement prophétique, quoique je ne suppose pas que mon père en ait eu le sentiment ; je remarquai, dis-je, que des larmes coulaient abondamment sur sa face, surtout lorsqu’il me parla de la perte de mon frère, et qu’il était si ému, en me prédisant que j’aurais tout le loisir de me repentir, sans avoir personne pour m’assister, qu’il s’arrêta court, puis ajouta : – « J’ai le cœur trop plein, je ne saurais t’en dire davantage. » + +Je fus sincèrement touché de cette exhortation ; au reste, pouvait-il en être autrement ? Je résolus donc de ne plus penser à aller au loin, mais à m’établir chez nous selon le désir de mon père. Hélas ! en peu de jours tout cela s’évanouit, et bref, pour prévenir de nouvelles importunités paternelles, quelques semaines après je me déterminai à m’enfuir. Néanmoins, je ne fis rien à la hâte comme m’y poussait ma première ardeur, mais un jour que ma mère me parut un peu plus gaie que de coutume, je la pris à part et lui dis : – Je suis tellement préoccupé du désir irrésistible de courir le monde, que je ne pourrais rien embrasser avec assez de résolution pour y réussir ; mon père ferait mieux de me donner son consentement que de me placer dans la nécessité de passer outre. Maintenant, je suis âgé de dix-huit ans, il est trop tard pour que j’entre apprenti dans le commerce ou clerc chez un procureur ; si je le faisais, je suis certain de ne pouvoir achever mon temps, et avant mon engagement rempli de m’évader de chez mon maître pour m’embarquer. Si vous vouliez bien engager mon père à me laisser faire un voyage lointain, et que j’en revienne dégoûté, je ne bougerais plus, et je vous promettrais de réparer ce temps perdu par un redoublement d’assiduité. » + +Cette ouverture jeta ma mère en grande émotion : – « Cela n’est pas proposable, me répondit-elle ; je me garderai bien d’en parler à ton père ; il connaît trop bien tes véritables intérêts pour donner son assentiment à une chose qui te serait si funeste. Je trouve étrange que tu puisses encore y songer après l’entretien que tu as eu avec lui et l’affabilité et les expressions tendres dont je sais qu’il a usé envers toi. En un mot, si tu veux absolument aller te perdre, je n’y vois point de remède ; mais tu peux être assuré de n’obtenir jamais notre approbation. Pour ma part, je ne veux point mettre la main à l’œuvre de ta destruction, et il ne sera jamais dit que ta mère se soit prêtée à une chose réprouvée par ton père. » + +Nonobstant ce refus, comme je l’appris dans la suite, elle rapporta le tout à mon père, qui, profondément affecté, lui dit : en soupirant : – « Ce garçon pourrait être heureux s’il voulait demeurer à la maison ; mais, s’il va courir le monde, il sera la créature la plus misérable qui ait jamais été : je n’y consentirai jamais. » + +Ce ne fut environ qu’un an après ceci que je m’échappai, quoique cependant je continuasse obstinément à rester sourd à toutes propositions d’embrasser un état ; et quoique souvent je reprochasse à mon père et à ma mère leur inébranlable opposition, quand ils savaient très-bien que j’étais entraîné par mes inclinations. Un jour, me trouvant à Hull, où j’étais allé par hasard et sans aucun dessein prémédité, étant là, dis-je, un de mes compagnons prêt à se rendre par mer à Londres, sur un vaisseau de son père me pressa de partir, avec l’amorce ordinaire des marins, c’est-à-dire qu’il ne m’en coûterait rien pour ma traversée. Je ne consultai plus mes parents ; je ne leur envoyai aucun message ; mais, leur laissant à l’apprendre comme ils pourraient, sans demander la bénédiction de Dieu ou de mon père, sans aucune considération des circonstances et des conséquences, malheureusement, Dieu sait ! Le 1er septembre 1651, j’allai à bord du vaisseau chargé pour Londres. Jamais infortunes de jeune aventurier, je pense, ne commencèrent plus tôt et ne durèrent plus long-temps que les miennes. + +Comme le vaisseau sortait à peine de l’Humber, le vent s’éleva et les vagues s’enflèrent effroyablement. Je n’étais jamais allé sur mer auparavant ; je fus, d’une façon indicible, malade de corps et épouvanté d’esprit. Je commençai alors à réfléchir sérieusement sur ce que j’avais fait et sur la justice divine qui frappait en moi un fils coupable. Touts les bons conseils de mes parents, les larmes de mon père, les paroles de ma mère, se présentèrent alors vivement en mon esprit ; et ma conscience, qui n’était point encore arrivée à ce point de dureté qu’elle atteignit plus tard, me reprocha mon mépris de la sagesse et la violation de mes devoirs envers Dieu et mon père. + +Pendant ce temps la tempête croissait, et la mer devint très-grosse, quoique ce ne fût rien en comparaison de ce que j’ai vu depuis, et même seulement quelques jours après, c’en fut assez pour affecter un novice tel que moi. À chaque vague je me croyais submergé, et chaque fois que le vaisseau s’abaissait entre deux lames, je le croyais englouti au fond de la mer. Dans cette agonie d’esprit, je fis plusieurs fois le projet et le vœu, s’il plaisait à Dieu de me sauver de ce voyage, et si je pouvais remettre le pied sur la terre ferme, de ne plus le remettre à bord d’un navire, de m’en aller tout droit chez mon père, de m’abandonner à ses conseils, et de ne plus me jeter dans de telles misères. Alors je vis pleinement l’excellence de ses observations sur la vie commune, et combien doucement et confortablement il avait passé touts ses jours, sans jamais avoir été exposé, ni aux tempêtes de l’océan ni aux disgrâces de la terre ; et je résolus, comme l’enfant prodigue repentant, de retourner à la maison paternelle. + + + + + +LA TEMPÊTE + + +Ces sages et sérieuses pensées durèrent tant que dura la tempête, et même quelque temps après ; mais le jour d’ensuite le vent étant abattu et la mer plus calme, je commençai à m’y accoutumer un peu. Toutefois, j’étais encore indisposé du mal de mer, et je demeurai fort triste pendant tout le jour. Mais à l’approche de la nuit le temps s’éclaircit, le vent s’appaisa tout-à-fait, la soirée fut délicieuse, et le soleil se coucha éclatant pour se lever de même le lendemain : une brise légère, un soleil embrasé resplendissant sur une mer unie, ce fut un beau spectacle, le plus beau que j’aie vu de ma vie. + +J’avais bien dormi pendant la nuit ; je ne ressentais plus de nausées, j’étais vraiment dispos et je contemplais, émerveillé, l’océan qui, la veille, avait été si courroucé et si terrible, et qui si peu de temps après se montrait si calme et si agréable. Alors, de peur que mes bonnes résolutions ne se soutinssent, mon compagnon, qui après tout m’avait débauché, vint à moi : – « Eh bien ! Bob, me dit-il en me frappant sur l’épaule, comment ça va-t-il ? Je gage que tu as été effrayé, la nuit dernière, quand il ventait : ce n’était pourtant qu’un plein bonnet de vent ? » – « Vous n’appelez cela qu’un plein bonnet de vent ? C’était une horrible tourmente ! » – « Une tourmente ? tu es fou ! tu appelles cela une tourmente ? Vraiment ce n’était rien du tout. Donne-nous un bon vaisseau et une belle dérive, nous nous moquerons bien d’une pareille rafale ; tu n’es qu’un marin d’eau douce, Bob ; viens que nous fassions un bowl de punch,et que nous oubliions tout cela[3]. Vois quel temps charmant il fait à cette heure ! » – Enfin, pour abréger cette triste portion de mon histoire, nous suivîmes le vieux train des gens de mer : on fit du punch,je m’enivrai, et, dans une nuit de débauches, je noyai toute ma repentance, toutes mes réflexions sur ma conduite passée, et toutes mes résolutions pour l’avenir. De même que l’océan avait rasséréné sa surface et était rentré dans le repos après la tempête abattue, de même, après le trouble de mes pensées évanoui, après la perte de mes craintes et de mes appréhensions, le courant de mes désirs habituels revint, et j’oubliai entièrement les promesses et les vœux que j’avais faits en ma détresse. Pourtant, à la vérité, comme il arrive ordinairement en pareils cas, quelques intervalles de réflexions et de bons sentiments reparaissaient encore ; mais je les chassais et je m’en guérissais comme d’une maladie, en m’adonnant et à la boisson et à l’équipage. Bientôt j’eus surmonté le retour de ces accès, c’est ainsi que je les appelais, et en cinq ou six jours j’obtins sur ma conscience une victoire aussi complète qu’un jeune libertin résolu à étouffer ses remords le pouvait désirer. Mais il m’était réservé de subir encore une épreuve : la Providence, suivant sa loi ordinaire, avait résolu de me laisser entièrement sans excuse. Puisque je ne voulais pas reconnaître ceci pour une délivrance, la prochaine devait être telle que le plus mauvais bandit d’entre nous confesserait tout à la fois le danger et la miséricorde. + +Le sixième jour de notre traversée, nous entrâmes dans la rade d’Yarmouth. Le vent ayant été contraire et le temps calme, nous n’avions fait que peu de chemin depuis la tempête. Là, nous fûmes obligés de jeter l’ancre et le vent continuant d’être contraire, c’est-à-dire de souffler Sud-Ouest, nous y demeurâmes sept ou huit jours, durant lesquels beaucoup de vaisseaux de Newcastle vinrent mouiller dans la même rade, refuge commun des bâtiments qui attendent un vent favorable pour gagner la Tamise. + +Nous eussions, toutefois, relâché moins long-temps, et nous eussions dû, à la faveur de la marée, remonter la rivière, si le vent n’eût pas été trop fort, et si au quatrième ou cinquième jour de notre station il n’eût pas soufflé violemment. Cependant, comme la rade était réputée aussi bonne qu’un port ; comme le mouillage était bon, et l’appareil de notre ancre extrêmement solide, nos gens étaient insouciants, et, sans la moindre appréhension du danger, ils passaient le temps dans le repos et dans la joie, comme il est d’usage sur mer. Mais le huitième jour, le vent força ; nous mîmes touts la main à l’œuvre ; nous calâmes nos mâts de hune et tînmes toutes choses closes et serrées, pour donner au vaisseau des mouvements aussi doux que possible. Vers midi, la mer devint très-grosse, notre château de proue plongeait ; nous embarquâmes plusieurs vagues, et il nous sembla une ou deux fois que notre ancre labourait le fond. Sur ce, le capitaine fit jeter l’ancre d’espérance, de sorte que nous chassâmes sur deux, après avoir filé nos câbles jusqu’au bout. + +Déjà une terrible tempête mugissait, et je commençais à voir la terreur sur le visage des matelots eux-mêmes. Quoique veillant sans relâche à la conservation du vaisseau, comme il entrait ou sortait de sa cabine, et passait près de moi, j’entendis plusieurs fois le capitaine proférer tout bas ces paroles et d’autres semblables : – « Seigneur ayez pitié de nous ! Nous sommes touts perdus, nous sommes touts morts !… » – Durant ces premières confusions, j’étais stupide, étendu dans ma cabine, au logement des matelots, et je ne saurais décrire l’état de mon esprit. Je pouvais difficilement rentrer dans mon premier repentir, que j’avais si manifestement foulé aux pieds, et contre lequel je m’étais endurci. Je pensais que les affres de la mort étaient passées, et que cet orage ne serait point comme le premier. Mais quand, près de moi, comme je le disais tantôt, le capitaine lui-même s’écria : – « Nous sommes touts perdus ! » –je fus horriblement effrayé, je sortis de ma cabine et je regardai dehors. Jamais spectacle aussi terrible n’avait frappé mes yeux : l’océan s’élevait comme des montagnes, et à chaque instant fondait contre nous ; quand je pouvais promener un regard aux alentours, je ne voyais que détresse. Deux bâtiments pesamment chargés qui mouillaient non loin de nous avaient coupé leurs mâts rez-pied ; et nos gens s’écrièrent qu’un navire ancré à un mille de nous venait de sancir sur ses amarres. Deux autres vaisseaux, arrachés à leurs ancres, hors de la rade allaient au large à tout hasard, sans voiles ni mâtures. Les bâtiments légers, fatiguant moins, étaient en meilleure passe ; deux ou trois d’entre eux qui dérivaient passèrent tout contre nous, courant vent arrière avec leur civadière seulement. + +Vers le soir, le second et le bosseman supplièrent le capitaine, qui s’y opposa fortement, de laisser couper le mât de misaine ; mais le bosseman lui ayant protesté que, s’il ne le faisait pas, le bâtiment coulerait à fond, il y consentit. Quand le mât d’avant fut abattu, le grand mât, ébranlé, secouait si violemment le navire, qu’ils furent obligés de le couper aussi et de faire pont ras. + +Chacun peut juger dans quel état je devais être, moi, jeune marin, que précédemment si peu de chose avait jeté en si grand effroi ; mais autant que je puis me rappeler de si loin les pensées qui me préoccupaient alors, j’avais dix fois plus que la mort en horreur d’esprit, mon mépris de mes premiers remords et mon retour aux premières résolutions que j’avais prises si méchamment. Cette horreur, jointe à la terreur de la tempête, me mirent dans un tel état, que je ne puis par des mots la dépeindre. Mais le pis n’était pas encore advenu ; la tempête continua avec tant de furie, que les marins eux-mêmes confessèrent n’en avoir jamais vu de plus violente. Nous avions un bon navire, mais il était lourdement chargé et calait tellement, qu’à chaque instant les matelots s’écriaient qu’il allait couler à fond. Sous un rapport, ce fut un bonheur pour moi que je ne comprisse pas ce qu’ils entendaient par ce mot avant que je m’en fusse enquis. La tourmente était si terrible que je vis, chose rare, le capitaine, le contremaître et quelques autres plus judicieux que le reste, faire leurs prières, s’attendant à tout moment que le vaisseau coulerait à fond. Au milieu de la nuit, pour surcroît de détresse, un des hommes qu’on avait envoyés à la visite, cria qu’il s’était fait une ouverture, et un autre dit qu’il y avait quatre pieds d’eau dans la cale. Alors touts les bras furent appelés à la pompe. À ce seul mot, je m’évanouis et je tombai à la renverse sur le bord de mon lit, sur lequel j’étais assis dans ma cabine. Toutefois les matelots me réveillèrent et me dirent que si jusque-là je n’avais été bon à rien, j’étais tout aussi capable de pomper qu’aucun autre. Je me levai ; j’allai à la pompe et je travaillai de tout cœur. Dans cette entrefaite, le capitaine appercevant quelques petits bâtiments charbonniers qui, ne pouvant surmonter la tempête, étaient forcés de glisser et de courir au large, et ne venaient pas vers nous, ordonna de tirer un coup de canon en signal de détresse. Moi qui ne savais ce que cela signifiait, je fus tellement surpris, que je crus le vaisseau brisé ou qu’il était advenu quelque autre chose épouvantable ; en un mot je fus si effrayé que je tombai en défaillance. Comme c’était dans un moment où chacun pensait à sa propre vie, personne ne prit garde à moi, ni à ce que j’étais devenu ; seulement un autre prit ma place à la pompe, et me repoussa du pied à l’écart, pensant que j’étais mort, et ce ne fut que long-temps après que je revins à moi. + +On travaillait toujours, mais l’eau augmentant à la cale, il y avait toute apparence que le vaisseau coulerait bas. Et quoique la tourmente commençât à s’abattre un peu, néanmoins il n’était pas possible qu’il surnageât jusqu’à ce que nous atteignissions un port ; aussi le capitaine continua-t-il à faire tirer le canon de détresse. Un petit bâtiment qui venait justement de passer devant nous aventura une barque pour nous secourir. Ce fut avec le plus grand risque qu’elle approcha ; mais il était impossible que nous y allassions ou qu’elle parvînt jusqu’au flanc du vaisseau ; enfin, les rameurs faisant un dernier effort et hasardant leur vie pour sauver la nôtre, nos matelots leur lancèrent de l’avant une corde avec une bouée, et en filèrent une grande longueur. Après beaucoup de peines et de périls, ils la saisirent, nous les halâmes jusque sous notre poupe, et nous descendîmes dans leur barque. Il eût été inutile de prétendre atteindre leur bâtiment : aussi l’avis commun fut-il de laisser aller la barque en dérive, et seulement de ramer le plus qu’on pourrait vers la côte, notre capitaine promettant, si la barque venait à se briser contre le rivage, d’en tenir compte à son patron. Ainsi, partie en ramant, partie en dérivant vers le Nord, notre bateau s’en alla obliquement presque jusqu’à Winterton-Ness. + +Il n’y avait guère plus d’un quart d’heure que nous avions abandonné notre vaisseau quand nous le vîmes s’abîmer ; alors je compris pour la première fois ce que signifiait couler-bas. Mais, je dois l’avouer, j’avais l’œil trouble et je distinguais fort mal, quand les matelots me dirent qu’il coulait, car, dès le moment que j’allai, ou plutôt qu’on me mit dans la barque, j’étais anéanti par l’effroi, l’horreur et la crainte de l’avenir. + +Nos gens faisaient toujours force de rames pour approcher du rivage. Quand notre bateau s’élevait au haut des vagues, nous l’appercevions, et le long de la rive nous voyions une foule nombreuse accourir pour nous assister lorsque nous serions proches. + + + + + +ROBINSON MARCHAND DE GUIN + + +Note : Il est probable qu’il y a une erreur dans l’édition de Gallica qui a servi de support à notre travail ; il faut probablement lire GUINÉE au lieu de GUIN. (Note du correcteur – ELG.) + +Nous avancions lentement, et nous ne pûmes aborder avant d’avoir passé le phare de Winterton ; la côte s’enfonçait à l’Ouest vers Cromer, de sorte que la terre brisait la violence du vent. Là, nous abordâmes, et, non sans grande difficulté, nous descendîmes touts sains et saufs sur la plage, et allâmes à pied à Yarmouth, où, comme des infortunés, nous fûmes traités avec beaucoup d’humanité, et par les magistrats de la ville, qui nous assignèrent de bons gîtes, et par les marchands et les armateurs, qui nous donnèrent assez d’argent pour nous rendre à Londres ou pour retourner à Hull, suivant que nous le jugerions convenable. + +C’est alors que je devais avoir le bon sens de revenir à Hull et de rentrer chez nous ; j’aurais été heureux, et mon père, emblème de la parabole de notre Sauveur, eût même tué le veau gras pour moi ; car, ayant appris que le vaisseau sur lequel j’étais avait fait naufrage dans la rade d’Yarmouth, il fut long-temps avant d’avoir l’assurance que je n’étais pas mort. + +Mais mon mauvais destin m’entraînait avec une obstination irrésistible ; et, bien que souvent ma raison et mon bon jugement me criassent de revenir à la maison, je n’avais pas la force de le faire. Je ne saurais ni comment appeler cela, ni vouloir prétendre que ce soit un secret arrêt irrévocable qui nous pousse à être les instruments de notre propre destruction, quoique même nous en ayons la conscience, et que nous nous y précipitions les yeux ouverts ; mais, véritablement, si ce n’est quelque décret inévitable me condamnant à une vie de misère et qu’il m’était impossible de braver, quelle chose eût pu m’entraîner contre ma froide raison et les persuasions de mes pensées les plus intimes, et contre les deux avertissements si manifestes que j’avais reçus dans ma première entreprise. + +Mon camarade, qui d’abord avait aidé à mon endurcissement, et qui était le fils du capitaine, se trouvait alors plus découragé que moi. La première fois qu’il me parla à Yarmouth, ce qui ne fut pas avant le second ou le troisième jour, car nous étions logés en divers quartiers de la ville ; la première fois, dis-je, qu’il s’informa de moi, son ton me parut altéré : il me demanda d’un air mélancolique, en secouant la tête, comment je me portais, et dit à son père qui j’étais, et que j’avais fait ce voyage seulement pour essai, dans le dessein d’en entreprendre d’autres plus lointains. Cet homme se tourna vers moi et, avec un accent de gravité et d’affliction : – « Jeune homme, me dit-il, vous ne devez plus retourner sur mer ; vous devez considérer ceci comme une marque certaine et visible que vous n’êtes point appelé à faire un marin. » – « Pourquoi, monsieur ? est-ce que vous n’irez plus en mer ? » – « Le cas est bien différent, répliqua-t-il : c’est mon métier et mon devoir ; au lieu que vous, qui faisiez ce voyage comme essai, voyez quel avant-goût le ciel vous a donné de ce à quoi il faudrait vous attendre si vous persistiez. Peut-être cela n’est-il advenu qu’à cause de vous, semblable à Jonas dans le vaisseau de Tarsis. Qui êtes-vous, je vous prie ? et pourquoi vous étiez-vous embarqué ? » – Je lui contai en partie mon histoire. Sur la fin il m’interrompit et s’emporta d’une étrange manière. – « Qu’avais-je donc fait, s’écria-t-il, pour mériter d’avoir, à bord un pareil misérable ! Je ne voudrais pas pour mille livres sterling remettre le pied sur le même vaisseau que vous ! » – C’était, en vérité, comme j’ai dit, un véritable égarement de ses esprits encore troublés par le sentiment de sa perte, et qui dépassait toutes les bornes de son autorité. Toutefois, il me parla ensuite très-gravement, m’exhortant à retourner chez mon père et à ne plus tenter la Providence. Il me dit qu’il devait m’être visible que le bras de Dieu était contre moi ; – « enfin, jeune homme, me déclara-t-il, comptez bien que si vous ne vous en retournez, en quelque lieu que vous alliez, vous ne trouverez qu’adversité et désastre jusqu’à ce que les paroles de votre père se vérifient en vous. » + +Je lui répondis peu de chose ; nous nous séparâmes bientôt après, et je ne le revis plus ; quelle route prit-il ? je ne sais. Pour moi, ayant quelque argent dans ma poche, je m’en allai, par terre, à Londres. Là, comme sur la route, j’eus plusieurs combats avec moi-même sur le genre de vie que je devais prendre, ne sachant si je devais retourner chez nous ou retourner sur mer. + +Quant à mon retour au logis, la honte étouffait les meilleurs mouvements de mon esprit, et lui représentait incessamment combien je serais raillé dans le voisinage et serais confus, non-seulement devant mon père et ma mère, mais devant même qui que ce fût. D’où j’ai depuis souvent pris occasion d’observer combien est sotte et inconséquente la conduite ordinaire des hommes et surtout de la jeunesse, à l’égard de cette raison qui devrait les guider en pareils cas : qu’ils ne sont pas honteux de l’action qui devrait, à bon droit, les faire passer pour insensés, mais qu’ils sont honteux de leur repentance, qui seule peut les faire honorer comme sages. + +Toutefois je demeurai quelque temps dans cette situation, ne sachant quel parti prendre, ni quelle carrière embrasser, ni quel genre de vie mener. J’éprouvais toujours une répugnance invincible pour la maison paternelle ; et, comme je balançais long-temps, le souvenir de la détresse où j’avais été s’évanouissait, et avec lui mes faibles désirs de retour, jusqu’à ce qu’enfin je les mis tout-à-fait de côté, et cherchai à faire un voyage. + +Cette maligne influence qui m’avait premièrement poussé hors de la maison paternelle, qui m’avait suggéré l’idée extravagante et indéterminée de faire fortune, et qui m’avait inculqué si fortement ces fantaisies, que j’étais devenu sourd aux bons avis, aux remontrances, et même aux ordres de mon père ; cette même influence, donc, quelle qu’elle fût, me fit concevoir la plus malheureuse de toutes les entreprises, celle de monter à bord d’un vaisseau partant pour la côte d’Afrique, ou, comme nos marins disent vulgairement, pour un voyage de Guinée. + +Ce fut un grand malheur pour moi, dans toutes ces aventures, que je ne fisse point, à bord, le service comme un matelot ; à la vérité j’aurais travaillé plus rudement que de coutume, mais en même temps je me serais instruit des devoirs et de l’office d’un marin ; et, avec le temps, j’aurais pu me rendre apte à faire un pilote ou un lieutenant, sinon un capitaine. Mais ma destinée était toujours de choisir le pire ; parce que j’avais de l’argent en poche et de bons vêtements sur le dos, je voulais toujours aller à bord comme un gentleman ; aussi je n’eus jamais aucune charge sur un bâtiment et ne sus jamais en remplir aucune. + +J’eus la chance, dès mon arrivée à Londres, de tomber en assez bonne compagnie, ce qui n’arrive pas toujours aux jeunes fous libertins et abandonnés comme je l’étais alors, le démon ne tardant pas généralement à leur dresser quelques embûches ; mais pour moi il n’en fut pas ainsi. Ma première connaissance fut un capitaine de vaisseau qui, étant allé sur la côte de Guinée avec un très-grand succès, avait résolu d’y retourner ; ayant pris goût à ma société, qui alors n’était pas du tout désagréable, et m’ayant entendu parler de mon projet de voir le monde, il me dit : – « Si vous voulez faire le voyage avec moi, vous n’aurez aucune dépense, vous serez mon commensal et mon compagnon ; et si vous vouliez emporter quelque chose avec vous, vous jouiriez de touts les avantages que le commerce offrirait, et peut-être y trouveriez-vous quelque profit. + +J’acceptai l’offre, et me liant d’étroite amitié avec ce capitaine, qui était un homme franc et honnête, je fis ce voyage avec lui, risquant une petite somme, que par sa probité désintéressée, j’augmentai considérablement ; car je n’emportai environ que pour quarante livres sterling de verroteries et de babioles qu’il m’avait conseillé d’acheter. Ces quarante livres sterling, je les avais amassées par l’assistance de quelques-uns de mes parents avec lesquels je correspondais, et qui, je pense, avaient engagé mon père ou au moins ma mère à contribuer d’autant à ma première entreprise. + +C’est le seul voyage où je puis dire avoir été heureux dans toutes mes spéculations, et je le dois à l’intégrité et à l’honnêteté de mon ami le capitaine ; en outre j’y acquis aussi une suffisante connaissance des mathématiques et des règles de la navigation ; j’appris à faire l’estime d’un vaisseau et à prendre la hauteur ; bref à entendre quelques-unes des choses qu’un homme de mer doit nécessairement savoir. Autant mon capitaine prenait de plaisir à m’instruire, autant je prenais de plaisir à étudier ; et en un mot ce voyage me fit tout à la fois marin et marchand. Pour ma pacotille, je rapportai donc cinq livres neuf onces de poudre d’or, qui me valurent, à mon retour à Londres, à peu près trois cents livres sterling, et me remplirent de pensées ambitieuses qui, plus tard, consommèrent ma ruine. + +Néanmoins, j’eus en ce voyage mes disgrâces aussi ; je fus surtout continuellement malade et jeté dans une violente calenture[4] par la chaleur excessive du climat : notre principal trafic se faisant sur la côte depuis le quinzième degré de latitude septentrionale jusqu’à l’équateur. + +Je voulais alors me faire marchand de Guinée, et pour mon malheur, mon ami étant mort peu de temps après son arrivée, je résolus d’entreprendre encore ce voyage, et je m’embarquai sur le même navire avec celui qui, la première fois, en avait été le contremaître, et qui alors en avait obtenu le commandement. Jamais traversée ne fut plus déplorable ; car bien que je n’emportasse pas tout-à-fait cent livres sterling de ma nouvelle richesse, laissant deux cents livres confiées à la veuve de mon ami, qui fut très-fidèle dépositaire, je ne laissai pas de tomber en de terribles infortunes. Notre vaisseau, cinglant vers les Canaries, ou plutôt entre ces îles et la côte d’Afrique, fut surpris, à l’aube du jour, par un corsaire turc de Sallé, qui nous donna la chasse avec toute la voile qu’il pouvait faire. Pour le parer, nous forçâmes aussi de voiles autant que nos vergues en purent déployer et nos mâts en purent charrier ; mais, voyant que le pirate gagnait sur nous, et qu’assurément avant peu d’heures il nous joindrait, nous nous préparâmes au combat. Notre navire avait douze canons et l’écumeur en avait dix-huit. + +Environs à trois heures de l’après-midi, il entra dans nos eaux, et nous attaqua par méprise, juste en travers de notre hanche, au lieu de nous enfiler par notre poupe, comme il le voulait. Nous pointâmes huit de nos canons de ce côté, et lui envoyâmes une bordée qui le fit reculer, après avoir répondu à notre feu et avoir fait faire une mousqueterie à près de deux cents hommes qu’il avait à bord. Toutefois, tout notre monde se tenant couvert, pas un de nous n’avait été touché. Il se prépara à nous attaquer derechef, et nous, derechef, à nous défendre ; mais cette fois, venant à l’abordage par l’autre flanc. Il jeta soixante hommes sur notre pont, qui aussitôt coupèrent et hachèrent nos agrès. Nous les accablâmes de coups de demi-piques, de coups de mousquets et de grenades d’une si rude manière, que deux fois nous les chassâmes de notre pont. Enfin, pour abréger ce triste endroit de notre histoire, notre vaisseau étant désemparé, trois de nos hommes tués et huit blessés, nous fûmes contraints de nous rendre, et nous fûmes touts conduits prisonniers à Sallé, port appartenant aux Maures. + +Là, je reçus des traitements moins affreux que je ne l’avais appréhendé d’abord. Ainsi que le reste de l’équipage, je ne fus point emmené dans le pays à la Cour de l’Empereur ; le capitaine du corsaire me garda pour sa part de prise ; et, comme j’étais jeune, agile et à sa convenance, il me fit son esclave. + + + + + +ROBINSON CAPTIF + + +À ce changement subit de condition, qui, de marchand, me faisait misérable esclave, je fus profondément accablé ; je me ressouvins alors du discours prophétique de mon père : que je deviendrais misérable et n’aurais personne pour me secourir ; je le crus ainsi tout-à-fait accompli, pensant que je ne pourrais jamais être plus mal, que le bras de Dieu s’était appesanti sur moi, et que j’étais perdu sans ressource. Mais hélas ! ce n’était qu’un avant-goût des misères qui devaient me traverser, comme on le verra dans la suite de cette histoire. + +Mon nouveau patron ou maître m’avait pris avec lui dans sa maison ; j’espérais aussi qu’il me prendrait avec lui quand de nouveau il irait en mer, et que tôt ou tard son sort serait d’être pris par un vaisseau de guerre espagnol ou portugais, et qu’alors je recouvrerais ma liberté ; mais cette espérance s’évanouit bientôt, car lorsqu’il retournait en course, il me laissait à terre pour soigner son petit jardin et faire à la maison la besogne ordinaire des esclaves ; et quand il revenait de sa croisière, il m’ordonnait de coucher dans sa cabine pour surveiller le navire. + +Là, je songeais sans cesse à mon évasion et au moyen que je pourrais employer pour l’effectuer, mais je ne trouvai aucun expédient qui offrit la moindre probabilité, rien qui pût faire supposer ce projet raisonnable ; car je n’avais pas une seule personne à qui le communiquer, pour qu’elle s’embarquât avec moi ; ni compagnons d’esclavage, ni Anglais, ni Irlandais, ni Écossais. De sorte que pendant deux ans, quoique je me berçasse souvent de ce rêve, je n’entrevis néanmoins jamais la moindre chance favorable de le réaliser. + +Au bout de ce temps environ il se présenta une circonstance singulière qui me remit en tête mon ancien projet de faire quelque tentative pour recouvrer ma liberté. Mon patron restant alors plus long-temps que de coutume sans armer son vaisseau, et, à ce que j’appris, faute d’argent, avait habitude, régulièrement deux ou trois fois par semaine, quelquefois plus si le temps était beau, de prendre la pinasse du navire et de s’en aller pêcher dans la rade ; pour tirer à la rame il m’emmenait toujours avec lui, ainsi qu’un jeune Maurisque[5] ; nous le divertissions beaucoup, et je me montrais fort adroit à attraper le poisson ; si bien qu’il m’envoyait quelquefois avec un Maure de ses parents et le jeune garçon, le Maurisque, comme on l’appelait, pour lui pêcher un plat de poisson. + +Une fois, il arriva qu’étant allé à la pêche, un matin, par un grand calme, une brume s’éleva si épaisse que nous perdîmes de vue le rivage, quoique nous n’en fussions pas éloignés d’une demi-lieue. Ramant à l’aventure, nous travaillâmes tout le jour et toute la nuit suivante ; et, quand vint le matin, nous nous trouvâmes avoir gagné le large au lieu d’avoir gagné la rive, dont nous étions écartés au moins de deux lieues. Cependant nous l’atteignîmes, à la vérité non sans beaucoup de peine et non sans quelque danger, car dans la matinée le vent commença à souffler assez fort, et nous étions touts mourants de faim. + +Or, notre patron, mis en garde par cette aventure, résolut d’avoir plus soin de lui à l’avenir ; ayant à sa disposition la chaloupe de notre navire anglais qu’il avait capturé, il se détermina à ne plus aller à la pêche sans une boussole et quelques provisions, et il ordonna au charpentier de son bâtiment, qui était aussi un Anglais esclave, d’y construire dans le milieu une chambre de parade ou cabine semblable à celle d’un canot de plaisance, laissant assez de place derrière pour manier le gouvernail et border les écoutes, et assez de place devant pour qu’une personne ou deux pussent manœuvrer la voile. Cette chaloupe cinglait avec ce que nous appelons une voile d’épaule de mouton[6] qu’on amurait sur le faîte de la cabine, qui était basse et étroite, et contenait seulement une chambre à coucher pour le patron et un ou deux esclaves, une table à manger, et quelques équipets pour mettre des bouteilles de certaines liqueurs à sa convenance, et surtout son pain, son riz et son café. + +Sur cette chaloupe, nous allions fréquemment à la pêche ; et comme j’étais très-habile à lui attraper du poisson, il n’y allait jamais sans moi. Or, il advint qu’un jour, ayant projeté de faire une promenade dans ce bateau avec deux ou trois Maures de quelque distinction en cette place, il fit de grands préparatifs, et, la veille, à cet effet, envoya au bateau une plus grande quantité de provisions que de coutume, et me commanda de tenir prêts trois fusils avec de la poudre et du plomb, qui se trouvaient à bord de son vaisseau, parce qu’ils se proposaient le plaisir de la chasse aussi bien que celui de la pêche. + +Je préparai toutes choses selon ses ordres, et le lendemain au matin j’attendais dans la chaloupe, lavée et parée avec guidon et flamme au vent, pour la digne réception de ses hôtes, lorsqu’incontinent mon patron vint tout seul à bord, et me dit que ses convives avaient remis la partie, à cause de quelques affaires qui leur étaient survenues. Il m’enjoignit ensuite, suivant l’usage, d’aller sur ce bateau avec le Maure et le jeune garçon pour pêcher quelques poissons, parce que ses amis devaient souper chez lui, me recommandant de revenir à la maison aussitôt que j’aurais fait une bonne capture. Je me mis en devoir d’obéir. + +Cette occasion réveilla en mon esprit mes premières idées de liberté ; car alors je me trouvais sur le point d’avoir un petit navire à mon commandement. Mon maître étant parti, je commençai à me munir, non d’ustensiles de pêche, mais de provisions de voyage, quoique je ne susse ni ne considérasse où je devais faire route, pour sortir de ce lieu, tout chemin m’étant bon. + +Mon premier soin fut de trouver un prétexte pour engager le Maure à mettre à bord quelque chose pour notre subsistance. Je lui dis qu’il ne fallait pas que nous comptassions manger le pain de notre patron. – Cela est juste, répliqua-t-il ; – et il apporta une grande corbeille de rusk ou de biscuit de mer de leur façon et trois jarres d’eau fraîche. Je savais où mon maître avait placé son coffre à liqueurs, qui cela était évident par sa structure, devait provenir d’une prise faite sur les Anglais. J’en transportai les bouteilles dans la chaloupe tandis que le Maure était sur le rivage, comme si elles eussent été mises là auparavant pour notre maître. J’y transportai aussi un gros bloc de cire vierge qui pesait bien environ un demi-quintal, avec un paquet de fil ou ficelle, une hache, une scie et un marteau, qui nous furent touts d’un grand usage dans la suite, surtout le morceau de cire pour faire des chandelles. Puis j’essayai sur le Maure d’une autre tromperie dans laquelle il donna encore innocemment. Son nom était Ismaël, dont les Maures font Muly ou Moléy ; ainsi l’appelai-je et lui dis-je : – Moléy, les mousquets de notre patron sont à bord de la chaloupe ; ne pourriez-vous pas vous procurer un peu de poudre et de plomb de chasse, afin de tuer, pour nous autres, quelques alcamies, – oiseau semblable à notre courlieu, – car je sais qu’il a laissé à bord du navire les provisions de la soute aux poudres. – Oui, dit-il, j’en apporterai un peu ; – et en effet il apporta une grande poche de cuir contenant environ une livre et demie de poudre, plutôt plus que moins, et une autre poche pleine de plomb et de balles, pesant environ six livres, et il mit le tout dans la chaloupe. Pendant ce temps, dans la grande cabine de mon maître, j’avais découvert un peu de poudre dont j’emplis une grosse bouteille qui s’était trouvée presque vide dans le bahut, après avoir transvasé ce qui y restait. Ainsi fournis de toutes choses nécessaires, nous sortîmes du havre pour aller à la pêche. À la forteresse qui est à l’entrée du port on savait qui nous étions, on ne prit point garde à nous. À peine étions-nous un mille en mer, nous amenâmes notre voile et nous nous assîmes pour pêcher. Le vent soufflait Nord-Nord-Est, ce qui était contraire à mon désir ; car s’il avait soufflé Sud, j’eusse été certain d’atterrir à la côte d’Espagne, ou au moins d’atteindre la baie de Cadix ; mais ma résolution était, vente qui vente, de sortir de cet horrible lieu, et d’abandonner le reste au destin. + +Après que nous eûmes pêché long-temps et rien pris ; car lorsque j’avais un poisson à mon hameçon, pour qu’on ne pût le voir je ne le tirais point dehors : – Nous ne faisons rien, dis-je au Maure ; notre maître n’entend pas être servi comme ça ; il nous faut encore remonter plus au large. – Lui, n’y voyant pas malice, y consentit, et se trouvant à la proue, déploya les voiles. Comme je tenais la barre du gouvernail, je conduisis l’embarcation à une lieue au-delà ; alors je mis en panne comme si je voulais pêcher et, tandis que le jeune garçon tenait le timon, j’allai à la proue vers le Maure ; et, faisant comme si je me baissais pour ramasser quelque chose derrière lui, je le saisis par surprise en passant mon bras entre ses jambes, et je le lançai brusquement hors du bord dans la mer. Il se redressa aussitôt, car il nageait comme un liége, et, m’appelant, il me supplia de le reprendre à bord, et me jura qu’il irait d’un bout à l’autre du monde avec moi. Comme il nageait avec une grande vigueur après la chaloupe et qu’il faisait alors peu de vent, il m’aurait promptement atteint. + +Sur ce, j’allai dans la cabine, et, prenant une des arquebuses de chasse, je le couchai en joue et lui dis : Je ne vous ai pas fait de mal, et, si vous ne vous obstinez pas, je ne vous en ferai point. Vous nagez bien assez pour regagner la rive ; la mer est calme, hâtez-vous d’y aller, je ne vous frapperai point ; mais si vous vous approchez du bateau, je vous tire une balle dans la tête, car je suis résolu à recouvrer ma liberté. Alors il revira et nagea vers le rivage. Je ne doute point qu’il ne l’ait atteint facilement, car c’était un excellent nageur. + +J’eusse été plus satisfait d’avoir gardé ce Maure et d’avoir noyé le jeune garçon ; mais, là, je ne pouvais risquer de me confier à lui. Quand il fut éloigné, je me tournai vers le jeune garçon, appelé Xury, et je lui dis : – Xury, si tu veux m’être fidèle, je ferai de toi un homme ; mais si tu ne mets la main sur ta face que tu seras sincère avec moi, – ce qui est jurer par Mahomet et la barbe de son père, – il faut que je te jette aussi dans la mer. Cet enfant me fit un sourire, et me parla si innocemment que je n’aurais pu me défier de lui ; puis il fit le serment de m’être fidèle et de me suivre en tout lieux. + +Tant que je fus en vue du Maure, qui était à la nage, je portai directement au large, préférant bouliner, afin qu’on pût croire que j’étais allé vers le détroit[7], comme en vérité on eût pu le supposer de toute personne dans son bon sens ; car aurait-on pu imaginer que nous faisions route au Sud, vers une côte véritablement barbare, où nous étions sûrs que toutes les peuplades de nègres nous entoureraient de leurs canots et nous désoleraient ; où nous ne pourrions aller au rivage sans être dévorés par les bêtes sauvages ou par de plus impitoyables sauvages de l’espèce humaine. + +Mais aussitôt qu’il fit sombre, je changeai de route, et je gouvernai au Sud-Est, inclinant un peu ma course vers l’Est, pour ne pas m’éloigner de la côte ; et, ayant un bon vent, une mer calme et unie, je fis tellement de la voile, que le lendemain, à trois heures de l’après-midi, quand je découvris premièrement la terre, je devais être au moins à cent cinquante milles au Sud de Sallé, tout-à-fait au-delà des États de l’Empereur de Maroc, et même de tout autre roi de par-là, car nous ne vîmes personne. + + + + + +PREMIÈRE AIGUADE + + +Toutefois, la peur que j’avais des Maures était si grande, et les appréhensions que j’avais de tomber entre leurs mains étaient si terribles, que je ne voulus ni ralentir, ni aller à terre, ni laisser tomber l’ancre. Le vent continuant à être favorable, je naviguai ainsi cinq jours durant ; mais lorsqu’il eut tourné au Sud, je conclus que si quelque vaisseau était en chasse après moi, il devait alors se retirer ; aussi hasardai-je d’atterrir et mouillai-je l’ancre à l’embouchure d’une petite rivière, je ne sais laquelle, je ne sais où, ni quelle latitude, quelle contrée, ou quelle nation : je n’y vis pas ni ne désirai point y voir aucun homme ; la chose importante dont j’avais besoin c’était de l’eau fraîche. Nous entrâmes dans cette crique sur le soir, nous déterminant d’aller à terre à la nage sitôt qu’il ferait sombre, et de reconnaître le pays. Mais aussitôt qu’il fit entièrement obscur, nous entendîmes un si épouvantable bruit d’aboiement, de hurlement et de rugissement de bêtes farouches dont nous ne connaissions pas l’espèce, que le pauvre petit garçon faillit à en mourir de frayeur, et me supplia de ne point descendre à terre avant le jour. – « Bien, Xury, lui dis-je, maintenant je n’irai point, mais peut-être au jour verrons-nous des hommes qui seront plus méchants pour nous que des lions. » – « Alors nous tirer à eux un coup de mousquet, dit en riant Xury, pour faire eux s’enfuir loin. » – Tel était l’anglais que Xury avait appris par la fréquentation de nous autres esclaves. Néanmoins, je fus aise de voir cet enfant si résolu, et je lui donnai, pour le réconforter, un peu de liqueur tirée d’une bouteille du coffre de notre patron. Après tout, l’avis de Xury était bon, et je le suivis ; nous mouillâmes notre petite ancre, et nous demeurâmes tranquilles toute la nuit ; je dis tranquilles parce que nous ne dormîmes pas, car durant deux ou trois heures nous apperçûmes des créatures excessivement grandes et de différentes espèces, – auxquelles nous ne savions quels noms donner, – qui descendaient vers la rive et couraient dans l’eau, en se vautrant et se lavant pour le plaisir de se rafraîchir ; elles poussaient des hurlements et des meuglements si affreux que jamais, en vérité, je n’ai rien ouï de semblable. + +Xury était horriblement effrayé, et, au fait, je l’étais aussi ; mais nous fûmes tout deux plus effrayés encore quand nous entendîmes une de ces énormes créatures venir à la nage vers notre chaloupe. Nous ne pouvions la voir, mais nous pouvions reconnaître à son soufflement que ce devait être une bête monstrueusement grosse et furieuse. Xury prétendait que c’était un lion, cela pouvait bien être ; tout ce que je sais, c’est que le pauvre enfant me disait de lever l’ancre et de faire force de rames. – « Non pas, Xury, lui répondis-je ; il vaut mieux filer par le bout notre câble avec une bouée, et nous éloigner en mer ; car il ne pourra nous suivre fort loin. Je n’eus pas plus tôt parlé ainsi que j’apperçus cet animal, – quel qu’il fût, – à deux portées d’aviron, ce qui me surprit un peu. Néanmoins, aussitôt j’allai à l’entrée de la cabine, je pris mon mousquet et je fis feu sur lui : à ce coup il tournoya et nagea de nouveau vers le rivage. + +Il est impossible de décrire le tumulte horrible, les cris affreux et les hurlements qui s’élevèrent sur le bord du rivage et dans l’intérieur des terres, au bruit et au retentissement de mon mousquet ; je pense avec quelque raison que ces créatures n’avaient auparavant jamais rien ouï de pareil. Ceci me fit voir que nous ne devions pas descendre sur cette côte pendant la nuit, et combien il serait chanceux de s’y hasarder pendant le jour, car tomber entre les mains de quelques Sauvages était, pour nous, tout aussi redoutable que de tomber dans les griffes des lions et des tigres ; du moins appréhendions-nous également l’un et l’autre danger. + +Quoi qu’il en fût, nous étions obligés d’aller quelque part à l’aiguade ; il ne nous restait pas à bord une pinte d’eau ; mais quand ? mais où ? c’était là l’embarras. Xury me dit que si je voulais le laisser aller à terre avec une des jarres, il découvrirait s’il y avait de l’eau et m’en apporterait. Je lui demandai pourquoi il y voulait aller ; pourquoi ne resterait-il pas dans la chaloupe, et moi-même n’irais-je pas. Cet enfant me répondit avec tant d’affection que je l’en aimai toujours depuis. Il me dit : « – Si les Sauvages hommes venir, eux manger moi, vous s’enfuir. » – « Bien, Xury, m’écriai-je, nous irons tout deux, et si les hommes sauvages viennent, nous les tuerons ; ils ne nous mangeront ni l’un ni l’autre. » – Alors je donnai à Xury un morceau de biscuit et à boire une gorgée de la liqueur tirée du coffre de notre patron, dont j’ai parlé précédemment ; puis, ayant halé la chaloupe aussi près du rivage que nous le jugions convenable, nous descendîmes à terre, n’emportant seulement avec nous que nos armes et deux jarres pour faire de l’eau. + +Je n’eus garde d’aller hors de la vue de notre chaloupe, craignant une descente de canots de Sauvages sur la rivière ; mais le petit garçon ayant apperçu un lieu bas à environ un mille dans les terres, il y courut, et aussitôt je le vis revenir vers moi. Je pensai qu’il était poursuivi par quelque Sauvage ou épouvanté par quelque bête féroce ; je volai à son secours ; mais quand je fus assez proche de lui, je distinguai quelque chose qui pendait sur son épaule : c’était un animal sur lequel il avait tiré, semblable à un lièvre, mais d’une couleur différente et plus long des jambes. Toutefois, nous en fûmes fort joyeux, car ce fut un excellent manger ; mais ce qui avait causé la grande joie du pauvre Xury, c’était de m’apporter la nouvelle qu’il avait trouvé de la bonne eau sans rencontrer de Sauvages. + +Nous vîmes ensuite qu’il ne nous était pas nécessaire de prendre tant de peines pour faire de l’eau ; car un peu au-dessus de la crique où nous étions nous trouvâmes l’eau douce ; quand la marée était basse elle remontait fort peu avant. Ainsi nous emplîmes nos jarres, nous nous régalâmes du lièvre que nous avions tué, et nous nous préparâmes à reprendre notre route sans avoir découvert un vestige humain dans cette portion de la contrée. + +Comme j’avais déjà fait un voyage à cette côte, je savais très-bien que les îles Canaries et les îles du Cap-Vert n’étaient pas éloignées ; mais comme je n’avais pas d’instruments pour prendre hauteur et connaître la latitude où nous étions, et ne sachant pas exactement ou au moins ne me rappelant pas dans quelle latitude elles étaient elles-mêmes situées, je ne savais où les chercher ni quand il faudrait, de leur côté, porter le cap au large ; sans cela, j’aurais pu aisément trouver une de ces îles. En tenant le long de la côte jusqu’à ce que j’arrivasse à la partie où trafiquent les Anglais, mon espoir était de rencontrer en opération habituelle de commerce quelqu’un de leurs vaisseaux qui nous secourrait et nous prendrait à bord. + +Suivant mon calcul le plus exact, le lieu où j’étais alors doit être cette contrée s’étendant entre les possessions de l’Empereur de Maroc et la Nigritie ; contrée inculte, peuplée seulement par les bêtes féroces, les nègres l’ayant abandonnée et s’étant retirés plus au midi, de peur des Maures ; et les Maures dédaignant de l’habiter à cause de sa stérilité ; mais au fait les uns et les autres y ont renoncé parce qu’elle est le repaire d’une quantité prodigieuse de tigres, de lions, de léopards et d’autres farouches créatures ; aussi ne sert-elle aux Maures que pour leurs chasses, où ils vont, comme une armée, deux ou trois mille hommes à la fois. Véritablement durant près de cent milles de suite sur cette côte nous ne vîmes pendant le jour qu’un pays agreste et désert, et n’entendîmes pendant la nuit que les hurlements et les rugissements des bêtes sauvages. + +Une ou deux fois dans la journée je crus appercevoir le pic de Ténériffe, qui est la haute cime du mont Ténériffe dans les Canaries, et j’eus grande envie de m’aventurer au large dans l’espoir de l’atteindre ; mais l’ayant essayé deux fois, je fus repoussé par les vents contraires ; et comme aussi la mer était trop grosse pour mon petit vaisseau, je résolus de continuer mon premier dessein de côtoyer le rivage. + +Après avoir quitté ce lieu, je fus plusieurs fois obligé d’aborder pour faire aiguade ; et une fois entre autres qu’il était de bon matin, nous vînmes mouiller sous une petite pointe de terre assez élevée, et la marée commençant à monter, nous attendions tranquillement qu’elle nous portât plus avant. Xury, qui, à ce qu’il paraît, avait plus que moi l’œil au guet, m’appela doucement et me dit que nous ferions mieux de nous éloigner du rivage. – « Car regardez là-bas, ajouta-t-il, ce monstre affreux étendu sur le flanc de cette colline, et profondément endormi. » Je regardai au lieu qu’il désignait, et je vis un monstre épouvantable, en vérité, car c’était un énorme et terrible lion couché sur le penchant du rivage, à l’ombre d’une portion de la montagne, qui, en quelque sorte, pendait presque au-dessus de lui. – « Xury, lui dis-je, va à terre, et tue-le. » Xury parut effrayé, et répliqua : – « Moi tuer ! lui manger moi d’une seule bouche. » Il voulait dire d’une seule bouchée. Toutefois, je ne dis plus rien à ce garçon ; seulement je lui ordonnai de rester tranquille, et je pris notre plus gros fusil, qui était presque du calibre d’un mousquet, et, après y avoir mis une bonne charge de poudre et deux lingots, je le posai à terre ; puis en chargeai un autre à deux balles ; et le troisième, car nous en avions trois, je le chargeai de cinq chevrotines. Je pointai du mieux que je pus ma première arme pour le frapper à la tête ; mais il était couché de telle façon, avec une patte passée un peu au-dessus de son mufle, que les lingots l’atteignirent à la jambe, près du genou, et lui brisèrent l’os. Il tressaillit d’abord en grondant ; mais sentant sa jambe brisée, il se rabattit, puis il se dressa sur trois jambes, et jeta le plus effroyable rugissement que j’entendis jamais. Je fus un peu surpris de ne l’avoir point frappé à la tête. Néanmoins je pris aussitôt mon second mousquet, et quoiqu’il commençât à s’éloigner je fis feu de nouveau ; je l’atteignis à la tête, et j’eus le plaisir de le voir se laisser tomber silencieusement et se raidir en luttant contre la mort. Xury prit alors du cœur, et me demanda de le laisser aller à terre. « Soit ; va, lui dis-je. » Aussitôt ce garçon sauta à l’eau, et tenant un petit mousquet d’une main, il nagea de l’autre jusqu’au rivage. Puis, s’étant approché du lion, il lui posa le canon du mousquet à l’oreille et le lui déchargea aussi dans la tête, ce qui l’expédia tout-à-fait. + +C’était véritablement une chasse pour nous, mais ce n’était pas du gibier, et j’étais très-fâché de perdre trois charges de poudre et des balles sur une créature qui n’était bonne à rien pour nous. Xury, néanmoins, voulait en emporter quelque chose. Il vint donc à bord, et me demanda de lui donner la hache. – « Pourquoi faire, Xury ? lui dis-je. » – « Moi trancher sa tête, répondit-il. » Toutefois Xury ne put pas la lui trancher, mais il lui coupa une patte qu’il m’apporta : elle était monstrueuse. + +Cependant je réfléchis que sa peau pourrait sans doute, d’une façon ou d’une autre, nous être de quelque valeur, et je résolus de l’écorcher si je le pouvais. Xury et moi allâmes donc nous mettre à l’œuvre ; mais à cette besogne Xury était de beaucoup le meilleur ouvrier, car je ne savais comment m’y prendre. Au fait, cela nous occupa tout deux durant la journée entière ; enfin nous en vînmes à bout, et nous l’étendîmes sur le toit de notre cabine. Le soleil la sécha parfaitement en deux jours. Je m’en servis ensuite pour me coucher dessus. + +Après cette halte, nous naviguâmes continuellement vers le Sud pendant dix ou douze jours, usant avec parcimonie de nos provisions, qui commençaient à diminuer beaucoup, et ne descendant à terre que lorsque nous y étions obligés pour aller à l’aiguade. Mon dessein était alors d’atteindre le fleuve de Gambie ou le fleuve de Sénégal, c’est-à-dire aux environs du Cap-Vert, où j’espérais rencontrer quelque bâtiment européen ; le cas contraire échéant, je ne savais plus quelle route tenir, à moins que je me misse à la recherche des îles ou que j’allasse périr au milieu des Nègres. + + + + + +ROBINSON ET XURY VAINQUEURS D’UN LION + + +Je savais que touts les vaisseaux qui font voile pour la côte de Guinée, le Brésil ou les Indes-Orientales, touchent à ce cap ou à ces îles. En un mot, je plaçais là toute l’alternative de mon sort, soit que je dusse rencontrer un bâtiment, soit que je dusse périr. + +Quand j’eus suivi cette résolution pendant environ dix jours de plus, comme je l’ai déjà dit, je commençai à m’appercevoir que la côte était habitée, et en deux ou trois endroits que nous longions, nous vîmes des gens qui s’arrêtaient sur le rivage pour nous regarder ; nous pouvions aussi distinguer qu’ils étaient entièrement noirs et tout-à-fait nus. J’eus une fois l’envie de descendre à terre vers eux ; mais Xury fut meilleur conseiller, et me dit : – « Pas aller ! Pas aller ! » Je halai cependant plus près du rivage afin de pouvoir leur parler, et ils me suivirent pendant quelque temps le long de la rive. Je remarquai qu’ils n’avaient point d’armes à la main, un seul excepté qui portait un long et mince bâton, que Xury dit être une lance qu’ils pouvaient lancer fort loin avec beaucoup de justesse. Je me tins donc à distance, mais je causai avec eux, par gestes, aussi bien que je pus, et particulièrement pour leur demander quelque chose à manger. Ils me firent signe d’arrêter ma chaloupe, et qu’ils iraient me chercher quelque nourriture. Sur ce, j’abaissai le haut de ma voile ; je m’arrêtai proche, et deux d’entre eux coururent dans le pays, et en moins d’une demi-heure revinrent, apportant avec eux deux morceaux de viande sèche et du grain, productions de leur contrée. Ni Xury ni moi ne savions ce que c’était ; pourtant nous étions fort désireux de le recevoir ; mais comment y parvenir ? Ce fut là notre embarras. Je n’osais pas aller à terre vers eux, qui n’étaient pas moins effrayés de nous. Bref, ils prirent un détour excellent pour nous touts ; ils déposèrent les provisions sur le rivage, et se retirèrent à une grande distance jusqu’à ce que nous les eûmes toutes embarquées, puis ils se rapprochèrent de nous. + +N’ayant rien à leur donner en échange, nous leur faisions des signes de remerciements, quand tout-à-coup s’offrit une merveilleuse occasion de les obliger. Tandis que nous étions arrêtés près de la côte, voici venir des montagnes deux énormes créatures se poursuivant avec fureur. Était-ce le mâle qui poursuivait la femelle ? Étaient-ils en ébats ou en rage ? Il eût été impossible de le dire. Était-ce ordinaire ou étrange ? je ne sais. Toutefois, je pencherais plutôt pour le dernier, parce que ces animaux voraces n’apparaissent guère que la nuit, et parce que nous vîmes la foule horriblement épouvantée, surtout les femmes. L’homme qui portait la lance ou le dard ne prit point la fuite à leur aspect comme tout le reste. Néanmoins, ces deux créatures coururent droit à la mer, et, ne montrant nulle intention de se jeter sur un seul de ces Nègres, elles se plongèrent dans les flots et se mirent à nager çà et là, comme si elles y étaient venues pour leur divertissement. Enfin un de ces animaux commença à s’approcher de mon embarcation plus près que je ne m’y serais attendu d’abord ; mais j’étais en garde contre lui, car j’avais chargé mon mousquet avec toute la promptitude possible, et j’avais ordonné à Xury de charger les autres. Dès qu’il fut à ma portée, je fis feu, et je le frappai droit à la tête. Aussitôt il s’enfonça dans l’eau, mais aussitôt il reparut et plongea et replongea, semblant lutter avec la vie ce qui était en effet, car immédiatement il se dirigea vers le rivage et périt juste au moment de l’atteindre, tant à cause des coups mortels qu’il avait reçus que de l’eau qui l’étouffa. + +Il serait impossible d’exprimer l’étonnement de ces pauvres gens au bruit et au feu de mon mousquet. Quelques-uns d’entre eux faillirent à en mourir d’effroi, et, comme morts, tombèrent contre terre dans la plus grande terreur. Mais quand ils eurent vu l’animal tué et enfoncé sous l’eau, et que je leur eus fait signe de revenir sur le bord, ils prirent du cœur ; ils s’avancèrent vers la rive et se mirent à sa recherche. Son sang, qui teignait l’eau, me le fit découvrir ; et, à l’aide d’une corde dont je l’entourai et que je donnai aux Nègres pour le haler, ils le traînèrent au rivage. Là, il se trouva que c’était un léopard des plus curieux, parfaitement moucheté et superbe. Les Nègres levaient leurs mains dans l’admiration de penser ce que pouvait être ce avec quoi je l’avais tué. + +L’autre animal, effrayé par l’éclair et la détonation de mon mousquet, regagna la rive à la nage et s’enfuit directement vers les montagnes d’où il était venu, et je ne pus, à cette distance, reconnaître ce qu’il était. Je m’apperçus bientôt que les Nègres étaient disposés à manger la chair du léopard ; aussi voulus-je le leur faire accepter comme une faveur de ma part ; et, quand par mes signes je leur eus fait savoir qu’ils pouvaient le prendre ils en furent très-reconnaissants. Aussitôt ils se mirent à l’ouvrage et l’écorchèrent avec un morceau de bois affilé, aussi promptement, même plus promptement que nous ne pourrions le faire avec un couteau. Ils m’offrirent de sa chair ; j’éludai cette offre, affectant de vouloir la leur abandonner ; mais, par mes signes, leur demandant la peau, qu’ils me donnèrent très-franchement, en m’apportant en outre une grande quantité de leurs victuailles, que j’acceptai, quoiqu’elles me fussent inconnues. Alors je leur fis des signes pour avoir de l’eau, et je leur montrai une de mes jarres en la tournant sens dessus dessous, pour faire voir qu’elle était vide et que j’avais besoin qu’elle fût remplie. Aussitôt ils appelèrent quelques-uns des leurs, et deux femmes vinrent, apportant un grand vase de terre qui, je le suppose, était cuite au soleil. Ainsi que précédemment, ils le déposèrent, pour moi, sur le rivage. J’y envoyai Xury avec mes jarres, et il les remplit toutes trois. Les femmes étaient aussi complètement nues que les hommes. + +J’étais alors fourni d’eau, de racines et de grains tels quels ; je pris congé de mes bons Nègres, et, sans m’approcher du rivage, je continuai ma course pendant onze jours environ, avant que je visse devant moi la terre s’avancer bien avant dans l’océan à la distance environ de quatre ou cinq lieues. Comme la mer était très-calme, je me mis au large pour gagner cette pointe. Enfin, la doublant à deux lieues de la côte, je vis distinctement des terres à l’opposite ; alors je conclus, au fait cela était indubitable, que d’un côté j’avais le Cap-Vert, et de l’autre ces îles qui lui doivent leur nom. Toutefois elles étaient fort éloignées, et je ne savais pas trop ce qu’il fallait que je fisse ; car si j’avais été surpris par un coup de vent, il m’eût été impossible d’atteindre ni l’un ni l’autre. + +Dans cette perplexité, comme j’étais fort pensif, j’entrai dans la cabine et je m’assis, laissant à Xury la barre du gouvernail, quand subitement ce jeune garçon s’écria : – « Maître ! maître ! un vaisseau avec une voile ! » La frayeur avait mis hors de lui-même ce simple enfant, qui pensait qu’infailliblement c’était un des vaisseaux de son maître envoyés à notre poursuite, tandis que nous étions, comme je ne l’ignorais pas, tout-à-fait hors de son atteinte. Je m’élançai de ma cabine, et non-seulement je vis immédiatement le navire, mais encore je reconnus qu’il était Portugais. Je le crus d’abord destiné à faire la traite des Nègres sur la côte de Guinée ; mais quand j’eus remarqué la route qu’il tenait, je fus bientôt convaincu qu’il avait tout autre destination, et que son dessein n’était pas de serrer la terre. Alors, je portai le cap au large, et je forçai de voile au plus près, résolu de lui parler s’il était possible. + +Avec toute la voile que je pouvais faire, je vis que jamais je ne viendrais dans ses eaux, et qu’il serait passé avant que je pusse lui donner aucun signal. Mais après avoir forcé à tout rompre, comme j’allais perdre espérance, il m’apperçut sans doute à l’aide de ses lunettes d’approche ; et, reconnaissant que c’était une embarcation européenne, qu’il supposa appartenir à quelque vaisseau naufragé, il diminua de voiles afin que je l’atteignisse. Ceci m’encouragea, et comme j’avais à bord le pavillon de mon patron, je le hissai en berne en signal de détresse et je tirai un coup de mousquet. Ces deux choses furent remarquées, car j’appris plus tard qu’on avait vu la fumée, bien qu’on n’eût pas entendu la détonation. À ces signaux, le navire mit pour moi complaisamment à la cape et capéa. En trois heures environ je le joignis. + +On me demanda en portugais, puis en espagnol, puis en français, qui j’étais ; mais je ne comprenais aucune de ces langues. À la fin, un matelot écossais qui se trouvait à bord m’appela, et je lui répondis et lui dis que j’étais Anglais, et que je venais de m’échapper de l’esclavage des Maures de Sallé ; alors on m’invita à venir à bord, et on m’y reçut très-obligeamment avec touts mes bagages. + +J’étais dans une joie inexprimable, comme chacun peut le croire, d’être ainsi délivré d’une condition que je regardais comme tout-à-fait misérable et désespérée, et je m’empressai d’offrir au capitaine du vaisseau tout ce que je possédais pour prix de ma délivrance. Mais il me répondit généreusement qu’il n’accepterait rien de moi, et que tout ce que j’avais me serait rendu intact à mon arrivée au Brésil. – « Car, dit-il, je vous ai sauvé la vie comme je serais fort aise qu’on me la sauvât. Peut-être m’est-il réservé une fois ou une autre d’être secouru dans une semblable position. En outre, en vous conduisant au Brésil, à une si grande distance de votre pays, si j’acceptais de vous ce que vous pouvez avoir, vous y mourriez de faim, et alors je vous reprendrais la vie que je vous ai donnée. Non, non, Senhor Inglez[8], c’est-à-dire monsieur l’Anglais, je veux vous y conduire par pure commisération ; et ces choses-là vous y serviront à payer votre subsistance et votre traversée de retour. » + +Il fut aussi scrupuleux dans l’accomplissement de ses promesses, qu’il avait été charitable dans ses propositions ; car il défendit aux matelots de toucher à rien de ce qui m’appartenait ; il prit alors le tout en sa garde et m’en donna ensuite un exact inventaire, pour que je pusse tout recouvrer ; tout, jusqu’à mes trois jarres de terre. + +Quant à ma chaloupe, elle était fort bonne ; il le vit, et me proposa de l’acheter pour l’usage de son navire, et me demanda ce que j’en voudrais avoir. Je lui répondis qu’il avait été, à mon égard, trop généreux en toutes choses, pour que je me permisse de fixer aucun prix, et que je m’en rapportais à sa discrétion. Sur quoi, il me dit qu’il me ferait, de sa main, un billet de quatre-vingts pièces de huit payable au Brésil ; et que, si arrivé là, quelqu’un m’en offrait davantage, il me tiendrait compte de l’excédant. Il me proposa en outre soixante pièces de huit pour mon garçon Xury. J’hésitai à les accepter ; non que je répugnasse à le laisser au capitaine, mais à vendre la liberté de ce pauvre enfant, qui m’avait aidé si fidèlement à recouvrer la mienne. Cependant, lorsque je lui eus fait savoir ma raison, il la reconnut juste, et me proposa pour accommodement, de donner au jeune garçon une obligation de le rendre libre au bout de dix ans s’il voulait se faire chrétien. Sur cela, Xury consentant à le suivre, je l’abandonnai au capitaine. + +Nous eûmes une très-heureuse navigation jusqu’au Brésil, et nous arrivâmes à la Bahia de Todos os Santos, ou Baie de Touts les Saints, environ vingt-deux jours après. J’étais alors, pour la seconde fois, délivré de la plus misérable de toutes les conditions de la vie, et j’avais alors à considérer ce que prochainement je devais faire de moi. + + + + + +PROPOSITIONS DES TROIS COLONS + + +La généreuse conduite du capitaine à mon égard ne saurait être trop louée. Il ne voulut rien recevoir pour mon passage ; Il me donna vingt ducats pour la peau du léopard et quarante pour la peau du lion que j’avais dans ma chaloupe. Il me fit remettre ponctuellement tout ce qui m’appartenait en son vaisseau, et tout ce que j’étais disposé à vendre il me l’acheta : tel que le bahut aux bouteilles, deux de mes mousquets et un morceau restant du bloc de cire vierge, dont j’avais fait des chandelles. En un mot, je tirai environ deux cent vingt pièces de huit de toute ma cargaison, et, avec ce capital, je mis pied à terre au Brésil. + +Là, peu de temps après, le capitaine me recommanda dans la maison d’un très-honnête homme, comme lui-même, qui avait ce qu’on appelle un engenho[9], c’est-à-dire une plantation et une sucrerie. Je vécus quelque temps chez lui, et, par ce moyen, je pris connaissance de la manière de planter et de faire le sucre. Voyant la bonne vie que menaient les planteurs, et combien ils s’enrichissaient promptement, je résolus, si je pouvais en obtenir la licence, de m’établir parmi eux, et de me faire planteur, prenant en même temps la détermination de chercher quelque moyen pour recouvrer l’argent que j’avais laissé à Londres. Dans ce dessein, ayant obtenu une sorte de lettre de naturalisation, j’achetai autant de terre inculte que mon argent me le permit, et je formai un plan pour ma plantation et mon établissement proportionné à la somme que j’espérais recevoir de Londres. + +J’avais un voisin, un Portugais de Lisbonne, mais né de parents anglais ; son nom était Wells, et il se trouvait à peu près dans les mêmes circonstances que moi. Je l’appelle voisin parce que sa plantation était proche de la mienne, et que nous vivions très-amicalement. Mon avoir était mince aussi bien que le sien ; et, pendant environ deux années, nous ne plantâmes guère que pour notre nourriture. Toutefois nous commencions à faire des progrès, et notre terre commençait à se bonifier ; si bien que la troisième année nous semâmes du tabac et apprêtâmes l’un et l’autre une grande pièce de terre pour planter des cannes à sucre l’année suivante. Mais touts les deux nous avions besoin d’aide ; alors je sentis plus que jamais combien j’avais eu tort de me séparer de mon garçon Xury. + +Mais hélas ! avoir fait mal, pour moi qui ne faisais jamais bien, ce n’était pas chose étonnante ; il n’y avait d’autre remède que de poursuivre. Je m’étais imposé une occupation tout-à-fait éloignée de mon esprit naturel, et entièrement contraire à la vie que j’aimais et pour laquelle j’avais abandonné la maison de mon père et méprisé tout ses bons avis ; car j’entrais précisément dans la condition moyenne, ce premier rang de la vie inférieure qu’autrefois il m’avait recommandé, et que, résolu à suivre, j’eusse pu de même trouver chez nous sans m’être fatigué à courir le monde. Souvent, je me disais : – « Ce que je fais ici, j’aurais pu le faire tout aussi bien en Angleterre, au milieu de mes amis ; il était inutile pour cela de parcourir deux mille lieues, et de venir parmi des étrangers, des Sauvages, dans un désert, et à une telle distance que je ne puis recevoir de nouvelle d’aucun lieu du monde, où l’on a la moindre connaissance de moi. » + +Ainsi j’avais coutume de considérer ma position avec le plus grand regret. Je n’avais personne avec qui converser, que de temps en temps mon voisin : point d’autre ouvrage à faire que par le travail, de mes mains, et je me disais souvent que je vivais tout-à-fait comme un naufragé jeté sur quelque île déserte et entièrement, livré à lui-même. Combien il a été juste, et combien tout homme devrait réfléchir que tandis qu’il compare sa situation présente à d’autres qui sont pires, le Ciel pourrait l’obliger à en faire l’échange, et le convaincre, par sa propre expérience, de sa félicité première ; combien il a été juste, dis-je, que cette vie réellement solitaire, dans une île réellement déserte, et dont je m’étais plaint, devint mon lot ; moi qui l’avais si souvent injustement comparée avec la vie que je menais alors, qui, si j’avais persévéré, m’eût en toute probabilité conduit à une grande prospérité et à une grande richesse. + +J’étais à peu près basé sur les mesures relatives à la conduite de ma plantation, avant que mon gracieux ami le capitaine du vaisseau, qui m’avait recueilli en mer, s’en retournât ; car son navire demeura environ trois mois à faire son chargement et ses préparatifs de voyage. Lorsque je lui parlai du petit capital que j’avais laissé derrière moi à Londres, il me donna cet amical et sincère conseil : – « Senhor Inglez, me dit-il, – car il m’appelait toujours ainsi, – si vous voulez me donner, pour moi, une procuration en forme, et pour la personne dépositaire de votre argent, à Londres, des lettres et des ordres d’envoyer vos fonds à Lisbonne, à telles personnes que je vous désignerai, et en telles marchandises qui sont convenables à ce pays-ci, je vous les apporterai, si Dieu veut, à mon retour ; mais comme les choses humaines sont toutes sujettes aux revers et aux désastres, veuillez ne me remettre des ordres que pour une centaine de livres sterling, que vous dites être la moitié de votre fonds, et que vous hasarderez premièrement ; si bien que si cela arrive à bon port, vous pourrez ordonner du reste pareillement ; mais si cela échoue, vous pourrez, au besoin, avoir recours à la seconde moitié. » + +Ce conseil était salutaire et plein de considérations amicales ; je fus convaincu que c’était le meilleur parti à prendre ; et, en conséquence, je préparai des lettres pour la dame à qui j’avais confié mon argent, et une procuration pour le capitaine, ainsi qu’il le désirait. + +J’écrivis à la veuve du capitaine anglais une relation de toutes mes aventures, mon esclavage, mon évasion, ma rencontre en mer avec le capitaine portugais, l’humanité de sa conduite, l’état dans lequel j’étais alors, avec toutes les instructions nécessaires pour la remise de mes fonds ; et, lorsque cet honnête capitaine fut arrivé à Lisbonne, il trouva moyen, par l’entremise d’un des Anglais négociants en cette ville, d’envoyer non-seulement l’ordre, mais un récit complet de mon histoire, à un marchand de Londres, qui le reporta si efficacement à la veuve, que, non-seulement elle délivra mon argent, mais, de sa propre cassette, elle envoya au capitaine portugais un très-riche cadeau, pour son humanité et sa charité envers moi. + +Le marchand de Londres convertit les cent livres sterling en marchandises anglaises, ainsi que le capitaine le lui avait écrit, et il les lui envoya en droiture à Lisbonne, d’où il me les apporta toutes en bon état au Brésil ; parmi elles, sans ma recommandation, – car j’étais trop novice en mes affaires pour y avoir songé, il avait pris soin de mettre toutes sortes d’outils, d’instruments de fer et d’ustensiles nécessaires pour ma plantation, qui me furent d’un grand usage. + +Je fus surpris agréablement quand cette cargaison arriva, et je crus ma fortune faite. Mon bon munitionnaire le capitaine avait dépensé les cinq livres sterling que mon amie lui avait envoyées en présent, à me louer, pour le terme de six années, un serviteur qu’il m’amena, et il ne voulut rien accepter sous aucune considération, si ce n’est un peu de tabac, que je l’obligeai à recevoir comme étant de ma propre récolte. + +Ce ne fut pas tout ; comme mes marchandises étaient toutes de manufactures anglaises, tels que draps, étoffes, flanelle et autres choses particulièrement estimées et recherchées dans le pays je trouvai moyen de les vendre très-avantageusement, si bien que je puis dire que je quadruplai la valeur de ma cargaison, et que je fus alors infiniment au-dessus de mon pauvre voisin, quant à la prospérité de ma plantation, car la première chose que je fis ce fut d’acheter un esclave nègre, et de louer un serviteur européen : un autre, veux-je dire, outre celui que le capitaine m’avait amené de Lisbonne. + +Mais le mauvais usage de la prospérité est souvent la vraie cause de nos plus grandes adversités ; il en fut ainsi pour moi. J’eus, l’année suivante, beaucoup de succès dans ma plantation ; je récoltai sur mon propre terrain cinquante gros rouleaux de tabac, non compris ce que, pour mon nécessaire, j’en avais échangé avec mes voisins, et ces cinquante rouleaux pesant chacun environ cent livres, furent bien confectionnés et mis en réserve pour le retour de la flotte de Lisbonne. Alors, mes affaires et mes richesses s’augmentant, ma tête commença à être pleine d’entreprises au-delà de ma portée, semblables à celles qui souvent causent la ruine des plus habiles spéculateurs. + +Si je m’étais maintenu dans la position où j’étais alors, j’eusse pu m’attendre encore à toutes les choses heureuses pour lesquelles mon père m’avait si expressément recommandé une vie tranquille et retirée, et desquelles il m’avait si justement dit que la condition moyenne était remplie. Mais ce n’était pas là mon sort ; je devais être derechef l’agent obstiné de mes propres misères ; je devais accroître ma faute, et doubler les reproches que dans mes afflictions futures j’aurais le loisir de me faire. Toutes ces infortunes prirent leur source dans mon attachement manifeste et opiniâtre à ma folle inclination de courir le monde, et dans mon abandon à cette passion, contrairement à la plus évidente perspective d’arriver à bien par l’honnête et simple poursuite de ce but et de ce genre de vie, que la nature et la Providence concouraient à m’offrir pour l’accomplissement de mes devoirs. + +Comme lors de ma rupture avec mes parents, de même alors je ne pouvais plus être satisfait, et il fallait que je m’en allasse et que j’abandonnasse l’heureuse espérance que j’avais de faire bien mes affaires et de devenir riche dans ma nouvelle plantation, seulement pour suivre un désir téméraire et immodéré de m’élever plus promptement que la nature des choses ne l’admettait. Ainsi je me replongeai dans le plus profond gouffre de misère humaine où l’homme puisse jamais tomber, et le seul peut-être qui lui laisse la vie et un état de santé dans le monde. + +Pour arriver maintenant par degrés aux particularités de cette partie de mon histoire, vous devez supposer qu’ayant alors vécu à peu près quatre années au Brésil, et commençant à prospérer et à m’enrichir dans ma plantation, non-seulement j’avais appris le portugais, mais que j’avais lié connaissance et amitié avec mes confrères les planteurs, ainsi qu’avec les marchands de San-Salvador, qui était notre port. Dans mes conversations avec eux, j’avais fréquemment fait le récit de mes deux voyages sur la côte de Guinée, de la manière d’y trafiquer avec les Nègres, et de la facilité d’y acheter pour des babioles, telles que des grains de collier[10], des breloques, des couteaux, des ciseaux, des haches, des morceaux de glace et autres choses semblables, non-seulement de la poudre d’or, des graines de Guinée, des dents d’éléphants, etc. ; mais des Nègres pour le service du Brésil, et en grand nombre. + +Ils écoutaient toujours très-attentivement mes discours sur ce chapitre, mais plus spécialement la partie où je parlais de la traite des Nègres, trafic non-seulement peu avancé à cette époque, mais qui, tel qu’il était, n’avait jamais été fait qu’avec les Asientos, ou permission des rois d’Espagne et de Portugal, qui en avaient le monopole public, de sorte qu’on achetait peu de Nègres, et qu’ils étaient excessivement chers. + +Il advint qu’une fois, me trouvant en compagnie avec des marchands et des planteurs de ma connaissance, je parlai de tout cela passionnément ; trois d’entre eux vinrent auprès de moi le lendemain au matin, et me dirent qu’ils avaient beaucoup songé à ce dont je m’étais entretenu avec eux la soirée précédente, et qu’ils venaient me faire une secrète proposition. + + + + + +NAUFRAGE + + +Ils me déclarèrent, après m’avoir recommandé la discrétion, qu’ils avaient le dessein d’équiper un vaisseau pour la côte de Guinée. – « Nous avons touts, comme vous, des plantations, ajoutèrent-ils, et nous n’avons rien tant besoin que d’esclaves ; mais comme nous ne pouvons pas entreprendre ce commerce, puisqu’on ne peut vendre publiquement les Nègres lorsqu’ils sont débarqués, nous ne désirons, faire qu’un seul voyage, pour en ramener secrètement et les répartir sur nos plantations. » En un mot, la question était que si je voulais aller à bord comme leur subrécargue[11], pour diriger la traite sur la côte de Guinée, j’aurais ma portion contingente de Nègres sans fournir ma quote-part d’argent. + +C’eût été une belle proposition, il faut en convenir, si elle avait été faite à quelqu’un qui n’eût pas eu à gouverner un établissement et une plantation à soi appartenant, en beau chemin de devenir considérables et d’un excellent rapport ; mais pour moi, qui étais ainsi engagé et établi, qui n’avais qu’à poursuivre, comme j’avais commencé, pendant trois ou quatre ans encore, et qu’à faire venir d’Angleterre mes autres cent livres sterling restant, pour être alors, avec cette petite addition, à peu près possesseur de trois ou quatre mille livres, qui accroîtraient encore chaque jour ; mais pour moi, dis-je, penser à un pareil voyage, c’était la plus absurde chose dont un homme placé en de semblables circonstances pouvait se rendre coupable. + +Mais comme j’étais né pour être mon propre destructeur, il me fut aussi impossible de résister à cette offre, qu’il me l’avait été de maîtriser mes premières idées vagabondes lorsque les bons conseils de mon père échouèrent contre moi. En un mot, je leur dis que j’irais de tout mon cœur s’ils voulaient se charger de conduire ma plantation durant mon absence, et en disposer ainsi que je l’ordonnerais si je venais à faire naufrage. Ils me le promirent, et ils s’y engagèrent par écrit ou par convention, et je fis un testament formel, disposant de ma plantation et de mes effets, en cas de mort, et instituant mon légataire universel, le capitaine de vaisseau qui m’avait sauvé la vie, comme je l’ai narré plus haut, mais l’obligeant à disposer de mes biens suivant que je l’avais prescrit dans mon testament, c’est-à-dire qu’il se réserverait pour lui-même une moitié de leur produit, et que l’autre moitié serait embarquée pour l’Angleterre. + +Bref, je pris toutes précautions possibles pour garantir mes biens et entretenir ma plantation. Si j’avais usé de moitié autant de prudence à considérer mon propre intérêt, et à me former un jugement de ce que je devais faire ou ne pas faire, je ne me serais certainement jamais éloigné d’une entreprise aussi florissante ; je n’aurais point abandonné toutes les chances probables de m’enrichir, pour un voyage sur mer où je serais exposé à touts les hasards communs ; pour ne rien dire des raisons que j’avais de m’attendre à des infortunes personnelles. + +Mais j’étais entraîné, et j’obéis aveuglément à ce que me dictait mon goût plutôt que ma raison. Le bâtiment étant équipé convenablement, la cargaison fournie et toutes choses faites suivant l’accord, par mes partenaires dans ce voyage, je m’embarquai à la maleheure[12], le 1er septembre, huit ans après, jour pour jour, qu’à Hull, je m’étais éloigné de mon père et de ma mère pour faire le rebelle à leur autorité, et le fou quant à mes propres intérêts. + +Notre vaisseau, d’environ cent vingt tonneaux, portait six canons et quatorze hommes, non compris le capitaine, son valet et moi. Nous n’avions guère à bord d’autre cargaison de marchandises, que des clincailleries[13] convenables pour notre commerce avec les Nègres, tels que des grains de collier[14], des morceaux de verre, des coquilles, de méchantes babioles, surtout de petits miroirs, des couteaux, des ciseaux, des cognées et autres choses semblables. + +Le jour même où j’allai à bord, nous mîmes à la voile, faisant route au Nord le long de notre côte, dans le dessein de cingler vers celle d’Afrique, quand nous serions par les dix ou onze degrés de latitude septentrionale ; c’était, à ce qu’il paraît, la manière de faire ce trajet à cette époque. Nous eûmes un fort bon temps, mais excessivement chaud, tout le long de notre côte jusqu’à la hauteur du cap Saint-Augustin, où, gagnant le large, nous noyâmes la terre et portâmes le cap, comme si nous étions chargés pour l’île Fernando-Noronha ; mais, tenant notre course au Nord-Est quart Nord, nous laissâmes à l’Est cette île et ses adjacentes. Après une navigation d’environ douze jours, nous avions doublé la ligne et nous étions, suivant notre dernière estime, par les sept degrés vingt-deux minutes de latitude Nord, quand un violent tourbillon ou un ouragan nous désorienta entièrement. Il commença du Sud-Est, tourna à peu près au Nord-Ouest, et enfin se fixa au Nord-Est, d’où il se déchaîna d’une manière si terrible, que pendant douze jours de suite nous ne fîmes que dériver, courant devant lui et nous laissant emporter partout où la fatalité et la furie des vents nous poussaient. Durant ces douze jours, je n’ai pas besoin de dire que je m’attendais à chaque instant à être englouti ; au fait, personne sur le vaisseau n’espérait sauver sa vie. + +Dans cette détresse, nous eûmes, outre la terreur de la tempête, un de nos hommes mort de la calenture, et un matelot et le domestique emportés par une lame. Vers le douzième jour, le vent mollissant un peu, le capitaine prit hauteur, le mieux qu’il put, et estima qu’il était environ par les onze degrés de latitude Nord, mais qu’avec le cap Saint-Augustin il avait vingt-deux degrés de différence en longitude Ouest ; de sorte qu’il se trouva avoir gagné la côte de la Guyane, ou partie septentrionale du Brésil, au-delà du fleuve des Amazones, vers l’Orénoque, communément appelé la Grande Rivière. Alors il commença à consulter avec moi sur la route qu’il devait prendre, car le navire faisait plusieurs voies d’eau et était tout-à-fait désemparé. Il opinait pour rebrousser directement vers les côtes du Brésil. + +J’étais d’un avis positivement contraire. Après avoir examiné avec lui les cartes des côtes maritimes de l’Amérique, nous conclûmes qu’il n’y avait point de pays habité où nous pourrions relâcher avant que nous eussions atteint l’archipel des Caraïbes. Nous résolûmes donc de faire voile vers la Barbade, où nous espérions, en gardant la haute mer pour éviter l’entrée du golfe du Mexique, pouvoir aisément parvenir en quinze jours de navigation, d’autant qu’il nous était impossible de faire notre voyage à la côte d’Afrique sans des secours, et pour notre vaisseau et pour nous-mêmes. + +Dans ce dessein, nous changeâmes de route, et nous gouvernâmes Nord-Ouest quart Ouest, afin d’atteindre une de nos îles anglaises, où je comptais recevoir quelque assistance. Mais il en devait être autrement ; car, par les douze degrés dix-huit minutes de latitude, nous fûmes assaillis par une seconde tempête qui nous emporta avec la même impétuosité vers l’Ouest, et nous poussa si loin hors de toute route fréquentée, que si nos existences avaient été sauvées quant à la mer, nous aurions eu plutôt la chance d’être dévorés par les Sauvages que celle de retourner en notre pays. + +En ces extrémités, le vent soufflait toujours avec violence, et à la pointe du jour un de nos hommes s’écria : Terre ! À peine nous étions-nous précipités hors de la cabine, pour regarder dans l’espoir de reconnaître en quel endroit du monde nous étions, que notre navire donna contre un banc de sable : son mouvement étant ainsi subitement arrêté, la mer déferla sur lui d’une telle manière, que nous nous attendîmes touts à périr sur l’heure, et que nous nous réfugiâmes vers le gaillard d’arrière, pour nous mettre à l’abri de l’écume et des éclaboussures des vagues. + +Il serait difficile à quelqu’un qui ne se serait pas trouvé en une pareille situation, de décrire ou de concevoir la consternation d’un équipage dans de telles circonstances. Nous ne savions, ni où nous étions, ni vers quelle terre nous avions été poussés, ni si c’était une île ou un continent, ni si elle était habitée ou inhabitée. Et comme la fureur du vent était toujours grande, quoique moindre, nous ne pouvions pas même espérer que le navire demeurerait quelques minutes sans se briser en morceaux, à moins que les vents, par une sorte de miracle, ne changeassent subitement. En un mot, nous nous regardions les uns les autres, attendant la mort à chaque instant, et nous préparant touts pour un autre monde, car il ne nous restait, rien ou que peu de chose à faire en celui-ci. Toute notre consolation présente, tout notre réconfort, c’était que le vaisseau, contrairement à notre attente, ne se brisait pas encore, et que le capitaine disait que le vent commençait à s’abattre. Bien que nous nous apperçûmes en effet que le vent s’était un peu appaisé, néanmoins notre vaisseau ainsi échoué sur le sable, étant trop engravé pour espérer de le remettre à flot, nous étions vraiment dans une situation horrible, et il ne nous restait plus qu’à songer à sauver notre vie du mieux que nous pourrions. Nous avions un canot à notre poupe avant la tourmente, mais d’abord il s’était défoncé à force de heurter contre le gouvernail du navire, et, ensuite, ayant rompu ses amarres, il avait été englouti ou emporté au loin à la dérive ; nous ne pouvions donc pas compter sur lui. Nous avions bien encore une chaloupe à bord, mais la mettre à la mer était chose difficile ; cependant il n’y avait pas à tergiverser, car nous nous imaginions à chaque minute que le vaisseau se brisait, et même quelques-uns de nous affirmaient que déjà il était entr’ouvert. + + + +Alors notre second se saisit de la chaloupe, et, avec l’aide des matelots, elle fut lancée par-dessus le flanc du navire. Nous y descendîmes touts, nous abandonnant, onze que nous étions, à la merci de Dieu et de la tempête ; car, bien que la tourmente fût considérablement appaisée, la mer, néanmoins, s’élevait à une hauteur effroyable contre le rivage, et pouvait bien être appelée Den Wild Zee, – la mer sauvage, – comme les Hollandais l’appellent lorsqu’elle est orageuse. + +Notre situation était alors vraiment déplorable, nous voyions touts pleinement que la mer était trop grosse pour que notre embarcation pût résister, et qu’inévitablement nous serions engloutis. Comment cingler, nous n’avions pas de voiles, et nous en aurions eu que nous n’en aurions rien pu faire. Nous nous mîmes à ramer vers la terre, mais avec le cœur gros et comme des hommes marchant au supplice. Aucun de nous n’ignorait que la chaloupe, en abordant, serait brisée en mille pièces par le choc de la mer. Néanmoins après avoir recommandé nos âmes à Dieu de la manière la plus fervente nous hâtâmes de nos propres mains notre destruction en ramant de toutes nos forces vers la terre où déjà le vent nous poussait. Le rivage était-il du roc ou du sable, était-il plat ou escarpé, nous l’ignorions. Il ne nous restait qu’une faible lueur d’espoir, c’était d’atteindre une baie, une embouchure de fleuve, où par un grand bonheur nous pourrions faire entrer notre barque, l’abriter du vent, et peut-être même trouver le calme. Mais rien de tout cela n’apparaissait ; mais à mesure que nous approchions de la rive, la terre nous semblait plus redoutable que la mer. + +Après avoir ramé, ou plutôt dérivé pendant une lieue et demie, à ce que nous jugions, une vague furieuse, s’élevant comme une montagne, vint, en roulant à notre arrière, nous annoncer notre coup de grâce. Bref, elle nous saisit avec tant de furie que d’un seul coup elle fit chavirer la chaloupe et nous en jeta loin, séparés les uns des autres, en nous laissant à peine le temps de dire ô mon Dieu ! car nous fûmes touts engloutis en un moment. + + + + + +SEULS RESTES DE L’ÉQUIPAGE + + +Rien ne saurait retracer quelle était la confusion de mes pensées lorsque j’allai au fond de l’eau. Quoique je nageasse très-bien, il me fut impossible de me délivrer des flots pour prendre respiration. La vague, m’ayant porté ou plutôt emporté à distance vers le rivage, et s’étant étalée et retirée me laissa presque à sec, mais à demi étouffé par l’eau que j’avais avalée. Me voyant plus près de la terre ferme que je ne m’y étais attendu, j’eus assez de présence d’esprit et de force pour me dresser sur mes pieds, et m’efforcer de gagner le rivage, avant qu’une autre vague revînt et m’enlevât. Mais je sentis bientôt que c’était impossible, car je vis la mer s’avancer derrière moi furieuse et aussi haute qu’une grande montagne. Je n’avais ni le moyen ni la force de combattre cet ennemi ; ma seule ressource était de retenir mon haleine, et de m’élever au-dessus de l’eau, et en surnageant ainsi de préserver ma respiration, et de voguer vers la côte, s’il m’était possible. J’appréhendais par-dessus tout que le flot, après m’avoir transporté, en venant, vers le rivage, ne me rejetât dans la mer en s’en retournant. + +La vague qui revint sur moi m’ensevelit tout d’un coup, dans sa propre masse, à la profondeur de vingt ou trente pieds ; je me sentais emporté avec une violence et une rapidité extrêmes à une grande distance du côté de la terre. Je retenais mon souffle, et je nageais de toutes mes forces. Mais j’étais près d’étouffer, faute de respiration, quand je me sentis remonter, et quand, à mon grand soulagement, ma tête et mes mains percèrent au-dessus de l’eau. Il me fut impossible de me maintenir ainsi plus de deux secondes, cependant cela me fit un bien extrême, en me redonnant de l’air et du courage. Je fus derechef couvert d’eau assez long-temps, mais je tins bon ; et, sentant que la lame étalait et qu’elle commençait à refluer, je coupai à travers les vagues et je repris pied. Pendant quelques instants je demeurai tranquille pour prendre haleine, et pour attendre que les eaux se fussent éloignées. Puis, alors, prenant mon élan, je courus à toutes jambes vers le rivage. Mais cet effort ne put me délivrer de la furie de la mer, qui revenait fondre sur moi ; et, par deux fois, les vagues m’enlevèrent, et, comme précédemment, m’entraînèrent au loin, le rivage étant tout-à-fait plat. + +La dernière de ces deux fois avait été bien près de m’être fatale ; car la mer m’ayant emporté ainsi qu’auparavant, elle me mit à terre ou plutôt elle me jeta contre un quartier de roc, et avec une telle force, qu’elle me laissa évanoui, dans l’impossibilité de travailler à ma délivrance. Le coup, ayant porté sur mon flanc et sur ma poitrine, avait pour ainsi dire chassé entièrement le souffle de mon corps ; et, si je ne l’avais recouvré immédiatement, j’aurais été étouffé dans l’eau ; mais il me revint un peu avant le retour des vagues, et voyant qu’elles allaient encore m’envelopper, je résolus de me cramponner au rocher et de retenir mon haleine, jusqu’à ce qu’elles fussent retirées. Comme la terre était proche, les lames ne s’élevaient plus aussi haut, et je ne quittai point prise qu’elles ne se fussent abattues. Alors je repris ma course, et je m’approchai tellement de la terre, que la nouvelle vague, quoiqu’elle me traversât, ne m’engloutit point assez pour m’entraîner. Enfin, après un dernier effort, je parvins à la terre ferme, où, à ma grande satisfaction, je gravis sur les rochers escarpés du rivage, et m’assis sur l’herbe, délivré de tout périls et à l’abri de toute atteinte de l’Océan. + +J’étais alors à terre et en sûreté sur la rive ; je commençai à regarder le ciel et à remercier Dieu de ce que ma vie était sauvée, dans un cas où, quelques minutes auparavant, il y avait à peine lieu d’espérer. Je croîs qu’il serait impossible d’exprimer au vif ce que sont les extases et les transports d’une âme arrachée, pour ainsi dire, du plus profond de la tombe. Aussi ne suis-je pas étonné de la coutume d’amener un chirurgien pour tirer du sang au criminel à qui on apporte des lettres de surséance juste au moment où, la corde serrée au cou, il est près de recevoir la mort, afin que la surprise ne chasse point les esprits vitaux de son cœur, et ne le tue point. + +Car le premier effet des joies et des afflictions soudaines est d’anéantir.[15] + +Absorbé dans la contemplation de ma délivrance, je me promenais çà et là sur le rivage, levant les mains vers le ciel, faisant mille gestes et mille mouvements que je ne saurais décrire ; songeant à tout mes compagnons qui étaient noyés, et que là pas une âme n’avait dû être sauvée excepté moi ; car je ne les revis jamais, ni eux, ni aucun vestige d’eux, si ce n’est trois chapeaux, un bonnet et deux souliers dépareillés. + +Alors je jetai les yeux sur le navire échoué ; mais il était si éloigné, et les brisants et l’écume de la lame étaient si forts, qu’à peine pouvais-je le distinguer ; et je considérai, ô mon Dieu ! comment il avait été possible que j’eusse atteint le rivage. + +Après avoir soulagé mon esprit par tout ce qu’il y avait de consolant dans ma situation, je commençai à regarder à l’entour de moi, pour voir en quelle sorte de lieu j’étais, et ce que j’avais à faire. Je sentis bientôt mon contentement diminuer, et qu’en un mot ma délivrance était affreuse, car j’étais trempé et n’avais pas de vêtements pour me changer, ni rien à manger ou à boire pour me réconforter. Je n’avais non plus d’autre perspective que celle de mourir de faim ou d’être dévoré par les bêtes féroces. Ce qui m’affligeait particulièrement, c’était de ne point avoir d’arme pour chasser et tuer quelques animaux pour ma subsistance, ou pour me défendre contre n’importe quelles créatures qui voudraient me tuer pour la leur. Bref, je n’avais rien sur moi, qu’un couteau, une pipe à tabac, et un peu de tabac dans une boîte. C’était là toute ma provision ; aussi tombai-je dans une si terrible désolation d’esprit, que pendant quelque temps je courus çà et là comme un insensé. À la tombée du jour, le cœur plein de tristesse, je commençai à considérer quel serait mon sort s’il y avait en cette contrée des bêtes dévorantes, car je n’ignorais pas qu’elles sortent à la nuit pour rôder et chercher leur proie. + +La seule ressource qui s’offrit alors à ma pensée fut de monter à un arbre épais et touffu, semblable à un sapin, mais épineux, qui croissait près de là, et où je résolus de m’établir pour toute la nuit, laissant au lendemain à considérer de quelle mort il me faudrait mourir ; car je n’entrevoyais encore nul moyen d’existence. Je m’éloignai d’environ un demi-quart de mille du rivage, afin de voir si je ne trouverais point d’eau douce pour étancher ma soif : à ma grande joie, j’en rencontrai. Après avoir bu, ayant mis un peu de tabac dans ma bouche pour prévenir la faim, j’allai à l’arbre, je montai dedans, et je tâchai de m’y placer de manière à ne pas tomber si je venais à m’endormir ; et, pour ma défense, ayant coupé un bâton court, semblable à un gourdin, je pris possession de mon logement. Comme j’étais extrêmement fatigué, je tombai dans un profond sommeil, et je dormis confortablement comme peu de personnes, je pense, l’eussent pu faire en ma situation, et je m’en trouvai plus soulagé que je crois l’avoir jamais été dans une occasion opportune. + +Lorsque je m’éveillai il faisait grand jour ; le temps était clair, l’orage était abattu, la mer n’était plus ni furieuse ni houleuse comme la veille. Mais quelle fut ma surprise en voyant que le vaisseau avait été, par l’élévation de la marée, enlevé, pendant la nuit, du banc de sable où il s’était engravé, et qu’il avait dérivé presque jusqu’au récif dont j’ai parlé plus haut, et contre lequel j’avais été précipité et meurtri. Il était environ à un mille du rivage, et comme il paraissait poser encore sur sa quille, je souhaitai d’aller à bord, afin de sauver au moins quelques choses nécessaires pour mon usage. + +Quand je fus descendu de mon appartement, c’est-à-dire de l’arbre, je regardai encore à l’entour de moi, et la première chose que je découvris fut la chaloupe, gisant sur la terre, où le vent et la mer l’avaient lancée, à environ deux milles à ma droite. Je marchai le long du rivage aussi loin que je pus pour y arriver ; mais ayant trouvé entre cette embarcation et moi un bras de mer qui avait environ un demi-mille de largeur, je rebroussai chemin ; car j’étais alors bien plus désireux de parvenir au bâtiment, où j’espérais trouver quelque chose pour ma subsistance. + +Un peu après midi, la mer était très-calme et la marée si basse, que je pouvais avancer jusqu’à un quart de mille du vaisseau. Là, j’éprouvai un renouvellement de douleur ; car je vis clairement que si nous fussions demeurés à bord, nous eussions touts été sauvés, c’est-à-dire que nous serions touts venus à terre sains et saufs, et que je n’aurais pas été si malheureux que d’être, comme je l’étais alors, entièrement dénué de toute société et de toute consolation. Ceci m’arracha de nouvelles larmes des yeux ; mais ce n’était qu’un faible soulagement, et je résolus d’atteindre le navire, s’il était possible. Je me déshabillai, car la chaleur était extrême, et me mis à l’eau. Parvenu au bâtiment, la grande difficulté était de savoir comment monter à bord. Comme il posait sur terre et s’élevait à une grande hauteur hors de l’eau, il n’y avait rien à ma portée que je pusse saisir. J’en fis deux fois le tour à la nage, et, la seconde fois, j’apperçus un petit bout de cordage, que je fus étonné de n’avoir point vu d’abord, et qui pendait au porte-haubans de misaine, assez bas pour que je pusse l’atteindre, mais non sans grande difficulté. À l’aide de cette corde je me hissai sur le gaillard d’avant. Là, je vis que le vaisseau était brisé, et qu’il y avait une grande quantité d’eau dans la cale, mais qu’étant posé sur les accores d’un banc de sable ferme, ou plutôt de terre, il portait la poupe extrêmement haut et la proue si bas, qu’elle était presque à fleur d’eau ; de sorte que l’arrière était libre, et que tout ce qu’il y avait dans cette partie était sec. On peut bien être assuré que ma première besogne fut de chercher à voir ce qui était avarié et ce qui était intact. Je trouvai d’abord que toutes les provisions du vaisseau étaient en bon état et n’avaient point souffert de l’eau ; et me sentant fort disposé à manger, j’allai à la soute au pain où je remplis mes goussets de biscuits, que je mangeai en m’occupant à autre chose ; car je n’avais pas de temps à perdre. Je trouvai aussi du rum dans la grande chambre ; j’en bus un long trait, ce qui, au fait, n’était pas trop pour me donner du cœur à l’ouvrage. Alors il ne me manquait plus rien, qu’une barque pour me munir de bien des choses que je prévoyais devoir m’être fort essentielles. + +Il était superflu de demeurer oisif à souhaiter ce que je ne pouvais avoir ; la nécessité éveilla mon industrie. Nous avions à bord plusieurs vergues, plusieurs mâts de hune de rechange, et deux ou trois espares[16] doubles ; je résolus de commencer par cela à me mettre à l’œuvre, et j’élinguai hors du bord tout ce qui n’était point trop pesant, attachant chaque pièce avec une corde pour qu’elle ne pût pas dériver. Quand ceci fut fait, je descendis à côté du bâtiment, et, les tirant à moi, je liai fortement ensemble quatre de ces pièces par les deux bouts, le mieux qu’il me fut possible, pour en former un radeau. Ayant posé en travers trois ou quatre bouts de bordage, je sentis que je pouvais très-bien marcher dessus, mais qu’il ne pourrait pas porter une forte charge, à cause de sa trop grande légèreté. Je me remis donc à l’ouvrage et, avec la scie du charpentier, je coupai en trois, sur la longueur, un mât de hune, et l’ajoutai à mon radeau avec beaucoup de travail et de peine. Mais l’espérance de me procurer le nécessaire me poussait à faire bien au-delà de ce que j’aurais été capable d’exécuter en toute autre occasion. + + + + + +LE RADEAU + + +Mon radeau était alors assez fort pour porter un poids raisonnable ; il ne s’agissait plus que de voir de quoi je le chargerais, et comment je préserverais ce chargement du ressac de la mer ; j’eus bientôt pris ma détermination. D’abord, je mis touts les bordages et toutes les planches que je pus atteindre ; puis, ayant bien songé à ce dont j’avais le plus besoin, je pris premièrement trois coffres de matelots, que j’avais forcés et vidés, et je les descendis sur mon radeau. Le premier je le remplis de provisions, savoir : du pain, du riz, trois fromages de Hollande, cinq pièces de viande de chèvre séchée, dont l’équipage faisait sa principale nourriture, et un petit reste de blé d’Europe mis à part pour quelques poules que nous avions embarquées et qui avaient été tuées. Il y avait aussi à bord un peu d’orge et de froment mêlé ensemble ; mais je m’apperçus, à mon grand désappointement, que ces grains avaient été mangés ou gâtés par les rats. Quant aux liqueurs, je trouvai plusieurs caisses de bouteilles appartenant à notre patron, dans lesquelles étaient quelques eaux cordiales ; et enfin environ cinq ou six gallons d’arack ; mais je les arrimai séparément parce qu’il n’était pas nécessaire de les mettre dans le coffre, et que, d’ailleurs, il n’y avait plus de place pour elles. Tandis que j’étais occupé à ceci, je remarquai que la marée, quoique très-calme, commençait à monter, et j’eus la mortification de voir flotter au large mon justaucorps, ma chemise et ma veste, que j’avais laissés sur le sable du rivage. Quant à mon haut-de-chausses, qui était seulement de toile et ouvert aux genoux, je l’avais gardé sur moi ainsi que mes bas pour nager jusqu’à bord. Quoi qu’il en soit, cela m’obligea d’aller à la recherche des hardes. J’en trouvai suffisamment, mais je ne pris que ce dont j’avais besoin pour le présent ; car il y avait d’autres choses que je convoitais bien davantage, telles que des outils pour travailler à terre. Ce ne fut qu’après une longue quête que je découvris le coffre du charpentier, qui fut alors, en vérité, une capture plus profitable et d’une bien plus grande valeur, pour moi, que ne l’eût été un plein vaisseau d’or. Je le descendis sur mon radeau tel qu’il était, sans perdre mon temps à regarder dedans, car je savais, en général, ce qu’il contenait. + +Je pensai ensuite aux munitions et aux armes ; il y avait dans la grande chambre deux très-bons fusils de chasse et deux pistolets ; je les mis d’abord en réserve avec quelques poires à poudre, un petit sac de menu plomb et deux vieilles épées rouillées. Je savais qu’il existait à bord trois barils de poudre mais j’ignorais où notre canonnier les avait rangés ; enfin je les trouvai après une longue perquisition. Il y en avait un qui avait été mouillé ; les deux autres étaient secs et en bon état, et je les mis avec les armes sur mon radeau. Me croyant alors assez bien chargé, je commençai à songer comment je devais conduire tout cela au rivage ; car je n’avais ni voile, ni aviron, ni gouvernail, et la moindre bouffée de vent pouvait submerger mon embarcation. + +Trois choses relevaient mon courage : 1° une mer calme et unie ; 2° la marée montante et portant à la terre ; 3° le vent, qui tout faible qu’il était, soufflait vers le rivage. Enfin, ayant trouvé deux ou trois rames rompues appartenant à la chaloupe, et deux scies, une hache et un marteau, en outre des outils qui étaient dans le coffre, je me mis en mer avec ma cargaison. Jusqu’à un mille, ou environ, mon radeau alla très-bien ; seulement je m’apperçus qu’il dérivait un peu au-delà de l’endroit où d’abord j’avais pris terre. Cela me fit juger qu’il y avait là un courant d’eau, et me fit espérer, par conséquent, de trouver une crique ou une rivière dont je pourrais faire usage comme d’un port, pour débarquer mon chargement. + +La chose était ainsi que je l’avais présumé. Je découvris devant moi une petite ouverture de terre, et je vis la marée qui s’y précipitait. Je gouvernai donc mon radeau du mieux que je pus pour le maintenir dans le milieu du courant ; mais là je faillis à faire un second naufrage, qui, s’il fût advenu, m’aurait, à coup sûr, brisé le cœur. Cette côte m’étant tout-à-fait inconnue, j’allai toucher d’un bout de mon radeau sur un banc de sable, et comme l’autre bout n’était point ensablé, peu s’en fallut que toute ma cargaison ne glissât hors du train et ne tombât dans l’eau. Je fis tout mon possible, en appuyant mon dos contre les coffres, pour les retenir à leur place ; car touts mes efforts eussent été insuffisants pour repousser le radeau ; je n’osais pas, d’ailleurs, quitter la posture où j’étais. Soutenant ainsi les coffres de toutes mes forces, je demeurai dans cette position près d’une demi-heure, durant laquelle la crue de la marée vint me remettre un peu plus de niveau. L’eau s’élevant toujours, quelque temps après, mon train surnagea de nouveau, et, avec la rame que j’avais, je le poussai dans le chenal. Lorsque j’eus été drossé plus haut, je me trouvai enfin à l’embouchure d’une petite rivière, entre deux rives, sur un courant ou flux rapide qui remontait. Cependant je cherchais des yeux, sur l’un et l’autre bord, une place convenable pour prendre terre ; car, espérant, avec le temps, appercevoir quelque navire en mer, je ne voulais pas me laisser entraîner trop avant ; et c’est pour cela que je résolus de m’établir aussi près de la côte que je le pourrais. + +Enfin je découvris une petite anse sur la rive droite de la crique, vers laquelle, non sans beaucoup de peine et de difficulté, je conduisis mon radeau. J’en approchai si près, que, touchant le fond avec ma rame, j’aurais pu l’y pousser directement ; mais, le faisant, je courais de nouveau le risque de submerger ma cargaison, parce que la côte était raide, c’est-à-dire à pic et qu’il n’y avait pas une place pour aborder, où, si l’extrémité de mon train eût porté à terre, il n’eût été élevé aussi haut et incliné aussi bas de l’autre côté que la première fois, et n’eût mis encore mon chargement en danger. Tout ce que je pus faire, ce fut d’attendre que la marée fût à sa plus grande hauteur, me servant d’un aviron en guise d’ancre pour retenir mon radeau et l’appuyer contre le bord, proche d’un terrain plat que j’espérais voir inondé, ce qui arriva effectivement. Si tôt que je trouvai assez d’eau, – mon radeau tirait environ un pied, – je le poussai sur le terrain plat, où je l’attachai ou amarrai en fichant dans la terre mes deux rames brisées ; l’une d’un côté près d’un bout, l’autre du côté opposé près de l’autre bout, et je demeurai ainsi jusqu’à ce que le jusant eût laissé en sûreté, sur le rivage, mon radeau et toute ma cargaison. + +Ensuite ma première occupation fut de reconnaître le pays, et de chercher un endroit favorable pour ma demeure et pour ranger mes bagages, et les mettre à couvert de tout ce qui pourrait advenir. J’ignorais encore où j’étais. Était-ce une île ou le continent ? Était-ce habité ou inhabité ? Étais-je ou n’étais-je pas en danger des bêtes féroces ? À un mille de moi au plus, il y avait une montagne très-haute et très-escarpée qui semblait en dominer plusieurs autres dont la chaîne s’étendait au Nord. Je pris un de mes fusils de chasse, un de mes pistolets et une poire à poudre, et armé de la sorte je m’en allai à la découverte sur cette montagne. Après avoir, avec beaucoup de peine et de difficulté, gravi sur la cime, je compris, à ma grande affliction, ma destinée, c’est-à-dire que j’étais dans une île au milieu de l’Océan, d’où je n’appercevais d’autre terre que des récifs fort éloignés et deux petites îles moindres que celle où j’étais, situées à trois lieues environ vers l’Ouest. + +Je reconnus aussi que l’île était inculte, et que vraisemblablement elle n’était habitée que par des bêtes féroces ; pourtant je n’en appercevais aucune ; mais en revanche, je voyais quantité d’oiseaux dont je ne connaissais pas l’espèce. Je n’aurais pas même pu, lorsque j’en aurais tué, distinguer ceux qui étaient bons à manger de ceux qui ne l’étaient pas. En revenant, je tirai sur un gros oiseau que je vis se poser sur un arbre, au bord d’un grand bois ; c’était, je pense, le premier coup de fusil qui eût été tiré en ce lieu depuis la création du monde. Je n’eus pas plus tôt fait feu, que de toutes les parties du bois il s’éleva un nombre innombrable d’oiseaux de diverses espèces, faisant une rumeur confuse et criant chacun selon sa note accoutumée. Pas un d’eux n’était d’une espèce qui me fût connue. Quant à l’animal que je tuai, je le pris pour une sorte de faucon ; il en avait la couleur et le bec, mais non pas les serres ni les éperons ; sa chair était puante et ne valait absolument rien. + +Me contentant de cette découverte, je revins à mon radeau et me mis à l’ouvrage pour le décharger. Cela me prit tout le reste du jour. Que ferais-je de moi à la nuit ? Où reposerais-je ? en vérité je l’ignorais ; car je redoutais de coucher à terre, ne sachant si quelque bête féroce ne me dévorerait pas. Comme j’ai eu lieu de le reconnaître depuis, ces craintes étaient réellement mal fondées. + +Néanmoins, je me barricadai aussi bien que je pus avec les coffres et les planches que j’avais apportés sur le rivage, et je me fis une sorte de hutte pour mon logement de cette nuit-là. Quant à ma nourriture, je ne savais pas encore comment j’y suppléerais, si ce n’est que j’avais vu deux ou trois animaux semblables à des lièvres fuir hors du bois où j’avais tiré sur l’oiseau. + +Alors je commençai à réfléchir que je pourrais encore enlever du vaisseau bien des choses qui me seraient fort utiles, particulièrement des cordages et des voiles, et autres objets qui pourraient être transportés. Je résolus donc de faire un nouveau voyage à bord si c’était possible ; et, comme je n’ignorais pas que la première tourmente qui soufflerait briserait nécessairement le navire en mille pièces, je renonçai à rien entreprendre jusqu’à ce que j’en eusse retiré tout ce que je pourrais en avoir. Alors je tins conseil, en mes pensées veux-je dire, pour décider si je me resservirais du même radeau. Cela me parut impraticable ; aussi me déterminai-je à y retourner comme la première fois, quand la marée serait basse, ce que je fis ; seulement je me déshabillai avant de sortir de ma hutte, ne conservant qu’une chemise rayée [17], une paire de braies de toile et des escarpins. + +Je me rendis pareillement à bord et je préparai un second radeau. Ayant eu l’expérience du premier, je fis celui-ci plus léger et je le chargeai moins pesamment ; j’emportai, toutefois, quantité de choses d’une très-grande utilité pour moi. Premièrement, dans la soute aux rechanges du maître charpentier, je trouvai deux ou trois sacs pleins de pointes et de clous, une grande tarière, une douzaine ou deux de haches, et, de plus, cette chose d’un si grand usage nommée meule à aiguiser. Je mis tout cela à part, et j’y réunis beaucoup d’objets appartenant au canonnier, nommément deux ou trois leviers de fer, deux barils de balles de mousquet, sept mousquets, un troisième fusil de chasse, une petite quantité de poudre, un gros sac plein de cendrée et un grand rouleau de feuilles de plomb ; mais ce dernier était si pesant que je ne pus le soulever pour le faire passer par-dessus le bord. + +En outre je pris une voile de rechange du petit hunier, un hamac, un coucher complet et touts les vêtements que je pus trouver. Je chargeai donc mon second radeau de tout ceci, que j’amenai sain et sauf sur le rivage, à ma très-grande satisfaction. + + + + + +LA CHAMBRE DU CAPITAINE + + +Durant mon absence j’avais craint que, pour le moins, mes provisions ne fussent dévorées ; mais, à mon retour, je ne trouvai aucune trace de visiteur, seulement un animal semblable à un chat sauvage était assis sur un des coffres. Lorsque je m’avançai vers lui, il s’enfuit à une petite distance, puis s’arrêta tout court ; et s’asseyant, très-calme et très-insouciant, il me regarda en face, comme s’il eût eu envie de lier connaissance avec moi. Je lui présentai mon fusil ; mais comme il ne savait ce que cela signifiait, il y resta parfaitement indifférent, sans même faire mine de s’en aller. Sur ce je lui jetai un morceau de biscuit, bien que, certes, je n’en fusse pas fort prodigue, car ma provision n’était pas considérable. N’importe, je lui donnai ce morceau, et il s’en approcha, le flaira, le mangea, puis me regarda d’un air d’aise pour en avoir encore ; mais je le remerciai, ne pouvant lui en offrir davantage ; alors il se retira. + +Ma seconde cargaison ayant gagné la terre, encore que j’eusse été contraint d’ouvrir les barils et d’en emporter la poudre par paquets, – car c’étaient de gros tonneau fort lourds, – je me mis à l’ouvrage pour me faire une petite tente avec la voile, et des perches que je coupai à cet effet. Sous cette tente je rangeai tout ce qui pouvait se gâter à la pluie ou au soleil, et j’empilai en cercle, à l’entour, touts les coffres et touts les barils vides, pour la fortifier contre toute attaque soudaine, soit d’hommes soit de bêtes. + +Cela fait, je barricadai en dedans, avec des planches, la porte de cette tente, et, en dehors, avec une caisse vide posée debout ; puis j’étendis à terre un de mes couchers. Plaçant mes pistolets à mon chevet et mon fusil à côté de moi, je me mis au lit pour la première fois, et dormis très-paisiblement toute la nuit, car j’étais accablé de fatigue. Je n’avais que fort peu reposé la nuit précédente, et j’avais rudement travaillé tout le jour, tant à aller quérir à bord toutes ces choses qu’à les transporter à terre. + +J’avais alors le plus grand magasin d’objets de toutes sortes, qui, sans doute, eût jamais été amassé pour un seul homme, mais je n’étais pas satisfait encore ; je pensais que tant que le navire resterait à l’échouage, il était de mon devoir d’en retirer tout ce que je pourrais. Chaque jour, donc, j’allais à bord à mer étale, et je rapportais une chose ou une autre ; nommément, la troisième fois que je m’y rendis, j’enlevai autant d’agrès qu’il me fut possible, touts les petits cordages et le fil à voile, une pièce de toile de réserve pour raccommoder les voiles au besoin, et le baril de poudre mouillée. Bref, j’emportai toutes les voiles, depuis la première jusqu’à la dernière ; seulement je fus obligé de les couper en morceaux, pour en apporter à la fois autant que possible. D’ailleurs ce n’était plus comme voilure, mais comme simple toile qu’elles devaient servir. + +Ce qui me fit le plus de plaisir, ce fut qu’après cinq ou six voyages semblables, et lorsque je pensais que le bâtiment ne contenait plus rien qui valût la peine que j’y touchasse, je découvris une grande barrique de biscuits[18], trois gros barils de rum ou de liqueurs fortes, une caisse de sucre et un baril de fine fleur de farine. Cela m’étonna beaucoup, parce que je ne m’attendais plus à trouver d’autres provisions que celles avariées par l’eau. Je vidai promptement la barrique de biscuits, j’en fis plusieurs parts, que j’enveloppai dans quelques morceaux de voile que j’avais taillés. Et, en un mot, j’apportai encore tout cela heureusement à terre. + +Le lendemain je fis un autre voyage. Comme j’avais dépouillé le vaisseau de tout ce qui était d’un transport facile, je me mis après les câbles. Je coupai celui de grande touée en morceaux proportionnés à mes forces ; et j’en amassai deux autres ainsi qu’une aussière, et touts les ferrements que je pus arracher. Alors je coupai la vergue de civadière et la vergue d’artimon, et tout ce qui pouvait me servir à faire un grand radeau, pour charger touts ces pesants objets, et je partis. Mais ma bonne chance commençait alors à m’abandonner : ce radeau était si lourd et tellement surchargé, qu’ayant donné dans la petite anse où je débarquais mes provisions, et ne pouvant pas le conduire aussi adroitement que j’avais conduit les autres, il chavira, et me jeta dans l’eau avec toute ma cargaison. Quant à moi-même, le mal ne fut pas grand, car j’étais proche du rivage ; mais ma cargaison fut perdue en grande partie, surtout le fer, que je comptais devoir m’être d’un si grand usage. Néanmoins, quand la marée se fut retirée, je portai à terre la plupart des morceaux de câble, et quelque peu du fer, mais avec une peine infinie, car pour cela je fus obligé de plonger dans l’eau, travail qui me fatiguait extrêmement. Toutefois je ne laissais pas chaque jour de retourner à bord, et d’en rapporter tout ce que je pouvais. + +Il y avait alors treize jours que j’étais à terre ; j’étais allé onze fois à bord du vaisseau, et j’en avais enlevé, durant cet intervalle, tout ce qu’il était possible à un seul homme d’emporter. Et je crois vraiment que si le temps calme eût continué, j’aurais amené tout le bâtiment, pièce à pièce. Comme je me préparais à aller à bord pour la douzième fois, je sentis le vent qui commençait à se lever. Néanmoins, à la marée basse, je m’y rendis ; et quoique je pensasse avoir parfaitement fouillé la chambre du capitaine, et que je n’y crusse plus rien rencontrer, je découvris pourtant un meuble garni de tiroirs, dans l’un desquels je trouvai deux ou trois rasoirs, une paire de grands ciseaux, et une douzaine environ de bons couteaux et de fourchettes ; – puis, dans un autre, la valeur au moins de trente-six livres sterling en espèces d’or et d’argent, soit européennes soit brésiliennes, et entre autres quelques pièces de huit. + +À la vue de cet argent je souris en moi-même, et je m’écriai : – « Ô drogue ! à quoi es-tu bonne ? Tu ne vaux pas pour moi, non, tu ne vaux pas la peine que je me baisse pour te prendre ! Un seul de ces couteaux est plus pour moi que cette somme.[19] Je n’ai nul besoin de toi ; demeure donc où tu es, et va au fond de la mer, comme une créature qui ne mérite pas qu’on la sauve. » – Je me ravisai cependant, je le pris, et, l’ayant enveloppé avec les autres objets dans un morceau de toile, je songeai à faire un nouveau radeau. Sur ces entrefaites, je m’apperçus que le ciel était couvert, et que le vent commençait à fraîchir. Au bout d’un quart d’heure il souffla un bon frais de la côte. Je compris de suite qu’il était inutile d’essayer à faire un radeau avec une brise venant de terre, et que mon affaire était de partir avant qu’il y eût du flot, qu’autrement je pourrais bien ne jamais revoir le rivage. Je me jetai donc à l’eau, et je traversai à la nage le chenal ouvert entre le bâtiment et les sables, mais avec assez de difficulté, à cause des objets pesants que j’avais sur moi, et du clapotage de la mer ; car le vent força si brusquement, que la tempête se déchaîna avant même que la marée fût haute. + +Mais j’étais déjà rentré chez moi, dans ma petite tente, et assis en sécurité au milieu de toute ma richesse. Il fit un gros temps toute la nuit ; et, le matin, quand je regardai en mer, le navire avait disparu. Je fus un peu surpris ; mais je me remis aussitôt par cette consolante réflexion, que je n’avais point perdu de temps ni épargné aucune diligence pour en retirer tout ce qui pouvait m’être utile ; et, qu’au fait, il y était resté peu de choses que j’eusse pu transporter quand même j’aurais eu plus de temps. + +Dès lors je détournai mes pensées du bâtiment et de ce qui pouvait en provenir, sans renoncer toutefois aux débris qui viendraient à dériver sur le rivage, comme, en effet, il en dériva dans la suite, mais qui furent pour moi de peu d’utilité. + +Mon esprit ne s’occupa plus alors qu’à chercher les moyens de me mettre en sûreté, soit contre les Sauvages qui pourraient survenir, soit contre les bêtes féroces, s’il y en avait dans l’île. J’avais plusieurs sentiments touchant l’accomplissement de ce projet, et touchant la demeure que j’avais à me construire, soit que je me fisse une grotte sous terre ou une tente sur le sol. Bref je résolus d’avoir l’un et l’autre, et de telle sorte, qu’à coup sûr la description n’en sera point hors de propos. + +Je reconnus d’abord que le lieu où j’étais n’était pas convenable pour mon établissement. Particulièrement, parce que c’était un terrain bas et marécageux, proche de la mer, que je croyais ne pas devoir être sain, et plus particulièrement encore parce qu’il n’y avait point d’eau douce près de là. Je me déterminai donc à chercher un coin de terre plus favorable. + +Je devais considérer plusieurs choses dans le choix de ce site : 1° la salubrité, et l’eau douce dont je parlais tout-à-l’heure ; 2° l’abri contre la chaleur du soleil ; 3° la protection contre toutes créatures rapaces, soit hommes ou bêtes ; 4° la vue de la mer, afin que si Dieu envoyait quelque bâtiment dans ces parages, je pusse en profiter pour ma délivrance ; car je ne voulais point encore en bannir l’espoir de mon cœur. + +En cherchant un lieu qui réunit tout ces avantages, je trouvai une petite plaine située au pied d’une colline, dont le flanc, regardant cette esplanade, s’élevait à pic comme la façade d’une maison, de sorte que rien ne pouvait venir à moi de haut en bas. Sur le devant de ce rocher, il y avait un enfoncement qui ressemblait à l’entrée ou à la porte d’une cave ; mais il n’existait réellement aucune caverne ni aucun chemin souterrain. + +Ce fut sur cette pelouse, juste devant cette cavité, que je résolus de m’établir. La plaine n’avait pas plus de cent verges de largeur sur une longueur double, et formait devant ma porte un boulingrin qui s’en allait mourir sur la plage en pente douce et irrégulière. Cette situation était au Nord-Nord-Ouest de la colline, de manière que chaque jour j’étais à l’abri de la chaleur, jusqu’à ce que le soleil déclinât à l’Ouest quart Sud, ou environ ; mais, alors, dans ces climats, il n’est pas éloigné de son coucher. + +Avant de dresser ma tente, je traçai devant le creux du rocher un demi-cercle dont le rayon avait environ dix verges à partir du roc, et le diamètre vingt verges depuis un bout jusqu’à l’autre. + +Je plantai dans ce demi-cercle deux rangées de gros pieux que j’enfonçai en terre jusqu’à ce qu’ils fussent solides comme des pilotis. Leur gros bout, taillé en pointe, s’élevait hors de terre à la hauteur de cinq pieds et demi ; entre les deux rangs il n’y avait pas plus de six pouces d’intervalle. + +Je pris ensuite les morceaux de câbles que j’avais coupés à bord du vaisseau, et je les posai les uns sur les autres, dans l’entre-deux de la double palissade, jusqu’à son sommet. Puis, en dedans du demi-cercle, j’ajoutai d’autres pieux d’environ deux pieds et demi, s’appuyant contre les premiers et leur servant de contrefiches. + +Cet ouvrage était si fort que ni homme ni bête n’aurait pu le forcer ni le franchir. Il me coûta beaucoup de temps et de travail, surtout pour couper les pieux dans les bois, les porter à pied-d’œuvre et les enfoncer en terre. + + + + + +LA CHÈVRE ET SON CHEVREAU + + +Pour entrer dans la place je fis, non pas une porte, mais une petite échelle avec laquelle je passais par-dessus ce rempart. Quand j’étais en dedans, je l’enlevais et la tirais à moi. Je me croyais ainsi parfaitement défendu et fortifié contre le monde entier, et je dormais donc en toute sécurité pendant la nuit, ce qu’autrement je n’aurais pu faire. Pourtant, comme je le reconnus dans la suite il n’était nullement besoin de toutes ces précautions contre des ennemis que je m’étais imaginé avoir à redouter. + +Dans ce retranchement ou cette forteresse, je transportai avec beaucoup de peine toutes mes richesses, toutes mes vivres, toutes mes munitions et provisions, dont plus haut vous avez eu le détail, et je me dressai une vaste tente que je fis double, pour me garantir des pluies qui sont excessives en cette région pendant certain temps de l’année ; c’est-à-dire que j’établis d’abord une tente de médiocre grandeur ; ensuite une plus spacieuse par-dessus, recouverte d’une grande toile goudronnée que j’avais mise en réserve avec les voiles. + +Dès lors je cessai pour un temps de coucher dans le lit que j’avais apporté à terre, préférant un fort bon hamac qui avait appartenu au capitaine de notre vaisseau. + +Ayant apporté dans cette tente toutes mes provisions et tout ce qui pouvait se gâter à l’humidité, et ayant ainsi renfermé touts mes biens, je condamnai le passage que, jusqu’alors, j’avais laissé ouvert, et je passai et repassai avec ma petite échelle, comme je l’ai dit. + +Cela fait, je commençai à creuser dans le roc, et transportant à travers ma tente la terre et les pierres que j’en tirais, j’en formai une sorte de terrasse qui éleva le sol d’environ un pied et demi en dedans de la palissade. Ainsi, justement derrière ma tente, je me fis une grotte qui me servait comme de cellier pour ma maison. + +Il m’en coûta beaucoup de travail et beaucoup de temps avant que je pusse porter à leur perfection ces différents ouvrages ; c’est ce qui m’oblige à reprendre quelques faits qui fixèrent une partie de mon attention durant ce temps. Un jour, lorsque ma tente et ma grotte n’existaient encore qu’en projet, il arriva qu’un nuage sombre et épais fondit en pluie d’orage, et que soudain un éclair en jaillit, et fut suivi d’un grand coup de tonnerre. La foudre m’épouvanta moins que cette pensée, qui traversa mon esprit avec la rapidité même de l’éclair : Ô ma poudre !… Le cœur me manqua quand je songeai que toute ma poudre pouvait sauter d’un seul coup ; ma poudre, mon unique moyen de pourvoir à ma défense et à ma nourriture. Il s’en fallait de beaucoup que je fusse aussi inquiet sur mon propre danger, et cependant si la poudre eût pris feu, je n’aurais pas eu le temps de reconnaître d’où venait le coup qui me frappait. + +Cette pensée fit une telle impression sur moi, qu’aussitôt l’orage passé, je suspendis mes travaux, ma bâtisse, et mes fortifications, et me mis à faire des sacs et des boites pour diviser ma poudre par petites quantités ; espérant qu’ainsi séparée, quoi qu’il pût advenir, tout ne pourrait s’enflammer à la fois ; puis je dispersai ces paquets de telle façon qu’il aurait été impossible que le feu se communiquât de l’un à l’autre. J’achevai cette besogne en quinze jours environ ; et je crois que ma poudre, qui pesait bien en tout deux cent quarante livres, ne fut pas divisée en moins de cent paquets. Quant au baril qui avait été mouillé, il ne me donnait aucune crainte ; aussi le plaçai-je dans ma nouvelle grotte, que par fantaisie j’appelais ma cuisine ; et quant au reste, je le cachai à une grande hauteur et profondeur, dans des trous de rochers, à couvert de la pluie, et que j’eus grand soin de remarquer. + +Tandis que j’étais occupé à ce travail, je sortais au moins une fois chaque jour avec mon fusil, soit pour me récréer, soit pour voir si je ne pourrais pas tuer quelque animal pour ma nourriture, soit enfin pour reconnaître autant qu’il me serait possible quelles étaient les productions de l’île. Dès ma première exploration je découvris qu’il y avait des chèvres, ce qui me causa une grande joie ; mais cette joie fut modérée par un désappointement : ces animaux étaient si méfiants, si fins, si rapides à la course, que c’était la chose du monde la plus difficile que de les approcher. Cette circonstance ne me découragea pourtant pas, car je ne doutais nullement que je n’en pusse blesser de temps à autre, ce qui ne tarda pas à se vérifier. Après avoir observé un peu leurs habitudes, je leur dressai une embûche. J’avais remarqué que lorsque du haut des rochers elles m’appercevaient dans les vallées, elles prenaient l’épouvante et s’enfuyaient. Mais si elles paissaient dans la plaine, et que je fusse sur quelque éminence, elles ne prenaient nullement garde à moi. De là je conclus que, par la position de leurs yeux, elles avaient la vue tellement dirigée en bas, qu’elles ne voyaient pas aisément les objets placés au-dessus d’elles. J’adoptai en conséquence la méthode de commencer toujours ma chasse par grimper sur des rochers qui les dominaient, et de là je l’avais souvent belle pour tirer. Du premier coup que je lâchai sur ces chèvres, je tuai une bique qui avait auprès d’elle un petit cabri qu’elle nourrissait, ce qui me fit beaucoup de peine. Quand la mère fut tombée, le petit chevreau, non-seulement resta auprès d’elle jusqu’à ce que j’allasse la ramasser, mais encore quand je l’emportai sur mes épaules, il me suivit jusqu’à mon enclos. Arrivé là, je la déposai à terre, et prenant le biquet dans mes bras, je le passai par-dessus la palissade, dans l’espérance de l’apprivoiser. Mais il ne voulut point manger, et je fus donc obligé de le tuer et de le manger moi-même. Ces deux animaux me fournirent de viande pour long-temps, car je vivais avec parcimonie, et ménageais mes provisions, – surtout mon pain, – autant qu’il était possible. + +Ayant alors fixé le lieu de ma demeure, je trouvai qu’il était absolument nécessaire que je pourvusse à un endroit pour faire du feu, et à des provisions de chauffage. De ce que je fis à cette intention, de la manière dont j’agrandis ma grotte, et des aisances que j’y ajoutai, je donnerai amplement le détail en son temps et lieu ; mais il faut d’abord que je parle de moi-même, et du tumulte de mes pensées sur ma vie. + +Ma situation m’apparaissait sous un jour affreux ; comme je n’avais échoué sur cette île qu’après avoir été entraîné par une violente tempête hors de la route de notre voyage projeté, et à une centaine de lieues loin de la course ordinaire des navigateurs, j’avais de fortes raisons pour croire que, par arrêt du ciel, je devais terminer ma vie de cette triste manière, dans ce lieu de désolation. Quand je faisais ces réflexions, des larmes coulaient en abondance sur mon visage, et quelquefois je me plaignais à moi-même de ce que la Providence pouvait ruiner ainsi complètement ses créatures, les rendre si absolument misérables, et les accabler à un tel point qu’à peine serait-il raisonnable qu’elles lui sussent gré de l’existence. + +Mais j’avais toujours un prompt retour sur moi-même, qui arrêtait le cours de ces pensées et me couvrait de blâme. Un jour entre autres, me promenant sur le rivage, mon fusil à la main, j’étais fort attristé de mon sort, quand la raison vint pour ainsi dire disputer avec moi, et me parla ainsi : – « Tu es, il est vrai, dans l’abandon ; mais rappelle-toi, s’il te plaît, ce qu’est devenu le reste de l’équipage. N’étiez-vous pas descendus onze dans la chaloupe ? où sont les dix autres ? Pourquoi n’ont-ils pas été sauvés, et toi perdu ? Pourquoi as-tu été le seul épargné ? Lequel vaut mieux d’être ici ou d’être là ? » – En même temps je désignais du doigt la mer. – Il faut toujours considérer dans les maux le bon qui peut faire compensation, et ce qu’ils auraient pu amener de pire. + +Alors je compris de nouveau combien j’étais largement pourvu pour ma subsistance. Quel eût été mon sort, s’il n’était pas arrivé, par une chance qui s’offrirait à peine une fois sur cent mille, que le vaisseau se soulevât du banc où il s’était ensablé d’abord, et dérivât si proche de la côte, que j’eusse le temps d’en faire le sauvetage ! Quel eût été mon sort, s’il eût fallu que je vécusse dans le dénuement où je me trouvais en abordant le rivage, sans les premières nécessités de la vie, et sans les choses nécessaires pour me les procurer et pour y suppléer ! – « Surtout qu’aurais-je fait, m’écriai-je, sans fusil, sans munitions, sans outils pour travailler et me fabriquer bien des choses, sans vêtements, sans lit, sans tente, sans aucune espèce d’abri ! » – Mais j’avais de tout cela en abondance, et j’étais en beau chemin de pouvoir m’approvisionner par moi-même, et me passer de mon fusil, lorsque mes munitions seraient épuisées. J’étais ainsi à peu près assuré d’avoir tant que j’existerais une vie exempte du besoin. Car dès le commencement j’avais songé à me prémunir contre les accidents qui pourraient survenir, non-seulement après l’entière consommation de mes munitions, mais encore après l’affaiblissement de mes forces et de ma santé. + +J’avouerai, toutefois, que je n’avais pas soupçonné que mes munitions pouvaient être détruites d’un seul coup, j’entends que le feu du ciel pouvait faire sauter ma poudre ; et c’est ce qui fit que cette pensée me consterna si fort, lorsqu’il vint à éclairer et à tonner, comme je l’ai dit plus haut. + +Maintenant que je suis sur le point de m’engager dans la relation mélancolique d’une vie silencieuse, d’une vie peut-être inouïe dans le monde, je reprendrai mon récit dès le commencement, et je le continuerai avec méthode. Ce fut, suivant mon calcul, le 30 de septembre que je mis le pied pour la première fois sur cette île affreuse ; lorsque le soleil était, pour ces régions, dans l’équinoxe d’automne, et presque à plomb sur ma tête. Je reconnus par cette observation que je me trouvais par les 9 degrés 22 minutes de latitude au Nord de l’équateur. + +Au bout d’environ dix ou douze jours que j’étais là, il me vint en l’esprit que je perdrais la connaissance du temps, faute de livres, de plumes et d’encre, et même que je ne pourrais plus distinguer les dimanches des jours ouvrables. Pour éviter cette confusion, j’érigeai sur le rivage où j’avais pris terre pour la première fois, un gros poteau en forme de croix, sur lequel je gravai avec mon couteau, en lettres capitales, cette inscription : + +J’ABORDAI ICI LE 30 SEPTEMBRE 1659. + +Sur les côtés de ce poteau carré, je faisais touts les jours une hoche[20], chaque septième hoche avait le double de la longueur des autres, et touts les premiers du mois j’en marquais une plus longue encore : par ce moyen, j’entretins mon calendrier, ou le calcul de mon temps, divisé par semaines, mois et années. + +C’est ici le lieu d’observer que, parmi le grand nombre de choses que j’enlevai du vaisseau, dans les différents voyages que j’y fis, je me procurai beaucoup d’articles de moindre valeur, mais non pas d’un moindre usage pour moi, et que j’ai négligé de mentionner précédemment ; comme, par exemple, des plumes, de l’encre, du papier et quelques autres objets serrés dans les cabines du capitaine, du second, du canonnier et du charpentier ; trois ou quatre compas, des instruments de mathématiques, des cadrans, des lunettes d’approche, des cartes et des livres de navigation, que j’avais pris pêle-mêle sans savoir si j’en aurais besoin ou non. Je trouvai aussi trois fort bonnes Bibles que j’avais reçues d’Angleterre avec ma cargaison, et que j’avais emballées avec mes hardes ; en outre, quelques livres portugais, deux ou trois de prières catholiques, et divers autres volumes que je conservai soigneusement. + + + + + +LA CHAISE + + +Il ne faut pas que j’oublie que nous avions dans le vaisseau un chien et deux chats. Je dirai à propos quelque chose de leur histoire fameuse. J’emportai les deux chats avec moi ; quant au chien, il sauta de lui-même hors du vaisseau, et vint à la nage me retrouver à terre, après que j’y eus conduit ma première cargaison. Pendant bien des années il fut pour moi un serviteur fidèle ; je n’eus jamais faute de ce qu’il pouvait m’aller quérir, ni de la compagnie qu’il pouvait me faire ; seulement j’aurais désiré qu’il me parlât, mais c’était chose impossible. J’ai dit que j’avais trouvé des plumes, de l’encre et du papier ; je les ménageai extrêmement, et je ferai voir que tant que mon encre dura je tins un compte exact de toutes choses ; mais, quand elle fut usée cela me devint impraticable, car je ne pus parvenir à en faire d’autre par aucun des moyens que j’imaginai. + +Cela me fait souvenir que, nonobstant tout ce que j’avais amassé, il me manquait quantité de choses. De ce nombre était premièrement l’encre, ensuite une bêche, une pioche et une pelle pour fouir et transporter la terre ; enfin des aiguilles, des épingles et du fil. Quant à de la toile, j’appris bientôt à m’en passer sans beaucoup de peine. + +Ce manque d’outils faisait que dans touts mes travaux je n’avançais que lentement, et il s’écoula près d’une année avant que j’eusse entièrement achevé ma petite palissade ou parqué mon habitation. Ses palis ou pieux étaient si pesants, que c’était tout ce que je pouvais faire de les soulever. Il me fallait long-temps pour les couper et les façonner dans les bois, et bien plus long-temps encore pour les amener jusqu’à ma demeure. Je passais quelquefois deux jours à tailler et à transporter un seul de ces poteaux, et un troisième jour à l’enfoncer en terre. Pour ce dernier travail je me servais au commencement d’une lourde pièce de bois mais, plus tard, je m’avisai d’employer une barre de fer, ce qui n’empêcha pas, toutefois, que le pilotage de ces palis ou de ces pieux ne fût une rude et longue besogne. + +Mais quel besoin aurais-je eu de m’inquiéter de la lenteur de n’importe quel travail ; je sentais tout le temps que j’avais devant moi, et que cet ouvrage une fois achevé je n’aurais aucune autre occupation, au moins que je pusse prévoir, si ce n’est de rôder dans l’île pour chercher ma nourriture, ce que je faisais plus ou moins chaque jour. + +Je commençai dès lors à examiner sérieusement ma position et les circonstances où j’étais réduit. Je dressai, par écrit, un état de mes affaires, non pas tant pour les laisser à ceux qui viendraient après moi, car il n’y avait pas apparence que je dusse avoir beaucoup d’héritiers, que pour délivrer mon esprit des pensées qui l’assiégeaient et l’accablaient chaque jour. Comme ma raison commençait alors à me rendre maître de mon abattement, j’essayais à me consoler moi-même du mieux que je pouvais, en balançant mes biens et mes maux, afin que je pusse bien me convaincre que mon sort n’était pas le pire ; et, comme débiteur et créancier, j’établis, ainsi qu’il suit, un compte très-fidèle de mes jouissances en regard des misères que je souffrais : + +LE MAL. + +Je suis jeté sur une île horrible et désolée, sans aucun espoir de délivrance. + +LE BIEN. + +Mais je suis vivant ; mais je n’ai pas été noyé comme, le furent touts mes compagnons de voyage. + +LE MAL. + +Je suis écarté et séparé, en quelque sorte, du monde entier pour être misérable. + +LE BIEN. + +Mais j’ai été séparé du reste de l’équipage pour être préservé de la mort ; et Celui qui m’a miraculeusement sauvé de la mort peut aussi me délivrer de cette condition. + +LE MAL. + +Je suis retranché du nombre des hommes ; je suis un solitaire, un banni de la société humaine. + +LE BIEN. + +Mais je ne suis point mourant de faim et expirant sur une terre stérile qui ne produise pas de subsistances. + +LE MAL. + +Je n’ai point de vêtements pour me couvrir. + +LE BIEN. + +Mais je suis dans un climat chaud, où, si j’avais des vêtements, je pourrais à peine les porter. + +LE MAL. + +Je suis sans aucune défense, et sans moyen de résister à aucune attaque d’hommes ou de bêtes. + +LE BIEN. + +Mais j’ai échoué sur une île où je ne vois nulle bête féroce qui puisse me nuire, comme j’en ai vu sur la côte d’Afrique ; et que serais-je si j’y avais naufragé ? + +LE MAL. + +Je n’ai pas une seule âme à qui parler, ou qui puisse me consoler. + +LE BIEN. + +Mais Dieu, par un prodige, a envoyé le vaisseau assez près du rivage pour que je pusse en tirer tout ce qui m’était nécessaire pour suppléer à mes besoins ou me rendre capable d’y suppléer moi-même aussi long-temps que je vivrai. + + + +En somme, il en résultait ce témoignage indubitable, que, dans le monde, il n’est point de condition si misérable où il n’y ait quelque chose de positif ou de négatif dont on doit être reconnaissant. Que ceci demeure donc comme une leçon tirée de la plus affreuse de toutes les conditions humaines, qu’il est toujours en notre pouvoir de trouver quelques consolations qui peuvent être placées dans notre bilan des biens et des maux au crédit de ce compte. + +Ayant alors accoutumé mon esprit à goûter ma situation, et ne promenant plus mes regards en mer dans l’espérance d’y découvrir un vaisseau, je commençai à m’appliquer à améliorer mon genre de vie, et à me faire les choses aussi douces que possible. + +J’ai déjà décrit mon habitation ou ma tente, placée au pied d’une roche, et environnée d’une forte palissade de pieux et de câbles, que, maintenant, je devrais plutôt appeler une muraille, car je l’avais renformie, à l’extérieur, d’une sorte de contre-mur de gazon d’à peu près deux pieds d’épaisseur. Au bout d’un an et demi environ je posai sur ce contre-mur des chevrons s’appuyant contre le roc, et que je couvris de branches d’arbres et de tout ce qui pouvait garantir de la pluie, que j’avais reconnue excessive en certains temps de l’année. + +J’ai raconté de quelle manière j’avais apporté touts mes bagages dans mon enclos, et dans la grotte que j’avais faite par derrière ; mais je dois dire aussi que ce n’était d’abord qu’un amas confus d’effets dans un tel désordre qu’ils occupaient toute la place, et me laissaient à peine assez d’espace pour me remuer. Je me mis donc à agrandir ma grotte, et à pousser plus avant mes travaux souterrains. ; car c’était une roche de sablon qui cédait aisément à mes efforts. Comme alors je me trouvais passablement à couvert des bêtes de proie, je creusai obliquement le roc à main droite ; et puis, tournant encore droite, je poursuivis jusqu’à ce que je l’eusse percé à jour, pour me faire une porte de sortie sur l’extérieur de ma palissade ou de mes fortifications. + +Non-seulement cela me donna une issue et une entrée, ou, en quelque sorte, un chemin dérobé pour ma tente et mon magasin, mais encore de l’espace pour ranger tout mon attirail. + +J’entrepris alors de me fabriquer les meubles indispensables dont j’avais le plus besoin, spécialement une chaise et une table. Sans cela je ne pouvais jouir du peu de bien-être que j’avais en ce monde ; sans une table, je n’aurais pu écrire ou manger, ni faire quantité de choses avec tant de plaisir. + +Je me mis donc à l’œuvre ; et ici je constaterai nécessairement cette observation, que la raison étant l’essence et l’origine des mathématiques, tout homme qui base chaque chose sur la raison, et juge des choses le plus raisonnablement possible, peut, avec le temps, passer maître dans n’importe quel art mécanique. Je n’avais, de ma vie, manié un outil ; et pourtant, à la longue, par mon travail, mon application, mon industrie, je reconnus enfin qu’il n’y avait aucune des choses qui me manquaient que je n’eusse pu faire, surtout si j’avais eu des instruments. Quoi qu’il en soit, sans outils, je fabriquai quantité d’ouvrages ; et seulement avec une hache et une herminette, je vins à bout de quelques-uns qui, sans doute, jusque-là, n’avaient jamais été faits ainsi ; mais ce ne fut pas sans une peine infinie. Par exemple, si j’avais besoin d’une planche, je n’avais pas d’autre moyen que celui d’abattre un arbre, de le coucher devant moi, de le tailler des deux côtés avec ma cognée jusqu’à le rendre suffisamment mince, et de le dresser ensuite avec mon herminette. Il est vrai que par cette méthode je ne pouvais tirer qu’une planche d’un arbre entier ; mais à cela, non plus qu’à la prodigieuse somme de temps et de travail que j’y dépensais, il n’y avait d’autre remède que la patience. Après tout, mon temps ou mon labeur était de peu de prix, et il importait peu que je l’employasse d’une manière ou d’une autre. + +Comme je l’ai dit plus haut, je me fis en premier lieu une chaise et une table, et je me servis, pour cela, des bouts de bordages que j’avais tirés du navire. Quand j’eus façonné des planches, je plaçai de grandes tablettes, larges d’un pied et demi, l’une au-dessus de l’autre, tout le long d’un côté de ma grotte, pour poser mes outils, mes clous, ma ferraille, en un mot pour assigner à chaque chose sa place, et pouvoir les trouver aisément. J’enfonçai aussi quelques chevilles dans la paroi du rocher pour y pendre mes mousquets et tout ce qui pouvait se suspendre. + +Si quelqu’un avait pu visiter ma grotte, à coup sûr elle lui aurait semblé un entrepôt général d’objets de nécessité. J’avais ainsi toutes choses si bien à ma main, que j’éprouvais un vrai plaisir à voir le bel ordre de mes effets, et surtout à me voir à la tête d’une si grande provision. + +Ce fut seulement alors que je me mis à tenir un journal de mon occupation de chaque jour ; car dans les commencements, j’étais trop embarrassé de travaux et j’avais l’esprit dans un trop grand trouble ; mon journal n’eût été rempli que de choses attristantes. Par exemple, il aurait fallu que je parlasse ainsi : Le 30 septembre, après avoir gagné le rivage ; après avoir échappé à la mort, au lieu de remercier Dieu de ma délivrance, ayant rendu d’abord une grande quantité d’eau salée, et m’étant assez bien remis, je courus çà et là sur le rivage, tordant mes mains frappant mon front et ma face, invectivant contre ma misère, et criant : « Je suis perdu ! perdu !… jusqu’à ce qu’affaibli et harassé, je fus forcé de m’étendre sur le sol, où je n’osai pas dormir de peur d’être dévoré. + +Quelques jours plus tard, après mes voyages au bâtiment, et après que j’en eus tout retiré, je ne pouvais encore m’empêcher de gravir sur le sommet d’une petite montagne, et là de regarder en mer, dans l’espérance d’y appercevoir un navire. Alors j’imaginais voir poindre une voile dans le lointain. Je me complaisais dans cet espoir ; mais après avoir regardé fixement jusqu’à en être presque aveuglé, mais après cette vision évanouie, je m’asseyais et je pleurais comme un enfant. Ainsi j’accroissais mes misères par ma folie. + + + + + +CHASSE DU 3 NOVEMBRE + + +Ayant surmonté ces faiblesses, et mon domicile et mon ameublement étant établis aussi bien que possible, je commençai mon journal, dont je vais ici vous donner la copie aussi loin que je pus le poursuivre ; car mon encre une fois usée, je fus dans la nécessité de l’interrompre. + +JOURNAL + +30 SEPTEMBRE 1659 + +Moi, pauvre misérable Robinson Crusoé, après avoir fait naufrage au large durant une horrible tempête, tout l’équipage étant noyé, moi-même étant à demi-mort, j’abordai à cette île infortunée, que je nommai l’Île du Désespoir. + +Je passai tout le reste du jour à m’affliger de l’état affreux où j’étais réduit : sans nourriture, sans demeure, sans vêtements, sans armes, sans lieu de refuge, sans aucune espèce de secours, je ne voyais rien devant moi que la mort, soit que je dusse être dévoré par les bêtes ou tué par les Sauvages, ou que je dusse périr de faim. À la brune je montai sur un arbre, de peur des animaux féroces, et je dormis profondément, quoiqu’il plût toute la nuit. + +OCTOBRE + +Le 1er. – À ma grande surprise, j’apperçus, le matin, que le vaisseau avait été soulevé par la marée montante, et entraîné beaucoup plus près du rivage. D’un côté ce fut une consolation pour moi ; car le voyant entier et dressé sur sa quille, je conçus l’espérance, si le vent venait à s’abattre, d’aller à bord et d’en tirer les vivres ou les choses nécessaires pour mon soulagement. D’un autre côté ce spectacle renouvela la douleur que je ressentais de la perte de mes camarades ; j’imaginais que si nous étions demeurés à bord, nous eussions pu sauver le navire, ou qu’au moins mes compagnons n’eussent pas été noyés comme ils l’étaient, et que, si tout l’équipage avait été préservé, peut-être nous eussions pu construire avec les débris du bâtiment une embarcation qui nous aurait portés en quelque endroit du monde. Je passai une grande partie de la journée à tourmenter mon âme de ces regrets ; mais enfin, voyant le bâtiment presque à sec, j’avançai sur la grève aussi loin que je pus, et me mis à la nage pour aller à bord. Il continua de pleuvoir tout le jour, mais il ne faisait point de vent. + +Du 1er au 24. – Toutes ces journées furent employées à faire plusieurs voyages pour tirer du vaisseau tout ce que je pouvais, et l’amener à terre sur des radeaux à la faveur de chaque marée montante. Il plut beaucoup durant cet intervalle, quoique avec quelque lueur de beau temps : il paraît que c’était la saison pluvieuse. + +Le 20. – Je renversai mon radeau et touts les objets que j’avais mis dessus ; mais, comme c’était dans une eau peu profonde, et que la cargaison se composait surtout d’objets pesants, j’en recouvrai une partie quand la marée se fut retirée. + +Le 25. – Tout le jour et toute la nuit il tomba une pluie accompagnée de rafale ; durant ce temps le navire se brisa, et le vent ayant soufflé plus violemment encore, il disparut, et je ne pus appercevoir ses débris qu’à mer étale seulement. Je passai ce jour-là à mettre à l’abri les effets que j’avais sauvés, de crainte qu’ils ne s’endommageassent à la pluie. + +Le 26. – Je parcourus le rivage presque tout le jour, pour trouver une place où je pusse fixer mon habitation ; j’étais fort inquiet de me mettre à couvert, pendant la nuit, des attaques des hommes et des bêtes sauvages. Vers le soir je m’établis en un lieu convenable, au pied d’un rocher, et je traçai un demi-cercle pour mon campement, que je résolus d’entourer de fortifications composées d’une double palissade fourrée de câbles et renformie de gazon. + +Du 26 au 30. – Je travaillai rudement à transporter touts mes bagages dans ma nouvelle habitation, quoiqu’il plut excessivement fort une partie de ce temps-là. + +Le 31. – Dans la matinée je sortis avec mon fusil pour chercher quelque nourriture et reconnaître le pays ; je tuai une chèvre, dont le chevreau me suivit jusque chez moi ; mais, dans la suite, comme il refusait de manger, je le tuai aussi. + +NOVEMBRE + +Le 1er. – Je dressai ma tente au pied du rocher, et j’y couchai pour la première nuit. Je l’avais faite aussi grande que possible avec des piquets que j’y avais plantés, et auxquels j’avais suspendu mon hamac. + +Le 2. – J’entassai tout mes coffres, toutes mes planches et tout le bois de construction dont j’avais fait mon radeau, et m’en formai un rempart autour de moi, un peu en dedans de la ligne que j’avais tracée pour mes fortifications. + +Le 3. – Je sortis avec mon fusil et je tuai deux oiseaux semblables à des canards, qui furent un excellent manger. Dans l’après-midi je me mis à l’œuvre pour faire une table. + +Le 4. – Je commençai à régler mon temps de travail et de sortie, mon temps de repos et de récréation, et suivant cette règle que je continuai d’observer, le matin, s’il ne pleuvait pas ; je sortais avec mon fusil pour deux ou trois heures ; je travaillais ensuite jusqu’à onze heures environ, puis je mangeais ce que je pouvais avoir ; de midi à deux heures je me couchais pour dormir, à cause de la chaleur accablante ; et dans la soirée, je me remettais à l’ouvrage. Tout mon temps de travail de ce jour-là et du suivant fut employé à me faire une table ; car je n’étais alors qu’un triste ouvrier ; mais bientôt après le temps et la nécessité firent de moi un parfait artisan, comme ils l’auraient fait je pense, de tout autre. + +Le 5. – Je sortis avec mon fusil et mon chien, et je tuai un chat sauvage ; sa peau était assez douce, mais sa chair ne valait rien. J’écorchais chaque animal que je tuais, et j’en conservais la peau. En revenant le long du rivage je vis plusieurs espèces d’oiseaux de mer qui m’étaient inconnus ; mais je fus étonné et presque effrayé par deux ou trois veaux marins, qui, tandis que je les fixais du regard, ne sachant pas trop ce qu’ils étaient, se culbutèrent dans l’eau et m’échappèrent pour cette fois. + +Le 6. – Après ma promenade du matin, je me mis à travailler de nouveau à ma table, et je l’achevai, non pas à ma fantaisie ; mais il ne se passa pas long-temps avant que je fusse en état d’en corriger les défauts. + +Le 7. – Le ciel commença à se mettre au beau. Les 7, 8, 9, 10, et une partie du 12, – le 11 était un dimanche, – je passai tout mon temps à me fabriquer une chaise, et, avec beaucoup de peine, je l’amenai à une forme passable ; mais elle ne put jamais me plaire, et même, en la faisant, je la démontai plusieurs fois. + +Nota. Je négligeai bientôt l’observation des dimanches ; car ayant omis de faire la marque qui les désignait sur mon poteau, j’oubliai quand tombait ce jour. + +Le 13. – Il fit une pluie qui humecta la terre et me rafraîchit beaucoup ; mais elle fut accompagnée d’un coup de tonnerre et d’un éclair, qui m’effrayèrent horriblement, à cause de ma poudre. Aussitôt qu’ils furent passés, je résolus de séparer ma provision de poudre en autant de petits paquets que possible, pour la mettre hors de tout danger. + +Les 14, 15 et 16. – Je passai ces trois jours à faire des boîtes ou de petites caisses carrées, qui pouvaient contenir une livre de poudre ou deux tout au plus ; et, les ayant emplies, je les mis aussi en sûreté, et aussi éloignées les unes des autres que possible. L’un de ces trois jours, je tuai un gros oiseau qui était bon à manger ; mais je ne sus quel nom lui donner. + +Le 17. – Je commençai, en ce jour, à creuser le roc derrière ma tente, pour ajouter à mes commodités. + +Nota. Il me manquait, pour ce travail, trois choses absolument nécessaires, savoir un pic, une pelle et une brouette ou un panier. Je discontinuai donc mon travail, et me mis à réfléchir sur les moyens de suppléer à ce besoin, et de me faire quelques outils. Je remplaçai le pic par des leviers de fer, qui étaient assez propres à cela, quoique un peu lourds ; pour la pelle ou bêche, qui était la seconde chose dont j’avais besoin, elle m’était d’une si absolue nécessité, que, sans cela, je ne pouvais réellement rien faire. Mais je ne savais par quoi la remplacer. + +Le 18. – En cherchant dans les bois, je trouvai un arbre qui était semblable, ou tout au moins ressemblait beaucoup à celui qu’au Brésil on appelle bois de fer, à cause de son excessive dureté. J’en coupai une pièce avec une peine extrême et en gâtant presque ma hache ; je n’eus pas moins de difficulté pour l’amener jusque chez moi, car elle était extrêmement lourde. + +La dureté excessive de ce bois, et le manque de moyens d’exécution, firent que je demeurai long-temps à façonner cet instrument ; ce ne fut que petit à petit que je pus lui donner la forme d’une pelle ou d’une bêche. Son manche était exactement fait comme à celles dont on se sert en Angleterre ; mais sa partie plate n’étant pas ferrée, elle ne pouvait pas être d’un aussi long usage. Néanmoins elle remplit assez bien son office dans toutes les occasions que j’eus de m’en servir. Jamais pelle, je pense, ne fut faite de cette façon et ne fut si longue à fabriquer. + +Mais ce n’était pas tout ; il me manquait encore un panier ou une brouette. Un panier, il m’était de toute impossibilité d’en faire, n’ayant rien de semblable à des baguettes ployantes propres à tresser de la vannerie, du moins je n’en avais point encore découvert. Quant à la brouette, je m’imaginai que je pourrais en venir à bout, à l’exception de la roue, dont je n’avais aucune notion, et que je ne savais comment entreprendre. D’ailleurs je n’avais rien pour forger le goujon de fer qui devait passer dans l’axe ou le moyeu. J’y renonçai donc ; et, pour emporter la terre que je tirais de la grotte, je me fis une machine semblable à l’oiseau dans lequel les manœuvres portent le mortier quand ils servent les maçons. + +La façon de ce dernier ustensile me présenta moins de difficulté que celle de la pelle ; néanmoins l’une et l’autre, et la malheureuse tentative que je fis de construire une brouette, ne me prirent pas moins de quatre journées, en exceptant toujours le temps de ma promenade du matin avec mon fusil ; je la manquais rarement, et rarement aussi manquais-je d’en rapporter quelque chose à manger. + +Le 23. – Mon autre travail ayant été interrompu pour la fabrication de ces outils, dès qu’ils furent achevés je le repris, et, tout en faisant ce que le temps et mes forces me permettaient, je passai dix-huit jours entiers à élargir et à creuser ma grotte, afin qu’elle pût loger mes meubles plus commodément. + + + + + +LE SAC AUX GRAINS + + +Durant tout ce temps je travaillai à faire cette chambre ou cette grotte assez spacieuse pour me servir d’entrepôt, de magasin, de cuisine, de salle à manger et de cellier. Quant à mon logement, je me tenais dans ma tente, hormis quelques jours de la saison humide de l’année, où il pleuvait si fort que je ne pouvais y être à l’abri ; ce qui m’obligea, plus tard, à couvrir tout mon enclos de longues perches en forme de chevrons, buttant contre le rocher, et à les charger de glaïeuls et de grandes feuilles d’arbres, en guise de chaume. + +DÉCEMBRE + +Le 10. – Je commençais alors à regarder ma grotte ou ma voûte comme terminée, lorsque tout-à-coup, – sans doute je l’avais faite trop vaste, – une grande quantité de terre éboula du haut de l’un des côtés ; j’en fus, en un mot, très-épouvanté, et non pas sans raison ; car, si je m’étais trouvé dessous, je n’aurais jamais eu besoin d’un fossoyeur. Pour réparer cet accident j’eus énormément de besogne ; il fallut emporter la terre qui s’était détachée ; et, ce qui était encore plus important, il fallut étançonner la voûte, afin que je pusse être bien sûr qu’il ne s’écroulerait plus rien. + +Le 11. – Conséquemment je travaillai à cela, et je plaçai deux étaies ou poteaux posés à plomb sous le ciel de la grotte, avec deux morceaux de planche mis en croix sur chacun. Je terminai cet ouvrage le lendemain ; puis, ajoutant encore des étaies garnies de couches, au bout d’une semaine environ j’eus mon plafond assuré ; et, comme ces poteaux étaient placés en rang, ils me servirent de cloisons pour distribuer mon logis. + +Le 17. – À partir de ce jour jusqu’au vingtième, je posai des tablettes et je fichai des clous sur les poteaux pour suspendre tout ce qui pouvait s’accrocher ; je commençai, dès lors, à avoir mon intérieur en assez bon ordre. + +Le 20. – Je portai tout mon bataclan dans ma grotte ; je me mis à meubler ma maison, et j’assemblai quelques bouts de planche en manière de table de cuisine, pour apprêter mes viandes dessus ; mais les planches commençaient à devenir fort rares par-devers moi ; aussi ne fis-je plus aucune autre table. + +Le 24. – Beaucoup de pluie toute la nuit et tout le jour ; je ne sortis pas. + +Le 25. – Pluie toute la journée. + +Le 26. – Point de pluie ; la terre était alors plus fraîche qu’auparavant et plus agréable. + +Le 27. – Je tuai un chevreau et j’en estropiai un autre qu’alors je pus attraper et amener en laisse à la maison. Dès que je fus arrivé je liai avec des éclisses l’une de ses jambes qui était cassée. + +Nota. J’en pris un tel soin, qu’il survécut, et que sa jambe redevint aussi forte que jamais ; et, comme je le soignai ainsi fort long-temps, il s’apprivoisa et paissait sur la pelouse, devant ma porte, sans chercher aucunement à s’enfuir. Ce fut la première fois que je conçus la pensée de nourrir des animaux privés, pour me fournir d’aliments quand toute ma poudre et tout mon plomb seraient consommés. + +Les 28, 29 et 30, – Grandes chaleurs et pas de brise ; si bien qu’il ne m’était possible de sortir que sur le soir pour chercher ma subsistance. Je passai ce temps à mettre touts mes effets en ordre dans mon habitation. + +JANVIER 1660 + +Le 1er. – Chaleur toujours excessive. Je sortis pourtant de grand matin et sur le tard avec mon fusil, et je me reposai dans le milieu du jour. Ce soir là, m’étant avancé dans les vallées situées vers le centre de l’île ; j’y découvris une grande quantité de boucs, mais très-farouches et très-difficiles à approcher ; je résolus cependant d’essayer si je ne pourrais pas dresser mon chien à les chasser par-devers moi. + +Le 2. – En conséquence, je sortis le lendemain, avec mon chien, et je le lançai contre les boucs ; mais je fus désappointé, car touts lui firent face ; et, comme il comprit parfaitement le danger, il ne voulut pas même se risquer près d’eux. + +Le 3. – Je commençai mon retranchement ou ma muraille ; et, comme j’avais toujours quelque crainte d’être attaqué, je résolus de le faire très-épais et très-solide. + +Nota. Cette clôture ayant déjà été décrite, j’omets à dessein dans ce journal ce que j’en ai dit plus haut. Il suffira de prier d’observer que je n’employai pas moins de temps que depuis le 3 janvier jusqu’au 14 avril pour l’établir, la terminer et la perfectionner, quoiqu’elle n’eût pas plus de vingt-quatre verges d’étendue : elle décrivait un demi-cercle à partir d’un point du rocher jusqu’à un second point éloigné du premier d’environ huit verges, et, dans le fond, juste au centre, se trouvait la porte de ma grotte. + +Je travaillai très-péniblement durant tout cet intervalle, contrarié par les pluies non-seulement plusieurs jours mais quelquefois plusieurs semaines de suite. Je m’étais imaginé que je ne saurais être parfaitement à couvert avant que ce rempart fût entièrement achevé. Il est aussi difficile de croire que d’exprimer la peine que me coûta chaque chose, surtout le transport des pieux depuis les bois, et leur enfoncement dans le sol ; car je les avais faits beaucoup plus gros qu’il n’était nécessaire. Cette palissade terminée, et son extérieur étant doublement défendu par un revêtement de gazon adossé contre pour la dissimuler, je me persuadai que s’il advenait qu’on abordât sur cette terre on n’appercevrait rien qui ressemblât à une habitation ; et ce fut fort heureusement que je la fis ainsi, comme on pourra le voir par la suite dans une occasion remarquable. + +Chaque jour j’allais chasser et faire ma ronde dans les bois, à moins que la pluie ne m’en empêchât, et dans ces promenades je faisais assez souvent la découverte d’une chose ou d’une autre à mon profit. Je trouvais surtout une sorte de pigeons qui ne nichaient point sur les arbres comme font les ramiers, mais dans des trous de rocher, à la manière des pigeons domestiques. Je pris quelques-uns de leurs petits pour essayer à les nourrir et à les apprivoiser, et j’y réussis. Mais quand ils furent plus grands ils s’envolèrent ; le manque de nourriture en fut la principale cause, car je n’avais rien à leur donner. Quoi qu’il en soit, je découvrais fréquemment leurs nids, et j’y prenais leurs pigeonneaux dont la chair était excellente. + +En administrant mon ménage je m’apperçus qu’il me manquait beaucoup de choses, que de prime-abord je me crus incapable de fabriquer, ce qui au fait se vérifia pour quelques-unes : par exemple, je ne pus jamais amener une futaille au point d’être cerclée. J’avais un petit baril ou deux, comme je l’ai noté plus haut ; mais il fut tout-à-fait hors de ma portée d’en faire un sur leur modèle, j’employai pourtant plusieurs semaines à cette tentative : je ne sus jamais l’assembler sur ses fonds ni joindre assez exactement ses douves pour y faire tenir de l’eau ; ainsi je fus encore obligé de passer outre. + +En second lieu, j’étais dans une grande pénurie de lumière ; sitôt qu’il faisait nuit, ce qui arrivait ordinairement vers sept heures, j’étais forcé de me mettre au lit. Je me ressouvins de la masse de cire vierge dont j’avais fait des chandelles pendant mon aventure d’Afrique ; mais je n’en avais point alors. Mon unique ressource fut donc quand j’eus tué une chèvre d’en conserver la graisse, et avec une petite écuelle de terre glaise, que j’avais fait cuire au soleil et dans laquelle je mis une mèche d’étoupe, de me faire une lampe dont la flamme me donna une lueur, mais une lueur moins constante et plus sombre que la clarté d’un flambeau. + +Au milieu de tout mes travaux il m’arriva de trouver, en visitant mes bagages, un petit sac qui, ainsi que je l’ai déjà fait savoir, avait été empli de grains pour la nourriture de la volaille à bord du vaisseau, – non pas lors de notre voyage, mais, je le suppose, lors de son précédent retour de Lisbonne. – Le peu de grains qui était resté dans le sac avait été tout dévoré par les rats, et je n’y voyais plus que de la bale et de la poussière ; or, ayant besoin de ce sac pour quelque autre usage, – c’était, je crois, pour y mettre de la poudre lorsque je la partageai de crainte du tonnerre, – j’allai en secouer la bale au pied du rocher, sur un des côtés de mes fortifications. + +C’était un peu avant les grandes pluies mentionnées précédemment que je jetai cette poussière sans y prendre garde, pas même assez pour me souvenir que j’avais vidé là quelque chose. Quand au bout d’un mois, ou environ, j’apperçus quelques tiges vertes qui sortaient de terre, j’imaginai d’abord que c’étaient quelques plantes que je ne connaissais point ; mais quels furent ma surprise et mon étonnement lorsque peu de temps après je vis environ dix ou douze épis d’une orge verte et parfaite de la même qualité que celle d’Europe, voire même que notre orge d’Angleterre. + +Il serait impossible d’exprimer mon ébahissement et le trouble de mon esprit à cette occasion. Jusque là ma conduite ne s’était appuyée sur aucun principe religieux ; au fait, j’avais très-peu de notions religieuses dans la tête, et dans tout ce qui m’était advenu je n’avais vu que l’effet du hasard, ou, comme on dit légèrement, du bon plaisir de Dieu ; sans même chercher, en ce cas, à pénétrer les fins de la Providence et son ordre qui régit les événements de ce monde. Mais après que j’eus vu croître de l’orge dans un climat que je savais n’être pas propre à ce grain, surtout ne sachant pas comment il était venu là, je fus étrangement émerveillé, et je commençai à me mettre dans l’esprit que Dieu avait miraculeusement fait pousser cette orge sans le concours d’aucune semence, uniquement pour me faire subsister dans ce misérable désert. + +Cela me toucha un peu le cœur et me fit couler des larmes des yeux, et je commençai à me féliciter de ce qu’un tel prodige eût été opéré en ma faveur ; mais le comble de l’étrange pour moi, ce fut de voir près des premières, tout le long du rocher, quelques tiges éparpillées qui semblaient être des tiges de riz, et que je reconnus pour telles parce que j’en avais vu croître quand j’étais sur les côtes d’Afrique. + +Non-seulement je pensai que la Providence m’envoyait ces présents ; mais, étant persuadé que sa libéralité devait s’étendre encore plus loin, je parcourus de nouveau toute cette portion de l’île que j’avais déjà visitée, cherchant dans touts les coins et au pied de touts les rochers, dans l’espoir de découvrir une plus grande quantité de ces plantes ; mais je n’en trouvai pas d’autres. Enfin, il me revint à l’esprit que j’avais secoué en cet endroit le sac qui avait contenu la nourriture de la volaille et le miracle commença à disparaître. Je dois l’avouer, ma religieuse reconnaissance envers la providence de Dieu s’évanouit aussitôt que j’eus découvert qu’il n’y avait rien que de naturel dans cet événement. Cependant il était si étrange et si inopiné, qu’il ne méritait pas moins ma gratitude que s’il eût été miraculeux. En effet, n’était-ce pas tout aussi bien l’œuvre de la Providence que s’ils étaient tombés du Ciel, que ces dix ou douze grains fussent restés intacts quand tout le reste avait été ravagé par les rats ; et, qu’en outre, je les eusse jetés précisément dans ce lieu abrité par une roche élevée, où ils avaient pu germer aussitôt ; tandis qu’en cette saison, partout ailleurs, ils auraient été brûlés par le soleil et détruits ? + + + + + +L’OURAGAN + + +Comme on peut le croire, je recueillis soigneusement les épis de ces blés dans leur saison, ce qui fut environ à la fin de juin ; et, mettant en réserve jusqu’au moindre grain, je résolus de semer tout ce que j’en avais, dans l’espérance qu’avec le temps j’en récolterais assez pour faire du pain. Quatre années s’écoulèrent avant que je pusse me permettre d’en manger ; encore n’en usai-je qu’avec ménagement, comme je le dirai plus tard en son lieu : car tout ce que je confiai à la terre, la première fois, fut perdu pour avoir mal pris mon temps en le semant justement avant la saison sèche ; de sorte qu’il ne poussa pas, ou poussa tout au moins fort mal. Nous reviendrons là-dessus. + +Outre cette orge, il y avait vingt ou trente tiges de riz, que je conservai avec le même soin et dans le même but, c’est-à-dire pour me faire du pain ou plutôt diverses sortes de mets ; j’avais trouvé le moyen de cuire sans four, bien que plus tard j’en aie fait un. Mais retournons à mon journal. + +Je travaillai très-assidûment pendant ces trois mois et demi à la construction de ma muraille. Le 14 avril je la fermai, me réservant de pénétrer dans mon enceinte au moyen d’une échelle, et non point d’une porte, afin qu’aucun signe extérieur ne pût trahir mon habitation. + +AVRIL + +Le 16. – Je terminai mon échelle, dont je me servais ainsi : d’abord je montais sur le haut de la palissade, puis je l’amenais à moi et la replaçais en dedans. Ma demeure me parut alors complète ; car j’y avais assez de place dans l’intérieur, et rien ne pouvait venir à moi du dehors, à moins de passer d’abord par-dessus ma muraille. + +Juste le lendemain que cet ouvrage fut achevé, je faillis à voir touts mes travaux renversés d’un seul coup, et à perdre moi-même la vie. Voici comment : j’étais occupé derrière ma tente, à l’entrée de ma grotte, lorsque je fus horriblement effrayé par une chose vraiment affreuse ; tout-à-coup la terre s’éboula de la voûte de ma grotte et du flanc de la montagne qui me dominait, et deux des poteaux que j’avais placés dans ma grotte craquèrent effroyablement. Je fus remué jusque dans les entrailles ; mais, ne soupçonnant pas la cause réelle de ce fracas, je pensai seulement que c’était la voûte de ma grotte qui croulait, comme elle avait déjà croulé en partie. De peur d’être englouti je courus vers mon échelle, et, ne m’y croyant pas encore en sûreté, je passai par-dessus ma muraille, pour échapper à des quartiers de rocher que je m’attendais à voir fondre sur moi. Sitôt que j’eus posé le pied hors de ma palissade, je reconnus qu’il y avait un épouvantable tremblement de terre. Le sol sur lequel j’étais s’ébranla trois fois à environ huit minutes de distance, et ces trois secousses furent si violentes, qu’elles auraient pu renverser l’édifice le plus solide qui ait jamais été. Un fragment énorme se détacha de la cime d’un rocher situé proche de la mer, à environ un demi-mille de moi, et tomba avec un tel bruit que, de ma vie, je n’en avais entendu de pareil. L’Océan même me parut violemment agité. Je pense que les secousses avaient été plus fortes encore sous les flots que dans l’île. + +N’ayant jamais rien senti de semblable, ne sachant pas même que cela existât, je fus tellement atterré que je restai là comme mort ou stupéfié, et le mouvement de la terre me donna des nausées comme à quelqu’un ballotté sur la mer. Mais le bruit de la chute du rocher me réveilla, m’arracha à ma stupeur, et me remplit d’effroi. Mon esprit n’entrevit plus alors que l’écroulement de la montagne sur ma tente et l’anéantissement de touts mes biens ; et cette idée replongea une seconde fois mon âme dans la torpeur. + +Après que la troisième secousse fut passée et qu’il se fut écoulé quelque temps sans que j’eusse rien senti de nouveau, je commençai à reprendre courage ; pourtant je n’osais pas encore repasser par-dessus ma muraille, de peur d’être enterré tout vif : je demeurais immobile, assis à terre, profondément abattu et désolé, ne sachant que résoudre et que faire. Durant tout ce temps je n’eus pas une seule pensée sérieuse de religion, si ce n’est cette banale invocation : Seigneur ayez pitié de moi, qui cessa en même temps que le péril. + + + +Tandis que j’étais dans cette situation, je m’apperçus que le ciel s’obscurcissait et se couvrait de nuages comme s’il allait pleuvoir ; bientôt après le vent se leva par degrés, et en moins d’une demi-heure un terrible ouragan se déclara. La mer se couvrit tout-à-coup d’écume, les flots inondèrent le rivage, les arbres se déracinèrent : bref ce fut une affreuse tempête. Elle dura près de trois heures, ensuite elle alla en diminuant ; et au bout de deux autres heures tout était rentré dans le calme, et il commença à pleuvoir abondamment. + +Cependant j’étais toujours étendu sur la terre, dans la terreur et l’affliction, lorsque soudain je fis réflexion que ces vents et cette pluie étant la conséquence du tremblement de terre, il devait être passé, et que je pouvais me hasarder à retourner dans ma grotte. Cette pensée ranima mes esprits et, la pluie aidant aussi à me persuader, j’allai m’asseoir dans ma tente ; mais la violence de l’orage menaçant de la renverser, je fus contraint de me retirer dans ma grotte, quoique j’y fusse fort mal à l’aise, tremblant qu’elle ne s’écroulât sur ma tête. + +Cette pluie excessive m’obligea un nouveau travail, c’est-à-dire à pratiquer une rigole au travers de mes fortifications, pour donner un écoulement aux eaux, qui, sans cela, auraient inondé mon habitation. Après être resté quelque temps dans ma grotte sans éprouver de nouvelles secousses, je commençai à être un peu plus rassuré ; et, pour ranimer mes sens, qui avaient grand besoin de l’être, j’allai à ma petite provision, et je pris une petite goutte de rum ; alors, comme toujours, j’en usai très-sobrement, sachant bien qu’une fois bu il ne me serait pas possible d’en avoir d’autre. + +Il continua de pleuvoir durant toute la nuit et une grande partie du lendemain, ce qui m’empêcha de sortir. L’esprit plus calme, je me mis à réfléchir sur ce que j’avais de mieux à faire. Je conclus que l’île étant sujette aux tremblements de terre, je ne devais pas vivre dans une caverne, et qu’il me fallait songer à construire une petite hutte dans un lieu découvert, que, pour ma sûreté, j’entourerais également d’un mur ; persuadé qu’en restant où j’étais, je serais un jour ou l’autre enterré tout vif. + +Ces pensées me déterminèrent à éloigner ma tente de l’endroit qu’elle occupait justement au-dessous d’une montagne menaçante qui, sans nul doute, l’ensevelirait à la première secousse. Je passai les deux jours suivants, les 19 et 20 avril, à chercher où et comment je transporterais mon habitation. + +La crainte d’être englouti vivant m’empêchait de dormir tranquille, et la crainte de coucher dehors, sans aucune défense, était presque aussi grande ; mais quand, regardant autour de moi, je voyais le bel ordre où j’avais mis toute chose, et combien j’étais agréablement caché et à l’abri de tout danger, j’éprouvais la plus grande répugnance à déménager. + +Dans ces entrefaites je réfléchis que l’exécution de ce projet me demanderait beaucoup de temps, et qu’il me fallait, malgré les risques, rester où j’étais, jusqu’à ce que je me fusse fait un campement, et que je l’eusse rendu assez sûr pour aller m’y fixer. Cette décision me tranquillisa pour un temps, et je résolus de me mettre à l’ouvrage avec toute la diligence possible, pour me bâtir dans un cercle, comme la première fois, un mur de pieux, de câbles, etc., et d’y établir ma tente quand il serait fini, mais de rester où j’étais jusqu’à ce que cet enclos fût terminé et prêt à me recevoir. C’était le 21. + +Le 22. – Dès le matin j’avisai au moyen de réaliser mon dessein, mais j’étais dépourvu d’outils. J’avais trois grandes haches et une grande quantité de hachettes, – car nous avions emporté des hachettes pour trafiquer avec les Indiens ; – mais à force d’avoir coupé et taillé des bois durs et noueux, elles étaient toutes émoussées et ébréchées. Je possédais bien une pierre à aiguiser, mais je ne pouvais la faire tourner en même temps que je repassais. Cette difficulté me coûta autant de réflexions qu’un homme d’état pourrait en dépenser sur un grand point de politique, ou un juge sur une question de vie ou de mort. Enfin j’imaginai une roue à laquelle j’attachai un cordon, pour la mettre en mouvement au moyen de mon pied tout en conservant mes deux mains libres. + +Nota. Je n’avais jamais vu ce procédé mécanique en Angleterre, ou du moins je ne l’avais point remarqué, quoique j’aie observé depuis qu’il y est très-commun ; en outre, cette pierre était très-grande et très-lourde, et je passai une semaine entière à amener cette machine à perfection. + +Les 28 et 29. – J’employai ces deux jours à aiguiser mes outils, le procédé pour faire tourner ma pierre allant très-bien. + +Le 30. – M’étant apperçu depuis long-temps que ma provision de biscuits diminuait, j’en fis la revue et je me réduisis à un biscuit par jour, ce qui me rendit le cœur très-chagrin. + +MAI + +Le 1er. – Le matin, en regardant du côté de la mer, à la marée basse, j’apperçus par extraordinaire sur le rivage quelque chose de gros qui ressemblait assez à un tonneau ; quand je m’en fus approché, je vis que c’était un baril et quelques débris du vaisseau qui avaient été jetés sur le rivage par le dernier ouragan. Portant alors mes regards vers la carcasse du vaisseau, il me sembla qu’elle sortait au-dessus de l’eau plus que de coutume. J’examinai le baril qui était sur la grève, je reconnus qu’il contenait de la poudre à canon, mais qu’il avait pris l’eau et que cette poudre ne formait plus qu’une masse aussi dure qu’une pierre. Néanmoins, provisoirement, je le roulai plus loin sur le rivage, et je m’avançai sur le sable le plus près possible de la coque du navire, afin de mieux la voir. + +Quand je fus descendu tout proche, je trouvai sa position étonnamment changée. Le château de proue, qui d’abord était enfoncé dans le sable, était alors élevé de six pieds au moins, et la poupe, que la violence de la mer avait brisée et séparée du reste peu de temps après que j’y eus fait mes dernières recherches, avait lancée, pour ainsi dire, et jetée sur le côté. Le sable s’était tellement amoncelé près de l’arrière, que là où auparavant une grande étendue d’eau m’empêchait d’approcher à plus d’un quart de mille sans me mettre à la nage, je pouvais marcher jusqu’au vaisseau quand la marée était basse. Je fus d’abord surpris de cela, mais bientôt je conclus que le tremblement de terre devait en être la cause ; et, comme il avait augmenté le bris du vaisseau, chaque jour il venait au rivage quantité de choses que la mer avait détachées, et que les vents et les flots roulaient par degrés jusqu’à terre. + +Ceci vint me distraire totalement de mon dessein de changer d’habitation, et ma principale affaire, ce jour-là, fut de chercher à pénétrer dans le vaisseau : mais je vis que c’était une chose que je ne devais point espérer, car son intérieur était encombré de sable. Néanmoins, comme j’avais appris à ne désespérer de rien, je résolus d’en arracher par morceaux ce que je pourrais, persuadé que tout ce que j’en tirerais me serait de quelque utilité. + + + + + +LE SONGE + + +Le 3. – Je commençai par scier un bau qui maintenait la partie supérieure proche le gaillard d’arrière, et, quand je l’eus coupé, j’ôtai tout ce que je pus du sable qui embarrassait la portion la plus élevée ; mais, la marée venait à monter, je fus obligé de m’en tenir là pour cette fois. + +Le 4. – J’allai à la pêche, mais je ne pris aucun poisson que j’osasse manger ; ennuyé de ce passe-temps, j’étais sur le point de me retirer quand j’attrapai un petit dauphin. Je m’étais fait une grande ligne avec du fil de caret, mais je n’avais point d’hameçons ; néanmoins je prenais assez de poisson et tout autant que je m’en souciais. Je l’exposais au soleil et je le mangeais sec. + +Le 5. – Je travaillai sur la carcasse ; je coupai un second bau, et je tirai des ponts trois grandes planches de sapin ; je les liai ensemble, et les fis flotter vers le rivage quand vint le flot de la marée. + +Le 6. – Je travaillai sur la carcasse ; j’en arrachai quantité de chevilles et autres ferrures ; ce fut une rude besogne. Je rentrai chez moi très-fatigué, et j’eus envie de renoncer à ce sauvetage. + +Le 7. – Je retournai à la carcasse, mais non dans l’intention d’y travailler ; je trouvai que par son propre poids elle s’était affaissée depuis que les baux étaient sciés, et que plusieurs pièces du bâtiment semblaient se détacher. Le fond de la cale était tellement entr’ouvert, que je pouvais voir dedans : elle était presque emplie de sable et d’eau. + +Le 8. – J’allai à la carcasse, et je portai avec moi une pince pour démanteler le pont, qui pour lors était entièrement débarrassé d’eau et de sable ; j’enfonçai deux planches que j’amenai aussi à terre avec la marée. Je laissai là ma pince pour le lendemain. + +Le 9. – J’allai à la carcasse, et avec mon levier je pratiquai une ouverture dans la coque du bâtiment ; je sentis plusieurs tonneaux, que j’ébranlai avec la pince sans pouvoir les défoncer. Je sentis également le rouleau de plomb d’Angleterre ; je le remuai, mais il était trop lourd pour que je pusse le transporter. + +Les 10, 11, 12, 13 et 14. – J’allai chaque jour à la carcasse, et j’en tirai beaucoup de pièces de charpente, des bordages, des planches et deux ou trois cents livres de fer. + +Le 15. – Je portai deux haches, pour essayer si je ne pourrais point couper un morceau du rouleau de plomb en y appliquant le taillant de l’une, que j’enfoncerais avec l’autre ; mais, comme il était recouvert d’un pied et demi d’eau environ, je ne pus frapper aucun coup qui portât. + +Le 16. – Il avait fait un grand vent durant la nuit, la carcasse paraissait avoir beaucoup souffert de la violence des eaux ; mais je restai si long-temps dans les bois à attraper des pigeons pour ma nourriture que la marée m’empêcha d’aller au bâtiment ce jour-là. + +Le 17. – J’apperçus quelques morceaux des débris jetés sur le rivage, à deux milles de moi environ ; je m’assurai de ce que ce pouvait être, et je trouvai que c’était une pièce de l’éperon, trop pesante pour que je l’emportasse. + +Le 24. – Chaque jour jusqu’à celui-ci je travaillai sur la carcasse, et j’en ébranlai si fortement plusieurs parties à l’aide de ma pince, qu’à la première grande marée flottèrent plusieurs futailles et deux coffres de matelot ; mais, comme le vent soufflait de la côte, rien ne vint à terre ce jour-là, si ce n’est quelques membrures et une barrique pleine de porc du Brésil que l’eau et le sable avaient gâté. + +Je continuai ce travail jusqu’au 15 juin, en exceptant le temps nécessaire pour me procurer des aliments, que je fixai toujours, durant cette occupation, à la marée haute, afin que je pusse être prêt pour le jusant. Alors j’avais assez amassé de charpentes, de planches et de ferrures pour construire un bon bateau si j’eusse su comment. Je parvins aussi à recueillir, en différentes fois et en différents morceaux, près de cent livres de plomb laminé. + +JUIN + +Le 16. – En descendant sur le rivage je trouvai un grand chélone ou tortue de mer, le premier que je vis. C’était assurément pure mauvaise chance, car ils n’étaient pas rares sur cette terre ; et s’il m’était arrivé d’être sur le côté opposé de l’île, j’aurais pu en avoir par centaines touts les jours, comme je le fis plus tard ; mais peut-être les aurais-je payés assez cher. + +Le 17. – J’employai ce jour à faire cuire ma tortue : je trouvai dedans soixante œufs, et sa chair me parut la plus agréable et la plus savoureuse que j’eusse goûtée de ma vie, n’ayant eu d’autre viande que celle de chèvre ou d’oiseau depuis que j’avais abordé à cet horrible séjour. + +Le 18. – Il plut toute la journée, et je ne sortis pas. La pluie me semblait froide, j’étais transi, chose extraordinaire dans cette latitude. + +Le 19. – J’étais fort mal, et je grelottais comme si le temps eût été froid. + +Le 20. – Je n’eus pas de repos de toute la nuit, mais la fièvre et de violentes douleurs dans la tête. + +Le 21. – Je fus très-mal, et effrayé presque à la mort par l’appréhension d’être en ma triste situation, malade et sans secours. Je priai Dieu pour la première fois depuis la tourmente essuyée au large de Hull ; mais je savais à peine ce que je disais ou pourquoi je le disais : toutes mes pensées étaient confuses. + +Le 22. – J’étais un peu mieux, mais dans l’affreuse transe de faire une maladie. + +Le 23. – Je fus derechef fort mal ; j’étais glacé et frissonnant et j’avais une violente migraine. + +Le 24. – Beaucoup de mieux. + +Le 25. – Fièvre violente ; l’accès, qui me dura sept heures, était alternativement froid et chaud et accompagné de sueurs affaiblissantes. + +Le 26. – Il y eut du mieux ; et, comme je n’avais point de vivres, je pris mon fusil, mais je me sentis très-faible. Cependant je tuai une chèvre, que je traînai jusque chez moi avec beaucoup de difficulté ; j’en grillai quelques morceaux, que je mangeai. J’aurais désiré les faire bouillir pour avoir du consommé, mais je n’avais point de pot. + +Le 27. – La fièvre redevint si aiguë, que je restai au lit tout le jour, sans boire ni manger. Je mourais de soif, mais j’étais si affaibli que je n’eus pas la force de me lever pour aller chercher de l’eau. J’invoquai Dieu de nouveau, mais j’étais dans le délire ; et quand il fut passé, j’étais si ignorant que je ne savais que dire ; seulement j’étais étendu et je criais : – Seigneur, jette un regard sur moi ! Seigneur, aie pitié de moi ! Seigneur fais moi miséricorde ! Je suppose que je ne fis rien autre chose pendant deux ou trois heures, jusqu’à ce que, l’accès ayant cessé, je m’endormis pour ne me réveiller que fort avant dans la nuit. À mon réveil, je me sentis soulagé, mais faible et excessivement altéré. Néanmoins, comme je n’avais point d’eau dans toute mon habitation, je fus forcé de rester couché jusqu’au matin, et je me rendormis. Dans ce second sommeil j’eus ce terrible songe : + +Il me semblait que j’étais étendu sur la terre, en dehors de ma muraille, à la place où je me trouvais quand après le tremblement de terre éclata l’ouragan, et que je voyais un homme qui, d’une nuée épaisse et noire, descendait à terre au milieu d’un tourbillon éclatant de lumière et de feu. Il était de pied en cap resplendissant comme une flamme, tellement que je ne pouvais le fixer du regard. Sa contenance était vraiment effroyable : la dépeindre par des mots serait impossible. Quand il posa le pied sur le sol la terre me parut s’ébranler, juste comme elle avait fait lors du tremblement, et tout l’air sembla, en mon imagination, sillonné de traits de feu. + + + +À peine était-il descendu sur la terre qu’il s’avança pour me tuer avec une longue pique qu’il tenait à la main ; et, quand il fut parvenu vers une éminence peu éloignée, il me parla, et j’ouïs une voix si terrible qu’il me serait impossible d’exprimer la terreur qui s’empara de moi ; tout ce que je puis dire, c’est que j’entendis ceci : – « Puisque toutes ces choses ne t’ont point porté au repentir, tu mourras ! » – À ces mots il me sembla qu’il levait sa lance pour me tuer. + +Que nul de ceux qui liront jamais cette relation ne s’attende à ce que je puisse dépeindre les angoisses de mon âme lors de cette terrible vision, qui me fit souffrir même durant mon rêve ; et il ne me serait pas plus possible de rendre impression qui resta gravée dans mon esprit après mon réveil, après que j’eus reconnu que ce n’était qu’un songe. + +J’avais, hélas ! perdu toute connaissance de Dieu ; ce que je devais aux bonnes instructions de mon père avait été effacé par huit années successives de cette vie licencieuse que mènent les gens de mer, et par la constante et seule fréquentation de tout ce qui était, comme moi, pervers et libertin au plus haut degré. Je ne me souviens pas d’avoir eu pendant tout ce temps une seule pensée qui tendit à m’élever à Dieu ou à me faire descendre en moi-même pour réfléchir sur ma conduite. + +Sans désir du bien, sans conscience du mal, j’étais plongé dans une sorte de stupidité d’âme. Je valais tout au juste ce qu’on pourrait supposer valoir le plus endurci, le plus insouciant, le plus impie d’entre touts nos marins, n’ayant pas le moindre sentiment, ni de crainte de Dieu dans les dangers, ni de gratitude après la délivrance. + +En se remémorant la portion déjà passée de mon histoire, on répugnera moins à me croire, lorsque j’ajouterai qu’à travers la foule de misères qui jusqu’à ce jour m’étaient advenues je n’avais pas en une seule fois la pensée que c’était la main de Dieu qui me frappait, que c’était un juste châtiment pour ma faute, pour ma conduite rebelle à mon père, pour l’énormité de mes péchés présents, ou pour le cours général de ma coupable vie. Lors de mon expédition désespérée sur la côte d’Afrique, je n’avais jamais songé à ce qu’il adviendrait de moi, ni souhaité que Dieu me dirigeât dans ma course, ni qu’il me gardât des dangers qui vraisemblablement m’environnaient, soit de la voracité des bêtes, soit de la cruauté des Sauvages. Je ne prenais aucun souci de Dieu ou de la Providence j’obéissais purement, comme la brute, aux mouvements de ma nature, et c’était tout au plus si je suivais les principes du sens commun. + +Quand je fus délivré et recueilli en mer par le capitaine portugais, qui en usa si bien avec moi et me traita avec tant d’équité et de bienveillance, je n’eus pas le moindre sentiment de gratitude. Après mon second naufrage, après que j’eus été ruiné et en danger de périr à l’abord de cette île, bien loin d’avoir quelques remords et de regarder ceci comme un châtiment du Ciel, seulement je me disais souvent que j’étais un malheureux chien, né pour être toujours misérable. + + + + + +LA SAINTE BIBLE + + +Il est vrai qu’aussitôt que j’eus pris terre et que j’eus vu que tout l’équipage était noyé et moi seul épargné, je tombai dans une sorte d’extase et de ravissement d’âme qui, fécondés de la grâce de Dieu, auraient pu aboutir à une sincère reconnaissance ; mais cet élancement passa comme un éclair, et se termina en un commun mouvement de joie de se retrouver en vie[21], sans la moindre réflexion sur la bonté signalée de la main qui m’avait préservé, qui m’avait mis à part pour être préservé, tandis que tout le reste avait péri ; je ne me demandai pas même pourquoi la Providence avait eu ainsi pitié de moi. Ce fut une joie toute semblable à celle qu’éprouvent communément les marins qui abordent à terre après un naufrage, dont ils noient le souvenir dans un bowl de punch, et qu’ils oublient presque aussitôt qu’il est passé. – Et tout le cours de ma vie avait été comme cela ! + +Même, lorsque dans la suite des considérations obligées m’eurent fait connaître ma situation, et en quel horrible lieu j’avais été jeté hors de toute société humaine, sans aucune espérance de secours, et sans aucun espoir de délivrance, aussitôt que j’entrevis la possibilité de vivre et que je ne devais point périr de faim tout le sentiment de mon affliction s’évanouit ; je commençai à être fort aise : je me mis à travailler à ma conservation et à ma subsistance, bien éloigné de m’affliger de ma position comme d’un jugement du Ciel, et de penser que le bras de Dieu s’était appesanti sur moi. De semblables pensées n’avaient pas accoutumé de me venir à l’esprit. + +La croissance du blé, dont j’ai fait mention dans mon journal, eut premièrement une petite influence sur moi ; elle me toucha assez fortement aussi long-temps que j’y crus voir quelque chose de miraculeux ; mais dès que cette idée tomba, l’impression que j’en avais reçue tomba avec elle, ainsi que je l’ai déjà dit. + +Il en fut de même du tremblement de terre, quoique rien en soi ne saurait être plus terrible, ni conduire plus immédiatement à l’idée de la puissance invisible qui seule gouverne de si grandes choses ; néanmoins, à peine la première frayeur passée, l’impression qu’il avait faite sur moi s’en alla aussi : je n’avais pas plus le sentiment de Dieu ou de ses jugements et que ma présente affliction était l’œuvre de ses mains, que si j’avais été dans l’état le plus prospère de la vie. + +Mais quand je tombai malade et que l’image des misères de la mort vint peu à peu se placer devant moi, quand mes esprits commencèrent à s’affaisser sous le poids d’un mal violent et que mon corps fut épuisé par l’ardeur de la fièvre, ma conscience, si long-temps endormie, se réveilla ; je me reprochai ma vie passée, dont l’insigne perversité avait provoqué la justice de Dieu à m’infliger des châtiments inouïs et à me traiter d’une façon si cruelle. + +Ces réflexions m’oppressèrent dès le deuxième ou le troisième jour de mon indisposition, et dans la violence de la fièvre et des âpres reproches de ma conscience, elles m’arrachèrent quelques paroles qui ressemblaient à une prière adressée à Dieu. Je ne puis dire cependant que ce fut une prière faite avec ferveur et confiance, ce fut plutôt un cri de frayeur et de détresse. Le désordre de mes esprits, mes remords cuisants, l’horreur de mourir dans un si déplorable état et de poignantes appréhensions, me faisaient monter des vapeurs au cerveau, et, dans ce trouble de mon âme, je ne savais ce que ma langue articulait ; ce dut être toutefois quelque exclamation comme celle-ci : – « Seigneur ! Quelle misérable créature je suis ! Si je viens à être malade, assurément je mourrai faute de secours ! Seigneur que deviendrai-je ! »– Alors des larmes coulèrent en abondance de mes yeux, et il se passa un long temps avant que je pusse en proférer davantage. + +Dans cet intervalle me revinrent à l’esprit les bons avis de mon père, et sa prédiction, dont j’ai parlé au commencement de cette histoire, que si je faisais ce coup de tête Dieu ne me bénirait point, et que j’aurais dans la suite tout le loisir de réfléchir sur le mépris que j’aurais fait de ses conseils lorsqu’il n’y aurait personne qui pût me prêter assistance. – « Maintenant, dis-je à haute voix, les paroles de mon cher père sont accomplies, la justice de Dieu m’a atteint, et je n’ai personne pour me secourir ou m’entendre. J’ai méconnu la voix de la Providence, qui m’avait généreusement placé dans un état et dans un rang où j’aurais pu vivre dans l’aisance et dans le bonheur ; mais je n’ai point voulu concevoir cela, ni apprendre de mes parents à connaître les biens attachés à cette condition. Je les ai délaissés pleurant sur ma folie ; et maintenant, abandonné, je pleure sur les conséquences de cette folie. J’ai refusé leur aide et leur appui, qui auraient pu me produire dans le monde et m’y rendre toute chose facile ; maintenant j’ai des difficultés à combattre contre lesquelles la nature même ne prévaudrait pas, et je n’ai ni assistance, ni aide, ni conseil, ni réconfort. » – Et je m’écriai alors : – « Seigneur viens à mon aide, car je suis dans une grande détresse ! » + +Ce fut la première prière, si je puis l’appeler ainsi, que j’eusse faite depuis plusieurs années. Mais je retourne à mon journal. + +Le 28. – Un tant soit peu soulagé par le repos que j’avais pris, et mon accès étant tout-à-fait passé, je me levai. Quoique je fusse encore plein de l’effroi et de la terreur de mon rêve ; je fis réflexion cependant que l’accès de fièvre reviendrait le jour suivant, et qu’il fallait en ce moment me procurer de quoi me rafraîchir et me soutenir quand je serais malade. La première chose que je fis, ce fut de mettre de l’eau dans une grande bouteille carrée et de la placer sur ma table, à portée de mon lit ; puis, pour enlever la crudité et la qualité fiévreuse de l’eau, j’y versai et mêlai environ un quart de pinte de rum. J’aveins alors un morceau de viande de bouc, je le fis griller sur des charbons, mais je n’en pus manger que fort peu. Je sortis pour me promener ; mais j’étais très-faible et très-mélancolique, j’avais le cœur navré de ma misérable condition et j’appréhendais le retour de mon mal pour le lendemain. À la nuit je fis mon souper de trois œufs de tortue, que je fis cuire sous la cendre, et que je mangeai à la coque, comme on dit. Ce fut là, autant que je puis m’en souvenir, le premier morceau pour lequel je demandai la bénédiction de Dieu depuis qu’il m’avait donné la vie. + +Après avoir mangé, j’essayai de me promener ; mais je me trouvai si affaibli que je pouvais à peine porter mon mousquet, – car je ne sortais jamais sans lui. – Aussi je n’allai pas loin, et je m’assis à terre, contemplant la mer qui s’étendait devant moi calme et douce. Tandis que j’étais assis là il me vint à l’esprit ces pensées : + +« Qu’est-ce que la terre et la mer dont j’ai vu tant de régions ? d’où cela a-t-il été produit ? que suis-je moi même ? que sont toutes les créatures, sauvages ou policées, humaines ou brutes ? d’où sortons-nous ? + +« Sûrement nous avons touts été faits par quelque secrète puissance, qui a formé la terre et l’océan, l’air et les cieux, mais quelle est-elle ? » + +J’inférai donc naturellement de ces propositions que c’est Dieu qui a créé tout cela. – « Bien ! Mais si Dieu a fait toutes ces choses, il les guide et les gouverne toutes, ainsi que tout ce qui les concerne ; car l’Être qui a pu engendrer toutes ces choses doit certainement avoir la puissance de les conduire et de les diriger. + +« S’il en est ainsi, rien ne peut arriver dans le grand département de ces œuvres sans sa connaissance ou sans son ordre. + +« Et si rien ne peut arriver sans qu’il le sache, il sait que je suis ici dans une affreuse condition, et si rien n’arrive sans son ordre, il a ordonné que tout ceci m’advînt. » + +Il ne se présenta rien à mon esprit qui pût combattre une seule de ces conclusions ; c’est pourquoi je demeurai convaincu que Dieu avait ordonné tout ce qui m’était survenu, et que c’était par sa volonté que j’avais été amené à cette affreuse situation, Dieu seul étant le maître non-seulement de mon sort, mais de toutes choses qui se passent dans le monde ; et il s’ensuivit immédiatement cette réflexion : + +« Pourquoi Dieu a-t-il agi ainsi envers moi ? Qu’ai-je fait pour être ainsi traité ? » + +Alors ma conscience me retint court devant cet examen, comme si j’avais blasphémé, et il me sembla qu’une voix me criait : – « Malheureux ! tu demandes ce que tu as fait ? Jette un regard en arrière sur ta vie coupable et dissipée, et demande-toi ce que tu n’as pas fait ! Demande pourquoi tu n’as pas été anéanti il y a long-temps ? pourquoi tu n’as pas été noyé dans la rade d’Yarmouth ? pourquoi tu n’as pas été tué dans le combat lorsque le corsaire de Sallé captura le vaisseau ? pourquoi tu n’as pas été dévoré par les bêtes féroces de la côte d’Afrique, ou englouti là, quand tout l’équipage périt excepté toi ? Et après cela te rediras-tu : Qu’ai-je donc fait ? + +Ces réflexions me stupéfièrent ; je ne trouvai pas un mot à dire, pas un mot à me répondre. Triste et pensif, je me relevai, je rebroussai vers ma retraite, et je passai pardessus ma muraille, comme pour aller me coucher ; mais mon esprit était péniblement agité, je n’avais nulle envie de dormir. Je m’assis sur une chaise, et j’allumai ma lampe, car il commençait à faire nuit. Comme j’étais alors fortement préoccupé du retour de mon indisposition, il me revint en la pensée que les Brésiliens, dans toutes leurs maladies, ne prennent d’autres remèdes que leur tabac, et que dans un de mes coffres j’en avais un bout de rouleau tout-à-fait préparé, et quelque peu de vert non complètement trié. + +J’allai à ce coffre, conduit par le Ciel sans doute, car j’y trouvai tout à la fois la guérison de mon corps et de mon âme. Je l’ouvris et j’y trouvai ce que je cherchais, le tabac ; et, comme le peu de livres que j’avais sauvés y étaient aussi renfermés, j’en tirai une des Bibles dont j’ai parlé plus haut, et que jusque alors je n’avais pas ouvertes, soit faute de loisir, soit par indifférence. J’aveins donc une Bible, et je l’apportai avec le tabac sur ma table. + +Je ne savais quel usage faire de ce tabac, ni s’il était convenable ou contraire à ma maladie ; pourtant j’en fis plusieurs essais, comme si j’avais décidé qu’il devait être bon d’une façon ou d’une autre. J’en mis d’abord un morceau de feuille dans ma bouche et je le chiquai : cela m’engourdit de suite le cerveau, parce que ce tabac était vert et fort, et que je n’y étais pas très-accoutumé. J’en fis ensuite infuser pendant une heure ou deux dans un peu de rum pour prendre cette potion en me couchant ; enfin j’en fis brûler sur un brasier, et je me tins le nez au-dessus aussi près et aussi long-temps que la chaleur et la virulence purent me le permettre ; j’y restai presque jusqu’à suffocation. + +Durant ces opérations je pris la Bible et je commençai à lire ; mais j’avais alors la tête trop troublée par le tabac pour supporter une lecture. Seulement, ayant ouvert le livre au hasard, les premières paroles que je rencontrai furent celles-ci : – « Invoque-moi au jour de ton affliction, et je te délivrerai, et tu me glorifieras. » + + + + + +LA SAVANE + + +Ces paroles étaient tout-à-fait applicables à ma situation ; elles firent quelque impression sur mon esprit au moment où je les lus, moins pourtant qu’elles n’en firent par la suite ; car le mot délivrance n’avait pas de son pour moi, si je puis m’exprimer ainsi. C’était chose si éloignée et à mon sentiment si impossible, que je commençai à parler comme firent les enfants d’Israël quand il leur fut promis de la chair à manger – « Dieu peut-il dresser une table dans le désert ? » – moi je disais : – « Dieu lui-même peut-il me tirer de ce lieu ? » – Et, comme ce ne fut qu’après de longues années que quelque lueur d’espérance brilla, ce doute prévalait très-souvent dans mon esprit ; mais, quoi qu’il en soit, ces paroles firent une très-grande impression sur moi, et je méditai sur elles fréquemment. Cependant il se faisait tard, et le tabac m’avait, comme je l’ai dit, tellement appesanti la tête qu’il me prit envie de dormir, de sorte que, laissant ma lampe allumée dans ma grotte de crainte que je n’eusse besoin de quelque chose pendant la nuit, j’allai me mettre au lit ; mais avant de me coucher, je fis ce que je n’avais fait de ma vie, je m’agenouillai et je priai Dieu d’accomplir pour moi la promesse de me délivrer si je l’invoquais au jour de ma détresse. Après cette prière brusque et incomplète je bus le rum dans lequel j’avais fait tremper le tabac ; mais il en était si chargé et si fort que ce ne fut qu’avec beaucoup de peine que je l’avalai. Là-dessus je me mis au lit et je sentis aussitôt cette potion me porter violemment à la tête ; mais je tombai dans un si profond sommeil que je ne m’éveillai que le lendemain vers trois heures de l’après-midi, autant que j’en pus juger par le soleil ; je dirai plus, je suis à peu près d’opinion que je dormis tout le jour, toute la nuit suivante et une partie du surlendemain ; car autrement je ne sais comment j’aurais pu oublier une journée dans mon calcul des jours de la semaine, ainsi que je le reconnus quelques années après. Si j’avais commis cette erreur en traçant et retraçant la même ligne, j’aurais dû oublier plus d’un jour. Un fait certain, c’est que j’eus ce mécompte, et que je ne sus jamais d’où il était provenu. + +Quoi qu’il en soit, quand je me réveillai je me trouvai parfaitement rafraîchi, et l’esprit dispos et joyeux. Lorsque je fus levé je me sentis plus fort que la veille ; mon estomac était mieux, j’avais faim ; bref, je n’eus pas d’accès le lendemain, et je continuai d’aller de mieux en mieux. Ceci se passa le 29. + +Le 30. – C’était mon bon jour, mon jour d’intermittence. Je sortis avec mon mousquet, mais j’eus le soin de ne point trop m’éloigner. Je tuai un ou deux oiseaux de mer, assez semblables à des oies sauvages ; je les apportai au logis ; mais je ne fus point tenté d’en manger, et je me contentai de quelques œufs de tortue, qui étaient fort bons. Le soir je réitérai la médecine, que je supposais m’avoir fait du bien, – je veux dire le tabac infusé dans du rum, – seulement j’en bus moins que la première fois ; je n’en mâchai point et je ne pris pas de fumigation. Néanmoins, le jour suivant, qui était le 1er juillet, je ne fus pas aussi bien que je l’avais espéré, j’eus un léger ressentiment de frisson, mais ce ne fut que peu de chose. + +JUILLET + +Le 2. – Je réitérai ma médecine des trois manières ; je me l’administrai comme la première fois, et je doublai la quantité de ma potion. + +Le 3. – La fièvre me quitta pour tout de bon ; cependant je ne recouvrai entièrement mes forces que quelques semaines après. Pendant cette convalescence, je réfléchis beaucoup sur cette parole : – « Je te délivrerai ; » – et l’impossibilité de ma délivrance se grava si avant en mon esprit qu’elle lui défendit tout espoir. Mais, tandis que je me décourageais avec de telles pensées, tout-à-coup j’avisai que j’étais si préoccupé de la délivrance de ma grande affliction, que je méconnaissais la faveur que je venais de recevoir, et je m’adressai alors moi-même ces questions : – « N’ai-je pas été miraculeusement délivré d’une maladie, de la plus déplorable situation qui puisse être et qui était si épouvantable pour moi ? Quelle attention ai-je fait à cela ? Comment ai-je rempli mes devoirs ? Dieu m’a délivré et je ne l’ai point glorifié ; c’est-à-dire je n’ai point été reconnaissant, je n’ai point confessé cette délivrance ; comment en attendrais-je une plus grande encore ? » + +Ces réflexions pénétrèrent mon cœur ; je me jetai à genoux, et je remerciai Dieu à haute voix de m’avoir sauvé de cette maladie. + +Le 4. – Dans la matinée je pris la Bible, et, commençant par le Nouveau-Testament, je m’appliquai sérieusement à sa lecture, et je m’imposai la loi d’y vaquer chaque matin et chaque soir, sans m’astreindre à certain nombre de chapitres, mais en poursuivant aussi long-temps que je le pourrais. Au bout de quelque temps que j’observais religieusement cette pratique, je sentis mon cœur sincèrement et profondément contrit de la perversité de ma vie passée. L’impression de mon songe se raviva, et ces paroles : – « Toutes ces choses ne t’ont point amené à repentance » – m’affectèrent réellement l’esprit. C’est cette repentance que je demandais instamment à Dieu, lorsqu’un jour, lisant la Sainte Écriture, je tombai providentiellement sur ce passage : – « Il est exalté prince et sauveur pour donner repentance et pour donner rémission. » – Je laissai choir le livre, et, élevant mon cœur et mes mains vers le Ciel dans une sorte d’extase de joie, je m’écriai : – « Jésus fils de David, Jésus, toi sublime prince et sauveur, donne moi repentance ! » + +Ce fut là réellement la première fois de ma vie que je fis une prière ; car je priai alors avec le sentiment de ma misère et avec une espérance toute biblique fondée sur la parole consolante de Dieu, et dès lors je conçus l’espoir qu’il m’exaucerait. + +Le passage – « Invoque-moi et je te délivrerai », – me parut enfin contenir un sens que je n’avais point saisi ; jusque-là je n’avais eu notion d’aucune chose qui pût être appelée délivrance, si ce n’est l’affranchissement de la captivité où je gémissais ; car, bien que je fusse dans un lieu étendu, cependant cette île était vraiment une prison pour moi, et cela dans le pire sens de ce mot. Mais alors j’appris à voir les choses sous un autre jour : je jetai un regard en arrière sur ma vie passée avec une telle horreur, et mes péchés me parurent si énormes, que mon âme n’implora plus de Dieu que la délivrance du fardeau de ses fautes, qui l’oppressait. Quant à ma vie solitaire, ce n’était plus rien ; je ne priais seulement pas Dieu de m’en affranchir, je n’y pensais pas : tout mes autres maux n’étaient rien au prix de celui-ci. J’ajoute enfin ceci pour bien faire entendre à quiconque lira cet écrit qu’à prendre le vrai sens des choses, c’est une plus grande bénédiction d’être délivré du poids d’un crime que d’une affliction. + +Mais laissons cela, et retournons à mon journal. + +Quoique ma vie fût matériellement toujours aussi misérable, ma situation morale commençait cependant à s’améliorer. Mes pensées étant dirigées par une constante lecture de l’Écriture Sainte, et par la prière vers des choses d’une nature plus élevée, j’y puisais mille consolations qui m’avaient été jusqu’alors inconnues ; et comme ma santé et ma vigueur revenaient, je m’appliquais à me pourvoir de tout ce dont j’avais besoin et à me faire une habitude de vie aussi régulière qu’il m’était possible. + +Du 4 au 14. – Ma principale occupation fut de me promener avec mon fusil à la main ; mais je faisais mes promenades fort courtes, comme un homme qui rétablit ses forces au sortir d’une maladie ; car il serait difficile d’imaginer combien alors j’étais bas, et à quel degré de faiblesse j’étais réduit. Le remède dont j’avais fait usage était tout-à-fait nouveau, et n’avait peut-être jamais guéri de fièvres auparavant ; aussi ne puis-je recommander à qui que ce soit d’en faire l’expérience : il chassa, il est vrai, mes accès de fièvre, mais il contribua beaucoup à m’affaiblir, et me laissa pour quelque temps des tremblements nerveux et des convulsions dans touts les membres. + +J’appris aussi en particulier de cette épreuve que c’était la chose la plus pernicieuse à la santé que de sortir dans la saison pluvieuse, surtout si la pluie était accompagnée de tempêtes et d’ouragans. Or, comme les pluies qui tombaient dans la saison sèche étaient toujours accompagnées de violents orages, je reconnus qu’elles étaient beaucoup plus dangereuses que celles de septembre et d’octobre. + +Il y avait près de dix mois que j’étais dans cette île infortunée ; toute possibilité d’en sortir semblait m’être ôtée à toujours, et je croyais fermement que jamais créature humaine n’avait mis le pied en ce lieu. Mon habitation étant alors à mon gré parfaitement mise à couvert, j’avais un grand désir d’entreprendre une exploration plus complète de l’île, et de voir si je ne découvrirais point quelques productions que je ne connaissais point encore. + +Ce fut le 15 que je commençai à faire cette visite exacte de mon île. J’allai d’abord à la crique dont j’ai déjà parlé, et où j’avais abordé avec mes radeaux. Quand j’eus fait environ deux mille en la côtoyant, je trouvai que le flot de la marée ne remontait pas plus haut, et que ce n’était plus qu’un petit ruisseau d’eau courante très-douce et très-bonne. Comme c’était dans la saison sèche, il n’y avait presque point d’eau dans certains endroits, ou au moins point assez pour que le courant fût sensible. + +Sur les bords de ce ruisseau je trouvai plusieurs belles savanes ou prairies unies, douces et couvertes de verdures. Dans leurs parties élevées proche des hautes terres, qui, selon toute apparence, ne devaient jamais être inondées, je découvris une grande quantité de tabacs verts, qui jetaient de grandes et fortes tiges. Il y avait là diverses autres plantes que je ne connaissais point, et qui peut-être avaient des vertus que je ne pouvais imaginer. + +Je me mis à chercher le manioc, dont la racine ou cassave sert à faire du pain aux Indiens de tout ce climat ; il me fut impossible d’en découvrir. Je vis d’énormes plantes d’agave ou d’aloès, mais je n’en connaissais pas encore les propriétés. Je vis aussi quelques cannes à sucre sauvages, et, faute de culture, imparfaites. Je me contentai de ces découvertes pour cette fois, et je m’en revins en réfléchissant au moyen par lequel je pourrais m’instruire de la vertu et de la bonté des plantes et des fruits que je découvrirais ; mais je n’en vins à aucune conclusion ; car j’avais si peu observé pendant mon séjour au Brésil, que je connaissais peu les plantes des champs, ou du moins le peu de connaissance que j’en avais acquis ne pouvait alors me servir de rien dans ma détresse. + + + + + +VENDANGES + + +Le lendemain, le 16, je repris le même chemin, et, après m’être avancé un peu plus que je n’avais fait la veille, je vis que le ruisseau et les savanes ne s’étendaient pas au-delà, et que la campagne commençait à être plus boisée. Là je trouvai différents fruits, particulièrement des melons en abondance sur le sol, et des raisins sur les arbres, où les vignes s’étaient entrelacées ; les grappes étaient juste dans leur primeur, bien fournies et bien mûres. C’était là une surprenante découverte, j’en fus excessivement content ; mais je savais par expérience qu’il ne fallait user que modérément de ces fruits ; je me ressouvenais d’avoir vu mourir, tandis que j’étais en Barbarie, plusieurs de nos Anglais qui s’y trouvaient esclaves, pour avoir gagné la fièvre et des ténesmes en mangeant des raisins avec excès. Je trouvai cependant moyen d’en faire un excellent usage en les faisant sécher et passer au soleil comme des raisins de garde ; je pensai que de cette manière ce serait un manger aussi sain qu’agréable pour la saison où je n’en pourrais avoir de frais : mon espérance ne fut point trompée. + +Je passai là tout l’après-midi, et je ne retournai point à mon habitation ; ce fut la première fois que je puis dire avoir couché hors de chez moi. À la nuit j’eus recours à ma première ressource : je montai sur un arbre, où je dormis parfaitement. Le lendemain au matin, poursuivant mon exploration, je fis près de quatre milles, autant que j’en pus juger par l’étendue de la vallée, et je me dirigeai toujours droit au Nord, ayant des chaînes de collines au Nord et au Sud de moi. + +Au bout de cette marche je trouvai un pays découvert qui semblait porter sa pente vers l’Ouest ; une petite source d’eau fraîche, sortant du flanc d’un monticule voisin, courait à l’opposite, c’est-à-dire droit à l’Est. Toute cette contrée paraissait si tempérée, si verte, si fleurie, et tout y était si bien dans la primeur du printemps qu’on l’aurait prise pour un jardin artificiel. + +Je descendis un peu sur le coteau de cette délicieuse vallée, la contemplant et songeant, avec une sorte de plaisir secret, – quoique mêlé de pensées affligeantes, – que tout cela était mon bien, et que j’étais Roi et Seigneur absolu de cette terre, que j’y avais droit de possession, et que je pouvais la transmettre comme si je l’avais eue en héritance, aussi incontestablement qu’un lord d’Angleterre son manoir. J’y vis une grande quantité de cacaoyers, d’orangers, de limoniers et de citronniers, touts sauvages, portant peu de fruits, du moins dans cette saison. Cependant les cédrats verts que je cueillis étaient non-seulement fort agréables à manger, mais très-sains ; et, dans la suite, j’en mêlai le jus avec de l’eau, ce qui la rendait salubre, très-froide et très-rafraîchissante. + +Je trouvai alors que j’avais une assez belle besogne pour cueillir ces fruits et les transporter chez moi ; car j’avais résolu de faire une provision de raisins, de cédrats et de limons pour la saison pluvieuse, que je savais approcher. + +À cet effet je fis d’abord un grand monceau de raisins, puis un moindre, puis un gros tas de citrons et de limons, et, prenant avec moi un peu de l’un et de l’autre, je me mis en route pour ma demeure, bien résolu de revenir avec un sac, ou n’importe ce que je pourrais fabriquer, pour transporter le reste à la maison. + +Après avoir employé trois jours à ce voyage, je rentrai donc chez moi ; – désormais c’est ainsi que j’appellerai ma tente et ma grotte ; – mais avant que j’y fusse arrivé, mes raisins étaient perdus : leur poids et leur jus abondant les avaient affaissés et broyés, de sorte qu’ils ne valaient rien ou peu de chose. Quant aux cédrats, ils étaient en bon état, mais je n’en avais pris qu’un très-petit nombre. + +Le jour suivant, qui était le 19, ayant fait deux sacs, je retournai chercher ma récolte ; mais en arrivant à mon amas de raisins, qui étaient si beaux et si alléchants quand je les avais cueillis, je fus surpris de les voir tout éparpillés, foulés, traînés çà et là, et dévorés en grande partie. J’en conclus qu’il y avait dans le voisinage quelques créatures sauvages qui avaient fait ce dégât ; mais quelles créatures étaient-ce ? Je l’ignorais. + +Quoi qu’il en soit, voyant que je ne pouvais ni les laisser là en monceaux, ni les emporter dans un sac, parce que d’une façon ils seraient dévorés, et que de l’autre ils seraient écrasés par leur propre poids, j’eus recours à un autre moyen ; je cueillis donc une grande quantité de grappes, et je les suspendis à l’extrémité des branches des arbres pour les faire sécher au soleil ; mais quant aux cédrats et aux limons, j’en emportai ma charge. + +À mon retour de ce voyage je contemplai avec un grand plaisir la fécondité de cette vallée, les charmes de sa situation à l’abri des vents de mer, et les bois qui l’ombrageaient : j’en conclus que j’avais fixé mon habitation dans la partie la plus ingrate de l’île. En somme, je commençai de songer à changer ma demeure, et à me choisir, s’il était possible, dans ce beau vallon un lieu aussi sûr que celui que j’habitais alors. + +Ce projet me roula long-temps dans la tête, et j’en raffolai long-temps, épris de la beauté du lieu ; mais quand je vins à considérer les choses de plus près et à réfléchir que je demeurais proche de la mer, où il était au moins possible que quelque chose à mon avantage y pût advenir ; que la même fatalité qui m’y avait poussé pourrait y jeter d’autres malheureux, et que, bien qu’il fût à peine plausible que rien de pareil y dût arriver, néanmoins m’enfermer au milieu des collines et des bois, dans le centre de l’île, c’était vouloir prolonger ma captivité et rendre un tel événement non-seulement improbable, mais impossible. Je compris donc qu’il était de mon devoir de ne point changer d’habitation. + +Cependant j’étais si enamouré de ce lieu que j’y passai presque tout le reste du mois de juillet, et, malgré qu’après mes réflexions j’eusse résolu de ne point déménager, je m’y construisis pourtant une sorte de tonnelle, que j’entourai à distance d’une forte enceinte formée d’une double haie, aussi haute que je pouvais atteindre, bien palissadée et bien fourrée de broussailles. Là, tranquille, je couchais quelquefois deux ou trois nuits de suite, passant et repassant par-dessus la haie, au moyen d’une échelle, comme je le pratiquais déjà. Dès lors je me figurai avoir ma maison de campagne et ma maison maritime. Cet ouvrage m’occupa jusqu’au commencement d’août. + +AOÛT + +Comme j’achevais mes fortifications et commençais à jouir de mon labeur, les pluies survinrent et m’obligèrent à demeurer à la maison ; car, bien que dans ma nouvelle habitation j’eusse fait avec un morceau de voile très-bien tendu une tente semblable à l’autre, cependant je n’avais point la protection d’une montagne pour me garder des orages, et derrière moi une grotte pour me retirer quand les pluies étaient excessives. + +Vers le 1er de ce mois, comme je l’ai déjà dit, j’avais achevé ma tonnelle et commencé à en jouir. + +Le 3. – Je trouvai les raisins que j’avais suspendus parfaitement secs ; et, au fait, c’étaient d’excellentes passerilles[22] ; aussi me mis-je à les ôter de dessus les arbres ; et ce fut très-heureux que j’eusse fait ainsi ; car les pluies qui survinrent les auraient gâtés, et m’auraient fait perdre mes meilleures provisions d’hiver : j’en avais au moins deux cents belles grappes. Je ne les eus pas plus tôt dépendues et transportées en grande partie à ma grotte, qu’il tomba de l’eau. Depuis le 14 il plut chaque jour plus ou moins jusqu’à la mi-octobre, et quelquefois si violemment que je ne pouvais sortir de ma grotte durant plusieurs jours. + +Dans cette saison l’accroissement de ma famille me causa une grande surprise. J’étais inquiet de la perte d’une de mes chattes qui s’en était allée, ou qui, à ce que je croyais, était morte et je n’y comptais plus, quand, à mon grand étonnement, vers la fin du mois d’août, elle revint avec trois petits. Cela fut d’autant plus étrange pour moi, que l’animal que j’avais tué avec mon fusil et que j’avais appelé chat sauvage, m’avait paru entièrement différent de nos chats d’Europe ; pourtant les petits minets étaient de la race domestique comme ma vieille chatte, et pourtant je n’avais que deux femelles : cela était bien étrange ! Quoi qu’il en soit, de ces trois chats il sortit une si grande postérité de chats, que je fus forcé de les tuer comme des vers ou des bêtes farouches, et de les chasser de ma maison autant que possible. + +Depuis le 14 jusqu’au 26, pluie incessante, de sorte que je ne pus sortir ; j’étais devenu très-soigneux de me garantir de l’humidité. Durant cet emprisonnement, comme je commençais à me trouver à court de vivres, je me hasardai dehors deux fois : la première fois je tuai un bouc, et la seconde fois, qui était le 26, je trouvai une grosse tortue, qui fut pour moi un grand régal. Mes repas étaient réglés ainsi : à mon déjeûner je mangeais une grappe de raisin, à mon dîner un morceau de chèvre ou de tortue grillé ; – car, à mon grand chagrin, je n’avais pas de vase pour faire bouillir ou étuver quoi que ce fût. – Enfin deux ou trois œufs de tortue faisaient mon souper. + +Pendant que la pluie me tint ainsi claquemuré, je travaillai chaque jour deux ou trois heures à agrandir ma grotte, et, peu à peu, dirigeant ma fouille obliquement, je parvins jusqu’au flanc du rocher, où je pratiquai une porte ou une issue qui débouchait un peu au-delà de mon enceinte. Par ce chemin je pouvais entrer et sortir ; toutefois je n’étais pas très-aise de me voir ainsi à découvert. Dans l’état de chose précédent, je m’estimais parfaitement en sûreté, tandis qu’alors je me croyais fort exposé, et pourtant je n’avais apperçu aucun être vivant qui pût me donner des craintes, car la plus grosse créature que j’eusse encore vue dans l’île était un bouc. + +SEPTEMBRE + + + +Le 30. – J’étais arrivé au triste anniversaire de mon débarquement ; j’additionnai les hoches de mon poteau, et je trouvai que j’étais sur ce rivage depuis trois cent soixante-cinq jours. Je gardai durant cette journée un jeûne solemnel, la consacrant tout entière à des exercices religieux, me prosternant à terre dans la plus profonde humiliation, me confessant à Dieu, reconnaissant la justice de ses jugements sur moi, et l’implorant de me faire miséricorde au nom de Jésus-Christ. Je m’abstins de toute nourriture pendant douze heures jusqu’au coucher du soleil, après quoi je mangeai un biscuit et une grappe de raisin ; puis, ayant terminé cette journée comme je l’avais commencée, j’allai me mettre au lit. + +Jusque-là je n’avais observé aucun dimanche ; parce que, n’ayant eu d’abord aucun sentiment de religion dans le cœur, j’avais omis au bout de quelque temps de distinguer la semaine en marquant une hoche plus longue pour le dimanche ; ainsi je ne pouvais plus réellement le discerner des autres jours. Mais, quand j’eus additionné mes jours, comme j’ai dit plus haut, et que j’eus reconnu que j’étais là depuis un an, je divisai cette année en semaines, et je pris le septième jour de chacune pour mon dimanche. À la fin de mon calcul je trouvai pourtant un jour ou deux de mécompte. + + + + + +SOUVENIR D’ENFANCE + + +Peu de temps après je m’apperçus que mon encre allait bientôt me manquer ; je me contentai donc d’en user avec un extrême ménagement, et de noter seulement les événements les plus remarquables de ma vie, sans continuer un mémorial journalier de toutes choses. + +La saison sèche et la saison pluvieuse commençaient déjà à me paraître régulières ; je savais les diviser et me prémunir contre elles en conséquence. Mais j’achetai chèrement cette expérience, et ce que je vais rapporter est l’école la plus décourageante que j’aie faite de ma vie. J’ai raconté plus haut que j’avais mis en réserve le peu d’orge et de riz que j’avais cru poussés spontanément et merveilleusement ; il pouvait bien y avoir trente tiges de riz et vingt d’orge. Les pluies étant passées et le soleil entrant en s’éloignant de moi dans sa position méridionale, je crus alors le temps propice pour faire mes semailles. + +Je bêchai donc une pièce de terre du mieux que je pus avec ma pelle de bois, et, l’ayant divisée en deux portions, je me mis à semer mon grain. Mais, pendant cette opération, il me vint par hasard à la pensée que je ferais bien de ne pas tout semer en une seule fois, ne sachant point si alors le temps était favorable ; je ne risquai donc que les deux tiers de mes grains, réservant à peu près une poignée de chaque sorte. Ce fut plus tard une grande satisfaction pour moi que j’eusse fait ainsi. De touts les grains que j’avais semés pas un seul ne leva ; parce que, les mois suivants étant secs, et la terre ne recevant point de pluie, ils manquèrent d’humidité pour leur germination. Rien ne parut donc jusqu’au retour de la saison pluvieuse, où ils jetèrent des tiges comme s’ils venaient d’être nouvellement semés. + +Voyant que mes premières semences ne croissaient point, et devinant facilement que la sécheresse en était cause, je cherchai un terrain, plus humide pour faire un nouvel essai. Je bêchai donc une pièce de terre proche de ma nouvelle tonnelle, et je semai le reste de mon grain en février, un peu avant l’équinoxe du printemps. Ce grain, ayant pour l’humecter les mois pluvieux de mars et d’avril, poussa très-agréablement et donna une fort bonne récolte. Mais, comme ce n’était seulement qu’une portion du blé que j’avais mis en réserve, n’ayant pas osé aventurer tout ce qui m’en restait encore, je n’eus en résultat qu’une très-petite moisson, qui ne montait pas en tout à demi-picotin de chaque sorte. + +Toutefois cette expérience m’avait fait passer maître : je savais alors positivement quelle était la saison propre à ensemencer, et que je pouvais faire en une année deux semailles et deux moissons. + +Tandis que mon blé croissait, je fis une petite découverte qui me fut très-utile par la suite. Aussitôt que les pluies furent passées et que le temps commença à se rassurer, ce qui advint vers le mois de novembre, j’allai faire un tour à ma tonnelle, où, malgré une absence de quelques mois, je trouvai tout absolument comme je l’avais laissé. Le cercle ou la double haie que j’avais faite était non-seulement ferme et entière, mais les pieux que j’avais coupés sur quelques arbres qui s’élevaient dans les environs, avaient touts bourgeonné et jeté de grandes branches, comme font ordinairement les saules, qui repoussent la première année après leur étêtement. Je ne saurais comment appeler les arbres qui m’avaient fourni ces pieux. Surpris et cependant enchanté de voir pousser ces jeunes plants, je les élaguai, et je les amenai à croître aussi également que possible. On ne saurait croire la belle figure qu’ils firent au bout de trois ans. Ma haie formait un cercle d’environ trente-cinq verges de diamètre ; cependant ces arbres, car alors je pouvais les appeler ainsi, la couvrirent bientôt entièrement, et formèrent une salle d’ombrage assez touffue et assez épaisse pour loger dessous durant toute la saison sèche. + +Ceci me détermina à couper encore d’autres pieux pour me faire, semblable à celle-ci, une haie en demi-cercle autour de ma muraille, j’entends celle de ma première demeure ; j’exécutai donc ce projet et je plantai un double rang de ces arbres ou de ces pieux à la distance de huit verges de mon ancienne palissade. Ils poussèrent aussitôt, et formèrent un beau couvert pour mon habitation ; plus tard ils me servirent aussi de défense, comme je le dirai en son lieu. + +J’avais reconnu alors que les saisons de l’année pouvaient en général se diviser, non en été et en hiver, comme en Europe, mais en temps de pluie et de sécheresse, qui généralement se succèdent ainsi : + +Moitié de Février, Mars, moitié d’Avril : + +Pluie, le soleil étant dans son proche équinoxe. + +Moitié d’Avril, Mai, Juin, Juillet, moitié d’Août : + +Sécheresse, le soleil étant alors au Nord de la ligne. + +Moitié d’Août, Septembre, moitié d’Octobre : + +Pluie, le soleil étant revenu. + +Moitié d’Octobre, Novembre, Décembre, Janvier, moitié de Février : + +Sécheresse, le soleil étant au Sud de la ligne. + +La saison pluvieuse durait plus ou moins long-temps, selon les vents qui venaient à souffler ; mais c’était une observation générale que j’avais faite. Comme j’avais appris à mes dépens combien il était dangereux de se trouver dehors par les pluies, j’avais le soin de faire mes provisions à l’avance, pour n’être point obligé de sortir ; et je restais à la maison autant que possible durant les mois pluvieux. + +Pendant ce temps je ne manquais pas de travaux, – même très-convenables à cette situation, – car j’avais grand besoin de bien des choses, dont je ne pouvais me fournir que par un rude labeur et une constante application. Par exemple, j’essayai de plusieurs manières à me tresser un panier ; mais les baguettes que je me procurais pour cela étaient si cassantes, que je n’en pouvais rien faire. Ce fut alors d’un très-grand avantage pour moi que, tout enfant, je me fusse plu à m’arrêter chez un vannier de la ville où mon père résidait, et à le regarder faire ses ouvrages d’osier. Officieux, comme le sont ordinairement les petits garçons, et grand observateur de sa manière d’exécuter ses ouvrages, quelquefois je lui prêtais la main ; j’avais donc acquis par ce moyen une connaissance parfaite des procédés du métier : il ne me manquait que des matériaux. Je réfléchis enfin que les rameaux de l’arbre sur lequel j’avais coupé mes pieux, qui avaient drageonné, pourraient bien être aussi flexibles que le saule, le marsault et l’osier d’Angleterre, et je résolus de m’en assurer. + +Conséquemment le lendemain j’allai à ma maison de campagne, comme je l’appelais, et, ayant coupé quelques petites branches, je les trouvai aussi convenables que je pouvais le désirer. Muni d’une hache, je revins dans les jours suivants, pour en abattre une bonne quantité que je trouvai sans peine, car il y en avait là en grande abondance. Je les mis en dedans de mon enceinte ou de mes haies pour les faire sécher, et dès qu’elles furent propres à être employées, je les portai dans ma grotte, où, durant la saison suivante, je m’occupai à fabriquer, – aussi bien qu’il m’était possible, un grand nombre de corbeilles pour porter de la terre, ou pour transporter ou conserver divers objets dont j’avais besoin. Quoique je ne les eusse pas faites très-élégamment, elles me furent pourtant suffisamment utiles ; aussi, depuis lors, j’eus l’attention de ne jamais m’en laisser manquer ; et, à mesure que ma vannerie dépérissait, j’en refaisais de nouvelle. Je fabriquai surtout des mannes fortes et profondes, pour y serrer mon grain, au lieu de l’ensacher, quand je viendrais à faire une bonne moisson. + +Cette difficulté étant surmontée, ce qui me prit un temps infini, je me tourmentai l’esprit pour voir s’il ne serait pas possible que je suppléasse à deux autres besoins. Pour tous vaisseaux qui pussent contenir des liquides, je n’avais que deux barils encore presque pleins de rum, quelques bouteilles de verre de médiocre grandeur, et quelques flacons carrés contenant des eaux et des spiritueux. Je n’avais pas seulement un pot pour faire bouillir dedans quoi que ce fût, excepté une chaudière que j’avais sauvée du navire, mais qui était trop grande pour faire du bouillon ou faire étuver un morceau de viande pour moi seul. La seconde chose que j’aurais bien désiré avoir, c’était une pipe à tabac ; mais il m’était impossible d’en fabriquer une. Cependant, à la fin, je trouvai aussi une assez bonne invention pour cela. + +Je m’étais occupé tout l’été ou toute la saison sèche à planter mes seconds rangs de palis ou de pieux, quand une autre affaire vint me prendre plus de temps que je n’en avais réservé pour mes loisirs. + +J’ai dit plus haut que j’avais une grande envie d’explorer toute l’île, que j’avais poussé ma course jusqu’au ruisseau, puis jusqu’au lieu où j’avais construit ma tonnelle, et d’où j’avais une belle percée jusqu’à la mer, sur l’autre côté de l’île. Je résolus donc d’aller par la traverse jusqu’à ce rivage ; et, prenant mon mousquet, ma hache, mon chien, une plus grande provision de poudre que de coutume, et garnissant mon havresac de deux biscuits et d’une grosse grappe de raisin, je commençai mon voyage. Quand j’eus traversé la vallée où se trouvait située ma tonnelle dont j’ai parlé plus haut, je découvris la mer à l’Ouest, et, comme il faisait un temps fort clair, je distinguai parfaitement une terre : était-ce une île ou le continent, je ne pouvais le dire ; elle était très-haute et s’étendait fort loin de l’Ouest à l’Ouest-Sud-Ouest, et me paraissait ne pas être éloignée de moins de quinze ou vingt lieues. + +Mais quelle contrée du monde était-ce ? Tout ce qu’il m’était permis de savoir, c’est qu’elle devait nécessairement faire partie de L’Amérique. D’après toutes mes observations, je conclus qu’elle confinait aux possessions espagnoles, qu’elle était sans doute toute habitée par des Sauvages, et que si j’y eusse abordé, j’aurais eu à subir un sort pire que n’était le mien. J’acquiesçai donc aux dispositions de la Providence, qui, je commençais à le reconnaître et à le croire, ordonne chaque chose pour le mieux. C’est ainsi que je tranquillisai mon esprit, bien loin de me tourmenter du vain désir d’aller en ce pays. + +En outre, après que j’eus bien réfléchi sur cette découverte, je pensai que si cette terre faisait partie du littoral espagnol, je verrais infailliblement, une fois ou une autre passer et repasser quelques vaisseaux ; et que, si le cas contraire échéait, ce serait une preuve que cette côte faisait partie de celle qui s’étend entre le pays espagnol et le Brésil ; côte habitée par la pire espèce des Sauvages, car ils sont cannibales ou mangeurs d’hommes, et ne manquent jamais de massacrer et de dévorer tout ceux qui tombent entre leurs mains. + + + + + +LA CAGE DE POLL + + +En faisant ces réflexions je marchais en avant tout à loisir. Ce côté de l’île me parut beaucoup plus agréable que le mien ; les savanes étaient douces, verdoyantes, émaillées de fleurs et semées de bosquets charmants. Je vis une multitude de perroquets, et il me prit envie d’en attraper un s’il était possible, pour le garder, l’apprivoiser et lui apprendre à causer avec moi. Après m’être donné assez de peine, j’en surpris un jeune, je l’abattis d’un coup de bâton, et, l’ayant relevé, je l’emportai à la maison. Plusieurs années s’écoulèrent avant que je pusse le faire parler ; mais enfin je lui appris à m’appeler familièrement par mon nom. L’aventure qui en résulta, quoique ce ne soit qu’une bagatelle, pourra fort bien être, en son lieu, très-divertissante. + +Ce voyage me fut excessivement agréable : je trouvai dans les basses terres des animaux que je crus être des lièvres et des renards ; mais ils étaient très-différents de toutes les autres espèces que j’avais vues jusque alors. Bien que j’en eusse tué plusieurs, je ne satisfis point mon envie d’en manger. À quoi bon m’aventurer ; je ne manquais pas d’aliments, et de très-bons, surtout de trois sortes : des chèvres, des pigeons et des chélones ou tortues. Ajoutez à cela mes raisins, et le marché de Leadenhall n’aurait pu fournir une table mieux que moi, à proportion des convives. Malgré ma situation, en somme assez déplorable, j’avais pourtant grand sujet d’être reconnaissant ; car, bien loin d’être entraîné à aucune extrémité pour ma subsistance, je jouissais d’une abondance poussée même jusqu’à la délicatesse. + +Dans ce voyage je ne marchais jamais plus de deux milles ou environ par jour ; mais je prenais tant de tours et de détours pour voir si je ne ferais point quelque découverte, que j’arrivais assez fatigué au lieu où je décidais de m’établir pour la nuit. Alors j’allais me loger dans un arbre, ou bien je m’entourais de pieux plantés en terre depuis un arbre jusqu’à un autre, pour que les bêtes farouches ne pussent venir à moi sans m’éveiller. En atteignant à la rive de la mer, je fus surpris de voir que le plus mauvais côté de l’île m’était échu : celle-ci était couverte de tortues, tandis que sur mon côté je n’en avais trouvé que trois en un an et demi. Il y avait aussi une foule d’oiseaux de différentes espèces dont quelques-unes m’étaient déjà connues, et pour la plupart fort bons à manger ; mais parmi ceux-là je n’en connaissais aucun de nom, excepté ceux qu’on appelle Pingouins. + +J’en aurais pu tuer tout autant qu’il m’aurait plu, mais j’étais très-ménager de ma poudre et de mon plomb ; j’eusse bien préféré tuer une chèvre s’il eût été possible, parce qu’il y aurait eu davantage à manger. Cependant, quoique les boucs fussent en plus grande abondance dans cette portion de l’île que dans l’autre, il était néanmoins beaucoup plus difficile de les approcher, parce que la campagne, étant plate et rase, ils m’appercevaient de bien plus loin que lorsque j’étais sur les collines. + +J’avoue que ce canton était infiniment plus agréable que le mien, et pourtant il ne me vint pas le moindre désir de déménager. J’étais fixé à mon habitation, je commençais à m’y faire, et tout le temps que je demeurai par-là il me semblait que j’étais en voyage et loin de ma patrie. Toutefois, je marchai le long de la côte vers l’Est pendant environ douze milles ; puis alors je plantai une grande perche sur le rivage pour me servir de point de repère, et je me déterminai à retourner au logis. À mon voyage suivant je pris à l’Est de ma demeure, afin de gagner le côté opposé de l’île, et je tournai jusqu’à ce que je parvinsse à mon jalon. Je dirai cela en temps et place. + +Je pris pour m’en retourner un autre chemin que celui par où j’étais venu, pensant que je pourrais aisément me reconnaître dans toute l’île, et que je ne pourrais manquer de retrouver ma première demeure en explorant le pays ; mais je m’abusais ; car, lorsque j’eus fait deux ou trois milles, je me trouvai descendu dans une immense vallée environnée de collines si boisées, que rien ne pouvait me diriger dans ma route, le soleil excepté, encore eût-il fallu au moins que je connusse très-bien la position de cet astre à cette heure du jour. + +Il arriva que pour surcroît d’infortune, tandis que j’étais dans cette vallée, le temps se couvrit de brumes pour trois ou quatre jours. Comme il ne m’était pas possible de voir le soleil, je rôdai très-malencontreusement, et je fus enfin obligé de regagner le bord de la mer, de chercher mon jalon et de reprendre la route par laquelle j’étais venu. Alors je retournai chez moi, mais à petites journées, le soleil étant excessivement chaud, et mon fusil, mes munitions, ma hache et tout mon équipement extrêmement lourds. + +Mon chien, dans ce trajet, surprit un jeune chevreau et le saisit. J’accourus aussitôt, je m’en emparai et le sauvai vivant de sa gueule. J’avais un très-grand désir de l’amener à la maison s’il était possible ; souvent j’avais songé aux moyens de prendre un cabri ou deux pour former une race de boucs domestiques, qui pourraient fournir à ma nourriture quand ma poudre et mon plomb seraient consommés. + +Je fis un collier pour cette petite créature, et, avec un cordon que je tressai avec du fil de caret, que je portais toujours avec moi, je le menai en laisse, non sans difficulté, jusqu’à ce que je fusse arrivé à ma tonnelle, où je l’enfermai et le laissai ; j’étais si impatient de rentrer chez moi après un mois d’absence. + +Je ne saurais comment exprimer quelle satisfaction ce fut pour moi de me retrouver dans ma vieille huche[23], et de me coucher dans mon hamac. Ce petit voyage à l’aventure, sans retraite assurée, m’avait été si désagréable, que ma propre maison me semblait un établissement parfait en comparaison ; et cela me fit si bien sentir le confortable de tout ce qui m’environnait, que je résolus de ne plus m’en éloigner pour un temps aussi long tant que mon sort me retiendrait sur cette île. + +Je me reposai une semaine pour me restaurer et me régaler après mon long pèlerinage. La majeure partie de ce temps fut absorbée par une affaire importante, la fabrication d’une cage pour mon Poll, qui commençait alors à être quelqu’un de la maison et à se familiariser parfaitement avec moi. Je me ressouvins enfin de mon pauvre biquet que j’avais parqué dans mon petit enclos, et je résolus d’aller le chercher et de lui porter quelque nourriture. Je m’y rendis donc, et je le trouvai où je l’avais laissé : – au fait il ne pouvait sortir, – mais il était presque mourant de faim. J’allai couper quelques rameaux aux arbres et quelques branches aux arbrisseaux que je pus trouver, et je les lui jetai. Quand il les eut brouté, je le liai comme j’avais fait auparavant et je l’emmenai ; mais il était si maté par l’inanition, que je n’aurais pas même eu besoin de le tenir en laisse : il me suivit comme un chien. Comme je continuai de le nourrir, il devint si aimant, si gentil, si doux, qu’il fut dès lors un de mes serviteurs, et que depuis il ne voulut jamais m’abandonner. + +La saison pluvieuse de l’équinoxe automnal était revenue. J’observai l’anniversaire du 30 septembre, jour de mon débarquement dans l’île, avec la même solemnité que la première fois, il y avait alors deux ans que j’étais là, et je n’entrevoyais pas plus ma délivrance que le premier jour de mon arrivée. Je passai cette journée entière à remercier humblement le Ciel de toutes les faveurs merveilleuses dont il avait comblé ma vie solitaire, et sans lesquelles j’aurais été infiniment plus misérable. J’adressai à Dieu d’humbles et sincères actions de grâces de ce qu’il lui avait plu de me découvrir que même, dans cette solitude, je pouvais être plus heureux que je ne l’eusse été au sein de la société et de touts les plaisirs du monde ; je le bénis encore de ce qu’il remplissait les vides de mon isolement et la privation de toute compagnie humaine par sa présence et par la communication de sa grâce, assistant, réconfortant et encourageant mon âme à se reposer ici-bas sur sa providence, et à espérer jouir de sa présence éternelle dans l’autre vie. + +Ce fut alors que je commençai à sentir profondément combien la vie que je menais, même avec toutes ses circonstances pénibles, était plus heureuse que la maudite et détestable vie que j’avais faite durant toute la portion écoulée de mes jours. Mes chagrins et mes joies étaient changés, mes désirs étaient autres, mes affections n’avaient plus le même penchant, et mes jouissances étaient totalement différentes de ce qu’elles étaient dans les premiers temps de mon séjour, ou au fait pendant les deux années passées. + +Autrefois, lorsque je sortais, soit pour chasser, soit pour visiter la campagne, l’angoisse que mon âme ressentait de ma condition se réveillait tout-à-coup, et mon cœur défaillait en ma poitrine, à la seule pensée que j’étais en ces bois, ces montagnes ces solitudes, et que j’étais un prisonnier sans rançon, enfermé dans un morne désert par l’éternelle barrière de l’Océan. Au milieu de mes plus grands calmes d’esprit, cette pensée fondait sur moi comme un orage et me faisait tordre mes mains et pleurer comme un enfant. Quelquefois elle me surprenait au fort de mon travail, je m’asseyais aussitôt, je soupirais, et durant une heure ou deux, les yeux fichés en terre, je restais là. Mon mal n’en devenait que plus cuisant. Si j’avais pu débonder en larmes, éclater en paroles, il se serait dissipé, et la douleur, après m’avoir épuisé, se serait elle-même abattue. + +Mais alors je commençais à me repaître de nouvelles pensées. Je lisais chaque jour la parole de Dieu, et j’en appliquais toutes les consolations à mon état présent. Un matin que j’étais fort triste, j’ouvris la Bible à ce passage : – « Jamais, jamais, je ne te délaisserai ; je ne t’abandonnerai jamais ! » – Immédiatement il me sembla que ces mots s’adressaient à moi ; pourquoi autrement m’auraient-ils été envoyés juste au moment où je me désolais sur ma situation, comme un être abandonné de Dieu et des hommes ? – « Eh bien ! me dis-je, si Dieu ne me délaisse point, que m’importe que tout le monde me délaisse ! puisque, au contraire, si j’avais le monde entier, et que je perdisse la faveur et les bénédictions de Dieu, rien ne pourrait contrebalancer cette perte. » + +Dès ce moment-là j’arrêtai en mon esprit qu’il m’était possible d’être plus heureux dans cette condition solitaire que je ne l’eusse jamais été dans le monde en toute autre position. Entraîné par cette pensée, j’allais remercier le Seigneur de m’avoir relégué en ce lieu. + +Mais à cette pensée quelque chose, je ne sais ce que ce fut, me frappa l’esprit et m’arrêta. – « Comment peux-tu être assez hypocrite, m’écriai-je, pour te prétendre reconnaissant d’une condition dont tu t’efforces de te satisfaire, bien qu’au fond du cœur tu prierais plutôt pour en être délivrer ? » Ainsi j’en restai là. Mais quoique je n’eusse pu remercier Dieu de mon exil, toutefois je lui rendis grâce sincèrement de m’avoir ouvert les yeux par des afflictions providentielles afin que je pusse reconnaître ma vie passée, pleurer sur mes fautes et me repentir. – Je n’ouvrais jamais la Bible ni ne la fermais sans qu’intérieurement mon âme ne bénit Dieu d’avoir inspiré la pensée à mon ami d’Angleterre d’emballer, sans aucun avis de moi, ce saint livre parmi mes marchandises, et d’avoir permis que plus tard je le sauvasse des débris du navire. + + + + + +LE GIBET + + +Ce fut dans cette disposition d’esprit que je commençai ma troisième année ; et, quoique je ne veuille point fatiguer le lecteur d’une relation aussi circonstanciée de mes travaux de cette année que de ceux de la première, cependant il est bon qu’il soit en général remarqué que je demeurais très-rarement oisif. Je répartissais régulièrement mon temps entre toutes les occupations quotidiennes que je m’étais imposées. Tels étaient premièrement mes devoirs envers Dieu et la lecture des Saintes-Écritures, auxquels je vaquais sans faute, quelquefois même jusqu’à trois fois par jour ; secondement ma promenade avec mon mousquet à la recherche de ma nourriture, ce qui me prenait généralement trois heures de la matinée quand il ne pleuvait pas ; troisièmement l’arrangement, l’apprêt, la conservation et la cuisson de ce que j’avais tué pour ma subsistance. Tout ceci employait en grande partie ma journée. En outre, il doit être considéré que dans le milieu du jour, lorsque le soleil était à son zénith, la chaleur était trop accablante pour agir : en sorte qu’on doit supposer que dans l’après-midi tout mon temps de travail n’était que de quatre heures environ, avec cette variante que parfois je changeais mes heures de travail et de chasse, c’est-à-dire que je travaillais dans la matinée et sortais avec mon mousquet sur le soir. + +À cette brièveté du temps fixé pour le travail, veuillez ajouter l’excessive difficulté de ma besogne, et toutes les heures que, par manque d’outils, par manque d’aide et par manque d’habileté, chaque chose que j’entreprenais me faisait perdre. Par exemple je fus quarante-deux jours entiers à me façonner une planche de tablette dont j’avais besoin dans ma grotte, tandis que deux scieurs avec leurs outils et leurs tréteaux, en une demi-journée en auraient tiré six d’un seul arbre. + +Voici comment je m’y pris : j’abattis un gros arbre de la largeur que ma planche devait avoir. Il me fallut trois jours pour le couper et deux pour l’ébrancher et en faire une pièce de charpente. À force de hacher et de tailler je réduisis les deux côtés en copeaux, jusqu’à ce qu’elle fût assez légère pour être remuée. Alors je la tournai et je corroyai une de ses faces, comme une planche, d’un bout à l’autre ; puis je tournai ce côté dessous et je la bûchai sur l’autre face jusqu’à ce qu’elle fût réduite à un madrier de trois pouces d’épaisseur environ. Il n’y a personne qui ne puisse juger quelle rude besogne c’était pour mes mains ; mais le travail et la patience m’en faisaient venir à bout comme de bien d’autres choses ; j’ai seulement cité cette particularité pour montrer comment une si grande portion de mon temps s’écoulait à faire si peu d’ouvrage ; c’est-à-dire que telle besogne, qui pourrait n’être rien quand on a de l’aide et des outils, devient un énorme travail, et demande un temps prodigieux pour l’exécuter seulement avec ses mains. + +Mais, nonobstant, avec de la persévérance et de la peine, j’achevai bien des choses, et, au fait, toutes les choses que ma position exigeait que je fisse, comme il apparaîtra par ce qui suit. + +J’étais alors dans les mois de novembre et de décembre, attendant ma récolte d’orge et de riz. Le terrain que j’avais labouré ou bêché n’était pas grand ; car, ainsi que je l’ai fait observer, mes semailles de chaque espèce n’équivalaient pas à un demi-picotin, parce que j’avais perdu toute une moisson pour avoir ensemencé dans la saison sèche. Toutefois, la moisson promettait d’être belle, quand je m’apperçus tout-à-coup que j’étais en danger de la voir détruite entièrement par divers ennemis dont il était à peine possible de se garder : d’abord par les boucs, et ces animaux sauvages que j’ai nommés lièvres, qui, ayant tâté du goût exquis du blé, s’y tapissaient nuit et jour, et le broutaient à mesure qu’il poussait, et si près du pied qu’il n’aurait pas eu le temps de monter en épis. + +Je ne vis d’autre remède à ce mal que d’entourer mon blé d’une haie, qui me coûta beaucoup de peines, et d’autant plus que cela requérait célérité, car les animaux ne cessaient point de faire du ravage. Néanmoins, comme ma terre en labour était petite en raison de ma semaille, en trois semaines environ je parvins à la clore totalement. Pendant le jour je faisais feu sur ces maraudeurs, et la nuit je leur opposais mon chien, que j’attachais dehors à un poteau, et qui ne cessait d’aboyer. En peu de temps les ennemis abandonnèrent donc la place, et ma moisson crût belle et bien, et commença bientôt à mûrir. + +Mais si les bêtes avaient ravagé mon blé en herbe, les oiseaux me menacèrent d’une nouvelle ruine quand il fut monté en épis. Un jour que je longeais mon champ pour voir comment cela allait, j’apperçus une multitude d’oiseaux, je ne sais pas de combien de sortes, qui entouraient ma petite moisson, et qui semblaient épier l’instant où je partirais. Je fis aussitôt une décharge sur eux, – car je sortais toujours avec mon mousquet. – À peine eus-je tiré, qu’une nuée d’oiseaux que je n’avais point vus s’éleva du milieu même des blés. + +Je fus profondément navré : je prévis qu’en peu de jours ils détruiraient toutes mes espérances, que je tomberais dans la disette, et que je ne pourrais jamais amener à bien une moisson. Et je ne savais que faire à cela ! Je résolus pourtant de sauver mon grain s’il était possible, quand bien même je devrais faire sentinelle jour et nuit. Avant tout j’entrai dans la pièce pour reconnaître le dommage déjà existant, et je vis qu’ils en avaient gâté une bonne partie, mais que cependant, comme il était encore trop vert pour eux, la perte n’était pas extrême, et que le reste donnerait une bonne moisson, si je pouvais le préserver. + +Je m’arrêtai un instant pour recharger mon mousquet, puis, m’avançant un peu, je pus voir aisément mes larrons branchés sur touts les arbres d’alentour, semblant attendre mon départ, ce que l’évènement confirma ; car, m’écartant de quelques pas comme si je m’en allais, je ne fus pas plus tôt hors de leur vue qu’ils s’abattirent de nouveau un à un dans les blés. J’étais si vexé, que je n’eus pas la patience d’attendre qu’ils fussent touts descendus ; je sentais que chaque grain était pour ainsi dire une miche qu’ils me dévoraient. Je me rapprochai de la haie, je fis feu de nouveau et j’en tuai trois. C’était justement ce que je souhaitais ; je les ramassai, je fis d’eux comme on fait des insignes voleurs en Angleterre, je les pendis à un gibet pour la terreur des autres. On n’imaginerait pas quel bon effet cela produisit : non-seulement les oiseaux ne revinrent plus dans les blés, mais ils émigrèrent de toute cette partie de l’île, et je n’en vis jamais un seul aux environs tout le temps que pendirent mes épouvantails. + +Je fus extrêmement content de cela, comme on peut en avoir l’assurance ; et sur la fin de décembre, qui est le temps de la seconde moisson de l’année, je fis la récolte de mon blé. + +J’étais pitoyablement outillé pour cela ; je n’avais ni faux ni faucille pour le couper ; tout ce que je pus faire ce fut d’en fabriquer une de mon mieux avec un des braquemarts ou coutelas que j’avais sauvés du bâtiment parmi d’autres armes. Mais comme ma moisson était petite, je n’eus pas grande difficulté à la recueillir. Bref, je la fis à ma manière car je sciai les épis, je les emportai dans une grande corbeille que j’avais tressée, et je les égrainai entre mes mains. À la fin de toute ma récolte, je trouvai que le demi-picotin que j’avais semé m’avait produit près de deux boisseaux de riz et environ deux boisseaux et demi d’orge, autant que je pus en juger, puisque je n’avais alors aucune mesure. + +Ceci fut pour moi un grand sujet d’encouragement ; je pressentis qu’à l’avenir il plairait à Dieu que je ne manquasse pas de pain. Toutefois je n’étais pas encore hors d’embarras : je ne savais comment moudre ou comment faire de la farine de mon grain, comment le vanner et le bluter ; ni même, si je parvenais à le mettre en farine, comment je pourrais en faire du pain ; et enfin, si je parvenais à en faire du pain, comment je pourrais le faire cuire. Toutes ces difficultés, jointes au désir que j’avais d’avoir une grande quantité de provisions, et de m’assurer constamment ma subsistance, me firent prendre la résolution de ne point toucher à cette récolte, de la conserver tout entière pour les semailles de la saison prochaine, et, à cette époque, de consacrer toute mon application et toutes mes heures de travail à accomplir le grand œuvre de me pourvoir de blé et de pain. + +C’est alors que je pouvais dire avec vérité que je travaillais pour mon pain. N’est-ce pas chose étonnante, et à laquelle peu de personnes réfléchissent, l’énorme multitude d’objets nécessaires pour entreprendre, produire, soigner, préparer, faire et achever une parcelle de pain. + +Moi, qui étais réduit à l’état de pure nature, je sentais que c’était là mon découragement de chaque jour, et d’heure en heure cela m’était devenu plus évident, dès lors même que j’eus recueilli la poignée de blé qui, comme je l’ai dit, avait crû d’une façon si inattendue et si émerveillante. + +Premièrement je n’avais point de charrue pour labourer la terre, ni de bêche ou de pelle pour la fouir. Il est vrai que je suppléai à cela en fabriquant une pelle de bois dont j’ai parlé plus haut, mais elle faisait ma besogne grossièrement ; et, quoiqu’elle m’eût coûté un grand nombre de jours, comme la pellâtre n’était point garnie de fer, non-seulement elle s’usa plus tôt, mais elle rendait mon travail plus pénible et très-imparfait. + +Mais, résigné à tout, je travaillais avec patience, et l’insuccès ne me rebutait point. Quand mon blé fut semé, je n’avais point de herse, je fus obligé de passer dessus moi-même et de traîner une grande et lourde branche derrière moi, avec laquelle, pour ainsi dire, j’égratignais la terre plutôt que je ne la hersais ou ratissais. + +Quand il fut en herbe ou monté en épis, comme je l’ai déjà fait observer, de combien de choses n’eus-je pas besoin pour l’enclorre, le préserver, le faucher, le moissonner, le transporter au logis, le battre, le vanner et le serrer. Ensuite il me fallut un moulin pour le moudre, des sas pour bluter la farine, du levain et du sel pour pétrir ; et enfin un four pour faire cuire le pain, ainsi qu’on pourra le voir dans la suite. Je fus réduit à faire toutes ces choses sans aucun de ces instruments, et cependant mon blé fut pour moi une source de bien-être et de consolation. Ce manque d’instruments, je le répète, me rendait toute opération lente et pénible, mais il n’y avait à cela point de remède. D’ailleurs, mon temps étant divisé, je ne pouvais le perdre entièrement. Une portion de chaque jour était donc affectée à ces ouvrages ; et, comme j’avais résolu de ne point faire du pain de mon blé jusqu’à ce que j’en eusse une grande provision, j’avais les six mois prochains pour appliquer tout mon travail et toute mon industrie à me fournir d’ustensiles nécessaires à la manutention des grains que je recueillerais pour mon usage. + +Il me fallut d’abord préparer un terrain plus grand ; j’avais déjà assez de grains pour ensemencer un acre de terre ; mais avant que d’entreprendre ceci je passai au moins une semaine à me fabriquer une bêche, une triste bêche en vérité, et si pesante que mon ouvrage en était une fois plus pénible. + + + + + +LA POTERIE + + +Néanmoins je passai outre, et j’emblavai deux pièces de terre plates et unies aussi proche de ma maison que je le jugeai convenable, et je les entourai d’une bonne clôture dont les pieux étaient faits du même bois que j’avais déjà planté, et qui drageonnait. Je savais qu’au bout d’une année j’aurais une haie vive qui n’exigerait que peu d’entretien. Cet ouvrage ne m’occupa guère moins de trois mois, parce qu’une grande partie de ce temps se trouva dans la saison pluvieuse, qui ne me permettait pas de sortir. + +C’est au logis, tandis qu’il pleuvait et que je ne pouvais mettre le pied dehors, que je m’occupai de la matière qui va suivre, observant toutefois que pendant que j’étais à l’ouvrage je m’amusais à causer avec mon perroquet, et à lui enseigner à parler. Je lui appris promptement à connaître son nom, et à dire assez distinctement Poll, qui fut le premier mot que j’entendis prononcer dans l’île par une autre bouche que la mienne. Ce n’était point là mon travail, mais cela m’aidait beaucoup à le supporter[24]. Alors, comme je l’ai dit, j’avais une grande affaire sur les bras. J’avais songé depuis long-temps à n’importe quel moyen de me façonner quelques vases de terre dont j’avais un besoin extrême ; mais je ne savais pas comment y parvenir. Néanmoins, considérant la chaleur du climat, je ne doutais pas que si je pouvais découvrir de l’argile, je n’arrivasse à fabriquer un pot qui, séché au soleil, serait assez dur et assez fort pour être manié et contenir des choses sèches qui demandent à être gardées ainsi ; et, comme il me fallait des vaisseaux pour la préparation du blé et de la farine que j’allais avoir, je résolus d’en faire quelques-uns aussi grands que je pourrais, et propres à contenir, comme des jarres, tout ce qu’on voudrait y renfermer. + +Je ferais pitié au lecteur, ou plutôt je le ferais rire, si je disais de combien de façons maladroites je m’y pris pour modeler cette glaise ; combien je fis de vases difformes, bizarres et ridicules ; combien il s’en affaissa, combien il s’en renversa, l’argile n’étant pas assez ferme pour supporter son propre poids ; combien, pour les avoir exposés trop tôt, se fêlèrent à l’ardeur du soleil ; combien tombèrent en pièces seulement en les bougeant, soit avant comme soit après qu’il furent secs ; en un mot, comment, après que j’eus travaillé si rudement pour trouver de la glaise, pour l’extraire, l’accommoder, la transporter chez moi, et la modeler, je ne pus fabriquer, en deux mois environ, que deux grandes machines de terre grotesques, que je n’ose appeler jarres. + +Toutefois, le soleil les ayant bien cuites et bien durcies, je les soulevai très-doucement et je les plaçai dans deux grands paniers d’osier que j’avais faits exprès pour qu’elles ne pussent être brisées ; et, comme entre le pot et le panier il y avait du vide, je le remplis avec de la paille de riz et d’orge. Je comptais, si ces jarres restaient toujours sèches, y serrer mes grains et peut être même ma farine, quand ils seraient égrugés. + +Bien que pour mes grands vases je me fusse mécompté grossièrement, je fis néanmoins beaucoup de plus petites choses avec assez de succès, telles que des pots ronds, des assiettes plates, des cruches et des jattes, que ma main modelait et que la chaleur du soleil cuisait et durcissait étonnamment. + +Mais tout cela ne répondait point encore à mes fins, qui étaient d’avoir un pot pour contenir un liquide et aller au feu, ce qu’aucun de ceux que j’avais n’aurait pu faire. Au bout de quelque temps il arriva que, ayant fait un assez grand feu pour rôtir de la viande, au moment où je la retirais étant cuite, je trouvai dans le foyer un tesson d’un de mes pots de terre cuit dur comme une pierre et rouge comme une tuile. Je fus agréablement surpris du voir cela, et je me dis qu’assurément ma poterie pourrait se faire cuire en son entier, puisqu’elle cuisait bien en morceaux. + +Cette découverte fit que je m’appliquai à rechercher comment je pourrais disposer mon feu pour y cuire quelques pots. Je n’avais aucune idée du four dont les potiers se servent, ni de leurs vernis, et j’avais pourtant du plomb pour en faire. Je plaçai donc trois grandes cruches et deux ou trois autres pots, en pile les uns sur les autres, sur un gros tas de cendres chaudes, et j’allumai un feu de bois tout à l’entour. J’entretins le feu sur touts les côtés et sur le sommet, jusqu’à ce que j’eusse vu mes pots rouges de part en part et remarqué qu’ils n’étaient point fendus. Je les maintins à ce degré pendant cinq ou six heures environ, au bout desquelles j’en apperçus un qui, sans être fêlé, commençait à fondre et à couler. Le sable, mêlé à la glaise, se liquéfiait par la violence de la chaleur, et se serait vitrifié si j’eusse poursuivi. Je diminuai donc mon brasier graduellement, jusqu’à ce que mes pots perdissent leur couleur rouge. Ayant veillé toute la nuit pour que le feu ne s’abattît point trop promptement, au point du jour je me vis possesseur de trois excellentes… je n’ose pas dire cruches, et deux autres pots aussi bien cuits que je pouvais le désirer. Un d’entre eux avait été parfaitement verni par la fonte du gravier. + +Après cette épreuve, il n’est pas nécessaire de dire que je ne manquai plus d’aucun vase pour mon usage ; mais je dois avouer que leur forme était fort insignifiante, comme on peut le supposer. Je les modelais absolument comme les enfants qui font des boulettes de terre grasse, ou comme une femme qui voudrait faire des pâtés sans avoir jamais appris à pâtisser. + +Jamais joie pour une chose si minime n’égala celle que je ressentis en voyant que j’avais fait un pot qui pourrait supporter le feu ; et à peine eus-je la patience d’attendre qu’il soit tout-à-fait refroidi pour le remettre sur le feu avec un peu d’eau dedans pour bouillir de la viande, ce qui me réussit admirablement bien. Je fis un excellent bouillon avec un morceau de chevreau ; cependant je manquais de gruau et de plusieurs autres ingrédients nécessaires pour le rendre aussi bon que j’aurais pu l’avoir. + +J’eus un nouvel embarras pour me procurer un mortier de pierre où je pusse piler ou écraser mon grain ; quant à un moulin, il n’y avait pas lieu de penser qu’avec le seul secours de mes mains je parvinsse jamais à ce degré d’industrie. Pour suppléer à ce besoin, j’étais vraiment très-embarrassé, car de touts les métiers du monde, le métier de tailleur de pierre était celui pour lequel j’avais le moins de dispositions ; d’ailleurs je n’avais point d’outils pour l’entreprendre. Je passai plusieurs jours à chercher une grande pierre assez épaisse pour la creuser et faire un mortier ; mais je n’en trouvai pas, si ce n’est dans de solides rochers, et que je ne pouvais ni tailler ni extraire. Au fait, il n’y avait point de roches dans l’île d’une suffisante dureté, elles étaient toutes d’une nature sablonneuse et friable, qui n’aurait pu résister aux coups d’un pilon pesant, et le blé n’aurait pu s’y broyer sans qu’il s’y mêlât du sable. Après avoir perdu ainsi beaucoup de temps à la recherche d’une pierre, je renonçai, et je me déterminai à chercher un grand billot de bois dur, que je trouvai beaucoup plus aisément. J’en choisis un si gros qu’à peine pouvais-je le remuer, je l’arrondis et je le façonnai à l’extérieur avec ma hache et mon herminette ; ensuite, avec une peine infinie, j’y pratiquai un trou, au moyen du feu, comme font les Sauvages du Brésil pour creuser leurs pirogues. Je fis enfin une hie ou grand pilon avec de ce bois appelé bois de fer, et je mis de côté ces instruments en attendant ma prochaine récolte, après laquelle je me proposai de moudre mon grain, au plutôt de l’égruger, pour faire du pain. + +Ma difficulté suivante fut celle de faire un sas ou blutoir pour passer ma farine et la séparer du son et de la bale, sans quoi je ne voyais pas possibilité que je pusse avoir du pain ; cette difficulté était si grande que je ne voulais pas même y songer, assuré que j’étais de n’avoir rien de ce qu’il faut pour faire un tamis ; j’entends ni canevas fin et clair, ni étoffe à bluter la farine à travers. J’en restai là pendant plusieurs mois ; je ne savais vraiment que faire. Le linge qui me restait était en haillons ; j’avais bien du poil de chèvre, mais je ne savais ni filer ni tisser ; et, quand même je l’eusse su, il me manquait les instruments nécessaires. Je ne trouvai aucun remède à cela. Seulement je me ressouvins qu’il y avait parmi les hardes de matelots que j’avais emportées du navire quelques cravates de calicot ou de mousseline. J’en pris plusieurs morceaux, et je fis trois petits sas, assez propre à leur usage. Je fus ainsi pourvu pour quelques années. On verra en son lieu ce que j’y substituai plus tard. + +J’avais ensuite à songer à la boulangerie, et comment je pourrais faire le pain quand je viendrais à avoir du blé ; d’abord je n’avais point de levain. Comme rien ne pouvait suppléer à cette absence, je ne m’en embarrassai pas beaucoup. Quant au four, j’étais vraiment en grande peine. + +À la fin je trouvai l’expédient que voici : je fis quelques vases de terre très-larges et peu profonds, c’est-à-dire qui avaient environ deux pieds de diamètre et neuf pouces seulement de profondeur ; je les cuisis dans le feu, comme j’avais fait des autres, et je les mis ensuite à part. Quand j’avais besoin de cuire, j’allumais d’abord un grand feu sur mon âtre, qui était pavé de briques carrées de ma propre fabrique ; je n’affirmerais pas toutefois qu’elles fussent parfaitement carrées. + +Quand le feu de bois était à peu près tombé en cendres et en charbons ardents, je les éparpillais sur l’âtre, de façon à le couvrir entièrement, et je les y laissais jusqu’à ce qu’il fût très-chaud. Alors j’en balayais toutes les cendres, je posais ma miche ou mes miches que je couvrais d’une jatte de terre, autour de laquelle je relevais les cendres pour conserver et augmenter la chaleur. De cette manière, aussi bien que dans le meilleur four du monde, je cuisais mes pains d’orge, et devins en très-peu de temps un vrai pâtissier ; car je fis des gâteaux de riz et des poudings. Toutefois je n’allai point jusqu’aux pâtés : je n’aurais rien eu à y mettre, supposant que j’en eusse fait, si ce n’est de la chair d’oiseaux et de la viande de chèvre. + +On ne s’étonnera point de ce que toutes ces choses me prirent une grande partie de la troisième année de mon séjour dans l’île, si l’on considère que dans l’intervalle de toutes ces choses j’eus à faire mon labourage et une nouvelle moisson. En effet, je récoltai mon blé dans sa saison, je le transportai au logis du mieux que je pouvais, et je le conservai en épis dans une grande manne jusqu’à ce que j’eusse le temps de l’égrainer, puisque je n’avais ni aire ni fléau pour le battre. + +L’accroissement de mes récoltes me nécessita réellement alors à agrandir ma grange. Je manquais d’emplacement pour les serrer ; car mes semailles m’avaient rapporté au moins vingt boisseaux d’orge et tout au moins autant de riz ; si bien que dès lors je résolus de commencer à en user à discrétion : mon biscuit depuis long-temps était achevé. Je résolus aussi de m’assurer de la quantité qu’il me fallait pour toute mon année, et si je ne pourrais pas ne faire qu’une seule semaille. + + + + + +LA PIROGUE + + +Somme toute, je reconnus que quarante boisseaux d’orge et de riz étaient plus que je n’en pouvais consommer dans un an. Je me déterminai donc à semer chaque année juste la même quantité que la dernière fois, dans l’espérance qu’elle pourrait largement me pourvoir de pain. + +Tandis que toutes ces choses se faisaient, mes pensées, comme on peut le croire, se reportèrent plusieurs fois sur la découverte de la terre que j’avais apperçue de l’autre côté de l’île. Je n’étais pas sans quelques désirs secrets d’aller sur ce rivage, imaginant que je voyais la terre ferme, et une contrée habitée d’où je pourrais d’une façon ou d’une autre me transporter plus loin, et peut-être trouver enfin quelques moyens de salut. + +Mais dans tout ce raisonnement je ne tenais aucun compte des dangers d’une telle entreprise dans le cas où je viendrais à tomber entre les mains des Sauvages, qui pouvaient être, comme j’aurais eu raison de le penser, plus féroces que les lions et les tigres de l’Afrique. Une fois en leur pouvoir, il y avait, mille chances à courir contre une qu’ils me tueraient et sans doute me mangeraient. J’avais ouï dire que les peuples de la côte des Caraïbes étaient cannibales ou mangeurs d’hommes, et je jugeais par la latitude que je ne devais pas être fort éloigné de cette côte. Supposant que ces nations ne fussent point cannibales, elles auraient pu néanmoins me tuer, comme cela était advenu à d’autres Européens qui avaient été pris, quoiqu’ils fussent au nombre de dix et même de vingt, et elles l’auraient pu d’autant plus facilement que j’étais seul, et ne pouvais opposer que peu ou point de résistance. Toutes ces choses, dis-je, que j’aurais dû mûrement considérer et qui plus tard se présentèrent à mon esprit, ne me donnèrent premièrement aucune appréhension, ma tête ne roulait que la pensée d’aborder à ce rivage. + +C’est ici que je regrettai mon garçon Xury, et mon long bateau avec sa voile d’épaule de mouton, sur lequel j’avais navigué plus de neuf cents milles le long de la côte d’Afrique ; mais c’était un regret superflu. Je m’avisai alors d’aller visiter la chaloupe de notre navire, qui, comme je l’ai dit, avait été lancée au loin sur la rive durant la tempête, lors de notre naufrage. Elle se trouvait encore à peu de chose près dans la même situation : renversée par la force des vagues et des vents, elle était presque sens dessus dessous sur l’éminence d’une longue dune de gros sable, mais elle n’était point entourée d’eau comme auparavant. + +Si j’avais eu quelque aide pour le radouber et le lancer à la mer, ce bateau m’aurait suffi, et j’aurais pu retourner au Brésil assez aisément ; mais j’eusse dû prévoir qu’il ne me serait pas plus possible de le retourner et de le remettre sur son fond que de remuer l’île. J’allai néanmoins dans les bois, et je coupai des leviers et des rouleaux, que j’apportai près de la chaloupe, déterminé à essayer ce que je pourrais faire, et persuadé que si je parvenais à la redresser il me serait facile de réparer le dommage qu’elle avait reçu, et d’en faire une excellente embarcation, dans laquelle je pourrais sans crainte aller à la mer. + +Au fait je n’épargnai point les peines dans cette infructueuse besogne, et j’y employai, je pense, trois ou quatre semaines environ. Enfin, reconnaissant qu’il était impossible à mes faibles forces de la soulever, je me mis à creuser le sable en dessous pour la dégager et la faire tomber ; et je plaçai des pièces de bois pour la retenir et la guider convenablement dans sa chute. + +Mais quand j’eus fait cette fouille, je fus encore hors d’état de l’ébranler et de pénétrer en dessous, bien loin de pouvoir la pousser jusqu’à l’eau. Je fus donc forcé de l’abandonner ; et cependant bien que je désespérasse de cette chaloupe, mon désir de m’aventurer sur mer pour gagner le continent augmentait plutôt qu’il ne décroissait, au fur et à mesure que la chose m’apparaissait plus impraticable. + +Cela m’amena enfin à penser s’il ne serait pas possible de me construire, seul et sans outils, avec le tronc d’un grand arbre, une pirogue toute semblable à celles que font les naturels de ces climats. Je reconnus que c’était non-seulement faisable, mais aisé. Ce projet me souriait infiniment, avec l’idée surtout que j’avais en main plus de ressources pour l’exécuter qu’aucun Nègre ou Indien ; mais je ne considérais nullement les inconvénients particuliers qui me plaçaient au-dessous d’eux ; par exemple le manque d’aide pour mettre ma pirogue à la mer quand elle serait achevée, obstacle beaucoup plus difficile à surmonter pour moi que toutes les conséquences du manque d’outils ne pouvaient l’être pour les Indiens. Effectivement, que devait me servir d’avoir choisi un gros arbre dans les bois, d’avoir pu à grande peine le jeter bas, si après l’avoir façonné avec mes outils, si après lui avoir donné la forme extérieure d’un canot, l’avoir brûlé ou taillé en dedans pour le creuser, pour en faire une embarcation ; si après tout cela, dis-je, il me fallait l’abandonner dans l’endroit même où je l’aurais trouvé, incapable de le mettre à la mer. + +Il est croyable que si j’eusse fait la moindre réflexion sur ma situation tandis que je construisais ma pirogue, j’aurais immédiatement songé au moyen de la lancer à l’eau ; mais j’étais si préoccupé de mon voyage, que je ne considérai pas une seule fois comment je la transporterais ; et vraiment elle était de nature à ce qu’il fût pour moi plus facile de lui faire franchir en mer quarante-cinq milles, que du lieu où elle était quarante-cinq brasses pour la mettre à flot. + +J’entrepris ce bateau plus follement que ne fit jamais homme ayant ses sens éveillés. Je me complaisais dans ce dessein, sans déterminer si j’étais capable de le conduire à bonne fin, non pas que la difficulté de le lancer ne me vînt souvent en tête ; mais je tranchais court à tout examen par cette réponse insensée que je m’adressais : – « Allons, faisons-le d’abord ; à coup sûr je trouverai moyen d’une façon ou d’une autre de le mettre à flot quand il sera fait. » + +C’était bien la plus absurde méthode ; mais mon idée opiniâtre prévalait : je me mis à l’œuvre et j’abattis un cèdre. Je doute beaucoup que Salomon en ait eu jamais un pareil pour la construction du temple de Jérusalem. Il avait cinq pieds dix pouces de diamètre près de la souche et quatre pieds onze pouces à la distance de vingt-deux pieds, après quoi il diminuait un peu et se partageait en branches. Ce ne fut pas sans un travail infini que je jetai par terre cet arbre ; car je fus vingt jours à le hacher et le tailler au pied, et, avec une peine indicible, quatorze jours à séparer à coups de hache sa tête vaste et touffue. Je passai un mois à le façonner, à le mettre en proportion et à lui faire une espèce de carène semblable à celle d’un bateau, afin qu’il pût flotter droit sur sa quille et convenablement. Il me fallut ensuite près de trois mois pour évider l’intérieur et le travailler de façon à en faire une parfaite embarcation. En vérité je vins à bout de cette opération sans employer le feu, seulement avec un maillet et un ciseau et l’ardeur d’un rude travail qui ne me quitta pas, jusqu’à ce que j’en eusse fait une belle pirogue assez grande pour recevoir vingt-six hommes, et par conséquent bien assez grande pour me transporter moi et toute ma cargaison. + +Quand j’eus achevé cet ouvrage j’en ressentis une joie extrême : au fait, c’était la plus grande pirogue d’une seule pièce que j’eusse vue de ma vie. Mais, vous le savez, que de rudes coups ne m’avait-elle pas coûté ! Il ne me restait plus qu’à la lancer à la mer ; et, si j’y fusse parvenu, je ne fais pas de doute que je n’eusse commencé le voyage le plus insensé et le plus aventureux qui fût jamais entrepris. + +Mais touts mes expédients pour l’amener jusqu’à l’eau avortèrent, bien qu’ils m’eussent aussi coûté un travail infini, et qu’elle ne fût éloignée de la mer que de cent verges tout au plus. Comme premier inconvénient, elle était sur une éminence à pic du côté de la baie. Nonobstant, pour aplanir cet obstacle, je résolus de creuser la surface du terrain en pente douce. Je me mis donc à l’œuvre. Que de sueurs cela me coûta ! Mais compte-t-on ses peines quand on a sa liberté en vue ? Cette besogne achevée et cette difficulté vaincue, une plus grande existait encore, car il ne m’était pas plus possible de remuer cette pirogue qu’il ne me l’avait été de remuer la chaloupe. + +Alors je mesurai la longueur du terrain, et je me déterminai à ouvrir une darce ou canal pour amener la mer jusqu’à la pirogue, puisque je ne pouvais pas amener ma pirogue jusqu’à la mer. Soit ! Je me mis donc à la besogne ; et quand j’eus commencé et calculé la profondeur et la longueur qu’il fallait que je lui donnasse, et de quelle manière j’enlèverais les déblais, je reconnus que, n’ayant de ressources qu’en mes bras et en moi-même, il me faudrait dix ou douze années pour en venir à bout ; car le rivage était si élevé, que l’extrémité supérieure de mon bassin aurait dû être profonde de vingt-deux pieds tout au moins. Enfin, quoique à regret, j’abandonnai donc aussi ce dessein. + +J’en fus vraiment navré, et je compris alors, mais trop tard, quelle folie c’était d’entreprendre un ouvrage avant d’en avoir calculé les frais et d’avoir bien jugé si nos propres forces pourraient le mener à bonne fin. + +Au milieu de cette besogne je finis ma quatrième année dans l’île, et j’en célébrai l’anniversaire avec la même dévotion et tout autant de satisfaction que les années précédentes ; car, par une étude constante et une sérieuse application de la parole de Dieu et par le secours de sa grâce, j’acquérais une science bien différente de celle que je possédais autrefois, et j’appréciais tout autrement les choses : je considérais alors le monde comme une terre lointaine où je n’avais rien à souhaiter, rien à désirer ; d’où je n’avais rien à attendre, en un mot avec laquelle je n’avais rien et vraisemblablement ne devais plus rien avoir à faire. Je pense que je le regardais comme peut-être le regarderons-nous après cette vie, je veux dire ainsi qu’un lieu où j’avais vécu, mais d’où j’étais sorti ; et je pouvais bien dire comme notre père Abraham au Mauvais Riche : – « Entre toi et moi il y a un abyme profond. » + +Là j’étais éloigné de la perversité du monde : je n’avais ni concupiscence de la chair, ni concupiscence des yeux, ni faste de la vie. Je ne convoitais rien, car j’avais alors tout ce dont j’étais capable de jouir ; j’étais seigneur de tout le manoir : je pouvais, s’il me plaisait, m’appeler Roi ou Empereur de toute cette contrée rangée sous ma puissance ; je n’avais point de rivaux, je n’avais point de compétiteur, personne qui disputât avec moi le commandement et la souveraineté. J’aurais pu récolter du blé de quoi charger des navires ; mais, n’en ayant que faire, je n’en semais que suivant mon besoin. J’avais à foison des chélones ou tortues de mer, mais une de temps en temps c’était tout ce que je pouvais consommer ; j’avais assez de bois de charpente pour construire une flotte de vaisseaux, et quand elle aurait été construite j’aurais pu faire d’assez abondantes vendanges pour la charger de passerilles et de vin. + + + + + +RÉDACTION DU JOURNAL + + +Mais ce dont je pouvais faire usage était seul précieux pour moi. J’avais de quoi manger et de quoi subvenir à mes besoins, que m’importait tout le reste ! Si j’avais tué du gibier au-delà, de ma consommation, il m’aurait fallu l’abandonner au chien ou aux vers. Si j’avais semé plus de blé qu’il ne convenait pour mon usage, il se serait gâté. Les arbres que j’avais abattus restaient à pourrir sur la terre ; je ne pouvais les employer qu’au chauffage, et je n’avais besoin de feu que pour préparer mes aliments. + +En un mot la nature et l’expérience m’apprirent, après mûre réflexion, que toutes les bonnes choses de l’univers ne sont bonnes pour nous que suivant l’usage que nous en faisons, et qu’on n’en jouit qu’autant qu’on s’en sert ou qu’on les amasse pour les donner aux autres, et pas plus. Le ladre le plus rapace de ce monde aurait été guéri de son vice de convoitise, s’il se fût trouvé à ma place ; car je possédais infiniment plus qu’il ne m’était loisible de dépenser. Je n’avais rien à désirer si ce n’est quelques babioles qui me manquaient et qui pourtant m’auraient été d’une grande utilité. J’avais, comme je l’ai déjà consigné, une petite somme de monnaie, tant en or qu’en argent, environ trente-six livres sterling : hélas ! cette triste vilenie restait là inutile ; je n’en avais que faire, et je pensais souvent en moi-même que j’en donnerais volontiers une poignée pour quelques pipes à tabac ou un moulin à bras pour moudre mon blé ; voire même que je donnerais le tout pour six penny de semence de navet et de carotte d’Angleterre, ou pour une poignée de pois et de fèves et une bouteille d’encre. En ma situation je n’en pouvais tirer ni avantage ni bénéfice : cela restait là dans un tiroir, cela pendant la saison pluvieuse se moisissait à l’humidité de ma grotte. J’aurais eu ce tiroir plein de diamants, que c’eût été la même chose, et ils n’auraient pas eu plus de valeur pour moi, à cause de leur inutilité. + +J’avais alors amené mon état de vie à être en soi beaucoup plus heureux qu’il ne l’avait été premièrement, et beaucoup plus heureux pour mon esprit et pour mon corps. Souvent je m’asseyais pour mon repas avec reconnaissance, et j’admirais la main de la divine Providence qui m’avait ainsi dressé une table dans le désert. Je m’étudiais à regarder plutôt le côté brillant de ma condition que le côté sombre, et à considérer ce dont je jouissais plutôt que ce dont je manquais. Cela me donnait quelquefois de secrètes consolations ineffables. J’appuie ici sur ce fait pour le bien inculquer dans l’esprit de ces gens mécontents qui ne peuvent jouir confortablement des biens que Dieu leur a donnés, parce qu’ils tournent leurs regards et leur convoitise vers des choses qu’il ne leur a point départies. Touts nos tourments sur ce qui nous manque me semblent procéder du défaut de gratitude pour ce que nous avons. + +Une autre réflexion m’était d’un grand usage et sans doute serait de même pour quiconque tomberait dans une détresse semblable à la mienne : je comparais ma condition présente à celle à laquelle je m’étais premièrement attendu, voire même avec ce qu’elle aurait nécessairement été, si la bonne providence de Dieu n’avait merveilleusement ordonné que le navire échouât près du rivage, d’où non-seulement j’avais pu l’atteindre, mais où j’avais pu transporter tout ce que j’en avais tiré pour mon soulagement et mon bien-être ; et sans quoi j’aurais manqué d’outils pour travailler, d’armes pour ma défense et de poudre et de plomb pour me procurer ma nourriture. + +Je passais des heures entières, je pourrais dire des jours entiers à me représenter sous la plus vive couleur ce qu’il aurait fallu que je fisse, si je n’avais rien sauvé du navire ; à me représenter que j’aurais pu ne rien attraper pour ma subsistance, si ce n’est quelques poissons et quelques tortues ; et toutefois, comme il s’était écoulé un temps assez long avant que j’en eusse rencontré que nécessairement j’aurais dû périr tout d’abord ; ou que si je n’avais pas péri j’aurais dû vivre comme un vrai Sauvage ; enfin à me représenter que, si j’avais tué une chèvre ou un oiseau par quelque stratagème, je n’aurais pu le dépecer ou l’ouvrir, l’écorcher, le vider ou le découper ; mais qu’il m’aurait fallu le ronger avec mes dents et le déchirer avec mes griffes, comme une bête. + +Ces réflexions me rendaient très-sensible à la bonté de la Providence envers moi et très-reconnaissant de ma condition présente, malgré toutes ses misères et toutes ses disgrâces. Je dois aussi recommander ce passage aux réflexions de ceux qui sont sujets à dire dans leur infortune : – « Est-il une affliction semblable à la mienne ? » – Qu’ils considèrent combien est pire le sort de tant de gens, et combien le leur aurait pu être pire si la Providence l’avait jugé convenable. + +Je faisais encore une autre réflexion qui m’aidait aussi à repaître mon âme d’espérances ; je comparais ma condition présente avec celle que j’avais méritée et que j’avais droit d’attendre de la justice divine. J’avais mené une vie mauvaise, entièrement dépouillée de toute connaissance et de toute crainte de Dieu. J’avais été bien éduqué par mon père et ma mère ; ni l’un ni l’autre n’avaient manqué de m’inspirer de bonne heure un religieux respect de Dieu, le sentiment de mes devoirs et de ce que la nature et ma fin demandaient de moi ; mais, hélas ! tombé bientôt dans la vie de marin, de toutes les vies la plus dénuée de la crainte de Dieu, quoiqu’elle soit souvent face à face avec ses terreurs ; tombé, dis-je, de bonne heure dans la vie et dans la société de marins, tout le peu de religion que j’avais conservé avait été étouffé par les dérisions de mes camarades, par un endurcissement et un mépris des dangers, par la vue de la mort devenue habituelle pour moi, par mon absence de toute occasion de m’entretenir si ce n’était avec mes pareils, ou d’entendre quelque chose qui fût profitable ou qui tendit au bien. + +J’étais alors si dépourvu de tout ce qui est bien, du moindre sentiment de ce que j’étais ou devais être, que dans les plus grandes faveurs dont j’avais joui, – telles que ma fuite de Sallé, l’accueil du capitaine portugais, le succès de ma plantation au Brésil, la réception de ma cargaison d’Angleterre, – je n’avais pas eu une seule fois ces mots : – « Merci, ô mon Dieu ! » – ni dans le cœur ni à la bouche. Dans mes plus grandes détresses je n’avais seulement jamais songé à l’implorer ou à lui dire : – « Seigneur, ayez pitié de moi ! » – Je ne prononçais le nom de Dieu que pour jurer et blasphémer. + +J’eus en mon esprit de terribles réflexions durant quelques mois, comme je l’ai déjà remarqué, sur l’endurcissement et l’impiété de ma vie passée ; et, quand je songeais à moi, et considérais quelle providence particulière avait pris soin de moi depuis mon arrivée dans l’île, et combien Dieu m’avait traité généreusement, non-seulement en me punissant moins que ne le méritait mon iniquité, mais encore en pourvoyant si abondamment à ma subsistance, je concevais alors l’espoir que mon repentir était accepté et que je n’avais pas encore lassé la miséricorde de Dieu. + +J’accoutumais mon esprit non-seulement à la résignation aux volontés de Dieu dans la disposition des circonstances présentes, mais encore à une sincère gratitude de mon sort, par ces sérieuses réflexions que, moi, qui étais encore vivant, je ne devais pas me plaindre, puisque je n’avais pas reçu le juste châtiment de mes péchés ; que je jouissais de bien des faveurs que je n’aurais pu raisonnablement espérer en ce lieu ; que, bien loin de murmurer contre ma condition, je devais en être fort aise, et rendre grâce chaque jour du pain quotidien qui n’avait pu m’être envoyé que par une suite de prodiges ; que je devais considérer que j’avais été nourri par un miracle aussi grand que celui d’Élie nourri par les corbeaux ; voire même par une longue série de miracles ! enfin, que je pourrais à peine dans les parties inhabitées du monde nommer un lieu où j’eusse pu être jeté plus à mon avantage ; une place où, comme dans celle-ci, j’eusse été privé de toute société, ce qui d’un côté faisait mon affliction, mais où aussi je n’eusse trouvé ni bêtes féroces, ni loups, ni tigres furieux pour menacer ma vie ; ni venimeuses, ni vénéneuses créatures dont j’eusse pu manger pour ma perte, ni Sauvages pour me massacrer et me dévorer. + +En un mot, si d’un côté ma vie était une vie d’affliction, de l’autre c’était une vie de miséricorde ; et il ne me manquait pour en faire une vie de bien-être que le sentiment de la bonté de Dieu et du soin qu’il prenait en cette solitude d’être ma consolation de chaque jour. Puis ensuite je faisais une juste récapitulation de toutes ces choses, je secouais mon âme, et je n’étais plus mélancolique. + +Il y avait déjà si long-temps que j’étais dans l’île, que bien des choses que j’y avais apportées pour mon soulagement étaient ou entièrement finies ou très-usées et proche d’être consommées. + +Mon encre, comme je l’ai dit plus haut, tirait à sa fin depuis quelque temps, il ne m’en restait que très-peu, que de temps à autre j’augmentais avec de l’eau, jusqu’à ce qu’elle devint si pâle qu’à peine laissait-elle quelque apparence de noir sur le papier. Tant qu’elle dura j’en fis usage pour noter les jours du mois où quelque chose de remarquable m’arrivait. Ce mémorial du temps passé me fait ressouvenir qu’il y avait un étrange rapport de dates entre les divers événements qui m’étaient advenus, et que si j’avais eu quelque penchant superstitieux à observer des jours heureux et malheureux j’aurais eu lieu de le considérer avec un grand sentiment de curiosité. + +D’abord, – je l’avais remarqué, – le même jour où je rompis avec mon père et mes parents et m’enfuis à Hull pour m’embarquer, ce même jour, dans la suite, je fus pris par le corsaire de Sallé et fait esclave. + +Le même jour de l’année où j’échappai du naufrage dans la rade d’Yarmouth, ce même jour, dans la suite, je m’échappai de Sallé dans un bateau. + +Le même jour que je naquis, c’est-à-dire le 20 septembre, le même jour ma vie fut sauvée vingt-six ans après, lorsque je fus jeté sur mon île. Ainsi ma vie coupable et ma vie solitaire ont commencé toutes deux le même jour. + +La première chose consommée après mon encre fut le pain, je veux dire le biscuit que j’avais tiré du navire. Je l’avais ménagé avec une extrême réserve, ne m’allouant qu’une seule galette par jour durant à peu près une année. Néanmoins je fus un an entier sans pain avant que d’avoir du blé de mon crû. Et grande raison j’avais d’être reconnaissant d’en avoir, sa venue étant, comme on l’a vu, presque miraculeuse. + +Mes habits aussi commençaient à s’user ; quant au linge je n’en avais plus depuis long-temps, excepté quelques chemises rayées que j’avais trouvées dans les coffres des matelots, et que je conservais soigneusement, parce que souvent je ne pouvais endurer d’autres vêtements qu’une chemise. Ce fut une excellente chose pour moi que j’en eusse environ trois douzaines parmi les hardes des marins du navire, où se trouvaient aussi quelques grosses houppelandes de matelots, que je laissais en réserve parce qu’elles étaient trop chaudes pour les porter. Bien qu’il est vrai les chaleurs fussent si violentes que je n’avais pas besoin d’habits, cependant je ne pouvais aller entièrement nu et quand bien même je l’eusse voulu, ce qui n’était pas. Quoique je fusse tout seul, je n’en pouvais seulement supporter la pensée. + + + + + +SÉJOUR SUR LA COLLINE + + +La raison pour laquelle je ne pouvais aller tout-à-fait nu, c’est que l’ardeur du soleil m’était plus insupportable quand j’étais ainsi que lorsque j’avais quelques vêtements. La grande chaleur me faisait même souvent venir des ampoules sur la peau ; mais quand je portais une chemise, le vent l’agitait et soufflait par-dessous, et je me trouvais doublement au frais. Je ne pus pas davantage m’accoutumer à aller au soleil sans un bonnet ou un chapeau : ses rayons dardent si violemment dans ces climats, qu’en tombant d’aplomb sur ma tête, ils me donnaient immédiatement des migraines, qui se dissipaient aussitôt que je m’étais couvert. + +À ces fins je commençai de songer à mettre un peu d’ordre dans les quelques haillons que j’appelais des vêtements. J’avais usé toutes mes vestes : il me fallait alors essayer à me fabriquer des jaquettes avec de grandes houppelandes et les autres effets semblables que je pouvais avoir. Je me mis donc à faire le métier de tailleur, ou plutôt de ravaudeur, car je faisais de la piteuse besogne. Néanmoins je vins à bout de bâtir deux ou trois casaques, dont j’espérais me servir long-temps. Quant aux caleçons, ou hauts-de-chausses, je les fis d’une façon vraiment pitoyable. + +J’ai noté que je conservais les peaux de touts les animaux que je tuais, des bêtes à quatre pieds, veux-je dire. Comme je les étendais au soleil sur des bâtons, quelques-unes étaient devenues si sèches et si dures qu’elles n’étaient bonnes à rien ; mais d’autres me furent réellement très-profitables. La première chose que je fis de ces peaux fut un grand bonnet, avec le poil tourné en dehors pour rejeter la pluie ; et je m’en acquittai si bien qu’aussitôt après j’entrepris un habillement tout entier, c’est-à-dire une casaque et des hauts-de-chausses ouverts aux genoux, le tout fort lâche, car ces vêtements devaient me servir plutôt contre la chaleur que contre le froid. Je dois avouer qu’ils étaient très-méchamment faits ; si j’étais mauvais charpentier, j’étais encore plus mauvais tailleur. Néanmoins ils me furent d’un fort bon usage ; et quand j’étais en course, s’il venait à pleuvoir, le poil de ma casaque et de mon bonnet étant extérieur, j’étais parfaitement garanti. + +J’employai ensuite beaucoup de temps et de peines à me fabriquer un parasol, dont véritablement j’avais grand besoin et grande envie, J’en avais vu faire au Brésil, où ils sont d’une très-grande utilité dans les chaleurs excessives qui s’y font sentir, et celles que je ressentais en mon île étaient pour le moins tout aussi fortes, puisqu’elle est plus proche de l’équateur. En somme, fort souvent obligé d’aller au loin, c’était pour moi une excellente chose par les pluies comme par les chaleurs. Je pris une peine infinie, et je fus extrêmement long-temps sans rien pouvoir faire qui y ressemblât. Après même que j’eus pensé avoir atteint mon but, j’en gâtai deux ou trois avant d’en trouver à ma fantaisie. Enfin j’en façonnai un qui y répondait assez bien. La principale difficulté fut de le rendre fermant ; car si j’eusse pu l’étendre et n’eusse pu le ployer, il m’aurait toujours fallu le porter au-dessus de ma tête, ce qui eût été impraticable. Enfin, ainsi que je le disais, j’en fis un qui m’agréait assez ; je le couvris de peau, le poil en dehors, de sorte qu’il rejetait la pluie comme un auvent, et repoussait si bien le soleil, que je pouvais marcher dans le temps le plus chaud avec plus d’agrément que je ne le faisais auparavant dans le temps le plus frais. Quand je n’en avais pas besoin je le fermais et le portais sous mon bras. + +Je vivais ainsi très-confortablement ; mon esprit s’était calmé en se résignant à la volonté de Dieu, et je m’abandonnais entièrement aux dispositions de sa providence. Cela rendait même ma vie meilleure que la vie sociale ; car lorsque je venais à regretter le manque de conversation, je me disais : – « Converser ainsi mutuellement avec mes propres pensées et avec mon Créateur lui-même par mes élancements et mes prières, n’est-ce pas bien préférable à la plus grande jouissance de la société des hommes ? » + +Je ne saurais dire qu’après ceci, durant cinq années, rien d’extraordinaire me soit advenu. Ma vie suivit le même cours dans la même situation et dans les mêmes lieux qu’auparavant. Outre la culture annuelle de mon orge et de mon riz et la récolte de mes raisins, – je gardais de l’un et de l’autre toujours assez pour avoir devant moi une provision d’un an ; – outre ce travail annuel, dis-je, et mes sorties journalières avec mon fusil, j’eus une occupation principale, la construction d’une pirogue qu’enfin je terminai, et que, par un canal que je creusai large de six pieds et profond de quatre, j’amenai dans la crique, éloignée d’un demi-mille environ. Pour la première, si démesurément grande, que j’avais entreprise sans considérer d’abord, comme je l’eusse dû faire, si je pourrais la mettre à flot, me trouvant toujours dans l’impossibilité de l’amener jusqu’à l’eau ou d’amener l’eau jusqu’à elle, je fus obligé de la laisser où elle était, comme un commémoratif pour m’enseigner à être plus sage la prochaine fois. Au fait, cette prochaine fois, bien que je n’eusse pu trouver un arbre convenable, bien qu’il fût dans un lieu où je ne pouvais conduire l’eau, et, comme je l’ai dit, à une distance d’environ un demi-mille, ni voyant point la chose impraticable, je ne voulus point l’abandonner. Je fus à peu près deux ans à ce travail, dont je ne me plaignis jamais, soutenu par l’espérance d’avoir une barque et de pouvoir enfin gagner la haute mer. + +Cependant quand ma petite pirogue fut terminée, sa dimension ne répondit point du tout au dessein que j’avais eu en vue en entreprenant la première, c’est-à-dire de gagner la terre ferme, éloignée d’environ quarante milles. La petitesse de mon embarcation mit donc fin à projet, et je n’y pensai plus ; mais je résolus de faire le tour de l’île. J’étais allé sur un seul point de l’autre côté, en prenant la traverse dans les terres, ainsi que je l’ai déjà narré, et les découvertes que j’avais faites en ce voyage m’avaient rendu très-curieux de voir les autres parties des côtes. Comme alors rien ne s’y opposait, je ne songeai plus qu’à faire cette reconnaissance. + +Dans ce dessein, et pour que je pusse opérer plus sûrement et plus régulièrement, j’adaptai un petit mât à ma pirogue, et je fis une voile de quelques pièces de celles du navire mises en magasin et que j’avais en grande quantité par-devers moi. + +Ayant ajusté mon mât et ma voile, je fis l’essai de ma barque, et je trouvai qu’elle cinglait très-bien. À ses deux extrémités je construisis alors de petits équipets et de petits coffres pour enfermer mes provisions, mes munitions, et les garantir de la pluie et des éclaboussures de la mer ; puis je creusai une longue cachette où pouvait tenir mon mousquet, et je la recouvris d’un abattant pour le garantir de toute humidité. + +À la poupe je plaçais mon parasol, fiché dans une carlingue comme un mât, pour me défendre de l’ardeur du soleil et me servir de tendelet ; équipé de la sorte, je faisais de temps en temps une promenade sur mer, mais je n’allais pas loin et ne m’éloignais pas de la crique. Enfin, impatient de connaître la circonférence de mon petit Royaume, je me décidai à faire ce voyage, et j’avitaillai ma pirogue en conséquence. J’y embarquai deux douzaines de mes pains d’orge, que je devrais plutôt appeler des gâteaux, – un pot de terre empli de riz sec, dont je faisais une grande consommation, une petite bouteille de rum, une moitié de chèvre, de la poudre et du plomb pour m’en procurer davantage, et deux grandes houppelandes, de celles dont j’ai déjà fait mention et que j’avais trouvées dans les coffres des matelots. Je les pris, l’une pour me coucher dessus et l’autre pour me couvrir pendant la nuit. + +Ce fut le 6 novembre, l’an sixième de mon Règne ou de ma Captivité, comme il vous plaira, que je me mis en route pour ce voyage, qui fut beaucoup plus long que je ne m’y étais attendu ; car, bien que l’île elle-même ne fût pas très-large, quand je parvins à sa côte orientale, je trouvai un grand récif de rochers s’étendant à deux lieues en mer, les uns au-dessus, les autres en dessous l’eau, et par-delà un banc de sable à sec qui se prolongeait à plus d’une demi-lieue ; de sorte que je fus obligé de faire un grand détour pour doubler cette pointe. + +Quand je découvris ce récif, je fus sur le point de renoncer à mon entreprise et de rebrousser chemin, ne sachant pas de combien il faudrait m’avancer au large, et par-dessus tout comment je pourrais revenir. Je jetai donc l’ancre, car je m’en étais fait une avec un morceau de grappin brisé que j’avais tiré du navire. + +Ayant mis en sûreté ma pirogue, je pris mon mousquet, j’allai à terre, et je gravis sur une colline qui semblait commander ce cap. Là j’en découvris toute l’étendue, et je résolus de m’aventurer. + +En examinant la mer du haut de cette éminence, j’apperçus un rapide, je dirai même un furieux courant qui portait à l’Est et qui serrait la pointe. J’en pris une ample connaissance, parce qu’il me semblait y avoir quelque péril, et qu’y étant une fois tombé, entraîné par sa violence, je ne pourrais plus regagner mon île. Vraiment, si je n’eusse pas eu la précaution de monter sur cette colline, je crois que les choses se seraient ainsi passées ; car le même courant régnait du l’autre côté de l’île, seulement il s’en tenait à une plus grande distance. Je reconnus aussi qu’il y avait un violent remous sous la terre. Je n’avais donc rien autre à faire qu’à éviter le premier courant, pour me trouver aussitôt dans un remous. + +Je séjournai cependant deux jours sur cette colline, parce que le vent, qui soufflait assez fort Est-Sud-Est, contrariait le courant et formait de violents brisants contre le cap. Il n’était donc sûr pour moi ni de côtoyer le rivage à cause du ressac, ni de gagner le large à cause du courant. + +Le troisième jour au matin, le vent s’étant abattu durant la nuit, la mer étant calme, je m’aventurai. Que ceci soit une leçon pour les pilotes ignorants et téméraires ! À peine eus-je atteint le cap, – je n’étais pas éloigné de la terre de la longueur de mon embarcation, – que je me trouvai dans des eaux profondes et dans un courant rapide comme l’écluse d’un moulin. Il drossa ma pirogue avec une telle violence, que tout ce que je pus faire ne put la retenir près du rivage, et de plus en plus il m’emporta loin du remous, que je laissai à ma gauche. Comme il n’y avait point de vent pour me seconder, tout ce que je faisais avec mes pagaies ne signifiait rien. Alors je commençais à me croire perdu ; car, les courants régnant des deux côtés de l’île, je n’ignorais pas qu’à la distance de quelques lieues ils devaient se rejoindre, et que là ce serait irrévocablement fait de moi. N’entrevoyant aucune possibilité d’en réchapper, je n’avais devant moi que l’image de la mort, et l’espoir, non d’être submergé, car la mer était assez calme, mais de périr de faim. J’avais trouvé, il est vrai sur le rivage une grosse tortue dont j’avais presque ma charge, et que j’avais embarquée ; j’avais une grande jarre d’eau douce, une jarre, c’est-à-dire un de mes pots de terre ; mais qu’était tout cela si je venais à être drossé au milieu du vaste Océan, où j’avais l’assurance de ne point rencontrer de terres, ni continent ni île, avant mille lieues tout au moins ? + +Je compris alors combien il est facile à la providence de Dieu de rendre pire la plus misérable condition de l’humanité. Je me représentais alors mon île solitaire et isolée comme le lieu le plus séduisant du monde, et l’unique bonheur que souhaitât mon cœur était d’y rentrer. Plein de ce brûlant désir, je tendais mes bras vers elle. – « Heureux désert, m’écriais-je, je ne te verrai donc plus ! Ô misérable créature ! Où vas-tu ? » + + + + + +POOR ROBIN CRUSOE, WHERE ARE YOU ? + + +Alors je me reprochai mon esprit ingrat. Combien de fois avais-je murmuré contre ma condition solitaire ! Que n’aurais-je pas donné à cette heure pour remettre le pied sur la plage ? Ainsi nous ne voyons jamais le véritable état de notre position avant qu’il n’ait été rendu évident par des fortunes contraires, et nous n’apprécions nos jouissances qu’après que nous les avons perdues. Il serait à peine possible d’imaginer quelle était ma consternation en me voyant loin de mon île bien-aimée, – telle elle m’apparaissait alors, – emporté au milieu du vaste Océan. J’en étais éloigné de plus de deux lieues, et je désespérais à tout jamais de la revoir. Cependant je travaillai toujours rudement, jusqu’à ce que mes forces fussent à peu près épuisées, dirigeant du mieux que je pouvais ma pirogue vers le Nord, c’est-à-dire au côté Nord du courant où se trouvait le remous. Dans le milieu de la journée, lorsque le soleil passa au méridien, je crus sentir sur mon visage une brise légère venant du Sud-Sud-Est. Cela me remit un peu de courage au cœur, surtout quand au bout d’une demi-heure environ il s’éleva au joli frais. En ce moment j’étais à une distance effroyable de mon île, et si le moindre nuage ou la moindre brume fût survenue, je me serais égaré dans ma route ; car, n’ayant point à bord de compas de mer, je n’aurais su comment gouverner pour mon île si je l’avais une fois perdue de vue. Mais le temps continuant à être beau, je redressai mon mât, j’aplestai ma voile et portai le cap au Nord autant que possible pour sortir du courant. + +À peine avais-je dressé mon mât et ma voile, à peine la pirogue commençait-elle à forcer au plus près, que je m’apperçus par la limpidité de l’eau que quelque changement allait survenir dans le courant, car l’eau était trouble dans les endroits les plus violents. En remarquant la clarté de l’eau, je sentis le courant qui s’affaiblissait, et au même instant je vis à l’Est, à un demi-mille environ, la mer qui déferlait contre les roches. Ces roches partageaient le courant en deux parties. La plus grande courait encore au Sud, laissant les roches au Nord-Est ; tandis que l’autre repoussée par l’écueil formait un remous rapide qui portait avec force vers le Nord-Ouest. + +Ceux qui savent ce que c’est que de recevoir sa grâce sur l’échelle, d’être sauvé de la main des brigands juste au moment d’être égorgé, ou qui se sont trouvés en d’équivalentes extrémités, ceux-là seulement peuvent concevoir ce que fut alors ma surprise de joie, avec quel empressement je plaçai ma pirogue dans la direction de ce remous, avec quelle hâte, la brise fraîchissant, je lui tendis ma voile, et courus joyeusement vent arrière, drossé par un reflux impétueux. + +Ce remous me ramena d’une lieue dans mon chemin, directement vers mon île, mais à deux lieues plus au Nord que le courant qui m’avait d’abord drossé. De sorte qu’en approchant de l’île je me trouvai vers sa côte septentrionale, c’est-à-dire à son extrémité opposée à celle d’où j’étais parti. + +Quand j’eus fait un peu plus d’une lieue à l’aide de ce courant ou de ce remous, je sentis qu’il était passé et qu’il ne me portait plus. Je trouvai toutefois qu’étant entre deux courants, celui au Sud qui m’avait entraîné, et celui au Nord qui s’éloignait du premier de deux lieues environ sur l’autre côté, je trouvai, dis-je, à l’Ouest de l’île, l’eau tout-à-fait calme et dormante. La brise m’étant toujours favorable, je continuai donc de gouverner directement pour l’île, mais je ne faisais plus un grand sillage, comme auparavant. + +Vers quatre heures du soir, étant à une lieue environ de mon île, je trouvai que la pointe de rochers cause de tout ce malencontre, s’avançant vers le Sud, comme il est décrit plus haut, et rejetant le courant plus au Midi, avait formé d’elle même un autre remous vers le Nord. Ce remous me parut très-fort et porter directement dans le chemin de ma course, qui était Ouest mais presque plein Nord. À la faveur d’un bon frais, je cinglai à travers ce remous, obliquement au Nord-Ouest, et en une heure j’arrivai à un mille de la côte. L’eau était calme : j’eus bientôt gagné le rivage. + +Dès que je fus à terre je tombai à genoux, je remerciai Dieu de ma délivrance, résolu d’abandonner toutes pensées de fuite sur ma pirogue ; et, après m’être rafraîchi avec ce que j’avais de provisions, je la hâlai tout contre le bord, dans une petite anse que j’avais découverte sous quelques arbres, et me mis à sommeiller, épuisé par le travail et la fatigue du voyage. + +J’étais fort embarrassé de savoir comment revenir à la maison avec ma pirogue. J’avais couru trop de dangers, je connaissais trop bien le cas, pour penser tenter mon retour par le chemin que j’avais pris en venant ; et ce que pouvait être l’autre côté, – l’Ouest, veux-je dire, – je l’ignorais et ne voulais plus courir de nouveaux hasards. Je me déterminai donc, mais seulement dans la matinée, à longer le rivage du côté du couchant, pour chercher une crique où je pourrais mettre ma frégate en sûreté, afin de la retrouver si je venais à en avoir besoin. Ayant côtoyé la terre pendant trois milles ou environ, je découvris une très-bonne baie, profonde d’un mille et allant en se rétrécissant jusqu’à l’embouchure d’un petit ruisseau. Là je trouvai pour mon embarcation un excellent port, où elle était comme dans une darse qui eût été faite tout exprès pour elle. Je l’y plaçai, et l’ayant parfaitement abritée, je mis pied à terre pour regarder autour de moi et voir où j’étais. + +Je reconnus bientôt que j’avais quelque peu dépassé le lieu où j’étais allé lors de mon voyage à pied sur ce rivage ; et, ne retirant de ma pirogue que mon mousquet et mon parasol, car il faisait excessivement chaud, je me mis en marche. La route était assez agréable, après le trajet que je venais de faire et j’atteignis sur le soir mon ancienne tonnelle, où je trouvai chaque chose comme je l’avais laissé : je la maintenais toujours en bon ordre : car c’était, ainsi que je l’ai déjà dit, ma maison de campagne. + +Je passai par-dessus la palissade, et je me couchai à l’ombre pour reposer mes membres. J’étais harassé, je m’endormis bientôt. Mais jugez si vous le pouvez, vous qui lisez mon histoire, quelle dut être ma surprise quand je fus arraché à mon sommeil par une voix qui m’appela plusieurs fois par mon nom : – « Robin, Robin, Robin Crusoé, pauvre Robinson Crusoé ! Où êtes-vous ? –, Robin Crusoé ? Où êtes-vous ? Où êtes-vous allé ? » + +J’étais si profondément endormi, fatigué d’avoir ramé, ou pagayé, comme cela s’appelle, toute la première partie du jour et marché durant toute l’autre, que je ne me réveillai pas entièrement. Je flottais entre le sommeil et le réveil, je croyais songer que quelqu’un me parlait. Comme la voix continuait de répéter : « Robin Crusoé, Robin Crusoé », – je m’éveillai enfin tout-à-fait, horriblement épouvanté et dans la plus grande consternation. Mais à peine eus-je ouvert les yeux que je vis mon Poll perché sur la cime de la haie, et reconnus aussitôt que c’était lui qui me parlait. Car c’était justement le langage lamentable que j’avais coutume de lui tenir et de lui apprendre ; et lui l’avait si bien retenu, qu’il venait se poser sur mon doigt, approcher son bec de mon visage, et crier : – « Pauvre Robin Crusoé, où êtes-vous ? où êtes-vous allé ? comment êtes-vous venu ici ? » – et autres choses semblables que je lui avais enseignées. + +Cependant, bien que j’eusse reconnu que c’était le perroquet, et qu’au fait ce ne pouvait être personne d’autre, je fus assez long-temps à me remettre. J’étais étonné que cet animal fût venu là, et je cherchais quand et comment il y était venu, plutôt qu’ailleurs. Lorsque je fus bien assuré que ce n’était personne d’autre que mon fidèle Poll, je lui tendis la main, je l’appelai par son nom, Poll ; et l’aimable oiseau vint à moi, se posa sur mon pouce, comme il avait habitude de faire, et continua de me dire : – « Pauvre Robin Crusoé, comment êtes-vous venu là, où êtes-vous allé ? – » juste comme s’il eût été enchanté de me revoir ; et je l’emportai ainsi avec moi au logis. + +J’avais alors pour quelque temps tout mon content de courses sur mer ; j’en avais bien assez pour demeurer tranquille quelques jours et réfléchir sur les dangers que j’avais courus. J’aurais été fort aise d’avoir ma pirogue sur mon côté de l’île, mais je ne voyais pas qu’il fût possible de l’y amener. Quant à la côte orientale que j’avais parcourue, j’étais payé pour ne plus m’y aventurer ; rien que d’y penser mon cœur se serrait et mon sang se glaçait dans mes veines ; et pour l’autre côté de l’île, j’ignorais ce qu’il pouvait être ; mais, en supposant que le courant portât contre le rivage avec la même force qu’à l’Est, je pouvais courir le même risque d’être drossé, et emporté loin de l’île ainsi que je l’avais été déjà. Toutes ces raisons firent que je me résignai à me passer de ma pirogue, quoiqu’elle fût le produit de tant de mois de travail pour la faire et de tant de mois pour la lancer. + +Dans cette sagesse d’esprit je vécus près d’un an, d’une vie retirée et sédentaire, comme on peut bien se l’imaginer. Mes pensées étant parfaitement accommodées à ma condition, et m’étant tout-à-fait consolé en m’abandonnant aux dispensations de la Providence, sauf l’absence de société, je pensais mener une vie réellement heureuse en touts points. + +Durant cet intervalle je me perfectionnai dans touts les travaux mécaniques auxquels mes besoins me forçaient de m’appliquer, et je serais porté à croire, considérant surtout combien j’avais peu d’outils que j’aurais pu faire un très-bon charpentier. + +J’arrivai en outre à une perfection inespérée en poterie de terre, et j’imaginai assez bien de la fabriquer avec une roue, ce que je trouvai infiniment mieux et plus commode, parce que je donnais une forme ronde et bien proportionnée aux mêmes choses que je faisais auparavant hideuses à voir. Mais jamais je ne fus plus glorieux, je pense, de mon propre ouvrage, plus joyeux de quelque découverte, que lorsque je parvins à me façonner une pipe. Quoique fort laide, fort grossière et en terre cuite rouge comme mes autres poteries, elle était cependant ferme et dure, et aspirait très-bien, ce dont j’éprouvai une excessive satisfaction, car j’avais toujours eu l’habitude de fumer. À bord de notre navire il se trouvait bien des pipes, mais j’avais premièrement négligé de les prendre, ne sachant pas qu’il y eût du tabac dans l’île, et plus tard, quand je refouillai le bâtiment, je ne pus mettre la main sur aucune. + +Je fis aussi de grands progrès en vannerie ; je tressai, aussi bien que mon invention me le permettait, une multitude de corbeilles nécessaires, qui, bien qu’elles ne fussent pas fort élégantes, ne laissaient pas de m’être fort commodes pour entreposer bien des choses et en transporter d’autres à la maison. Par exemple, si je tuais au loin une chèvre, je la suspendais à un arbre, je l’écorchais, je l’habillais, et je la coupais en morceau, que j’apportais au logis, dans une corbeille ; de même pour une tortue : je l’ouvrais, je prenais ses œufs et une pièce ou deux de sa chair, ce qui était bien suffisant pour moi, je les emportais dans un panier, et j’abandonnais tout le reste. De grandes et profondes corbeilles me servaient de granges pour mon blé que j’égrainais et vannais toujours aussitôt qu’il était sec, et de grandes mannes me servaient de grainiers. + + + + + +ROBINSON ET SA COUR + + +Je commençai alors à m’appercevoir que ma poudre diminuait considérablement : c’était une perte à laquelle il m’était impossible de suppléer ; je me mis à songer sérieusement à ce qu’il faudrait que je fisse quand je n’en aurais plus, c’est-à-dire à ce qu’il faudrait que je fisse pour tuer des chèvres. J’avais bien, comme je l’ai rapporté, dans la troisième année de mon séjour, pris une petite bique, que j’avais apprivoisée, dans l’espoir d’attraper un biquet, mais je n’y pus parvenir par aucun moyen avant que ma bique ne fût devenue une vieille chèvre. Mon cœur répugna toujours à la tuer : elle mourut de vieillesse. + +J’étais alors dans la onzième année de ma résidence, et, comme je l’ai dit, mes munitions commençaient à baisser : je m’appliquai à inventer quelque stratagème pour traquer et empiéger des chèvres, et pour voir si je ne pourrais pas en attraper quelques-unes vivantes. J’avais besoin par-dessus tout d’une grande bique avec son cabri. + +À cet effet je fis des traquenards pour les happer : elles s’y prirent plus d’une fois sans doute ; mais, comme les garnitures n’en étaient pas bonnes, – je n’avais point de fil d’archal, – je les trouvai toujours rompues et mes amorces mangées. + +Je résolus d’essayer à les prendre au moyen d’une trappe. Je creusai donc dans la terre plusieurs grandes fosses dans les endroits où elles avaient coutume de paître, et sur ces fosses je plaçai des claies de ma façon, chargées d’un poids énorme. Plusieurs fois j’y semai des épis d’orge et du riz sec sans y pratiquer de bascule, et je reconnus aisément par l’empreinte de leurs pieds que les chèvres y étaient venues. Finalement, une nuit, je dressai trois trappes, et le lendemain matin je les retrouvai toutes tendues, bien que les amorces fussent mangées. C’était vraiment décourageant. Néanmoins je changeai mon système de trappe ; et, pour ne point vous fatiguer par trop de détails, un matin, allant visiter mes piéges, je trouvai dans l’un d’eux un vieux bouc énorme, et dans un autre trois chevreaux, mâle et deux femelles. + +Quant au vieux bouc, je n’en savais que faire : il était si farouche que je n’osais descendre dans sa fosse pour tâcher de l’emmener en vie, ce que pourtant je désirais beaucoup. J’aurais pu le tuer, mais cela n’était point mon affaire et ne répondait point à mes vues. Je le tirai donc à moitié dehors, et il s’enfuit comme s’il eût été fou d’épouvante. Je ne savais pas alors, ce que j’appris plus tard, que la faim peut apprivoiser même un lion. Si je l’avais laissé là trois ou quatre jours sans nourriture, et qu’ensuite je lui eusse apporté un peu d’eau à boire et quelque peu de blé, il se serait privé comme un des biquets, car ces animaux sont pleins d’intelligence et de docilité quand on en use bien avec eux. + +Quoi qu’il en soit, je le laissai partir, n’en sachant pas alors davantage. Puis j’allai aux trois chevreaux, et, les prenant un à un, je les attachai ensemble avec des cordons et les amenai au logis, non sans beaucoup de peine. + +Il se passa un temps assez long avant qu’ils voulussent manger ; mais le bon grain que je leur jetais les tenta, et ils commencèrent à se familiariser. Je reconnus alors que, pour me nourrir de la viande de chèvre, quand je n’aurais plus ni poudre ni plomb, il me fallait faire multiplier des chèvres apprivoisées, et que par ce moyen je pourrais en avoir un troupeau autour de ma maison. + +Mais il me vint incontinent à la pensée que si je ne tenais point mes chevreaux hors de l’atteinte des boucs étrangers, ils redeviendraient sauvages en grandissant, et que, pour les préserver de ce contact, il me fallait avoir un terrain bien défendu par une haie ou palissade, que ceux du dedans ne pourraient franchir et que ceux du dehors ne pourraient forcer. + +L’entreprise était grande pour un seul homme, mais une nécessité absolue m’enjoignait de l’exécuter. Mon premier soin fut de chercher une pièce de terre convenable c’est-à-dire où il y eût de l’herbage pour leur pâture, de l’eau pour les abreuver et de l’ombre pour les garder du soleil. + +Ceux qui s’entendent à faire ces sortes d’enclos trouveront que ce fut une maladresse de choisir pour place convenable, dans une prairie ou savane, – comme on dit dans nos colonies occidentales, – un lieu plat et ouvert, ombragé à l’une de ses extrémités, et où serpentaient deux ou trois filets d’eau ; ils ne pourront, dis-je, s’empêcher de sourire de ma prévoyance quand je leur dirai que je commençai la clôture de ce terrain de telle manière, que ma haie ou ma palissade aurait eu au moins deux milles de circonférence. Ce n’était pas en la dimension de cette palissade que gisait l’extravagance de mon projet, car elle aurait eu dix milles que j’avais assez de temps pour la faire, mais en ce que je n’avais pas considéré que mes chèvres seraient tout aussi sauvages dans un si vaste enclos, que si elles eussent été en liberté dans l’île, et que dans un si grand espace je ne pourrais les attraper. + +Ma haie était commencée, et il y en avait bien cinquante verges d’achevées lorsque cette pensée me vint. Je m’arrêtai aussitôt, et je résolus de n’enclorre que cent cinquante verges en longueur et cent verges en largeur, espace suffisant pour contenir tout autant de chèvres que je pourrais en avoir pendant un temps raisonnable, étant toujours à même d’agrandir mon parc suivant que mon troupeau s’accroîtrait. + +C’était agir avec prudence, et je me mis à l’œuvre avec courage. Je fus trois mois environ à entourer cette première pièce. Jusqu’à ce que ce fût achevé je fis paître les trois chevreaux, avec des entraves aux pieds, dans le meilleur pacage et aussi près de moi que possible, pour les rendre familiers. Très-souvent je leur portais quelques épis d’orge et une poignée de riz, qu’ils mangeaient dans ma main. Si bien qu’après l’achèvement de mon enclos, lorsque je les eus débarrassés de leurs liens, ils me suivaient partout, bêlant après moi pour avoir une poignée de grains. + +Ceci répondit à mon dessein, et au bout d’un an et demi environ j’eus un troupeau de douze têtes : boucs, chèvres et chevreaux ; et deux ans après j’en eus quarante-trois, quoique j’en eusse pris et tué plusieurs pour ma nourriture. J’entourai ensuite cinq autres pièces de terre à leur usage, y pratiquant de petits parcs où je les faisais entrer pour les prendre quand j’en avais besoin, et des portes pour communiquer d’un enclos à l’autre. + +Ce ne fut pas tout ; car alors j’eus à manger quand bon me semblait, non-seulement la viande de mes chèvres, mais leur lait, chose à laquelle je n’avais pas songé dans le commencement, et qui lorsqu’elle me vint à l’esprit me causa une joie vraiment inopinée. J’établis aussitôt ma laiterie, et quelquefois en une journée j’obtins jusqu’à deux gallons de lait. La nature, qui donne aux créatures les aliments qui leur sont nécessaires, leur suggère en même temps les moyens d’en faire usage. Ainsi, moi, qui n’avais jamais trait une vache, encore moins une chèvre, qui n’avais jamais vu faire ni beurre ni fromage, je parvins, après il est vrai beaucoup d’essais infructueux, à faire très-promptement et très-adroitement et du beurre et du fromage, et depuis je n’en eus jamais faute. + +Que notre sublime Créateur peut traiter miséricordieusement ses créatures, même dans ces conditions où elles semblent être plongées dans la désolation ! Qu’il sait adoucir nos plus grandes amertumes, et nous donner occasion de le glorifier du fond même de nos cachots ! Quelle table il m’avait dressée dans le désert, où je n’avais d’abord entrevu que la faim et la mort ! + +Un stoïcien eût souri de me voir assis à dîner au milieu de ma petite famille. Là régnait ma Majesté le Prince et Seigneur de toute l’île : – j’avais droit de vie et de mort sur touts mes sujets ; je pouvais les pendre, les vider, leur donner et leur reprendre leur liberté. Point de rebelles parmi mes peuples ! + +Seul, ainsi qu’un Roi, je dînais entouré de mes courtisans ! Poll, comme s’il eût été mon favori, avait seul la permission de me parler ; mon chien, qui était alors devenu vieux et infirme, et qui n’avait point trouvé de compagne de son espèce pour multiplier sa race, était toujours assis à ma droite ; mes deux chats étaient sur la table, l’un d’un côté et l’autre de l’autre, attendant le morceau que de temps en temps ma main leur donnait comme une marque de faveur spéciale. + +Ces deux chats n’étaient pas ceux que j’avais apportés du navire : ils étaient morts et avaient été enterrés de mes propres mains proche de mon habitation ; mais l’un d’eux ayant eu des petits de je ne sais quelle espèce d’animal, j’avais apprivoisé et conservé ces deux-là, tandis que les autres couraient sauvages dans les bois et par la suite me devinrent fort incommodes Ils s’introduisaient souvent chez moi et me pillaient tellement, que je fus obligé de tirer sur eux et d’en exterminer un grand nombre. Enfin ils m’abandonnèrent, moi et ma Cour, au milieu de laquelle je vivais de cette manière somptueuse, ne désirant rien qu’un peu plus de société : peu de temps après ceci je fus sur le point d’avoir beaucoup trop. + +J’étais assez impatient comme je l’ai déjà fait observer d’avoir ma pirogue à mon service, mais je ne me souciais pas de courir de nouveau le hasard ; c’est pour cela que quelquefois je m’ingéniais pour trouver moyen de lui faire faire le tour de l’île, et que d’autres fois je me résignais assez bien à m’en passer. Mais j’avais une étrange envie d’aller à la pointe où, dans ma dernière course, j’avais gravi sur une colline, pour reconnaître la côte et la direction du courant, afin de voir ce que j’avais à faire. Ce désir augmentait de jour en jour ; je résolus enfin de m’y rendre par terre en suivant le long du rivage : ce que je fis. – Si quelqu’un venait à rencontrer en Angleterre un homme tel que j’étais, il serait épouvanté ou il se pâmerait de rire. Souvent je m’arrêtais pour me contempler moi-même, et je ne pouvais m’empêcher de sourire à la pensée de traverser le Yorkshire dans un pareil équipage. Par l’esquisse suivante on peut se former une idée de ma figure : + +J’avais un bonnet grand, haut, informe, et fait de peau de chèvre, avec une basque tombant derrière pour me garantir du soleil et empêcher l’eau de la pluie de me ruisseler dans le cou. Rien n’est plus dangereux en ces climats que de laisser pénétrer la pluie entre sa chair et ses vêtements. + +J’avais une jaquette courte, également de peau de chèvre, dont les pans descendaient à mi-cuisse, et une paire de hauts-de-chausses ouverts aux genoux. Ces hauts-de-chausses étaient faits de la peau d’un vieux bouc dont le poil pendait si bas de touts côtés, qu’il me venait, comme un pantalon, jusqu’à mi-jambe. De bas et de souliers je n’en avais point ; mais je m’étais fait une paire de quelque chose, je sais à peine quel nom lui donner, assez semblable à des brodequins collant à mes jambes et se laçant sur le côté comme des guêtres : c’était, de même que tout le reste de mes vêtements, d’une forme vraiment barbare. + +J’avais un large ceinturon de peau de chèvre desséchée, qui s’attachait avec deux courroies au lieu de boucles ; en guise d’épée et de dague j’y appendais d’un côté une petite scie et de l’autre une hache. J’avais en outre un baudrier qui s’attachait de la même manière et passait par-dessus mon épaule. À son extrémité, sous mon bras gauche, pendaient deux poches faites aussi de peau de chèvre : dans l’une je mettais ma poudre et dans l’autre mon plomb. Sur mon dos je portais une corbeille, sur mon épaule un mousquet, et sur ma tête mon grand vilain parasol de peau de bouc, qui pourtant, après mon fusil, était la chose la plus nécessaire de mon équipage. + + + + + +LE VESTIGE + + +Quant à mon visage, son teint n’était vraiment pas aussi hâlé qu’on l’aurait pu croire d’un homme qui n’en prenait aucun soin et qui vivait à neuf ou dix degrés de l’équateur. J’avais d’abord laissé croître ma barbe jusqu’à la longueur d’un quart d’aune ; mais, comme j’avais des ciseaux et des rasoirs, je la coupais alors assez courte, excepté celle qui poussait sur ma lèvre supérieure, et que j’avais arrangée en manière de grosses moustaches à la mahométane, telles qu’à Sallé j’en avais vu à quelques Turcs ; car, bien que les Turcs en aient, les Maures n’en portent point. Je ne dirai pas que ces moustaches ou ces crocs étaient assez longs pour y suspendre mon chapeau, mais ils étaient d’une longueur et d’une forme assez monstrueuses pour qu’en Angleterre ils eussent paru effroyables. + +Mais que tout ceci soit dit en passant, car ma tenue devait être si peu remarquée, qu’elle n’était pas pour moi une chose importante : je n’y reviendrai plus. Dans cet accoutrement je partis donc pour mon nouveau voyage, qui me retint absent cinq ou six jours. Je marchai d’abord le long du rivage de la mer, droit vers le lieu où la première fois j’avais mis ma pirogue à l’ancre pour gravir sur les roches. N’ayant pas, comme alors, de barque à mettre en sûreté, je me rendis par le plus court chemin sur la même colline ; d’où, jetant mes regards vers la pointe de rochers que j’avais eu à doubler avec ma pirogue, comme je l’ai narré plus haut, je fus surpris de voir la mer tout-à-fait calme et douce : là comme en toute autre place point de clapotage, point de mouvement, point de courant. + +J’étais étrangement embarrassé pour m’expliquer ce changement, et je résolus de demeurer quelque temps en observation pour voir s’il n’était point occasionné par la marée. Je ne tardai pas à être au fait, c’est-à-dire à reconnaître que le reflux, partant de l’Ouest et se joignant au cours des eaux de quelque grand fleuve, devait être la cause de ce courant ; et que, selon la force du vent qui soufflait de l’Ouest ou du Nord, il s’approchait ou s’éloignait du rivage. Je restai aux aguets jusqu’au soir, et lorsque le reflux arriva, du haut des rochers je revis le courant comme la première fois, mais il se tenait à une demi-lieue de la pointe ; tandis qu’en ma mésaventure il s’était tellement approché du bord qu’il m’avait entraîné avec lui, ce qu’en ce moment il n’aurait pu faire. + +Je conclus de cette observation qu’en remarquant le temps du flot et du jusant de la marée, il me serait très-aisé de ramener mon embarcation. Mais quand je voulus entamer ce dessein, mon esprit fut pris de terreur au souvenir du péril que j’avais essuyé, et je ne pus me décider à l’entreprendre. Bien au contraire, je pris la résolution, plus sûre mais plus laborieuse, de me construire ou plutôt de me creuser une autre pirogue, et d’en avoir ainsi une pour chaque côté de l’île. + +Vous n’ignorez pas que j’avais alors, si je puis m’exprimer ainsi, deux plantations dans l’île : l’une était ma petite forteresse ou ma tente, entourée de sa muraille au pied du rocher, avec son arrière grotte, que j’avais en ce temps-là agrandie de plusieurs chambres donnant l’une dans l’autre. Dans l’une d’elles, celle qui était la moins humide et la plus grande, et qui avait une porte en dehors de mon retranchement, c’est-à-dire un peu au-delà de l’endroit où il rejoignait le rocher, je tenais les grands pots de terre dont j’ai parlé avec détail, et quatorze ou quinze grandes corbeilles de la contenance de cinq ou six boisseaux, où je conservais mes provisions, surtout mon blé, soit égrainé soit en épis séparés de la paille. + +Pour ce qui est de mon enceinte, les longs pieux ou palis dont elle avait été faite autrefois avaient crû comme des arbres et étaient devenus si gros et si touffus qu’il eût été impossible de s’appercevoir qu’ils masquaient une habitation. + +Près de cette demeure, mais un peu plus avant dans le pays et dans un terrain moins élevé, j’avais deux pièces à blé, que je cultivais et ensemençais exactement, et qui me rendaient exactement leur moisson en saison opportune. Si j’avais eu besoin d’une plus grande quantité de grains, j’avais d’autres terres adjacentes propres à être emblavées. + +Outre cela j’avais ma maison de campagne, qui pour lors était une assez belle plantation. Là se trouvait ma tonnelle, que j’entretenais avec soin, c’est-à-dire que je tenais la haie qui l’entourait constamment émondée à la même hauteur, et son échelle toujours postée en son lieu, sur le côté intérieur de l’enceinte. Pour les arbres, qui d’abord n’avaient été que des pieux, mais qui étaient devenus hauts et forts, je les entretenais et les élaguais de manière à ce qu’ils pussent s’étendre, croître épais et touffus, et former un agréable ombrage, ce qu’ils faisaient tout-à-fait à mon gré. Au milieu de cette tonnelle ma tente demeurait toujours dressée ; c’était une pièce de voile tendue sur des perches plantées tout exprès, et qui n’avaient jamais besoin d’être réparées ou renouvelées. Sous cette tente je m’étais fait un lit de repos avec les peaux de touts les animaux que j’avais tués, et avec d’autres choses molles sur lesquelles j’avais étendu une couverture provenant des strapontins que j’avais sauvés du vaisseau, et une grande houppelande qui servait à me couvrir. Voilà donc la maison de campagne où je me rendais toutes les fois que j’avais occasion de m’absenter de mon principal manoir. + +Adjacent à ceci j’avais mon parc pour mon bétail, c’est-à-dire pour mes chèvres. Comme j’avais pris une peine inconcevable pour l’enceindre et le protéger, désireux de voir sa clôture parfaite, je ne m’étais arrêté qu’après avoir garni le côté extérieur de la haie de tant de petits pieux plantés si près l’un de l’autre, que c’était plus une palissade qu’une haie, et qu’à peine y pouvait-on fourrer la main. Ces pieux, ayant poussé dès la saison pluvieuse qui suivit, avaient rendu avec le temps cette clôture aussi forte, plus forte même que la meilleure muraille. + +Ces travaux témoignent que je n’étais pas oisif et que je n’épargnais pas mes peines pour accomplir tout ce qui semblait nécessaire à mon bien-être ; car je considérais que l’entretien d’une race d’animaux domestiques à ma disposition m’assurerait un magasin vivant de viande, de lait, de beurre et de fromage pour tout le temps, que je serais en ce lieu, dussé-je y vivre quarante ans ; et que la conservation de cette race dépendait entièrement de la perfection de mes clôtures, qui, somme toute, me réussirent si bien, que dès la première pousse des petits pieux je fus obligé, tant ils étaient plantés dru, d’en arracher quelques-uns. + +Dans ce canton croissaient aussi les vignes d’où je tirais pour l’hiver ma principale provision de raisins, que je conservais toujours avec beaucoup de soin, comme le meilleur et le plus délicat de touts mes aliments. C’était un manger non-seulement agréable, mais sain, médicinal, nutritif et rafraîchissant au plus haut degré. + +Comme d’ailleurs cet endroit se trouvait à mi-chemin de mon autre habitation et du lieu où j’avais laissé ma pirogue, je m’y arrêtais habituellement, et j’y couchais dans mes courses de l’un à l’autre ; car je visitais fréquemment de tout ce qui en dépendait. Quelquefois je la montais et je voguais pour me divertir, mais je ne faisais plus de voyages aventureux ; à peine allais-je à plus d’un ou deux jets de pierre du rivage, tant je redoutais d’être entraîné de nouveau par des courants, le vent ou quelque autre malencontre. – Mais me voici arrivé à une nouvelle scène de ma vie. + +Il advint qu’un jour, vers midi, comme j’allais à ma pirogue, je fus excessivement surpris en découvrant le vestige humain d’un pied nu parfaitement empreint sur le sable. Je m’arrêtai court, comme frappé de la foudre, ou comme si j’eusse entrevu un fantôme. J’écoutai, je regardai autour de moi, mais je n’entendis rien ni ne vis rien. Je montai sur un tertre pour jeter au loin mes regards, puis je revins sur le rivage et descendis jusqu’à la rive. Elle était solitaire, et je ne pus rencontrer aucun autre vestige que celui-là. J’y retournai encore pour m’assurer s’il n’y en avait pas quelque autre, ou si ce n’était point une illusion ; mais non, le doute n’était point possible : car c’était bien l’empreinte d’un pied, l’orteil, le talon, enfin toutes les parties d’un pied. Comment cela était-il venu là ? je ne le savais ni ne pouvais l’imaginer. Après mille pensées désordonnées, comme un homme confondu, égaré, je m’enfuis à ma forteresse, ne sentant pas, comme on dit, la terre où je marchais. Horriblement épouvanté, je regardais derrière moi touts les deux ou trois pas, me méprenant à chaque arbre, à chaque buisson, et transformant en homme chaque tronc dans l’éloignement. – Il n’est pas possible de décrire les formes diverses dont une imagination frappée revêt touts les objets. Combien d’idées extravagantes me vinrent à la tête ! Que d’étranges et d’absurdes bizarreries assaillirent mon esprit durant le chemin ! + +Quand j’arrivai à mon château, car c’est ainsi que je le nommai toujours depuis lors, je m’y jetai comme un homme poursuivi. Y rentrai-je d’emblée par l’échelle ou par l’ouverture dans le roc que j’appelais une porte, je ne puis me le remémorer, car jamais lièvre effrayé ne se cacha, car jamais renard ne se terra avec plus d’effroi que moi dans cette retraite. + +Je ne pus dormir de la nuit. À mesure que je m’éloignais de la cause de ma terreur, mes craintes augmentaient, contrairement à toute loi des choses et surtout à la marche, ordinaire de la peur chez les animaux. J’étais toujours si troublé de mes propres imaginations que je n’entrevoyais rien que de sinistre. Quelquefois je me figurais qu’il fallait que ce fût le diable, et j’appuyais cette supposition sur ce raisonnement : Comment quelque autre chose ayant forme humaine aurait-elle pu parvenir en cet endroit ? Où était le vaisseau qui l’aurait amenée ? Quelle trace y avait-il de quelque autre pas ? et comment était-il possible qu’un homme fût venu là ? Mais d’un autre côté je retombais dans le même embarras quand je me demandais pourquoi Satan se serait incarné en un semblable lieu, sans autre but que celui de laisser une empreinte de son pied, ce qui même n’était pas un but, car il ne pouvait avoir l’assurance que je la rencontrerais. Je considérai d’ailleurs que le diable aurait eu pour m’épouvanter bien d’autres moyens que la simple marque de son pied ; et que, lorsque je vivais tout-à-fait de l’autre côté de l’île, il n’aurait pas été assez simple pour laisser un vestige dans un lieu où il y avait dix mille à parier contre un que je ne le verrais pas, et qui plus est, sur du sable où la première vague de la mer et la première rafale pouvaient l’effacer totalement. En un mot, tout cela me semblait contradictoire en soi, et avec toutes les idées communément admises sur la subtilité du démon. + +Quantité de raisons semblables détournèrent mon esprit de toute appréhension du diable ; et je conclus que ce devaient être de plus dangereuses créatures, c’est-à-dire des Sauvages de la terre ferme située à l’opposite, qui, rôdant en mer dans leurs pirogues, avaient été entraînés par les courants ou les vents contraires, et jetés sur mon île ; d’où, après être descendus au rivage, ils étaient repartis, ne se souciant sans doute pas plus de rester sur cette île déserte que je ne me serais soucié moi-même de les y avoir. + + + + + +LES OSSEMENTS + + +Pendant que ces réflexions roulaient en mon esprit, je rendais grâce au Ciel de ce que j’avais été assez heureux pour ne pas me trouver alors dans ces environs, et pour qu’ils n’eussent pas apperçu mon embarcation ; car ils en auraient certainement conclu qu’il y avait des habitants en cette place, ce qui peut-être aurait pu les porter à pousser leurs recherches jusqu’à moi. – Puis de terribles pensées assaillaient mon esprit : j’imaginais qu’ayant découvert mon bateau et reconnu par là que l’île était habitée, ils reviendraient assurément en plus grand nombre, et me dévoreraient ; que, s’il advenait que je pusse me soustraire, toutefois ils trouveraient mon enclos, détruiraient tout mon blé, emmèneraient tout mon troupeau de chèvres : ce qui me condamnerait à mourir de faim. + +La crainte bannissait ainsi de mon âme tout mon religieux espoir, toute ma première confiance en Dieu, fondée sur la merveilleuse expérience que j’avais faite de sa bonté ; comme si Celui qui jusqu’à cette heure m’avait nourri miraculeusement n’avait pas la puissance de me conserver les biens que sa libéralité avait amassés pour moi. Dans cette inquiétude, je me reprochai de n’avoir semé du blé que pour un an, que juste ce dont j’avais besoin jusqu’à la saison prochaine, comme s’il ne pouvait point arriver un accident qui détruisît ma moisson en herbe ; et je trouvai ce reproche si mérité que je résolus d’avoir à l’avenir deux ou trois années de blé devant moi, pour n’être pas, quoi qu’il pût advenir, réduit à périr faute de pain. + +Quelle œuvre étrange et bizarre de la Providence que la vie de l’homme ! Par combien de voies secrètes et contraires les circonstances diverses ne précipitent-elles pas nos affections ! Aujourd’hui nous aimons ce que demain nous haïrons ; aujourd’hui nous recherchons ce que nous fuirons demain ; aujourd’hui nous désirons ce qui demain nous fera peur, je dirai même trembler à la seule appréhension ! J’étais alors un vivant et manifeste exemple de cette vérité ; car moi, dont la seule affliction était de me voir banni de la société humaine, seul, entouré par le vaste Océan, retranché de l’humanité et condamné à ce que j’appelais une vie silencieuse ; moi qui étais un homme que le Ciel jugeait indigne d’être compté parmi les vivants et de figurer parmi le reste de ses créatures ; moi pour qui la vue d’un être de mon espèce aurait semblé un retour de la mort à la vie, et la plus grande bénédiction qu’après ma félicité éternelle le Ciel lui-même pût m’accorder ; moi, dis-je, je tremblais à la seule idée de voir un homme, et j’étais près de m’enfoncer sous terre à cette ombre, à cette apparence muette qu’un homme avait mis le pied dans l’île ! + +Voilà les vicissitudes de la vie humaine, voilà ce qui me donna de nombreux et de curieux sujets de méditation quand je fus un peu revenu de ma première stupeur. – Je considérai alors que c’était l’infiniment sage et bonne providence de Dieu qui m’avait condamné à cet état de vie ; qu’incapable de pénétrer les desseins de la sagesse divine à mon égard, je ne pouvais pas décliner la souveraineté d’un Être qui, comme mon Créateur, avait le droit incontestable et absolu de disposer de moi à son bon plaisir, et qui pareillement avait le pouvoir judiciaire de me condamner, moi, sa créature, qui l’avais offensé, au châtiment qu’il jugeait convenable ; et que je devais me résigner à supporter sa colère, puisque j’avais péché contre lui. + +Puis je fis réflexion que Dieu, non-seulement équitable, mais tout puissant, pouvait me délivrer de même qu’il m’avait puni et affligé quand il l’avait jugé convenable, et que, s’il ne jugeait pas convenable de le faire, mon devoir était de me résigner entièrement et absolument à sa volonté. D’ailleurs, il était aussi de mon devoir d’espérer en lui, de l’implorer, et de me laisser aller tranquillement aux mouvements et aux inspirations de sa providence de chaque jour. + +Ces pensées m’occupèrent des heures, des jours, je puis dire même des semaines et des mois, et je n’en saurais omettre cet effet particulier : un matin, de très-bonne heure, étant couché dans mon lit, l’âme préoccupée de la dangereuse apparition des Sauvages, je me trouvais dans un profond abattement, quand tout-à-coup me revinrent en l’esprit ces paroles de la Sainte Écriture : – « Invoque-moi au jour de ton affliction, et je te délivrerai, et tu me glorifieras. » + +Là-dessus je me levai, non-seulement le cœur empli de joie et de courage, mais porté à prier Dieu avec ferveur pour ma délivrance. Lorsque j’eus achevé ma prière, je pris ma Bible, et, en l’ouvrant, le premier passage qui s’offrit à ma vue fut celui-ci : – « Sers le Seigneur, et aie bon courage, et il fortifiera ton cœur ; sers, dis-je, le Seigneur. » – Il serait impossible d’exprimer combien ces paroles me réconfortèrent. Plein de reconnaissance, je posai le livre, et je ne fus plus triste au moins à ce sujet. + +Au milieu de ces pensées, de ces appréhensions et de ces méditations, il me vint un jour en l’esprit que je m’étais créé des chimères, et que le vestige de ce pas pouvait bien être une empreinte faite sur le rivage par mon propre pied en me rendant à ma pirogue. Cette idée contribua aussi à me ranimer : je commençai à me persuader que ce n’était qu’une illusion, et que ce pas était réellement le mien. N’avais-je pas pu prendre ce chemin, soit en allant à ma pirogue soit en revenant ? D’ailleurs je reconnus qu’il me serait impossible de me rappeler si cette route était ou n’était pas celle que j’avais prise ; et je compris que, si cette marque était bien celle de mon pied, j’avais joué le rôle de ces fous qui s’évertuent à faire des histoires de spectres et d’apparitions dont ils finissent eux-mêmes par être plus effrayés que tout autre. + + + +Je repris donc courage, et je regardai dehors en tapinois. N’étant pas sorti de mon château depuis trois jours et trois nuits, je commençais à languir de besoin : je n’avais plus chez moi que quelques biscuits d’orge et de l’eau. Je songeai alors que mes chèvres avaient grand besoin que je les trayasse, – ce qui était ordinairement ma récréation du soir, – et que les pauvres bêtes devaient avoir bien souffert de cet abandon. Au fait quelques-unes s’en trouvèrent fort incommodées : leur lait avait tari. + +Raffermi par la croyance que ce n’était rien que le vestige de l’un de mes propres pieds, – je pouvais donc dire avec vérité que j’avais eu peur de mon ombre, – je me risquai à sortir et j’allai à ma maison des champs pour traire mon troupeau ; mais, à voir avec quelle peur j’avançais, regardant souvent derrière moi, près à chaque instant de laisser là ma corbeille et de m’enfuir pour sauver ma vie, on m’aurait pris pour un homme troublé par une mauvaise conscience, ou sous le coup d’un horrible effroi : ce qui, au fait, était vrai. + +Toutefois, ayant fait ainsi cette course pendant deux ou trois jours, je m’enhardis et me confirmai dans le sentiment que j’avais été dupe de mon imagination. Je ne pouvais cependant me le persuader complètement avant de retourner au rivage, avant de revoir l’empreinte de ce pas, de le mesurer avec le mien, de m’assurer s’il avait quelque similitude ou quelque conformité, afin que je pusse être convaincu que c’était bien là mon pied. Mais quand j’arrivai au lieu même, je reconnus qu’évidemment, lorsque j’avais abrité ma pirogue, je n’avais pu passer par là ni aux environs. Bien plus, lorsque j’en vins à mesurer la marque, je trouvai qu’elle était de beaucoup plus large que mon pied. Ce double désappointement remplit ma tête de nouvelles imaginations et mon cœur de la plus profonde mélancolie. Un frisson me saisit comme si j’eusse eu la fièvre, et je m’en retournai chez moi, plein de l’idée qu’un homme ou des hommes étaient descendus sur ce rivage, ou que l’île était habitée, et que je pouvais être pris à l’improviste. Mais que faire pour ma sécurité ? je ne savais. + +Oh ! quelles absurdes résolutions prend un homme quand il est possédé de la peur ! Elle lui ôte l’usage des moyens de salut que lui offre la raison. La première chose que je me proposai fut de jeter à bas mes clôtures, de rendre à la vie sauvage des bois mon bétail apprivoisé, de peur que l’ennemi, venant à le découvrir, ne se prît à fréquenter l’île, dans l’espoir de trouver un semblable butin. Il va sans dire qu’après cela je devais bouleverser mes deux champs de blé, pour qu’il ne fût point attiré par cet appât, et démolir ma tonnelle et ma tente afin qu’il ne pût trouver nul vestige de mon habitation qui l’eût excité à pousser ses recherches, dans l’espoir de rencontrer les habitants de l’île. + +Ce fut là le sujet de mes réflexions pendant la nuit qui suivit mon retour à la maison, quand les appréhensions qui s’étaient emparées de mon esprit étaient encore dans toute leur force, ainsi que les vapeurs de mon cerveau. La crainte du danger est dix mille fois plus effrayante que le danger lui-même, et nous trouvons le poids de l’anxiété plus lourd de beaucoup que le mal que nous redoutons. Mais le pire dans tout cela, c’est que dans mon trouble je ne tirais plus aucun secours de la résignation. J’étais semblable à Saül, qui se plaignait non-seulement de ce que les Philistins étaient sur lui, mais que Dieu l’avait abandonné ; je n’employais plus les moyens propres à rasséréner mon âme en criant à Dieu dans ma détresse, et en me reposant pour ma défense et mon Salut sur sa providence, comme j’avais fait auparavant. Si je l’avais fait, j’aurais au moins supporté plus courageusement cette nouvelle alarme, et peut-être l’aurais-je bravée avec plus de résolution. + +Ce trouble de mes pensées me tint éveillé toute la nuit, mais je m’endormis dans la matinée. La fatigue de mon âme et l’épuisement de mes esprits me procurèrent un sommeil très-profond, et je me réveillai beaucoup plus calme. Je commençai alors à raisonner de sens rassis, et, après un long débat avec moi-même, je conclus que cette île, si agréable, si fertile et si proche de la terre ferme que j’avais vue, n’était pas aussi abandonnée que je l’avais cru ; qu’à la vérité il n’y avait point d’habitants fixes qui vécussent sur ce rivage, mais qu’assurément des embarcations y venaient quelquefois du continent, soit avec dessein, soit poussées par les vents contraires. + +Ayant vécu quinze années dans ce lieu, et n’ayant point encore rencontré l’ombre d’une créature humaine, il était donc probable que si quelquefois on relâchait à cette île, on se rembarquait aussi tôt que possible, puisqu’on ne l’avait point jugée propre à s’y établir jusque alors. + +Le plus grand danger que j’avais à redouter c’était donc une semblable descente accidentelle des gens de la terre ferme, qui, selon toute apparence, abordant à cette île contre leur gré, s’en éloignaient avec toute la hâte possible, et n’y passaient que rarement la nuit pour attendre le retour du jour et de la marée. Ainsi je n’avais rien autre à faire qu’à me ménager une retraite sûre pour le cas où je verrais prendre terre à des Sauvages. + +Je commençai alors à me repentir d’avoir creusé ma grotte, et de lui avoir donné une issue qui aboutissait, comme je l’ai dit, au-delà de l’endroit où ma fortification joignait le rocher. Après mûre délibération, je résolus de me faire un second retranchement en demi-cercle, à quelque distance de ma muraille, juste où douze ans auparavant j’avais planté un double rang d’arbres dont il a été fait mention. Ces arbres avaient été placés si près les uns des autres qu’il n’était besoin que d’enfoncer entre eux quelques poteaux pour en faire aussitôt une muraille épaisse et forte. + + + + + +EMBUSCADE + + +De cette manière j’eus un double rempart : celui du dehors était renforcé de pièces de charpente, de vieux câbles, et de tout ce que j’avais jugé propre à le consolider, et percé de sept meurtrières assez larges pour passer le bras. Du côté extérieur je l’épaissis de dix pieds, en amoncelant contre toute la terre que j’extrayais de ma grotte, et en piétinant dessus. Dans les sept meurtrières j’imaginai de placer les mousquets que j’ai dit avoir sauvés du navire au nombre de sept, et de les monter en guise de canons sur des espèces d’affûts ; de sorte que je pouvais en deux minutes faire feu de toute mon artillerie. Je fus plusieurs grands mois à achever ce rempart, et cependant je ne me crus point en sûreté qu’il ne fût fini. + +Cet ouvrage terminé, pour le masquer, je fichai dans tout le terrain environnant des bâtons ou des pieux de ce bois semblable à l’osier qui croissait si facilement. Je crois que j’en plantai bien près de vingt mille, tout en réservant entre eux et mon rempart une assez grande esplanade pour découvrir l’ennemi et pour qu’il ne pût, à la faveur de ces jeunes arbres, si toutefois il le tentait, se glisser jusqu’au pied de ma muraille extérieure. + +Au bout de deux ans j’eus un fourré épais, et au bout de cinq ou six ans j’eus devant ma demeure un bocage qui avait crû si prodigieusement dru et fort, qu’il était vraiment impénétrable. Âme qui vive ne se serait jamais imaginé qu’il y eût quelque chose par derrière, et surtout une habitation. Comme je ne m’étais point réservé d’avenue, je me servais pour entrer et sortir de deux échelles : avec la première je montais à un endroit peu élevé du rocher, où il y avait place pour poser la seconde ; et quand je les avais retirées toutes les deux, il était de toute impossibilité à un homme de venir à moi sans se blesser ; et quand même il eût pu y parvenir, il se serait encore trouvé au-delà de ma muraille extérieure. + +C’est ainsi que je pris pour ma propre conservation toutes les mesures que la prudence humaine pouvait me suggérer, et l’on verra par la suite qu’elles n’étaient pas entièrement dénuées de justes raisons. Je ne prévoyais rien alors cependant qui ne me fût soufflé par la peur. + +Durant ces travaux je n’étais pas tout-à-fait insouciant de mes autres affaires ; je m’intéressais surtout à mon petit troupeau de chèvres, qui non-seulement suppléait à mes besoins présents et commençait à me suffire, sans aucune dépense de poudre et de plomb, mais encore m’exemptait des fatigues de la chasse. Je ne me souciais nullement de perdre de pareils avantages et de rassembler un troupeau sur de nouveaux frais. + +Après de longues considérations à ce sujet, je ne pus trouver que deux moyens de le préserver : le premier était de chercher quelque autre emplacement convenable pour creuser une caverne sous terre, où je l’enfermerais toutes les nuits ; et le second d’enclorre deux ou trois petits terrains éloignés les uns des autres et aussi cachés que possible, dans chacun desquels je pusse parquer une demi-douzaine de chèvres ; afin que, s’il advenait quelque désastre au troupeau principal, je pusse le rétablir en peu de temps et avec peu de peine. Quoique ce dernier dessein demandât beaucoup de temps et de travail, il me parut le plus raisonnable. + +En conséquence j’employai quelques jours à parcourir les parties les plus retirées de l’île, et je fis choix d’un lieu aussi caché que je le désirais. C’était un petit terrain humide au milieu de ces bois épais et profonds où, comme je l’ai dit, j’avais failli à me perdre autrefois en essayant à les traverser pour revenir de la côte orientale de l’île. Il y avait là une clairière de près de trois acres, si bien entourée de bois que c’était presque un enclos naturel, qui, pour son achèvement, n’exigeait donc pas autant de travail que les premiers, que j’avais faits si péniblement. + +Je me mis aussitôt à l’ouvrage, et en moins d’un mois j’eus si bien enfermé cette pièce de terre, que mon troupeau ou ma harde, appelez-le comme il vous plaira, qui dès lors n’était plus sauvage, pouvait s’y trouver assez bien en sûreté. J’y conduisis sans plus de délai dix chèvres et deux boucs ; après quoi je continuai à perfectionner cette clôture jusqu’à ce qu’elle fût aussi solide que l’autre. Toutefois, comme je la fis plus à loisir, elle m’emporta beaucoup plus de temps. + +La seule rencontre d’un vestige de pied d’homme me coûta tout ce travail : je n’avais point encore apperçu de créature humaine ; et voici que depuis deux ans je vivais dans des transes qui rendaient ma vie beaucoup moins confortable qu’auparavant, et que peuvent seuls imaginer ceux qui savent ce que c’est que d’être perpétuellement dans les réseaux de la peur. Je remarquerai ici avec chagrin que les troubles de mon esprit influaient extrêmement sur mes soins religieux ; car, la crainte et la frayeur de tomber entre les mains des Sauvages et des cannibales accablaient tellement mon cœur, que je me trouvais rarement en état de m’adresser à mon Créateur, au moins avec ce calme rassis et cette résignation d’âme qui m’avaient été habituels. Je ne priais Dieu que dans un grand abattement et dans une douloureuse oppression, j’étais plein de l’imminence du péril, je m’attendais chaque soir, à être massacré et dévoré avant la fin de la nuit. Je puis affirmer par ma propre expérience qu’un cœur rempli de paix, de reconnaissance, d’amour et d’affection, est beaucoup plus propre à la prière qu’un cœur plein de terreur et de confusion ; et que, sous la crainte d’un malheur prochain, un homme n’est pas plus capable d’accomplir ses devoirs envers Dieu qu’il n’est capable de repentance sur le lit de mort. Les troubles affectant l’esprit comme les souffrances affectent le corps, ils doivent être nécessairement un aussi grand empêchement que les maladies : prier Dieu est purement un acte de l’esprit. + +Mais poursuivons. – Après avoir mis en sûreté une partie de ma petite provision vivante, je parcourus toute l’île pour chercher un autre lieu secret propre à recevoir un pareil dépôt. Un jour, m’avançant vers la pointe occidentale de l’île plus que je ne l’avais jamais fait et promenant mes regards sur la mer, je crus appercevoir une embarcation qui voguait à une grande distance. J’avais trouvé une ou deux lunettes d’approche dans un des coffres de matelot que j’avais sauvés de notre navire, mais je ne les avais point sur moi, et l’objet était si éloigné que je ne pus le distinguer, quoique j’y tinsse mes yeux attachés jusqu’à ce qu’ils fussent incapables de regarder plus long-temps. Était-ce ou n’était-ce pas un bateau ? je ne sais ; mais en descendant de la colline où j’étais monté, je perdis l’objet de vue et n’y songeai plus ; seulement je pris la résolution de ne plus sortir sans une lunette dans ma poche. + +Quand je fus arrivé au bas de la colline, à l’extrémité de l’île, où vraiment je n’étais jamais allé, je fus tout aussitôt convaincu qu’un vestige de pied d’homme n’était pas une chose aussi étrange en ce lieu que je l’imaginais. – Si par une providence spéciale je n’avais pas été jeté sur le côté de l’île où les Sauvages ne venaient jamais, il m’aurait été facile de savoir que rien n’était plus ordinaire aux canots du continent, quand il leur advenait de s’éloigner un peu trop en haute mer, de relâcher à cette portion de mon île ; en outre, que souvent ces Sauvages se rencontraient dans leurs pirogues, se livraient des combats, et que les vainqueurs menaient leurs prisonniers sur ce rivage, où suivant l’horrible coutume cannibale, ils les tuaient et s’en repaissaient, ainsi qu’on le verra plus tard. + +Quand je fus descendu de la colline, à la pointe Sud-Ouest de l’île, comme je le disais tout-à-l’heure, je fus profondément atterré. Il me serait impossible d’exprimer l’horreur qui s’empara de mon âme à l’aspect du rivage, jonché de crânes, de mains, de pieds et autres ossements. Je remarquai surtout une place où l’on avait fait du feu, et un banc creusé en rond dans la terre, comme l’arène d’un combat de coqs, où sans doute ces misérables Sauvages s’étaient placés pour leur atroce festin de chair humaine. + +Je fus si stupéfié à cette vue qu’elle suspendit pour quelque temps l’idée de mes propres dangers : toutes mes appréhensions étaient étouffées sous les impressions que me donnaient un tel abyme d’infernale brutalité et l’horreur d’une telle dégradation de la nature humaine. J’avais bien souvent entendu parler de cela, mais jusque-là je n’avais jamais été si près de cet horrible spectacle. J’en détournai la face, mon cœur se souleva, et je serais tombé en faiblesse si la nature ne m’avait soulagé aussitôt par un violent vomissement. Revenu à moi-même, je ne pus rester plus long-temps en ce lieu ; je remontai en toute hâte sur la colline, et je me dirigeai vers ma demeure. + +Quand je me fus un peu éloigné de cette partie de l’île, je m’arrêtai tout court comme anéanti. En recouvrant mes sens, dans toute l’affection de mon âme, je levai au Ciel mes yeux pleins de larmes, et je remerciai Dieu de ce qu’il m’avait fait naître dans une partie du monde étrangère à d’aussi abominables créatures, et de ce que dans ma condition, que j’avais estimée si misérable, il m’avait donné tant de consolations que je devais plutôt l’en remercier que m’en plaindre ; et par-dessus tout de ce que dans mon infortune même j’avais été réconforté par sa connaissance et par l’espoir de ses bénédictions : félicité qui compensait et au-delà toutes les misères que j’avais souffertes et que je pouvais souffrir encore. + +Plein de ces sentiments de gratitude, je revins à mon château, et je commençai à être beaucoup plus tranquille sur ma position que je ne l’avais jamais été ; car je remarquai que ces misérables ne venaient jamais dans l’île à la recherche de quelque butin, n’ayant ni besoin ni souci de ce qu’elle pouvait renfermer, et ne s’attendant pas à y trouver quelque chose, après avoir plusieurs fois, sans doute, exploré la partie couverte et boisée sans y rien découvrir à leur convenance. – J’avais été plus de dix-huit ans sans rencontrer le moindre vestige d’une créature humaine. Retiré comme je l’étais alors, je pouvais bien encore en passer dix-huit autres, si je ne me trahissais moi-même, ce que je pouvais facilement éviter. Ma seule affaire était donc de me tenir toujours parfaitement caché où j’étais, à moins que je ne vinsse à trouver des hommes meilleurs que l’espèce cannibale, des hommes auxquels je pourrais me faire connaître. + +Toutefois je conçus une telle horreur de ces exécrables Sauvages et de leur atroce coutume de se manger les uns les autres, de s’entre-dévorer, que je restai sombre et pensif, et me séquestrai dans mon propre district durant au moins deux ans. Quand je dis mon propre district, j’entends par cela mes trois plantations : mon château, ma maison de campagne, que j’appelais ma tonnelle, et mes parcs dans les bois, où je n’allais absolument que pour mes chèvres ; car l’aversion que la nature me donnait pour ces abominables Sauvages était telle que je redoutais leur vue autant que celle du diable. Je ne visitai pas une seule fois ma pirogue pendant tout ce temps, mais je commençai de songer à m’en faire une autre ; car je n’aurais pas voulu tenter de naviguer autour de l’île pour ramener cette embarcation dans mes parages, de peur d’être rencontré en mer par quelques Sauvages : je savais trop bien quel aurait été mon sort si j’eusse eu le malheur de tomber entre leurs mains. + +Le temps néanmoins et l’assurance où j’étais de ne courir aucun risque d’être découvert dissipèrent mon anxiété, et je recommençai à vivre tranquillement, avec cette différence que j’usais de plus de précautions, que j’avais l’œil plus au guet, et que j’évitais de tirer mon mousquet, de peur d’être entendu des Sauvages s’il s’en trouvait dans l’île. + + + + + +DIGRESSION HISTORIQUE + + +C’était donc une chose fort heureuse pour moi que je ne fusse pourvu d’une race de chèvres domestiques, afin de ne pas être dans la nécessité de chasser au tir dans les bois. Si par la suite j’attrapai encore quelques chèvres, ce ne fut qu’au moyen de trappes et de traquenards ; car je restai bien deux ans sans tirer une seule fois mon mousquet, quoique je ne sortisse jamais sans cette arme. Des trois pistolets que j’avais sauvés du navire, j’en portais toujours au moins deux à ma ceinture de peau de chèvre. J’avais fourbi un de mes grands coutelas que j’avais aussi tirés du vaisseau, et je m’étais fait un ceinturon pour le mettre. J’étais vraiment formidable à voir dans mes sorties, si l’on ajoute à la première description que j’ai faite de moi-même les deux pistolets et le grand sabre qui sans fourreau pendait à mon côté. + +Les choses se gouvernèrent ainsi quelque temps. Sauf ces précautions, j’avais repris mon premier genre de vie calme et paisible. Je fus de plus en plus amené à reconnaître combien ma condition était loin d’être misérable au prix de quelques autres même de beaucoup d’autres qui, s’il eût plu à Dieu, auraient pu être aussi mon sort ; et je fis cette réflexion, qu’il y aurait peu de murmures parmi les hommes, quelle que soit leur situation, s’ils se portaient à la reconnaissance en comparant leur existence avec celles qui sont pires, plutôt que de nourrir leurs plaintes en jetant sans cesse les regards sur de plus heureuses positions. + +Comme peu de chose alors me faisait réellement faute, je pense que les frayeurs où m’avaient plongé ces méchants Sauvages et le soin que j’avais pris de ma propre conservation avaient émoussé mon esprit imaginatif dans la recherche de mon bien-être. J’avais même négligé un excellent projet qui m’avait autrefois occupé : celui d’essayer à faire de la drège une partie de mon orge et de brasser de la bière. C’était vraiment un dessein bizarre, dont je me reprochais souvent la naïveté ; car je voyais parfaitement qu’il me manquerait pour son exécution, bien, des choses nécessaires auxquelles il me serait impossible de suppléer : d’abord je n’avais point de tonneaux pour conserver ma bière ; et, comme je l’ai déjà fait observer, j’avais employé plusieurs jours, plusieurs semaines, voire même plusieurs mois, à essayer d’en construire, mais tout-à-fait en vain. En second lieu, je n’avais ni houblon pour la rendre de bonne garde, ni levure pour la faire fermenter, ni chaudron ni chaudière pour la faire bouillir ; et cependant, sans l’appréhension des Sauvages, j’aurais entrepris ce travail, et peut-être en serais-je venu à bout ; car j’abandonnais rarement une chose avant de l’avoir accomplie, quand une fois elle m’était entrée dans la tête assez obstinément pour m’y faire mettre la main. + +Mais alors mon imagination s’était tournée d’un tout autre côté : je ne faisais nuit et jour que songer aux moyens de tuer quelques-uns de ces monstres au milieu de leurs fêtes sanguinaires, et, s’il était possible, de sauver les victimes qu’ils venaient égorger sur le rivage. Je remplirais un volume plus gros que ne le sera celui-ci tout entier, si je consignais touts les stratagèmes que je combinai, ou plutôt que je couvai en mon esprit pour détruire ces créatures ou au moins les effrayer et les dégoûter à jamais de revenir dans l’île ; mais tout avortait, mais, livré à mes propres ressources, rien ne pouvait s’effectuer. Que pouvait faire un seul homme contre vingt ou trente Sauvages armés de sagaies ou d’arcs et de flèches, dont ils se servaient aussi à coup sûr que je pouvais faire de mon mousquet ? + +Quelquefois je songeais à creuser un trou sous l’endroit qui leur servait d’âtre, pour y placer cinq ou six livres de poudre à canon, qui, venant à s’enflammer lorsqu’ils allumeraient leur feu, feraient sauter tout ce qui serait à l’entour. Mais il me fâchait de prodiguer tant de poudre, ma provision n’étant plus alors que d’un baril, sans avoir la certitude que l’explosion se ferait en temps donné pour les surprendre : elle pouvait fort bien ne leur griller que les oreilles et les effrayer, ce qui n’eût pas été suffisant pour leur faire évacuer la place. Je renonçai donc à ce projet, et je me proposai alors de me poster en embuscade, en un lieu convenable, avec mes trois mousquets chargés à deux balles, et de faire feu au beau milieu de leur sanglante cérémonie quand je serais sûr d’en tuer ou d’en blesser deux ou trois peut-être à chaque coup. Fondant ensuite sur eux avec mes trois pistolets et mon sabre, je ne doutais pas, fussent-ils vingt, de les tuer touts. Cette idée me sourit pendant quelques semaines, et j’en étais si plein que j’en rêvais souvent, et que dans mon sommeil je me voyais quelquefois juste au moment de faire feu sur les Sauvages. + +J’allai si loin dans mon indignation, que j’employai plusieurs jours à chercher un lieu propre à me mettre en embuscade pour les épier, et que même je me rendis fréquemment à l’endroit de leurs festins, avec lequel je commençais à me familiariser, surtout dans ces moments où j’étais rempli de sentiments de vengeance, et de l’idée d’en passer vingt ou trente au fil de l’épée ; mais mon animosité reculait devant l’horreur que je ressentais à cette place et à l’aspect des traces de ces misérables barbares s’entre-dévorant. + +Enfin je trouvai un lieu favorable sur le versant de la colline, où je pouvais guetter en sûreté l’arrivée de leurs pirogues, puis, avant même qu’ils n’aient abordé au rivage, me glisser inapperçu dans un massif d’arbres dont un avait un creux assez grand pour me cacher tout entier. Là je pouvais me poster et observer toutes leurs abominables actions, et les viser à la tête quand ils se trouveraient touts ensemble, et si serrés, qu’il me serait presque impossible de manquer mon coup et de ne pas en blesser trois ou quatre à la première décharge. + +Résolu d’accomplir en ce lieu mon dessein, je préparai en conséquence deux mousquets et mon fusil de chasse ordinaire : je chargeai les deux mousquets avec chacun deux lingots et quatre ou cinq balles de calibre de pistolet, mon fusil de chasse d’une poignée de grosses chevrotines et mes pistolets de chacun quatre balles. Dans cet état, bien pourvu de munitions pour une seconde et une troisième charge, je me disposai à me mettre en campagne. + +Une fois que j’eus ainsi arrêté le plan de mon expédition et qu’en imagination je l’eus mis en pratique, je me rendis régulièrement chaque matin sur le sommet de la colline éloignée de mon château d’environ trois milles au plus, pour voir si je ne découvrirais pas en mer quelques bateaux abordant à l’île ou faisant route de son côté. Mais après deux ou trois mois de faction assidue, je commençai à me lasser de cette fatigue, m’en retournant toujours sans avoir fait aucune découverte. Durant tout ce temps je n’entrevis pas la moindre chose, non-seulement sur ou près le rivage, mais sur la surface de l’Océan, aussi loin que ma vue ou mes lunettes d’approche pouvaient s’étendre de toutes parts. + +Aussi long-temps que je fis ma tournée journalière à la colline mon dessein subsista dans toute sa vigueur, et mon esprit me parut toujours être en disposition convenable pour exécuter l’outrageux massacre d’une trentaine de Sauvages sans défense, et cela pour un crime dont la discussion ne m’était pas même entrée dans l’esprit, ma colère s’étant tout d’abord enflammée par l’horreur que j’avais conçue de la monstrueuse coutume du peuple de cette contrée, à qui, ce semble, la Providence avait permis, en sa sage disposition du monde, de n’avoir d’autre guide que leurs propres passions perverses et abominables, et qui par conséquent étaient livrés peut-être depuis plusieurs siècles à cette horrible coutume, qu’ils recevaient par tradition, et où rien ne pouvait les porter, qu’une nature entièrement abandonnée du Ciel et entraînée par une infernale dépravation. – Mais lorsque je commençai à me lasser, comme je l’ai dit, de cette infructueuse excursion que je faisais chaque matin si loin et depuis si long-temps, mon opinion elle-même commença aussi à changer, et je considérai avec plus de calme et de sang-froid la mêlée où j’allais m’engager. Quelle autorité, quelle mission avais-je pour me prétendre juge et bourreau de ces hommes criminels lorsque Dieu avait décrété convenable de les laisser impunis durant plusieurs siècles, pour qu’ils fussent en quelque sorte les exécuteurs réciproques de ses jugements ? Ces peuples étaient loin de m’avoir offensé, de quel droit m’immiscer à la querelle de sang qu’ils vidaient entre eux ? – Fort souvent s’élevait en moi ce débat : Comment puis-je savoir ce que Dieu lui-même juge en ce cas tout particulier ? Il est certain que ces peuples ne considèrent pas ceci comme un crime ; ce n’est point réprouvé par leur conscience, leurs lumières ne le leur reprochent point. Ils ignorent que c’est mal, et ne le commettent point pour braver la justice divine, comme nous faisons dans presque touts les péchés dont nous nous rendons coupables. Ils ne pensent pas plus que ce soit un crime de tuer un prisonnier de guerre que nous de tuer un bœuf, et de manger de la chair humaine que nous de manger du mouton. + +De ces réflexions il s’ensuivit nécessairement que j’étais injuste, et que ces peuples n’étaient pas plus des meurtriers dans le sens que je les avais d’abord condamnés en mon esprit, que ces Chrétiens qui souvent mettent à mort les prisonniers faits dans le combat, ou qui plus souvent encore passent sans quartier des armées entières au fil de l’épée, quoiqu’elles aient mis bas les armes et se soient soumises. + +Tout brutal et inhumain que pouvait être l’usage de s’entre-dévorer, il me vint ensuite à l’esprit que cela réellement ne me regardait en rien : ces peuples ne m’avaient point offensé ; s’ils attentaient à ma vie ou si je voyais que pour ma propre conservation il me fallût tomber sur eux, il n’y aurait rien à redire à cela ; mais étant hors de leur pouvoir, mais ces gens n’ayant aucune connaissance de moi, et par conséquent aucun projet sur moi, il n’était pas juste de les assaillir : c’eût été justifier la conduite des Espagnols et toutes les atrocités qu’ils pratiquèrent en Amérique, où ils ont détruit des millions de ces peuples, qui, bien qu’ils fussent idolâtres et barbares., et qu’ils observassent quelques rites sanglants, tels que de faire des sacrifices humains, n’étaient pas moins de fort innocentes gens par rapport aux Espagnols. Aussi, aujourd’hui, les Espagnols eux-mêmes et toutes les autres nations chrétiennes de l’Europe parlent-ils de cette extermination avec la plus profonde horreur et la plus profonde exécration, et comme d’une boucherie et d’une œuvre monstrueuse de cruauté et de sang, injustifiable devant Dieu et devant les hommes ! Par là le nom d’Espagnol est devenu odieux et terrible pour toute âme pleine d’humanité ou de compassion chrétienne ; comme si l’Espagne était seule vouée à la production d’une race d’hommes sans entrailles pour les malheureux, et sans principes de cette tolérance marque avérée des cœurs magnanimes. + +Ces considérations m’arrêtèrent. Je fis une sorte de halte, et je commençai petit à petit à me détourner de mon dessein et à conclure que c’était une chose injuste que ma résolution d’attaquer les Sauvages ; que mon affaire n’était point d’en venir aux mains avec eux, à moins qu’ils ne m’assaillissent les premiers, ce qu’il me fallait prévenir autant que possible. Je savais d’ailleurs quel était mon devoir s’ils venaient à me découvrir et à m’attaquer. + + + + + +LA CAVERNE + + +D’un autre côté, je reconnus que ce projet serait le sûr moyen non d’arriver à ma délivrance, mais à ma ruine totale et à ma perte, à moins que je ne fusse assuré de tuer non-seulement touts ceux qui seraient alors à terre, mais encore touts ceux qui pourraient y venir plus tard ; car si un seul m’échappait pour aller dire à ses compatriotes ce qui était advenu, ils reviendraient par milliers venger la mort de leurs compagnons, et je n’aurais donc fait qu’attirer sur moi une destruction certaine, dont je n’étais point menacé. + +Somme toute, je conclus que ni en morale ni en politique, je ne devais en aucune façon m’entremettre dans ce démêlé ; que mon unique affaire était par touts les moyens possibles de me tenir caché, et de ne pas laisser la moindre trace qui pût faire conjecturer qu’il y avait dans l’île quelque créature vivante, j’entends de forme humaine. + +La religion se joignant à la prudence, j’acquis alors la conviction que j’étais tout-à-fait sorti de mes devoirs en concertant des plans sanguinaires pour la destruction d’innocentes créatures, j’entends innocentes par rapport à moi. Quant à leurs crimes, ils s’en rendaient coupables les uns envers les autres, je n’avais rien à y faire. Pour les offenses nationales il est des punitions nationales, et c’est à Dieu qu’il appartient d’infliger des châtiments publics à ceux qui l’ont publiquement offensé. + +Tout cela me parut si évident, que ce fut une grande satisfaction pour moi d’avoir été préservé de commettre une action qui eût été, je le voyais alors avec raison, tout aussi criminelle qu’un meurtre volontaire. À deux genoux je rendis grâce à Dieu de ce qu’il avait ainsi détourné de moi cette tache de sang, en le suppliant de m’accorder la protection de sa providence, afin que je ne tombasse pas entre les mains des barbares, ou que je ne portasse pas mes mains sur eux à moins d’avoir reçu du Ciel la mission manifeste de le faire pour la défense de ma vie. + +Je restai près d’une année entière dans cette disposition. J’étais si éloigné de rechercher l’occasion de tomber sur les Sauvages, que durant tout ce temps je ne montai pas une fois sur la colline pour voir si je n’en découvrirais pas, pour savoir s’ils étaient ou n’étaient pas venus sur le rivage, de peur de réveiller mes projets contre eux ou d’être tenté de les assaillir par quelque occasion avantageuse qui se présenterait. Je ramenai seulement mon canot, qui était sur l’autre côté de l’île, et le conduisis à l’extrémité orientale. Là je le halai dans une petite anse que je trouvai au pied de quelques roches élevées, où je savais qu’en raison des courants les Sauvages n’oseraient pas ou au moins ne voudraient pas venir avec leurs pirogues pour quelque raison que ce fût. + +J’emportai avec mon canot tout ce qui en dépendait, et que j’avais laissé là, c’est-à-dire un mât, une voile, et cette chose en manière d’ancre, mais qu’au fait je ne saurais appeler ni ancre ni grappin : c’était pourtant ce que j’avais pu faire de mieux. Je transportai toutes ces choses, pour que rien ne pût provoquer une découverte et pour ne laisser aucun indice d’embarcation ou d’habitation dans l’île. + +Hors cela je me tins, comme je l’ai dit, plus retiré que jamais, ne sortant guère de ma cellule que pour mes occupations habituelles, c’est-à-dire pour traire mes chèvres et soigner mon petit troupeau dans les bois, qui, parqué tout-à-fait de l’autre côté de l’île, était à couvert de tout danger ; car il est positif que les Sauvages qui hantaient l’île n’y venaient jamais dans le but d’y trouver quelque chose. et par conséquent ne s’écartaient jamais de la côte ; et je ne doute pas qu’après que mes appréhensions m’eurent rendu si précautionné, ils ne soient descendus à terre plusieurs fois tout aussi bien qu’auparavant. Je ne pouvais réfléchir sans horreur à ce qu’eût été mon sort si je les eusse rencontrés et si j’eusse été découvert autrefois, quand, nu et désarmé, n’ayant pour ma défense qu’un fusil qui souvent n’était chargé que de petit plomb, je parcourais toute mon île, guignant et furetant pour voir si je n’attraperais rien. Quelle eût été alors ma terreur si, au lieu du découvrir l’empreinte d’un pied d’homme, j’eusse apperçu quinze ou vingt Sauvages qui m’eussent donné la chasse, et si je n’eusse pu échapper à la vitesse de leur course ? + +Quelquefois ces pensées oppressaient mon âme, et affaissaient tellement mon esprit, que je ne pouvais de long-temps recouvrer assez de calme pour songer à ce que j’eusse fait. Non-seulement je n’aurais pu opposer quelque résistance, mais je n’aurais même pas eu assez de présence d’esprit pour m’aider des moyens qui auraient été en mon pouvoir, moyens bien inférieurs à ceux que je possédais à cette heure, après tant de considérations et de préparations. Quand ces idées m’avaient sérieusement occupé, je tombais dans une grande mélancolie qui parfois durait fort long-temps, mais qui se résolvait enfin en sentiments de gratitude envers la Providence, qui m’avait délivré de tant de périls invisibles, et préservé de tant de malheurs dont j’aurais été incapable de m’affranchir moi-même, car je n’avais pas le moindre soupçon de leur imminence ou de leur possibilité. + +Tout ceci renouvela une réflexion qui m’était souvent venue en l’esprit lorsque je commençai à comprendre les bénignes dispositions du Ciel à l’égard des dangers que nous traversons dans cette vie : Que de fois nous sommes merveilleusement délivrés sans en rien savoir ! que de fois, quand nous sommes en suspens, – comme on dit, – dans le doute ou l’hésitation du chemin que nous avons à prendre, un vent secret nous pousse vers une autre route que celle où nous tendions, où nous appelaient nos sens, notre inclination et peut-être même nos devoirs ! Nous ressentons une étrange impression de l’ignorance où nous sommes des causes et du pouvoir qui nous entraînent : mais nous découvrons ensuite que, si nous avions suivi la route que nous voulions prendre et que notre imagination nous faisait une obligation de prendre, nous aurions couru à notre ruine et à notre perte. – Par ces réflexions et par quelques autres semblables je fus amené à me faire une règle d’obéir à cette inspiration secrète toutes les fois que mon esprit serait dans l’incertitude de faire ou de ne pas faire une chose, de suivre ou de ne pas suivre un chemin, sans en avoir d’autre raison que le sentiment ou l’impression même pesant sur mon âme. Je pourrais donner plusieurs exemples du succès de cette conduite dans tout le cours de ma vie, et surtout dans la dernière partie de mon séjour dans cette île infortunée, sans compter quelques autres occasions que j’aurais probablement observées si j’eusse vu alors du même œil que je vois aujourd’hui. Mais il n’est jamais trop tard pour être sage, et je ne puis que conseiller à tout homme judicieux dont la vie est exposée à des événements extraordinaires comme le fut la mienne, ou même à de moindres événements, de ne jamais mépriser de pareils avertissements intimes de la Providence, ou de n’importe quelle intelligence invisible il voudra. Je ne discuterai pas là-dessus, peut-être ne saurais-je en rendre compte, mais certainement c’est une preuve du commerce et de la mystérieuse communication entre les esprits unis à des corps et ceux immatériels, preuve incontestable que j’aurai occasion de confirmer dans le reste de ma résidence solitaire sur cette terre fatale. + +Le lecteur, je pense, ne trouvera pas étrange si j’avoue que ces anxiétés, ces dangers dans lesquels je passais ma vie, avaient mis fin à mon industrie et à toutes les améliorations que j’avais projetées pour mon bien-être. J’étais alors plus occupé du soin de ma sûreté que du soin de ma nourriture. De peur que le bruit que je pourrais faire ne s’entendît, je ne me souciais plus alors d’enfoncer un clou, de couper un morceau de bois, et, pour la même raison, encore moins de tirer mon mousquet. Ce n’était qu’avec la plus grande inquiétude que je faisais du feu, à cause de la fumée, qui, dans le jour, étant visible à une grande distance, aurait pu me trahir ; et c’était pour cela que j’avais transporté la fabrication de cette partie de mes objets qui demandaient l’emploi du feu, comme la cuisson de mes pots et de mes pipes, dans ma nouvelle habitation des bois, où, après être allé quelque temps, je découvris à mon grand ravissement une caverne naturelle, où j’ose dire que jamais Sauvage ni quelque homme que ce soit qui serait parvenu à son ouverture n’aurait été assez hardi pour pénétrer, à moins qu’il n’eût eu comme moi un besoin absolu d’une retraite assurée. + +L’entrée de cette caverne était au fond d’un grand rocher, où, par un pur hasard, – dirais-je si je n’avais mille raisons d’attribuer toutes ces choses à la Providence, – je coupais de grosses branches d’arbre pour faire du charbon. Avant de poursuivre, je dois faire savoir pourquoi je faisais ce charbon, ce que voici : + +Je craignais de faire de la fumée autour de mon habitation, comme je l’ai dit tantôt ; cependant, comme je ne pouvais vivre sans faire cuire mon pain et ma viande, j’avais donc imaginé de faire brûler du bois sous des mottes de gazon, comme je l’avais vu pratiquer en Angleterre. Quand il était en consomption, j’éteignais le brasier et je conservais le charbon, pour l’emporter chez moi et l’employer sans risque de fumée à tout ce qui réclamait l’usage du feu. + +Mais que cela soit dit en passant. Tandis que là j’abattais du bois, j’avais donc apperçu derrière l’épais branchage d’un hallier une espèce de cavité, dont je fus curieux de voir l’intérieur. Parvenu, non sans difficulté, à son embouchure, je trouvai qu’il était assez spacieux, c’est-à-dire assez pour que je pusse m’y tenir debout, moi et peut-être une seconde personne ; mais je dois avouer que je me retirai avec plus de hâte que je n’étais entré, lorsque, portant mes regards vers le fond de cet antre, qui était entièrement obscur, j’y vis deux grands yeux brillants. Étaient-ils de diable ou d’homme, je ne savais ; mais la sombre lueur de l’embouchure de la caverne s’y réfléchissant, ils étincelaient comme deux étoiles. + +Toutefois, après une courte pause, je revins à moi, me traitant mille fois de fou, et me disant que ce n’était pas à celui qui avait vécu vingt ans tout seul dans cette île à s’effrayer du diable, et que je devais croire qu’il n’y avait rien dans cet antre de plus effroyable que moi-même. Là-dessus, reprenant courage, je saisis un tison enflammé et me précipitai dans la caverne avec ce brandon à la main. Je n’y eus pas fait trois pas que je fus presque aussi effrayé qu’auparavant ; car j’entendis un profond soupir pareil à celui d’une âme en peine, puis un bruit entrecoupé comme des paroles à demi articulées, puis encore un profond soupir. Je reculai tellement stupéfié, qu’une sueur froide me saisit, et que si j’eusse eu mon chapeau sur ma tête, assurément mes cheveux l’auraient jeté à terre. Mais, rassemblant encore mes esprits du mieux qu’il me fut possible, et ranimant un peu mon courage en songeant que le pouvoir et la présence de Dieu règnent partout et partout pouvaient me protéger, je m’avançai de nouveau, et à la lueur de ma torche, que je tenais au-dessus de ma tête, je vis gisant sur la terre un vieux, un monstrueux et épouvantable bouc, semblant, comme on dit, lutter avec la mort ; il se mourait de vieillesse. + +Je le poussai un peu pour voir s’il serait possible de le faire sortir ; il essaya de se lever, mais en vain. Alors je pensai qu’il pouvait fort bien rester là, car de même qu’il m’avait effrayé, il pourrait, tant qu’il aurait un souffle de vie, effrayer les Sauvages s’il s’en trouvait d’assez hardis pour pénétrer en ce repaire. + + + + + +FESTIN + + +Revenu alors de mon trouble, je commençai à regarder autour de moi et je trouvai cette caverne fort petite : elle pouvait avoir environ douze pieds ; mais elle était sans figure régulière, ni ronde ni carrée, car la main de la nature y avait seule travaillé. Je remarquai aussi sur le côté le plus profond une ouverture qui s’enfonçait plus avant, mais si basse, que je fus obligé de me traîner sur les mains et sur les genoux pour y passer. Où aboutissait-elle, je l’ignorais. N’ayant point de flambeau, je remis la partie à une autre fois, et je résolus de revenir le lendemain pourvu de chandelles, et d’un briquet que j’avais fait avec une batterie de mousquet dans le bassinet de laquelle je mettais une pièce d’artifice. + +En conséquence, le jour suivant je revins muni de six grosses chandelles de ma façon, – car alors je m’en fabriquais de très-bonnes avec du suif de chèvre ; – j’allai à l’ouverture étroite, et je fus obligé de ramper à quatre pieds, comme je l’ai dit, à peu près l’espace de dix verges : ce qui, je pense, était une tentative assez téméraire, puisque je ne savais pas jusqu’où ce souterrain pouvait aller, ni ce qu’il y avait au bout. Quand j’eus passé ce défilé je me trouvai sous une voûte d’environ vingt pieds de hauteur. Je puis affirmer que dans toute l’île il n’y avait pas un spectacle plus magnifique à voir que les parois et le berceau de cette voûte ou de cette caverne. Ils réfléchissaient mes deux chandelles de cent mille manières. Qu’y avait-il dans le roc ? Étaient-ce des diamants ou d’autres pierreries, ou de l’or, – ce que je suppose plus volontiers ? – je l’ignorais. + +Bien que tout-à-fait sombre, c’était la plus délicieuse grotte qu’on puisse se figurer. L’aire en était unie et sèche et couverte d’une sorte de gravier fin et mouvant. On n’y voyait point d’animaux immondes, et il n’y avait ni eau ni humidité sur les parois de la voûte. La seule difficulté, c’était l’entrée ; difficulté que toutefois je considérais comme un avantage, puisqu’elle en faisait une place forte, un abri sûr dont j’avais besoin. Je fus vraiment ravi de ma découverte, et je résolus de transporter sans délai dans cette retraite tout ce dont la conservation m’importait le plus, surtout ma poudre et toutes mes armes de réserve, c’est-à-dire deux de mes trois fusils de chasse et trois de mes mousquets : j’en avais huit. À mon château je n’en laissai donc que cinq, qui sur ma redoute extérieure demeuraient toujours braqués comme des pièces de canon, et que je pouvais également prendre en cas d’expédition. + +Pour ce transport de mes munitions je fus obligé d’ouvrir le baril de poudre que j’avais retiré de la mer et qui avait été mouillé. Je trouvai que l’eau avait pénétré de touts côtés à la profondeur de trois ou quatre pouces, et que la poudre détrempée avait en se séchant formé une croûte qui avait conservé l’intérieur comme un fruit dans sa coque ; de sorte qu’il y avait bien au centre du tonneau soixante livres de bonne poudre : ce fut une agréable découverte pour moi en ce moment. Je l’emportai toute à ma caverne, sauf deux ou trois livres que je gardai dans mon château, de peur de n’importe quelle surprise. J’y portai aussi tout le plomb que j’avais réservé pour me faire des balles. + +Je me croyais alors semblable à ces anciens géants qui vivaient, dit-on, dans des cavernes et des trous de rocher inaccessibles ; car j’étais persuadé que, réfugié en ce lieu, je ne pourrais être dépisté par les Sauvages, fussent-ils cinq cents à me pourchasser ; ou que, s’ils le faisaient, ils ne voudraient point se hasarder à m’y donner l’attaque. + +Le vieux bouc que j’avais trouvé expirant mourut à l’entrée de la caverne le lendemain du jour où j’en fis la découverte. Il me parut plus commode, au lieu de le tirer dehors, de creuser un grand trou, de l’y jeter et de le recouvrir de terre. Je l’enterrai ainsi pour me préserver de toute odeur infecte. + +J’étais alors dans la vingt-troisième année de ma résidence dans cette île, et si accoutumé à ce séjour et à mon genre de vie, que si j’eusse eu l’assurance que les Sauvages ne viendraient point me troubler, j’aurais volontiers signé la capitulation de passer là le reste de mes jours jusqu’au dernier moment, jusqu’à ce que je fusse gisant, et que je mourusse comme le vieux bouc dans la caverne. Je m’étais ménagé quelques distractions et quelques amusements qui faisaient passer le temps plus vite et plus agréablement qu’autrefois. J’avais, comme je l’ai déjà dit, appris à parler à mon Poll ; et il le faisait si familièrement, et il articulait si distinctement, si pleinement, que c’était pour moi un grand plaisir de l’entendre. Il vécut avec moi non moins de vingt-six ans : combien vécut-il ensuite ? je l’ignore. On prétend au Brésil que ces animaux peuvent vivre cent ans. Peut-être quelques-uns de mes perroquets existent-ils encore et appellent-ils encore en ce moment le pauvre Robin Crusoé. Je ne souhaite pas qu’un Anglais ait le malheur d’aborder mon île et de les y entendre jaser ; mais si cela advenait, assurément il croirait que c’est le diable. Mon chien me fut un très-agréable et très-fidèle compagnon pendant seize ans : il mourut de pure vieillesse. Quant à mes chats, ils multiplièrent, comme je l’ai dit, et à un tel point que je fus d’abord obligé d’en tuer plusieurs pour les empêcher de me dévorer moi et tout ce que j’avais. Mais enfin, après la mort des deux vieux que j’avais apportés du navire, les ayant pendant quelque temps continuellement chassés et laissés sans nourriture, ils s’enfuirent touts dans les bois et devinrent sauvages, excepté deux ou trois favoris que je gardai auprès de moi. Ils faisaient partie de ma famille ; mais j’eus toujours grand soin quand ils mettaient bas de noyer touts leurs petits. En outre je gardai toujours autour de moi deux ou trois chevreaux domestiques que j’avais accoutumés à manger dans ma main, et deux autres perroquets qui jasaient assez bien pour dire Robin Crusoé, pas aussi bien toutefois que le premier : à la vérité, pour eux je ne m’étais pas donné autant de peine. J’avais aussi quelques oiseaux de mer apprivoisés dont je ne sais pas les noms ; je les avais attrapés sur le rivage et leur avais coupé les ailes. Les petits pieux que j’avais plantés en avant de la muraille de mon château étant devenus un bocage épais et touffu, ces oiseaux y nichaient et y pondaient parmi les arbrisseaux, ce qui était fort agréable pour moi. En résumé, comme je le disais tantôt, j’aurais été fort content de la vie que je menais si elle n’avait point été troublée par la crainte des Sauvages. + +Mais il en était ordonné autrement. Pour touts ceux qui liront mon histoire il ne saurait être hors de propos de faire cette juste observation : Que de fois n’arrive-t-il pas, dans le cours de notre vie, que le mal que nous cherchons le plus à éviter, et qui nous paraît le plus terrible quand nous y sommes tombés, soit la porte de notre délivrance, l’unique moyen de sortir de notre affliction ! Je pourrais en trouver beaucoup d’exemples dans le cours de mon étrange vie ; mais jamais cela n’a été plus remarquable que dans les dernières années de ma résidence solitaire dans cette île. + +Ce fut au mois de décembre de la vingt-troisième année de mon séjour, comme je l’ai dit, à l’époque du solstice méridional, – car je ne puis l’appeler solstice d’hiver, – temps particulier de ma moisson, qui m’appelai presque toujours aux champs, qu’un matin, sortant de très-bonne heure avant même le point du jour, je fus surpris de voir la lueur d’un feu sur le rivage, à la distance d’environ deux milles, vers l’extrémité de l’île où j’avais déjà observé que les Sauvages étaient venus ; mais ce n’était point cette fois sur l’autre côté, mais bien, à ma grande affliction, sur le côté que j’habitais. + +À cette vue, horriblement effrayé, je m’arrêtai court, et n’osai pas sortir de mon bocage, de peur d’être surpris ; encore n’y étais-je pas tranquille : car j’étais plein de l’appréhension que, si les Sauvages en rôdant venaient à trouver ma moisson pendante ou coupée, ou n’importe quels travaux et quelles cultures, ils en concluraient immédiatement que l’île était habitée et ne s’arrêteraient point qu’ils ne m’eussent découvert. Dans cette angoisse je retournai droit à mon château ; et, ayant donné à toutes les choses extérieures un aspect aussi sauvage, aussi naturel que possible, je retirai mon échelle après moi. + +Alors je m’armai et me mis en état de défense. Je chargeai toute mon artillerie, comme je l’appelais, c’est-à-dire mes mousquets montés sur mon nouveau retranchement, et touts mes pistolets, bien résolu à combattre jusqu’au dernier soupir. Je n’oubliai pas de me recommander avec ferveur à la protection divine et de supplier Dieu de me délivrer des mains des barbares. Dans cette situation, ayant attendu deux heures, je commençai à être fort impatient de savoir ce qui se passait au dehors : je n’avais point d’espion à envoyer à la découverte. + +Après être demeuré là encore quelque temps, et après avoir songé à ce que j’avais à faire en cette occasion, il me fut impossible de supporter davantage l’ignorance où j’étais. Appliquant donc mon échelle sur le flanc du rocher où se trouvait une plate-forme, puis la retirant après moi et la replaçant de nouveau, je parvins au sommet de la colline. Là, couché à plat-ventre sur la terre, je pris ma longue-vue, que j’avais apportée à dessein et je la braquai. Je vis aussitôt qu’il n’y avait pas moins de neuf Sauvages assis en rond autour d’un petit feu, non pas pour se chauffer, car la chaleur était extrême, mais, comme je le supposai, pour apprêter quelque atroce mets de chair humaine qu’ils avaient apportée avec eux, ou morte ou vive, c’est ce que je ne pus savoir. + +Ils avaient avec eux deux pirogues halées sur le rivage ; et, comme c’était alors le temps du jusant, ils me semblèrent attendre le retour du flot pour s’en retourner. Il n’est pas facile de se figurer le trouble où me jeta ce spectacle, et surtout leur venue si proche de moi et sur mon côté de l’île. Mais quand je considérai que leur débarquement devait toujours avoir lieu au jusant, je commençai à retrouver un peu de calme, certain de pouvoir sortir en toute sûreté pendant le temps du flot, si personne n’avait abordé au rivage auparavant. Cette observation faite, je me remis à travailler à ma moisson avec plus de tranquillité. + +La chose arriva comme je l’avais prévue ; car aussitôt que la marée porta à l’Ouest je les vis touts monter dans leurs pirogues et touts ramer ou pagayer, comme cela s’appelle. J’aurais dû faire remarquer qu’une heure environ avant de partir ils s’étaient mis à danser, et qu’à l’aide de ma longue-vue j’avais pu appercevoir leurs postures et leurs gesticulations. Je reconnu, par la plus minutieuse observation, qu’ils étaient entièrement nus, sans le moindre vêtement sur le corps ; mais étaient-ce des hommes ou des femmes ? il me fut impossible de le distinguer. + +Sitôt qu’ils furent embarqués et partis, je sortis avec deux mousquets sur mes épaules, deux pistolets à ma ceinture, mon grand sabre sans fourreau à mon côté, et avec toute la diligence dont j’étais capable je me rendis à la colline où j’avais découvert la première de toutes les traces. Dès que j’y fus arrivé, ce qui ne fut qu’au bout de deux heures, – car je ne pouvais aller vite chargé d’armes comme je l’étais, – je vis qu’il y avait eu en ce lieu trois autres pirogues de Sauvages ; et, regardant au loin, je les apperçus toutes ensemble faisant route pour le continent. + +Ce fut surtout pour moi un terrible spectacle quand en descendant au rivage je vis les traces de leur affreux festin, du sang, des os, des tronçons de chair humaine qu’ils avaient mangée et dévorée, avec joie. Je fus si rempli d’indignation à cette vue, que je recommençai à méditer, le massacre des premiers que je rencontrerais, quels qu’ils pussent être et quelque nombreux qu’ils fussent. + + + + + +LE FANAL + + +Il me paraît évident que leurs visites dans l’île devaient être assez rares, car il se passa plus de quinze mois avant qu’ils ne revinssent, c’est-à-dire que durant tout ce temps je n’en revis ni trace ni vestige. Dans la saison des pluies il était sûr qu’ils ne pouvaient sortir de chez eux, du moins pour aller si loin, Cependant durant cet intervalle je vivais misérablement : l’appréhension d’être pris à l’improviste m’assiégeait sans relâche ; d’où je déduis que l’expectative du mal est plus amère que le mal lui-même, quand surtout on ne peut se défaire de cette attente ou de ces appréhensions. + +Pendant tout ce temps-là mon humeur meurtrière ne m’abandonna pas, et j’employai la plupart des heures du jour, qui auraient pu être beaucoup mieux dépensées, à imaginer comment je les circonviendrais et les assaillirais à la première rencontre, surtout s’ils étaient divisés en deux parties comme la dernière fois. Je ne considérais nullement que si j’en tuais une bande, je suppose de dix ou douze, et que le lendemain, la semaine ou le mois suivant j’en tuasse encore d’autres, et ainsi de suite à l’infini, je deviendrais aussi meurtrier qu’ils étaient mangeurs d’hommes, et peut-être plus encore. + +J’usais ma vie dans une grande perplexité et une grande anxiété d’esprit ; je m’attendais à tomber un jour ou l’autre entre les mains de ces impitoyables créatures. Si je me hasardais quelquefois dehors, ce n’était qu’en promenant mes regards inquiets autour de moi, et avec tout le soin, toute la précaution imaginable. Je sentis alors, à ma grande consolation, combien c’était chose heureuse pour moi que je me fusse pourvu d’un troupeau ou d’une harde de chèvres ; car je n’osais en aucune occasion tirer mon fusil, surtout du côté de l’île fréquenté par les Sauvages, de peur de leur donner une alerte. Peut-être se seraient-ils enfuis d’abord ; mais bien certainement ils seraient revenus au bout de quelques jours avec deux ou trois cents pirogues : je savais ce à quoi je devais m’attendre alors. + +Néanmoins je fus un an et trois mois avant d’en revoir aucun ; mais comment en revis-je, c’est ce dont il sera parlé bientôt. Il est possible que durant cet intervalle ils soient revenus deux ou trois fois, mais ils ne séjournèrent pas ou au moins n’en eus-je point connaissance. Ce fut donc, d’après mon plus exact calcul, au mois de mai et dans la vingt-quatrième année de mon isolement que j’eus avec eux l’étrange rencontre dont il sera discouru en son lieu. + +La perturbation de mon âme fut très-grande pendant ces quinze ou seize mois. J’avais le sommeil inquiet, je faisais des songes effrayants, et souvent je me réveillais en sursaut. Le jour des troubles violents accablaient mon esprit ; la nuit je rêvais fréquemment que je tuais des sauvages, et je pesais les raisons qui pouvaient me justifier de cet acte. – Mais laissons tout cela pour quelque temps. C’était vers le milieu de mai, le seizième jour, je pense, autant que je pus m’en rapporter à mon pauvre calendrier de bois, où je faisais toujours mes marques ; c’était, dis-je, le seize mai : un violent ouragan souffla tout le jour, accompagné de quantité d’éclairs et de coups de tonnerre. La nuit suivante fut épouvantable. Je ne sais plus quel en était le motif particulier, mais je lisais la Bible, et faisais de sérieuses réflexions sur ma situation, quand je fus surpris par un bruit semblable à un coup de canon tiré en mer. + +Ce fut pour moi une surprise d’une nature entièrement différente de toutes celles que j’avais eues jusque alors, car elle éveilla en mon esprit de tout autres idées. Je me levai avec toute la hâte imaginable, et en un tour de main j’appliquai mon échelle contre le rocher ; je montai à mi-hauteur, puis je la retirai après moi, je la replaçai et j’escaladai jusqu’au sommet. Au même instant une flamme me prépara à entendre un second coup de canon, qui en effet au bout d’une demi-minute frappa mon oreille. Je reconnus par le son qu’il devait être dans cette partie de la mer où ma pirogue avait été drossée par les courants. + +Je songeai aussitôt que ce devait être un vaisseau en péril, qui, allant de conserve avec quelque autre navire, tirait son canon en signal de détresse pour en obtenir du secours, et j’eus sur-le-champ la présence d’esprit de penser que bien que je ne pusse l’assister, peut-être lui m’assisterait-il. Je rassemblai donc tout le bois sec qui se trouvait aux environs, et j’en fis un assez beau monceau que j’allumai sur la colline. Le bois étant sec, il s’enflamma facilement, et malgré la violence du vent il flamba à merveille : j’eus alors la certitude que, si toutefois c’était un navire, ce feu serait immanquablement apperçu ; et il le fut sans aucun doute : car à peine mon bois se fut-il embrasé que j’entendis un troisième coup de canon, qui fut suivi de plusieurs autres, venant touts du même point. J’entretins mon feu toute la nuit jusqu’à l’aube, et quand il fit grand jour et que l’air se fut éclairci, je vis quelque chose en mer, tout-à-fait à l’Est de l’île. Était-ce un navire ou des débris de navire ? je ne pus le distinguer, voire même avec mes lunettes d’approche, la distance étant trop grande et le temps encore trop brumeux, du moins en mer. + +Durant tout le jour je regardai fréquemment cet objet : je m’apperçus bientôt qu’il ne se mouvait pas, et j’en conclus que ce devait être un navire à l’ancre. Brûlant de m’en assurer, comme on peut bien le croire, je pris mon fusil à la main, et je courus vers la partie méridionale de l’île, vers les rochers où j’avais été autrefois entraîné par les courants ; je gravis sur leur sommet, et, le temps étant alors parfaitement clair, je vis distinctement, mais à mon grand chagrin, la carcasse d’un vaisseau échoué pendant la nuit sur les roches à fleur d’eau que j’avais trouvées en me mettant en mer avec ma chaloupe, et qui, résistant à la violence du courant, faisaient cette espèce de contre-courant ou remous par lequel j’avais été délivré de la position la plus désespérée et la plus désespérante où je me sois trouvé dans ma vie. + +C’est ainsi que ce qui est le salut de l’un fait la perte de l’autre ; car il est probable que ce navire, quel qu’il fût, n’ayant aucune connaissance de ces roches entièrement cachées sous l’eau, y avait été poussé durant la nuit par un vent violent soufflant de l’Est et de l’Est-Nord-Est. Si l’équipage avait découvert l’île, ce que je ne puis supposer, il aurait nécessairement tenté de se sauver à terre dans la chaloupe. – Les coups de canon qu’il avait tirés, surtout en voyant mon feu, comme je l’imaginais, me remplirent la tête d’une foule de conjectures : tantôt je pensais qu’appercevant mon fanal il s’était jeté dans la chaloupe pour tâcher de gagner le rivage ; mais que la lame étant très-forte, il avait été emporté ; tantôt je m’imaginais qu’il avait commencé par perdre sa chaloupe, ce qui arrive souvent lorsque les flots, se brisant sur un navire, forcent les matelots à défoncer et à mettre en pièces leur embarcation ou à la jeter par-dessus le bord. D’autres fois je me figurais que le vaisseau ou les vaisseaux qui allaient de conserve avec celui-ci, avertis par les signaux de détresse, avaient recueilli et emmené cet équipage. Enfin dans d’autres moments je pensais que touts les hommes du bord étaient descendus dans leur chaloupe, et que, drossés par le courant qui m’avait autrefois entraîné, ils avaient été emportés dans le grand Océan, où ils ne trouveraient rien que la misère et la mort, où peut-être ils seraient réduits par la faim à se manger les uns les autres. + +Mais, comme cela n’était que des conjectures, je ne pouvais, en ma position, que considérer l’infortune de ces pauvres gens et m’apitoyer. Ce qui eut sur moi la bonne influence de me rendre de plus en plus reconnaissant envers Dieu, dont la providence avait pris dans mon malheur un soin si généreux de moi, que, de deux équipages perdus sur ces côtes, moi seul avais été préservé. J’appris de là encore qu’il est rare que Dieu nous plonge dans une condition si basse, dans une misère si grande, que nous ne puissions trouver quelque sujet de gratitude, et trouver de nos semblable jetés dans des circonstances pires que les nôtres. + +Tel était le sort de cet équipage, dont il n’était pas probable qu’aucun homme eût échappé, – rien ne pouvant faire croire qu’il n’avait pas péri tout entier, – à moins de supposer qu’il eût été sauvé par quelque autre bâtiment allant avec lui de conserve ; mais ce n’était qu’une pure possibilité ; car je n’avais vu aucun signe, aucune apparence de rien de semblable. + +Je ne puis trouver d’assez énergiques paroles pour exprimer l’ardent désir, l’étrange envie que ce naufrage éveilla en mon âme et qui souvent s’en exhalait ainsi : – « Oh ! si une ou deux, une seule âme avait pu être sauvée du navire, avait pu en réchapper, afin que je pusse avoir un compagnon, un semblable, pour parler et pour vivre avec moi ! » – Dans tout le cours de ma vie solitaire je ne désirai jamais si ardemment la société des hommes, et je n’éprouvai jamais un plus profond regret d’en être séparé. + +Il y a dans nos passions certaines sources secrètes qui, lorsqu’elles sont vivifiées par des objets présents ou absents, mais rendus présents à notre esprit par la puissance de notre imagination, entraînent notre âme avec tant d’impétuosité vers les objets de ses désirs, que la non possession en devient vraiment insupportable. + +Telle était l’ardeur de mes souhaits pour la conservation d’un seul homme, que je répétai, je crois, mille fois ces mots : – « Oh ! qu’un homme ait été sauvé, oh ! qu’un seul homme ait été sauvé ! – J’étais si violemment irrité par ce désir en prononçant ces paroles, que mes mains se saisissaient, que mes doigts pressaient la paume de mes mains et avec tant de rage que si j’eusse tenu quelque chose de fragile je l’eusse brisé involontairement ; mes dents claquaient dans ma bouche et se serraient si fortement que je fus quelque temps avant de pouvoir les séparer. + +Que les naturalistes expliquent ces choses, leur raison et leur nature ; quant à moi, je ne puis que consigner ce fait, qui me parut toujours surprenant et dont je ne pus jamais me rendre compte. C’était sans doute l’effet de la fougue de mon désir et de l’énergie de mes idées me représentant toute la consolation que j’aurais puisée dans la société d’un Chrétien comme moi. + +Mais cela ne devait pas être : leur destinée ou la mienne ou toutes deux peut-être l’interdisaient ; car jusqu’à la dernière année de mon séjour dans l’île j’ai ignoré si quelqu’un s’était ou ne s’était pas sauvé du naufrage ; j’eus seulement quelques jours après l’affliction de voir le corps d’un jeune garçon noyé jeté sur le rivage, à l’extrémité de l’île, proche le vaisseau naufragé. Il n’avait pour tout vêtement qu’une veste de matelot, un caleçon de toile ouvert aux genoux et une chemise bleue. Rien ne put me faire deviner quelle était sa nation : il n’avait dans ses poches que deux pièces de huit et une pipe à tabac qui avait dix fois plus de valeur pour moi. + +La mer était calme alors, et j’avais grande envie de m’aventurer dans ma pirogue jusqu’au navire. Je ne doutais nullement que je pusse trouver à bord quelque chose pour mon utilité ; mais ce n’était pas là le motif qui m’y portait le plus : j’y étais entraîné par la pensée que je trouverais peut-être quelque créature dont je pourrais sauver la vie, et par là réconforter la mienne au plus haut degré. Cette pensée me tenait tellement au cœur, que je n’avais de repos ni jour ni nuit, et qu’il fallut que je me risquasse à aller à bord de ce vaisseau. Je m’abandonnai donc à la providence de Dieu, persuadé que j’étais qu’une impulsion si forte, à laquelle je ne pouvais résister, devait venir d’une invisible direction, et que je serais coupable envers moi si je ne le faisais point. + + + + + +VOYAGE AU VAISSEAU NAUFRAGÉ + + +Sous le coup de cette impression, je regagnai à grands pas mon château afin de préparer tout pour mon voyage. Je pris une bonne quantité de pain, un grand pot d’eau fraîche, une boussole pour me gouverner, une bouteille de rum, – j’en avais encore beaucoup en réserve, – et une pleine corbeille de raisins. Chargé ainsi, je retournai à ma pirogue, je vidai l’eau qui s’y trouvait, je la mis à flot, et j’y déposai toute ma cargaison. Je revins ensuite chez moi prendre une seconde charge, composée d’un grand sac de riz, de mon parasol – pour placer au-dessus de ma tête et me donner de l’ombre, – d’un second pot d’eau fraîche, de deux douzaines environ de mes petits pains ou gâteaux d’orge, d’une bouteille de lait de chèvre et d’un fromage. Je portai tout cela à mon embarcation, non sans beaucoup de peine et de sueur. Ayant prié Dieu de diriger mon voyage, je me mis en route, et, ramant ou pagayant le long du rivage, je parvins enfin à l’extrême pointe de l’île sur le côté Nord-Est. Là il s’agissait de se lancer dans l’Océan, de s’aventurer ou de ne pas s’aventurer. Je regardai les courants rapides qui à quelque distance régnaient des deux côtés de l’île. Le souvenir des dangers que j’avais courus me rendit ce spectacle bien terrible, et le cœur commença à me manquer ; car je pressentis que si un de ces courants m’entraînait, je serais emporté en haute mer, peut-être hors de la vue de mon île ; et qu’alors, comme ma pirogue était fort légère, pour peu qu’un joli frais s’élevât, j’étais inévitablement perdu. + +Ces pensées oppressèrent tellement mon âme, que je commençai à abandonner mon entreprise : je halai ma barque dans une crique du rivage, je gagnai un petit tertre et je m’y assis inquiet et pensif, flottant entre la crainte et le désir de faire mon voyage. Tandis que j’étais à réfléchir, je m’apperçus que la marée avait changé et que le flot montait, ce qui rendait pour quelque temps mon départ impraticable. Il me vint alors à l’esprit de gravir sur la butte la plus haute que je pourrais trouver, et d’observer les mouvements de la marée pendant le flux, afin de juger si, entraîné par l’un de ces courants, je ne pourrais pas être ramené par l’autre avec la même rapidité. Cela ne me fut pas plus tôt entré dans la tête, que je jetai mes regards sur un monticule qui dominait suffisamment les deux côtes, et d’où je vis clairement la direction de la marée et la route que j’avais à suivre pour mon retour : le courant du jusant sortait du côté de la pointe Sud de l’île, le courant du flot rentrait du côté du Nord. Tout ce que j’avais à faire pour opérer mon retour était donc de serrer la pointe septentrionale de l’île. + +Enhardi par cette observation, je résolus de partir le lendemain matin avec le commencement de la marée, ce que je fis en effet après avoir reposé la nuit dans mon canot sous la grande houppelande dont j’ai fait mention. Je gouvernai premièrement plein Nord, jusqu’à ce que je me sentisse soulevé par le courant qui portait à l’Est, et qui m’entraîna à une grande distance, sans cependant me désorienter, ainsi que l’avait fait autrefois le courant sur le côté Sud, et sans m’ôter toute la direction de ma pirogue. Comme je faisais un bon sillage avec ma pagaie, j’allai droit au navire échoué, et en moins de deux heures je l’atteignis. + +C’était un triste spectacle à voir ! Le bâtiment, qui me parut espagnol par sa construction, était fiché et enclavé entre deux roches ; la poupe et la hanche avaient été mises en pièces par la mer ; et comme le gaillard d’avant avait donné contre les rochers avec une violence extrême, le grand mât et le mât de misaine s’étaient brisés rez-pied ; mais le beaupré était resté en bon état et l’avant et l’éperon paraissaient fermes. – Lorsque je me fus approché, un chien parut sur le tillac : me voyant venir, il se mit à japper et à aboyer. Aussitôt que je l’appelai il sauta à la mer pour venir à moi, et je le pris dans ma barque. Le trouvant à moitié mort de faim et de soif, je lui donnai un de mes pains qu’il engloutit comme un loup vorace ayant jeûné quinze jours dans la neige ; ensuite je donnai de l’eau fraîche à cette pauvre bête, qui, si je l’avais laissée faire, aurait bu jusqu’à en crever. + +Après cela j’allai à bord. La première chose que j’y rencontrai ce fut, dans la cuisine, sur le gaillard d’avant, deux hommes noyés et qui se tenaient embrassés. J’en conclus, cela est au fait probable, qu’au moment où, durant la tempête, le navire avait touché, les lames brisaient si haut et avec tant de rapidité, que ces pauvres gens n’avaient pu s’en défendre, et avaient été étouffés par la continuelle chute des vagues, comme s’ils eussent été sous l’eau. – Outre le chien, il n’y avait rien à bord qui fût en vie, et toutes les marchandises que je pus voir étaient avariées. Je trouvai cependant arrimés dans la cale quelques tonneaux de liqueurs. Était-ce du vin ou de l’eau-de-vie, je ne sais. L’eau en se retirant les avait laissés à découvert, mais ils étaient trop gros pour que je pusse m’en saisir. Je trouvai aussi plusieurs coffres qui me parurent avoir appartenu à des matelots, et j’en portai deux dans ma barque sans examiner ce qu’ils contenaient. + +Si la poupe avait été garantie et que la proue eût été brisée, je suis persuadé que j’aurais fait un bon voyage ; car, à en juger par ce que je trouvai dans les coffres, il devait y avoir à bord beaucoup de richesses. Je présume par la route qu’il tenait qu’il devait venir de Buenos-Ayres ou de Rio de la Plata, dans l’Amérique méridionale, en delà du Brésil, et devait aller à la Havane dans le golfe du Mexique, et de là peut-être en Espagne. Assurément ce navire recelait un grand trésor, mais perdu à jamais pour tout le monde. Et qu’était devenu le reste de son équipage, je ne le sus pas alors. + +Outre ces coffres, j’y trouvai un petit tonneau plein d’environ vingt gallons de liqueur, que je transportai dans ma pirogue, non sans beaucoup de difficulté. Dans une cabine je découvris plusieurs mousquets et une grande poire à poudre en contenant environ quatre livres. Quant aux mousquets je n’en avais pas besoin : je les laissai donc, mais je pris le cornet à poudre. Je pris aussi une pelle et des pincettes, qui me faisaient extrêmement faute, deux chaudrons de cuivre, un gril et une chocolatière. Avec cette cargaison et le chien, je me mis en route quand la marée commença à porter vers mon île, que le même soir, à une heure de la nuit environ, j’atteignis, harassé, épuisé de fatigues. + +Je reposai cette nuit dans ma pirogue, et le matin je résolus de ne point porter mes acquisitions dans mon château, mais dans ma nouvelle caverne. Après m’être restauré, je débarquai ma cargaison et je me mis à en faire l’inventaire. Le tonneau de liqueur contenait une sorte de rum, mais non pas de la qualité de celui qu’on boit au Brésil : en un mot, détestable. Quand j’en vins à ouvrir les coffres je découvris plusieurs choses dont j’avais besoin : par exemple, dans l’un je trouvai un beau coffret renfermant des flacons de forme extraordinaire et remplis d’eaux cordiales fines et très-bonnes. Les flacons, de la contenance de trois pintes, étaient tout garnis d’argent. Je trouvai deux pots d’excellentes confitures si bien bouchés que l’eau n’avait pu y pénétrer, et deux autres qu’elle avait tout-à-fait gâtés. Je trouvai en outre de fort bonnes chemises qui furent les bien venues, et environ une douzaine et demie de mouchoirs de toile blanche et de cravates de couleur. Les mouchoirs furent aussi les bien reçus, rien n’étant plus rafraîchissant pour m’essuyer le visage dans les jours de chaleur. Enfin, lorsque j’arrivai au fond du coffre, je trouvai trois grands sacs de pièces de huit, qui contenaient environ onze cents pièces en tout, et dans l’un de ces sacs six doublons d’or enveloppés dans un papier, et quelques petites barres ou lingots d’or qui, je le suppose, pesaient à peu près une livre. + +Dans l’autre coffre il y avait quelques vêtements, mais de peu de valeur. Je fus porté à croire que celui-ci avait appartenu au maître canonnier, par cette raison qu’il ne s’y trouvait point de poudre, mais environ deux livres de pulverin dans trois flasques, mises en réserve, je suppose, pour charger des armes de chasse dans l’occasion. Somme toute, par ce voyage, j’acquis peu de chose qui me fût d’un très-grand usage ; car pour l’argent, je n’en avais que faire : il était pour moi comme la boue sous mes pieds ; je l’aurais donné pour trois ou quatre paires de bas et de souliers anglais, dont j’avais grand besoin. Depuis bien des années j’étais réduit à m’en passer. J’avais alors, il est vrai, deux paires de souliers que j’avais pris aux pieds des deux hommes noyés que j’avais découverts à bord, et deux autres paires que je trouvai dans l’un des coffres, ce qui me fut fort agréable ; mais ils ne valaient pas nos souliers anglais, ni pour la commodité ni pour le service, étant plutôt ce que nous appelons des escarpins que des souliers. Enfin je tirai du second coffre environ cinquante pièces de huit en réaux, mais point d’or. Il est à croire qu’il avait appartenu à un marin plus pauvre que le premier, qui doit avoir eu quelque officier pour maître. + +Je portai néanmoins cet argent dans ma caverne, et je l’y serrai comme le premier que j’avais sauvé de notre bâtiment. Ce fut vraiment grand dommage, comme je le disais tantôt, que l’autre partie du navire n’eût pas été accessible, je suis certain que j’aurais pu en tirer de l’argent de quoi charger plusieurs fois ma pirogue ; argent qui, si je fusse jamais parvenu à m’échapper et à m’enfuir en Angleterre, aurait pu rester en sûreté dans ma caverne jusqu’à ce que je revinsse le chercher. + +Après avoir tout débarqué et tout mis en lieu sûr, je retournai à mon embarcation. En ramant ou pagayant le long du rivage je la ramenai dans sa rade ordinaire, et je revins en hâte à ma demeure, où je retrouvai tout dans la paix et dans l’ordre. Je me remis donc à vivre selon mon ancienne manière, et à prendre soin de mes affaires domestiques. Pendant un certain temps mon existence fut assez agréable, seulement j’étais encore plus vigilant que de coutume ; je faisais le guet plus souvent et ne mettais plus aussi fréquemment le pied dehors. Si parfois je sortais avec quelque liberté, c’était toujours dans la partie orientale de l’île, où j’avais la presque certitude que les Sauvages ne venaient pas, et où je pouvais aller sans tant de précautions, sans ce fardeau d’armes et de munitions que je portais toujours avec moi lorsque j’allais de l’autre côté. + +Je vécus près de deux ans encore dans cette situation ; mais ma malheureuse tête, qui semblait faite pour rendre mon corps misérable, fut durant ces deux années toujours emplie de projets et de desseins pour tenter de m’enfuir de mon île. Quelquefois je voulais faire une nouvelle visite au navire échoué, quoique ma raison me criât qu’il n’y restait rien qui valût les dangers du voyage ; d’autres fois je songeais à aller çà et là, tantôt d’un côté, tantôt d’un autre ; et je crois vraiment que si j’avais eu la chaloupe sur laquelle je m’étais échappé de Sallé, je me serais aventuré en mer pour aller n’importe en quel lieu, pour aller je ne sais où. + +J’ai été dans toutes les circonstances de ma vie un exemple vivant de ceux qui sont atteints de cette plaie générale de l’humanité, d’où découle gratuitement la moitié de leurs misères : j’entends la plaie de n’être point satisfaits de la position où Dieu et la nature les ont placés. Car sans parler de mon état primitif et de mon opposition aux excellents conseils de mon père, opposition qui fut, si je puis l’appeler ainsi, mon péché originel, n’était-ce pas un égarement de même nature qui avait été l’occasion de ma chute dans cette misérable condition ? Si cette Providence qui m’avait si heureusement établi au Brésil comme planteur eût limité mes désirs, si je m’étais contenté d’avancer pas à pas, j’aurais pu être alors, j’entends au bout du temps que je passai dans mon île, un des plus grands colons du Brésil ; car je suis persuadé, par les progrès que j’avais faits dans le peu d’années que j’y vécus et ceux que j’aurais probablement faits si j’y fusse demeuré, que je serais devenu riche à cent mille Moidoires. + + + + + +LE RÊVE + + +J’avais bien affaire en vérité de laisser là une fortune assise, une plantation bien pourvue, s’améliorant et prospérant, pour m’en aller comme subrécargue chercher des Nègres en Guinée, tandis qu’avec de la patience et du temps, mon capital s’étant accru, j’en aurais pu acheter au seuil de ma porte, à ces gens dont le trafic des Noirs était le seul négoce. Il est vrai qu’ils m’auraient coûté quelque chose de plus, mais cette différence de prix pouvait-elle compenser de si grands hasards ? + +La folie est ordinairement le lot des jeunes têtes, et la réflexion sur les folies passées est ordinairement l’exercice d’un âge plus mûr ou d’une expérience payée cher. J’en étais là alors, et cependant l’extravagance avait jeté de si profondes racines dans mon cœur, que je ne pouvais me satisfaire de ma situation, et que j’avais l’esprit appliqué sans cesse à rechercher les moyens et la possibilité de m’échapper de ce lieu. – Pour que je puisse avec le plus grand agrément du lecteur, entamer le reste de mon histoire, il est bon que je donne quelque détail sur la conception de mes absurdes projets de fuite, et que je fasse voir comment et sur quelle fondation j’édifiais. + +Qu’on suppose maintenant que je suis retiré dans mon château, après mon dernier voyage au bâtiment naufragé, que ma frégate est désarmée et amarrée sous l’eau comme de coutume, et ma condition est rendue à ce qu’elle était auparavant. J’ai, il est vrai, plus d’opulence ; mais je n’en suis pas plus riche, car je ne fais ni plus de cas ni plus d’usage de mon or que les Indiens du Pérou avant l’arrivée des Espagnols. + +Par une nuit de la saison pluvieuse de mars, dans la vingt-quatrième année de ma vie solitaire, j’étais couché dans mon lit ou hamac sans pouvoir dormir, mais en parfaite santé ; je n’avais de plus qu’à l’ordinaire, ni peine ni indisposition, ni trouble de corps, ni trouble d’esprit ; cependant il m’était impossible de fermer l’œil, du moins pour sommeiller. De toute la nuit je ne m’assoupis pas autrement que comme il suit. + +Il serait aussi impossible que superflu de narrer la multitude innombrable de pensées qui durant cette nuit me passèrent par la mémoire, ce grand chemin du cerveau. Je me représentai toute l’histoire de ma vie en miniature ou en raccourci, pour ainsi dire, avant et après ma venue dans l’île. Dans mes réflexions sur ce qu’était ma condition depuis que j’avais abordé cette terre, je vins à comparer l’état heureux de mes affaires pendant les premières années de mon exil, à cet état d’anxiété, de crainte et de précautions dans lequel je vivais depuis que j’avais vu l’empreinte d’un pied d’homme sur le sable. Il n’est pas croyable que les Sauvages n’eussent pas fréquenté l’île avant cette époque : peut-être y étaient-ils descendus au rivage par centaines ; mais, comme je n’en avais jamais rien su et n’avais pu en concevoir aucune appréhension, ma sécurité était parfaite, bien que le péril fût le même. J’étais aussi heureux en ne connaissant point les dangers qui m’entouraient que si je n’y eusse réellement point été exposé. – Cette vérité fit naître en mon esprit beaucoup de réflexions profitables, et particulièrement celle-ci : Combien est infiniment bonne cette Providence qui dans sa sagesse a posé des bornes étroites à la vue et à la science de l’homme ! Quoiqu’il marche au milieu de mille dangers dont le spectacle, s’ils se découvraient à lui, troublerait son âme et terrasserait son courage, il garde son calme et sa sérénité, parce que l’issue des choses est cachée à ses regards, parce qu’il ne sait rien des dangers qui l’environnent. + +Après que ces pensées m’eurent distrait quelque temps, je vins à réfléchir sérieusement sur les dangers réels que j’avais courus durant tant d’années dans cette île même où je me promenais dans la plus grande sécurité, avec toute la tranquillité possible, quand peut-être il n’y avait que la pointe d’une colline, un arbre, ou les premières ombres de la nuit, entre moi et le plus affreux de touts les sorts, celui de tomber entre les mains des Sauvages, des cannibales, qui se seraient saisis de moi dans le même but que je le faisais d’une chèvre ou d’une tortue, et n’auraient pas plus pensé faire un crime en me tuant et en me dévorant, que moi en mangeant un pigeon ou un courlis. Je serais injustement mon propre détracteur, si je disais que je ne rendis pas sincèrement grâce à mon divin Conservateur pour toutes les délivrances inconnues qu’avec la plus grande humilité je confessais devoir à sa toute particulière protection, sans laquelle je serais inévitablement tombé entre ces mains impitoyables. + +Ces considérations m’amenèrent à faire des réflexions, sur la nature de ces Sauvages, et à examiner comment il se faisait qu’en ce monde le sage Dispensateur de toutes choses eût abandonné quelques-unes de ses créatures à une telle inhumanité, au-dessous de la brutalité même, qu’elles vont jusqu’à se dévorer dans leur propre espèce. Mais comme cela n’aboutissait qu’à de vaines spéculations, je me pris à rechercher dans quel endroit du monde ces malheureux vivaient ; à quelle distance était la côte d’où ils venaient ; pourquoi ils s’aventuraient si loin de chez eux ; quelle sorte de bateaux ils avaient, et pourquoi je ne pourrais pas en ordonner de moi et de mes affaires de façon à être à même d’aller à eux aussi bien qu’ils venaient à moi. + +Je ne me mis nullement en peine de ce que je ferais de moi quand je serais parvenu là, de ce que je deviendrais si je tombais entre les mains des Sauvages ; comment je leur échapperais s’ils m’entreprenaient, comment il me serait possible d’aborder à la côte sans être attaqué par quelqu’un d’eux de manière à ne pouvoir me délivrer moi-même. Enfin, s’il advenait que je ne tombasse point en leur pouvoir, comment je me procurerais des provisions et vers quel lieu je dirigerais ma course. Aucune de ces pensées, dis-je, ne se présenta à mon esprit : mon idée de gagner la terre ferme dans ma pirogue l’absorbait. Je regardais ma position d’alors comme la plus misérable qui pût être, et je ne voyais pas que je pusse rencontrer rien de pire, sauf la mort. Ne pouvais-je pas trouver du secours en atteignant le continent, ou ne pouvais-je le côtoyer comme le rivage d’Afrique, jusqu’à ce que je parvinsse à quelque pays habité où l’on me prêterait assistance. Après tout, n’était-il pas possible que je rencontrasse un bâtiment chrétien qui me prendrait à son bord ; et enfin, le pire du pire advenant, je ne pouvais que mourir, ce qui tout d’un coup mettait fin à toutes mes misères. – Notez, je vous prie, que tout ceci était le fruit du désordre de mon âme et de mon esprit véhément, exaspéré, en quelque sorte, par la continuité de mes souffrances et par le désappointement que j’avais eu à bord du vaisseau naufragé, où j’avais été si près d’obtenir ce dont j’étais ardemment désireux, c’est-à-dire quelqu’un à qui parler, quelqu’un qui pût me donner quelque connaissance du lieu où j’étais et m’enseigner des moyens probables de délivrance. J’étais donc, dis-je, totalement bouleversé par ces pensées. Le calme de mon esprit, puisé dans ma résignation à la Providence et ma soumission aux volontés du Ciel, semblait être suspendu ; et je n’avais pas en quelque sorte la force de détourner ma pensée de ce projet de voyage, qui m’assiégeait de désirs si impétueux qu’il était impossible d’y résister. + +Après que cette passion m’eut agité pendant deux heures et plus, avec une telle violence que mon sang bouillonnait et que mon pouls battait comme si la ferveur extraordinaire de mes désirs m’eût donné la fièvre, la nature fatiguée, épuisée, me jeta dans un profond sommeil. – On pourrait croire que mes songes roulèrent sur le même projet, mais non pas, mais sur rien qui s’y rapportât. Je rêvai que, sortant un matin de mon château comme de coutume, je voyais sur le rivage deux canots et onze Sauvages débarquant et apportant avec eux un autre Sauvage pour le tuer et le manger. Tout-à-coup, comme ils s’apprêtaient à égorger ce Sauvage, il bondit au loin et se prit à fuir pour sauver sa vie. Alors je crus voir dans mon rêve que, pour se cacher, il accourait vers le bocage épais masquant mes fortifications ; puis, que, m’appercevant qu’il était seul et que les autres ne le cherchaient point par ce chemin, je me découvrais à lui en lui souriant et l’encourageant ; et qu’il s’agenouillait devant moi et semblait implorer mon assistance. Sur ce je lui montrais mon échelle, je l’y faisais monter et je l’introduisais dans ma grotte, et il devenait mon serviteur. Sitôt que je me fus acquis cet homme je me dis : Maintenant je puis certainement me risquer à gagner le continent, car ce compagnon me servira de pilote, me dira ce qu’il faut faire, me dira où aller pour avoir des provisions ou ne pas aller de peur d’être dévoré ; bref, les lieux à aborder et ceux à fuir. Je me réveillai avec cette idée ; j’étais encore sous l’inexprimable impression de joie qu’en rêve j’avais ressentie à l’aspect de ma délivrance ; mais en revenant à moi et en trouvant que ce n’était qu’un songe, je ressentis un désappointement non moins étrange et qui me jeta dans un grand abattement d’esprit. + +J’en tirai toutefois cette conclusion, que le seul moyen d’effectuer quelque tentative de fuite, c’était de m’acquérir un Sauvage, surtout, si c’était possible, quelque prisonnier condamné à être mangé et amené à terre pour être égorgé. Mais une difficulté s’élevait encore. Il était impossible d’exécuter ce dessein sans assaillir et massacrer toute une caravane : vrai coup de désespoir qui pouvait si facilement manquer ! D’un autre côté j’avais de grands scrupules sur la légitimité de cet acte, et mon cœur bondissait à la seule pensée de verser tant de sang, bien que ce fût pour ma délivrance. Il n’est pas besoin de répéter ici les arguments qui venaient plaider contre ce bon sentiment : ce sont les mêmes que ceux dont il a été déjà fait mention ; mais, quoique j’eusse encore d’autres raisons à exposer alors, c’est-à-dire que ces hommes étaient mes ennemis et me dévoreraient s’il leur était possible ; que c’était réellement pour ma propre conservation que je devais me délivrer de cette mort dans la vie, et que j’agissais pour ma propre défense tout aussi bien que s’ils m’attaquaient ; quoique, dis-je, toutes ces raisons militassent pour moi, cependant la pensée de verser du sang humain pour ma délivrance m’était si terrible, que j’eus beau faire, je ne pus de long-temps me concilier avec elle. + +Néanmoins, enfin, après beaucoup de délibérations intimes, après de grandes perplexités, – car touts ces arguments pour et contre s’agitèrent long-temps dans ma tête, – mon véhément désir prévalut et étouffa tout le reste, et je me déterminai, coûte que coûte, à m’emparer de quelqu’un de ces Sauvages. La question était alors de savoir comment m’y prendre, et c’était chose difficile à résoudre ; mais, comme aucun moyen probable ne se présentait à mon choix, je résolus donc de faire seulement sentinelle pour guetter quand ils débarqueraient, de n’arrêter mes mesures que dans l’occasion, de m’abandonner à l’événement, de le laisser être ce qu’il voudrait. + +Plein de cette résolution, je me mis en vedette aussi souvent que possible, si souvent même que je m’en fatiguai profondément ; car pendant un an et demi je fis le guet et allai une grande partie de ce temps au moins une fois par jour à l’extrémité Ouest et Sud-Ouest de l’île pour découvrir des canots, mais sans que j’apperçusse rien. C’était vraiment décourageant, et je commençai à m’inquiéter beaucoup, bien que je ne puisse dire qu’en ce cas mes désirs se soient émoussés comme autrefois. Ma passion croissait avec l’attente. En un mot je n’avais pas été d’abord plus soigneux de fuir la vue des Sauvages et d’éviter d’être apperçu par eux, que j’étais alors désireux de les entreprendre. + + + + + +FIN DE LA VIE SOLITAIRE + + +Alors je me figurais même que si je m’emparais de deux ou trois Sauvages, j’étais capable de les gouverner de façon à m’en faire esclaves, à me les assujétir complètement et à leur ôter à jamais tout moyen de me nuire. Je me complaisais dans cette idée, mais toujours rien ne se présentait : toutes mes volontés, touts mes plans n’aboutissaient à rien, car il ne venait point de Sauvages. + +Un an et demi environ après que j’eus conçu ces idées, et que par une longue réflexion j’eus en quelque manière décidé qu’elles demeureraient sans résultat faute d’occasion, je fus surpris un matin, de très-bonne heure, en ne voyant pas moins de cinq canots touts ensemble au rivage sur mon côté de l’île. Les Sauvages à qui ils appartenaient étaient déjà à terre et hors de ma vue. Le nombre de ces canots rompait toutes mes mesures ; car, n’ignorant pas qu’ils venaient toujours quatre ou six, quelquefois plus, dans chaque embarcation, je ne savais que penser de cela, ni quel plan dresser pour attaquer moi seul vingt ou trente hommes. Aussi demeurai-je dans mon château embarrassé et abattu. Cependant, dans la même attitude que j’avais prise autrefois, je me préparai à repousser une attaque ; j’étais tout prêt à agir si quelque chose se fût présenté. Ayant attendu long-temps et long-temps prêté l’oreille pour écouter s’il se faisait quelque bruit, je m’impatientai enfin ; et, laissant mes deux fusils au pied de mon échelle, je montai jusqu’au sommet du rocher, en deux escalades, comme d’ordinaire. Là, posté de façon à ce que ma tête ne parût point au-dessus de la cime, pour qu’en aucune manière on ne pût m’appercevoir, j’observai à l’aide de mes lunettes d’approche qu’ils étaient au moins au nombre de trente, qu’ils avaient allumé un feu et préparé leur nourriture : quel aliment était-ce et comment l’accommodaient-ils, c’est ce que je ne pus savoir ; mais je les vis touts danser autour du feu, et, suivant leur coutume, avec je ne sais combien de figures et de gesticulations barbares. + +Tandis que je regardais ainsi, j’apperçus par ma longue-vue deux misérables qu’on tirait des pirogues, où sans doute ils avaient été mis en réserve, et qu’alors on faisait sortir pour être massacrés. J’en vis aussitôt tomber un assommé, je pense, avec un casse-tête ou un sabre de bois, selon l’usage de ces nations. Deux ou trois de ces meurtriers se mirent incontinent à l’œuvre et le dépecèrent pour leur cuisine, pendant que l’autre victime demeurait là en attendant qu’ils fussent prêts pour elle. En ce moment même la nature inspira à ce pauvre malheureux, qui se voyait un peu en liberté, quelque espoir de sauver sa vie ; il s’élança, et se prit à courir avec une incroyable vitesse, le long des sables, droit vers moi, j’entends vers la partie de la côte où était mon habitation. + +Je fus horriblement effrayé, – il faut que je l’avoue, – quand je le vis enfiler ce chemin, surtout quand je m’imaginai le voir poursuivi par toute la troupe. Je crus alors qu’une partie de mon rêve allait se vérifier, et qu’à coup sûr il se réfugierait dans mon bocage ; mais je ne comptais pas du tout que le dénouement serait le même, c’est-à-dire que les autres Sauvages ne l’y pourchasseraient pas et ne l’y trouveraient point. Je demeurai toutefois à mon poste, et bientôt je recouvrai quelque peu mes esprits lorsque je reconnus qu’ils n’étaient que trois hommes à sa poursuite. Je retrouvai surtout du courage en voyant qu’il les surpassait excessivement à la course et gagnait du terrain sur eux, de manière que s’il pouvait aller de ce train une demi-heure encore il était indubitable qu’il leur échapperait. + +Il y avait entre eux et mon château la crique dont j’ai souvent parlé dans la première partie de mon histoire, quand je fis le sauvetage du navire, et je prévis qu’il faudrait nécessairement que le pauvre infortuné la passât à la nage ou qu’il fût pris. Mais lorsque le Sauvage échappé eut atteint jusque là, il ne fit ni une ni deux, malgré la marée haute, il s’y plongea ; il gagna l’autre rive en une trentaine de brassées ou environ, et se reprit à courir avec une force et une vitesse sans pareilles. Quand ses trois ennemis arrivèrent à la crique, je vis qu’il n’y en avait que deux qui sussent nager. Le troisième s’arrêta sur le bord, regarda sur l’autre côté et n’alla pas plus loin. Au bout de quelques instants il s’en retourna pas à pas ; et, d’après ce qui advint, ce fut très-heureux pour lui. + +Toutefois j’observai que les deux qui savaient nager mirent à passer la crique deux fois plus de temps que n’en avait mis le malheureux qui les fuyait. – Mon esprit conçut alors avec feu, et irrésistiblement, que l’heure était venue de m’acquérir un serviteur, peut-être un camarade ou un ami, et que j’étais manifestement appelé par la Providence à sauver la vie de cette pauvre créature. Aussitôt je descendis en toute hâte par mes échelles, je pris deux fusils que j’y avais laissés au pied, comme je l’ai dit tantôt, et, remontant avec la même précipitation, je m’avançai vers la mer. Ayant coupé par le plus court au bas de la montagne, je me précipitai entre les poursuivants et le poursuivi, et j’appelai le fuyard. Il se retourna et fut peut-être d’abord tout aussi effrayé de moi que moi je l’étais d’eux ; mais je lui fis signe de la main de revenir, et en même temps je m’avançai lentement vers les deux qui accouraient. Tout-à-coup je me précipitai sur le premier, et je l’assommai avec la crosse de mon fusil. Je ne me souciais pas de faire feu, de peur que l’explosion ne fût entendue des autres, quoique à cette distance cela ne se pût guère ; d’ailleurs, comme ils n’auraient pu appercevoir la fumée, ils n’auraient pu aisément savoir d’où cela provenait. Ayant donc assommé celui-ci, l’autre qui le suivait s’arrêta comme s’il eût été effrayé. J’allai à grands pas vers lui ; mais quand je m’en fus approché, je le vis armé d’un arc, et prêt à décocher une flèche contre moi. Placé ainsi dans la nécessité de tirer le premier, je le fis et je le tuai du coup. Le pauvre Sauvage échappé avait fait halte ; mais, bien qu’il vît ses deux ennemis mordre la poussière, il était pourtant si épouvanté du feu et du bruit de mon arme, qu’il demeura pétrifié, n’osant aller ni en avant ni en arrière. Il me parut cependant plutôt disposé à s’enfuir encore qu’à s’approcher. Je l’appelai de nouveau et lui fis signe de venir, ce qu’il comprit facilement. Il fit alors quelques pas et s’arrêta, puis s’avança un peu plus et s’arrêta encore ; et je m’apperçus qu’il tremblait comme s’il eût été fait prisonnier et sur le point d’être tué comme ses deux ennemis. Je lui fis signe encore de venir à moi, et je lui donnai toutes les marques d’encouragement que je pus imaginer. De plus près en plus près il se risqua, s’agenouillant à chaque dix ou douze pas pour me témoigner sa reconnaissance de lui avoir sauvé la vie. Je lui souriais, je le regardais aimablement et l’invitais toujours à s’avancer. Enfin il s’approcha de moi ; puis, s’agenouillant encore, baisa la terre, mit sa tête sur la terre, pris mon pied et mit mon pied sur sa tête : ce fut, il me semble, un serment juré d’être à jamais mon esclave. Je le relevai, je lui fis des caresses, et le rassurai par tout ce que je pus. Mais la besogne n’était pas, achevée ; car je m’apperçus alors que le Sauvage que j’avais assommé n’était pas tué, mais seulement étourdi, et qu’il commençait à se remettre. Je le montrai du doigt à mon Sauvage, en lui faisant remarquer qu’il n’était pas mort. Sur ce il me dit quelques mots, qui, bien que je ne les comprisse pas, me furent bien doux à entendre ; car c’était le premier son de voix humaine, la mienne exceptée, que j’eusse ouï depuis vingt-cinq ans. Mais l’heure de m’abandonner à de pareilles réflexions n’était pas venue ; le Sauvage abasourdi avait recouvré assez de force pour se mettre sur son séant et je m’appercevais que le mien commençait à s’en effrayer. Quand je vis cela je pris mon second fusil et couchai en joue notre homme, comme si j’eusse voulu tirer sur lui. Là-dessus, mon Sauvage, car dès lors je pouvais l’appeler ainsi, me demanda que je lui prêtasse mon sabre qui pendait nu à mon côté ; je le lui donnai : il ne l’eut pas plus tôt, qu’il courut à son ennemi et d’un seul coup lui trancha la tête si adroitement qu’il n’y a pas en Allemagne un bourreau qui l’eût fait ni plus vite ni mieux. Je trouvai cela étrange pour un Sauvage, que je supposais avec raison n’avoir jamais vu auparavant d’autres sabres que les sabres de bois de sa nation. Toutefois il paraît, comme je l’appris plus tard, que ces sabres sont si affilés, sont si pesants et d’un bois si dur, qu’ils peuvent d’un seul coup abattre une tête ou un bras. Après cet exploit il revint à moi, riant en signe de triomphe, et avec une foule de gestes que je ne compris pas il déposa à mes pieds mon sabre et la tête du Sauvage. + +Mais ce qui l’intrigua beaucoup, ce fut de savoir comment de si loin j’avais pu tuer l’autre Indien, et, me le montrant du doigt, il me fit des signes pour que je l’y laissasse aller. Je lui répondis donc du mieux que je pus que je le lui permettais. Quand il s’en fut approché, il le regarda et demeura là comme un ébahi ; puis, le tournant tantôt d’un côté tantôt d’un autre, il examina la blessure. La balle avait frappé juste dans la poitrine et avait fait un trou d’où peu de sang avait coulé : sans doute il s’était épanché intérieurement, car il était bien mort. Enfin il lui prit son arc et ses flèches et s’en revint. Je me mis alors en devoir de partir et je l’invitai à me suivre, en lui donnant à entendre qu’il en pourrait survenir d’autres en plus grand nombre. + +Sur ce il me fit signe qu’il voulait enterrer les deux cadavres, pour que les autres, s’ils accouraient, ne pussent les voir. Je le lui permis, et il se jeta à l’ouvrage. En un instant il eut creusé avec ses mains un trou dans le sable assez grand pour y ensevelir le premier, qu’il y traîna et qu’il recouvrit ; il en fit de même pour l’autre. Je pense qu’il ne mit pas plus d’un quart d’heure à les enterrer touts les deux. Je le rappelai alors, et l’emmenai, non dans mon château, mais dans la caverne que j’avais plus avant dans l’île. Je fis ainsi mentir cette partie de mon rêve qui lui donnait mon bocage pour abri. + +Là je lui offris du pain, une grappe de raisin et de l’eau, dont je vis qu’il avait vraiment grand besoin à cause de sa course. Lorsqu’il se fut restauré, je lui fis signe d’aller se coucher et de dormir, en lui montrant un tas de paille de riz avec une couverture dessus, qui me servait de lit quelquefois à moi-même. La pauvre créature se coucha donc et s’endormit. + +C’était un grand beau garçon, svelte et bien tourné, et à mon estime d’environ vingt-six ans. Il avait un bon maintien, l’aspect ni arrogant ni farouche et quelque chose de très-mâle dans la face ; cependant il avait aussi toute l’expression douce et molle d’un Européen, surtout quand il souriait. Sa chevelure était longue et noire, et non pas crépue comme de la laine. Son front était haut et large, ses yeux vifs et pleins de feu. Son teint n’était pas noir, mais très-basané, sans rien avoir cependant de ce ton jaunâtre, cuivré et nauséabond des Brésiliens, des Virginiens et autres naturels de l’Amérique ; il approchait plutôt d’une légère couleur d’olive foncé, plus agréable en soi que facile à décrire. Il avait le visage rond et potelé, le nez petit et non pas aplati comme ceux des Nègres, la bouche belle, les lèvres minces, les dents fines, bien rangées et blanches comme ivoire. – Après avoir sommeillé plutôt que dormi environ une demi-heure, il s’éveilla et sortit de la caverne pour me rejoindre ; car j’étais allé traire mes chèvres, parquées dans l’enclos près de là. Quand il m’apperçut il vint à moi en courant, et se jeta à terre avec toutes les marques possibles d’une humble reconnaissance, qu’il manifestait par une foule de grotesques gesticulations. Puis il posa sa tête à plat sur la terre, prit l’un de mes pieds et le posa sur sa tête, comme il avait déjà fait ; puis il m’adressa touts les signes imaginables d’assujettissement, de servitude et de soumission, pour me donner à connaître combien était grand son désir de s’attacher à moi pour la vie. Je le comprenais en beaucoup de choses, et je lui témoignais que j’étais fort content de lui. + + + + + +VENDREDI + + +En peu de temps je commençai à lui parler et à lui apprendre à me parler. D’abord je lui fis savoir que son nom serait Vendredi ; c’était le jour où je lui avais sauvé la vie, et je l’appelai ainsi en mémoire de ce jour. Je lui enseignai également à m’appeler maître, à dire oui et non, et je lui appris ce que ces mots signifiaient. – Je lui donnai ensuite du lait dans un pot de terre ; j’en bus le premier, j’y trempai mon pain et lui donnai un gâteau pour qu’il fît de même : il s’en accommoda aussitôt et me fit signe qu’il trouvait cela fort bon. + +Je demeurai là toute la nuit avec lui ; mais dès que le jour parut je lui fis comprendre qu’il fallait me suivre et que je lui donnerais des vêtements ; il parut charmé de cela, car il était absolument nu. Comme nous passions par le lieu où il avait enterré les deux hommes, il me le désigna exactement et me montra les marques qu’il avait faites pour le reconnaître, en me faisant signe que nous devrions les déterrer et les manger. Là-dessus je parus fort en colère ; je lui exprimai mon horreur en faisant comme si j’allais vomir à cette pensée, et je lui enjoignis de la main de passer outre, ce qu’il fit sur-le-champ avec une grande soumission. Je l’emmenai alors sur le sommet de la montagne, pour voir si les ennemis étaient partis ; et, braquant ma longue-vue, je découvris parfaitement la place où ils avaient été, mais aucune apparence d’eux ni de leurs canots. Il était donc positif qu’ils étaient partis et qu’ils avaient laissé derrière eux leurs deux camarades sans faire aucune recherche. + +Mais cette découverte ne me satisfaisait pas : ayant alors plus de courage et conséquemment plus de curiosité, je pris mon Vendredi avec moi, je lui mis une épée à la main, sur le dos l’arc et les flèches, dont je le trouvai très-adroit à se servir ; je lui donnai aussi à porter un fusil pour moi ; j’en pris deux moi-même, et nous marchâmes vers le lieu où avaient été les Sauvages, car je désirais en avoir de plus amples nouvelles. Quand j’y arrivai mon sang se glaça dans mes veines, et mon cœur défaillit à un horrible spectacle. C’était vraiment chose terrible à voir, du moins pour moi, car cela ne fit rien à Vendredi. La place était couverte d’ossements humains, la terre teinte de sang ; çà et là étaient des morceaux de chair à moitié mangés, déchirés et rôtis, en un mot toutes les traces d’un festin de triomphe qu’ils avaient fait là après une victoire sur leurs ennemis. Je vis trois crânes, cinq mains, les os de trois ou quatre jambes, des os de pieds et une foule d’autres parties du corps. Vendredi me fit entendre par ses signes que les Sauvages avaient amené quatre prisonniers pour les manger, que trois l’avaient été, et que lui, en se désignant lui-même, était le quatrième ; qu’il y avait eu une grande bataille entre eux et un roi leur voisin, – dont, ce semble, il était le sujet ; – qu’un grand nombre de prisonniers avaient été faits, et conduits en différents lieux par ceux qui les avaient pris dans la déroute, pour être mangés, ainsi que l’avaient été ceux débarqués par ces misérables. + +Je commandai à Vendredi de ramasser ces crânes, ces os, ces tronçons et tout ce qui restait, de les mettre en un monceau et de faire un grand feu dessus pour les réduire en cendres. Je m’apperçus que Vendredi avait encore un violent appétit pour cette chair, et que son naturel était encore cannibale ; mais je lui montrai tant d’horreur à cette idée, à la moindre apparence de cet appétit, qu’il n’osa pas le découvrir : car je lui avais fait parfaitement comprendre que s’il le manifestait je le tuerais. + +Lorsqu’il eut fait cela, nous nous en retournâmes à notre château, et là je me mis à travailler avec mon serviteur Vendredi. Avant tout je lui donnai une paire de caleçons de toile que j’avais tirée du coffre du pauvre canonnier dont il a été fait mention, et que j’avais trouvée dans le bâtiment naufragé : avec un léger changement, elle lui alla très-bien. Je lui fabriquai ensuite une casaque de peau de chèvre aussi bien que me le permit mon savoir : j’étais devenu alors un assez bon tailleur ; puis je lui donnai un bonnet très-commode et assez fashionable que j’avais fait avec une peau de lièvre. Il fut ainsi passablement habillé pour le moment, et on ne peut plus ravi de se voir presque aussi bien vêtu que son maître. À la vérité, il eut d’abord l’air fort empêché dans toutes ces choses : ses caleçons étaient portés gauchement, ses manches de casaque le gênaient aux épaules et sous les bras ; mais, ayant élargi les endroits où il se plaignait qu’elles lui faisaient mal, et lui-même s’y accoutumant, il finit par s’en accommoder fort bien. + +Le lendemain du jour où je vins avec lui à ma huche je commençai à examiner où je pourrais le loger. Afin qu’il fût commodément pour lui et cependant très-convenablement pour moi, je lui élevai une petite cabane dans l’espace vide entre mes deux fortifications, en dedans de la dernière et en dehors de la première. Comme il y avait là une ouverture donnant dans ma grotte, je façonnai une bonne huisserie et une porte de planches que je posai dans le passage, un peu en dedans de l’entrée. Cette porte était ajustée pour ouvrir à l’intérieur. La nuit je la barrais et retirais aussi mes deux échelles ; de sorte que Vendredi n’aurait pu venir jusqu’à moi dans mon dernier retranchement sans faire, en grimpant, quelque bruit qui m’aurait immanquablement réveillé ; car ce retranchement avait alors une toiture faite de longues perches couvrant toute ma tente, s’appuyant contre le rocher et entrelacées de branchages, en guise de lattes, chargées d’une couche très-épaisse de paille de riz aussi forte que des roseaux. À la place ou au trou que j’avais laissé pour entrer ou sortir avec mon échelle, j’avais posé une sorte de trappe, qui, si elle eût été forcée à l’extérieur, ne se serait point ouverte, mais serait tombée avec un grand fracas. Quant aux armes, je les prenais toutes avec moi pendant la nuit. + +Mais je n’avais pas besoin de tant de précautions, car jamais homme n’eut un serviteur plus sincère, plus aimant, plus fidèle que Vendredi. Sans passions, sans obstination, sans volonté, complaisant et affectueux, son attachement pour moi était celui d’un enfant pour son père. J’ose dire qu’il aurait sacrifié sa vie pour sauver la mienne en toute occasion. La quantité de preuves qu’il m’en donna mit cela hors de doute, et je fus bientôt convaincu que pour ma sûreté il n’était pas nécessaire d’user de précautions à son égard. + +Ceci me donna souvent occasion d’observer, et avec étonnement, que si toutefois il avait plu à Dieu, dans sa sagesse et dans le gouvernement des œuvres de ses mains, de détacher un grand nombre de ses créatures du bon usage auquel sont applicables leurs facultés et les puissances de leur âme, il leur avait pourtant accordé les mêmes forces, la même raison, les mêmes affections, les mêmes sentiments d’amitié et d’obligeance, les mêmes passions, le même ressentiment pour les outrages, le même sens de gratitude, de sincérité, de fidélité, enfin toutes les capacités, pour faire et recevoir le bien, qui nous ont été données à nous-mêmes ; et que, lorsqu’il plaît à Dieu de leur envoyer l’occasion d’exercer leurs facultés, ces créatures sont aussi disposées, même mieux disposées que nous, à les appliquer au bon usage pour lequel elles leur ont été départies. Je devenais parfois très-mélancolique lorsque je réfléchissais au médiocre emploi que généralement nous faisons de toutes ces facultés, quoique notre intelligence soit éclairée par le flambeau de l’instruction et l’Esprit de Dieu, et que notre entendement soit agrandi par la connaissance de sa parole. Pourquoi, me demandais-je, plaît-il à Dieu de cacher cette connaissance salutaire à tant de millions d’âmes qui, à en juger par ce pauvre Sauvage, en auraient fait un meilleur usage que nous ? + +De là j’étais quelquefois entraîné si loin que je m’attaquais à la souveraineté de la Providence, et que j’accusais en quelque sorte sa justice d’une disposition assez arbitraire pour cacher la lumière aux uns, la révéler aux autres, et cependant attendre de touts les mêmes devoirs. Mais aussitôt je coupais court à ces pensées et les réprimais par cette conclusion : que nous ignorons selon quelle lumière et quelle loi seront condamnées ces créatures ; que Dieu étant par son essence infiniment saint et équitable, si elles étaient sentenciées, ce ne pourrait être pour ne l’avoir point connu, mais pour avoir péché contre cette lumière qui, comme dit l’Écriture, était une loi pour elles, et par des préceptes que leur propre conscience aurait reconnus être justes, bien que le principe n’en fût point manifeste pour nous ; qu’enfin nous sommes touts comme l’argile entre les mains du potier, à qui nul vase n’a droit de dire : Pourquoi m’as tu fait ainsi ? + +Mais retournons à mon nouveau compagnon. J’étais enchanté de lui, et je m’appliquais à lui enseigner à faire tout ce qui était propre à le rendre utile, adroit, entendu, mais surtout à me parler et à me comprendre, et je le trouvai le meilleur écolier qui fût jamais. Il était si gai, si constamment assidu et si content quand il pouvait m’entendre ou se faire entendre de moi, qu’il m’était vraiment agréable de causer avec lui. Alors ma vie commençait à être si douce que je me disais : si je n’avais pas à redouter les Sauvages, volontiers je demeurerais en ce lieu aussi long-temps que je vivrais. + +Trois ou quatre jours après mon retour au château je pensai que, pour détourner Vendredi de son horrible nourriture accoutumée et de son appétit cannibale, je devais lui faire goûter d’autre viande : je l’emmenai donc un matin dans les bois. J’y allais, au fait, dans l’intention de tuer un cabri de mon troupeau pour l’apporter et l’apprêter au logis ; mais, chemin faisant, je vis une chèvre couchée à l’ombre, avec deux jeunes chevreaux à ses côtés. Là dessus j’arrêtai Vendredi. Holà ! ne bouge pas, lui dis-je en lui faisant signe de ne pas remuer. Au même instant je mis mon fusil en joue, je tirai et je tuai un des chevreaux. Le pauvre diable, qui m’avait vu, il est vrai, tuer à une grande distance le Sauvage son ennemi, mais qui n’avait pu imaginer comment cela s’était fait, fut jeté dans une étrange surprise. Il tremblait, il chancelait, et avait l’air si consterné que je pensai le voir tomber en défaillance. Il ne regarda pas le chevreau sur lequel j’avais fait feu ou ne s’apperçut pas que je l’avais tué, mais il arracha sa veste pour s’assurer s’il n’était point blessé lui-même. Il croyait sans doute que j’avais résolu de me défaire de lui ; car il vint s’agenouiller devant moi, et, embrassant mes genoux, il me dit une multitude de choses où je n’entendis rien, sinon qu’il me suppliait de ne pas le tuer. + +Je trouvai bientôt un moyen de le convaincre que je ne voulais point lui faire de mal : je le pris par la main et le relevai en souriant, et lui montrant du doigt le chevreau que j’avais atteint, je lui fis signe de l’aller quérir. Il obéit. Tandis qu’il s’émerveillait et cherchait à voir comment cet animal avait été tué, je rechargeai mon fusil, et au même instant j’apperçus, perché sur un arbre à portée de mousquet, un grand oiseau semblable à un faucon. Afin que Vendredi comprît un peu ce que j’allais faire, je le rappelai vers moi en lui montrant l’oiseau ; c’était, au fait, un perroquet, bien que je l’eusse pris pour un faucon. Je lui désignai donc le perroquet, puis mon fusil, puis la terre au-dessous du perroquet, pour lui indiquer que je voulais l’abattre et lui donner à entendre que je voulais tirer sur cet oiseau et le tuer. En conséquence je fis feu ; je lui ordonnai de regarder, et sur-le-champ il vit tomber le perroquet. Nonobstant tout ce que je lui avais dit, il demeura encore là comme un effaré. Je conjecturai qu’il était épouvanté ainsi parce qu’il ne m’avait rien vu mettre dans mon fusil, et qu’il pensait que c’était une source merveilleuse de mort et de destruction propre à tuer hommes, bêtes, oiseaux, ou quoi que ce fût, de près ou de loin. + + + + + +ÉDUCATION DE VENDREDI + + +Son étonnement fut tel, que de long-temps il n’en put revenir ; et je crois que si je l’eusse laissé faire il m’aurait adoré moi et mon fusil. Quant au fusil lui-même, il n’osa pas y toucher de plusieurs jours ; mais lorsqu’il en était près il lui parlait et l’implorai comme s’il eût pu lui répondre. C’était, je l’appris dans la suite, pour le prier de ne pas le tuer. + + + +Lorsque sa frayeur se fut un peu dissipée, je lui fis signe de courir chercher l’oiseau que j’avais frappé, ce qu’il fit ; mais il fut assez long-temps absent, car le perroquet, n’étant pas tout-à-fait mort, s’était traîné à une grande distance de l’endroit où je l’avais abattu. Toutefois il le trouva, le ramassa et vint me l’apporter. Comme je m’étais apperçu de son ignorance à l’égard de mon fusil, je profitai de son éloignement pour le recharger sans qu’il pût me voir, afin d’être tout prêt s’il se présentait une autre occasion : mais plus rien ne s’offrit alors. – J’apportai donc le chevreau à la maison, et le même soir je l’écorchai et je le dépeçai de mon mieux. Comme j’avais un vase convenable, j’en mis bouillir ou consommer quelques morceaux, et je fis un excellent bouillon. Après que j’eus tâté de cette viande, j’en donnai à mon serviteur, qui en parut très-content et trouva cela fort de son goût. Mais ce qui le surprit beaucoup, ce fut de me voir manger du sel avec la viande. Il me fit signe que le sel n’était pas bon à manger, et, en ayant mis un peu dans sa bouche, son cœur sembla se soulever, il le cracha et le recracha, puis se rinça la bouche avec de l’eau fraîche. À mon tour je pris une bouchée de viande sans sel, et je me mis à cracher et à crachoter aussi vite qu’il avait fait ; mais cela ne le décida point, et il ne se soucia jamais de saler sa viande ou son bouillon, si ce n’est que fort long-temps après, et encore ce ne fut que très-peu. + + + +Après lui avoir fait ainsi goûter du bouilli et du bouillon, je résolus de le régaler le lendemain d’une pièce de chevreau rôti. Pour la faire cuire je la suspendis à une ficelle devant le feu, – comme je l’avais vu pratiquer à beaucoup de gens en Angleterre, – en plantant deux pieux, un sur chaque côté du brasier, avec un troisième pieu posé en travers sur leur sommet, en attachant la ficelle à cette traverse et en faisant tourner la viande continuellement. Vendredi s’émerveilla de cette invention ; et quand il vint à manger de ce rôti, il s’y prit de tant de manières pour me faire savoir combien il le trouvait à son goût, que je n’eusse pu ne pas le comprendre. Enfin il me déclara que désormais il ne mangerait plus d’aucune chair humaine, ce dont je fus fort aise. + +Le jour suivant je l’occupai à piler du blé et à bluter, suivant la manière que je mentionnai autrefois. Il apprit promptement à faire cela aussi bien que moi, après surtout qu’il eut compris quel en était le but, et que c’était pour faire du pain, car ensuite je lui montrai à pétrir et à cuire au four. En peu de temps Vendredi devint capable d’exécuter toute ma besogne aussi bien que moi-même. + +Je commençai alors à réfléchir qu’ayant deux bouches à nourrir au lieu d’une, je devais me pourvoir de plus de terrain pour ma moisson et semer une plus grande quantité de grain que de coutume. Je choisis donc une plus grande pièce de terre, et me mis à l’enclorre de la même façon que mes autres champs, ce à quoi Vendredi travailla non-seulement volontiers et de tout cœur mais très-joyeusement. Je lui dis que c’était pour avoir du blé de quoi faire plus de pain, parce qu’il était maintenant avec moi et afin que je pusse en avoir assez pour lui et pour moi même. Il parut très-sensible à cette attention et me fit connaître qu’il pensait que je prenais beaucoup plus de peine pour lui que pour moi, et qu’il travaillerait plus rudement si je voulais lui dire ce qu’il fallait faire. + +Cette année fut la plus agréable de toutes celles que je passai dans l’île. Vendredi commençait à parler assez bien et à entendre le nom de presque toutes les choses que j’avais occasion de nommer et de touts les lieux où j’avais à l’envoyer. Il jasait beaucoup, de sorte qu’en peu de temps je recouvrai l’usage de ma langue, qui auparavant m’était fort peu utile, du moins quant à la parole. Outre le plaisir que je puisais dans sa conversation, j’avais à me louer de lui-même tout particulièrement ; sa simple et naïve candeur m’apparaissait de plus en plus chaque jour. Je commençais réellement à aimer cette créature, qui, de son côté, je crois, m’aimait plus que tout ce qu’il lui avait été possible d’aimer jusque là. + +Un jour j’eus envie de savoir s’il n’avait pas quelque penchant à retourner dans sa patrie ; et, comme je lui avais si bien appris l’anglais qu’il pouvait répondre à la plupart de mes questions, je lui demandai si la nation à laquelle il appartenait ne vainquait jamais dans les batailles. À cela il se mit à sourire et me dit : – « Oui, oui, nous toujours se battre le meilleur ; » – il voulait dire : nous avons toujours l’avantage dans le combat. Et ainsi nous commençâmes l’entretien suivant : – Vous toujours se battre le meilleur ; d’où vient alors, Vendredi, que tu as été fait prisonnier ? + + + +Vendredi. – Ma nation battre beaucoup pour tout cela. + +Le maître. – Comment battre ! si ta nation les a battus, comment se fait-il que tu aies été pris ? + +Vendredi. – Eux plus que ma nation dans la place où moi étais ; eux prendre un, deux, trois et moi. Ma nation battre eux tout-à-fait dans la place là-bas où moi n’être pas ; là ma nation prendre un, deux, grand mille. + +Le maître. – Mais pourquoi alors ne te reprit-elle pas des mains de l’ennemi ? + +Vendredi. –Eux emporter un, deux, trois et moi, et faire aller dans le canot ; ma nation n’avoir pas canot cette fois. + +Le maître. – Eh bien, Vendredi, que fait ta nation des hommes qu’elle prend ? les emmène-t-elle et les mange-t-elle aussi ? + +Vendredi. – Oui, ma nation manger hommes aussi, manger touts. + +Le maître. – Où les mène-t-elle ? + +Vendredi. – Aller à toute place où elle pense. + +Le maître. – Vient-elle ici ? + +Vendredi. – Oui, oui ; elle venir ici, venir autre place. + +Le maître. – Es-tu venu ici avec vos gens ? + +Vendredi. – Oui, moi venir là. – Il montrait du doigt le côté Nord-Ouest de l’île qui, à ce qu’il paraît, était le côté qu’ils affectionnaient. + +Par là je compris que mon serviteur Vendredi avait été jadis du nombre des Sauvages qui avaient coutume de venir au rivage dans la partie la plus éloignée de l’île, pour manger de la chair humaine qu’ils y apportaient ; et quelque temps, après, lorsque je pris le courage d’aller avec lui de ce côté, qui était le même dont je fis mention autrefois, il reconnut l’endroit de prime-abord, et me dit que là il était venu une fois, qu’on y avait mangé vingt hommes, deux femmes et un enfant. Il ne savait pas compter jusqu’à vingt en anglais ; mais il mit autant de pierres sur un même rang et me pria de les compter. + +J’ai narré ce fait parce qu’il est l’introduction de ce qui suit. – Après que j’eus eu cet entretien avec lui, je lui demandai combien il y avait de notre île au continent, et si les canots rarement périssaient. Il me répondit qu’il n’y avait point de danger, que jamais il ne se perdait un canot ; qu’un peu plus avant en mer on trouvait dans la matinée toujours le même courant et le même vent, et dans l’après-midi un vent et un courant opposés. + +Je m’imaginai d’abord que ce n’était autre chose que les mouvements de la marée, le jusant et le flot ; mais je compris dans la suite que la cause de cela était le grand flux et reflux de la puissante rivière de l’Orénoque, – dans l’embouchure de laquelle, comme je le reconnus plus tard, notre île était située, – et que la terre que je découvrais à l’Ouest et au Nord-Ouest était la grande île de la Trinité, sise à la pointe septentrionale des bouches de ce fleuve. J’adressai à Vendredi mille questions touchant la contrée, les habitants, la mer, les côtes et les peuples qui en étaient voisins, et il me dit tout ce qu’il savait avec la plus grande ouverture de cœur imaginable. Je lui demandai aussi les noms de ces différentes nations ; mais je ne pus obtenir pour toute réponse que Caribs, d’où je déduisis aisément que c’étaient les Caribes, que nos cartes placent dans cette partie de l’Amérique qui s’étend de l’embouchure du fleuve de l’Orénoque vers la Guyane et jusqu’à Sainte-Marthe. Il me raconta que bien loin par delà la lune, il voulait dire par delà le couchant de la lune, ce qui doit être à l’Ouest de leur contrée, il y avait, me montrant du doigt mes grandes moustaches, dont autrefois je fis mention, des hommes blancs et barbus comme moi, et qu’ils avaient tué beaucoup hommes, ce fut son expression. Je compris qu’il désignait par là les Espagnols, dont les cruautés en Amérique se sont étendues sur touts ces pays, cruautés dont chaque nation garde un souvenir qui se transmet de père en fils. + +Je lui demandai encore s’il savait comment je pourrais aller de mon île jusqu’à ces hommes blancs. Il me répondit : – « Oui, oui, pouvoir y aller dans deux canots. » – Je n’imaginais pas ce qu’il voulait dire par deux canots. À la fin cependant je compris, non sans grande difficulté, qu’il fallait être dans un grand et large bateau aussi gros que deux pirogues. + +Cette partie du discours de Vendredi me fit grand plaisir ; et depuis lors je conçus quelque espérance de pouvoir trouver une fois ou autre l’occasion de m’échapper de ce lieu avec l’assistance que ce pauvre Sauvage me prêterait. + +Durant tout le temps que Vendredi avait passé avec moi, depuis qu’il avait commencé à me parler et à me comprendre, je n’avais pas négligé de jeter dans son âme le fondement des connaissances religieuses. Un jour, entre autres, je lui demandai Qui l’avait fait. Le pauvre garçon ne me comprit pas du tout, et pensa que je lui demandais qui était son père. Je donnai donc un autre tour à ma question, et je lui demandai qui avait fait la mer, la terre où il marchait, et les montagnes et les bois. Il me répondit que c’était le vieillard Benamuckée, qui vivait au-delà de tout. Il ne put rien ajouter sur ce grand personnage, sinon qu’il était très-vieux ; beaucoup plus vieux, disait-il, que la mer ou la terre, que la lune ou les étoiles. Je lui demandai alors si ce vieux personnage avait fait toutes choses, pourquoi toutes choses ne l’adoraient pas. Il devint très-sérieux, et avec un air parfait d’innocence il me repartit : – « Toute chose lui dit : Ô ! » – Mais, repris-je, les gens qui meurent dans ce pays s’en vont-ils quelque part ? – « Oui, répliqua-t-il, eux touts aller vers Benamuckée. » – Enfin je lui demandai si ceux qu’on mange y vont de même, – et il répondit : Oui. + +Je pris de là occasion de l’instruire dans la connaissance du vrai Dieu. Je lui dis que le grand Créateur de toutes choses vit là-haut, en lui désignant du doigt le ciel ; qu’il gouverne le monde avec le même pouvoir et la même providence par lesquels il l’a créé ; qu’il est tout-puissant et peut faire tout pour nous, nous donner tout, et nous ôter tout. Ainsi, par degrés, je lui ouvris les yeux. Il m’écoutait avec une grande attention, et recevait avec plaisir la notion de Jésus-Christ – envoyé pour nous racheter – et de notre manière de prier Dieu, qui peut nous entendre, même dans le ciel. Il me dit un jour que si notre Dieu pouvait nous entendre de par-delà le soleil, il devait être un plus grand Dieu que leur Benamuckée, qui ne vivait pas si loin, et cependant ne pouvait les entendre, à moins qu’ils ne vinssent lui parler sur les grandes montagnes, où il faisait sa demeure. + + + + + +DIEU + + +Je lui demandai s’il était jamais allé lui parler. Il me répondit que non ; que les jeunes gens n’y allaient jamais, que personne n’y allait que les vieillards, qu’il nommait leur Oowookakée, c’est-à-dire, je me le fis expliquer par lui, leurs religieux ou leur clergé, et que ces vieillards allaient lui dire : Ô ! – c’est ainsi qu’il appelait faire des prières ; – puisque lorsqu’ils revenaient ils leur rapportaient ce que Benamuckée avait dit. Je remarquai par là qu’il y a des fraudes pieuses même parmi les plus aveugles et les plus ignorants idolâtres du monde, et que la politique de faire une religion secrète, afin de conserver au clergé la vénération du peuple, ne se trouve pas seulement dans le catholicisme, mais peut-être dans toutes les religions de la terre, voire même celles des Sauvages les plus brutes et les plus barbares. + +Je fis mes efforts pour rendre sensible à mon serviteur Vendredi la supercherie de ces vieillards, en lui disant que leur prétention d’aller sur les montagnes pour dire Ô ! à leur dieu Benamuckée était une imposture, que les paroles qu’ils lui attribuaient l’étaient bien plus encore, et que s’ils recevaient là quelques réponses et parlaient réellement avec quelqu’un, ce devait être avec un mauvais esprit. Alors j’entrai en un long discours touchant le diable, son origine, sa rébellion contre Dieu, sa haine pour les hommes, la raison de cette haine, son penchant à se faire adorer dans les parties obscures du monde au lieu de Dieu et comme Dieu, et la foule de stratagèmes dont il use pour entraîner le genre humain à sa ruine, enfin l’accès secret qu’il se ménage auprès de nos passions et de nos affections pour adapter ses piéges si bien à nos inclinations, qu’il nous rend nos propres tentateurs, et nous fait courir à notre perte par notre propre choix. + +Je trouvai qu’il n’était pas aussi facile d’imprimer dans son esprit de justes notions sur le diable qu’il l’avait été de lui en donner sur l’existence d’un Dieu. La nature appuyait touts mes arguments pour lui démontrer même la nécessité d’une grande cause première, d’un suprême pouvoir dominateur, d’une secrète Providence directrice, et l’équité et la justice du tribut d’hommages que nous devons lui payer. Mais rien de tout cela ne se présentait dans la notion sur le malin esprit sur son origine, son existence, sa nature, et principalement son inclination à faire le mal et à nous entraîner à le faire aussi. – Le pauvre garçon m’embarrassa un jour tellement par une question purement naturelle et innocente, que je sus à peine que lui dire. Je lui avais parlé longuement du pouvoir de Dieu, de sa toute-puissance, de sa terrible détestation du péché, du feu dévorant qu’il a préparé pour les ouvriers d’iniquité ; enfin, nous ayant touts créés, de son pouvoir de nous détruire, de détruire l’univers en un moment ; et tout ce temps il m’avait écouté avec un grand sérieux. + +Venant ensuite à lui conter que le démon était l’ennemi de Dieu dans le cœur de l’homme, et qu’il usait toute sa malice et son habileté à renverser les bons desseins de la Providence et à ruiner le royaume de Christ sur la terre : – « Eh bien ! interrompit Vendredi, vous dire Dieu est si fort, si grand ; est-il pas beaucoup plus fort, beaucoup plus puissance que le diable ? » – « Oui, oui, dis-je, Vendredi ; Dieu est plus fort que le diable. Dieu est au-dessus du diable, et c’est pourquoi nous prions Dieu de le mettre sous nos pieds, de nous rendre capables de résister à ses tentations et d’éteindre ses aiguillons de feu. » – « Mais, reprit-il, si Dieu beaucoup plus fort, beaucoup plus puissance que le diable, pourquoi Dieu pas tuer le diable pour faire lui non plus méchant ? » + +Je fus étrangement surpris à cette question. Au fait, bien que je fusse alors un vieil homme, je n’étais pourtant qu’un jeune docteur, n’ayant guère les qualités requises d’un casuiste ou d’un résolveur de difficultés. D’abord, ne sachant que dire, je fis semblant de ne pas l’entendre, et lui demandai ce qu’il disait. Mais il tenait trop à une réponse pour oublier sa question, et il la répéta de même, dans son langage décousu. J’avais eu le temps de me remettre un peu ; je lui dis : – « Dieu veut le punir sévèrement à la fin : il le réserve pour le jour du jugement, où il sera jeté dans l’abyme sans fond, pour demeurer dans le feu éternel. » – Ceci ne satisfit pas Vendredi ; il revint à la charge en répétant mes paroles : – « Réservé à la fin ! moi pas comprendre ; mais pourquoi non tuer le diable maintenant, pourquoi pas tuer grand auparavant ? » – « Tu pourrais aussi bien me demander, repartis-je, pourquoi Dieu ne nous tue pas, toi et moi, quand nous faisons des choses méchantes qui l’offensent ; il nous conserve pour que nous puissions nous repentir et puissions être pardonnés. Après avoir réfléchi un moment à cela : – « Bien, bien, dit-il très-affectueusement, cela est bien ; ainsi vous, moi, diable, touts méchants, touts préserver, touts repentir, Dieu pardonner touts. » – Je retombai donc encore dans une surprise extrême, et ceci fut une preuve pour moi que bien que les simples notions de la nature conduisent les créatures raisonnables à la connaissance de Dieu et de l’adoration ou hommage dû à son essence suprême comme la conséquence de notre nature, cependant la divine révélation seule peut amener à la connaissance de Jésus-Christ, et d’une rédemption opérée pour nous, d’un Médiateur, d’une nouvelle alliance, et d’un Intercesseur devant le trône de Dieu. Une révélation venant du ciel peut seule, dis-je, imprimer ces notions dans l’âme ; par conséquent l’Évangile de Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, – j’entends la parole divine, – et l’Esprit de Dieu promis à son peuple pour guide et sanctificateur, sont les instructeurs essentiels de l’âme des hommes dans la connaissance salutaire de Dieu et les voies du salut. + +J’interrompis donc le présent entretien entre moi et mon serviteur en me levant à la hâte, comme si quelque affaire subite m’eût appelé dehors ; et, l’envoyant alors bien loin, sous quelque prétexte, je me mis à prier Dieu ardemment de me rendre capable d’instruire salutairement cet infortuné Sauvage en préparant par son Esprit le cœur de cette pauvre ignorante créature à recevoir la lumière de l’Évangile, en la réconciliant à lui, et de me rendre capable de l’entretenir si efficacement de la parole divine, que ses yeux pussent être ouverts, sa conscience convaincue et son âme sauvée. – Quand il fut de retour, j’entrai avec lui dans une longue dissertation sur la rédemption des hommes par le Sauveur du monde, et sur la doctrine de l’Évangile annoncée de la part du Ciel, c’est-à-dire la repentance envers Dieu et la foi en notre Sauveur Jésus. Je lui expliquai de mon mieux pourquoi notre divin Rédempteur n’avait pas revêtu la nature des Anges, mais bien la race d’Abraham, et comment pour cette raison les Anges tombés étaient exclus de la Rédemption, venue seulement pour les brebis égarées de la maison d’Israël. + + + +Il y avait, Dieu le sait, plus de sincérité que de science dans toutes les méthodes que je pris pour l’instruction de cette malheureuse créature, et je dois reconnaître ce que tout autre, je pense, éprouvera en pareil cas, qu’en lui exposant les choses d’une façon évidente, je m’instruisis moi-même en plusieurs choses que j’ignorais ou que je n’avais pas approfondies auparavant, mais qui se présentèrent naturellement à mon esprit quand je me pris à les fouiller pour l’enseignement de ce pauvre Sauvage. En cette occasion je mis même à la recherche de ces choses plus de ferveur que je ne m’en étais senti de ma vie. Si bien que j’aie réussi ou non avec cet infortuné, je n’en avais pas moins de fortes raisons pour remercier le Ciel de me l’avoir envoyé. Le chagrin glissait plus légèrement sur moi ; mon habitation devenait excessivement confortable ; et quand je réfléchissais que, dans cette vie solitaire à laquelle j’avais été condamné, je n’avais pas été seulement conduit à tourner mes regards vers le Ciel et à chercher le bras qui m’avait exilé, mais que j’étais devenu un instrument de la Providence pour sauver la vie et sans doute l’âme d’un pauvre Sauvage, et pour l’amener à la vraie science de la religion et de la doctrine chrétiennes, afin qu’il pût connaître le Christ Jésus, afin qu’il pût connaître celui qui est la vie éternelle ; quand, dis-je, je réfléchissais sur toutes ces choses, une joie secrète s’épanouissait dans mon âme, et souvent même je me félicitais d’avoir été amené en ce lieu, ce que j’avais tant de fois regardé comme la plus terrible de toutes les afflictions qui eussent pu m’advenir. + +Dans cet esprit de reconnaissance j’achevai le reste de mon exil. Mes conversations avec Vendredi employaient si bien mes heures, que je passai les trois années que nous vécûmes là ensemble parfaitement et complètement heureux, si toutefois il est une condition sublunaire qui puisse être appelée bonheur parfait. Le Sauvage était alors un bon Chrétien, un bien meilleur Chrétien que moi ; quoique, Dieu en soit béni ! j’aie quelque raison d’espérer que nous étions également pénitents, et des pénitents consolés et régénérés. – Nous avions la parole de Dieu à lire et son Esprit pour nous diriger, tout comme si nous eussions été en Angleterre. + +Je m’appliquais constamment à lire l’Écriture et à lui expliquer de mon mieux le sens de ce que je lisais ; et lui, à son tour, par ses examens et ses questions sérieuses, me rendait, comme je le disais tout-à-l’heure, un docteur bien plus habile dans la connaissance des deux Testaments que je ne l’aurais jamais été si j’eusse fait une lecture privée. Il est encore une chose, fruit de l’expérience de cette portion de ma vie solitaire, que je ne puis passer sous silence : oui, c’est un bonheur infini et inexprimable que la science de Dieu et la doctrine du salut par Jésus-Christ soient si clairement exposées dans les Testaments, et qu’elles soient si faciles à être reçues et entendues, que leur simple lecture put me donner assez le sentiment de mon devoir pour me porter directement au grand œuvre de la repentance sincère de mes péchés, et pour me porter, en m’attachant à un Sauveur, source de vie et de salut, à pratiquer une réforme et à me soumettre à touts les commandements de Dieu, et cela sans aucun maître où précepteur, j’entends humain. Cette simple instruction se trouva de même suffisante pour éclairer mon pauvre Sauvage et pour en faire un Chrétien tel, que de ma vie j’en ai peu connu qui le valussent. + +Quant aux disputes, aux controverses, aux pointilleries, aux contestations qui furent soulevées dans le monde touchant la religion, soit subtilités de doctrine, soit projets de gouvernement ecclésiastique, elles étaient pour nous tout-à-fait chose vaine, comme, autant que j’en puis juger, elles l’ont été pour le reste du genre humain. Nous étions sûrement guidés vers le Ciel par les Écritures ; et nous étions éclairés par l’Esprit consolateur de Dieu, nous enseignant et nous instruisant par sa parole, nous conduisant à toute vérité et nous rendant l’un et l’autre soumis et obéissants aux enseignements de sa loi. Je ne vois pas que nous aurions pu faire le moindre usage de la connaissance la plus approfondie des points disputés en religion qui répandirent tant de troubles sur la terre, quand bien même nous eussions pu y parvenir. – Mais il me faut reprendre le fil de mon histoire, et suivre chaque chose dans son ordre. + + + +Après que Vendredi et moi eûmes fait une plus intime connaissance, lorsqu’il put comprendre presque tout ce que je lui disais et parler couramment, quoiqu’en mauvais anglais, je lui fis le récit de mes aventures ou de celles qui se rattachaient à ma venue dans l’île ; comment j’y avais vécu et depuis combien de temps. Je l’initiai au mystère, – car c’en était un pour lui, – de la poudre et des balles, et je lui appris à tirer. Je lui donnai un couteau, ce qui lui fit un plaisir extrême ; et je lui ajustai un ceinturon avec un fourreau suspendu, semblable à ceux où l’on porte en Angleterre les couteaux de chasse ; mais dans la gaine, au lieu de coutelas, je mis une hachette, qui non-seulement était une bonne arme en quelques occasions, mais une arme beaucoup plus utile dans une foule d’autres. + + + + + +HOMMES BARBUS AU PAYS DE VENDREDI + + +Je lui fis une description des contrées de l’Europe, et particulièrement de l’Angleterre, ma patrie. Je lui contai comment nous vivions, comment nous adorions Dieu, comment nous nous conduisions les uns envers les autres, et comment, dans des vaisseaux, nous trafiquions avec toutes les parties du monde. Je lui donnai une idée du bâtiment naufragé à bord duquel j’étais allé, et lui montrai d’aussi près que je pus la place où il avait échoué ; mais depuis long-temps il avait été mis en pièces et avait entièrement disparu. + +Je lui montrai aussi les débris de notre chaloupe, que nous perdîmes quand nous nous sauvâmes de notre bord, et qu’avec touts mes efforts, je n’avais jamais pu remuer ; mais elle était alors presque entièrement délabrée. En appercevant cette embarcation, Vendredi demeura fort long-temps pensif et sans proférer un seul mot. Je lui demandai ce à quoi il songeait ; enfin il me dit : « Moi voir pareil bateau ainsi venir au lieu à ma nation. » + +Je fus long-temps sans deviner ce que cela signifiait ; mais à la fin, en y réfléchissant bien, je compris qu’une chaloupe pareille avait dérivé sur le rivage qu’il habitait, c’est-à-dire, comme il me l’expliqua, y avait été entraînée par une tempête. Aussitôt j’imaginai que quelque vaisseau européen devait avoir fait naufrage sur cette côte, et que sa chaloupe, s’étant sans doute détachée, avait été jetée à terre ; mais je fus si stupide que je ne songeai pas une seule fois à des hommes s’échappant d’un naufrage, et ne m’informai pas d’où ces embarcations pouvaient venir. Tout ce que je demandai, ce fut la description de ce bateau. + +Vendredi me le décrivit assez bien, mais il me mit beaucoup mieux à même de le comprendre lorsqu’il ajouta avec chaleur : – « Nous sauver hommes blancs de noyer. » – Il y avait donc, lui dis-je, des hommes blancs dans le bateau ? » – « Oui, répondit-il, le bateau plein d’hommes blancs. » – Je le questionnai sur leur nombre ; il compta sur ses doigts jusqu’à dix-sept. – « Mais, repris-je alors, que sont-ils devenus ? » – « Ils vivent, ils demeurent chez ma nation. » + +Ce récit me mit en tête de nouvelles pensées : j’imaginai aussitôt que ce pouvaient être les hommes appartenant au vaisseau échoué en vue de mon île, comme je l’appelais alors ; que ces gens, après que le bâtiment eut donné contre le rocher, le croyant inévitablement perdu, s’étaient jetés dans leur chaloupe et avaient abordé à cette terre barbare parmi les Sauvages. + +Sur ce, je m’enquis plus curieusement de ce que ces hommes étaient devenus. Il m’assura qu’ils vivaient encore, qu’il y avait quatre ans qu’ils étaient là, que les Sauvages les laissaient tranquilles et leur donnaient de quoi manger. Je lui demandai comment il se faisait qu’ils n’eussent point été tués et mangés : – « Non, me dit-il, eux faire frère avec eux » – C’est-à-dire, comme je le compris, qu’ils avaient fraternisé. Puis il ajouta : – « Eux manger non hommes que quand la guerre fait battre, » – c’est-à-dire qu’ils ne mangent aucun homme qui ne se soit battu contre eux et n’ait été fait prisonnier de guerre. + +Il arriva, assez long-temps après ceci, que, se trouvant sur le sommet de la colline, à l’Est de l’île, d’où, comme je l’ai narré, j’avais dans un jour serein découvert le continent de l’Amérique, il arriva, dis-je, que Vendredi, le temps étant fort clair, regarda fixement du côté de la terre ferme, puis, dans une sorte d’ébahissement, qu’il se prit à sauter, et à danser, et à m’appeler, car j’étais à quelque distance. Je lui en demandai le sujet : – « Ô joie ! ô joyeux ! s’écriait-il, là voir mon pays, là ma nation ! + +Je remarquai un sentiment de plaisir extraordinaire épanoui sur sa face ; ses yeux étincelaient, sa contenance trahissait une étrange passion, comme s’il eût eu un désir véhément de retourner dans sa patrie. Cet air, cette expression éveilla en moi une multitude de pensées qui me laissèrent moins tranquille que je l’étais auparavant sur le compte de mon nouveau serviteur Vendredi ; et je ne mis pas en doute que si jamais il pouvait retourner chez sa propre nation, non-seulement il oublierait toute sa religion, mais toutes les obligations qu’il m’avait, et qu’il ne fût assez perfide pour donner des renseignements sur moi à ses compatriotes, et revenir peut-être, avec quelques centaines des siens, pour faire de moi un festin auquel il assisterait aussi joyeux qu’il avait eu pour habitude de l’être aux festins de ses ennemis faits prisonniers de guerre. + +Mais je faisais une violente injustice à cette pauvre et honnête créature, ce dont je fus très-chagrin par la suite. Cependant, comme ma défiance s’accrut et me posséda pendant quelques semaines, je devins plus circonspect, moins familier et moins affable avec lui ; en quoi aussi j’eus assurément tort : l’honnête et agréable garçon n’avait pas une seule pensée qui ne découlât des meilleurs principes, tout à la fois comme un Chrétien religieux et comme un ami reconnaissant, ainsi que plus tard je m’en convainquis, à ma grande satisfaction. + +Tant que durèrent mes soupçons on peut bien être sûr que chaque jour je le sondai pour voir si je ne découvrirais pas quelques-unes des nouvelles idées que je lui supposais ; mais je trouvai dans tout ce qu’il disait tant de candeur et d’honnêteté que je ne pus nourrir long-temps ma défiance ; et que, mettant de côté toute inquiétude, je m’abandonnai de nouveau entièrement à lui. Il ne s’était seulement pas apperçu de mon trouble ; c’est pourquoi je ne saurais le soupçonner de fourberie. + +Un jour que je me promenais sur la même colline et que le temps était brumeux en mer, de sorte qu’on ne pouvait appercevoir le continent, j’appelai Vendredi et lui dis : – « Ne désirerais-tu pas retourner dans ton pays, chez ta propre nation ? » – « Oui, dit-il, moi être beaucoup Ô joyeux d’être dans ma propre nation. » – « Qu’y ferais-tu ? repris-je : voudrais-tu redevenir barbare, manger de la chair humaine et retomber dans l’état sauvage où tu étais auparavant ? » – Il prit un air chagrin, et, secouant la tête, il répondit : – « Non, non, Vendredi leur conter vivre bon, leur conter prier Dieu, leur conter manger pain de blé, chair de troupeau, lait ; non plus manger hommes. » – « Alors ils te tueront. » – À ce mot il devint sérieux, et répliqua : – « Non, eux pas tuer moi, eux volontiers aimer apprendre. » – Il entendait par là qu’ils étaient très-portés à s’instruire. Puis il ajouta qu’ils avaient appris beaucoup de choses des hommes barbus qui étaient venus dans le bateau. Je lui demandai alors s’il voudrait s’en retourner ; il sourit à cette question, et me dit qu’il ne pourrait pas nager si loin. Je lui promis de lui faire un canot. Il me dit alors qu’il irait si j’allais avec lui : – « Moi partir avec toi ! m’écriai-je ; mais ils me mangeront si j’y vais. » – « Non, non, moi faire eux non manger vous, moi faire eux beaucoup aimer vous. » – Il entendait par là qu’il leur raconterait comment j’avais tué ses ennemis et sauvé sa vie, et qu’il me gagnerait ainsi leur affection. Alors il me narra de son mieux combien ils avaient été bons envers les dix-sept hommes blancs ou barbus, comme il les appelait, qui avaient abordé à leur rivage dans la détresse. + +Dès ce moment, je l’avoue, je conçus l’envie de m’aventurer en mer, pour tenter s’il m’était possible de joindre ces hommes barbus, qui devaient être, selon moi, des Espagnols ou des Portugais, ne doutant pas, si je réussissais, qu’étant sur le continent et en nombreuse compagnie, je ne pusse trouver quelque moyen de m’échapper de là plutôt que d’une île éloignée de quarante milles de la côte, et où j’étais seul et sans secours. Quelques jours après je sondai de nouveau Vendredi, par manière de conversation, et je lui dis que je voulais lui donner un bateau pour retourner chez sa nation. Je le menai par conséquent vers ma petite frégate, amarrée de l’autre côté de l’île ; puis, l’ayant vidée, – car je la tenais toujours enfoncée sous l’eau, – je la mis à flot, je la lui fis voir, et nous y entrâmes touts les deux. + +Je vis que c’était un compagnon fort adroit à la manœuvre : il la faisait courir aussi rapidement et plus habilement que je ne l’eusse pu faire. Tandis que nous voguions, je lui dis : – « Eh bien ! maintenant, Vendredi, irons-nous chez ta nation ? » – À ces mots il resta tout stupéfait, sans doute parce que cette embarcation lui paraissait trop petite pour aller si loin. Je lui dis alors que j’en avais une plus grande. Le lendemain donc je le conduisis au lieu où gisait la première pirogue que j’avais faite, mais que je n’avais pu mettre à la mer. Il la trouva suffisamment grande ; mais, comme je n’en avais pris aucun soin, qu’elle était couchée là depuis vingt-deux ou vingt-trois ans, et que le soleil l’avait fendue et séchée, elle était pourrie en quelque sorte. Vendredi m’affirma qu’un bateau semblable ferait l’affaire, et transporterait– beaucoup assez vivres, boire, pain : – c’était là sa manière de parler. + +En somme, je fus alors si affermi dans ma résolution de gagner avec lui le continent, que je lui dis qu’il fallait nous mettre à en faire une de cette grandeur-là pour qu’il pût s’en retourner chez lui. Il ne répliqua pas un mot, mais il devint sérieux et triste. Je lui demandai ce qu’il avait. Il me répondit ainsi : – « Pourquoi vous colère avec Vendredi ? Quoi moi fait ? » – Je le priai de s’expliquer et lui protestai que je n’étais point du tout en colère. – « Pas colère ! pas colère ! reprit-il en répétant ces mots plusieurs fois ; pourquoi envoyer Vendredi loin chez ma nation ? » – « Pourquoi !… Mais ne m’as-tu pas dit que tu souhaitais y retourner ? » – « Oui, oui, s’écria-t-il, souhaiter être touts deux là : Vendredi là et pas maître là. » – En un mot il ne pouvait se faire à l’idée de partir sans moi. – « Moi aller avec toi, Vendredi ! m’écriai-je ; mais que ferais-je là ? » – Il me répliqua très-vivement là-dessus : – « Vous faire grande quantité beaucoup bien, vous apprendre Sauvages hommes être hommes bons, hommes sages, hommes apprivoisés ; vous leur enseigner connaître Dieu, prier Dieu et vivre nouvelle vie. » – « Hélas ! Vendredi, répondis-je, tu ne sais ce que tu dis, je ne suis moi-même qu’un ignorant. » – « Oui, oui, reprit-il, vous enseigna moi bien, vous enseigner eux bien. » – « Non, non, Vendredi, te dis-je, tu partiras sans moi ; laisse-moi vivre ici tout seul comme autrefois. » – À ces paroles il retomba dans le trouble, et, courant à une des hachettes qu’il avait coutume de porter, il s’en saisit à la hâte et me la donna. – « Que faut-il que j’en fasse, lui dis-je ? » – « Vous prendre, vous tuer Vendredi. » – « Moi te tuer ! Et pourquoi ? » – « Pourquoi, répliqua-t-il prestement, vous envoyer Vendredi loin ?… Prendre, tuer Vendredi, pas renvoyer Vendredi loin. » – Il prononça ces paroles avec tant de componction, que je vis ses yeux se mouiller de larmes. En un mot, je découvris clairement en lui une si profonde affection pour moi et une si ferme résolution, que je lui dis alors, et souvent depuis, que je ne l’éloignerais jamais tant qu’il voudrait rester avec moi. + +Somme toute, de même que par touts ses discours je découvris en lui une affection si solide pour moi, que rien ne pourrait l’en séparer, de même je découvris que tout son désir de retourner dans sa patrie avait sa source dans sa vive affection pour ses compatriotes, et dans son espérance que je les rendrais bons, chose que, vu mon peu de science, je n’avais pas le moindre désir, la moindre intention ou envie d’entreprendre. Mais je me sentais toujours fortement entraîné à faire une tentative de délivrance, comme précédemment, fondée sur la supposition déduite du premier entretien, c’est-à-dire qu’il y avait là dix-sept hommes barbus ; et c’est pourquoi, sans plus de délai, je me mis en campagne avec Vendredi pour chercher un gros arbre propre à être abattu et à faire une grande pirogue ou canot pour l’exécution de mon projet. Il y avait dans l’île assez d’arbres pour construire une flottille, non-seulement de pirogues ou de canots, mais même de bons gros vaisseaux. La principale condition à laquelle je tenais, c’était qu’il fût dans le voisinage de la mer, afin que nous pussions lancer notre embarcation quand elle serait faite, et éviter la bévue que j’avais commise la première fois. + + + + + +CHANTIER DE CONSTRUCTION + + +À la fin Vendredi en choisit un, car il connaissait mieux que moi quelle sorte de bois était la plus convenable pour notre dessein ; je ne saurais même aujourd’hui comment nommer l’arbre que nous abattîmes, je sais seulement qu’il ressemblait beaucoup à celui qu’on appelle fustok et qu’il était d’un genre intermédiaire entre celui-là et le bois de Nicaragua, duquel il tenait beaucoup pour la couleur et l’odeur. Vendredi se proposait de brûler l’intérieur de cet arbre pour en faire un bateau ; mais je lui démontrai qu’il valait mieux le creuser avec des outils, ce qu’il fit très-adroitement, après que je lui en eus enseigné la manière. Au bout d’un mois de rude travail, nous achevâmes notre pirogue, qui se trouva fort élégante, surtout lorsque avec nos haches, que je lui avais appris à manier, nous eûmes façonné et avivé son extérieur en forme d’esquif. Après ceci toutefois, elle nous coûta encore près d’une quinzaine de jours pour l’amener jusqu’à l’eau, en quelque sorte pouce à pouce, au moyen de grands rouleaux de bois. – Elle aurait pu porter vingt hommes très-aisément. + +Lorsqu’elle fut mise à flot, je fus émerveillé de voir, malgré sa grandeur, avec quelle dextérité et quelle rapidité mon serviteur Vendredi savait la manier, la faire virer et avancer à la pagaie. Je lui demandai alors si elle pouvait aller, et si nous pouvions nous y aventurer. – « Oui, répondit-il, elle aventurer dedans très-bien, quand même grand souffler vent. » – Cependant j’avais encore un projet qu’il ne connaissait point, c’était de faire un mât et une voile, et de garnir ma pirogue d’une ancre et d’un câble. Pour le mât, ce fut chose assez aisée. Je choisis un jeune cèdre fort droit que je trouvai près de là, car il y en avait une grande quantité dans l’île, je chargeai Vendredi de l’abattre et lui montrai comment s’y prendre pour le façonner et l’ajuster. Quant à la voile, ce fut mon affaire particulière. Je savais que je possédais pas mal de vieilles voiles ou plutôt de morceaux de vieilles voiles ; mais, comme il y avait vingt-six ans que je les avais mises de côté ; et que j’avais pris peu de soin pour leur conservation, n’imaginant pas que je pusse jamais avoir occasion de les employer à un semblable usage, je ne doutai pas qu’elles ne fussent toutes pourries, et au fait la plupart l’étaient. Pourtant j’en trouvai deux morceaux qui me parurent assez bons ; je me mis à les travailler ; et, après beaucoup de peines, cousant gauchement et lentement, comme on peut le croire, car je n’avais point d’aiguilles, je parvins enfin à faire une vilaine chose triangulaire ressemblant à ce qu’on appelle en Angleterre une voile en épaule de mouton, qui se dressait avec un gui au bas et un petit pic au sommet. Les chaloupes de nos navires cinglent d’ordinaire avec une voile pareille, et c’était celle dont je connaissais le mieux la manœuvre, parce que la barque dans laquelle je m’étais échappé de Barbarie en avait une, comme je l’ai relaté dans la première partie de mon histoire. + +Je fus près de deux mois à terminer ce dernier ouvrage, c’est-à-dire à gréer et ajuster mon mât et mes voiles. Pour compléter ce gréement, j’établis un petit étai sur lequel j’adaptai une trinquette pour m’aider à pincer le vent, et, qui plus est, je fixai à la poupe un gouvernail. Quoique je fusse un détestable constructeur, cependant comme je sentais l’utilité et même la nécessité d’une telle chose, bravant la peine, j’y travaillai avec tant d’application qu’enfin j’en vins à bout ; mais, en considérant la quantité des tristes inventions auxquelles j’eus recours et qui échouèrent, je suis porté à croire que ce gouvernail me coûta autant de labeur que le bateau tout entier. + +Après que tout ceci fut achevé, j’eus à enseigner à mon serviteur Vendredi tout ce qui avait rapport à la navigation de mon esquif ; car, bien qu’il sût parfaitement pagayer, il n’entendait rien à la manœuvre de la voile et du gouvernail, et il fut on ne peut plus émerveillé quand il me vit diriger et faire virer ma pirogue au moyen de la barre, et quand il vit ma voile trélucher et s’éventer, tantôt d’un côté, tantôt de l’autre, suivant que la direction de notre course changeait ; alors, dis-je, il demeura là comme un étonné, comme un ébahi. Néanmoins en peu de temps je lui rendis toutes ces choses familières, et il devint un navigateur consommé, sauf l’usage de la boussole, que je ne pus lui faire comprendre que fort peu. Mais, comme dans ces climats il est rare d’avoir un temps couvert et que presque jamais il n’y a de brumes, la boussole n’y est pas de grande nécessité. Les étoiles sont toujours visibles pendant la nuit, et la terre pendant le jour, excepté dans les saisons pluvieuses ; mais alors personne ne se soucie d’aller au loin ni sur terre, ni sur mer. + +J’étais alors entré dans la vingt-septième année de ma Captivité dans cette île, quoique les trois dernières années où j’avais eu avec moi mon serviteur Vendredi ne puissent guère faire partie de ce compte, ma vie d’alors étant totalement différente de ce qu’elle avait été durant tout le reste de mon séjour. Je célébrai l’anniversaire de mon arrivée en ce lieu toujours avec la même reconnaissance envers Dieu pour ses miséricordes ; si jadis j’avais eu sujet d’être reconnaissant, j’avais encore beaucoup plus sujet de l’être, la Providence m’ayant donné tant de nouveaux témoignages de sollicitude, et envoyé l’espoir d’une prompte et sûre délivrance, car j’avais dans l’âme l’inébranlable persuasion que ma délivrance était proche et que je ne saurais être un an de plus dans l’île. Cependant je ne négligeai pas mes cultures ; comme à l’ordinaire je bêchai, je semai, je fis des enclos ; je recueillis et séchai mes raisins, et m’occupai de toutes choses nécessaires, de même qu’auparavant. + +La saison des pluies, qui m’obligeait à garder la maison plus que de coutume, étant alors revenue, j’avais donc mis notre vaisseau aussi en sûreté que possible, en l’amenant dans la crique où, comme je l’ai dit au commencement, j’abordai avec mes radeaux. L’ayant halé sur le rivage pendant la marée haute, je fis creuser à mon serviteur Vendredi un petit bassin tout juste assez grand pour qu’il pût s’y tenir à flot ; puis, à la marée basse, nous fîmes une forte écluse à l’extrémité pour empêcher l’eau d’y rentrer : ainsi notre vaisseau demeura à sec et à l’abri du retour de la marée. Pour le garantir de la pluie, nous le couvrîmes d’une couche de branches d’arbres si épaisse, qu’il était aussi bien qu’une maison sous son toit de chaume. Nous attendîmes ainsi les mois de novembre et de décembre, que j’avais désignés pour l’exécution de mon entreprise. + +Quand la saison favorable s’approcha, comme la pensée de mon dessein renaissait avec le beau temps, je m’occupai journellement à préparer tout pour le voyage. La première chose que je fis, ce fut d’amasser une certaine quantité de provisions qui devaient nous être nécessaires. Je me proposais, dans une semaine ou deux, d’ouvrir le bassin et de lancer notre bateau, quand un matin que j’étais occupé à quelqu’un de ces apprêts, j’appelai Vendredi et lui dis d’aller au bord de la mer pour voir s’il ne trouverait pas quelque chélone ou tortue, chose que nous faisions habituellement une fois par semaine ; nous étions aussi friands des œufs que de la chair de cet animal. Vendredi n’était parti que depuis peu de temps quand je le vis revenir en courant et franchir ma fortification extérieure comme si ses pieds ne touchaient pas la terre, et, avant que j’eusse eu le temps de lui parler, il me cria : – « Ô maître ! ô maître ! ô chagrin ! ô mauvais ! » – « Qu’y a-t-il, Vendredi ? lui dis-je. » – « Oh ! Là-bas un, deux, trois canots ! un, deux, trois ! » – Je conclus, d’après sa manière de s’exprimer, qu’il y en avait six ; mais, après que je m’en fus enquis, je n’en trouvai que trois, – « Eh bien ! Vendredi, lui dis-je, ne t’effraie pas. » – Je le rassurai ainsi autant que je pus ; néanmoins je m’apperçus que le pauvre garçon était tout-à-fait hors de lui-même : il s’était fourré en tête que les Sauvages étaient venus tout exprès pour le chercher, le mettre en pièces et le dévorer. Il tremblait si fort que je ne savais que faire. Je le réconfortai de mon mieux, et lui dis que j’étais dans un aussi grand danger, et qu’ils me mangeraient tout comme lui. – « Mais il faut, ajoutai-je, nous résoudre à les combattre ; peux-tu combattre, Vendredi ? » – « Moi tirer, dit-il, mais là venir beaucoup grand nombre. » – « Qu’importe ! répondis-je, nos fusils épouvanteront ceux qu’ils ne tueront pas. » – Je lui demandai si, me déterminant à le défendre, il me défendrait aussi et voudrait se tenir auprès de moi et faire tout ce que je lui enjoindrais. Il répondit : – « Moi mourir quand vous commander mourir, maître. » Là-dessus j’allai chercher une bonne goutte de rum et la lui donnai, car j’avais si bien ménagé mon rum que j’en avais encore pas mal en réserve. Quand il eut bu, je lui fis prendre les deux fusils de chasse que nous portions toujours, et je les chargeai de chevrotines aussi grosses que des petites balles de pistolet ; je pris ensuite quatre mousquets, je les chargeai chacun de deux lingots et de cinq balles, puis chacun de mes deux pistolets d’une paire de balles seulement. Je pendis comme à l’ordinaire, mon grand sabre nu à mon côté, et je donnai à Vendredi sa hachette. + +Quand je me fus ainsi préparé, je pris ma lunette d’approche et je gravis sur le versant de la montagne, pour voir ce que je pourrais découvrir ; j’apperçus aussitôt par ma longue vue qu’il y avait là vingt-un Sauvages, trois prisonniers et trois pirogues, et que leur unique affaire semblait être de faire un banquet triomphal de ces trois corps humains, fête barbare, il est vrai, mais, comme je l’ai observé, qui n’avait rien parmi eux que d’ordinaire. + +Je remarquai aussi qu’ils étaient débarqués non dans le même endroit d’où Vendredi s’était échappé, mais plus près de ma crique, où le rivage était bas et où un bois épais s’étendait presque jusqu’à la mer. Cette observation et l’horreur que m’inspirait l’œuvre atroce que ces misérables venaient consommer me remplirent de tant d’indignation que je retournai vers Vendredi, et lui dis que j’étais résolu à fondre sur eux et à les tuer touts. Puis je lui demandai s’il voulait combattre à mes côtés. Sa frayeur étant dissipée et ses esprits étant un peu animés par le rum que je lui avais donné, il me parut plein de courage, et répéta comme auparavant qu’il mourrait quand je lui ordonnerais de mourir. + +Dans cet accès de fureur. je pris et répartis entre nous les armes que je venais de charger. Je donnai à Vendredi un pistolet pour mettre à sa ceinture et trois mousquets pour porter sur l’épaule, je pris moi-même un pistolet et les trois autres mousquets, et dans cet équipage nous nous mîmes en marche. J’avais eu outre garni ma poche d’une, petite bouteille de rum, et chargé Vendredi d’un grand sac et de balles. Quant à la consigne, je lui enjoignis de se tenir sur mes pas, de ne point bouger, de ne point tirer, de ne faire aucune chose que je ne lui eusse commandée, et en même temps de ne pas souffler mot. Je fis alors à ma droite un circuit de près d’un mille, pour éviter la crique et gagner le bois, afin de pouvoir arriver à portée de fusil des Sauvages avant qu’ils me découvrissent, ce que, par ma longue vue, j’avais reconnu chose facile à faire. + +Pendant cette marche mes premières idées se réveillèrent et commencèrent à ébranler ma résolution. Je ne veux pas dire que j’eusse aucune peur de leur nombre ; comme ils n’étaient que des misérables nus et sans armes, il est certain que je leur étais supérieur, et quand bien même j’aurais été seul. Mais quel motif, me disais-je, quelle circonstance, quelle nécessité m’oblige à tremper mes mains dans le sang, à attaquer des hommes qui ne m’ont jamais fait aucun tort et qui n’ont nulle intention de m’en faire, des hommes innocents à mon égard ? Leur coutume barbare est leur propre malheur ; c’est la preuve que Dieu les a abandonnés aussi bien que les autres nations de cette partie du monde à leur stupidité, à leur inhumanité, mais non pas qu’il m’appelle à être le juge de leurs actions, encore moins l’exécuteur de sa justice ! Quand il le trouvera bon il prendra leur cause dans ses mains, et par un châtiment national il les punira pour leur crime national ; mais cela n’est point mon affaire. + + + + + +CHRISTIANUS + + +Vendredi, il est vrai, peut justifier de cette action : il est leur ennemi, il est en état de guerre avec ces mêmes hommes, c’est loyal à lui de les attaquer ; mais je n’en puis dire autant quant à moi – Ces pensées firent une impression si forte sur mon esprit, que je résolus de me placer seulement près d’eux pour observer leur fête barbare, d’agir alors suivant que le Ciel m’inspirerait, mais de ne point m’entremettre, à moins que quelque chose ne se présentât qui fût pour moi une injonction formelle. + +Plein de cette résolution, j’entrai dans le bois, et avec toute la précaution et le silence possibles, – ayant Vendredi sur mes talons, – je marchai jusqu’à ce que j’eusse atteint la lisière du côté le plus proche des Sauvages. Une pointe de bois restait seulement entre eux et moi. J’appelai doucement Vendredi, et, lui montrant un grand arbre qui était juste à l’angle du bois, je lui commandai d’y aller et de m’apporter réponse si de là il pouvait voir parfaitement ce qu’ils faisaient. Il obéit et revint immédiatement me dire que de ce lieu on les voyait très-bien ; qu’ils étaient touts autour d’un feu, mangeant la chair d’un de leurs prisonniers, et qu’à peu de distance de là il y en avait un autre gisant, garrotté sur le sable, qu’ils allaient tuer bientôt, affirmait-il, ce qui embrasa mon âme de colère. Il ajouta que ce n’était pas un prisonnier de leur nation, mais un des hommes barbus dont il m’avait parlé et qui étaient venus dans leur pays sur un bateau. Au seul mot d’un homme blanc et barbu je fus rempli d’horreur ; j’allai à l’arbre, et je distinguai parfaitement avec ma longue-vue un homme blanc couché sur la grève de la mer, pieds et mains liés avec des glayeuls ou quelque chose de semblable à des joncs ; je distinguai aussi qu’il était Européen et qu’il avait des vêtements. + +Il y avait un autre arbre et au-delà un petit hallier plus près d’eux que la place ou j’étais d’environ cinquante verges. Je vis qu’en faisant un petit détour je pourrais y parvenir sans être découvert, et qu’alors je n’en serais plus qu’à demi-portée de fusil. Je retins donc ma colère, quoique vraiment je fusse outré au plus haut degré, et, rebroussant d’environ trente pas, je marchai derrière quelques buissons qui couvraient tout le chemin, jusqu’à ce que je fusse arrivé vers l’autre arbre. Là je gravis sur un petit tertre d’où ma vue plongeait librement sur les Sauvages à la distance de quatre-vingts verges environ. + +Il n’y avait pas alors un moment à perdre ; car dix-neuf de ces atroces misérables étaient assis à terre touts pêle-mêle, et venaient justement d’envoyer deux d’entre eux pour égorger le pauvre Chrétien et peut-être l’apporter membre à membre à leur feu : déjà même ils étaient baissés pour lui délier les pieds. Je me tournai vers Vendredi : – « Maintenant, lui dis-je, fais ce que je te commanderai. » Il me le promit. – « Alors, Vendredi, repris-je, fais exactement ce que tu me verras faire sans y manquer en rien. » – Je posai à terre un des mousquets et mon fusil de chasse, et Vendredi m’imita ; puis avec mon autre mousquet je couchai en joue les Sauvages, en lui ordonnant de faire de même. – « Es-tu prêt ? lui dis-je alors. » – « Oui, » répondit-il. – « Allons, feu sur touts ! » – Et au même instant je tirai aussi. + +Vendredi avait tellement mieux visé que moi, qu’il en tua deux et en blessa trois, tandis que j’en tuai un et en blessai deux. Ce fut, soyez-en sûr, une terrible consternation : touts ceux qui n’étaient pas blessés se dressèrent subitement sur leurs pieds ; mais ils ne savaient de quel côté fuir, quel chemin prendre, car ils ignoraient d’où leur venait la mort. Vendredi avait toujours les yeux attachés sur moi, afin, comme je le lui avais enjoint, de pouvoir suivre touts mes mouvements. Aussitôt après la première décharge je jetai mon arme et pris le fusil de chasse, et Vendredi fit de même. J’armai et couchai en joue, il arma et ajusta aussi. – « Es-tu prêt, Vendredi, » lui dis-je. – « Oui, répondit-il. – « Feu donc, au nom de Dieu ! » Et au même instant nous tirâmes touts deux sur ces misérables épouvantés. Comme nos armes n’étaient chargées que de ce que j’ai appelé chevrotines ou petites balles de pistolet, il n’en tomba que deux ; mais il y en eut tant de frappés, que nous les vîmes courir çà et là tout couverts de sang, criant et hurlant comme des insensés et cruellement blessés pour la plupart. Bientôt après trois autres encore tombèrent, mais non pas tout-à-fait morts. + +– « Maintenant, Vendredi, m’écriai-je en posant à terre les armes vides et en prenant le mousquet qui était encore chargé, suis moi ! » – Ce qu’il fit avec beaucoup de courage. Là-dessus je me précipitai hors du bois avec Vendredi sur mes talons, et je me découvris moi-même. Sitôt qu’ils m’eurent apperçu je poussai un cri effroyable, j’enjoignis à Vendredi d’en faire autant ; et, courant aussi vite que je pouvais, ce qui n’était guère, chargé d’armes comme je l’étais, j’allai droit à la pauvre victime qui gisait, comme je l’ai dit, sur la grève, entre la place du festin et la mer. Les deux bouchers qui allaient se mettre en besogne sur lui l’avaient abandonné de surprise à notre premier feu, et s’étaient enfuis, saisis d’épouvante, vers le rivage, où ils s’étaient jetés dans un canot, ainsi que trois de leurs compagnons. Je me tournai vers Vendredi, et je lui ordonnai d’avancer et de tirer dessus. Il me comprit aussitôt, et, courant environ la longueur de quarante verges pour s’approcher d’eux, il fit feu. Je crus d’abord qu’il les avait touts tués, car ils tombèrent en tas dans le canot ; mais bientôt j’en vis deux se relever. Toutefois il en avait expédié deux et blessé un troisième, qui resta comme mort au fond du bateau. + +Tandis que mon serviteur Vendredi tiraillait, je pris mon couteau et je coupai les glayeuls qui liaient le pauvre prisonnier. Ayant débarrassé ses pieds et ses mains, je le relevai et lui demandai en portugais qui il était. Il répondit en latin : Christianus. Mais il était si faible et si languissant qu’il pouvait à peine se tenir ou parler. Je tirai ma bouteille de ma poche, et la lui présentai en lui faisant signe de boire, ce qu’il fit ; puis je lui donnai un morceau de pain qu’il mangea. Alors je lui demandai de quel pays il était : il me répondit : Español. Et, se remettant un peu, il me fit connaître par touts les gestes possibles combien il m’était redevable pour sa délivrance. – « Señor, lui dis-je avec tout l’espagnol que je pus rassembler, nous parlerons plus tard ; maintenant il nous faut combattre. S’il vous reste quelque force, prenez ce pistolet et ce sabre et vengez-vous. » – il les prit avec gratitude, et n’eut pas plus tôt ces armes dans les mains, que, comme si elles lui eussent communiqué une nouvelle énergie, il se rua sur ses meurtriers avec furie, et en tailla deux en pièces en un instant ; mais il est vrai que tout ceci était si étrange pour eux, que les pauvres misérables, effrayés du bruit de nos mousquets, tombaient de pur étonnement et de peur, et étaient aussi incapables de chercher à s’enfuir que leur chair de résister à nos balles. Et c’était là juste le cas des cinq sur lesquels Vendredi avait tiré dans la pirogue ; car si trois tombèrent des blessures qu’ils avaient reçues, deux tombèrent seulement d’effroi. + +Je tenais toujours mon fusil à la main sans tirer, voulant garder mon coup tout prêt, parce que j’avais donné à l’Espagnol mon pistolet et mon sabre. J’appelai Vendredi et lui ordonnai de courir à l’arbre d’où nous avions fait feu d’abord, pour rapporter les armes déchargées que nous avions laissées là ; ce qu’il fit avec une grande célérité. Alors je lui donnai mon mousquet, je m’assis pour recharger les autres armes, et recommandai à mes hommes de revenir vers moi quand ils en auraient besoin. + +Tandis que j’étais à cette besogne un rude combat s’engagea entre l’Espagnol et un des Sauvages, qui lui portait des coups avec un de leurs grands sabres de bois, cette même arme qui devait servir à lui ôter la vie si je ne l’avais empêché. L’Espagnol était aussi hardi et aussi brave qu’on puisse l’imaginer : quoique faible, il combattait déjà cet Indien depuis long-temps et lui avait fait deux larges blessures à la tête ; mais le Sauvage, qui était un vaillant et un robuste compagnon, l’ayant étreint dans ses bras, l’avait renversé et s’efforçait de lui arracher mon sabre des mains. Alors l’Espagnol le lui abandonna sagement, et, prenant son pistolet à sa ceinture, lui tira au travers du corps et l’étendit mort sur la place avant que moi, qui accourais, au secours, j’eusse eu le temps de le joindre. + +Vendredi, laissé à sa liberté, poursuivait les misérables fuyards sans autre arme au poing que sa hachette, avec laquelle il dépêcha premièrement ces trois qui, blessés d’abord, tombèrent ensuite, comme je l’ai dit plus haut, puis après touts ceux qu’il put attraper. L’Espagnol m’ayant demandé un mousquet, je lui donnai un des fusils de chasse, et il se mit à la poursuite de deux Sauvages, qu’il blessa touts deux ; mais, comme il ne pouvait courir, ils se réfugièrent dans le bois, où Vendredi les pourchassa, et en tua un : l’autre, trop agile pour lui, malgré ses blessures, plongea dans la mer et nagea de toutes ses forces vers ses camarades qui s’étaient sauvés dans le canot. Ces trois rembarqués, avec un autre, qui avait été blessé sans que nous pussions savoir s’il était mort ou vif, furent des vingt-un les seuls qui s’échappèrent de nos mains. – + +3 Tués à notre première décharge partie de l’arbre. + +2 Tués à la décharge suivante. + +2 Tués par Vendredi dans le bateau. + +2 Tués par le même, de ceux qui avaient été blessés d’abord. + +1 Tué par le même dans les bois. + +3 Tués par l’Espagnol. + +4 Tués, qui tombèrent çà et là de leurs blessures ou à qui Vendredi donna la chasse. + +4 Sauvés dans le canot, parmi lesquels un blessé, si non mort. + +21 en tout. + +Ceux qui étaient dans le canot manœuvrèrent rudement pour se mettre hors de la portée du fusil ; et, quoique Vendredi leur tirât deux ou trois coups encore, je ne vis pas qu’il en eût blessé aucun. Il désirait vivement que je prisse une de leurs pirogues et que je les poursuivisse ; et, au fait, moi-même j’étais très-inquiet de leur fuite ; je redoutais qu’ils ne portassent de mes nouvelles dans leur pays, et ne revinssent peut-être avec deux ou trois cents pirogues pour nous accabler par leur nombre. Je consentis donc à leur donner la chasse en mer, et courant à un de leurs canots, je m’y jetai et commandai à Vendredi de me suivre ; mais en y entrant quelle fut ma surprise de trouver un pauvre Sauvage, étendu pieds et poings liés, destiné à la mort comme l’avait été l’Espagnol, et presque expirant de peur, ne sachant pas ce qui se passait car il n’avait pu regarder par-dessus le bord du bateau. Il était lié si fortement de la tête aux pieds et avait été garrotté si long-temps qu’il ne lui restait plus qu’un souffle de vie. + +Je coupai aussitôt les glayeuls ou les joncs tortillés qui l’attachaient, et je voulus l’aider à se lever ; mais il ne pouvait ni se soutenir ni parler ; seulement il gémissait très-piteusement, croyant sans doute qu’on ne l’avait délié que pour le faire mourir. + +Lorsque Vendredi se fut approché, je le priai de lui parler et de l’assurer de sa délivrance ; puis, tirant ma bouteille, je fis donner une goutte de rum à ce pauvre malheureux ; ce qui, avec la nouvelle de son salut, le ranima, et il s’assit dans le bateau. Mais quand Vendredi vint à l’entendre parler et à le regarder en face, ce fut un spectacle à attendrir jusqu’aux larmes, de le voir baiser, embrasser et étreindre ce Sauvage ; de le voir pleurer, rire, crier, sauter à l’entour, danser, chanter, puis pleurer encore, se tordre les mains, se frapper la tête et la face, puis chanter et sauter encore à l’entour comme un insensé. Il se passa un long temps avant que je pusse lui arracher une parole et lui faire dire ce dont il s’agissait ; mais quand il fut un peu revenu à lui-même, il s’écria : – « C’est mon père ! » + + + + + +VENDREDI ET SON PÈRE + + +Il m’est difficile d’exprimer combien je fus ému des transports de joie et d’amour filial qui agitèrent ce pauvre Sauvage à la vue de son père délivré de la mort. Je ne puis vraiment décrire la moitié de ses extravagances de tendresse. Il se jeta dans la pirogue et en ressortit je ne sais combien de fois. Quand il y entrait il s’asseyait auprès de son père, il se découvrait la poitrine, et, pour le ranimer, il lui tenait la tête appuyée contre son sein des demi-heures entières ; puis il prenait ses bras, ses jambes, engourdis et roidis par les liens, les réchauffait et les frottait avec ses mains, et moi, ayant vu cela, je lui donnai du rum de ma bouteille pour faire des frictions, qui eurent un excellent effet. + +Cet événement nous empêcha de poursuivre le canot des Sauvages, qui était déjà à peu près hors de vue ; mais ce fut heureux pour nous : car au bout de deux heures avant qu’ils eussent pu faire le quart de leur chemin, il se leva un vent impétueux, qui continua de souffler si violemment toute la nuit et de souffler Nord-Ouest, ce qui leur était contraire, que je ne pus supposer que leur embarcation eût résisté et qu’ils eussent regagné leur côte. + +Mais, pour revenir à Vendredi, il était tellement occupé de son père, que de quelque temps je n’eus pas le cœur de l’arracher de là. Cependant lorsque je pensai qu’il pouvait le quitter un instant, je l’appelai vers moi, et il vint sautant et riant, et dans une joie extrême. Je lui demandai s’il avait donné du pain à son père. Il secoua la tête, et répondit : – « Non : moi, vilain chien, manger tout moi-même. » – Je lui donnai donc un gâteau de pain, que je tirai d’une petite poche que je portais à cet effet. Je lui donnai aussi une goutte de rum pour lui-même ; mais il ne voulut pas y goûter et l’offrit à son père. J’avais encore dans ma pochette deux ou trois grappes de mes raisins, je lui en donnai de même une poignée pour son père. À peine la lui eût-il portée que je le vis sortir de la pirogue et s’enfuir comme s’il eût été épouvanté. Il courait avec une telle vélocité, – car c’était le garçon le plus agile de ses pieds que j’aie jamais vu ; – il courait avec une telle vélocité, dis-je, qu’en quelque sorte je le perdis de vue en un instant. J’eus beau l’appeler et crier après lui, ce fut inutile ; il fila son chemin, et, un quart d’heure après, je le vis revenir, mais avec moins de vitesse qu’il ne s’en était allé. Quand il s’approcha, je m’apperçus qu’il avait ralenti son pas, parce qu’il portait quelque chose à la main. + +Arrivé près de moi, je reconnus qu’il était allé à la maison chercher un pot de terre pour apporter de l’eau fraîche, et qu’il était chargé en outre de deux gâteaux ou galettes de pain. Il me donna le pain, mais il porta l’eau à son père. Cependant, comme j’étais moi-même très-altéré, j’en humai quelque peu. Cette eau ranima le Sauvage beaucoup mieux que le rum ou la liqueur forte que je lui avais donné, car il se mourait de soif. + +Quand il eut bu, j’appelai Vendredi pour savoir s’il restait encore un peu d’eau ; il me répondit que oui. Je le priai donc de la donner au pauvre Espagnol, qui en avait tout autant besoin que son père. Je lui envoyai aussi un des gâteaux que Vendredi avait été chercher. Cet homme, qui était vraiment très-affaibli, se reposait sur l’herbe à l’ombre d’un arbre ; ses membres étaient roides et très-enflés par les liens dont ils avaient été brutalement garrottés. Quand, à l’approche de Vendredi lui apportant de l’eau, je le vis se dresser sur son séant, boire, prendre le pain et se mettre à le manger, j’allai à lui et lui donnai une poignée de raisins. Il me regarda avec toutes les marques de gratitude et de reconnaissance qui peuvent se manifester sur un visage ; mais, quoiqu’il se fût si bien montré dans le combat, il était si défaillant qu’il ne pouvait se tenir debout ; il l’essaya deux ou trois fois, mais réellement en vain, tant ses chevilles étaient enflées et douloureuses. Je l’engageai donc à ne pas bouger, et priai Vendredi de les lui frotter et de les lui bassiner avec du rum, comme il avait fait à son père. + +J’observai que, durant le temps que le pauvre et affectionné Vendredi fut retenu là, toutes les deux minutes, plus souvent même, il retournait la tête pour voir si son père était à la même place et dans la même posture où il l’avait laissé. Enfin, ne l’appercevant plus, il se leva sans dire mot et courut vers lui avec tant de vitesse, qu’il semblait que ses pieds ne touchaient pas la terre ; mais en arrivant il trouva seulement qu’il s’était couché pour reposer ses membres, Il revint donc aussitôt, et je priai alors l’Espagnol de permettre que Vendredi l’aidât à se lever et le conduisît jusqu’au bateau, pour le mener à notre demeure, où je prendrais soin de lui. Mais Vendredi, qui était un jeune et robuste compagnon, le chargea sur ses épaules, le porta au canot et l’assit doucement sur un des côtés, les pieds tournés dans l’intérieur ; puis, le soulevant encore, le plaça tout auprès de son père. Alors il ressortit de la pirogue, la mit à la mer, et quoiqu’il fît un vent assez violent, il pagaya le long du rivage plus vite que je ne pouvais marcher. Ainsi il les amena touts deux en sûreté dans notre crique, et, les laissant dans la barque, il courut chercher l’autre canot. Au moment où il passait près de moi je lui parlai et lui demandai où il allait. Il me répondit : – « Vais chercher plus bateau. » – Puis il repartit comme le vent ; car assurément jamais homme ni cheval ne coururent comme lui, et il eut amené le second canot dans la crique presque aussitôt que j’y arrivai par terre. Alors il me fit passer sur l’autre rive et alla ensuite aider à nos nouveaux hôtes à sortir du bateau. Mais, une fois dehors, ils ne purent marcher ni l’un ni l’autre ; le pauvre Vendredi ne savait que faire. + +Pour remédier à cela je me pris à réfléchir, et je priai Vendredi de les inviter à s’asseoir sur le bord tandis qu’il viendrait avec moi. J’eus bientôt fabriqué une sorte de civière où nous les plaçâmes, et sur laquelle, Vendredi et moi, nous les portâmes touts deux. Mais quand nous les eûmes apportés au pied extérieur de notre muraille ou fortification, nous retombâmes dans un pire embarras qu’auparavant ; car il était impossible de les faire passer par-dessus, et j’étais résolu à ne point l’abattre. Je me remis donc à l’ouvrage, et Vendredi et moi nous eûmes fait en deux heures de temps environ une très-jolie tente avec de vieilles voiles, recouverte de branches d’arbre, et dressée dans l’esplanade, entre notre retranchement extérieur et le bocage que j’avais planté. Là nous leur fîmes deux lits de ce que je me trouvais avoir, c’est-à-dire de bonne paille de riz, avec des couvertures jetées dessus, l’une pour se coucher et l’autre pour se couvrir. + +Mon île était alors peuplée, je me croyais très-riche en sujets ; et il me vint et je fis souvent l’agréable réflexion, que je ressemblais à un Roi. Premièrement, tout le pays était ma propriété absolue, de sorte que j’avais un droit indubitable de domination ; secondement, mon peuple était complètement soumis. J’étais souverain seigneur et législateur ; touts me devaient la vie et touts étaient prêts à mourir pour moi si besoin était. Chose surtout remarquable ! je n’avais que trois sujets et ils étaient de trois religions différentes : Mon homme Vendredi était protestant, son père était idolâtre et cannibale, et l’Espagnol était papiste. Toutefois, soit dit en passant, j’accordai la liberté de conscience dans toute l’étendue de mes États. + +Sitôt que j’eus mis en lieu de sûreté mes deux pauvres prisonniers délivrés, que je leur eus donné un abri et une place pour se reposer, je songeai à faire quelques provisions pour eux. J’ordonnai d’abord à Vendredi de prendre dans mon troupeau particulier une bique ou un cabri d’un an pour le tuer. J’en coupai ensuite le quartier de derrière, que je mis en petits morceaux. Je chargeai Vendredi de le faire bouillir et étuver, et il leur prépara, je vous assure, un fort bon service de viande et de consommé, J’avais mis aussi un peu d’orge et de riz dans le bouillon. Comme j’avais fait cuire cela dehors, – car jamais je n’allumais de feu dans l’intérieur de mon retranchement, – je portai le tout dans la nouvelle tente ; et là, ayant dressé une table pour mes hôtes, j’y pris place moi-même auprès d’eux et je partageai leur dîner. Je les encourageai et les réconfortai de mon mieux, Vendredi me servant d’interprète auprès de son père et même auprès de l’Espagnol, qui parlait assez bien la langue des Sauvages. + +Après que nous eûmes dîné ou plutôt soupé, j’ordonnai à Vendredi de prendre un des canots, et d’aller chercher nos mousquets et autres armes à feu, que, faute de temps, nous avions laissés sur le champ de bataille. Le lendemain je lui donnai ordre d’aller ensevelir les cadavres des Sauvages, qui, laissés au soleil, auraient bientôt répandu l’infection. Je lui enjoignis aussi d’enterrer les horribles restes de leur atroce festin, que je savais être en assez grande quantité. Je ne pouvais supporter la pensée de le faire moi-même ; je n’aurais pu même en supporter la vue si je fusse allé par là. Il exécuta touts mes ordres ponctuellement et fit disparaître jusqu’à la moindre trace des Sauvages ; si bien qu’en y retournant, j’eus peine à reconnaître le lieu autrement que par le coin du bois qui saillait sur la place. + +Je commençai dès lors à converser un peu avec mes deux nouveaux sujets. Je chargeai premièrement Vendredi de demander à son père ce qu’il pensait des Sauvages échappés dans le canot, et si nous devions nous attendre à les voir revenir avec des forces trop supérieures pour que nous pussions y résister ; sa première opinion fut qu’ils n’avaient pu surmonter la tempête qui avait soufflé toute la nuit de leur fuite ; qu’ils avaient dû nécessairement être submergés ou entraînés au Sud vers certains rivages, où il était aussi sûr qu’ils avaient été dévorés qu’il était sûr qu’ils avaient péri s’ils avaient fait naufrage. Mais quant à ce qu’ils feraient s’ils regagnaient sains et saufs leur rivage, il dit qu’il ne le savait pas ; mais son opinion était qu’ils avaient été si effroyablement épouvantés de la manière dont nous les avions attaqués, du bruit et du feu de nos armes, qu’ils raconteraient à leur nation que leurs compagnons avaient touts été tués par le tonnerre et les éclairs, et non par la main des hommes, et que les deux êtres qui leur étaient apparus, – c’est-à-dire Vendredi et moi, – étaient deux esprits célestes ou deux furies descendues sur terre pour les détruire, mais non des hommes armés. Il était porté à croire cela, disait-il, parce qu’il les avait entendus se crier de l’un à l’autre, dans leur langage, qu’ils ne pouvaient pas concevoir qu’un homme pût darder feu, parler tonnerre et tuer à une grande distance sans lever seulement la main. Et ce vieux Sauvage avait raison ; car depuis lors, comme je l’appris ensuite et d’autre part, les Sauvages de cette nation ne tentèrent plus de descendre dans l’île. Ils avaient été si épouvantés par les récits de ces quatre hommes, qui à ce qu’il paraît, étaient échappés à la mer, qu’ils s’étaient persuadés que quiconque aborderait à cette île ensorcelée serait détruit par le feu des dieux. + +Toutefois, ignorant cela, je fus pendant assez long-temps dans de continuelles appréhensions, et me tins sans cesse sur mes gardes, moi et toute mon armée ; comme alors nous étions quatre, je me serais, en rase campagne, bravement aventuré contre une centaine de ces barbares. + +Cependant, un certain laps de temps s’étant écoulé sans qu’aucun canot reparût, ma crainte de leur venue se dissipa, et je commençai à me remettre en tête mes premières idées de voyage à la terre ferme, le père de Vendredi m’assurant que je pouvais compter sur les bons traitement qu’à sa considération je recevrais de sa nation, si j’y allais. + + + + + +PRÉVOYANCE + + +Mais je différai un peu mon projet quand j’eus eu une conversation sérieuse avec l’Espagnol, et que j’eus acquis la certitude qu’il y avait encore seize de ses camarades, tant espagnols que portugais, qui, ayant fait naufrage et s’étant sauvés sur cette côte, y vivaient, à la vérité, en paix avec les Sauvages, mais en fort mauvaise passe quant à leur nécessaire, et au fait quant à leur existence. Je lui demandai toutes les particularités de leur voyage, et j’appris qu’ils avaient appartenu à un vaisseau espagnol venant de Rio de la Plata et allant à la Havane, où il devait débarquer sa cargaison, qui consistait principalement en pelleterie et en argent, et d’où il devait rapporter toutes les marchandises européennes qu’il y pourrait trouver ; qu’il y avait à bord cinq matelots portugais recueillis d’un naufrage : que tout d’abord que le navire s’étant perdu, cinq des leurs s’étaient noyés ; que les autres à travers des dangers et des hasards infinis, avaient abordé mourants de faim à cette côte cannibale, où à tout moment ils s’attendaient à être dévorés. + +Il me dit qu’ils avaient quelques armes avec eux, mais qu’elles leur étaient tout-à-fait inutiles, faute de munitions, l’eau de la mer ayant gâté toute leur poudre, sauf une petite quantité qu’ils avaient usée dès leur débarquement pour se procurer quelque nourriture. + +Je lui demandai ce qu’il pensait qu’ils deviendraient là, et s’ils n’avaient pas formé quelque dessein de fuite. Il me répondit qu’ils avaient eu plusieurs délibérations à ce sujet ; mais que, n’ayant ni bâtiment, ni outils pour en construire un, ni provisions d’aucune sorte, leurs consultations s’étaient toujours terminées par les larmes et le désespoir. + +Je lui demandai s’il pouvait présumer comment ils accueilleraient, venant de moi, une proposition qui tendrait à leur délivrance, et si, étant touts dans mon île, elle ne pourrait pas s’effectuer. Je lui avouai franchement que je redouterais beaucoup leur perfidie et leur trahison si je déposais ma vie entre leurs mains ; car la reconnaissance n’est pas une vertu inhérente à la nature humaine : les hommes souvent mesurent moins leurs procédés aux bons offices qu’ils ont reçus qu’aux avantages qu’ils se promettent. – « Ce serait une chose bien dure pour moi, continuai-je, si j’étais l’instrument de leur délivrance, et qu’ils me fissent ensuite leur prisonnier dans la Nouvelle-Espagne, où un Anglais peut avoir l’assurance d’être sacrifié, quelle que soit la nécessité ou quel que soit l’accident qui l’y ait amené. J’aimerais mieux être livré aux Sauvages et dévoré vivant que de tomber entre les griffes impitoyables des Familiers, et d’être traîné devant l’Inquisition. » J’ajoutai qu’à part cette appréhension, j’étais persuadé, s’ils étaient touts dans mon île, que nous pourrions à l’aide de tant de bras construire une embarcation assez grande pour nous transporter soit au Brésil du côté du Sud, soit aux îles ou à la côte espagnole vers le Nord ; mais que si, en récompense, lorsque je leur aurais mis les armes à la main, ils me traduisaient de force dans leur patrie, je serais mal payé de mes bontés pour eux, et j’aurais fait mon sort pire qu’il n’était auparavant. + +Il répondit, avec beaucoup de candeur et de sincérité, que leur condition était si misérable et qu’ils en étaient si pénétrés, qu’assurément ils auraient en horreur la pensée d’en user mal avec un homme qui aurait contribué à leur délivrance ; qu’après tout, si je voulais, il irait vers eux avec le vieux Sauvage, s’entretiendrait de tout cela et reviendrait m’apporter leur réponse ; mais qu’il n’entrerait en traité avec eux que sous le serment solemnel qu’ils reconnaîtraient entièrement mon autorité comme chef et capitaine ; et qu’il leur ferait jurer sur les Saints-Sacrements et l’Évangile d’être loyaux avec moi, d’aller en tel pays chrétien qu’il me conviendrait, et nulle autre part, et d’être soumis totalement et absolument à mes ordres jusqu’à ce qu’ils eussent débarqué sains et saufs dans n’importe quelle contrée je voudrais ; enfin, qu’à cet effet, il m’apporterait un contrat dressé par eux et signé de leur main. + +Puis il me dit qu’il voulait d’abord jurer lui-même de ne jamais se séparer de moi tant qu’il vivrait, à moins que je ne lui en donnasse l’ordre, et de verser à mon côté jusqu’à la dernière goutte de son sang s’il arrivait que ses compatriotes violassent en rien leur foi. + +Il m’assura qu’ils étaient touts des hommes très-francs et très-honnêtes, qu’ils étaient dans la plus grande détresse imaginable, dénués d’armes et d’habits, et n’ayant d’autre nourriture que celle qu’ils tenaient de la pitié et de la discrétion des Sauvages ; qu’ils avaient perdu tout espoir de retourner jamais dans leur patrie, et qu’il était sûr, si j’entreprenais de les secourir, qu’ils voudraient vivre et mourir pour moi. + +Sur ces assurances, je résolus de tenter l’aventure et d’envoyer le vieux Sauvage et l’Espagnol pour traiter avec eux. Mais quand il eut tout préparé pour son départ, l’Espagnol lui-même fit une objection qui décelait tant de prudence d’un côté et tant de sincérité de l’autre, que je ne pus en être que très-satisfait ; et, d’après son avis, je différai de six mois au moins la délivrance de ses camarades. Voici le fait : + +Il y avait alors environ un mois qu’il était avec nous ; et durant ce temps je lui avais montré de quelle manière j’avais pourvu à mes besoins, avec l’aide de la Providence. Il connaissait parfaitement ce que j’avais amassé de blé et de riz : c’était assez pour moi-même ; mais ce n’était pas assez, du moins sans une grande économie, pour ma famille, composée alors de quatre personnes ; et, si ses compatriotes, qui étaient, disait-il, seize encore vivants, fussent survenus, cette provision aurait été plus qu’insuffisante, bien loin de pouvoir avitailler notre vaisseau si nous en construisions un afin de passer à l’une des colonies chrétiennes de l’Amérique. il me dit donc qu’il croyait plus convenable que je permisse à lui et au deux autres de défricher et de cultiver de nouvelles terres, d’y semer tout le grain que je pourrais épargner, et que nous attendissions cette moisson, afin d’avoir un surcroît de blé quand viendraient ses compatriotes ; car la disette pourrait être pour eux une occasion de quereller, ou de ne point se croire délivrés, mais tombés d’une misère dans une autre. – « Vous le savez, dit-il, quoique les enfants d’Israël se réjouirent d’abord de leur sortie de l’Égypte, cependant ils se révoltèrent contre Dieu lui-même, qui les avait délivrés, quand ils vinrent à manquer de pain dans le désert. » + +Sa prévoyance était si sage et son avis si bon, que je fus aussi charmé de sa proposition que satisfait de sa fidélité. Nous nous mîmes donc à labourer touts quatre du mieux que nous permettaient les outils de bois dont nous étions pourvus ; et dans l’espace d’un mois environ, au bout duquel venait le temps des semailles, nous eûmes défriché et préparé assez de terre pour semer vingt-deux boisseaux d’orge et seize jarres de riz, ce qui était, en un mot, tout ce que nous pouvions distraire de notre grain ; au fait, à peine nous réservâmes-nous assez d’orge pour notre nourriture durant les six mois que nous avions à attendre notre récolte, j’entends six mois à partir du moment où nous eûmes mis à part notre grain destiné aux semailles ; car on ne doit pas supposer qu’il demeure six mois en terre dans ce pays. + +Étant alors en assez nombreuse société pour ne point redouter les Sauvages, à moins qu’ils ne vinssent en foule, nous allions librement dans toute l’île partout où nous en avions l’occasion ; et, comme nous avions touts l’esprit préoccupé de notre fuite ou de notre délivrance, il était impossible, du moins à moi, de ne pas songer aux moyens de l’accomplir. Dans cette vue, je marquai plusieurs arbres qui me paraissaient propres à notre travail. Je chargeai Vendredi et son père de les abattre, et je préposai à la surveillance et à la direction de leur besogne l’Espagnol à qui j’avais communiqué mes projets sur cette affaire. Je leur montrai avec quelles peines infatigables j’avais réduit un gros arbre en simples planches, et je les priai d’en faire de même jusqu’à ce qu’ils eussent fabriqué environ une douzaine de fortes planches de bon chêne, de près de deux pieds de large sur trente-cinq pieds de long et de deux à quatre pouces d’épaisseur. Je laisse à penser quel prodigieux travail cela exigeait. + +En même temps je projetai d’accroître autant que possible mon petit troupeau de chèvres apprivoisées, et à cet effet un jour j’envoyais à la chasse Vendredi et l’Espagnol, et le jour suivant j’y allais moi-même avec Vendredi, et ainsi tour à tour. De cette manière nous attrapâmes une vingtaine de jeunes chevreaux pour les élever avec les autres ; car toutes les fois que nous tirions sur une mère, nous sauvions les cabris, et nous les joignions à notre troupeau. Mais la saison de sécher les raisins étant venue, j’en recueillis et suspendis au soleil une quantité tellement prodigieuse, que, si nous avions été à Alicante, où se préparent les passerilles, nous aurions pu, je crois, remplir soixante ou quatre-vingts barils. Ces raisins faisaient avec notre pain une grande partie de notre nourriture, et un fort bon aliment, je vous assure, excessivement succulent. + +C’était alors la moisson, et notre récolte était en bon état. Ce ne fut pas la plus abondante que j’aie vue dans l’île, mais cependant elle l’était assez pour répondre à nos fins. J’avais semé vingt-deux boisseaux d’orge, nous engrangeâmes et battîmes environ deux cent vingt boisseaux, et le riz s’accrut dans la même proportion ; ce qui était bien assez pour notre subsistance jusqu’à la moisson prochaine, quand bien même touts les seize Espagnols eussent été à terre avec moi ; et, si nous eussions été prêts pour notre voyage, cela aurait abondamment avitaillé notre navire, pour nous transporter dans toutes les parties du monde, c’est-à-dire de l’Amérique. Quand nous eûmes engrangé et mis en sûreté notre provision de grain, nous nous mîmes à faire de la vannerie, j’entends de grandes corbeilles, dans lesquelles nous la conservâmes. L’Espagnol était très-habile et très-adroit à cela, et souvent il me blâmait de ce que je n’employais pas cette sorte d’ouvrage comme clôture ; mais je n’en voyais pas la nécessité. Ayant alors un grand surcroît de vivres pour touts les hôtes que j’attendais, je permis à l’Espagnol de passer en terre-ferme afin de voir ce qu’il pourrait négocier avec les compagnons qu’il y avait laissés derrière lui. Je lui donnai un ordre formel de ne ramener avec lui aucun homme qui n’eût d’abord juré en sa présence et en celle du vieux Sauvage que jamais il n’offenserait, combattrait ou attaquerait la personne qu’il trouverait dans l’île, personne assez bonne pour envoyer vers eux travailler à leur délivrance ; mais, bien loin de là ! qu’il la soutiendrait et la défendrait contre tout attentat semblable, et que partout où elle irait il se soumettrait sans réserve à son commandement. Ceci devait être écrit et signé de leur main. Comment, sur ce point, pourrions-nous être satisfaits, quand je n’ignorais pas qu’il n’avait ni plume ni encre ? Ce fut une question que nous ne nous adressâmes jamais. + +Muni de ces instructions l’Espagnol et le vieux Sauvage, – le père de Vendredi, – partirent dans un des canots sur lesquels on pourrait dire qu’ils étaient venus, ou mieux, avaient été apportés quand ils arrivèrent comme prisonniers pour être dévorés par les Sauvages. + +Je leur donnai à chacun un mousquet à rouet et environ huit charges de poudre et de balles, en leur recommandant d’en être très-ménagers et de n’en user que dans les occasions urgentes. + +Tout ceci fut une agréable besogne, car c’étaient les premières mesures que je prenais en vue de ma délivrance depuis vingt-sept ans et quelques jours. – Je leur donnai une provision de pain et de raisins secs suffisante pour eux-mêmes pendant plusieurs jours et pour leurs compatriotes pendant une huitaine environ, puis je les laissai partir, leur souhaitant un bon voyage et convenant avec eux qu’à leur retour ils déploieraient certain signal par lequel, quand ils reviendraient, je les reconnaîtrais de loin, avant qu’ils n’atteignissent au rivage. + + + + + +DÉBARQUEMENT DU CAPITAINE ANGLAIS + + +Ils s’éloignèrent avec une brise favorable le jour où la lune était dans son plein, et, selon mon calcul, dans le mois d’octobre. Quant au compte exact des jours, après que je l’eus perdu une fois je ne pus jamais le retrouver ; je n’avais pas même gardé assez ponctuellement le chiffre des années pour être sûr qu’il était juste ; cependant, quand plus tard je vérifiai mon calcul, je reconnus que j’avais tenu un compte fidèle des années. + +Il n’y avait pas moins de huit jours que je les attendais, quand survint une aventure étrange et inopinée dont la pareille est peut-être inouïe dans l’histoire. – J’étais un matin profondément endormi dans ma huche ;tout-à-coup mon serviteur Vendredi vint en courant vers moi et me cria : – « Maître, maître, ils sont venus ! ils sont venus ! » + +Je sautai à bas du lit, et, ne prévoyant aucun danger, je m’élançai, aussitôt que j’eus enfilé mes vêtements, à travers mon petit bocage, qui, soit dit en passant, était alors devenu un bois très-épais. Je dis ne prévoyant aucun danger, car je sortis sans armes, contre ma coutume ; mais je fus bien surpris quand, tournant mes yeux vers la mer, j’apperçus à environ une lieue et demie de distance, une embarcation qui portait le cap sur mon île, avec une voile en épaule de mouton, comme on l’appelle, et à la faveur d’un assez bon vent. Je remarquai aussi tout d’abord qu’elle ne venait point de ce côté où la terre était située, mais de la pointe la plus méridionale de l’île. Là-dessus j’appelai Vendredi et lui enjoignis de se tenir caché, car ces gens n’étaient pas ceux que nous attendions, et nous ne savions pas encore s’ils étaient amis ou ennemis. + +Vite je courus chercher ma longue vue, pour voir ce que j’aurais à faire. Je dressai mon échelle et je grimpai sur le sommet du rocher, comme j’avais coutume de faire lorsque j’appréhendais quelque chose et que je voulais planer au loin sans me découvrir. + +À peine avais-je mis le pied sur le rocher, que mon œil distingua parfaitement un navire à l’ancre, à environ deux lieues et demie de moi au Sud-Sud-Est, mais seulement à une lieue et demie du rivage. Par mes observations je reconnus, à n’en pas douter, que le bâtiment devait être anglais, et l’embarcation une chaloupe anglaise. + +Je ne saurais exprimer le trouble où je tombai, bien que la joie de voir un navire, et un navire que j’avais raison de croire monté par mes compatriotes, et par conséquent des amis, fût telle, que je ne puis la dépeindre. Cependant des doutes secrets dont j’ignorais la source m’enveloppaient et me commandaient de veiller sur moi. Je me pris d’abord à considérer quelle affaire un vaisseau anglais pouvait avoir dans cette partie du monde, puisque ce n’était ni pour aller, ni pour revenir, le chemin d’aucun des pays où l’Angleterre a quelque comptoir. Je savais qu’aucune tempête n’avait pu le faire dériver de ce côté en état de détresse. S’ils étaient réellement Anglais, il était donc plus que probable qu’ils ne venaient pas avec de bons desseins ; et il valait mieux pour moi, demeurer comme j’étais que de tomber entre les mains de voleurs et de meurtriers. + +Que l’homme ne méprise pas les pressentiments et les avertissements secrets du danger qui parfois lui sont donnés quand il ne peut entrevoir la possibilité de son existence réelle. Que de tels pressentiments et avertissements nous soient donnés, je crois que peu de gens ayant fait quelque observation des choses puissent le nier ; qu’ils soient les manifestations certaines d’un monde invisible, et du commerce des esprits, on ne saurait non plus le mettre en doute. Et s’ils semblent tendre à nous avertir du danger, pourquoi ne supposerions nous pas qu’ils nous viennent de quelque agent propice, – soit suprême ou inférieur et subordonné, ce n’est pas là que gît la question, – et qu’ils nous sont donnés pour notre bien ? + +Le fait présent me confirme fortement dans la justesse de ce raisonnement, car si je n’avais pas été fait circonspect par cette secrète admonition, qu’elle vienne d’où elle voudra, j’aurais été inévitablement perdu, et dans une condition cent fois pire qu’auparavant, comme on le verra tout-à-l’heure. + +Je ne me tins pas long-temps dans cette position sans voir l’embarcation approcher du rivage, comme si elle cherchait une crique pour y pénétrer et accoster la terre commodément. Toutefois, comme elle ne remonta pas tout-à-fait assez loin, l’équipage n’apperçut pas la petite anse où j’avais autrefois abordé avec mes radeaux, et tira la chaloupe sur la grève à environ un demi-mille de moi ; ce qui fut très-heureux, car autrement il aurait pour ainsi dire débarqué juste à ma porte, m’aurait eu bientôt arraché de mon château, et peut-être m’aurait dépouillé de tout ce que j’avais. + +Quand ils furent sur le rivage, je me convainquis pleinement qu’ils étaient Anglais, au moins pour la plupart. Un ou deux me semblèrent Hollandais, mais cela ne se vérifia pas. Il y avait en tout onze hommes, dont je trouvai que trois étaient sans armes et – autant que je pus voir – garrottés. Les premiers quatre ou cinq qui descendirent à terre firent sortir ces trois de la chaloupe, comme des prisonniers. Je pus distinguer que l’un de ces trois faisait les gestes les plus passionnés, des gestes d’imploration, de douleur et de désespoir, allant jusqu’à une sorte d’extravagance. Les deux autres, je le distinguai aussi, levaient quelquefois leurs mains au Ciel, et à la vérité paraissaient affligés, mais pas aussi profondément que le premier. + +À cette vue je fus jeté dans un grand trouble, et je ne savais quel serait le sens de tout cela. – Vendredi tout-à-coup s’écria en anglais et de son mieux possible : – Ô maître ! vous voir hommes anglais manger prisonniers aussi bien qu’hommes sauvages ! » – « Quoi ! dis-je à Vendredi, tu penses qu’ils vont les manger ? » – « Oui, répondit-il, eux vouloir les manger. » – « Non, non, répliquai-je : je redoute, à la vérité, qu’ils ne veuillent les assassiner, mais sois sûr qu’ils ne les mangeront pas. » + +Durant tout ce temps je n’eus aucune idée de ce que réellement ce pouvait être ; mais je demeurais tremblant d’horreur à ce spectacle, m’attendant à tout instant que les trois prisonniers seraient massacrés. Je vis même une fois un de ces scélérats lever un grand coutelas ou poignard, – comme l’appellent les marins, – pour frapper un de ces malheureux hommes. Je crus que c’était fait de lui, tout mon sang se glaça dans mes veines. + +Je regrettais alors du fond du cœur notre Espagnol et le vieux Sauvage parti avec lui, et je souhaitais de trouver quelque moyen d’arriver inapperçu à portée de fusil de ces bandits pour délivrer les trois hommes ; car je ne leur voyais point d’armes à feu. Mais un autre expédient se présenta à mon esprit. + +Après avoir remarqué l’outrageux traitement fait aux trois prisonniers par l’insolent matelot, je vis que ses compagnons se dispersèrent par toute l’île, comme s’ils voulaient reconnaître le pays. Je remarquai aussi que les trois autres avaient la liberté d’aller où il leur plairait ; mais ils s’assirent touts trois à terre, très-mornes et l’œil hagard comme des hommes au désespoir. + +Ceci me fit souvenir du premier moment où j’abordai dans l’île et commençai à considérer ma position. Je me remémorai combien je me croyais perdu, combien extravagamment je promenais mes regards autour de moi, quelles terribles appréhensions j’avais, et comment je me logeai dans un arbre toute la nuit, de peur d’être dévoré par les bêtes féroces. + +De même que cette nuit-là je ne me doutais pas du secours que j’allais recevoir du providentiel entraînement du vaisseau vers le rivage, par la tempête et la marée, du vaisseau qui depuis me nourrit et m’entretint si long-temps ; de même ces trois pauvres désolés ne soupçonnaient pas combien leur délivrance et leur consolation étaient assurées, combien elles étaient prochaines, et combien effectivement et réellement ils étaient en état de salut au moment même où ils se croyaient perdus et dans un cas désespéré. + +Donc nous voyons peu devant nous ici-bas. Donc avons-nous de puissantes raisons pour nous reposer avec joie sur le grand Créateur du monde, qui ne laisse jamais ses créatures dans un entier dénûment. Elles ont toujours dans les pires circonstances quelque motif de lui rendre grâces, et sont quelquefois plus près de leur délivrance qu’elles ne l’imaginent ; souvent même elles sont amenées à leur salut par les moyens qui leur semblaient devoir les conduire à leur ruine. + +C’était justement au plus haut de la marée montante que ces gens étaient venus à terre ; et, tantôt pourparlant avec leurs prisonniers, et tantôt rôdant pour voir dans quelle espèce de lieu ils avaient mis le pied, ils s’étaient amusés négligemment jusqu’à ce que la marée fut passée, et que l’eau se fut retirée considérablement, laissant leur chaloupe échouée. + +Ils l’avaient confiée à deux hommes qui, comme je m’en apperçus plus tard, ayant bu un peu trop d’eau-de-vie, s’étaient endormis. Cependant l’un d’eux se réveillant plus tôt que l’autre et trouvant la chaloupe trop ensablée pour la dégager tout seul, se mit à crier après ses camarades, qui erraient aux environs. Aussitôt ils accoururent ; mais touts leurs efforts pour la mettre à flot furent inutiles : elle était trop pesante, et le rivage de ce côté était une grève molle et vaseuse, presque comme un sable mouvant. + +Voyant cela, en vrais marins, ce sont peut-être les moins prévoyants de touts les hommes, ils passèrent outre, et se remirent à trôler çà et là dans le pays. Puis j’entendis l’un d’eux crier à un autre –, en l’engageant à s’éloigner de la chaloupe – « Hé ! Jack, peux-tu pas la laisser tranquille ? à la prochaine marée elle flottera ». – Ces mots me confirmèrent pleinement dans ma forte présomption qu’ils étaient mes compatriotes. + +Pendant tout ce temps je me tins à couvert, je n’osai pas une seule fois sortir de mon château pour aller plus loin qu’à mon lieu d’observation, sur le sommet du rocher, et très-joyeux j’étais en songeant combien ma demeure était fortifiée. Je savais que la chaloupe ne pourrait être à flot avant dix heures, et qu’alors faisant sombre, je serais plus à même d’observer leurs mouvements et d’écouter leurs propos s’ils en tenaient. + +Dans ces entrefaites je me préparai pour le combat comme autrefois, bien qu’avec plus de précautions, sachant que j’avais affaire avec une tout autre espèce d’ennemis que par le passé. J’ordonnai pareillement à Vendredi, dont j’avais fait un excellent tireur, de se munir d’armes. Je pris moi-même deux fusils de chasse et je lui donnai trois mousquets. Ma figure était vraiment farouche : j’avais ma formidable casaque de peau de chèvre, avec le grand bonnet que j’ai mentionné, un sabre, deux pistolets à ma ceinture et un fusil sur chaque épaule. + +Mon dessein était, comme je le disais tout-à-l’heure, de ne faire aucune tentative avant qu’il fit nuit ; mais vers deux heures environ au plus chaud du jour je m’apperçus qu’en rôdant ils étaient touts allés dans les bois, sans doute pour s’y coucher et dormir. Les trois pauvres infortunés, trop inquiets sur leur sort pour goûter le sommeil, étaient cependant étendus à l’ombre d’un grand arbre, à environ un quart de mille de moi, et probablement hors de la vue des autres. + +Sur ce, je résolus de me découvrir à eux et d’apprendre quelque chose de leur condition. Immédiatement je me mis en marche dans l’équipage que j’ai dit, mon serviteur Vendredi à une bonne distance derrière moi, aussi formidablement armé que moi, mais ne faisant pas tout-à-fait une figure de fantôme aussi effroyable que la mienne. + + + + + +OFFRES DE SERVICE + + +Je me glissai inapperçu aussi près qu’il me fut possible, et avant qu’aucun d’eux m’eût découvert, je leur criai en espagnol : – « Qui êtes-vous, gentlemen ? » + + + +Ils se levèrent à ce bruit ; mais ils furent deux fois plus troublés quand ils me virent, moi et la figure rébarbative que je faisais. Ils restèrent muets et s’apprêtaient à s’enfuir, quand je leur adressai la parole en anglais : – Gentlemen, dis-je, ne soyez point surpris de ma venue ; peut-être avez-vous auprès de vous un ami, bien que vous ne vous y attendissiez pas » – « Il faut alors qu’il soit envoyé du Ciel, me répondit l’un d’eux très-gravement, ôtant en même temps son chapeau, car notre condition passe tout secours humain. » – « Tout secours vient du Ciel, sir, répliquai-je. Mais ne pourriez-vous pas mettre un étranger à même de vous secourir, car vous semblez plongé dans quelque grand malheur ? Je vous ai vu débarquer ; et, lorsque vous sembliez faire une supplication à ces brutaux qui sont venus avec vous, – j’ai vu l’un d’eux lever son sabre pour vous tuer. » + +Le pauvre homme, tremblant, la figure baignée de larmes, et dans l’ébahissement, s’écria : – « Parlé-je à un Dieu ou à un homme ? En vérité, êtes-vous un homme ou un Ange ? » – « Soyez sans crainte, sir, répondis-je ; si Dieu avait envoyé un Ange pour vous secourir, il serait venu mieux vêtu et armé de toute autre façon que je ne suis. Je vous en prie, mettez de côté vos craintes, je suis un homme, un Anglais prêt à vous secourir ; vous le voyez, j’ai seulement un serviteur, mais nous avons des armes et des munitions ; dites franchement, pouvons-nous vous servir ? Dites quelle est votre infortune ? + +– « Notre infortune, sir, serait trop longue à raconter tandis que nos assassins sont si proche. Mais bref, sir, je suis capitaine de ce vaisseau : mon équipage s’est mutiné contre moi, j’ai obtenu à grande peine qu’il ne me tuerait pas, et enfin d’être déposé au rivage, dans ce lieu désert, ainsi que ces deux hommes ; l’un est mon second et l’autre un passager. Ici nous nous attendions à périr, croyant la place inhabitée, et nous ne savons que penser de cela. » + +– « Où sont, lui dis-je, ces cruels, vos ennemis ? savez-vous où ils sont allés ? » – « Ils sont là, sir, répondit-il, montrant du doigt un fourré d’arbres ; mon cœur tremble de crainte qu’ils ne nous aient vus et qu’ils ne vous aient entendu parler : si cela était, à coup sûr ils nous massacreraient touts. » + +– « Ont-ils des armes à feu ? » lui demandai-je. – « Deux mousquets seulement et un qu’ils ont laissé dans la chaloupe, » répondit-il. –. « Fort bien, dis-je, je me charge du reste ; je vois qu’ils sont touts endormis, c’est chose facile que de les tuer touts. Mais ne vaudrait-il pas mieux les faire prisonniers ? » – Il me dit alors que parmi eux il y avait deux désespérés coquins à qui il ne serait pas trop prudent de faire grâce ; mais que, si on s’en assurait, il pensait que touts les autres retourneraient à leur devoir. Je lui demandai lesquels c’étaient. Il me dit qu’à cette distance il ne pouvait les indiquer, mais qu’il obéirait à mes ordres dans tout ce que je voudrais commander. – « Eh bien, dis-je, retirons-nous hors de leur vue et de leur portée d’entendre, de peur qu’ils ne s’éveillent, et nous délibérerons plus à fond. » – Puis volontiers ils s’éloignèrent avec moi jusqu’à ce que les bois nous eussent cachés. + +– « Voyez, sir, lui dis-je, si j’entreprends votre délivrance, êtes-vous prêt à faire deux conditions avec moi ? » Il prévint mes propositions en me déclarant que lui et son vaisseau, s’il le recouvrait, seraient en toutes choses entièrement dirigés et commandés par moi ; et que, si le navire n’était point repris, il vivrait et mourrait avec moi dans quelque partie du monde que je voulusse le conduire ; et les deux autres hommes protestèrent de même. + +– « Eh bien, dis-je, mes deux conditions les voici : + +« 1° Tant que vous demeurerez dans cette île avec moi, vous ne prétendrez ici à aucune autorité. Si je vous confie des armes, vous en viderez vos mains quand bon me semblera. Vous ne ferez aucun préjudice ni à moi ni aux miens sur cette terre, et vous serez soumis à mes ordres ; + +« 2° Si le navire est ou peut être recouvré, vous me transporterez gratuitement, moi et mon serviteur, en Angleterre. » + +Il me donna toutes les assurances que l’imagination et la bonne foi humaines puissent inventer qu’il se soumettrait à ces demandes extrêmement raisonnables, et qu’en outre, comme il me devrait la vie, il le reconnaîtrait en toute occasion aussi long-temps qu’il vivrait. + +– « Eh bien, dis-je alors, voici trois mousquets pour vous, avec de la poudre et des balles ; dites-moi maintenant ce que vous pensez convenable de faire. » Il me témoigna toute la gratitude dont il était capable, mais il me demanda à se laisser entièrement guider par moi. Je lui dis que je croyais l’affaire très-chanceuse ; que le meilleur parti, selon moi, était de faire feu sur eux tout d’un coup pendant qu’ils étaient couchés ; que, si quelqu’un, échappant à notre première décharge, voulait se rendre, nous pourrions le sauver, et qu’ainsi nous laisserions à la providence de Dieu la direction de nos coups. + +Il me répliqua, avec beaucoup de modération, qu’il lui fâchait de les tuer s’il pouvait faire autrement ; mais que pour ces deux incorrigibles vauriens qui avaient été les auteurs de toute la mutinerie dans le bâtiment, s’ils échappaient nous serions perdus ; car ils iraient à bord et ramèneraient tout l’équipage pour nous tuer. – « Cela étant, dis-je, la nécessité confirme mon avis : c’est le seul moyen de sauver notre vie. » – Cependant, lui voyant toujours de l’aversion pour répandre le sang, je lui dis de s’avancer avec ses compagnons et d’agir comme ils le jugeraient convenable. + +Au milieu de cet entretien nous en entendîmes quelques-uns se réveiller, et bientôt après nous en vîmes deux sur pieds. Je demandai au capitaine s’ils étaient les chefs de la mutinerie ; il me répondit que non. – « Eh bien ! Laissez-les se retirer, la Providence semble les avoir éveillés à dessein de leur sauver la vie. Maintenant si les autres vous échappent, c’est votre faute. » + +Animé par ces paroles, il prit à la main le mousquet que je lui avais donné, un pistolet à sa ceinture, et s’avança avec ses deux compagnons, armés également chacun d’un fusil. Marchant devant, ces deux hommes firent quelque bruit : un des matelots, qui s’était éveillé, se retourna, et les voyant venir, il se mit à appeler les autres ; mais il était trop tard, car au moment où il cria ils firent feu, – j’entends les deux hommes, – le capitaine réservant prudemment son coup. Ils avaient si bien visé les meneurs, qu’ils connaissaient, que l’un d’eux fut tué sur la place, et l’autre grièvement blessé. N’étant point frappé à mort, il se dressa sur ses pieds, et appela vivement à son aide ; mais le capitaine le joignit et lui dit qu’il était trop tard pour crier au secours, qu’il ferait mieux de demander à Dieu le pardon de son infamie ; et à ces mots il lui asséna un coup de crosse qui lui coupa la parole à jamais. De cette troupe il en restait encore trois, dont l’un était légèrement blessé. J’arrivai en ce moment ; et quand ils virent leur danger et qu’il serait inutile de faire de la résistance, ils implorèrent miséricorde. Le capitaine leur dit : – « Je vous accorderai la vie si vous voulez me donner quelque assurance que vous prenez en horreur la trahison dont vous vous êtes rendus coupables, et jurez de m’aider fidèlement à recouvrer le navire et à le ramener à la Jamaïque, d’où il vient. » – Ils lui firent toutes les protestations de sincérité qu’on pouvait désirer ; et, comme il inclinait à les croire et à leur laisser la vie sauve, je n’allai point à l’encontre ; je l’obligeai seulement à les garder pieds et mains liés tant qu’ils seraient dans l’île. + +Sur ces entrefaites j’envoyai Vendredi et le second du capitaine vers la chaloupe, avec ordre de s’en assurer, et d’emporter les avirons et la voile ; ce qu’ils firent. Aussitôt trois matelots rôdant, qui fort heureusement pour eux s’étaient écartés des autres, revinrent au bruit des mousquets ; et, voyant leur capitaine, de leur prisonnier qu’il était, devenu leur vainqueur, ils consentirent à se laisser garrotter aussi ; et notre victoire fut complète. + +Il ne restait plus alors au capitaine et à moi qu’à nous ouvrir réciproquement sur notre position. Je commençai le premier, et lui contai mon histoire entière, qu’il écouta avec une attention qui allait jusqu’à l’ébahissement, surtout la manière merveilleuse dont j’avais été fourni de vivres et de munitions. Et au fait, comme mon histoire est un tissu de prodiges, elle fit sur lui une profonde impression. Puis, quand il en vint à réfléchir sur lui-même, et que je semblais avoir été préservé en ce lieu à dessein de lui sauver la vie, des larmes coulèrent sur sa face, et il ne put proférer une parole. + +Après que cette conversation fut terminée je le conduisis lui et ses deux compagnons dans mon logis, où je les introduisis par mon issue, c’est-à-dire par le haut de la maison. Là, pour se rafraîchir, je leur offris les provisions que je me trouvais avoir, puis je leur montrai toutes les inventions dont je m’étais ingénié pendant mon long séjour, mon bien long séjour en ce lieu. + +Tout ce que je leur faisais voir, tout ce que je leur disais excitait leur étonnement. Mais le capitaine admira surtout mes fortifications, et combien j’avais habilement masqué ma retraite par un fourré d’arbres. Il y avait alors près de vingt ans qu’il avait été planté ; et, comme en ces régions la végétation est beaucoup plus prompte qu’en Angleterre, il était devenu une petite forêt si épaisse qu’elle était impénétrable de toutes parts, excepté d’un côté où je m’étais réservé un petit passage tortueux. Je lui dis que c’était là mon château et ma résidence, mais que j’avais aussi, comme la plupart des princes, une maison de plaisance à la campagne, où je pouvais me retirer dans l’occasion, et que je la lui montrerais une autre fois ; mais que pour le présent notre affaire était de songer aux moyens de recouvrer le vaisseau. Il en convint avec moi, mais il m’avoua, qu’il ne savait vraiment quelles mesures prendre. – « Il y a encore à bord, dit-il, vingt-six hommes qui, ayant trempé dans une abominable conspiration, compromettant leur vie vis-à-vis de la loi, s’y opiniâtreront par désespoir et voudront pousser les choses à bout ; car ils n’ignorent pas que s’ils étaient réduits ils seraient pendus en arrivant en Angleterre ou dans quelqu’une de ses colonies. Nous sommes en trop petit nombre pour nous permettre de les attaquer. » + +Je réfléchis quelque temps sur cette objection, et j’en trouvai la conclusion très-raisonnable. Il s’agissait donc d’imaginer promptement quelque stratagème, aussi bien pour les faire tomber par surprise dans quelque piége, que pour les empêcher de faire une descente sur nous et de nous exterminer. Il me vint incontinent à l’esprit qu’avant peu les gens du navire, voulant savoir ce qu’étaient devenus leurs camarades et la chaloupe, viendraient assurément à terre dans leur autre embarcation pour les chercher, et qu’ils se présenteraient peut-être armés et en force trop supérieure pour nous. Le capitaine trouva ceci très-plausible. + +Là-dessus je lui dis : – « La première chose que nous avons à faire est de nous assurer de la chaloupe qui gît sur la grève, de telle sorte qu’ils ne puissent la remmener ; d’emporter tout ce qu’elle contient, et de la désemparer, si bien qu’elle soit hors d’état de voguer. » En conséquence nous allâmes à la barque ; nous prîmes les armes qui étaient restées à bord, et aussi tout ce que nous y trouvâmes, c’est-à-dire une bouteille d’eau de vie et une autre de rum, quelques biscuits, une corne à poudre et un grandissime morceau de sucre dans une pièce de canevas : il y en avait bien cinq ou six livres. Tout ceci fut le bien-venu pour moi, surtout l’eau-de-vie et le sucre, dont je n’avais pas goûté depuis tant d’années. + + + + + +TRANSLATION DES PRISONNIERS + + +Quand nous eûmes porté toutes ces choses à terre, – les rames, le mât, la voile et le gouvernail avaient été enlevés auparavant, comme je l’ai dit, – nous fîmes un grand trou au fond de la chaloupe, afin que, s’ils venaient en assez grand nombre pour nous vaincre, ils ne pussent toutefois la remmener. + +À dire vrai, je ne me figurais guère que nous fussions capables de recouvrer le navire ; mais j’avais mon but. Dans le cas où ils repartiraient sans la chaloupe, je ne doutais pas que je ne pusse la mettre en état de nous transporter aux Îles-sous-le-Vent et de recueillir en chemin nos amis les Espagnols ; car ils étaient toujours présents à ma pensée. + +Ayant à l’aide de nos forces réunies tiré la chaloupe si avant sur la grève, que la marée haute ne pût l’entraîner, ayant fait en outre un trou dans le fond, trop grand pour être promptement rebouché, nous nous étions assis pour songer à ce que nous avions à faire ; et, tandis que nous concertions nos plans, nous entendîmes tirer un coup de canon, puis nous vîmes le navire faire avec son pavillon comme un signal pour rappeler la chaloupe à bord ; mais la chaloupe ne bougea pas, et il se remit de plus belle à tirer et à lui adresser des signaux. + +À la fin, quand il s’apperçut que ses signaux et ses coups de canon n’aboutissaient à rien et que la chaloupe ne se montrait pas, nous le vîmes, – à l’aide de mes longues-vues, – mettre à la mer une autre embarcation qui nagea vers le rivage ; et tandis qu’elle s’approchait nous reconnûmes qu’elle n’était pas montée par moins de dix hommes, munis d’armes à feu. + +Comme le navire mouillait à peu près à deux lieues du rivage, nous eûmes tout le loisir, durant le trajet, d’examiner l’embarcation, ses hommes d’équipage et même leurs figures ; parce que, la marée les ayant fait dériver un peu à l’Est de l’autre chaloupe, ils longèrent le rivage pour venir à la même place où elle avait abordé et où elle était gisante. + +De cette façon, dis-je, nous eûmes tout le loisir de les examiner. Le capitaine connaissait la physionomie et le caractère de touts les hommes qui se trouvaient dans l’embarcation ; il m’assura qu’il y avait parmi eux trois honnêtes garçons, qui, dominés et effrayés, avaient été assurément entraînés dans le complot par les autres. + +Mais quant au maître d’équipage, qui semblait être le principal officier, et quant à tout le reste, ils étaient aussi dangereux que qui que ce fût du bâtiment, et devaient sans aucun doute agir en désespérés dans leur nouvelle entreprise. Enfin il redoutait véhémentement qu’ils ne fussent trop forts pour nous. + +Je me pris à sourire, et lui dis que des gens dans notre position étaient au-dessus de la crainte ; que, puisque à peu près toutes les conditions possibles étaient meilleures que celle où nous semblions être, nous devions accueillir toute conséquence résultante, soit vie ou mort, comme un affranchissement. Je lui demandai ce qu’il pensait des circonstances de ma vie, et si ma délivrance n’était pas chose digne d’être tentée. – « Et qu’est devenue, sir, continuai-je, votre créance que j’avais été conservé ici à dessein de vous sauver la vie, créance qui vous avait exalté il y a peu de temps ? Pour ma part, je ne vois qu’une chose malencontreuse dans toute cette affaire. » – « Eh quelle est-elle ? » dit-il. – « C’est, répondis-je, qu’il y a parmi ces gens, comme vous l’avez dit, trois ou quatre honnêtes garçons qu’il faudrait épargner. S’ils avaient été touts le rebut de l’équipage, j’aurais cru que la providence de Dieu les avait séparés pour les livrer entre nos mains ; car faites fond là-dessus : tout homme qui mettra le pied sur le rivage sera nôtre, et vivra ou mourra suivant qu’il agira envers nous. » + +Ces paroles, prononcées d’une voix ferme et d’un air enjoué, lui redonnèrent du courage, et nous nous mîmes vigoureusement à notre besogne. Dès la première apparence d’une embarcation venant du navire, nous avions songé à écarter nos prisonniers, et, au fait, nous nous en étions parfaitement assurés. + +Il y en avait deux dont le capitaine était moins sûr que des autres : je les fis conduire par Vendredi et un des trois hommes délivrés à ma caverne, où ils étaient assez éloignés et hors de toute possibilité d’être entendus ou découverts, ou de trouver leur chemin pour sortir des bois s’ils parvenaient à se débarrasser eux-mêmes. Là ils les laissèrent garrottés, mais ils leur donnèrent quelques provisions, et leur promirent que, s’ils y demeuraient tranquillement, on leur rendrait leur liberté dans un jour ou deux ; mais que, s’ils tentaient de s’échapper, ils seraient mis à mort sans miséricorde. Ils protestèrent sincèrement qu’ils supporteraient leur emprisonnement avec patience, et parurent très-reconnaissants de ce qu’on les traitait si bien, qu’ils avaient des provisions et de la lumière ; car Vendredi leur avait donné pour leur bien-être quelques-unes de ces chandelles que nous faisions nous-mêmes. – Ils avaient la persuasion qu’il se tiendrait en sentinelle à l’entrée de la caverne. + +Les autres prisonniers étaient mieux traités : deux d’entre eux, à la vérité, avaient les bras liés, parce que le capitaine n’osait pas trop s’y fier ; mais les deux autres avaient été pris à mon service, sur la recommandation du capitaine et sur leur promesse solemnelle de vivre et de mourir avec nous. Ainsi, y compris ceux-ci et les trois braves garçons, nous étions sept hommes bien armés ; et je ne mettais pas en doute que nous ne pussions venir à bout des dix arrivants, considérant surtout ce que le capitaine avait dit, qu’il y avait trois ou quatre honnêtes hommes parmi eux. + +Aussitôt qu’ils atteignirent à l’endroit où gisait leur autre embarcation, ils poussèrent la leur sur la grève et mirent pied à terre en la hâlant après eux ; ce qui me fit grand plaisir à voir : car j’avais craint qu’ils ne la laissassent à l’ancre, à quelque distance du rivage, avec du monde dedans pour la garder, et qu’ainsi il nous fût impossible de nous en emparer. + +Une fois à terre, la première chose qu’ils firent, ce fut de courir touts à l’autre embarcation ; et il fut aisé de voir qu’ils tombèrent dans une grande surprise en la trouvant dépouillée, – comme il a été dit, – de tout ce qui s’y trouvait et avec un grand trou dans le fond. + +Après avoir pendant quelque temps réfléchi sur cela, ils poussèrent de toutes leurs forces deux ou trois grands cris pour essayer s’ils ne pourraient point se faire entendre de leurs compagnons ; mais c’était peine inutile. Alors ils se serrèrent touts en cercle et firent une salve de mousqueterie ; nous l’entendîmes, il est vrai les échos en firent retentir les bois, mais ce fut tout. Les prisonniers qui étaient dans la caverne, nous en étions sûrs, ne pouvaient entendre, et ceux en notre garde, quoiqu’ils entendissent très-bien, n’avaient pas toutefois la hardiesse de répondre. + +Ils furent si étonnés et si atterrés de ce silence, qu’ils résolurent, comme ils nous le dirent plus tard, de se rembarquer pour retourner vers le navire, et de raconter que leurs camarades avaient été massacrés et leur chaloupe défoncée. En conséquence ils lancèrent immédiatement leur esquif et remontèrent touts à bord. + +À cette vue le capitaine fut terriblement surpris et même stupéfié ; il pensait qu’ils allaient rejoindre le navire et mettre à la voile, regardant leurs compagnons comme perdus ; et qu’ainsi il lui fallait décidément perdre son navire, qu’il avait eu l’espérance de recouvrer. Mais il eut bientôt une tout autre raison de se déconcerter. + +À peine s’étaient-ils éloignés que nous les vîmes revenir au rivage mais avec de nouvelles mesures de conduite, sur lesquelles sans doute ils avaient délibéré, c’est-à-dire qu’ils laissèrent trois hommes dans l’embarcation, et que les autres descendirent à terre et s’enfoncèrent dans le pays pour chercher leurs compagnons. + +Ce fut un grand désappointement pour nous, et nous en étions à ne savoir que faire ; car nous saisir des sept hommes qui se trouvaient à terre ne serait d’aucun avantage si nous laissions échapper le bateau ; parce qu’il regagnerait le navire, et qu’alors à coup sûr le reste de l’équipage lèverait l’ancre et mettrait à la voile, de sorte que nous perdrions le bâtiment sans retour. + +Cependant il n’y avait d’autre remède que d’attendre et de voir ce qu’offrirait l’issue des choses. – Après que les sept hommes furent descendus à terre, les trois hommes restés dans l’esquif remontèrent à une bonne distance du rivage, et mirent à l’ancre pour les attendre. Ainsi il nous était impossible de parvenir jusqu’à eux. + +Ceux qui avaient mis pied à terre se tenaient serrés touts ensemble et marchaient vers le sommet de la petite éminence au-dessous de laquelle était située mon habitation, et nous les pouvions voir parfaitement sans en être apperçus. Nous aurions été enchantés qu’ils vinssent plus près de nous, afin de faire feu dessus, ou bien qu’ils s’éloignassent davantage pour que nous pussions nous-mêmes nous débusquer. + +Quand ils furent parvenus sur le versant de la colline d’où ils pouvaient planer au loin sur les vallées et les bois qui s’étendaient au Nord-Ouest, dans la partie la plus basse de l’île, ils se mirent à appeler et à crier jusqu’à n’en pouvoir plus. Là, n’osant pas sans doute s’aventurer loin du rivage, ni s’éloigner l’un de l’autre, ils s’assirent touts ensemble sous un arbre pour délibérer. S’ils avaient trouvé bon d’aller là pour s’y endormir, comme avait fait la première bande, c’eût été notre affaire ; mais ils étaient trop remplis de l’appréhension du danger pour s’abandonner au sommeil, bien qu’assurément ils ne pussent se rendre compte de l’espèce de péril qu’ils avaient à craindre. + +Le capitaine fit une ouverture fort sage au sujet de leur délibération. – « Ils vont peut-être, disait-il, faire une nouvelle salve générale pour tâcher de se faire entendre de leurs compagnons ; fondons touts sur eux juste au moment où leurs mousquets seront déchargés ; à coup sûr ils demanderont quartier, et nous nous en rendrons maîtres sans effusion de sang. » – J’approuvai cette proposition, pourvu qu’elle fût exécutée lorsque nous serions assez près d’eux pour les assaillir avant qu’ils eussent pu recharger leurs armes. + +Mais le cas prévu n’advint, pas, et nous demeurâmes encore long-temps fort irrésolus sur le parti à prendre. Enfin je dis à mon monde que mon opinion était qu’il n’y avait rien à faire avant la nuit ; qu’alors, s’ils n’étaient pas retournés à leur embarcation, nous pourrions peut-être trouver moyen de nous jeter entre eux et le rivage, et quelque stratagème pour attirer à terre ceux restés dans l’esquif. + +Nous avions attendu fort long-temps, quoique très-impatients de les voir s’éloigner et fort mal à notre aise, quand, après d’interminables consultations, nous les vîmes touts se lever et descendre vers la mer. Il paraît que de si terribles appréhensions du danger de cette place pesaient sur eux, qu’ils avaient résolu de regagner le navire, pour annoncer à bord la perte de leurs compagnons, et poursuivre leur voyage projeté. + +Sitôt que je les apperçus se diriger vers le rivage, j’imaginai, – et cela était réellement, – qu’ils renonçaient à leurs recherches et se décidaient à s’en retourner. À cette seule appréhension le capitaine, à qui j’avais communiqué cette pensée, fut près de tomber en défaillance ; mais, sur-le-champ, pour les faire revenir sur leurs pas, je m’avisai d’un stratagème qui répondit complètement à mon but. + +J’ordonnai à Vendredi et au second du capitaine d’aller de l’autre côté de la crique à l’Ouest, vers l’endroit où étaient parvenus les Sauvages lorsque je sauvai Vendredi ; sitôt qu’ils seraient arrivés à une petite butte distante d’un demi-mille environ, je leur recommandai de crier aussi fort qu’ils pourraient, et d’attendre jusqu’à ce que les matelots les eussent entendus ; puis, dès que les matelots leur auraient répondu, de rebrousser chemin, et alors, se tenant hors de vue, répondant toujours quand les autres appelleraient, de prendre un détour pour les attirer au milieu des bois, aussi avant dans l’île que possible ; puis enfin de revenir vers moi par certaines routes que je leur indiquai. + + + + + +LA CAPITULATION + + +Ils étaient justement sur le point d’entrer dans la chaloupe, quand Vendredi et le second se mirent à crier. Ils les entendirent aussitôt, et leur répondirent tout en courant le long du rivage à l’Ouest, du côté de la voix qu’ils avaient entendue ; mais tout-à-coup ils furent arrêtés par la crique. Les eaux étant hautes, ils ne pouvaient traverser, et firent venir la chaloupe pour les passer sur l’autre bord comme je l’avais prévu. + +Quand ils eurent traversé, je remarquai que, la chaloupe ayant été conduite assez avant dans la crique, et pour ainsi dire dans un port, ils prirent avec eux un des trois hommes qui la montaient, et n’en laissèrent seulement que deux, après l’avoir amarrée au tronc d’un petit arbre sur le rivage. + +C’était là ce que je souhaitais. Laissant Vendredi et le second du capitaine à leur besogne, j’emmenai sur-le-champ les autres avec moi, et, me rendant en tapinois au-delà de la crique, nous surprîmes les deux matelots avant qu’ils fussent sur leurs gardes, l’un couché sur le rivage, l’autre dans la chaloupe. Celui qui se trouvait à terre flottait entre le sommeil et le réveil ; et, comme il allait se lever, le capitaine, qui était le plus avancé, courut sur lui, l’assomma, et cria à l’autre, qui était dans l’esquif : – « Rends-toi ou tu es mort. » + +Il ne fallait pas beaucoup d’arguments pour soumettre un seul homme, qui voyait cinq hommes contre lui et son camarade étendu mort. D’ailleurs c’était, à ce qu’il paraît, un des trois matelots qui avaient pris moins de part à la mutinerie que le reste de l’équipage. Aussi non-seulement il se décida facilement à se rendre, mais dans la suite il se joignit sincèrement à nous. + +Dans ces entrefaites Vendredi et le second du capitaine gouvernèrent si bien leur affaire avec les autres mutins qu’en criant et répondant, ils les entraînèrent d’une colline à une autre et d’un bois à un autre, jusqu’à ce qu’ils les eussent horriblement fatigués, et ils ne les laissèrent que lorsqu’ils furent certains qu’ils ne pourraient regagner la chaloupe avant la nuit. Ils étaient eux-mêmes harassés quand ils revinrent auprès de nous. + +Il ne nous restait alors rien autre à faire qu’à les épier dans l’obscurité, pour fondre sur eux et en avoir bon marché. + +Ce ne fut que plusieurs heures après le retour de Vendredi qu’ils arrivèrent à leur chaloupe ; mais long-temps auparavant nous pûmes entendre les plus avancés crier aux traîneurs de se hâter, et ceux-ci répondre et se plaindre qu’ils étaient las et écloppés et ne pouvaient marcher plus vite : fort heureuse nouvelle pour nous. + +Enfin ils atteignirent la chaloupe. – il serait impossible de décrire quelle fut leur stupéfaction quand ils virent qu’elle était ensablée dans la crique, que la marée s’était retirée et que leurs deux compagnons avaient disparu. Nous les entendions s’appeler l’un l’autre de la façon la plus lamentable, et se dire entre eux qu’ils étaient dans une île ensorcelée ; que, si elle était habitée par des hommes, ils seraient touts massacrés ; que si elle l’était par des démons ou des esprits, ils seraient touts enlevés et dévorés. + +Ils se mirent à crier de nouveau, et appelèrent un grand nombre de fois leurs deux camarades par leurs noms ; mais point de réponse. Un moment après nous pouvions les voir, à la faveur du peu de jour qui restait, courir çà et là en se tordant les mains comme des hommes au désespoir. Tantôt ils allaient s’asseoir dans la chaloupe pour se reposer, tantôt ils en sortaient pour rôder de nouveau sur le rivage, et pendant assez long-temps dura ce manége. + +Mes gens auraient bien désiré que je leur permisse de tomber brusquement sur eux dans l’obscurité ; mais je ne voulais les assaillir qu’avec avantage, afin de les épargner et d’en tuer le moins que je pourrais. Je voulais surtout n’exposer aucun de mes hommes à la mort, car je savais l’ennemi bien armé. Je résolus donc d’attendre pour voir s’ils ne se sépareraient point ; et, à dessein de m’assurer d’eux, je fis avancer mon embuscade, et j’ordonnai à Vendredi et au capitaine de se glisser à quatre pieds, aussi à plat ventre qu’il leur serait possible, pour ne pas être découverts, et de s’approcher d’eux le plus qu’ils pourraient avant de faire feu. + +Il n’y avait pas long-temps qu’ils étaient dans cette posture quand le maître d’équipage, qui avait été le principal meneur de la révolte, et qui se montrait alors le plus lâche et le plus abattu de touts, tourna ses pas de leur côté, avec deux autres de la bande. Le capitaine était tellement animé en sentant ce principal vaurien si bien en son pouvoir, qu’il avait à peine la patience de le laisser assez approcher pour le frapper à coup sûr ; car jusque là il n’avait qu’entendu sa voix ; et, dès qu’ils furent à sa portée, se dressant subitement sur ses pieds, ainsi que Vendredi, ils firent feu dessus. + +Le maître d’équipage fut tué sur la place ; un autre fut atteint au corps et tomba près de lui, mais il n’expira qu’une ou deux heures après ; le troisième prit la fuite. + +À cette détonation, je m’approchai immédiatement avec toute mon armée, qui était alors de huit hommes, savoir : moi, généralissime ; Vendredi, mon lieutenant-général ; le capitaine et ses deux compagnons, et les trois prisonniers de guerre auxquels il avait confié des armes. + +Nous nous avançâmes sur eux dans l’obscurité, de sorte qu’on ne pouvait juger de notre nombre. – J’ordonnai au matelot qu’ils avaient laissé dans la chaloupe, et qui était alors un des nôtres, de les appeler par leurs noms, afin d’essayer si je pourrais les amener à parlementer, et par là peut-être à des termes d’accommodement ; – ce qui nous réussit à souhait ; – car il était en effet naturel de croire que, dans l’état où ils étaient alors, ils capituleraient très-volontiers. Ce matelot se mit donc à crier de toute sa force à l’un d’entre eux : – « Tom Smith ! Tom Smith ! » – Tom Smith répondit aussitôt : – « Est-ce toi, Robinson ? » – Car il paraît qu’il avait reconnu sa voix. – « Oui, oui, reprit l’autre. Au nom de Dieu, Tom Smith, mettez bas les armes et rendez-vous, sans quoi vous êtes touts morts à l’instant. » + +– À qui faut-il nous rendre ? répliqua Smith ; où sont-ils ? » – « Ils sont ici, dit Robinson : c’est notre capitaine avec cinquante hommes qui vous pourchassent depuis deux heures. Le maître d’équipage est tué, Will Frye blessé, et moi je suis prisonnier. Si vous ne vous rendez pas, vous êtes touts perdus. » + +– « Nous donnera-t-on quartier ? dit Tom Smith, si nous nous rendons ? » – « Je vais le demander, si vous promettez de vous rendre, » répondit Robinson. – Il s’adressa donc au capitaine, et le capitaine lui-même se mit alors à crier : – « Toi, Smith, tu connais ma voix ; si vous déposez immédiatement les armes et vous soumettez, vous aurez touts la vie sauve, hormis Will Atkins. » + +Sur ce, Will Atkins s’écria : – Au nom de Dieu ! capitaine, donnez-moi quartier ! Qu’ai-je fait ? Ils sont touts aussi coupables que moi. » – Ce qui, au fait, n’était pas vrai ; car il paraît que ce Will Atkins avait été le premier à se saisir du capitaine au commencement de la révolte, et qu’il l’avait cruellement maltraité en lui liant les mains et en l’accablant d’injures. Quoi qu’il en fût, le capitaine le somma de se rendre à discrétion et de se confier à la miséricorde du gouverneur : c’est moi dont il entendait parler, car ils m’appelaient touts gouverneur. + +Bref, ils déposèrent touts les armes et demandèrent la vie ; et j’envoyai pour les garrotter l’homme qui avait parlementé avec deux de ses compagnons. Alors ma grande armée de cinquante d’hommes, laquelle, y compris les trois en détachement, se composait en tout de huit hommes, s’avança et fit main basse sur eux et leur chaloupe. Mais je me tins avec un des miens hors de leur vue, pour des raisons d’État. + +Notre premier soin fut de réparer la chaloupe et de songer à recouvrer le vaisseau. Quant au capitaine, il eut alors le loisir de pourparler avec ses prisonniers. Il leur reprocha l’infamie de leurs procédés à son égard, et l’atrocité de leur projet, qui, assurément, les aurait conduits enfin à la misère et à l’opprobre, et peut-être à la potence. + +Ils parurent touts fort repentants et implorèrent la vie. Il leur répondit là-dessus qu’ils n’étaient pas ses prisonniers, mais ceux du gouverneur de l’île ; qu’ils avaient cru le jeter sur le rivage d’une île stérile et déserte, mais qu’il avait plu à Dieu de les diriger vers une île habitée, dont le gouverneur était Anglais, et pouvait les y faire pendre touts, si tel était son plaisir ; mais que, comme il leur avait donné quartier, il supposait qu’il les enverrait en Angleterre pour y être traités comme la justice le requérait, hormis Atkins, à qui le gouverneur lui avait enjoint de dire de se préparer à la mort, car il serait pendu le lendemain matin. + +Quoique tout ceci ne fût qu’une fiction de sa part, elle produisit cependant tout l’effet désiré. Atkins se jeta à genoux et supplia le capitaine d’intercéder pour lui auprès du gouverneur, et touts les autres le conjurèrent au nom de Dieu, afin de n’être point envoyés en Angleterre. + +Il me vint alors à l’esprit que le moment de notre délivrance était venu, et que ce serait une chose très-facile que d’amener ces gens à s’employer de tout cœur à recouvrer le vaisseau. Je m’éloignai donc dans l’ombre pour qu’ils ne pussent voir quelle sorte de gouverneur ils avaient, et j’appelai à moi le capitaine. Quand j’appelai, comme si j’étais à une bonne distance, un de mes hommes reçut l’ordre de parler à son tour, et il dit au capitaine : – « Capitaine, le commandant vous appelle. » – Le capitaine répondit aussitôt : – « Dites à son Excellence que je viens à l’instant. » – Ceci les trompa encore parfaitement, et ils crurent touts que le gouverneur était près de là avec ses cinquante hommes. + +Quand le capitaine vint à moi, je lui communiquai mon projet pour la prise du vaisseau. Il le trouva parfait, et résolut de le mettre à exécution le lendemain. + +Mais, pour l’exécuter avec plus d’artifice et en assurer le succès, je lui dis qu’il fallait que nous séparassions les prisonniers, et qu’il prît Atkins et deux autres d’entre les plus mauvais, pour les envoyer, bras liés, à la caverne où étaient déjà les autres. Ce soin fut remis à Vendredi et aux deux hommes qui avaient été débarqués avec le capitaine. + +Ils les emmenèrent à la caverne comme à une prison ; et c’était au fait un horrible lieu, surtout pour des hommes dans leur position. + +Je fis conduire les autres à ma tonnelle, comme je l’appelais, et dont j’ai donné une description complète. Comme elle était enclose, et qu’ils avaient les bras liés, la place était assez sûre, attendu que de leur conduite dépendait leur sort. + +À ceux-ci dans la matinée j’envoyai le capitaine pour entrer en pourparler avec eux ; en un mot, les éprouver et me dire s’il pensait qu’on pût ou non se fier à eux pour aller à bord et surprendre le navire. Il leur parla de l’outrage qu’ils lui avaient fait, de la condition dans laquelle ils étaient tombés, et leur dit que, bien que le gouverneur leur eût donné quartier actuellement, ils seraient à coup sûr mis au gibet si on les envoyait en Angleterre ; mais que s’ils voulaient s’associer à une entreprise aussi loyale que celle de recouvrer le vaisseau, il aurait du gouverneur la promesse de leur grâce. + +On devine avec quelle hâte une semblable proposition fut acceptée par des hommes dans leur situation. Ils tombèrent aux genoux du capitaine, et promirent avec les plus énergiques imprécations qu’ils lui seraient fidèles jusqu’à la dernière goutte de leur sang ; que, lui devant la vie, ils le suivraient en touts lieux, et qu’ils le regarderaient comme leur père tant qu’ils vivraient. + +– « Bien, reprit le capitaine ; je m’en vais reporter au gouverneur ce que vous m’avez dit, et voir ce que je puis faire pour l’amener à donner son consentement. » – Il vint donc me rendre compte de l’état d’esprit dans lequel il les avait trouvés, et m’affirma qu’il croyait vraiment qu’ils seraient fidèles. + + + + + +REPRISE DU NAVIRE + + +Néanmoins, pour plus de sûreté, je le priai de retourner vers eux, d’en choisir cinq, et de leur dire, pour leur donner à penser qu’on n’avait pas besoin d’hommes, qu’il n’en prenait que cinq pour l’aider, et que les deux autres et les trois qui avaient été envoyés prisonniers au château, – ma caverne, – le gouverneur voulait les garder comme otages, pour répondre de la fidélité de ces cinq ; et que, s’ils se montraient perfides dans l’exécution, les cinq otages seraient tout vifs accrochés à un gibet sur le rivage. + +Ceci parut sévère, et les convainquit que c’était chose sérieuse que le gouverneur. Toutefois ils ne pouvaient qu’accepter, et ce fut alors autant l’affaire des prisonniers que celle du capitaine d’engager les cinq autres à faire leur devoir. + +Voici quel était l’état de nos forces pour l’expédition : 1° le capitaine, son second et le passager ; 2° les deux prisonniers de la première escouade, auxquels, sur les renseignements du capitaine, j’avais donné la liberté et confié des armes ; 3° les deux autres, que j’avais tenus jusqu’alors garrottés dans ma tonnelle, et que je venais de relâcher, à la sollicitation du capitaine ; 4° les cinq élargis en dernier : ils étaient donc douze en tout, outre les cinq que nous tenions prisonniers dans la caverne comme otages. + +Je demandai au capitaine s’il voulait avec ce monde risquer l’abordage du navire. Quant à moi et mon serviteur Vendredi, je ne pensai pas qu’il fût convenable que nous nous éloignassions, ayant derrière nous sept hommes captifs. C’était bien assez de besogne pour nous que de les garder à l’écart, et de les fournir de vivres. + +Quant aux cinq de la caverne, je résolus de les tenir séquestrés ; mais Vendredi allait deux fois par jour pour leur donner le nécessaire. J’employais les deux autres à porter les provisions à une certaine distance, où Vendredi devait les prendre. + +Lorsque je me montrai aux deux premiers otages, ce fut avec le capitaine, qui leur dit que j’étais la personne que le gouverneur avait désignée pour veiller sur eux ; que le bon plaisir du gouverneur était qu’ils n’allassent nulle part sans mon autorisation ; et que, s’ils le faisaient, ils seraient transférés au château et mis aux fers. Ne leur ayant jamais permis de me voir comme gouverneur, je jouais donc pour lors un autre personnage, et leur parlais du gouverneur, de la garnison, du château et autres choses semblables, en toute occasion. + +Le capitaine n’avait plus d’autre difficulté devant lui que de gréer les deux chaloupes, de reboucher celle défoncée, et de les équiper. Il fit son passager, capitaine de l’une avec quatre hommes, et lui-même, son second et cinq matelots montèrent dans l’autre. Ils concertèrent très-bien leurs plans, car ils arrivèrent au navire vers le milieu de la nuit. Aussitôt qu’ils en furent à portée de la voix, le capitaine ordonna à Robinson de héler et de leur dire qu’ils ramenaient les hommes et la chaloupe, mais qu’ils avaient été bien long-temps avant de les trouver, et autres choses semblables. Il jasa avec eux jusqu’à ce qu’ils eussent accosté le vaisseau. Alors le capitaine et son second, avec leurs armes, se jetant les premiers à bord, assommèrent sur-le-champ à coups de crosse de mousquet le bosseman et le charpentier ; et, fidèlement secondés par leur monde, ils s’assuraient de touts ceux qui étaient sur le pont et le gaillard d’arrière, et commençaient à fermer les écoutilles pour empêcher de monter ceux qui étaient en bas, quand les gens de l’autre embarcation, abordant par les porte-haubans de misaine, s’emparèrent du gaillard d’avant et de l’écoutillon[25] qui descendait à la cuisine, où trois hommes qui s’y trouvaient furent faits prisonniers. + +Ceci fait, tout étant en sûreté sur le pont, le capitaine ordonna à son second de forcer avec trois hommes la chambre du Conseil, où était posté le nouveau capitaine rebelle, qui, ayant eu quelque alerte, était monté et avait pris les armes avec deux matelots et un mouce[26]. Quand le second eut effondré la porte avec une pince, le nouveau capitaine et ses hommes firent hardiment feu sur eux. Une balle de mousquet atteignit le second et lui cassa le bras, deux autres matelots furent aussi blessés, mais personne ne fut tué. + +Le second, appelant à son aide, se précipita cependant, tout blessé qu’il était, dans la chambre du Conseil, et déchargea son pistolet à travers la tête du nouveau capitaine. Les balles entrèrent par la bouche, ressortirent derrière l’oreille et le firent taire à jamais. Là-dessus le reste se rendit, et le navire fut réellement repris sans qu’aucun autre perdît la vie. + +Aussitôt que le bâtiment fut ainsi recouvré, le capitaine ordonna de tirer sept coups de canon, signal dont il était convenu avec moi pour me donner avis de son succès. Je vous laisse à penser si je fus aise de les entendre, ayant veillé tout exprès sur le rivage jusqu’à près de deux heures du matin. + +Après avoir parfaitement entendu le signal, je me couchai ; et, comme cette journée avait été pour moi très-fatigante, je dormis profondément jusqu’à ce que je fus réveillé en sursaut par un coup de canon. Je me levai sur-le-champ, et j’entendis quelqu’un m’appeler : – « Gouverneur, gouverneur ! » – Je reconnus de suite la voix du capitaine, et je grimpai sur le haut du rocher où il était monté. Il me reçut dans ses bras, et, me montrant du doigt le bâtiment : – « Mon cher ami et libérateur, me dit-il, voilà votre navire ; car il est tout à vous, ainsi que nous et tout ce qui lui appartient. » Je jetai les yeux sur le vaisseau. Il était mouillé à un peu plus d’un demi-mille du rivage ; car ils avaient appareillé dès qu’ils en avaient été maîtres ; et, comme il faisait beau, ils étaient venus jeter l’ancre à l’embouchure de la petite crique ; puis, à la faveur de la marée haute, le capitaine amenant la pinace près de l’endroit où j’avais autrefois abordé avec mes radeaux, il avait débarqué juste à ma porte. + +Je fus d’abord sur le point de m’évanouir de surprise ; car je voyais positivement ma délivrance dans mes mains, toutes choses faciles, et un grand bâtiment prêt à me transporter s’il me plaisait de partir. Pendant quelque temps je fus incapable de répondre un seul mot ; mais, comme le capitaine m’avait pris dans ses bras, je m’appuyai fortement sur lui, sans quoi je serais tombé par terre. + +Il s’apperçut de ma défaillance, et, tirant vite une bouteille de sa poche, me fit boire un trait d’une liqueur cordiale qu’il avait apportée exprès pour moi. Après avoir bu, je m’assis à terre ; et, quoique cela m’eût rappelé à moi-même, je fus encore long-temps sans pouvoir lui dire un mot. + +Cependant le pauvre homme était dans un aussi grand ravissement que moi, seulement il n’était pas comme moi sous le coup de la surprise. Il me disait mille bonnes et tendres choses pour me calmer et rappeler mes sens. Mais il y avait un tel gonflement de joie dans ma poitrine, que mes esprits étaient plongés dans la confusion ; enfin il débonda par des larmes, et peu après je recouvrai la parole. + +Alors je l’étreignis à mon tour, je l’embrassai comme mon libérateur, et nous nous abandonnâmes à la joie. Je lui dis que je le regardais comme un homme envoyé par le Ciel pour me délivrer ; que toute cette affaire me semblait un enchaînement de prodiges ; que de telles choses étaient pour nous un témoignage que la main cachée d’une Providence gouverne l’univers et une preuve évidente que l’œil d’une puissance infinie sait pénétrer dans les coins les plus reculés du monde et envoyer aide aux malheureux toutes fois et quantes qu’il lui plaît. + +Je n’oubliai pas d’élever au Ciel mon cœur reconnaissant. Et quel cœur aurait pu se défendre de le bénir, Celui qui non-seulement avait d’une façon miraculeuse pourvu aux besoins d’un homme dans un semblable désert et dans un pareil abandon, mais de qui, il faut incessamment le reconnaître, toute délivrance procède ! + +Quand nous eûmes jasé quelque temps, le capitaine me dit qu’il m’avait apporté tels petits rafraîchissements que pouvait fournir le bâtiment, et que les misérables qui en avaient été si long-temps maîtres n’avaient pas gaspillés. Sur ce il appela les gens de la pinace et leur ordonna d’apporter à terre les choses destinées au gouverneur. C’était réellement un présent comme pour quelqu’un qui n’eût pas dû s’en aller avec eux, comme si j’eusse dû toujours demeurer dans l’île, et comme s’ils eussent dû partir sans moi. + +Premièrement il m’avait apporté un coffret à flacons plein d’excellentes eaux cordiales, six grandes bouteilles de vin de Madère, de la contenance de deux quartes, deux livres de très-bon tabac, douze grosses pièces de bœuf salé et six pièces de porc, avec un sac de pois et environ cent livres de biscuit. + +Il m’apporta aussi une caisse de sucre, une caisse de fleur de farine, un sac plein de citrons, deux bouteilles de jus de limon et une foule d’autres choses. Outre cela, et ce qui m’était mille fois plus utile, il ajouta six chemises toutes neuves, six cravates fort bonnes, deux paires de gants, une paire de souliers, un chapeau, une paire de bas, et un très-bon habillement complet qu’il n’avait que très-peu porté. En un mot, il m’équipa des pieds à la tête. + +Comme on l’imagine, c’était un bien doux et bien agréable présent pour quelqu’un dans ma situation. Mais jamais costume au monde ne fut aussi déplaisant, aussi étrange, aussi incommode que le furent pour moi ces habits les premières fois que je m’en affublai. + +Après ces cérémonies, et quand toutes ces bonnes choses furent transportées dans mon petit logement, nous commençâmes à nous consulter sur ce que nous avions à faire de nos prisonniers ; car il était important de considérer si nous pouvions ou non risquer de les prendre avec nous, surtout les deux d’entre eux que nous savions être incorrigibles et intraitables au dernier degré. Le capitaine me dit qu’il les connaissait pour des vauriens tels qu’il n’y avait pas à les domter, et que s’il les emmenait, ce ne pourrait être que dans les fers, comme des malfaiteurs, afin de les livrer aux mains de la justice à la première colonie anglaise qu’il atteindrait. Je m’apperçus que le capitaine lui-même en était fort chagrin. + +Aussi lui dis-je que, s’il le souhaitait, j’entreprendrais d’amener les deux hommes en question à demander eux-mêmes d’être laissés dans l’île. – « J’en serais aise, répondit-il, de tout mon cœur. » + +– « Bien, je vais les envoyer chercher, et leur parler de votre part. » – Je commandai donc à Vendredi et aux deux otages, qui pour lors étaient libérés, leurs camarades ayant accompli leur promesse, je leur ordonnai donc, dis-je, d’aller à la caverne, d’emmener les cinq prisonniers, garrottés comme ils étaient, à ma tonnelle, et de les y garder jusqu’à ce que je vinsse. + +Quelque temps après je m’y rendis vêtu de mon nouveau costume, et je fus alors derechef appelé gouverneur. Touts étant réunis, et le capitaine m’accompagnant, je fis amener les prisonniers devant moi, et je leur dis que j’étais parfaitement instruit de leur infâme conduite envers le capitaine, et de leur projet de faire la course avec le navire et d’exercer le brigandage ; mais que la Providence les avait enlacés dans leurs propres piéges, et qu’il étaient tombés dans la fosse qu’ils avaient creusée pour d’autres. + +Je leur annonçai que, par mes instructions, le navire avait été recouvré, qu’il était pour lors dans la rade, et que tout-à-l’heure ils verraient que leur nouveau capitaine avait reçu le prix de sa trahison, car ils le verraient pendu au bout d’une vergue. + + + + + +DÉPART DE L’ÎLE + + +Je les priai de me dire, quant à eux, ce qu’ils avaient à alléguer pour que je ne les fisse pas exécuter comme des pirates pris sur le fait, ainsi qu’ils ne pouvaient douter que ma commission m’y autorisât. + +Un d’eux me répondit au nom de touts qu’ils n’avaient rien à dire, sinon que lorsqu’ils s’étaient rendus le capitaine leur avait promis la vie, et qu’ils imploraient humblement ma miséricorde. – « Je ne sais quelle grâce vous faire, leur repartis-je : moi, j’ai résolu de quitter l’île avec mes hommes, je m’embarque avec le capitaine pour retourner en Angleterre ; et lui, le capitaine, ne peut vous emmener que prisonniers, dans les fers, pour être jugés comme révoltés et comme forbans, ce qui, vous ne l’ignorez pas, vous conduirait droit à la potence. Je n’entrevois rien de meilleur pour vous, à moins que vous n’ayez envie d’achever votre destin en ce lieu. Si cela vous convient, comme il m’est loisible de le quitter, je ne m’y oppose pas ; je me sens même quelque penchant à vous accorder la vie si vous pensez pouvoir vous accommoder de cette île. » – Ils parurent très-reconnaissants, et me déclarèrent qu’ils préféreraient se risquer à demeurer en ce séjour plutôt que d’être transférés en Angleterre pour être pendus : je tins cela pour dit. + +Néanmoins le capitaine parut faire quelques difficultés, comme s’il redoutait de les laisser. Alors je fis semblant de me fâcher contre lui, et je lui dis qu’ils étaient mes prisonniers et non les siens ; que, puisque je leur avais offert une si grande faveur, je voulais être aussi bon que ma parole ; que s’il ne jugeait point à propos d’y consentir je les remettrais en liberté, comme je les avais trouvés ; permis à lui de les reprendre, s’il pouvait les attraper. + +Là-dessus ils me témoignèrent beaucoup de gratitude, et moi, conséquemment, je les fis mettre en liberté ; puis je leur dis de se retirer dans les bois, au lieu même d’où ils venaient, et que je leur laisserais des armes à feu, des munitions, et quelques instructions nécessaires pour qu’ils vécussent très-bien si bon leur semblait. + +Alors je me disposai à me rendre au navire. Je dis néanmoins au capitaine que je resterais encore cette nuit pour faire mes préparatifs, et que je désirais qu’il retournât cependant à son bord pour y maintenir le bon ordre, et qu’il m’envoyât la chaloupe à terre le lendemain. Je lui recommandai en même temps de faire pendre au taquet d’une vergue le nouveau capitaine, qui avait été tué, afin que nos bannis pussent le voir. + +Quand le capitaine fut parti, je fis venir ces hommes à mon logement, et j’entamai avec eux un grave entretien sur leur position. Je leur dis que, selon moi, ils avaient fait un bon choix ; que si le capitaine les emmenait, ils seraient assurément pendus. Je leur montrai leur capitaine à eux flottant au bout d’une vergue, et je leur déclarai qu’ils n’auraient rien moins que cela à attendre. + +Quand ils eurent touts manifesté leur bonne disposition à rester, je leur dis que je voulais les initier à l’histoire de mon existence en cette île, et les mettre à même de rendre la leur agréable. Conséquemment je leur fis tout l’historique du lieu et de ma venue en ce lieu. Je leur montrai mes fortifications ; je leur indiquai la manière dont je faisais mon pain, plantais mon blé et préparais mes raisins ; en un mot je leur enseignai tout ce qui était nécessaire pour leur bien-être. Je leur contai l’histoire des seize Espagnols qu’ils avaient à attendre, pour lesquels je laissais une lettre, et je leur fis promettre de fraterniser avec eux[27]. + +Je leur laissai mes armes à feu, nommément cinq mousquets et trois fusils de chasse, de plus trois épées, et environ un baril de poudre que j’avais de reste ; car après la première et la deuxième année j’en usais peu et n’en gaspillais point. + +Je leur donnai une description de ma manière de gouverner mes chèvres, et des instructions pour les traire et les engraisser, et pour faire du beurre et du fromage. + +En un mot je leur mis à jour chaque partie de ma propre histoire, et leur donnai l’assurance que j’obtiendrais du capitaine qu’il leur laissât deux barils de poudre à canon en plus, et quelques semences de légumes, que moi-même, leur dis-je, je me serais estimé fort heureux d’avoir. Je leur abandonnai aussi le sac de pois que le capitaine m’avait apporté pour ma consommation, et je leur recommandai de les semer, qu’immanquablement ils multiplieraient. + +Ceci fait, je pris congé d’eux le jour suivant, et m’en allai à bord du navire. Nous nous disposâmes immédiatement à mettre à la voile, mais nous n’appareillâmes que de nuit. Le lendemain matin, de très-bonne heure, deux des cinq exilés rejoignirent le bâtiment à la nage, et, se plaignant très-lamentablement des trois autres bannis, demandèrent au nom de Dieu à être pris à bord, car ils seraient assassinés. Ils supplièrent le capitaine de les accueillir, dussent-ils être pendus sur-le-champ. + +À cela le capitaine prétendit ne pouvoir rien sans moi ; mais après quelques difficultés, mais après de leur part une solemnelle promesse d’amendement, nous les reçûmes à bord. Quelque temps après ils furent fouettés et châtiés d’importance ; dès lors ils se montrèrent de fort tranquilles et de fort honnêtes compagnons. + +Ensuite, à marée haute, j’allai au rivage avec la chaloupe chargée des choses promises aux exilés, et auxquelles, à mon intercession, le capitaine avait donné l’ordre qu’on ajoutât leurs coffres et leurs vêtements, qu’ils reçurent avec beaucoup de reconnaissance. Pour les encourager je leur dis que s’il ne m’était point impossible de leur envoyer un vaisseau pour les prendre, je ne les oublierais pas. + +Quand je pris congé de l’île j’emportai à bord, comme reliques, le grand bonnet de peau de chèvre que je m’étais fabriqué, mon parasol et un de mes perroquets. Je n’oubliai pas de prendre l’argent dont autrefois je fis mention, lequel était resté si long-temps inutile qu’il s’était terni et noirci ; à peine aurait-il pu passer pour de l’argent avant d’avoir été quelque peu frotté et manié. Je n’oubliai pas non plus celui que j’avais trouvé dans les débris du vaisseau espagnol. + +C’est ainsi que j’abandonnai mon île le dix-neuf décembre mil six cent quatre-vingt-six, selon le calcul du navire, après y être demeuré vingt-huit ans deux mois et dix-neuf jours. De cette seconde captivité je fus délivré le même jour du mois que je m’étais enfui jadis dans le barco-longo, de chez les Maures de Sallé. + +Sur ce navire, au bout d’un long voyage, j’arrivai en Angleterre le 11 juin de l’an 1687, après une absence de trente-cinq années. diff --git "a/pudl/Quantilille 2021 Production et acc\303\250s aux donn\303\251es 1_PUDL et types de donn\303\251es.pdf" "b/pudl/Quantilille 2021 Production et acc\303\250s aux donn\303\251es 1_PUDL et types de donn\303\251es.pdf" new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..58804d2077ee8c954d5d4d8bca0ea994de53e864 Binary files /dev/null and "b/pudl/Quantilille 2021 Production et acc\303\250s aux donn\303\251es 1_PUDL et types de donn\303\251es.pdf" differ diff --git "a/pudl/Quantilille 2021 Production et acc\303\250s aux donn\303\251es PUDL 2_Acc\303\250s aux bases de donn\303\251es nationales.pdf" "b/pudl/Quantilille 2021 Production et acc\303\250s aux donn\303\251es PUDL 2_Acc\303\250s aux bases de donn\303\251es nationales.pdf" new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..e8d76584776746da5a19b0d09eb0cdd8da2f24d5 Binary files /dev/null and "b/pudl/Quantilille 2021 Production et acc\303\250s aux donn\303\251es PUDL 2_Acc\303\250s aux bases de donn\303\251es nationales.pdf" differ diff --git "a/pudl/Quantilille 2021 Production et acc\303\250s aux donn\303\251es PUDL 3_Acc\303\250s aux bases de donn\303\251es internationales.pdf" "b/pudl/Quantilille 2021 Production et acc\303\250s aux donn\303\251es PUDL 3_Acc\303\250s aux bases de donn\303\251es internationales.pdf" new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..234713cee04f0bb76cc5799d549e87023b187c5f Binary files /dev/null and "b/pudl/Quantilille 2021 Production et acc\303\250s aux donn\303\251es PUDL 3_Acc\303\250s aux bases de donn\303\251es internationales.pdf" differ diff --git "a/pudl/Quantilille 2021 Production et acc\303\250s aux donn\303\251es PUDL 4_Tabulation en ligne.pdf" "b/pudl/Quantilille 2021 Production et acc\303\250s aux donn\303\251es PUDL 4_Tabulation en ligne.pdf" new file mode 100644 index 0000000000000000000000000000000000000000..0d094f7394629dd993ccefc0e0cef0dbf9ed4dbf Binary files /dev/null and "b/pudl/Quantilille 2021 Production et acc\303\250s aux donn\303\251es PUDL 4_Tabulation en ligne.pdf" differ